mardi 28 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La neige est presque toute fondue dans le goulag occidental. Cet après-midi j’ai préparé un chili, je crois que ça va être bon. Ce matin j’ai fait les courses au supermarché, ça m’a couté moins cher que prévus.  J’ai mangé du fromage en grain et des croissants ça m’est resté sur l’estomac. Je sais pas si mes snowbirds s’en vont bientôt sur la côte est de la Floride. Je leurs souhaite encore de belles plages et du beau temps. Il est dix sept heure, c’est la rentrée. À Montréal cette semaine c’est la relâche scolaire, je crois qu’à Laval c’était la semaine passée, mon lecteur de Deux-Montagnes pourrais me le dire. Le martyr des bénéficiaires devrait se terminer cette nuit, ils vont déposer les chèques d’autre vont le recevoir par la poste, ils vont en profiter pour faire livrer une pizza et après ce seras que ça, y’en a qui vont garder un montant sur le prix du loyer, le propriétaire va en profiter pour les expulser. La misère c’est difficile et c’est comme si on s’en sortais jamais. Je me rappelle à un moment dans ma vie où je recevais pas deux cent dollars par mois. Je m’achetais une bouteille de vin ça me calmais, je dormais quand même pas, c’est là que je me suis fait faire de la paperasse par le psy pour signaler que j’étais inapte au travail pourtant j’avais essayé un retour au étude dans une école de décrocheur j’étais déjà trop vieux. Le directeur m’avait conseillé de m’inscrire tout de suite à l’université, c’est de la vieille histoire je vous l’ai déjà raconté… Tout ce temps qui a passé c’est comme si c’était hier, quand ça va bien le temps semble passé très vite, lentement le soleil se couche, ce soir je vais me rasé et prendre une douche. Je pense à la formation, un certificat universitaire de mentor de rétablissement en santé mentale, j’ai pas les moyens de payer ces cours, ça changerais trop de chose à mon statut, je retomberais dans la dèche et peut être dans la psychose, ce que je ne veux pas vivre. Je vous raconte ça c’est toujours mon histoire de loser scolaire, mon senti il est loin ce soir, je sonde mon âme pour vous dire… Tant de temps est passé je serai devenu… Un loser qu’ils disent mais je crois pas. J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’avais. Comme prestataire je suis pas mal moi aussi, pas vraiment différents des autres, je me fais vieux, j’ai droit à mes rentes de retraite. J’hésitais à vous l’écrire c’est comme si je baissais mes culottes… Y’a des choses dont je devrai toujours me rappeler, parfois j’ai des colères que je peux pas me permettre. Pas de guérison mais un apaisement, j’essaye de rester calme de me réconcilier avec mon devenir. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je vous donne encore à lire bientôt. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La paye des petit vieux est rentrés. Hier soir c’était all télévision.  Une émission passionnante sur l’aéroport de Dubaï et une autre intitulé À vos risques et périls animée par Hugo Girard qui nous amène dans les bas-fonds des grandes villes américaines, c’est très réaliste on s’y crois vraiment  et une autre intitulé TamyUSA avec une jeune écervelé qui veux nous faire croire qu’elle est cool, les images sont bonnes mais l’attitude moins, on y crois pas, des jeunes qui essaient d’être à la mode. J’ai aussi regardé le hockey le Canadien de Montréal a gagné en prolongation après une superbe remonté de trois buts dont deux de Pacioretty… Maintenant je reviens à mon monde intérieur, je croyais pas que la nuit était si avancée, il est passé cinq heure du matin. Je sais que vous aimez pas m’entendre brailler… Y’a une odeur de pizza chez moi… Je pense à cette dame au TNM qui m’accueille toujours les bras ouverts… J’entends la machinerie qui passe dehors, y’a ce gars qui m’a salué quand je l’ai croisé je sais pas qui c’est faut que je vous dise qu’en même temps je rédige le texte pour le Cabaret Poétique. Y’a des pères qui vont faire peur aux enfants avec moi, « regarde ce que tu vas devenir si tu prends de la drogue » J’aimerais leurs dire que j’ai jamais été si heureux depuis que j’ai arrêté. Je me réalise dans l’écriture, je trouve ça important. Quand il est question de réhabilitation, de rétablissement souvent on en a que pour le sport mais j’aime bien l’idée de me rétablir en « créant » une œuvre. C’est presque le matin j’espère que ça vous fait plaisir de me lire, moi ça me fait plaisir de vous écrire. Je crois que le Canadien joue encore ce soir, ils ont réussis à aligner deux victoires, deux matchs en deux jours c’est difficile mais on verras bien. Je m’éloigne pas de ma sensibilité en vous parlant de sport c’est toujours émouvant de voir l’équipe locale gagner, j’en pleure pas mais y’a des victoires de toutes beautés. Le CH c’est une icône parfois on a envie de la prier, on redeviens jeune garçon, l’espace d’un match, je sais pas pourquoi j’écoutais les partis chez les voisins… Quand je suis revenus au sous-sol chez mon père il était trop tard, le mal était fait j’étais devenus fou. Me souviens d’avoir été un supporter des copains quand ils jouaient dans la catégorie midget après ils étaient devenus plus vieux y’avait pas d’argent pour les juniors c’était devenus une bizzness, ils y avait ce qu’on appelle les ligues de garage mais j’étais passé à autre chose. Je trainais plus dans les arénas… J’essaye de terminer sur une bonne note y’a deux ans j’ai serré la main à monsieur Molson et à Guy Lafleur à qui j’ai fait une remarque désobligeante pour sa publicité télé. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

lundi 27 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé en partie le film sur les jeunes fugueuses, j’ai trouvé ça très dur et je comprends pas… Cet après-midi il fait très beau, je veux pas aller dans mon thème de prédilection. Je regarde dehors devant c’est le garage de la STM, y’a des autobus… Ai fait un peu de ménage… Je pense à Bertrand Cantat à son groupe Noir Désir, La chanson Le vent l’emportera https://www.youtube.com/watch?v=NrgcRvBJYBE  Je suis toujours ému quand j’écoute ça. Je sais pas pourquoi j’ai les larmes aux yeux. Je pense à la misère des petites filles, à ces salauds de pimps je veux pas mêler Cantat à ça il s’est trompé une fois comment dire, je sais pas quoi pensés il paye encore. C’est une autre chose que je comprends pas, la violence conjugale… Je crois pas avoir été violent avec les femmes. Ce soir j’écrirai pas longtemps là-dessus ça me fait mal ces histoires de viols. La douleur, la douleur, la douleur, j’ai de la peine, j’essaye de m’analyser de savoir où j’ai été fautif avec les femmes, si y’a offense je leurs demande pardon. C’est pas rigolo. Le documentaire est difficile à regarder, je sais pas quoi dire… Je vais essayer de revenir à quelques chose de plus joyeux, je suis mal partis cet après-midi… C’est la fin du mois le goulag occidental va virer fou dans quelques jours, y’en a qui vont prendre le taxi pour changer leurs chèques, on m’a dit que le dernier film des Bougons est pas bon… Ce matin c’était pas drôle dans HoMa, les filles travaillent plus à la fin du mois… N’empêche je me demande pourquoi y’a des destins si malheureux, la prostitution, l’itinérance, j’hésite à vous écrire là-dessus. J’étais pas loin de ça, je suis pas riche mais je me rétablis. Bon! On vas avoir la visite d’inspecteur pour le ménage, j’ai quelques boîtes sur le plancher et j’ai rappelé à l’intervenante une époque y’a plus de vingt ans où les appartements qu’on nous offrais étaient infestés de vermines, je dormais là-dedans. Je suis peut-être dans l’erreur de me rappeler ça mais aujourd’hui je crois pas que j’habite un appartement insalubre. Bon! Disons que c’est pardonné, j’essayerai de me ramasser un peu plus mais je sais pas pourquoi ça me fait de la peine. De toute façon ailleurs ce serait un autre propriétaire et probablement la même chose… J’ai remarqué un peu plus à l’est sur Sainte-Catherine un édifice qui avait des studios financièrement accessible, il a passé au feu… Je vais essayer de collaborer même si j’aime pas ce mot… Le ménage, le lavage, les activités, l’écriture, la lecture j’essaye à ma mesure toute ces choses là, c’est pas assez, je devrais être capable de manger mes toasts du matin sur le plancher. Je pense à mon ancien voisin qui est déménagé et qui est mort pas longtemps après j’ai un peu peur de ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 26 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je trouve ça triste, j’ai une lectrice qui ne veux plus lire mon blog parce que ça lui donne de mauvais souvenirs, soit! Je lui souhaite du bonheur et espère qu’elle pourras pas lire ceci. Il fait un temps magnifique… C’est dimanche après-midi, je suis vaporeux je respecte la confidentialité. Ce matin j’ai regardé les offres de voyage pour la Chine. J’aimerais beaucoup y aller avec mon lecteur chauffeur d’autobus. Je faisais le décompte des pays et des villes où je suis allé depuis cinq six ans, ça en fait pas mal, je vous les nomme pas mais j’aurais jamais cru voyager comme ça… Comme vous savez je suis accroché aux aéroports et aux avions. Je pense que je vais vous placer une photo de Dulles à Washington, un aéroport avec un métro à l’intérieur. Bon! Maintenant j’essaye de revenir à mon intériorité… J’ai dormis cet après-midi, je dors beaucoup le jour. J’oublie les mauvaises choses qui m’arrivent, y’en a quand-même pas tellement, quand je suis reposé je suis pas paranoïaque et beaucoup moins anxieux… C’est quand même épeurant de se voir vieillir comme ça, de voir les journées