mardi 31 octobre 2017

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! J’ai un de ces mal de dos, hier soir il s’était calmé cette nuit comme toujours dans tous mes malaises j’en profite pour vous écrire. C’est une barre dans le bas du dos, quand je m’assois devant l’écran et le clavier ça me fait très mal… Je remercie les lectrices assidues… J’ai pas eu de nouvelles de ma lectrice secrétaire retraitée du cégep de l’outaouais… Cette nuit mon lot c’est la douleur. J’ai pris des Tylenol… Ça m’élance beaucoup, la douleur physique me sépare de la morale… Ça me tue, littéralement, je vais m’en tenir à mon senti, parfois je pense à m’acheter un téléphone intelligent, hier j’ai discuté avec quelqu’un qui me disait que les interfaces courriel étaient pas très efficaces. Ça m’élance comme des chocs électriques dans le dos… J’attends que ça se passe… La douleur c’est une bonne façon de rendre quelqu’un muet parfois je me dis que je suis un pauvre benêt… Hier j’ai téléphoné au médecin, son secrétaire m’a rappelé pour me dire de me présenter à la clinique sans rendez-vous, on sait jamais… Hier soir ça s’étais calmé… Lentement la douleur semble se calmé… J’écris très mal cette nuit, toujours mon senti. Mange un croissant, il est énorme comparé aux croissants européen… Ça vous en dis pas beaucoup sur mon état d’esprit, je prie… Aujourd’hui je vais poster les recueils Spirou à Antoine et je vais passer à la pharmacie acheter du Robaxacet… J’ai la tête vide pourtant c’est dans le dos que j’ai mal… Je vous impose pas ce journal, je sais pas si ça en est un, j’ai laissé tomber les cahiers… Ai terminé mon café… On dirais que la douleur me rend fiévreux, ça coupe l’inspiration… Je vais terminer et retourner au lit… Les yeux me ferment, je baille.  Je voudrais bien être rimbaldien mais c’est pas dans mes moyens c’était plus l’affaire de Verlaine et ça s’est terminé par des coups de feu, la poésie étais virile et guerrière à l’époque…. En ce moment j’ai une odeur de tabac qui brûle dans le nez, heureusement je ne fume plus. J’ai sommeil je veux terminer ceci avant de retourner me couché, mon mal de dos s’est calmé suffit que je vous en parle pour qu’il revienne. L’halloween est terminé j’espère que les enfants ont ramassés plein de bonbons. Hier on a fêté ça en mangeant du poulet rôti.  Y’a plus de musak dans les commerces, c’est de la musique d’ici… Je pense que ça rend les gens de bonne humeur, je sais pas si ils achètent plus, hier j’ai fait mes achats du mois. Le supermarché est tout près des stations de radio. Cette nuit c’est raté, j’ai oublié mon senti je suis resté seul à pensé pour rien. Bon! J’y vais à toute vitesse, on a enlevé nos déguisement, maintenant on est dans la course des fêtes de Noël. Je crois que j’y suis je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pendant que j’écoute Radio-Canada j’écris pas, j’entends ce long babil. Je rattraperai jamais les lectures qu’on me propose… J’ai un de ces mal de dos. Mon senti aujourd’hui c’est la douleur… Quand je suis assis devant le clavier c’est moins douloureux… Je me tais j’écoute les bruits de la rue, ce soir je mange du poulet… Y’a toujours ce désir de devenir un grand écrivain, mais j’ai rien à dire qui révolutionnerais le monde des lettres, le monde des arts. J’ai placé deux bacs dans la penderie, c’est bon pour l’humilité… Parfois entendre la voix des autres c’est bon… J’ai ouvert la fenêtre, besoin d’air… Vous voyez bien que je suis un imposteur, je me fait croire que j’écris, vous savez j’aimerais bien que les mots me sortent de l’ennuis. Demain je me ferai un macaroni à la viande, y’a longtemps que j’ai mangé ça… Je pense aux filles qui se cherchent des clients, un peu pour la dope, un peu pour le pimp, c’est pas drôle surtout qu’elles commencent dans la vie et se disent qu’elles sont lucides. Ouais! J’écris et je crois que l’anxiété est mon moteur, c’est pas simple comme je vous l’ai déjà écris, pour la jolie petite histoire. Ça prend de la solitude pour écrire, je fait pas ça pour l’argent y’en a pas, j’essais juste de briser mon ego si ça se fait… Je veux entrer dans mon âme et vous la dire à cheval sur les confidences. C’est pas une phrase ça se peux pas. Si vous êtes prof de français donné moi une chance, j’écris pas pour devenir enseignant comme plusieurs ont fait, il est un peu tard, je suis un peu vieux… Je pense aux rockers je sais pas si il en reste, des jeunes aux désirs rock’n’roll. J’ai laissé passer le désespoir, les larmes sont pas suffisantes, aimer la poésie c’est toujours une tentative de dire le mal, la honte de ne pas finir. Écrire et vivre en laissant là les substances hallucinogènes et être d’une sobriété plus cinglante que n’importe quelle saoulerie. Tellement conscient que j’en peux plus des mots abyssal en éloignant l’ordinaire à croire n’importe qui et je sais pas ce que je dis, je me comprends pas je vous demanderai pas de comprendre. Alors! Voilà! Je tente les après-midi solitaire en chechant les vers, mais… Quand ils ont vu qu’ils perdaient, ils ont mis fin à leurs jours pourtant dans cette pluie d’étrange mots inutiles y’avait rien à gagner, c’étais pas nécessaire d’en finir. Elles nous rattrape, elle nous rattrape toujours derrière l’épaule à susurrer ses mots assassins… J’en aurai raconter des niaiseries, tellement qu’il est maintenant pour moi impossible d’arrêter… Au début de cette écriture je dénigrais malheureusement les jeunes filles. Je les avais bien en tête ces muses masochistes de mon adolescence. Je les ai laissé là je veux plus les voirs elles m’ont trop fait mal. J’arrête là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai vérifié sur mon compte le dépôt à été fait. Encore une autre exception, le club de Hockey de Montréal, Le Canadien a vaincu les Sénateurs d’Ottawa huit à trois! Pas de commentaire. Je me prépare un café, j’essais d’y aller avec mon senti, l’eau bouille c’est la nuit, vous aimez quand ça veut intensément dire quelque chose… Je pense au danger d’avoir des commotions dans le sport, ce matin je suis en sécurité je vais faire les courses. Je pense à cette chute dans l’alcool et la drogue, vingt-cinq ans que j’aurais pu passez à bâtir quelque chose, en anglais on dit addict. J’étais accroché ,  des moments comme aujourd’hui étais souvent des échecs. J’ai le bonheur d’avoir un peu de foi et de croire au programme des A.A. quelques années déjà que je suis sobre, je suis content ma vie est bien remplie. Je sais pas trop comment ça se passe dans les bars qui ont un distributeur de monnaie, la folie s’arrête pas là. Je vais changer de sujet je l’ai couvert de long en large comme si je n’avais fait que ça dans toute ma vie. Je disais déjà dans mes années de bringues qu’il valait mieux pensés à se changer soi avant de vouloir changer le monde. Je ne bois plus c’est déjà un gros changement, les gens qui m’entouraient ont tous quelque chose sur la conscience, quoi? J’ai oublié c’est pas important c’est moi qui dois m’amender. Je dis merci à l’amie qui a placé une toune de Tom Waits sur Facebook. Je suis toujours étonné de voir la quantité de gens qui s’identifient à ces chansons. Je suis heureux cette nuit, dehors c’est calme, j’ai enlevé le climatiseur. Comme souvent c’est un texte faible… Ai terminé la lecture du livre de Dan Bigras, je croyais pas qu’il s’en passait tant que ça chez les gens éduqués dans les chaumières d’Outremont, c’est pas un jugement c’est juste un constat qu’il y a personne, fortunés où pas, à l’abri de la maladie. Aujourd’hui c’est l’halloween, je conseille au parent d’accompagner les enfants et avec eux de faire le tri dans les bonbons qu’ils vont recevoir. Me souviens des bonbons à la cenne de chez Fournel en revenant de l’école. Cette nuit je suis content de vous écrire, j’espère que vous le serez autant de me lire… Le last-call approche, tout le monde est triste, on a rien fait rien dis juste bus comme ça pour rien sans raison, on est saoul et on sait pas pourquoi pourtant on ne reconnais plus l’ivresse… On a espéré retrouver l’émotion de la première gorgée de bière, c’est inutile on la retrouveras jamais. On a que le souvenir de cette première ivresse… Je vous ai encore écris sur cette maudite boisson, comment elle en détruit certain. Je sais pas ce qui m’a marqué le plus l’alcool où le chemin qui m’a mené à cet alcoolisme. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 
 

