jeudi 7 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je serai pas trop romantique aujourd’hui, je vous écris ça pendant que je fais la lessive. J’ai aussi fait des courses on est dans le domestique. Je crois que les snowbirds sont encore dans les travaux, ils arrêtent jamais, je leurs souhaite de se trouver une nouvelle maison bientôt. Aujourd’hui le temps est pas mal, la caissière du supermarché avait raison on est des chiâleux, quand il fait chaud c’est trop et quand c’est frais et même froid c’est trop aussi. Étrangement l’odeur du détergent me rappelle le voyage. Ce matin je lisais des bandes dessinées et c’est comme si je vivais les mêmes douces émotions qu’il y a cinquante ans, une espèce de retour à l’enfance. Je sais pas si on peut appeler ça le bonheur mais je suis heureux… J’ai pris mon temps pour rentrer après les courses question de profiter du beau temps. Hier soir j’étais heureux de parler avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Je croyais qu’on était plus avancé dans l’après-midi mais non! J’essaye de pas être triste et de m’amuser mais l’humour ça jamais été mon fort. La lessive est dans la sécheuse, un fois sec on range le tout et je suis bon pour un bout. Je sais pas trop comment m’y prendre pour vous raconter mon bonheur ça se passe tout de suite en vous écrivant, j’arrête de me prendre pour Kafka. Voilà! Mon senti fait surface, j’ai jamais entendu autant de klaxons à cette intersection , y’a toute la machinerie municipale qui sors de la cour rue Bercy, une nouvelle installation. C’est difficile, toujours beaucoup de transpiration et très peu d’inspiration malheureusement je suis pas boxeur je transpire pas beaucoup, pour l’inspiration vous l’avez devant vous c’est pas fort. Je sais pas pourquoi je pense à Hemingway à Gaétan Hart, deux tough.  Je pense aux sculptures de Melvin Charney au Centre Canadien d’Architecture, je vais suivre les conseils de l’ami historien de l’art et je vais aller les voir.  Bon! Je devrais apprendre à écrire, ce scribouillage c’est pas de la grande littérature, je passerai pas à l’histoire mais faute d’avoir laissé des enfants j’aurai laissé ce blog, vous pourrez vous amuser… Écrire! Ne serait-ce que ça, les filles avaient peut-être raison, ce ne sont que des mots mais les sensibles ont parfois mal à les lire, ça laisse une blessure dans l’âme… Je veux pas vous blesser en partageant ma douleur pourtant j’ai débuté en vous parlant de mon bonheur y’a quand même mon malaise existentiel, vous pouvez rire j’ai rien pour l’adoucir. J’écris et j’essaye d’y croire à cette expression, je m’en libérerai jamais complètement… C’est très laid comme phrase. J’aimerais que ce soit tout en douceur, tout en délicatesse s’agit pas juste de l’écrire faut le faire. J’ai passé l’âge de me faire des amis, on a tous notre monde et on veut le préservez. Vous pouvez quand même m’écrire je vais peut-être vous répondre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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