passée et d’écrire pour essayer de réaliser un rêve impossible. La vie est courte j’aurai pas une deuxième chance ça c’est vraiment une chose qui me fait peur, quand même je me rétablis ça compte pour beaucoup… J’espère que mes snowbirds ont du beau temps en Floride. J’ai beaucoup aimé les photos du musée de voitures, c’est magnifique ces vintages cars. Y’a comme une pensée grano qui voudrais qu’on aime pas les voitures, mais ça fait partie de notre histoire… J’entends le muscle car de mon lecteur de Deux-Montagnes ronronner, il a surement hâte de le sortir. Je pense qu’on fait tout ce qu’on peut pour être écologique. Quand j’étais très malade le seul endroit où je me sentais mieux c’est quand je faisais une balade en voiture… Quand j’étais avec quelqu’un qui conduisait pas vite et qu’on discutais calmement. Je pense qu’étrangement maintenant je retrouve ça dans un avion ce sentiment d’être en sécurité dans un cocon avec plusieurs autre voyageurs et pour un long moment, un endroit où on a qu’à se laisser vivre, où il n’y à pas autre chose à faire que se laisser voler. C’est peut-être un peu fou mais ma paranoïa est moins grandes à bord. Le soleil brille ça sort de la déprime, j’attends des nouvelles de mon lecteur voyageur… Pendant ce temps-là j’essais de composer pour le cabaret poétique, cette semaine on a parlé du service qu’on a avec  les compagnies d’avions selon qu’on paye plus où moins comment quand on paye c’est rapide. Les compagnies principales ayant le meilleur service… Je me vois encore à Dulles discutant avec un amateur de baseball et après le transfert pour Montréal à l’aéroport Billy Bishop de Toronto, le douanier qui parle en français en fait je vous ai déjà raconté tout ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De retour, déjà! J’écris beaucoup ces temps. J’ai laissé tomber le cahier pour plutôt rédiger le cabaret poétique. Je souhaite bon retour à mes lecteurs de Deux Montagnes et j’en profite pour leur lancer une invitation au théâtre au mois de mai. Je vous donnerai des détails un peu plus tard. C’est la nuit ça à beaucoup fondus. Je pense aux agents d’artistes, je sais pas si ça serais intéressant pour moi d’en avoir un, je crois pas y’a pas assez de travail pour un gars comme moi. Je commence à  me prendre au sérieux… C’est la nuit, j’entends la musique techno au fond dans une salle du quartier gay de quoi rendre sourd. Je suis toujours très content d’être sortie de ce milieu-là… Y’a plus de place pour les gros bedonnant comme moi. Je suis quand même à bout pour cette nuit. Y’a un des premiers pair-aidant de l’institut Robert Giffard à Québec qui donne sa démission, il veut devenir travailleur autonome. Je lui souhaite bonne chance. Aujourd’hui c’est dimanche, je le répète j’aime bien vous écrire comme ça la nuit. Y’a longtemps que j’ai pas fait de psychose, Rivotril, lecture du dictionnaire, douche à répétition et cette grande peur qui me tue l’âme quand ces épisode-là se sont terminés, je voulais mettre fin à ma vie. J’en avais beaucoup discuté avec une psychiatre de l’hôpital Sainte-Mary’s. Je parlais d’euthanasie mais comme vous constatez ça pas été fait, c’est pour ça que j’écris autant ça donne un sens à ma vie. Pour faire ce que je fais ça prend pas grand-chose, un ordi, un branchement internet, quelques mots et voilà. Je sais c’est pas très original, comment vous dire que l’essentiel est dans mon senti, y’a l’autobus de nuit qui passe sur la rue devant chez moi. J’aimerais vous parler de mon état intérieur mais je sens rien. Tout à coup y’a un parfum de toilette d’aéroport, j’aime ça cette odeur de savon. Les voyages c’est aussi pour donner un sens à ma vie. J’aime enregistré mes bagages, je constate que j’en ai toujours moins que les autres voyageurs. Message au chauffeur d’autobus de la rive nord, quand t’est prêt pour la Chine on réserve un tout compris de trois semaines chez Sino-Rama, ça l’air qu’il y a des vols direct Montréal Shangai, le mieux pour moi ce serait d’y aller en juillet août, je suis plus libre. Je comprends quand même qu’il faut que je te laisse arriver et atterrir de Thailande. Voilà que j’écris personnellement à un lecteur, j’ai jamais fait ça mais je crois que c’est pas plus mal. Lentement l’éclairage de l’écran m’a réveillé, dans les clubs les gars tchèkent l’heure pour se matcher. Encore une fois je vais y arriver, je vous ai pas trop parler de mon monde intérieur c’est parce-que j’étais pas tout à fait réveillé. http://editions-hache.com/ voilà pour ceux qui veulent de la littérature plus consistante. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 25 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte… J’attends le coup de téléphone de quelqu’un qui veux en savoir plus sur la schizophrénie, c’est pour un conte… Avec le vent et la pluie il faisait froid chez-moi. Ça fond, ça fond la neige. J’ai bien fait de pas sortir je suis resté sec. L’ami viens de me téléphoner, il m’a chanté « J’avais vingt ans » une vieille chanson https://www.youtube.com/watch?v=ZVcvzGJ027M interprété ici par Fernand Gignac et en France par Tino Rossi les auteurs sont J.Tavera, E.Trefeu, C.deVos. J’ai mangé. Avant je recevais des coups de téléphones pour les comptes maintenant c’est pour les contes, c’est un peu mieux. Je souhaite un bon retour à mes lecteurs de Deux-Montagnes… Je pense à cette grande paranoïa que j’ai vécu y’a longtemps maintenant ça reviens parfois mais par épisodes. Les journées passent vite malgré tout c’est terrible je vois venir l’urne funéraire, j’ai pas de temps à perdre… Le pire c’est de n’avoir rien à dire, me semble j’ai vécu tellement de choses et non je suis jamais allé travailler dans l’ouest canadien. Je pense à cette américaine énorme dans un food stop entre New-York et Montréal, elle voulait que j’aille à la guerre que je m’engage, m’enrôle, un bonhomme de soixante ans bein voèyons!!! Je sais pas ce que j’avais fait pour lui déplaire, c’était peut-être ma tablette électronique? Je vous montre le genre d’affiche choquante qu’on a dans le goulag occidental, on est tout près du point chaud pis le stock c’est pas du bon stock c’est de la merde, les créatifs ce sont pas fendus en quatre, parfois y’en a qui trouvent la vie dure quand ils sont pas intoxiqués, moi c’est le contraire la vie est meilleure quand je consomme pas. Mes excuses je reviens encore avec mon thème de prédilection. Je « travaille » sur deux textes à la fois c’est pas facile… La voisine a sortis sa plante en plastique. J’ai trop mangé j’ai mon repas sur l’estomac… J’ai le mot pornographie dans la tête, le genre d’affaire qui m’intéresse plus du tout et c’est tant mieux j’ai la paix. Ce qui me bouleverse c’est quand on met en page des photos, que quelqu’un réagit et on fait disparaitre la photo… Je me demande bein ce que la voisine fait à se promener à la journée longue sur la passerelle, ça m’étonnerais pas qu’elle pawne des affaires. C’est de la maladie mentale ça vendre et acheter des affaires, faut pas oublier qu’on est à la fin du mois tout le monde est à court… Moi je m’arrange, j’économise, la vie est bonne avec moi. J’ai essayé mon scanner cet après-midi il fonctionne très bien… La température est supposé de baisser ce soir, mais non on est pas encore au printemps, désolé pour les français qui sont venus voir la neige, qu’ils restent encore un peu il va surement neigé encore. J’ai terminé pour l’instant, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà! Cette nuit les sportifs de salon parlaient d’échanger Price à Chicago, il est encore tôt on verras. J’entends quelqu’un qui gueule dehors, hier j’ai passé l’aspirateur. J’ai remarqué que les gens confondaient les murales avec les graffitis et les tags ce sont toutes des formes d’expression différentes avec leurs propres règles. Cette nuit j’ai de la difficulté à vous écrire, je serais pas beaucoup mieux avec une canne de peinture en spray. J’ai remarqué une nouvelle murale dans le goulag occidental elle est intéressante, comme souvent on retrouve pas le nom de l’artiste où des artistes mais je les soupçonne de fréquenter le bistro Touski pas loin. Samedi matin très doux, je crois qu’on va battre le record. Je pense aux gars qui ont volé ma première tablette électronique je sais pas si elle fonctionne encore? J’ai oublié mon mot de passe mais elle reste en marche. Je vais peut-être me rendre à la gare centrale pour écrire avec le wi-fi… L’app Words dans ma tablette fonctionne très bien, c’est facile de faire des copier-coller. J’ai mis la musique de Gordon Lightfoot, j’aime beaucoup le son mellow qu’il à ça me rappelle des postes de radio de l’époque comme CKGM à Montréal, ça parle de notre pays, l’hiver aujourd’hui . Je sais pas quand je l’entends je pense au pape et au dernier concile avec Jean XXIII. Je crois qu’ils avaient ouvert la porte à tous ces chanteurs, chanteuses pop. Mais c’est peut-être juste mon imagination, quoi qu’ils auraient facilement pu mettre à l’index toutes cette musique. J’aurai vécu d’une façon contemporaine  la maladie mentale, on m’auras laissé libre d’apprendre de mes bons coups et de mes erreurs. Y’auras quand même toujours des gens pour dire c’était mieux avant, les temps changent. Me suis couché très tôt hier soir, j’ai dormis pour me réveiller vers deux heure du matin. J’en profite pour vous écrire… La musique que j’écoute cette nuit c’est la nostalgie, le souvenir d’une déprime adolescente. Je sais pas comment nommer ça autrement. J’aurais tant aimé à l’époque avoir une copine pour partager l’écoute de cette musique. « You cant jump and airplane like you jump a freight train », on entends les doigts glisser sur les cordes de la guitare… J’ai déjeuner, le samedi matin c’est tranquille dans le goulag occidental, en ce moment c’est une toune sur Don Quichotte qui joue… Je fait un peu d’eczéma, c’est pas grave me souviens que sur la CBC ils diffusaient une émission qui s’appelait The friendly Giant c’est là que j’ai appris mes rudiments d’anglais. J’aimais bien aussi quand parfois ils diffusaient des dessins animés. La télévision c’étais ça, les émissions pour enfants jusqu’au moment où on découvrais la sexualité, un excellent moyen de se faire mal. C’est toujours la nuit, je vous termine ça bientôt. Quelques mots pour dire une pensée pour mes neveux et nièces nouveaux parents. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Voilà c’est terminé pour ce matin!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 24 février 2017