lundi 30 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est vraiment l’automne, les voyageurs sont revenus… Tout le monde est à la maison. J’aime l’odeur de mon eau de toilette. Ce matin j’ai préparé une présentation dans le cadre du colloque de l’Association québécoise de réadaptation psychosociale. Y’a une dame Belge qui viens bientôt nous rencontrer… J’aimerais aller parler de rétablissement en Belgique, voilà encore une autre idée de départ, ça me lâche pas… Ce matin j’ai peut-être été un peu dur avec une membre de reprendre pouvoir qui cherche un groupe pour communiquer, elle semble incapable de concevoir que les choses sur le réseau peuvent se faire de manière individuelle. J’ai de la difficulté à comprendre ses demandes. Je suis pas un professionnel de la santé mentale, je crois qu’elle veut se rétablir en dehors du système de santé mentale, pour elle ils semblent tous des ennemis c’est ce que je comprends. Je me dis que c’est probablement moi qui devrais changer de direction mais je sais pas trop vers quoi aller.  À mon dernier échange à l’institut national d’excellence en santé et service sociaux, je signalais l’importance de la rémunération pour faire valoir notre savoir expérientiel. Je crois comme on dis qu’il y en a qui mettent la charrue devant les bœufs.  Je participe je me rétablis, je me rétablis je participe, d’autre semblent avoir l’idée fixe du marché du travail à partir du groupe, je crois pas que ce soit une bonne idée. Ouais! Je suis négatif à propos de mes collègues, elles ont quand même le droit de voir les choses à leurs façon, la où j’ai de la difficulté c’est qu’elles sont incapable de me les expliquer. Les nuages défilent rapidement… Quand je vous écris ça je sais pas si je brise une certaine confidentialité, mais vous les connaissez pas ces gens là… C’est une bonne question, je sais pas si mes lecteurs se connaissent entre eux? Je reviens avec mon senti, les gens veulent écrire sur les réseaux sociaux mais ne veulent révéler rien d’eux, enfin qu’est-ce qu’ils pensent? Faut tout de même démarrer avec quelque chose, et ce quelque chose c’est soi. Encore ici si vous êtes pas d’accord vous avez droit à vos idées, venez me les raconter. Souvenir! Je rentrais de l’école allait m’étendre sur le sofa au sous-sol et j’écoutais Tubular Bells la musique du film l’Exorciste. Je vous raconte ça, j’ai mal, la descente aux enfers était commencé. Financièrement j’ai pas réussis, j’ai toujours été fauché comment dire qu’à travers deux ou trois maladies mentale c’était difficile de vivre.  Le soir après-souper je m’habillais et je descendais prendre un café au El Rancho ensuite je trainais les rues. L’automne on restais pas longtemps dans le parc. J’ai de la peine à vous écrire ça, j’aurais aimé faire plaisir et me prendre en main me réadapter. J’ai plutôt été dirigé vers l’hôpital avec toujours cette saloperie de schizophrénie. Voilà où je termine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 29 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je vous écris en attendant que le sommeil revienne. Je lis la bio de Dan Bigras c’est un gars intéressant, je suis content qu’il ais arrêté de boire… Aux dernières nouvelles il devait subir une opération je souhaite qu’il se rétablisse bien. Il a vécu la rue Saint-Denis à sa meilleure époque, comme bar de blues je crois qu’il ne reste plus que le Bistro à Jojo. On se demande ce que sont devenues ces boîtes de nuit, y’a eu des nuits torrides là-dedans, c’étais le quartier latin, maintenant y’a que des coffee shops. Bigras y animait les nuits avec sa gang, on y assommait quand même le pauvre bougre qui avait trop bu. Je restais pas longtemps au Bistro à Jojo, y’avait pas de place pour s’asseoir, je pense que j’y ai vu Jim Zellers une fois et Carl Tremblay une autre fois ça faisait  partie de mon parcours de brosseux mais pour la musique je préférais souvent le vingt-quatre-vingt rue Clark. À la télé y’avait souvent des artistes qui se plaignait de la disparition des cabarets mais les artistes et les modes changent, la gang à Bigras est souvent à la télé, je pense à Jeff Smallwood à « Pour l’amour du country » ce sont des artistes que j’ai écouté sur Saint-Denis là je pense au trompettiste Tiger Okoshi qui se produisait au grand café je sais pas ce qu’il est devenus. Dans son livre Bigras nous raconte des anecdotes étonnantes qui se passaient dans les bars où il jouait. Je me souviens avoir croisé Gerry et sa cour, Pat Martel aussi qui étais toujours à boire à la même place au bar… C’étais y’a longtemps plus de trente ans. J’ai survécu, Bigras raconte bien le parcours de l’alcoolique, la mort qui le talonne. Moi j’étais un alcoolique fatigant, tellement qu’on cessait de me servir, j’étais trop saoul pour être conscient que j’avais plus d’argent, je pognais mon kick en écoeurant la sécurité je mangeais de ces volées… Les bars c’est pas des œuvres de charité, l’ami représentant de brasserie me racontais que la bouteille valait plus que ce qu’il y avait dedans, les shows c’est pour attirer du monde et on leurs sert à boire tant qu’il reste tranquille… Comme l’alcoolique actif que j’étais on me repoussait et parfois on m’arrosait de bière, je courrais après mais j’aimais pas ça, je repoussais l’arroseur. Moi je comprends mon alcoolisme comme une course vers la mort, quand j’ai arrêté je suis devenu moins suicidaire, quand t’a pas de talent y’a pas grand-chose à faire dans un bar à part peut-être y raconter des obscénités que tu appelle « poésie ». Aujourd’hui juste aujourd’hui je vais essayer de ne pas boire, la job seras faite… Je me ferai moins mal… Souvenir des collègues qui vont prendre une bière après le show, j’y vais pas je manque rien. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous place un lien sur une nouvelle participation à l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=2kD0jPX_zlk&feature=youtu.be . J’y parle d’art en Espagne. La pluie a cessé, je veux vous écrire sur mon senti… Je vais essayer de pas me diminuer, je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Dimanche, j’ai fait une sieste, demain je vais préparer une activitée au colloque de L’association québécoise de réadaptation psycho-sociale. C’est toujours le stigma rapport à mon senti comment quand j’ouvre le jeux avec ma schizophrénie paranoïde, on m’exclus, on m’enlève toute crédibilité on va même jusqu’à dire que je suis dangereux. Je vous montrerai pas les chiffres, les statistiques qui montrent qu’il y a pas plus de danger. Il faut aussi taire qu’on prend des médicaments, les gens jugent ça comme si c’étais des drogues de rue. J’essais aussi de me reconstruire dans mes activités, voyages, émissions de radio, création collective, écriture, bibliothèque humaine, présentation d’ateliers… J’essaye de me revaloriser avec ça, souvent on me dis que ça à déjà été fait, oui! Mais pas par moi. Je pense à la pleine citoyenneté, je lis présentement le livre de Dan Bigras où il nous parle du refuge des jeunes, comment il est important de les revaloriser. Je sais je suis passé par là, j’étais hospitalisé parce que selon moi j’en valait pas la peine, j’étais pas intéressant, je pense à cette intervenante qui m’a dis que je suis une personne intéressante. Je la remercie. Après des années de démolition c’est difficile de se reconstruire mais j’y arrive… Ça me touche quand je vous écris là-dessus, je suis ému… Je pense à ce gars qui a laissé tomber une seringue dans les escaliers du Dollarama. Je lui ai dis de la ramasser, je voulais pas y toucher c’est trop dangereux. Je pense à ces toxicomanes qui m’appelaient la soucoupe à cause de ma maladie mentale, c’est pas eux qui remontaient l’estime que j’ai de moi… Mais oui je suis différent, j’essais de m’accepter, mon cœur est comme un brasier parfois je me sent brisé mais je réussis à me calmer. Je dis bonjour aux voyageurs de retour, j’aimerais beaucoup aller discuter avec le lecteur designer à la retraite… Je pense à mon sympathique chauffeur à Madrid si jamais vous y aller et que vous voulez avoir une référence faite moi signe, je vous mettrai en contact avec mon agent de voyage. Je sais pas pourquoi y’a les larmes qui montent… Je veux pas faire le grand niais, je pense à Don Quichotte de Cervantès. Je les ai mes moulins à vents, mes combats presque inutiles, je les mènes quand même avec sérieux… Cette semaine c’est la paye, je serai pas riche mais je vais vivre mieux. J’essaye de terminer sur une bonne note, de la bonne façon… Tous ces mots encore aujourd’hui…  https://www.facebook.com/search/top/?q=Schizophr%C3%A9nique%20%C3%A0%20Barcelone%20et%20Madrid%201%20partie  Voilà encore une fois si vous voulez lire un texte de voyage. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite exception à la règle, le canadien à gagné hier soir, il étais temps, j’ai regardé ça en faisant la lecture de la biographie très touchante de Dan Bigras. Je me souviens l’avoir rencontré au grand Café, y’a longtemps, on avait discuté de ses chansons quand il les enregistrerais, à l’époque il buvait encore et moi aussi. J’étais avec un ami qui comprenais pas ce qu’on faisait là. Comme toujours dans mon alcoolisme j’ai planté l’ami là et j’ai continué à boire. Après coup c’est toujours étonnant combien on rencontre d’artistes qui boivent. Je vous les énumérerais pas tous, dans le livre de Bigras y’a de magnifique texte du regretté poète Gilbert Langevin, un soir au Quai des Brumes j’avais discuté avec lui, il m’avait montré sa carte d’assurance sociale pour que je sois bien certain que c’étais lui… C’étais y’a longtemps plus de vingt ans… Ils avaient fait une mise en scène des funérailles de Langevin. C’est la nuit de samedi à dimanche, dans son livre Bigras parle de mythique soirée arrosée et dopée qui durais jusqu’à cinq heures du matin. Je regrette d’avoir raté ça de n’avoir pas été là, j’oublierai quand même jamais que c’est un gars d’Outremont. Il a eu la chance d’apprendre la musique, nous autre, notre gang du nord on se la faisait notre musique on s’amusait bien a jouer du blues des tounes des Rolling Stones, y’en avait même un de la gang qui s’était acheté un Twin Reverbs et une Gibson Les Paul, parfois on me laissait gueulé quelques insanités… Une fois entre autre on avait organisé un party d’automne avec J.D.Slim et le Blue Rocket Special du blues rock comme on n’en fait plus, à cette époque j’étais encore capable mais mon alcoolisme tirais à sa fin active, il y a déjà plus de vingt-quatre ans que je ne consomme plus. C’était souvent des nuits comme maintenant, j’allais au Bistro y’avait souvent un musicien qui donnais un spectacle c’étais jazz entre deux drinks… Moi je me promenais un peu saoul dans tous ces endroits comme si la ville m’appartenais. J’avais toujours hate que la nuit arrive. J’en restais pas moins schizophrène, une travailleuse sociale aimait pas beaucoup m’entendre, je racontais ma schizophrénie à tout le monde j’avais pas encore commencé à me rétablir, me souviens et je l’avais bien méritée m’être fait mettre à la porte d’un party qu’un gars avait organisé, je buvais et j’insultais tout le monde. Si vous lisez ceci pardonnez moi. C’est pas tellement parce que j’ai peur mais je sais que j’ai fait mal que j’ai blessé des gens… Il est passé trois heure à l’époque on commençais à courir les rues pour trouver un endroit où on pouvait continuer à boire, j’aimais bien être accompagné dans ma débauche inconsciente… Tant que j’aurai ces souvenirs là j’irai pas boire… C’est comme souvent un texte de nuit. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard  