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Il pleut, aujourd’hui je me suis reposé, suis allé au supermarché. J’ai quelques lecteurs fidèles et les autres je sais pas ce qu’ils deviennent. Ce matin j’ai discuté au téléphone avec mon lecteur de Mascouche, chauffeur d’autobus. Il est de retour il commençais à s’ennuyer voyager seul c’est pas évident. Je lui ai proposé pour son prochain voyage de partir avec lui. Je crois qu’on aurais du plaisir… Dehors c’est presque une température d’été. Lentement la neige fond mais demain ça devrais geler, quoi écrire? Pour le moment je m’en tape la jarnigoine. Vendredi, avez-vous déjà remarqué comment les belles personnes avaient de bons emplois. J’ai pelé des carottes et des pommes de terre, je fais vendredi maigre je mange du poisson. J’entends passés un avion dans le ciel, le plafond est surement bas… Les gens quand ils quittent le travail passent souvent dans le goulag occidental. Ils passent trop vite pour voir les bateaux le long du fleuve. Ai sortis le poisson du frigo c’est presque un fish&chips. Vendredi, j’essaye de voir où j’en suis dans ma routine, c’est pas mal le blog mon activités principales. L’écriture aussi, je suis toujours à l’affût de quelques choses de neuf. J’ai remarqué qu’il y en a plusieurs qui ne lisent que mon blog. Je vais essayer d’être à la hauteur mais boudez pas votre plaisir c’est toujours agréable d’avoir un livre dans les mains.  Ça sent bon le poisson à l’ail. J’ai souper mais j’avais pas faim, ai ouvert la télé… Je regarde l’écran d’ordi je vois des points jaunes. La pluie va faire fondre la neige mais ça seras pas beau quand ça va geler. Tout à coups j’ai en tête l’odeur d’œufs pourris de la taverne, une femme avait pas aimé que je lui tape une fesse, elle m’a fait un long discours ça fait plus de trente ans de ça… Je sais pas ce qu’elle fait notre belle jeunesse le vendredi soir, surtout à Montréal où les célibataires pullulent. C’est pas un très beau mot, je crois que beaucoup travaillent dans les hôpitaux et tous les établissements de santé. Une ville ça vibre au son de sa population… Vous devez surement vous demandez où je veux en venir? Je le sais pas c’est des réflexions que je vous garroche pour meubler le temps. N’empêche  Je pense toujours au voyage, j’aimerais bien aller en Chine le pays du cerf-volant du bout du monde. J’essaye de pas répéter, y’a cette amie qui est allée au Japon semble que c’est très beau… On essaye toujours de sortir de l’ordinaire en vieillissant. Tout à coup j’ai sommeil, aujourd’hui je suis pas dans la foule qui rentre à la maison. Seize heure trente il fait encore clair, à trop regarder l’horloge le temps, étrangement, passe vite. Cette semaine c’était relâche pour les enfants plusieurs se sont retrouvé au boulot de leurs parents. Je vous laisse, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Bye!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 23 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois qu’il fait encore doux cette nuit. Toute mes excuses à ma lectrice de Deux-Montagnes d’avoir douté. Cette nuit je travaille sur deux plans c’est pas simple mais c’est stimulant. J’ai le senti à plat, je pense aux amis. J’y vais advienne que pourras. Je me sent tout drôle, tout chose… J’ai appris hier que notre voyageur était revenue de Thaïlande, il a aimé ça mais voyager seul ça peut parfois être plate… Quand-même je prendrais bien l’avion je ne sais pour quel départ. J’ai la tête doublement vide, deux textes à la fois. Je prends mon temps, j’aimerais ça qu’on dise que je suis extraordinaire mais c’est juste de l’orgueil. Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus et à la chanson de Beau Dommage « Tous les palmiers, tous les cocotiers ». Je suis encore debout en pleine nuit, j’écris je crois que ça y est une forme de folie a pris le dessus. J’arrête pas d’écrire, ailleurs j’avais appelé ça là graphomanie. Je sais qu’il y a des écrivains qui sont rares qui n’en font pas une obsession ils prennent le temps de vivre… C’est plus fort que moi, la nuit je mens, je la vole au très regretté Alain Bashung https://www.youtube.com/watch?v=R76URfXE_ck  Je cherche quoi vous raconter comment j’aimerais retourner en France, en Bretagne où en Normandie et encore en Provence. Je me souviens d’un passage à Lille chef lieu du Hauts-de-France. J’y avais pris le métro la nuit pour me rendre dans une réunion autrement je suis pas sortis de l’hôtel. J’ai visité la clinique d’un grand psychiatre tenant la psychiatrie citoyenne. Je me souviens avoir été obligé de sortir parce que je comprenais rien et je pleurais. Pourquoi tant aimé la France quand on vie et habite en Amérique du nord. Je crois que c’est nos racines. Dehors j’entends une sirène je sais pas d’où ça vient et ça m’angoisse, non la sirène viens d’arrêter c’était celle du sous-sol. J’écoute ce que ça me dis qu’il y a une vie la nuit étrangement ça fait une couple de jours que je me sens en voyage, un senti, un sentiment d’être ailleurs et d’avoir un peu peur. Hier au téléphone avec la matriarche on parlait d’avion, je sais parfois c’est long mais j’aime ça… Je crois que notre chauffeur d’autobus à un peu peur en avion. Bon  deux fois le même mot, peur, comme paranoiaque… Je pense à un confrère de l’école secondaire qui avait essayé d’être dramaturge à la Saint-Jean-Baptiste j’ai vu ça une fois ma sœur y jouais, et j’en ai plus jamais entendu parler. Je vais rester honnête c’est comme ça que je vais être satisfait. Lentement ce post tire sur la fin. Je vais finir avant que les bars soient fermés peu importe j’y allais pas… Dehors c’est très calme, je suis très heureux que mon anxiété ais diminué. Voilà pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens d’arriver de mon atelier d’exploration et d’écriture, c’est difficile, je croyais avoir perdu mon stylo, je l’ai retrouvé quant à la plume au sens figuré, je l’ai bel et bien perdus. J’essaye encore ce soir en sachant très bien que le blog c’est pas une belle pratique. Y’a déjà longtemps que j’ai « travaillé » en groupe ça me fait voir un peu le travail que les artistes professionnels mettent dans une production, ça me rappelle aussi y’a longtemps mes rencontres avec les étudiants de l’option théâtre à Sainte-Thérèse… On dirais que j’ai pas appris le monde artistique c’est pas pour moi, je sais pas pourquoi je répète ces expériences là. Malgré tout je suis rentré chez moi sans faire de détour, me suis préparé un café et à souper… Ce soir j’écris pour rien, c’était une journée douce de février, la semaine prochaine j’ai une réunion du groupe d’entraide et un conseil d’administration pour Antenne communication quand je suis fatigué j’ai un déjà vu. Je veux pas trop développer ici, la mémoire c’est la thématique du show. Quand je suis fatigué je veux démissionner  mais on a un break de trois semaines, j’ai le temps de voir venir. Je crois qu’encore ce soir je vais réussir à vous écrire. Je me demandais si le margarita de ma lectrice de Deux-Montagnes présentement en Floride est un drink alcoolisé? C’est pas grave ça me regarde pas… Y’en a surement de vous qui ont remarqué que la mise en page du blog précédent étais différente c’est parce-que je l’ai fait à partir de ma tablette électronique ça a bien fonctionné mais c’est très demandant d’écrire correctement sur une mini tablette électronique. Le souper est près, je vous écris en mangeant, c’est loin de mon senti encore ce soir. Je crois que j’arrive trop tôt aux ateliers, je sais pas pourquoi je suis toujours en avance à mes rendez-vous. Dans mon cas c’est premier arrivé premier partis. Je vous aurai écris tout ça et j’aurai rien dis Mais au moins je suis pas tombé dans mon thème de prédilection. J’essaye que ça sois pas trop long à lire, ce matin j’ai marché sur la Catherine y’a longtemps que j’ai fait ça. Dans la vitrine de la librairie y’avait plein de livres sur Saint-François-d-Assise et sur le Moyen âge c’était intéressant ça me donne l’envie d’y retourner. C’est lecture ça m’aiderais peut-être à situer Bernard de Claivaux dans le temps, François d’Assise c’est cent ans après, j’aimerais quand même que ces deux Saints m’aident dans ce que j’entreprends. Vous allez me trouver rigolo mais y’a des moments où il ne me reste que la prière et ça marche. Je sais je suis un pauvre fou qui n’a que la parade de lettré, l’apparence d’un homme de lettre mais pas d’étude et un peu d’érudition. C’est une drôle de finale ce soir, la fin d’un pauvre cave. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais essayer de vous écrire un texte plus consistant. Je viens de passer près de la main. Il en reste plus rien côté ouest, y’a que l’enseigne du Cléopatre qui est encore là. L’histoire est finie pour ce coin de la vile. Là je suis vraiment assis au TNM près de la salle de répétition. Je suis anxieux, l’animatrice de l’atelier devrais lire un extrait de ce que j’ai écris. J’ai enlevé mes bottes, Ville-Marie est en construction. Je crois que je vous en ai assez écris pour aujourd’hui. Merci d’avoir lu!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris du A&W dans le quartier gay. Ce matin c’est doux.

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Suis dans la nuit, essaye d’écrire pour le cabaret poétique. Je pense au musée Courtauld à Londres, aux impressionnistes. J’avais l’habitude de dire j’ai l’impression, j’ai cessé, ce ne sont pas des impressions que j’ai mais bel et bien des hallucinations quoi que ça fait longtemps que j’en ai pas eu… Hier aux nouvelles télévisées ont montrais le quartier de la dope qui est pas très loin de chez moi, bon j’arrête là, on connait tous ces histoires sordides. Je pense au rétablissement, aux implications citoyennes, à ce que ça coûte versus une hospitalisation, aux supports de ses pairs. Le système veut absolument qu’on devienne rentable mais si par contre on coutais moins cher, faut pas oublier qu’il y a des jobs et des milieux pathogènes, c’est pas beau, c’est pas bon. Je pense aux détenus qu’on libère après une lourde  peine à toute cette réhabilitation qu’il a à faire… J’arrête ça là c’est un monde que je connais pas… Pas plus que le monde des étudiants en chimie en physique, les hommes entre autre qui vont devenir médecin et même psychiatre. J’aimerais bien connaitre leurs parcours. On sait que nos ministres et notre premier ministre sont des médecins, je crois qu’il y a des députés qui le sont aussi… Je sais pas trop ce que je veux vous dire avec ça. Je comprends que ça tourne autour des soignées, comment les femmes sont soignées, à les entendre, avec délicatesse et les homme d’une façon plus rustre comme si on avait pas le droit d’être malade. J’arrive jamais à écrire un texte cohérent, c’est toujours fantaisiste mais l’excuse c’est que ça tourne autour de mon sentis. J’ai pris une douche me suis parfumé, hier dans la journée j’ai beaucoup dormis cette nuit je suis bien réveillé… Je sais pas si c’est parce que je me rétablis mais y’a beaucoup plus de choses qui m’intéressent, mes journées et mon chez moi tournent plus autour de la pornographie. Je crois que ma dernière humeur culturelle est au mois de mars, j’aurais bien aimé continuer mais semble que les budgets le permettent pas. Voilà Johnny et son Hôtel des cœurs brisés, https://www.youtube.com/watch?v=S5dfBTj1RhU  version française mais pas piqué des vers de Heartbreak hôtel. Johnny il se démode pas on peut même dire qu’il a rattrapé la mode. J’aimerais beaucoup être capable d’écrire quelque chose de construit mais j’oublie souvent qu’il s’agit de mon sentis qui est souvent inégal, qui se promène à gauche à droite en haut en bas… Je sais vous allez me dire que je sais pas écrire mais je fais ce que je peux avec ce que j’ai. J’entends le voisin qui ronfle, y’en a qui dorment dur, moi je suis très réveillé même si c’est le milieu de la nuit. Je vais essayer de vous terminer ça en beauté, pensez que je me suis parfumé que l’odeur de cigarette ça n’existe plus. Je termine donc comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 22 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me revoici, je suis un peu plus dans mon horaire d’écriture habituelle… Semble qu’en Floride il pleuvait aujourd’hui, ici c’était doux… J’ai dormis un peu allongé sur le sofa, je veux pas écrire n’importe quoi surtout pas la chanson du regretté Roger Tabra. Aujourd’hui dans le courrier une lettre du propriétaire pour nous aviser de faire le ménage avant une inspection, ça m’énerve, chez moi y’a pas de vermine je pense que c’est O.K. Je vais essayer d’en faire un peu, c’est pas facile pour moi. Ai ouvert la porte, fait bouillir de l’eau pour me préparer un café, milieu de semaine comme je l’écris souvent quelques un reçoivent leurs paye aujourd’hui. Je crois que par ce doux temps quelques bars vont ouvrir la terrasse… Quelques tables des chaises et on va discuter devant une bière. Mars bientôt, je pense à quand je faisais la tournée du papier recyclable à travers Montréal, à l’époque c’était très artisanal on ramassait dans des sacs de jute, le papier informatique, à l’époque c’était de grosses rames attachées, à part de l’autre papier, on faisait le tour de la ville, de différents bureaux gouvernementaux. Semble qu’il y a une alerte à la qualité de l’air aujourd’hui on voie pas vraiment le nuage. Faut dire que dans le goulag occidental entre les rues Notre-Dame et Sainte-Catherine c’est souvent comme ça y’a tellement de circulation. C’est du smog qu’ils appellent ça je crois, ça va me faire de beau poumons heureusement que je ne fume plus. Le bonhomme regardait la circulation et demandait « qu’est-ce qu’ils font ces gens là? Ils travaillent pas? » Ce soir je mange des saucisses en croute, j’ai ouvert le four. J’ai un peu mal à la tête. Aujourd’hui j’ai pas parlé beaucoup, c’était silencieux, j’écoute plus de musique. Je sors plus beaucoup, fréquente plus les cafés, la dernière fois j’ai mangé un burger une frite et une rootbeer pour la suite j’ai oublié ce que je voulait vous écrire. Ai mis les saucisses au four… Le soleil perce un peu, faut pas partir en peur l’hiver est pas finis c’est qu’un redoux, je sais pas si les érables ont coulés. J’ai quand même hâte que ce soit vert, les snowbirds en Floride en profitent, je sais qu’aujourd’hui il pleuvait, je sais pas si ils sont sortis quand même. Moi je crois que je vais aller voir l’exposition Chagall au musée des Beaux-Arts de Montréal. Je songe à la Provence je crois que Chagall y a peint, je veux aller me gaver de couleurs. Demain j’ai une exploration et de l’écriture je vais chercher à m’inspirer. Ce soir j’y arrive dans les temps, j’ai un peu peur de me faire juger pour ce que j’ai écrit pour le cabaret poétique enfin advienne que pourras. C’est très différent de ce que vous lisez ici. Je pense aux accords du participe passé. À la difficulté. Je vous laisse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je reviens ce matin je vous laisse pas de chance. Je me cherche une thématique. Les camions de Gaz Métropolitain sont très bruyant. J’écris aussi pour mon second cabaret poétique, l’animatrice devrait en lire un court extrait dans l’atelier de jeudi. J’ai la trouille je m’y révèle pas mal. Presque quatre heure c’est silencieux, c’est un bon moment pour écrire, je crois pas que je me ferai  déranger. Je vous parle pas des bateaux ni des autos moi ce qui me fait tripper c’est les avions, les aéroports aussi à la télé y’a une émission sur l’aéroport de Dubaï, c’est extraordinaire, même si Heatrow est dure à battre avec le métro qui arrive droit dedans. Je me répète, j’aime bien être assis et attendre mon vol, même si je suis dans la zone hors taxe j’achète rien, je bois pas d’alcool. D’habitude j’enregistre mes bagages et j’en profite pour me promener en attendant. Je me souviens d’avoir fait un transfert à Amsterdam pour Montréal à partir de Milan, on avais attendus assez longtemps, j’étais avec deux collègues, on en a profité pour prendre un peu de distance. Ça a passé tellement vite c’est comme si j’arrivais aujourd’hui. Je sais pas si je vous ai déjà raconté l’histoire de la bouteille de vin grand crû que j’avais pété à mon arrivé à Montréal, la première fois y’a longtemps, où je suis partis avec une copine pour la France. C’est tout bête la ganse du sac à cassé tout de suite après avoir passé les douanes, le sac est tombé par terre et la belle bouteille s’est brisée. Je pense aux aéroports ça me fait tout drôle, ce matin j’aimerais me retrouver là partir pour la Chine dans ce fameux voyage organisé qu’ils annoncent tant à la télé. Je vais attendre pour booker quelque chose, j’ai du boulot… Bien aimé la Ford Mustang décapotable de mes snowbirds en Floride… Je pense que je force trop pour partir ça va se faire d’une façon naturelle, le voyage va se présenter de lui-même. Je pense à tous ces voyages fais avec et pour l’institut ça m’a fait énormément de bien, je crois que c’est à partir de là que j’ai vraiment commencé à me rétablir. Je sais pas ce qui coute le plus cher des journées de voyage où d’hospitalisation? J’aime bien les amis français de la psychiatrie citoyenne. Je sais pas si y’en a de vous qui lisent mes Humeurs culturelles sur le site de l’institut, ça se termine bientôt et je vous invite à me suivre sur le goulag. Je vous invite aussi à signaler votre appréciation au responsable lui signifier que vous aimeriez que l’expérience continue. Demain c’est l’atelier d’exploration et d’écriture au TNM, ça m’inspire c’est pas une dépression collective bien que parfois j’ai de la difficulté à ne pas pensés à la pièce « Appelez moi Stéphane ». Je pense que c’est tout, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 21 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens d’arriver d’un conseil d’administration du comité des usagers. Encore entendu le mot le plus couru quand on parle d’administration, coupure! Ce soir je suis vide, c’est difficile d’écrire sans blesser personne, je m’excuse auprès des membres de mon groupe d’entraide. C’est beaucoup plus facile de laisser aller son fiel, que de réfléchir et d’être positif. Devant un écran je me trouve bein intelligent, mais parfois je fais du mal. Ce soir je pense arrêter l’écriture de ce blog mais je sais pas comment je vais le remplacer, y’a des mots qui sont vraiment