samedi 28 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Nos amis voyageurs seront bientôt de retour. J’aime mon parfum, ai commencé la lecture du livre de Dan Bigras et j’ai aussi acheté le dernier Dan Brown qui se passe à Barcelone. Beaucoup apprécié la lecture d’Agnès Gruda dans la Presse+… Comme toujours j’essais de traduire en mots mon monde intérieur, ai bu de la limonade en pensant aux amis disparus. Me suis fait un tour de rein, il fait un temps superbe… Je regarde les voitures qui passent dans la rue. Le mois de novembre approche… Je pense aux âmes seules dans Montréal, les feuilles tombent, bientôt l’halloween. Me souviens du quartier où on habitait chez mon père, des maisons unifamiliales et des familles un peu partout, à l’époque on pouvait se promener de maison en maison, on avait un peu peur mais on le faisait pareil on était bien accueillis. Parfois on devait y aller d’une petite chanson comme dans « trick or treat ». Je vous écris ça de mon après-midi solitaire, je suis bien chez moi, j’ai toujours souvenir de cette maison de chambres mal tenus. J’y vivais très mal à cette époque je consommais et là y’avait des gens morts d’avoir trop bu. J’ai finis de survivre, je vie tout simplement… J’ai hâte de voir quel genre d’hiver on va avoir, je pense que dans le grand nord y’a déjà de la neige, en Europe ils ont commencé les compétitions de ski… Je me souviens on se déguisait et on avait chaud sous nos costumes. J’ai de la difficulté à rapporter les livres que les gens m’ont prêtés… Moi, les livres j’aime ça, je sais pas pourquoi par contre j’aime pas beaucoup quand Québec-Loisirs me téléphone, surtout quand ils demandent madame Saulnier, y’en a pas! J’ai lu la chronique voyage, dehors un camion passe et rappelle le bruit des réacteurs de l’avion… Souvenir de la fouille à l’aéroport j’avais rien à cachés, j’étais pas tellement nerveux. Je regarde le ciel bleu les avions qui passent en altitude, la trainée de nuages qu’ils laissent. Je sais je suis pas Saint-Denys-Garneau le disparu, trop belles plumes il ne se pouvait plus je crois. Je devrais pas écrire comme ça sur les grands maitres de la poésie… Quoi que c’était un bon bourgeois, on lisait pas le prolétaire, pas lui en tout cas. Moi, les ouvriers m’appellent Nelligan peut-être à cause de mon rapport avec l’institut mes relations avec les fous. Je marquerai jamais la littérature comme Émile ni ne ferai rêver les adolescents… Je suis bien à l’abri dans mon studio du goulag occidental, on m’a permis de vivre jusqu’ici… J’aurais donc aimé ça être un vrai artiste, créer. Je peux dire que c’est toujours des tentatives de prosodie… Un jour j’essayerai le slam. Voilà! Je pense que je vous ai pas trop écris le mot senti mais c’était encore de cela qu’il s’agissait…Ce seras ça pour tout de suite. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

vendredi 27 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je commence par une douche, voilà! Je sens bon! Mais oui au lecteur de Deux-Montagnes tu devrais y aller, c’est agréable de se promener dans des rues étrangères pour l’instant je pense à la Chine où à la Thaïlande, la Russie aussi une ou deux grandes villes. J’ai un an pour y penser… À partir de maintenant j’essaye de vous écrire sur mon senti en bon citoyen j’ai payé un compte… Autant vous le dire j’ai mal dans le dos, ça m’étais jamais arrivé… Je crois que je vais placer la photo du bronze du facteur espagnol… J’aime beaucoup ce genre de monument. C’est la nuit, il est un peu passé minuit, cette sculpture c’était à Madrid. Aujourd’hui c’est samedi plusieurs passent la nuit à bambocher, j’en connais qui dorment dans le fond des mauvais bars, ils cuvent leurs bières, j’ai jamais autant radoté que dans ce bistro où je terminais la soirée, comme toujours quand j’étais en ébriété j’étais pas à ma place, encore des gens d’une plus haute classe sociale que la mienne. On croit que la bière diminue ça mais c’est faux elle les accentue ces distances sociale. J’étais qu’un petit bum « romantique » qui discutait comme dans la chanson Boulevard des grands hommes de Patrick Bruel… Je cligne des yeux, l’écran passe de noir sur blanc à blanc sur noir… J’ai vieillis dans Montréal suis jamais partis pour travailler. J’avais besoin de soin ça aurait pas été une bonne idée de m’éloigner pendant une psychose, je dis ça c’est peut-être mon milieu qui étais pathogène. J’y suis resté trop longtemps mais je voyais pas une façon de vivre autrement de me faire de nouveau amis qui ont pas un rapport trouble avec l’alcool. J’en ai pas des tonnes d’amis trois ou quatre à qui je parle pas toujours mais je sais qu’ils sont là… Je me souviens je me tapais la tête sur les murs de l’hôpital, personne ne faisait rien. J’étais trop abruti pour réaliser que je vivais des down d’alcool et de drogues… Je me souviens du patriarche qui à un âge avancé avait voler une babiole chez Canadian Tire, il voulait faire de la prison mais on s’est vite chargé de lui faire savoir qu’il était pas le genre de client recherché… Bientôt ça va être la dangereuse sortie des bars, les buveurs suivent parfois leurs pulsions et utilisent une arme à feu pour descendre un ennemi. Je me dois de rester dans la véracité… Peut-être trouver un restaurant exotique qui sert des insectes comme plat principal. Ce matin je suis finis, mon senti vaux pas grand-chose… Je pense au « merchié » du commis au bagage à l’aéroport de Madrid, je sais pas trop ce qu’il voulait dire, je me suis pas retourné. Voilà pour cette nuit, j’ai essayé d’être honnête, j’ai réussis comme toujours la même difficulté à terminer. Voilà donc! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots on se feras pas mal!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait frais et il fait beau. Je me cherche une thématique, ce matin j’ai fait quelques achats… J’ai rechargé ma carte de transport en commun, calculé ce que je dois payer… Y’a rien de romantique là- dedans. Cet après-midi je cherche une façon de m’évader. J’ai remarqué que lorsque j’achetais mon parfum j’étais bien reçu… Le mois prochain je vais parler du Banquet de la mémoire et de la Bibliothèque humaine, comment ça m’aide c’est certain quand je participe à ces causeries ça me fait grandir. Depuis un bon moment déjà j’ai changé ma façon de m’exprimer, je ne sacre plus. J’essais de mettre des mots, d’être clair sur ce que je ressens. Mon écriture sert à ça mettre de l’ordre dans mes pensées, dire et écrire clairement. J’y arrive pas toujours… J’ai vu la photo du bricolage de maison hantée de Théo, ça me touche ça me rappelle quand j’avais son âge, comment j’aimais bricoler en classe, j’étais tout à mon univers. Quand on vieillis parfois le rêve est défendu, les grands nous ramènent à leurs triste réalités.  Je sais pas si les voyageurs sont encore à Barcelone, à ce grand moment d’histoire, une nation qui nait.  C’est vendredi comme toujours les gens rentrent à la maison, ils sont passés chercher les enfants et vont préparer le souper, je pense à la maman à temps plein comme avant, c’est bien c’est beau, ça va faire de beaux enfants, du beau monde. J’ai un air de violoncelle dans la tête, je pense que c’est la musique qui accompagne Fred Pellerin. J’aimerais avoir son don pour raconter des histoires. Moi je plonge dans mes entrailles ça fait pas toujours de jolies histoires… Y’a des amis qui trouvent que ça mène à rien ce que je raconte. C’est pas grave, s’agit toujours d’écrire de dire le temps qui passe… J’écris pas pour les psys. Je vous raconterai pas les psychoses à l’urgence de l’hôpital, tout ces gens qui attendent qu’on les prennent en charge, d’autre qui essaient de soudoyer l’infirmière pour que ça aille plus vite… Ce soir je suis heureux je suis pas là j’en ai pas besoin. Mais non après plus de vingt ans au même endroit je déménagerai pas… Je vais me tenir tranquille, le patriarche m’avait dit que le grand-père déménageait à tous les ans, c’est de la maladie et j’ai pas les moyens d’aller vivre à Outremont. Je pense à l’ami adjoint à la direction du SAPA je sais pas si il me lis. C’est pas des histoires que je raconte, les souvenirs de corridor d’hôpital surpeuplé je peux pas les raconter, toute ces différentes pathologies de maladies mentales qui délirent, je vous dirais que pour le repos c’est pas le bon endroit. Je me rétablis chez-moi un jour à la fois, parfois j’ai quand-même peur de rechuter. Voilà où j’en suis ce soir. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 26 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai reçu un mail de l’institut national d’excellence dans la santé et les services sociaux pour me dire que le dédommagement étais partis. Je profite de ces instants que je passe debout pour vous écrire. Pense à ce médecin qui croyais m’insulter pendant ma visite en Guadeloupe en me disant « et ta mère », ça a pas marché cette insulte est trop française, Je vais me faire un café. Je sais plus ça fait combien de temps que je vous donne à lire. J’ai plus de lait, j’espère que le montant seras déposé demain. Ça s’appelle l’institut national d’excellence c’est surement pas pour rien. Si je reçois le montant j’avise ici la maman de Cantley que je vais poster deux recueils Spirou à Antoine, j’espère qu’il aime ça sinon qu’il les donnes à Éloi mais je crois qu’il les partage déjà… Vous vous demandez  pourquoi Antoine? Tout simplement parce qu’il est le deuxième enfant de sa famille et que parfois c’est une position pas très facile… On voudrais être comme le plus vieux mais c’est impossible. Moi c’était ma sœur qui étais plus vieille que moi me semble que les filles l’avaient plus facile. Cette nuit j’ai un sentiment de départ… Je crois que les voyageurs reviennent d’Espagne bientôt. J’aime bien les publicités de la Guadeloupe à TV5 y’a quelques endroits où je suis allé… Deux avions de Montréal  à Pointe-à-Pitre, j’avais bien aimé mon séjour, j’aime beaucoup aussi l’émission Chacun son île avec Sophie Fouron, c’est très dépaysant et ça me donne des souvenirs. Je me cherche une prochaine destination? Prague? Pékin? Moscou? Où les Philippines, la Thaïlande? Le montant est pas encore déposé je crois que ce seras plus tard ce matin. C’est pas un dépôt c’est un transfert d’argent, j’ai reçu la confirmation que c’était fait. Je vais attendre. Tout semble o.k. sur le document qu’on m’a envoyé. Je vais téléphoner ce matin. Je lâche prise la dessus… Je vais terminer en écoutant mon senti, la nuit loin de la poésie dans les chiffres et les nombres… Comment j’aime pas attendre, le désir la satisfaction pour moi est celle d’un consommateur qui veux tout tous de suite, incapable d’attendre… C’est une nouvelle sorte d’opération le transfert d’argent pour moi. J’attends et j’écoute, jeudi la nuit, la faune nocturne tue son malaise dans les bars à la mode… Je pense à ceux qui terminent leurs  quart de travail à minuit, ils vont aller en écluser quelques une… Moi je fréquente plus ces endroits là… On se cachait dans les cabines téléphoniques pour sniffer la merde. Je regrette pas cette époque où je me suis débalancé l’esprit, où je montais en voiture avec n’importe qui… C’est toujours mon senti de cette nuit… Je ne jurerai pas ni ne me cognerez la tête sur les murs, la copine de l’époque savait que ce que je vivais c’était des psychoses toxique. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas quoi vous raconter. J’ai passé la journée à dormir faut croire que j’en avais besoin. À une époque j’aimais bien quand on arrivais à cette heure ci. J’étais chômeur et à seize heure il devenait inutile de chercher un emploi, ça enlevait de la pression pourtant j’avais toutes mes choses à payer, heureusement le chèque de chômage était à toute les deux semaines, un jour j’ai déménagé et le bureau d’emploi m’a trouvé une job. J’y suis allé et j’avais commencé à peindre l’appartement, une amie m’a présenté un de ses cousins un français en voyage ici, j’ai viré une brosse avec lui, je suis pas rentré travailler, on m’a convoqué au bureau d’emploi pour me dire qu’une fausse déclaration c’est criminel, qu’on pouvait m’amener devant le juge. Je me souviens pas très bien mais je crois qu’à ce moment-là on m’a coupé mes prestations c’était un retour à l’aide sociale… Ça fait plus de vingt-cinq ans tout ça, rien de très édifiant… Je suis presque mort de mon séjour dans une maison de chambres. Je vous écris ça et j’ai peur de retourner là dans le bas-fond, j’y tiens pas, je pense à cette dame de notre groupe qui voulait jouer bye the book, elle abandonne… Comment dire, j’ai pas à m’en faire, je fais pas d’argent, à peine douze mille dollars en tout et j’y ai droit… Je devrais pas vous parler de ça j’ai peur là aussi, qu’on me mette en prison, mais un prisonnier ça reviens plus cher qu’une pension… Je vous parle de ça et mon désir c’est de mourir, en finir, c’est pas des farces… Je vais essayer de revenir à mon senti, je me rétablis je suis plus vieux et je prêche pour qu’on ait droit à un peu plus de revenus. Je vais écouter mon lecteur de Deux-Montagnes et cesser de m’en faire avec ça… Je pense au harcèlement en milieu de travail, j’ai longtemps vécu ça, incapable de m’intégrer même si j’aime pas ce mot. Ce soir comme souvent j’ai mal, je me dis que je devrais aller flipper des boulettes chez McDonald et encore à mon âge je sais pas si on m’engagerais… Y’a un gars qui disait que j’avais fait carrière de l’aide sociale, pourtant j’étais et je suis trop angoissé pour travailler de façon régulière. Y’a longtemps que j’ai pas écrit sur cette thématique. Je suis un pauvre fou, qui attend la nuit, pourtant ça ne fonctionne plus ce que je vous racontais au début, cette relâche, je suis toujours dans l’angoisse… Ce texte ce soir est pas fort, je peux même pas me réclamer de la poésie, c’est juste de la fonctionnarite aigue pour employer un néologisme… J’en ai pas mal dis pour ce soir, assez en tout cas pour qu’on me traite de salope. Pourtant je reste avec l’idée que je suis honnête… La fenêtre est ouverte dehors y’a un parfum d’Europe. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 25 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Sur la machine on ne se sent pas le droit de parler de la mort… Pourtant on en parle si peu et ça arrive si souvent. Moi avec mes soixante et un ans je sens ça venir au moindre bobo j’ai peur… Ce soir ça sent les toasts brûlées… Je pense à tous ceux qui avaient des plans de retraite et qui sont décédé avant, c’est vache!!! Parfois je pense au patriarche bien que j’avais pas de grandes discussions avec lui…Mais oui j’ai peur de la mort, de vous quitter je ne vous verrai plus. J’écris pendant que j’en suis encore capable, j’essaye de m’écrire, de rédiger le moi. C’est un peu absurde… La nuit on entend toujours des voitures à la musique tonitruante… Beaucoup aimé les rhinocéros multicolore dans les photos de voyage de nos voyageurs. L’époque rhinocéros en a été une belle, cette permission qu’on se donnait d’être sensible et absurde vis-à-vis de ces gouvernements que l’on tournait en dérision. Me semble que la politique était plus légère à cette époque, merci à la fanfare Pour-Pour et à François Gourd. J’aimerais ça qu’ils m’aident à voter aux élections municipales. Ils sont devenus tellement sérieux UPAC aidant, c’est un peu l’arroseur arrosé… On demanderas pas ce qu’ils vont faire de ces cônes oranges une fois les travaux terminées, on devrait les donner aux migrants pour qu’ils s’en fassent un arbre de noël. Voilà l’halloween est pas passées on parle déjà de la Saint-Sylvestre… Ils sont pas pressés de me dédommager pour les avoir aidé, je voulais juste leurs dire ce qui serait selon moi une amélioration. J’aurais du porter un nez comme Patch Adams… J’aimerais ça qu’il y en ait un qui se lève avec un langage coloré et dénonce ceux qui nous fourrent à plein cul, je sais ça se dis pas… C’est pas moi je suis pas capable de dénoncer la paille dans l’œil de l’autre quand j’ai une poutre dans le mien… Fade, fade tout est fade! On en a que pour la réparation des infrastructures… La corruption dans tous ses états… « Que c’est triste Venise au temps des amours mortes »  - https://www.youtube.com/watch?v=_8lQEzLDazc  Monsieur Aznavour dans sa plus belle nostalgie. Bon les souvenirs de ces nuits où on allait voir les shows de Paul et Paul ça aussi ça donnait dans l’absurde et c’était très drôle. Tout à coup je pense au rhinocéros d’Ionesco, le roumain… Avec les scandales de ces jours ci j’ose pas parler de l’industrie de l’humour comment dire? Coupable in extenso? Quand on vend tout y’a quelque chose qui cloche. Comme toujours ma difficulté c’est de terminer, de laisser un souvenir même si le texte est mal barré… Y’a eu pendant l’époque comique absurde même la grosse presse s’y étais mis. Ça faisait des textes assez rigolo dans les pages sportives, la cantatrice chauve… Voilà! Riez pas votre conjoint aimeras pas ça! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai changé d’horaire d’écriture, c’est le matin blême… J’essaye de dormir la nuit. J’arrive pas à trouver un propos. Je pense à l’agence de voyage Viau du temps qu’elle était au coin de Frontenac et Ontario… C’est des niaiseries que j’écris là, je suis vide… Parfois je « réussis » un texte mais c’est rare… Je me sens comme un kid en classe qui essais de composer… J’essais d’y mettre du sérieux, vous voyez c’est toujours des tentatives qui me font baver. Mot après mot j’y vais, ma vie est parfois très ennuyeuse, je dois me triturer l’âme. J’ai jamais été un jeune homme qui a aimé, j’ai jamais aimé c’étais plutôt de l’ordre de l’affect, j’étais un grand affecté… Au fond je savais pas vivre, je donnais rien et je voulais tout avoir. C’est très personnel ce que je vous écris là mais je connais pas d’autre façon de faire… Cette nuit j’ai rêvé que j’étais en voyage je sais plus trop où… Je pense aux sargasses sur la plage à Cuba, ça me dérangeais pas trop je suis pas un gars de plage, de soleil et de chaise longue, je préférais m’asseoir sur le patio de la chambre et lire… La semaine prochaine je vais probablement acheter un Dan Brown qui se passe à Barcelone, ce seras mon quatrième roman avec cette ville en arrière-plan. Ce matin  je me suis levé courbaturé, ça s’est passé, je dors avec la bouche sèche c’est désagréable… J’écouterai pas les actualités juridiques, je veux rester calme. J’ai changé d’idée ai ouvert la télé… J’aimerais pas ça être pris dans une enquête. C’est pas égal mon écriture, souvent c’est des navets, j’arrive pas à construire quelque chose de solide à partir de mon senti. Je pense au poulet sur le B.B.Q. à Cuba pas terrible. Je vais être franc y’en avais pas de sargasses à Cuba, la plage était belle… À la télé c’est agression sexuelle mur à mur, je commenterai pas ça… Lentement le soleil se montre, la matinée se termine… J’irai pas manger dehors, j’économise pour un autre départ. Avec tous ces travaux y’a beaucoup de circulation, si j’arrête d’écrire là ce seras encore plus décousu. Mon senti se révèle par une espèce de poids dans l’estomac, un malaise existentiel difficile à traduire en mots. J’ai plus personne à qui faire des adieux, je suis seul et j’aimerais bien que quelqu’un d’aimable entre dans ma vie… Je m’avance peut-être trop quand j’écris ça  c’est aussi de l’ordre du très intime. Les voyageurs seront bientôt de retour, je pense que L’Espagne c’est un beau voyage pour les gens qui aiment la culture, les arts… Voilà je vous laisse avec une photo où je sais pas si c’est un lever où un coucher de soleil de toute façon c’est beau… Me suis réconcilié avec tous ces parfums, ça donne envie de cuisiner. Je termine comme souvent avec quelque chose d’insignifiant. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 24 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte et il fait noir. Je regardais une émission et j’étais trop ému j’ai arrêté. J’ai toujours le désir de partir, je sais bien je ne me sauverai pas de moi. Je pense aux lecteurs qui sont maintenant à Barcelone, la dernière étape de leurs voyage, moi aussi j’y étais y’a quelques semaines. Je vous l’ai déjà dit… J’étais là le jour de l’attentat. Cet après-midi je cherche un nouveau sujet, bientôt ce seras vraiment l’automne avec les arbres nus qui attendent l’hiver… C’est le genre de journée où on veut pas sortir dehors. Je me laisse pas emporter par la prosodie, c’est trop rare… Je sais pas si le désir c’est suffisant pour écrire, pour être poète… J’essais d’y arriver loin des grands mots et des grands maux… Je pense toujours aux poètes connus et reconnus, j’en vois un entre autre qui travaille assis à sa table de cuisine avec une grosse bière devant lui, elle le berce stimule sa dépression et ça fait mal mais il en tire de magnifique mots. Je préfère écrire sobre que de partir à quelques rues de chez moi et pleurer devant les mots que je n’ai pas.  La barmaid me surnommait le pur, j’ai jamais su pourquoi, peut-être qu’elle savait avant moi que j’étais « poète » , je voulais pas me vendre voulais pas me salir en pensant à ces bistros qui sont maintenant fermés où qui ont changé de nom. Je sais je vais trop vite. Je pourrai dire que j’ai écris, j’ai écris en pensant à vous tous même à ceux qui sifflent… Il est toujours là devant sa grosse bière et il sanglote en pensant au sort du monde. Il n’iras pas à la chasse dans le nord de l’Ontario, son orignal est disparus sa cache est démontée. Il va se réfugier dans le shack en pensant à quoi faire avec cette arme… Parfois il la tournerais contre lui mais pourtant il tiens encore à la vie. Parfois c’est comme un choc électrique, un spasme dans le cou et il se dis j’arrêterai tout ça demain, tout iras mieux, je sortirai du bois pour descendre à Montréal dans la jungle urbaine. J’en prendrai quelques une au Quai des brumes, et j’irai coucher à l’hôtel rue Saint-Hubert, je vais marcher dans la nuit en regardant les néons et les anciens commerces qui n’existent plus, une brosse dans le bas de la ville pourtant demain je sais pas si je vais chercher encore. Je l’attends tellement cette dernière, j’ai des chocs neurologiques, je vais mourir malade… J’y crois pas, j’arrêterai pas j’ai trop peur, je sais pas ce qui va m’arriver. Pourtant j’ai déjà eu du plaisir dans le bois, j’étais pas obligé de revenir en ville. L’autre disait une ponce de temps en temps c’est permis pourtant… Je vais ranger le fusil, la carabine. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je cesse ici en espérant que vous allez revenir. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me suis apaisé ce matin, C’est rare que ça arrive mais sous mes bracelets j’ai des démangeaison, je les ai donc enlevé pour un moment. Comme à toutes les nuits j’entends une voiture sport ronronner, je veux pas offusquer mon lecteur collectionneur d’automobiles, je pense que le gars rentre à la maison, il a finis son shift. Je me suis couché tôt je me lève donc tôt… Je suis endormis cette nuit comme toujours j’essais de vous définir mon senti, l’évidence c’est que je suis pas Freud ni Jung. J’ai décidé que je laissais tomber la poursuite du dépôt du montant qui me dédommage pour la rencontre de la semaine passée. Une longue phrase monotone qui est loin de mon senti, je me torture pour sortir de l’émotion. Le propre de l’inconscient c’est de l’être, je sais pas si vous sentez quelque chose entre les lignes de ce que j’écris… Je pense à ma présence au colloque de l’association québécoise de réadaptation psychosociale. Je vais y parler de ma participation à la création collective le Banquet de la mémoire, les bienfaits d’y participer et je vais aussi parler de ma participation à la bibliothèque humaine ce que ça m’a apporté de positif. Je téléphone plus à Québec, je laisse aller ça, je vous écris ça comme si par magie ils feront le dépôt… J’ai vu que ma lectrice privilégié c’est débranché quand j’ai essayé de communiquer… Ici c’est toujours la nuit, je suis quand même pas dans l’angoisse nocturne… Ça fait déjà quelques années que j’ai posé mes pénates, ma vie c’est ici. Je vous communiquerez rien de comique, je suis pas drôle de nature, je suis plus drôle j’ai gouté à ma médecine et je suis devenus fou. Je vais quand même arriver à écrire d’une plume crû… Quoi que mon affaire c’est construit… Je pense à cette dame qui a trouvé refuge dans notre groupe. J’ai un peu peur qu’elle soit dans un high de sa maladie, je lui ai posé trois fois la même question elle a été incapable de répondre. Je pense qu’elle se sent persécuté c’est difficile de l’orienter. Je me sens responsable, je crois qu’elle a peur… Elle dis ce que selon elle on veut entendre, un trouble de personnalité? Quand je la rencontre je trouve ma maladie bénigne même si ça fait mal je dissimule rien. Je crois qu’elle a peur qu’on la fasse taire. Le groupe c’est pas sa place elle va trop vite… Je sais pas si on devrais appuyer les soins qu’elle reçois, son équipe traitante dois pas avoir une bonne opinion de reprendre pouvoir. J’ai peur de faire mal, je sais pas comment aider, parler de soi c’est difficile y’a des gens hyper présent à leurs senti. Hier ça parlais de juge pour qu’elle prenne ses médicaments, ça me fait mal d’écrire là-dessus, c’est aussi mon senti… J’arrête tout ça la et je vous remercis d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 23 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai terminé ma pizza, c’est mon souper. Le technicien est venus stabiliser le système… Je crois que j’ai eu un bon service, je cracherai pas dans la soupe. Vous voulez savoir comment je me sent? Je suis heureux pour les voyageurs… Me suis préparé un café. À la télé c’est les actualités… Ai pas eu besoin du concierge pour réparer, le technicien savait où il s’en allait. J’attends qu’on dépose un montant dans mon compte, mais non je me sent pas plus smatte que les autres. Étrangement j’ai le mot suicide en tête, je vais essayer de transformer ça… J’essais de faire deux choses à la fois c’est pas bon. Je pense à ces femmes qui ont été agressé, j’essais de voir où je me situe là- dedans, je crois pas avoir jamais agressé personne… Ça me fait mal, je vais continuer à être seul et doux… Laissons les parler, moi je suis un homme battu et abusé vous allez dire que je suis idiot d’écrire ça, mais j’irai pas dans les détails c’est beaucoup plus grave pour les femmes… C’est ça mon senti ce soir, peut-être que je me trompe, que je suis blanc comme neige, mais pour n’en nommer qu’un y’avait cet homme qui mettais ses doigts derrière moi dans mon rectum. Je suis brisé à soir, toutes ces choses là sont arrivées, j’ai envie de pleurer je suis désolé pour ces dames… Je pardonne de toute façon ces hommes ne sont plus vivant, je crois qu’il y a des causes pour devenir comme je suis. J’arrête là, je laisse ces dames panser leurs plaies… Psychose et schizophrénie paranoïa aussi ça viens de quelques part mais je ne cherche plus, c’est que des ennuis… Ce soir c’est plus intime que jamais, y’a pas une cenne qui va réparer ça. Je vous raconte ça, je suis trop vieux y’a plus rien à faire, je suis stigmatisé… Je continus quand même à vous écrire… J’étais malade tout ce qui m’apaisait c’était les balades en auto, je suis responsable de ça… Je me suis battu et j’ai voulu en battre mais c’étais pas les bons ça se passait à grandes tapes sur la gueule. C’est il y a longtemps déjà plus de vingt-ans, pardonnez- moi. Je me répète c’est mon senti de ce soir, du genre à mourir dans son vomis. Ça me bouleverse toute ces histoires là… Y’a plein de choses dont je me souviens pas j’étais trop jeune… Ce soir j’ai mal à mon cœur d’enfant, j’ai mal pour enlever du poids à ces femmes déchirées. Je reste chez moi et je vous laisserai juger ce que j’ai écris là… Ma folie à des racines j’en suis presque-mort. C’est pas permis d’écrire ça… Les agresseurs sont tous partis et moi je suis un idiot finis. Je