juste pour le cahier. Je dis merci aux amis d’être indulgents avec moi. Ce soir je pleure, mais non mon univers s’écroule pas… Je sais pas, je sais pas où je vais? Où je vas? Je prends mon temps, des textes je peux en écrire tant que je suis vivant, l’ami avec raison disait « c’est pas de l’or, c’est pas de la merde ». Je veux souvent écrire des textes forts, mais la seule force que je connais c’est de demander de l’aide, quelquefois pour arriver à quelque chose faut rayer des mots. Je sais plus où j’ai lu que pour être un bon écrivain faut être un parfait chien sale, d’autre disent que les gens compliqués font des textes simples et les gens simples font des textes compliqués. Je sais pas si c’est vrai ni où je me situe là dedans, disont que je suis un gros bêta… Les pompiers passent c’est la nuit. Je prendrais bien l’avion, je ne sais pour où, c’est pas une très belle phrase mais j’imagine que vous avez pas besoin de mon autocritique. Je veux dire à mes snowbirds que lentement ici ça se réchauffe, c’est pas la Floride mais on vas y arriver. Je pense à mon entourage, pourquoi je suis le seul à tenir un blog? Si vous me lisez et que vous en tenez un vous aussi, faite moi signe. C’est probablement une façon que j’ai d’aller chercher de l’amour. J’ai regardé la fin du match, on, on étant le Canadien de Montréal, a gagné! Je suis mêlé pour l’heure ça fait longtemps que j’ai écrit à cette heure-ci. Je sais pas si les petits gars de ma nièce puéricultrice jouent au hockey, nous on jouait dans la rue c’était presque une pièce de théâtre on prenait le nom et le style de notre joueur préféré. J’irai bien une bonne fois en Floride, je suis pas plus cave que les autre, je le sais bien qu’on me prend pour un Elvis Gratton mais je porte pas des culottes en macramés. Ce soir j’ai vécu toute sortes d’émotions, les amis sont très compréhensifs. Je sais pas si je vais faire une grande « œuvre ». J’aime pas dire que je crée je trouve ça prétentieux, les mots ont déjà été utilisés. J’y arrive quand même sans trop me battre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 20 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je me suis dit, je vais attendre cette nuit avant de leurs écrire mais tout le monde sais ça c’est pas bon de rogné sur ses heures de sommeil. Demain soir j’ai une réunion du comité des usagers, je sais pas à quel propos… Je suis fatigué, j’ai de la difficulté à vous écrire mais ça fait partis des choses que je m’impose. Je viens de prendre conscience que cette nouvelle implication dans le comité des usagers va me demander du temps, peut-être un peu trop, j’ai une réunion demain. Je vais voir si je vais y rester ça me tente pas vraiment d’être le défenseur de la veuve et de l’orphelin… Je vieillis, je me fatigue beaucoup plus vite, ça vous intéresse peut-être pas de savoir ça. Aujourd’hui c’était une réunion de mon groupe d’entraide, la réforme du ministère de la santé nous touche beaucoup, y’a des sommes d’argent qui vont être coupé pourtant ça nous aide et l’argent c’est l’argent des contribuables dont nous faisons partie. Je crois qu’avec mon groupe ça préviens des hospitalisations, un moyen très dispendieux de soigner les maladies mentales. La psychose est parfois faites de solitude et d’intoxication si mes amis et moi pouvons empêcher l’une ou l’autre c’est déjà ça de pris… Moi je dénie plus que j’ai une maladie mentale, je fais attention, je parle de mon rétablissement et de mon cheminement. C’est certain que mon parcours est pas celui du regretté monsieur Péladeau père, je suis pas riche mais je me rétablis un peu plus chaque jour. Ce soir j’ai souper, je sais pas trop de quoi vous parler, semble que ceux qui sont hospitalisé on pas de scolarité et ont d’autre déficit… Je parlerai pas de Q.I. je connais pas le mien et je crois pas que c’est en regardant la télé à l’urgence de l’hôpital qu’on se rétablis. Je les vois qui se bercent et dodeline de la tête, c’est triste et lugubre, y’a longtemps que je suis pas allé là et j’espère que ça va rester comme ça. Parfois je crois que le système de santé m’a oublié et c’est tant mieux comme ça… Je pense à un lecteur occasionnel de la rive-sud ancien praticien-ressource à la retraite et au psy à la retraite lui aussi mais qui m’a bien aidé… Bon! J’espère que mon voilier de snowbirds s’amuse en Floride, on m’a dit que l’eau étais pas assez chaude pour se baigner. Aujourd’hui dans le goulag occidental le temps étais superbe ça s’est un peu réchauffé et le soleil brillait de tout son éclat, encore un peu et bientôt le printemps seras là. Je pense au drame de la folie qui détruis et comment faut coller à nos valeurs, faire le bien et de son mieux c’est parfois difficile. Je vous ferai pas pépère la morale mais c’est important. J’ai réussis malgré tout à vous écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai commencé à lire le recueil de bandes dessinées, des heures de plaisir! Disons qu’on est pas dans critique de la raison pure d’Emmanuel Kant, c’est plus léger ça détend la neurone. C’est un peu un retour en enfance. Le nombre de nos snowbirds en Floride a augmenté, notre lecteur et notre lectrice de Deux-Montagnes sont rendus là. Ils ont fait un coucou aux lecteurs-trices de l’Outaouais… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Hier je me suis couché très tôt j’avais pas envie de me taper la propagande télévisuelle du dimanche soir. La nuit est tranquille, dans la rue la neige a fondue, je pense aux jardins botaniques de Montréal et au jardin du Musée Rodin à Paris, je suis pas très horticulteur mais quand c’est beau c’est beau! Dans le goulag occidental à ce temps ci de l’année quand on a la chance de s’évader vers le vert on en profite… Ai beaucoup aimé Paris au printemps, l’architecture, les musées, les monuments, les marchés, y’a tant de choses à voir. J’oubliais les parcs, les rives de la Seine tout ce qui fait Paris. Ai lu quelques chose sur les attentats terroristes ça disait en résumé que c’était idiot de dire qu’on avait même pas peur que c’était normal d’avoir peur… La menace terroriste se rajoute à la menace atomique avec laquelle on vivait depuis longtemps, vais prendre une douche… Voilà c’est fait, comme disait l’italien ça sent meilleur. J’ai de ces insomnies, je dors pas du sommeil du juste je crois pourtant que je fais de mon mieux… Quand je me lève tôt et fait ma toilette ça me rappelle toujours les départs en voyage. Là je suis bloqué, je sais pas quoi vous raconter, j’entends les rares voitures qui passent, les boîtes de nuit vont fermer bientôt, les bands en sont à leurs derniers set si on est chanceux on vas avoir droit à un rappel, une couple de toune. Y’a longtemps que je sors plus la nuit, c’est le nid de la mauvaise engeance, les shows d’éclairage sont tous pareil et je sniffe pas de popper pour me garder réveillé. Y’a rien à faire à trois heure tout le monde est down, on a pas rencontré, on a pas eu ce qu’on voulait, c’est triste de rentrer à la maison seul. Mais ce matin on rentre au travail éméché sans avoir dormis on appelle ça je crois du présentéisme, on est là de corps mais pas d’esprit ce sont des choses qui arrivent quand on fait un travail d’abrutis, du travail à la chaîne sur une punch press disons, le bruit et l’odeur de l’atelier de métal c’est à tuer. J’ai toujours eu des jobs de malheureux. C’est pas fort de dire ça, les jobs sont toujours bonnes c’est l’entourage qui l’est moins. Je viens de me rendre compte que je suis partis du musée Rodin de toutes beauté pour arriver aux « shops » des quartiers industriel. Merci!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 19 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un beau dimanche. Ça ressemble à ce jour de week-end solitaire que je vivais déjà… Je vois les gars dans les abris d’autobus, un couple qui passe avec une poussette, l’homme qui s’allume une cigarette. Lentement le ciel se couvre, j’attends que le téléphone sonne… C’est terrible essayer d’écrire quand on a rien a dire. J’ai mangé du poisson des carottes et des pommes de terre. Pour dessert une barre de chocolat grano… Parfois la muse est pas là, je pense à Rodin et à sa Camille Claudel, deux génies mais une seule a été renfermée. Lors d’un séjour à Paris je suis passé sur la rue, déserte un dimanche, de l’hôtel Matignon la résidence officielle du chef du gouvernement français, c’est la même rue qui mène au musée Rodin si je me souviens bien. Un grand sculpteur Rodin mais Camille donnais pas sa place, tout ce temps enfermée elle a voulu retourner chez elle mais l’époque manquait de moyens pour la « soigner »… J’ai toujours été fasciné par le travail des sculpteurs, c’est pour ça que j’écris je suis incapable de sculpter, les contraintes de l’écriture sont pas les mêmes, j’ai un beauf qui s’y connait en art plastique, il va probablement faire une sculpture de sable sur une plage de Floride. J’essais de me rappeler les sculptures de Rodin, je pense à une Diane chasseresse et au penseur. Ce mot là il m’a marqué pourtant je suis pas philosophe… Souvenir aussi du magnifique jardin du musée. Je me mélange la magnifique Diane chasseresse elle est de Houdon et on peut la voir aux Louvres. Que de choses raffinées dans cet après-midi d’hiver, je suis loin du bonhomme de neige, emblème du carnaval de Québec, c’est la saison de la neige on regarde dehors et c’est tout blanc pour de la couleur on peut toujours aller voir l’exposition Chagall au Musée des Beaux- Arts de Montréal. Là je réfléchis sur l’art de la rue les murales qu’on peut voir un peu partout. Une ville moderne je crois ne peut s’en passer même si on essaye d’ « encadrer » cette pratique, les plus belles selon moi sont les plus sauvages, Keith Haring, Zilon et d’autre dont je ne connais pas le nom. Je crois pas qu’il y ait une œuvre de Haring à Montréal. Qui je suis moi? Je m’en allais dans mon auto-dénigrement mais je crois pas que ce soit nécessaire. Les gens passent et regardent l’édifice où j’habite pourtant il est pas « taggé ». La matriarche m’a téléphoné, l’après-midi avance… Quand je parle de murales sauvages je veux dire libre et parfois avec un concept mais originales. C’est pas clair ce que j’écris là, vous allez dire c’est des idioties pourtant j’y réfléchis. Certains des artistes de la rue se sont retrouvés au musée, ça donne de la valeur à ce qu’ils font. Comme on disait dans le temps excusez-là!