veux pas être une victime, je suis responsable maintenant. J’arrête là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que mon senti de ce soir a blessé personne. À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre humble serviteur souffre d’insomnie encore cette nuit. Je suis debout et j’ai sommeil, je me couche et ça me réveille… Je crois qu’une araignée m’a piqué une fesse, j’ai un énorme bouton. Non! Non! C’est pas une punaise de lit la piqure est trop grosse et ça ne me démange pas. On est en pleine nuit… Ai communiqué avec la voyageuse, ils ne voyagent pas en tout nus… Ce matin j’ai une réunion et j’espère que tout est dans l’ordre avec des documents que j’ai envoyé par internet à Québec. Bon! On va encore s’essayer avec le senti, j’écoute le long soliloque, incapable de créer une histoire… Il est presque trois heure, j’écoute le tic-tac de l’horloge… Dehors une fille gueule comme si elle avait un orgasme, c’est le goulag occidental on prend son pied comme on peut. J’arrive pas à écrire de façon classique avec des petits détails foisonnant, en vous situant ça dans un café du quartier latin, je pense au Pèlerin tout près du cégep du vieux Montréal. Je crois que j’ai deux lectrices qui ont étudié là… Je pense au salaire minimum qu’on veut augmenter ça me touche pas je suis un pensionné. J’écoute cet épeurant silence intérieur… Pense à ces jeunes filles qui travaillaient comme secrétaires, je les ai vu une ou deux fois pas étonnant qu’elles ne me reconnaissent pas, dans la salle des étudiants y’a plus de quarante ans on écoutait les Allman brother’s blues band, un très grand groupe américain, c’était en plein dans mon adolescence j’y étais déjà perdu ça a duré longtemps, je me cherchais personne m’a aidé à me retrouver, j’ai pris le chemin de l’ivresse quotidienne… Je me souviens y’a des gars qui disaient être payé pour aller à l’école ça m’a pris beaucoup de temps à réaliser que c’étais pas vrai… Soixante et un ans et encore à écrire sur l’école secondaire, on était les premiers à expérimenter ce système d’éducation, les amis psychologues disent que c’est pas tout le monde qui étais fait pour ça, mais oui on m’a laissé au bord de la route avec ce qu’on appelle le calvaire des jobs, la jeunesse qui savait pas où elle s’en allait, de chômage en jobine de plus en plus le chèque se faisait attendre… Tant que je vivais chez le patriarche ça allait mais quand j’ai dû quitter les poches vides c’était moins drôle… Ces professeurs qui devaient m’éduquer sont je crois tous partis en fait le bonhomme, le vieux c’est maintenant moi, on m’offre son siège dans l’autobus… Je suis revenus à des valeurs qu’on m’a appris, je sais pas si ce sont les bonnes mais elles me conviennent, elles sont plus humaines. Je crois que c’est important d’inculquer des valeurs c’est grâce à ça qu’on survie. J’en aurais long à dire mais ce seras pour une prochaine fois. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour la chute. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 22 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai dormis quelques heures cet après- midi. Ça a calmé mon senti. Je crois que les voyageurs sont à Barcelone, semble que le dernier roman de Dan Brown se passe là, si je le lis ça feras le quatrième romans en scène à Barcelone… Demain matin j’ai une réunion du groupe Reprendre Pouvoir, l’expérience du rétablissement. J’espère que tout va bien se passer pour les voyageurs… Ils vont voir de l’art moderne Catalan et le travail de Gaudi qui est magnifique. J’ai regardé un peu de football mais je manquais d’intérêt, j’ai hâte de voir si ils ont bien reçu tous les documents à l’INESSS de Québec. Le goulag occidental est calme… Les voitures passent… Je vous raconterai pas Barcelone, je vais leurs laissé la place. Je parlais avec la matriarche des énormes déjeuners à l’hôtel… J’ai chaud, je crois que c’est un autre été des indiens, il est presque dix huit heure. Je suis à bout d’écouter les actualités, c’est toujours négatifs… Tout ce que j’ai reçu des voyageurs c’est une magnifique photo d’avion, je devrais avoir des nouvelles demain. La situation Espagnole m’inquiète un peu, je crois que cette semaine ça devrais être tranquille… Quelques jours encore et ils seront de retour… Je me sent tout drôle, ce matin j’ai parlé avec la matriarche. J’en serai jamais revenu de ce voyage, les élections pour leurs indépendance bientôt, les politiques de Madrid… C’est comme si j’y étais allé l’hiver passé. Je suis pas très sensible aujourd’hui, je pense à ces amis gay qui s’étaient lancé dans les arts pour se revaloriser, plusieurs trouvent pas que j’ai une bonne plume selon eux je suis pas assez sensible pourtant une amie dis que je suis hypersensible qu’un rien me touche et que j’ai de la difficulté avec l’expression, je sais pas où et comment. La façon aussi parfois ça fait mal et je me réfugie dans le silence, souvent j’ai peur, en groupe plusieurs ont pas compris ils continuent à faire des jokes de mon’oncle… Je pense que même si je repars avec quelqu’un ça empêcheras pas les gens de me juger, c’est ça qui fait mal… J’ai pas le droit d’être différent, je suis stigmatisé, je sors souvent ma schizophrénie du garde-robe mais je serai jamais guéris… Ma vie sexuelle ne regarde que moi, je suis toujours étonné de voir comment c’est stigmatisant. Les gens fouillent dans ma vie ils ne comprennent rien et se réfugient dans des endroits où ils trouvent leurs réponses. Ils ont besoin de se définir comme malades pourtant ils ne se font pas soigner, la maladie est loin d’être guéris, moi j’aurai toujours cette maladie mentale, eux ils s’identifient pour se rapprocher du normal, ils ont très peur d’être différent. Voilà c’est ma folie, l’ami viens de me téléphoner, j’ai oublié ce que je voulais vous écrire pour terminer. Le fou vous écris toujours, ça fait parfois moins mal de le rester. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 21 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Gros soupir cette nuit, je pense aux voyageurs en pays Basque espagnol. Je crois que bientôt ils seront à Barcelone. J’espère qu’il vas y avoir une pause dans les manifestations. Ce matin je vous place une photo du quartier Gotic où se situe le musée Picasso. J’espère qu’ils auront la chance d’y aller… Hier j’ai fait une sortie avec l’ami, on a traversé deux ponts c’était plus rapide, l’ami à baptiser une voiture qui voulait pas le laisser entrer dans le rang, je croyais qu’il sacrait après moi qui lui parlait de mon budget c’est toujours la même chose. Aujourd’hui c’est dimanche, je me rappelle j’étais très tôt dans le quartier Gotic ai croisé une dame c’était probablement une « lady of the evening ». Je voulais être certain d’entré au musée j’étais le premier dans la ligne. J’ai discuté avec un couple de japonais qui parlait anglais. Je crois que le lendemain je partais pour Madrid admirer l’œuvre maitresse Guernica… Lentement les choses se mettent en place pour un prochain voyage, peut-être aux Philippines mais ce seras l’an prochain, l’ami qui connais bien les Indes ne les conseille pas, trop de changement brusque entre l’extrême pauvreté et la richesse… Aujourd’hui je vais sortir, je dois remplir le garde-manger… Une heure quarante-cinq, les gens à court d’argent pour boire rentrent à la maison… Souvenir d’avant le voyage, j’ai commandé des stations de télé latino pour comprendre un peu l’espagnol, je me faisait des illusions on apprend pas une langue en deux semaines, le castillan ça demande du respect. Quand même faut pas que ça vous empêche d’y aller… Souvent le samedi soir on le passe de préférence avec la copine, c’est le moment doux du week-end , le dimanche on se repose en préparant la semaine qui viens. Je pense à la ferveur religieuse des peuples espagnols et latins… Le voyage en Espagne c’était plus l’aventure que celui à Cuba, pas de guide et libre de faire ce que je veux contrairement au tout compris dans le voyage organisé, c’est évidemment pas pareil. Je peux pas parler du pays andalou sans avoir une pensée pour le mythique groupe musical les Gypsie Kings, souvenir aussi de ces stations de radio avec une musique que je qualifierais de rock andalou, c’était extraordinaire cette touche. https://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html?spref=fb  Voilà pour ceux qui auraient raté cette lecture, une écriture de voyage. Lentement j’y ai pas vraiment placé tout mon senti… Hier j’ai calculé mon revenus annuel, y’en auras pas beaucoup de voyage comme ça, l’avenir le diras… Bon j’ai encore radoté sur mon voyage en ayant une pensée pour les snowbirds qui vont bientôt être à Barcelone, l’indépendance peut-être tout ce que je souhaite c’est que ça tourne pas en guerre civile, les espagnols ont assez donné au siècle dernier. Bon! Je cherche toujours à terminer élégamment… Je vois mon beauf s’exclamer dans le musée art nouveau catalan. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai terminé ma lecture du samedi, il fait un temps magnifique. Je mange une barre de chocolat… Parfois je lis des chroniques dans le journal qui me touchent celle-là entre-autre qui dit qu’il faut s’aimer. J’essaye mais c’est difficile, je pense à une dame dans l’avion qui demande à l’autre si elle s’aime, je pense qu’elle a pas répondu… Moi c’est assez rare que je m’aime, c’est pas volontaire j’ai pas appris ça mais parfois oui. La difficulté c’est d’aimer l’autre… Je vous réécrirai pas la chronique comme toujours je vais y aller avec mon senti, parfois quand je suis seul c’est moins difficile… Je vais mieux, y’a des années sans hospitalisations, j’essais de me rétablir… Je sais pas pourquoi on dirait que parfois je fais peur aux gens pourtant je suis pacifique… J’ai peut-être pas une assez belle gueule. C’est toujours l’apparence c’est pas une bonne valeur, beau avec rien entre les deux oreilles et laid mais génial disons que vaux mieux se promener entre ces deux pôles. C’est assez niais ce que je vous écris là voilà pour l’amour de moi. Je vous réécrirai pas l’histoire du loser qui s’en est sortis, le show-bizz se nourris de ça et les enfants eux aussi croient y arriver mais faut leurs dire que c’est rare quand même vaux mieux faire ce qu’on aime que se suïcider.  Mais oui! On nous vend du rêve mais avant faut travailler sans compter, quand je vous écris c’est un peu ça, une discipline un travail, je sais y’a de meilleures plumes mais je crois que de plus en plus la mienne s’affine. C’est très moral ce que je vous écris là, j’essais de vous éviter le poète saoul qui réussit, ça se peut mais y’a un côté malheureux, désolant… Je pense… Mais vous le savez à quoi je pense y’en a plein la presse… Je veux toujours éviter ça les grands titres des journaux… L’humilité c’est une vertu pas très bien partagé, je vous écris ça et j’ai peur de me faire juger, on a tous une histoire, j’en connais pas de gens parfait l’important c’est de se corriger… C’est pas très bon ce texte, pas très touchant. Je me suis longtemps sentis coupable, comme si j’avais pas le droit de vivre… J’ai fait des erreurs je m’en excuse et me voilà à singer… Je l’ai pas eu le permis pour vivre, je fais ça sans grand talent, gosse à gauche gosse à droite en essayant de pas faire de mal. Je voulais pas écrire là-dessus y’en a partout et j’ai jamais abusé d’une femme disons que c’était des relations troubles y’a longtemps… Je suis envahis par ça, je vous donne à lire… Je sais pas comment les humoristes vont traiter ça, moi j’essais de pas être ce qu’ils appellent Mon’Onk… Quand y’a des choses comme ça qui se passent on sait pas quoi dire. Vaux mieux se taire je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 20 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bon! Finalement de Québec ils vont déposer le dédommagement pour la réunion de mardi passé. Je trouve ça bien ça niaise pas trop. J’aimerais bien qu’il fasse encore appel à mes services… Il est vingt-trois heures dans la soirée de vendredi à samedi, c’est encore une tentative de vous écrire mon senti… J’ai beaucoup aimé le commentaire de ma lectrice retraitée en voyage en Espagne. J’ai dormis un peu, je m’étais dit que je me lèverais pour vous écrire ceci… La semaine prochaine je vais acheter mon parfum le Burberry  Brit Rhytm, c’est pas donné mais ça sent bon. Je pense au parfum de cet ami décédé, à tous les autres aussi qui sont partis. Hier j’ai envoyé un spécimen de chèque, j’ai pas écris annulé dessus je crois pas que ce soit très grave. Je suis pas vraiment dans mon senti, je fais comme un homme honnête la nuit je reste chez moi… Hier j’ai regardé un documentaire sur les Alpes côté sud, c’est superbe… Je me noie dans l’Europe plusieurs vont dire pas besoin d’y aller on à ça et ça et ça ici ce sont des incultes incapables de voir l’histoire des vieux pays, incapable d’admettre qu’ils viennent de là surtout nous avec notre français boiteux… La nuit approche, minuit, je crois que les voyageurs vont adoré Barcelone, j’aurai passé un automne Espagnol grâce à eux j’ai pu raviver des souvenirs de mon voyage… Hier j’ai parlé à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, je lui ai mentionné la Chine mais il a un voyage sac-à-dos aux Indes en tête, il peut se passer beaucoup de choses en un an… Ici la nuit on entends les motos hurler… Je vais peut-être aller manger un burger demain… Je suis bien réveillé, il est déjà passé minuit, voilà une partie de ma chronique à Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=wSb8Xtdlwkw&t=59s  Dans ma tête le bruit que j’entends c’est comme une bande son d’un film québécois, un documentaire dramatique des années soixantes. Voitures, motos, camions, polices sirènes, ambulance, pompier comme si la ville, le goulag occidental était à feux et à sang. Cette nuit j’ai la schizophrénie virulente, l’angoisse et l’anxiété très présentes… Comme on dis à une chose malheur est bon, je connais les limites de l’hôpital en ce qui a trait à la santé mentale, je reste chez moi et je me soigne en vous écrivant ceci. Non! Je suis pas psychotique cette nuit, y’a beaucoup de vie autour de moi. Au Théâtre du Nouveau Monde ils parlent d’écrire une pièce pour l’an prochain. Je sais pas si je vais pouvoir y participer, j’aimerais ça. Je crois que je réussis à écrire mon senti de cette nuit, je salut mes lecteurs à travers le monde, c’est toujours la nuit de vendredi à samedi, je lâcherai pas un cri… C’est toujours difficile de terminer. J’ai encore des mots mais je crois qu’ils ne sont pas nécessaire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis vide. Je veux écrire quelque chose d’honnête sans esbroufe, ils profitent de la nuit pour nettoyer la rue, les voyageurs sont à Bilbao ils sont vraiment dans l’exotisme, je sais pas si ils vont aller faire un tour dans le sud de la France. Je me rappelle de l’expression, aller se promener quand ils rendaient visite à des parents, quand ils étaient la visite… Ce sont des mots qu’on a perdus, je les entends de plus en plus rarement dans la bouche de la matriarche… Aujourd’hui j’attends du courrier, il est peut-être trop tôt. Je vais vous écrire comment je me sent, un peu endormie et j’essais de réfléchir… Je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord viendrait se promener en Chine avec moi. J’ai très envie d’y aller, Shangaï, Pékin, Hong-Kong et la campagne chinoise ce serait sympathique avec un partenaire, je pense pas qu’il y ait destination plus exotique. Je vois déjà mes bagages, mon sac tellement pratique… J’aimerais aussi visiter un village de pêcheurs. Je vais vous illustrer ça avec un le jardin chinois du jardin botanique. Je me vois déjà repartir assis dans l’avion à écouter un film, j’avais pas beaucoup aimé ne pas avoir mon écran personnel dans les derniers vols que j’ai pris.  La Chine un pays avec beaucoup d’histoire, je pense à Mao Zedong, le grand timonier. Tout ça pour un hypothétique voyage… Je pense que c’est pas trop cher à peu près trois mille dollars tout compris. Dans ma jeunesse et ma grande paranoïa j’avais brûlé mon petit livre rouge, voilà que j’aurais une chance de visiter cette chère Chine. J’ai pris une douche ça me fait toujours pensés au voyage, je me parfume, j’aime bien sentir bon. C’est bien certain que pour la Chine on est plus dans la jeunesse d’Hébert et Trudeau. Je pense aussi au père d’un ancien copain qui jouait au cinéma, il faisait l’occidental dans les films chinois. Je vous en parle souvent de la Chine, y’a aussi le fleuve Yang-tsé, on peut y faire une croisière, cette nuit mon blog ça ressemble à un préliminaire de guide de voyage. Me semble que j’y reviens souvent à la Chine, y’a pas beaucoup de mon senti là-dedans c’est plus de l’ordre du désir… Le parfum me ramène à des odeurs du passé, des odeurs d’enfance et de vieux bouquins. Je crois que la voisine chinoise du dessous est partis dans son pays, depuis que son mari est mort elle voyage beaucoup je crois qu’elle va à Shangaï… Je rêve de Chine depuis que dans mon enfance j’ai vu le cerf-volant du bout du monde, un film qui m’a beaucoup ému, plus tard j’ai bien aimé le dernier empereur… Voilà j’y arrive presque, je pense aux magasins de pacotilles chinoise bientôt avec l’halloween ils vont faire de bonnes affaires. Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots malheureusement je maitrise pas l’alphabet oriental!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 19 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On a inspecté mon logement ce matin, moi je crois que c’est propre. Hier j’ai fait un peu de ménage, les dames m’ont envoyé jouer dehors, j’avais pas envie… J’aime pas beaucoup quand elles se prennent pour ma mère. J’en dis pas plus… Le ménage et le senti, on se sent un peu mieux quand on a ramassé, les tuiles de la cuisine sont toutes fendillées, la cire est disparue, c’est pas très beau mais je lave ça à quatre pattes, je peux pas faire plus. Cet après-midi c’est une chronique ménagère, j’ai pas autre chose a raconté pour débuter. Toujours de la difficulté avec ce qui s’appelle ménage, les années où j’ai passé à en faire pour gagner ma vie. Je pense surtout à ma job de balayeur à la shop rien pour remonter l’estime que j’avais de moi, y’avait aussi ma job de préposé à l’entretien lourd au stade olympique à parfois me geler les pieds à cassé de la glace sur le parterre… On dis toujours qu’il y a pas de sot métiers mais je valais pas grand-chose. De toute façon je vous l’ai déjà écrit. Je reviens à mon senti, je l’écris cet après-midi… J’étais déjà schizophrène quand je faisais ces jobs-là, la peur et la folie étaient omniprésente. On est pas des ecclésiastique mais ça s’apparentais à du népotisme, quoi que c’était pas la plus belle job de la job. Le grand boss était quand même mon oncle. C’est pas ce dont je suis le plus fier dans ma vie. C’est jeudi, jour de paye pour beaucoup, ils vont aller s’épivarder dans ces hauts lieux de culture que sont les tavernes du plateau, le travail et la consommation deux mondes concomitants. Je pense que j’étais le seul gars à pleurer partout où il passait. Parfois quand j’étais helper sur un camion, on arrêtais