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 18 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis tôt ce soir entre samedi et dimanche. Je crois qu’il y a des gens qui pêchent sur la glace la nuit. Avant c’est à dix heure trente que je sortais, je vous en dis pas plus. J’essais ici aussi de rester loin de mon sujet de prédilection. C’est toujours très long à écrire mais cour à lire. Je dors presque debout mes yeux se ferment… Je crois que je vais finir mon café et revenir plus tard. Me revoilà, j’ai pas réussis à me ré-endormir. Cette semaine je me suis acheté un « stuff » pour humecter la bouche. Ça fonctionne pas terrible. J’essais de me trouver une anecdote souvenir pour ma lectrice snowbirds. Je sais que j’aimais bien quelle soit un an en avant à l’école, ça me permettais de lire les livres de l’année qui s’en venait. J’ai jamais compris pourquoi on fréquentais pas la même école, de vieux souvenirs tout ça quand je me suis mis à raté à l’école ça raté pas à peu près… Je me rappelle que parfois on avait de magnifique livres illustrés qu’on lisait et relisait. Je me souviens encore d’une histoire de maison et de terrain abandonné, ça fait plus de cinquante ans j’adorais ça. J’avais aussi un livre intitulé Tonka du même nom que les jouets mais dans le livre Tonka c’était un cheval… Me souviens aussi de mes souliers du dimanche avec une boucle, d’habitude j’avais des souliers neuf aux environs de Pâques, souvent à cette époque-là on étrennais pour le printemps. On était privilégié ne sachant pas comment ça se passait dans les autres familles. Je me souviens aussi de ces nausées que j’avais je ne sais pourquoi, on allait pas tellement à la cabane à sucre c’était pas une tradition du Lac-Saint-Jean. Me souviens quand le disque Woodstock est sortis, le frère plus âgé d’un copain abonné à Columbia l’avait acheté, on l’écoutais dans sa chambre, j’adorais ça. Dans mon adolescence j’ai jamais pensé aller jouer les hippies aux U.S.A. je savais pas ce que ça voulait dire le rejet des valeurs paternelles et je sais pas si on peut dire patriarcale. J’aimais pas la façon de vivre de mon père mais j’étais trop con pour m’en inventer une. J’ai encore le système de son qu’on avait à la maison, je pense que j’étais le seul à m’en servir, parfois la fin de semaine quand mes parents étaient partis je faisais des partys le système de son jouait au fond et les voisins appelait la police. Moi je voyais rien j’étais déjà saoul. Un petit écart cette nuit mais je reviens vite, c’est déjà vieux tout ça. Je suis pas devenu un richissime homme d’affaire de ceux qu’on admire. J’ai même pas essayé de le devenir, les toxicomanes avec qui je trainais étaient plus abrutis que moi, aujourd’hui je veux plus rien savoir d’eux. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Comme promis je vais essayer de me tenir loin de mon thème de prédilection. En ce samedi le temps est superbe, ensoleillé on peut pas s’empêcher de pensés au printemps. Présentement je lis un roman où y’a un personnage qui se rend en Thaïlande comme notre lecteur chauffeur d’autobus du nord de Montréal. Dans le roman on ne se rend pas là pour les bonnes raisons. Je suis certain que mon lecteur est assez straight là-dessus et ne se mettras pas dans le trouble. Je le vois d’ici marcher sur la plage en méditant sous la chaleur du soleil. Moi les souvenirs que j’ai sont ceux de la Guadeloupe, là aussi y’a de magnifiques plages et les insulaires sont accueillants. J’y ai parlé de pleine citoyenneté de comment c’est important de remplir ses devoirs. Le médecin de la métropole était un peu méprisant à mon égard celui en charge de la santé mentale en Guadeloupe mais le haut-fonctionnaire de Paris était très gentil. Je crois qu’il a été ému quand j’ai parlé, moi et mon collègue on s’entendait très bien avec lui. Que de bons souvenirs. Lentement sur la passerelle la neige fond. Me souviens aussi de l’hôpital de Pointe-à-Pitre où la aussi les gens nous ont écouté avec respect. On habitais à Basse Terre et on s’est rendu à Pointe des Châteaux, là où la mer des Antilles rencontre l’Atlantique. Quand je vous raconte ça j’essaye de me réchauffer et je penses aussi aux snowbirds en Floride. J’ai laissé tomber le cahier j’ai trop d’écriture à faire, j’essaye d’écrire quelque chose qui a du sens pour le prochain cabaret poétique, j’ai pris le partis de l’intimité j’y dévoile des choses dont j’ai jamais parlé à personne. Je crois que c’est dans l’intime qu’on touche le plus de personnes. J’ai un peu peur, je sais pas comment ça va être reçu, peut-être que la directrice s’en serviras pas du tout. Je reviens sur un autre voyage, celui-là de vacance à Cuba. Il faisait pas aussi beau qu’en Guadeloupe, sauf pour une sortie à La Havane je suis resté sur le ressort, j’ai pas fait beaucoup de plage quand on est seul c’est pas un endroit pour rencontrer des gens, tout de même y’avait pas de neige et on pouvait marcher sur la plage. Ce matin dans la section voyage de La Presse+ on parle de Séville, j’irais bien pour assister à une corrida même si ça vous parais inhumain. Je sais pas je vais y pensés y’a l’air à faire beau là aussi. Les vieux pays m’attirent aussi y’a tant de choses à voir, la culture aussi… Une chose me déconcerte c’est de manger dans des bistros quand on est seul c’est un peu triste. Je suis pas du genre à me faire des amis en voyage mais on sait jamais… Je rêve toujours de partir, je vais voir, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 17 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est un vrai froid d’hiver. Me suis un peu reposé. J’ai laissé faire la rédaction du cahier, j’avais autre chose à écrire. Je pense à nos snowbirds qui semblent bien s’amuser… Hier j’ai rencontré par hasard un petit cousin, on a discuté au coin de la rue c’était bien. C’est le week-end qui arrive ça fait bien des heureux. Je veux communiquer mon senti comment c’est important de ne pas le fuir, d’y être attentif et de l’accepter… Le senti c’est pas toujours jolie parfois c’est laid et douloureux mais il faut le vivre et apprendre. Ça tourne autour du verbe accepter, c’est difficile de dire qu’il faut accepter une maladie mentale mais c’est ça. Cet après-midi quand y’a pas de difficulté majeure c’est facile d’accepter, mais quand on est dans les delusion, les hallucinations c’est difficile. Vous l’aurez compris ça se présente par épisodes parfois heureux parfois malheureux mais il faut en parler pour jeter un regard humoristique, je sais même pas si ça s’écrit, l’ami humoriste saurait me le dire… Je soupçonne la voisine de fumer du crack, elle sort et entre souvent chez elle par la passerelle elle a pas voulu me dire pourquoi… Ce soir les gens rentrent chez eux d’autre arrivent, l’un pour un spectacle l’autre pour le cinéma où tout simplement prendre un verre pour se détendre, plusieurs ne savent pas encore qu’ils sont alcooliques, ils mangent au restaurant mais sont incapables de rentrer à la maison. Ils croient toujours que cette fois-là ils vont boire normalement, encore mon thème de prédilection! Ça va vous écoeurer surtout ceux qui savent boire et ont pas de difficulté… Je vous demande pardon je peux pas en faire abstraction. Vous voyez j’écris comme un alcoolique, j’écris le premier mot en me disant ce seras pas long, j’écris ça le mardi soir et le vendredi soir j’ai pas finis, c’est de l’écriture addictive. Je me sens pas mal, j’ai toujours le désir d’arrêter de boire pour aujourd’hui. Je pense à cette époque où je pratiquais les sports d’hiver, j’étais pas encore fou, j’aimais bien skier un après-midi et terminer en mangeant une soupe à l’oignon. Je devrais pas vous raconter ça, ça devrais rester de l’ordre de l’intime, peut-être que le petit cousin qui me lis aime pas que je me dévoile… Je suis vieux j’ai changé de mode de vie y’en a qui ont pas eu ma chance. J’irai pas voir si j’y suis encore dans ce bistro dans ce milieu alcoolique. J’essaye de trouver ce qui de mon senti me mon monte à l’esprit, c’est ensoleillé et je me répète… Je suis incapable de parler avec du bon sens au bar. On va pas là pour parler mais pour boire, parfois on mange des tapes sur la gueule, on ne guéris pas, c’est une rémission quotidienne. Je vous promet je vais essayer de trouver une autre thématique. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 16 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis là pour les insomniaques ce soir. Comme toujours c’est à propos de mon senti. Mes angoisses nocturnes sont terminées depuis longtemps, je sais pas pourquoi j’arrive pas à dormir. Dehors on entend les tracteurs qui déblaient la neige. L’écran me tiens bien éveillé. Je vous parle pas de ces tics que j’ai quand j’attends l’inspiration d’une phrase. J’essaye d’être moins triste http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges  Je vous place ça là pour pas le perdre et au cas où y’aurais des gens qui l’auraient pas vu.  Bon je me lance je vous écris comme on dis sans soucis, maudit c’est pas permis j’essais de chasser l’ennuis. Je vais rester polis même si ce texte est pas joli joli. On dis, on dis la série de mot, je peux pas appeler ça poésie c’est juste le dis de la nuit. La chasse du pourris pourtant ici « JE CRIE! JE CRIE! » de frayeur de maladie, je suppose la folie… C’est l’hiver y’a pas de pluie, je sépare les partis. C’est juste un petit bout comme ça à essayer d’être poète à chercher le génie malheureusement je l’ai pas. Ai mangé une orange, pense à Claude Gauvreau et au « Oranges sont vertes » une pièce de théâtre. Pense aussi à « Tintin et les oranges bleue » https://www.youtube.com/watch?v=aqcdNPPh8rE  Le professeur Tournesol me fait pensez au psy qui me suivait. Je suis pas très sérieux cette nuit, j’ai pas envie de crier au loup quand y’en a pas… Plus tard ce matin je vais aller acheter du beurre, les oranges, le beurre c’est très alimentaire ce blog. Je suis étourdis une espèce de vertige… Parfois je me sent moins que rien mais encore ce soir j’irai pas dans cette direction là. J’écris pour le mieux, pour le bien aussi, la malédiction j’y crois pas beaucoup, y’a plus de poète maudit comme y’a plus d’écrivain notable… Quoi que! La noblesse on s’en débarrasseras jamais complètement, y’a encore des étudiants qui sortent d’Oxford où de Harvard ce sont eux qui vont diriger le pays comme une république de bananes… Ce que j’en dis ça vaut ce que ça vaut, j’ai été incapable de tenir une job dans un atelier c’est pas moi qui va se faire élire député, c’est encore la nuit. Je cherche les mots qui décrirais bien mon senti puisqu’il faut nommer l’état dans lequel je suis. Je crois que je vais y arriver encore cette nuit dans cette longue série avec laquelle je veux vous faire part de mon senti d’insomnie. Ça changeras pas le monde ces courts textes, peut-être pas le vôtre mais le mien oui… Je vais arrêter de me plaindre de mon manque d’instruction, je suis arrivé jusqu’ici à vivre dans diplôme c’est pas plus mal. Étrangement cette nuit je me sent comme à la veille d’un départ pourtant j’irai pas plus loin qu’au coin de la rue. J’en ai presque fini pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il ne neige plus, ce matin j’ai reçu le courrier que j’attendais, dehors un gars passe en sifflant. Je vais m’étendre un peu et revenir…Voilà je suis debout, la nuit approche, j’ai dormis un peu. Je suis vide j’arrive pas à vous trouver quoi vous raconter. Là fois où à un retour de France on m’a interrogé aux Douanes de Montréal, j’avait pas peur, j’avais rien à me reprocher, j’ai discuté maladie et santé mentale avec la douanière on m’a laissé passer sans me fouiller. Viens de recevoir un appel de la compagnie de câble télé, je viens à peine de changer ils reviennent déjà à la charge. Comment je me sens? Pas mal, frais rasé, la nuit est tombé je pense au Avec le temps de Ferré, c’est assez terrible la vitesse avec laquelle il passe le temps. Pendant ce temps-là dans le goulag occidental les fumeurs de crack s’abrutissent. Depuis que je suis sortis du monde de la consommation je vois plus tellement de drogués. C’est jeudi soir, c’est vraiment le jour de la paye, ils vont passer au guichet ramassé leurs petit pognon et parler de révolution devant une bière entre amis. Souvenir de la brasserie Cervoise où je jouais au billard et mangeais des hot-dogs européen. Je sais même plus de quoi je discutais avec le sud-américain Jorge qui se faisait beau en se mouillant les cheveux pour se peigner, il espérait séduire une jeune fille… J’arrivais là à l’ouverture à quinze heure et partais à la fermeture à minuit, je buvais des pichets de bière en fût. Je m’ennuie pas de ça j’ai jamais revécu de bons moments maintenant je préfère la sobriété. Voilà c’est encore mon thème de prédilection, j’étais vraiment dérangé par cette obsession de l’alcool, je m’y suis jamais fait d’amis. Je vivais dans une chambre où je rentrais saoul pour m’endormir. Ce soir je prie j’essais d’avoir de la gratitude pour ce que j’ai, pas beaucoup mais c’est à moi. Pour ce qui est des voyages je veux voir venir si tout va bien je partirai l’automne prochain mais ça aussi c’est un jour à la fois. L’odeur d’huile qu’il y avait chez moi est disparue, c’était le seau d’eau corrompus maintenant ça sent le détergent. J’ai oublié de quoi je voulais vous parler mais oui chez ces gens là y’avait toute cette admiration pour ces artistes pop, morts d’overdose, Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrisson ect… J’imagine que maintenant on adore Prince et Jim Belushi… Moi je suis pas pressé de faire comme eux je crois qu’il y a moyen de créer sans d’intoxiquer, je pense à la chanson The pusher de Steppenwolf https://www.youtube.com/watch?v=Fb3nicduLfM  j’en veux plus de ça dans ma vie, toutes ces cochonneries sans parler des psychoses et de la maladie… Je pense que je vous l’ai pas dit j’ai reçu mon recueil de bandes dessinées, je suis content. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris de la nuit de jeudi, j’espère que le recueil de bandes dessinées seras dans le courrier. J’ai un parfum de départ dans le nez, l’arôme du lointain. Je me sent… Je cherche comment vous décrire mon senti, je sors de mon sommeil en voulant rester dans le cru, c’est pas un wet-dream c’est plus de mon âge. Ça sent un peu comme à la sortie d’un garage où vous avez fait réparer votre automobile. Je sais c’est pas viral ce que j’écris, j’ai quand même quelques lecteurs-trices. Je bois mon café et je bave… C’est assez étonnant le silence dans lequel se tiens la voix, j’en ai jamais vraiment discuter avec le psychiatre. Je me rappelle il me donnait rendez-vous à toutes les semaines c’était jamais très long, quelques questions et parfois le silence comme réponse. Maintenant je ne consulte plus, c’est pas que je suis guéris mais je suis mon traitement à la lettre et ne consomme plus ça rend les choses plus « faciles ». J’ai un pied engourdis, j’ai pas sommeil… J’ai bien aimé les commentaires des lecteurs quoi que j’ai pas compris l’émoticône qui pleure, mon texte étais si mauvais? Je dois vous répéter que j’aime bien vos commentaires même si je prends pas la peine de toujours vous le signaler. J’entends des gens parler , peut-être un schizophrène en psychose qui a dormis dehors. Dans le goulag occidental y’a beaucoup de gens qui souffrent dont moi, hier dans le métro y’avait un jeune couple qui sacrait comme des charretiers. Ça m’a rappelé quand je me rendais à l’urgence psychiatrique et quand j’attendais je sortais mes plus beaux jurons exaspérés de me retrouver encore chez les « fous ». Je suis content de vous écrire cette nuit et de surtout pas dormir dans un banc de neige… Hier soir avant de me coucher, le frigo s’est arrêté, je me suis demandé comment et pourquoi peut être mes « persécuteurs »? Les gens du complot, ça fait partie d’une façon de me donner de l’importance. Je sais pas si je suivais une psychanalyse si les choses s’améliorerait j’ai probablement des dommages irréparables au cerveau… Tout à coup une chanson de Charles Aznavour dans ma tête https://www.youtube.com/watch?v=9x74vUBxryQ . Je reviens sur la lutte que je fais à la stigmatisation comment vous dire que si j’écris ici ça m’aide à pas être violent. Je pense à ce bonhomme hier au théâtre qui a voulus m’impressionner en disant qu’il faisait partis d’une équipe de captation, j’en avais rien à foutre. C’est toujours la nuit je pense qu’il neige encore… J’apprécie mes nuits de veille à vous écrire… Je me souviens que pendant ma virulente folie je voulais avoir une caméra bétacam, aujourd’hui ce serais une antiquités. Bon! Je crois que je vous raconte tout c’est une espèce de credo écris pour vous. Quelques mots encore avec toujours la même formule. Je vous remerci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 15 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore et toujours de la neige, je suis rentré à l’heure de pointe. Les autobus et le métro étaient pleins. Je suis descendu du bus deux ou trois arrêt avant ma destination. Ce midi j’ai mangé du fast-food c’est mieux que rien… Je sais pas si on peut appeler ça une tempête, la neige n’arrête pas… Ce soir je suis pas très inspiré, les gens se poussent un peu partout dans les transports en commun. Coin Sainte-Catherine et Saint-Laurent y’a beaucoup de piéton, parfois c’est plus simple de marcher. La nuit est arrivé, ça me prend du temps avant de vous parler de mon senti, j’ai fait un gros après-midi, pas de message téléphonique. Je pense que les snowbirds sont déçus de mes derniers post, j’ai pas eu de commentaire pourtant j’essaye de vous donner à lire c’est vrai qu’empilé dans le bus c’est moins exotique que la Floride où la Thaïlande… Quand même je raterais quelques émissions de télévision. C’est risqué de marcher dans le goulag occidental on peut se faire ramasser par une charrue une vrai. Je la raconte à toutes les chutes de neige celle-là, les sportifs, skis, patins, raquettes sont surement très content sans parler des stations de ski alpin qui doivent faire des affaires d’or… Ce soir je suis seul chez moi, j’aime bien vous écrire dans cette solitude. Y’a pas que le grand maitre Flaubert qui voulais écrire sur rien c’est un peu ce que je fais ce soir, mon âme ne me dis rien. J’ai aussi d’autre chose à écrire que je garde… Non! Ça me tente pas de m’auto-dénigrer pour écrire quelque chose. Je suis pas un