en prendre quelques une, je dis ça parce que je rentrais assez tard j’étais passé au guichet, la paye était pas énorme il me manquait toujours quelques heures. J’arrivais tout cassé, tout brisé, en taxi avec ma pauvre fortune toute dépensée. Ça fait longtemps tout ça, ces mondes-là m’intéressent plus celui du balayeur et du buveur. Je ferais mieux de me taire c’est toujours la même histoire… Boire, c’est une routine ça aussi, je me souviens je discutais avec un gars dans un cocktail, il me disait avoir arrêté de boire mais aussitôt qu’on a offert du vin, il s’est jeté dessus sans même pensés à ce qu’il venait de me dire. Je me répète, me souviens je finissais de travailler à quatre heure, je surveillais l’horloge, la cloche sonnait à la fin du shift. Je pense à la laideur des quartiers industriels, je les fuyait jusqu’à temps qu’il fasse noir… J’ai vieillis dans tout ça, les néons m’attirent plus autant. J’étais déboussolé je savais pas pourquoi je travaillais. Assez de niaiseries pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les snowbirds s’en vont à Bilbao. Tout un voyage qu’ils font, le mien c’était de la petite bière à côté du leur. Je sais pas trop quoi vous écrire ce matin, je vais y aller comme à l’habitude avec mon senti. J’écoute radio centre-ville, je fais un effort pour vous écrire… D’Espagne je passe à des mélodies créoles… J’ai le sommeil léger, ai rêvé à de vieux copains récupérateurs. Je suis paralysé devant l’écran, je trouve pas, je trouve pas une once de poésie à vous écrire. C’est toujours la tentative… Je sais pas si y’a vraiment des chauffeurs de taxi qui écoutent ces émissions de radio… L’animateur étire l’émission à n’en plus finir, c’est énervant, je pense qu’il attend son remplaçant… C’est du compas cette musique… Tiens! Je vais vous l’écrire, j’espère passé à la radio ce matin, j’ai enregistré y’a quelques semaines déjà. Le gars nous souhaite peace and love! Je suis vide ce matin, j’aimerais recevoir la paye de la rencontre de cette semaine, il est un peu trop tôt. Je crois que je vais placer la photo d’une sculpture dans le quartier Gotic de Barcelone, je sais pas si je m’en suis déjà servis. Me suis préparé un café, je cherche la poésie, les images potentielles, cette âme qui dispute, qui discute en entendant les chauffards qui passent à toute vitesse. Je vous écris ça et après je crois que je vais prendre une pause. Vous voyez bien que ça mène à rien, que je suis incapable de vous amener à une chute qui a du sens. Les voyageurs vont être très près de la France à Bilbao, c’est sur l’Atlantique. Je pense à la chanson « C’est la vie » d’Emerson Lake and Palmer https://www.youtube.com/watch?v=xKvGVVpj9jQ  une sorte de nostalgie m’envahie, je partirais encore toujours, au mois de novembre je fais une présentation au colloque de l’AQRP. J’y parlerai du Banquet de la mémoire et de la bibliothèque vivante. Mon expérience. Quand ils passent chez moi les gens sont surement étonné de voir que rien n’évoque la sexualité, c’est trop de trouble, là aussi je préfère être abstinent… Une vie de moine à ma façon…Sans me rendre au monastère. Cette semaine j’ai beaucoup aimé la photo de la statue de Saint-Bernard que ma snowbird m’a envoyé… Je suis heureux que ce pan de ma vie se soit calmé, je vie ça avec une sorte de sérénité. Je sais pas pourquoi je pense aux cols bleue qui sont loin de l’abstinence et souvent violent. Je vois leurs casiers avec des photos de pin-up, je sais pas si ils ont encore le droit depuis qu’il y a des femmes qui travaillent avec eux. J’irai quand même pas travailler là, un gars croyait que je courrais après les belles jobs, pour moi y’a pas de belles jobs à la ville. Voilà! Comme toujours c’est éclaté mais j’y suis quand même arrivé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 18 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau temps, et il fait doux… J’ai fait un peu de ménage et débloquer le drain de la baignoire. Cet après-midi je suis très calme, on nous avait dit qu’il y aurait une coupure d’électricité, semble que c’est pas le cas à moins qu’ils ait changé l’horaire… Hier j’ai rencontré des femmes impressionnantes une éthicienne et deux directrices de L’INESSS. Je leurs ai raconté mon implication et ma vision de l’implication des patients partenaires des personnes en rétablissement en route pour une pleine citoyenneté. Je leurs ai aussi parlé de dédommagement comment c’était important, elles étaient d’accord pour dire que ce serait cheap de s’attaquer à nous. J’ai expliqué que le groupe de personnes en rétablissement avait grâce au dédommagement, permis au groupe d’exister, les gens sont resté à cause de cette petite somme, autrement je crois qu’il y aurait eu un gros roulement de personnes. J’arrête ça là, je reviens à mon senti… Ça me demande beaucoup d’écouter mon discours intérieur, je pense aux oncles aux cousins aux cousines… Je sais pas pourquoi. Je me fait vieux… Je crois que la poésie c’est la jeunesse, à la télé le chanteur disait qu’à une époque la poésie c’était pour les « tapettes » pas pour les rockers pourtant je pense pas que Jim Morrisson et Lucien Francoeur étaient gay. On lui souhaite du bien au chanteur, il a été opéré… Je reviens au ménage on m’a dit que ça prendrais beaucoup de temps pour me mettre à la porte, je crois quand même que chez moi c’est pas insalubre. J’aimerais beaucoup recevoir rapidement mon dédommagement pour la réunion d’hier. La poésie souvent c’est éclaté, on y parle pas d’argent, c’est toujours le discours intérieur, je cherche à dire, voyons! Y’a des mots, des phrases qui sont beau, belles, mais j’y arrive pas. Ce que j’écris c’est comme moi tout mélangé… Je continus quand même et tout ça je le fait pas pour l’argent ça me rapporte pas un sou.  Je pense toujours aux pommes ces temps-ci, comment la dernière fois que je suis allé à la récolte j’ai pas fait l’affaire tout ça fait plus de vingt-cinq ans… Je suis pas Newton j’ai pas découvert la gravité sous un pommier. Je pense au Rubrique-à-brac du regretté Gotlib dans le magazine Pilote, Newton y étais caricaturé d’une façon très amusante. Les voitures roulent très vite, par la fenêtre je les regarde passées, voilà où j’en suis cet après-midi, je pense au froid qui s’en viens, au vent, à la pluie, à la neige, les trottoirs glissants… J’aime beaucoup les photos de nos voyageurs en Espagne, c’est magnifique. Si j’ai la chance l’an prochain je repartirai, je pense à ma pauvreté mais je ne bois plus, je ne fume plus ça me donne une chance. Arriveras ce qu’il y a à arriver, je confie ça. Voilà pour le moment, j’ai presque terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 17 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’écris présentement à partir d’un site, https://www.facebook.com/premiersjoursphotographie/  L’artiste est très talentueuse. Étrangement je pense à ce voisin qui n’a pas totalement changé sa vie et qui sort encore cruiser la nuit… Je sais pas vraiment si y’a un voisin qui fait ça, en tout cas… Il est dix heure douze et j’essais de prendre une parole limpide et honnête, souvenirs d’un poète avec un dictionnaire pour qui l’aube était la naissance de la poésie, sa poésie c’étais lui avec la douleur et l’esprit. Je sais pas ce que j’écris, je pense au parc Lafontaine au Carré Saint-Louis, le poète hantait ces lieux. Bien d’autre aussi, on pouvait l’entendre dire la musique de sa poésie… Vous inquiétez pas je reviens sur terre, hier j’ai débloqué le renvoi d’eau du bain… Je suis complètement vidé, hier je suis allé dire ce que je pensais de la rémunération pour les patients partenaires quand j’aborde ça du point de vue pleine citoyenneté je trouve que c’est essentiel, comment dire? Je crois qu’on est encore à gagner son pain à la sueur de son front!... C’était intéressant cette réunion, les dames ont tourné les mots de la bonne façon… Je vous l’écris encore je fais ce que je peux avec ce que j’ai…  Viens t’en poésie, semble qu’il n’y a que le poète de l’Abitibi et l’autre du nord de l’Ontario qui ont la main mise sur les mots… Moi je suis du lac Saint-Jean que j’ai quitté y’a longtemps. Je suis totalement assimilé à Montréal, j’ai l’accent de cette ville… Parfois avant de partir la nuit j’avais peur, j’en buvais une ça se calmais. J’ai pris une douche le renvoi d’eau à jamais si bien coulé, y’a rien de poétique là-dedans, les poètes c’est sales et ça pue tout le monde sait ça… La photo ça en est une du parc Médéric Martin qu’ils ont aménagés y’a pas longtemps… J’essais de trouver un beat, une sorte de street mais je l’ai pas, c’est sans musique pendant que les junkies se piquent, dans la roulotte les sites spécialisés, moi je touche à rien de ça. J’ai pas envie d’en finir en chauffant une cuillère… Hier j’étais à la direction, à l’institut national d’excellence en santé et en services sociaux, j’ai dit mon mot c’était loin d’être de la poésie… Y’a toujours cette position, eux et nous ça aussi c’est un peu un stigmate… L’idée c’est qu’il y a toujours un boss quoi qu’on fasse dans l’échelle sociale. J’aime toujours le parfum, je suis désemparé, j’aimerais bien écrire une pièce de théâtre pour l’an prochain… Je trouve désolant d’afficher mes valeurs en fréquentant le Tim Horton’s… Cette nuit j’ai un parfum d’avant le départ… Des odeurs en mémoire de l’aéroport c’est extraordinaire. À l’avant de l’avion ça sent bon, j’ai appris que les C-Series c’est des monocouloirs trois sièges sur un bord deux sur l’autre. Voilà! J’aurai finis avant minuit! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
     Bernard