génie mais je suis pas mauvais… À la librairie ils ont mis l’étalage de roman policier bien en avant mais j’en lis présentement un pour la deuxième fois avec toute la misère du monde… Je trouve pas le temps de lire et d’écrire on dirais que le temps est plus cour en vieillissant. Je sais même pas pourquoi j’écris tout ça, probablement parce que je suis un écrivain et qu’un écrivain ça écris. C’est la folie qui m’a envahie depuis que j’ai changé de vie. On me demande souvent ce que j’écris j’ai de la difficulté à nommer, j’arrive pas à autre chose que mon senti. Un ami viens de me téléphoner il est obligé de s’isoler pour des raisons domestiques. Y’a personne qui me pousse dans l’écriture ce sont des défis personnels… Je fais chauffé des saucisses hot-dog, ce seras le souper c’est pas très santé, mais ça va boucher un coin. Je crois qu’il a cessé de neiger. Ce soir je vous ai rien écris de très profond parfois je manque de mots. J’essaye toujours de me dépasser et je fais de mon mieux. Je me répète, va falloir que je parte. Je ne sais pour où mais j’ai pris des engagements. Je termine donc ici faute de mot et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, il neige j’ose pas vous dire tout ce qui défile dans ma tête. La musique est une gracieuseté de monsieur Gordon Lightfoot. Je sais pas ce que les gars vont faire cette nuit c’est pas facile de se trouver un endroit où dormir après les bars clandestins y’a plus grand-chose… La semaine passée à la radio sur Saint-Laurent j’ai réalisé que j’étais tout près du défunt Lux à ne pas confondre avec le bar gay. À l’époque Le Lux c’était un endroit ouvert toute la nuit où on pouvait manger et trouver des revues intéressantes parfois passé les heures y’avait quelqu’un pour nous indiquer où on pouvait boire. Hier j’ai écouté le Nebraska de Bruce Springsteen un chef d’œuvre, ça fait déjà trente-cinq ans… C’est pas facile d’écrire comme ça sur l’air du temps. Je pensais pas devenir un mon’oncle parfois je vois des personnes agées et je veux pas devenir comme elles, j’ai peur de vieillir… Février une bordée attend pas l’autre, j’étais rendu à l’intime je me sauve en vous parlant de la température. Avec le temps ma vie s’est calmé, chez moi l’odeur d’huile est disparue. Cet après-midi je participe à un atelier d’exploration et d’écriture. J’ai déjà quelques idées. J’aime pas beaucoup le rapprochement « On a du bon stock » lié à la toxicomanie qu’utilise dans sa publicité les rendez- vous du cinéma québécois. Là c’est la douleur, le mal dans les os qui fait que je me sens vivant, hier j’ai lu un texte de Saint-Valentin écris par une petite cousine qui a une très belle plume. Je l’envie, ce que j’écris c’est toujours grossier ça manque de finis, j’ai toujours de la difficulté à traduire mon senti quoi que mon école sois l’art brut, le crû… Le simple d’esprit fait en tout temps de la poésie de Noël, même dans la pire des canicules il nomme le sapin et les cadeaux… Pourtant on s’en va maintenant vers Pâques, une fête, un congé… Il neige toujours pas mal, la rue est tranquille… Quelques un on dormis sous un balcon avec les rats, on entend les signaux des charrues qui reculent. Mon texte est comme l’hiver c’est de la neige à répétition. J’arrive pas à prendre le ton déjanté du malade mental, je sais pas si vous le voyez… Ce serait inutile de maudire le sacré, on trouverais moyen d’en faire une farce plate. Je sais pas pourquoi souvent la poésie rime avec toxicomanie, de la poudre, un miroir, une paille où un dollar roulé et on s’envoie ça dans le nez pour se croire le plus brillant des hommes… Ensuite on redescend et on se retrouve souvent psychotique à l’urgence de l’hôpital. Encore quelques mots cette nuit, y’a des déneigeurs qui n’ont pas dormis, j’entends la lame de rasoir qui claque sur le miroir… Je m’abstiens pour cette nuit, j’ai presque finis. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 14 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis allé prendre un café chez l’ami, on a discuté du système de santé, on a pas de solution pour que ça fonctionne mieux. Pour ma part la schizophrénie paranoïde est plus simple à vivre chez moi qu’à l’hôpital. Je fais attention, je veux pas être psychotique, bon je vous écris encore une fois des niaiseries… Aujourd’hui j’ai marché au moins une demie heure et j’essais de faire de mon mieux… Je suis toujours dans le goulag occidental, oui dans le goulag peuplé de pauvres voisinant les propriétaires de condos, les quartiers mixtes je sais pas si c’est très bon si on chauffe encore à l’huile. Ici c’est le bas de la ville, l’ancien faubourg à mélasse, dans les années cinquante. Les vieux débardeurs m’ont raconté que dans mon coin  y’avait des clubs dont je me rappelle plus le nom… Molson étais pas loin… Je crois que c’étais Le café de L’est qui étais dans le coin dans les années cinquante, mais je suis pas certain. Je suis loin de mon senti, y’a encore des gens dans les tavernes ça va se remplir après six heure, billard, musique et bière j’aime plus beaucoup cet univers. Je pense au staff du bar où je buvais, ils avaient le prestige mais ce sont rendu malade. Je pense aux gars de gangs qui sont armés, y’a des endroits plus fréquentables… Mon père avait une collection de cuillères à cocktail de différents clubs. Il buvait pas beaucoup mais parfois il sortais avec ma mère. Ces nuits là je les attendais j’avais toujours peur qu’ils ne reviennent pas. En attendant, j’ai toujours attendu je ne sais quoi, je pense aux snowbirds… C’est la Saint-Valentin j’ai pas de valentine, je sais pas trop quoi vous écrire. Je suis supposé partager des commentaires sur un post où je suis identifié mais ça tombe toujours sur les snowbirds.  C’est pas fort ce que je vous écris, les mots les maudits mots me manquent. J’arrive pas à nommer mon senti pour en faire de la poésie et ça m’ennuis. Je fais chauffer le souper, y’a rien de moins poétique que le domestique, les vrais poètes nomment et décrivent ce qu’ils ressentent quand j’essaye ça on croit toujours que j’écris mon testament. Les journées s’étirent les gars ont hâte de puncher d’en finir avec cette journée, je pense aux bêtises que j’entendais venant de supposés copains. Dehors c’est tout blanc de février… Y’a encore de la lumière. J’aime pas me retrouver avec des inconnus, résolus, résolution mais c’est flou et je risque de rencontrer un filou. La vérité c’est que je sais pas quoi vous dire, c’est juste le journal de cours moments d’hiver, je sais pas quand ni où mais je vais y arriver à vous écrire sans pleurer. J’ai pas de mots savants, je manque de vocabulaire pourtant ça dis bien ce que je veux dire enfin je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!Je termine là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’avais sortis l’éclairage d’appoint mais le courant est revenu. J’ai dormis pendant toute la coupure d’électricité. Je sais pas si mon chauffeur d’autobus de Mascouche  me lis mais ses photos de la Thaïlande sont magnifiques, du rêve, encore du rêve prendre l’avion pour une destination exotique avec un climat extraordinaire, chaud! Dans le goulag occidental cette nuit on gèle, j’espère que tout le monde s’est trouvé un abri. J’ai mis le chauffage, ai tout de même bien dormis. Le « Hallelujah » de Cohen me joue dans la tête. Je pense à ce livre que j’ai prêté pour rendre service et qui j’en suis certain ne reviendras pas… Je sais pas si y’en a qui traîne autour de la place Gamelin en espérant faire un deal de dope étrangement cette nuit y’en a qui veulent se geler pour pas avoir froid. Je sens la chaleur ai encore enregistré la série Border Security. À cette heure ci y’a des gens qui se lèvent pour aller au boulot, ils commencent tôt. Me souviens de la danseuse étudiante en animation culturelle, elle m’accueillait la nuit je partais travailler à cinq heures et quart le matin pour mopper les piscines olympiques. Je crois que les poètes habitent tellement la nuit qu’ils n’arrivent pas à l’écrire… C’est un peu ce que je fais je l’écris, on ne me retrouve plus dans les cafés peuplés de voleur qui vont essayer de vous soutirer vingt dollars pour les paradis artificiels… Je suis pas jet-set mais j’aime quand même beaucoup les avions… J’attends du courrier un chèque et un recueil de bandes dessinées ça devrais arriver bientôt. Viens de faire mon lit, remis le cadran à l’heure, je vais prendre une douche… Ça y est ça sent bon j’aime ça, faut pas être trop sérieux. J’ai hâte de voir comment vont se présenter les ateliers d’écritures. Je vais acheter un cahier spécialement pour ça. Je croyais que c’était un traquenard la coupure d’électricité qu’il n’y en aurait pas, ça aussi c’est de la paranoïa… Petit déjeuner, deux toasts tartinées pour une de creton pour l’autre de fromage fondu. Quand je mange tout de suite après j’ai sommeil… Levé tôt comme si je prenais l’avion à tous les matins… Je vais me faire un café ça peut aider. Je pense à François Avard semble qu’il s’est planté avec son film des Bougons, c’est triste, vraiment, personne ne riais… Je pense à cette affiche dégueulasse qui demandait à quoi ça sert les pauvres, ça non plus c’était pas drôle. Maintenant c’est une chanson en arabe que j’ai dans la tête. Je vais donner un petit coup pour terminer, je me sent les mains c’est parfumé… Je suis un pauvre fou perdu dans la nuit de ses insomnies… Voilà je serai pas plus underground qu’il faut, underground entendu comme le dernier cri, la nouvelle mode, cette tendance là ça dure pas. Il faut s’inscrire dans le temps. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard