samedi 31 octobre 2020

Campeur


 

Bonjour ! Bonsoir ! Il fait très beau j’ai marché jusqu’au campement de la rue Notre-Dame. C’est la misère, des vêtements dispersés un peu partout, une espèce de magasin général, les plus privilégiés ont un groupe électrogène, un chansonnier qui donne un concert, des gens qui passent et qui disent que ça pue. Des gars qui sont du mot qui commence par n se payent ma tête, c’est moi qui est stigmatisé pas eux quand même si on rie de moi c’est que j’ai raison… Les campeurs c’est un endroit a visiter. Je suis content j’ai marché et j’ai pris quelques photos… C’est toujours mon journal du confinement, j’ai fait exception j’ai pris une marche et j’ai gardé mes distances, dans le campement y’a aussi des vieux sommiers qui trainent… Je dirais qu’il y a une centaine de tentes c’est actif mais désolant, les paye sont arrivés surement qu’il y en a qui vont aller à l’hôtel… Quand tout ce que t’a ça tiens dans un sac à dos, à vingt ans c’est pas si mal mais à soixante c’est triste… Les campeurs urbains ont peu les prendre comme des espèces de moines. Je suis convaincu que ça dors mal le long de la rue… C’est quand même une sorte de « paradis » pour les bipolaires et les accumulateurs chroniques. Je sais pas si y’a des services médicaux et psychiatrique qui vont là… Mais je crois que tous comme ils sont, sont dans le déni… Aujourd’hui c’est l’halloween au campement y’a de belles guenilles pour se déguiser mais j’aurais peur des puces des tiques et des poux. Je sais mon écriture et mes photos sont pas très très d’avant-garde mais je fait avec ce que j’ai… Les tentes sont sur un petit monticule sous les arbres à l’abri de la pluie. La piste cyclable passe tout à côté… Étrangement victime de mes préjugés j’ai pas vue personne de saoul où d’intoxiqué là…  Pas loin de chez moi on semblait pas respecter les règles y’avait un rassemblement dans un appartement… Aujourd’hui je suis loin de mon monde intime viens de regarder une émission télé, les campeurs on les vois pas là, on parle souvent des gens comme on dis eux pas nous… Je pense à Jacques Brel, ça fait longtemps, il savait chanter et dire l’émotion en maître… Les feuilles vont toutes tomber, on va geler… Je me creuse les entrailles pour essayer de vous faire sentir une émotion, c’est pas facile, je reviens toujours à cette courte mort qu’est la maladie, la perte du sens sur le trottoir dans la rue, la paranoïa qui empêche d’avoir un chez soi… Je me blesserai pas pour vous faire pleurer, les mots c’est toujours à suer. J’arrive à l’épilogue à la conclusion bien que l’histoire des campeurs sois pas terminée, je sais y’en auras qui abandonneront même la tente et qui vont errer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

vendredi 30 octobre 2020

Occident

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je m’étais endormis, le téléphone m’a réveillé en plein cauchemar. Je me suis préparé un café, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a pas une très bonne opinion des tablettes androïd, je vais passé mon tour, pas cette fois ci… Hier j’ai eu mon atelier de monologue virtuel, les gens ont besoin d’attention, de parler c’est exigeant… Je pense que dimanche on reviens à l’heure normale. J’ai une toune « a thousand guitars »de Springsteen dans la tête. Avec l’ami on s’est dis que ceux qui dénigraient les ateliers c’est parce qu’ils en avaient jamais fait. Pour ceux qui arrivent directement ici vous êtes dans mon journal du confinement… Les feuilles sont presque toutes tombées, le froid est arrivé, les ouvriers municipaux font le ménage des parcs. J’ai mangé des cashews en regardant la télé, j’arrive pas a arrêter avant que la boîte soit finis… C’est la nuit, plutôt que d’acheter une nouvelle tablette, je vais me procurer un téléphone, Un en tout cas j’y pense… Un vrai cochon j’ai finis la boîte de cajou… Je trouve pas d’image poétique c’est tout comme si je rédigeais un rapport de mes événements virtuel littéraire intérieur… Le Boss c’est vraiment un génie c’est tout ce que les États-Unis d’Amérique ont de bon versus le président en place… Je cherche de belles images, je pense à New-York loin des contrées campagnardes de Bruce… Je sais pas pourquoi ses chansons évoquent pour moi la déprime alcoolique… Je pense à toutes ces petites bourgades américaine, j’arrive pas à imaginer la vie là, les chansons le racontent si bien, la route, les rêves, les guitares le rock… Souvenir d’enfance la campagne à Sainte Jeanne D’Arc, la cousine qui nous avait amené au grill de l’hôtel… À l’époque où j’étais à Terrebonne l’hôtel Central était encore très vivant on y finissait ses soirées en bas au grill en commandant une pizza… Dans quelques jours les élections américaine j’espère qu’ils vont voter Biden… C’est la nuit j’ai pas de muse c’est difficile, il est pas question de sortir demain, je coupe mes rencontres, dimanche y’auras un peu de travail virtuel. Les journées où ont va présenter notre formation approchent… Ça fait plus de vingt ans que j’ai posé mes fesses ici, je partirai pas de si tôt… J’espère que je vais arriver a donner cette formation sur la stigmatisation selon les principes du Recovery College… Depuis que je consulte plus je me sens moins stigmatisé quand même je suis sur la voie de côté et rien ne va rapidement c’est mieux comme ça… Je sais pas trop si je suis dépassé avec cette écriture… Ils racontaient que le poète Desbiens avait écris son dernier recueil sur une vieille machine à écrire Olivetti moi je tangue entre l’ordi et les cahiers… Y’ a toujours l’idée de c’était mieux avant j’y crois pas à cette nostalgie. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 


jeudi 29 octobre 2020

Plus

 

Bonsoir ! Bonjour ! Le confinement se fait plus lourd, on peux pas aller prendre un café, juste flâné comme ça dehors et profiter du temps qui passe… La ville a acheté des chambres d’hôtel pour l’hiver des itinérants à la radio ce matin un campeur disait que les autorités se devaient de fournir en priorité un abri à ceux qui n’ont pas de tentes. Demain on travaille notre création collective c’est toujours amusant c’est aussi la paye, la pension. Je vais aller au marché c’est difficile de vous écrire autre chose que la routine. À l’émission Plus on est de fous plus on lit à Radio-Canada les critiques ont éreinté le recueil du poète Patrice Desbiens… J’aimerais dont ça écrire de la bonne poésie voilà une tentative

Au son du mal

Malfrats et pauvres gens

Enlignent la misère

À tous les temps

Écrire cachère

C’est un débile tourment

Comme quitter la chaire

Avant le bourreau allemand

C’était hier

On écrit plus ça maintenant

Des mots de pierre

Un sot sonnant

Bêtise d’une prière

Qui jure en sacrament

 

Voilà j’aurai essayé ce soir, quand j’écris l’anxiété diminue ça me calme. J’essais quand même de toujours vous toucher, c’est une question d’émotion… Je voudrais plus vivre cet énorme vide je croyais que j’allais en mourir des fois je pense que c’est le psychiatre qui voulait me tuer avec les médicaments pourtant je le répète je me rétablis, j’essais de me tenir loin des ennuis… Ouais! C’est toujours le journal du confinement avec l’ami on parlait des possibilités de guerre civile aux États-Unis d’Amérique, ça fait peur… Je ferais pas grand-chose là-dedans, je sais pas me servir d’une arme à feu… Voilà un autre voisin qui court après le trouble et qui reçois des étrangers, il est surement gay, il me rappelle Gérard et son pensionnaire. Je pense toujours à la France comment ils sont éprouvés, quand même ils sont fait fort… Je me souviens dans le temps des gens faisaient livrer de la pizza à une autre adresse pour embêter le voisin… Je trouve pas, je trouve plus, je veux juste que la machine plante pas. Y’a un parfum de mets chinois c’étais peut-être ça que le gars livrais… Je crois que les motos sont rangées il fait froid on ne les entends plus bientôt il va surement neigé… Quand j’arrête d’écrire trop longtemps je m’autodénigre c’est pas joli joli…  La matière grise, la folle du logis me laissent écrire un peu ce que je veux, libre rester libre d’écrire à ma façon essayer de faire passer de l’émotion… Mais non vous n’aurez pas le frisson. Je termine toujours de la même façon, la conclusion c’est difficile j’y arrive jamais à point, j’essais de vous voir lire à travers l’écran, à vrai dire y’a jamais de fin je recommence tout le temps, quelques mots encore découragez vous pas c’est juste pour vous saluer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!


mercredi 28 octobre 2020

Réponse

 

Bonsoir !  Bonjour ! On arrive à la fin du mois, je lis les pages littéraires du journal, j’écoute la radio qui parle des livres et la grande bibliothèque à la télé… Je rêve, je rêve l’écriture n’est souvent faite que de ça du rêve, des cauchemars aussi. Ma forme d’écriture est toujours la même, j’ai repris le cahier pour essayer de changer ça. Je vous reviens ici avec mes pauvres réflexions… Souvenir d’une enfance passée a dessiner les logos des équipes de la ligue nationale de hockey, je vous l’écris et j’ai l’impression d’y revenir… Parfois on dessinait pour participer au concours du samedi au projection du cinéma Rio… Y’avait une compétition entre les films du sous-sol de l’église Saint-Vital le dimanche après-midi et le cinéma Rio le samedi. Si je me souviens bien ça coutais vingt-cinq cents un programme double, je rêvais de Batman avec mon copain Michel le voisin… Pas d’halloween cette année, pas de déguisement le virus Covid-19 est trop virulent… C’est toujours le journal du confinement, je pense à octobre soixante dix  la crise, j’avais treize ans je voulais voir les soldats mais je pouvais pas sortir, j’avais toujours la tête d’un enfant… On avait commencé a écouter de la musique, les Beatles je crois qu’Abbey Road c’était en soixante dix mais non en soixante neuf on écoutais encore un an plus tard. Je pense que cette musique que ce groupe ont marqué le vingtième siècle. Les jeunes plus bourgeois écoutaient les Rolling Stones… Ceux qui me lisent vont dire que je radote toujours la même histoire, c’est le début de mon adolescence c’est important… Ça fait longtemps tout ça à peu près cinquante ans, ça passé beaucoup trop vite… J’apprenais à vivre mal dans le parc. Aujourd’hui j’ai travaillé sur la formation stigmatisation, comment la schizophrénie vous rend différent, comment j’étais jamais à la bonne place… Je vous emmène pas là-dedans encore une fois… Ce week-end on va changé l’heure il va faire noir plus tôt, c’est pas trop bon pour la déprime… Je suis content de voir que mes neveux et nièces sont de bons parents, ça fait des enfants content… Je sais pas si vous vous souvenez je vous avais écrit sur mes bobos ils sont heureusement disparus… Aujourd’hui j’ai regardé une émission sur le Lille gourmand, je suis pas allé assez longtemps j’ai raté beaucoup de chose, avec l’ami on s’est dis qu’en bas de trois mois a un endroit on arrive pas à vraiment connaitre. Lentement j’approche de la conclusion, je vous ai pas mentionné mes émotions mon sentis… Parfois je me dis je serai pas capable pourtant je persévère… Je voudrais m’arracher le cœur ce serait comme ça, les entrailles sur le clavier… J’ai tout arraché j’arrive plus à vous dire quelque chose, lâchez pas on est presque à la fin pour aujourd’hui. C’est la chute l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


mardi 27 octobre 2020

Roadie

 

Bonsoir ! Bonjour ! En cette fin d’après-midi je me suis étendus sur le sofa et j’ai dormis, pas vraiment rêvé je me souviens pas, je me psychanalyserai pas. On m’a dis qu’être somnambule c’est dangereux. Je vous écris bien éveillé, roadie pour ces nuits passées à transporter du matériel d’orchestre dans des salles de réceptions. Je sais pas pourquoi fallait faire ça en vitesse, comme toujours c’était une job de bras… C’est l’envers de la médaille la musique a beau être douce ça prend toujours des costauds pas trop sensible pour installer  le système de son… La plupart du temps les salles étaient au deuxième étage, c’était difficile, on livrais le soir pour retourner chercher le stock la nuit… Ce matin je suis allé voir le campement rue Notre-Dame, il commence à faire froid, je sais pas si ils sont à l’abri de la Covid-19… En fin de semaine c’est la paye mensuelle, je sais pas si ça va leurs donné une chance de trouver un logement, parfois on tombe vite dans les mauvaises habitudes sans mentionner qu’il faut payer les dettes faites pendant le mois. Je serais étonné qu’on me dise qu’il y a pas de petits traffic dans le campement… Je pense à ceux qui gèlent des pieds dans ces tentes humides, les chauffages d’appoint sont dangereux pour le feu… Je crois quand même qu’il y a plusieurs itinérants qui marchent la nuit, la rue Notre-Dame à l’est c’est quand même pratique pour les services des groupes communautaires qui sont tout près… C’est toujours le journal de mon confinement, l’ami téléphone on deviens vite muet tellement on a rien a dire… Je pensais au campement de la dernière chance, c’est pas la dernière c’est la finale, quand on reste trop longtemps dans la rue on s’en sort pas… Hier avec un copain on parlais de l’impossibilité de dormir dans les refuges, les grands dortoirs où ça pète et rôte sans parler des grands intoxiqués qui arrivent la nuit. Je suis loin de mon monde intérieur, les tentes sont surveillés par les ambulances tout près… Y’a pas vraiment de grande sensibilité dans ce que je vous écris ce soir, hier dans ma paranoïa j’avais l’impression d’être un collaborateur au sens qu’on lui donnait à la deuxième guerre mondiale, c’est pas jolie jolie c’est pourquoi je me questionne sur tout ce que je fait, je voudrais pas être criminel et irresponsable… La promiscuité c’est un tue monde, dans les gangs qui se forment la nuit y’a toujours des petits chefs qui profitent… Quand je regarde ça les maisons de chambres c’est guère mieux, j’aimerais pas y retourner. Je vais essayer de terminer sur quelque chose de sensible, je sais que dans la rue ça a pas sa place c’est pour ça qu’on s’intoxique… Voilà! Pour moi c’est ça ce soir, quelques mots encore en espérant qu’il y ais pas trop de morts gelés. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Berna

lundi 26 octobre 2020

POP

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est vraiment l’automne, y’a des endroits où il a neigé, y’a quinze ans de ça quelqu’un de cher est disparue… Une personne qui avait pas la langue dans sa poche mais qui je crois souffrait beaucoup… On s’était rapproché un peu pour les funérailles du patriarche c’est tout… Ce matin je suis allé à l’Institut Universitaire de Santé mentale, y’a des mois que j’y avais pas mis les pieds… Y’a plusieurs de mes voyages qui sont partis de là. Je suis revenus chez moi avec d’étranges sentiments… Malheureusement on ne peut plus voyager quoi faire sinon tenir ce journal du confinement. C’est pas simple l’imagination je veux pas rien inventer, c’est pas de la fiction… Je pense aux amis français qui travaillent en psychiatrie ils ont surement beaucoup de boulot avec les gens isolés qui ont un diagnostic et la Covid-19… Aujourd’hui quelqu’un m’a dis qu’il parlait de moi, j’ai beaucoup de difficulté avec ça, j’espère que c’était bien… Parfois c’est ma paranoïa et mon hypersensibilité qui me jouent des tours, des moments où j’ai envie de disparaitre. Ce soir j’ai soupé d’une côtelette de porc avec du brocoli, une carotte et une pomme de terre, comme dessert j’ai mangé des petits gâteaux au caramel et une orange, Je viens de faire la vaisselle, les arts ménagers ça a jamais fait de la grande littérature à moins qu’on fasse comme les grecs et qu’on casse les assiettes pour ensuite vous offrir un mauvais vin rosé… C’est un souvenir de mon premier voyage à Paris… Ici on maintiens les mesures pour encore quatre semaines. Ce matin j’étais quand même content d’être sortis. Je reste prudent… J’ai programmé la télé pour enregistrer une émission sur la résistance française pendant la deuxième guerre mondiale, on en sait jamais trop. Je suis trop sensible, les voisins qui gueulent me dérangent… Je cherche le calme… Quand je vois des pourcentages d’affiché j’essais toujours de les calculer, je sais pas pourquoi! Je sais vous dites que mon « travail » est bâclé, que c’est fait à la va vite, pourtant j’y met tout mon cœur, je veux que ça reste crû même les photos… Mais c’est encore prétendre et je veux tenir ça loin de moi… On est pas écrivain sans écrire une plate vérité… J’ai une chanson par Joe Cocker dans la tête, c’est sur un cd que la chère disparue m’avait offert. Je remercie toutes mes lectrices qui me font des commentaires… Le blog c’est quand même un travail d’édition à chaque fois j’essais de m’améliorer… Parfois je crois que mon affaire c’est de l’ordre de la manie mais c’est plus de l’anxiété schizophrénique. Quelques mots encore, j’arrive à la conclusion c’est toujours difficile de trouver comment fermer, j’écris pour vous accompagner un moment, je sais que vous êtes là je ne suis pas seul… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


dimanche 25 octobre 2020

Partir


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous écris en me laissant embêter par une mouche. J’arrive pas a m’en débarasser… Ce matin j’ai regardé l’émission La grande librairie, je suis vraiment pas du calibre de ces auteurs là… Ils parlaient de la campagne moi j’ai pensé à la vieille maison de pièces que j’avais loué à Saint-Charles-de-Mandeville, des mulots et des chauve-souris, une carrière pas loin et des camions qui passaient dès trois heure du matin… C’est vraiment les derniers moments que j’ai passé à la campagne, je suis urbain on peut dire citadin la ville me sied bien. Un avion passe qui vole à cette heure? Je vous raconte pas mon séjour dans cette commune psychiatrique, on y partageais les repas, les femmes et les médicaments, c’était une grande période d’intoxication quelquefois on créais peignait quelques murales faisait de la vidéo. J’étais obsédé par les caméras, je voulait en acheter une ai fait quelque stages de production et de tournage la rage m’est passée… Rien de très édifiant là-dedans… Ça fait longtemps plus de trente ans…On m’avait donné de la littérature sur comment écrire un scénario, je suis devenus incapable de regarder un film pour un moment… C’était de la vraie folie, je vous raconte pas mes histoires intimes c’est pathétique. Pendant tout ce temps je consultais et je consommais, un tourbillon, je me suis arrêté quand j’ai admis ma maladie et mes dépendances… Je suis pas fier de vous raconter ça… J’écoutais un psy qui racontais qu’on ne sait pas pourquoi y’en avait qui se rétablissais, je crois être un de ceux là… Je suis sortis d’un délire certain pour tomber dans un certain délire, l’anxiété, la paranoïa… Je réfléchis sur ces années, je fait de l’introspection pour ne pas répéter mes idioties, je sais pas pourquoi je me rappelle de ma lectrice privilégié et mon beauf qui étaient venus me visiter à mon appartement dépouillé rue Saint-Gérard dans Villeray, j’étais désorganisé je fréquentais le Lola’s Paradise… Je consommais on ne m’aimait pas, je crois pas qu’aujourd’hui on m’aime beaucoup plus mais c’est pas important, je reste sobre et si je peut aider faites moi signe… J’ai aussi perdus d’autre habitudes ça me fait du bien, je me fait plus mal à répétition… Voilà! C’est toujours mon journal du confinement, je vous ai emmené dans le passé, tiens une phrase, « Dis moi d’où tu viens je te dirai qui tu est » J’ai gagné une certaine estime de moi, c’est toujours à reconquérir… Je pense à toute la fausseté de la consommation, le profond sentiment de solitude qui me faisait partir avec le premier venus. Je savais pas comment en finir avec cette souffrance, c’est encore ma thématique de prédilection… Je suis presque rendus à la chute à la conclusion, ça a toujours la tonalité des confidences. Je termine comme ça en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite je vous mène à la fin. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

samedi 24 octobre 2020

Pur


 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai discuté avec deux copains c’étais bien… J’ai écouté le dernier Bruce Springsteen c’est excellent, un cadeau très apprécié de mon lecteur de Deux-Montagnes. Je crois l’entendre chez le voisin… Ça me remet la musique en tête je savais plus quoi écouter… C’est toujours le journal de mon confinement ce matin je suis allé au marché… Souvenir d’une lecture où on racontait la garde psychiatrique avec le poste au centre et les chambres (cellules?) tout autour, je crois avoir lu ça dans le pouvoir psychiatrique… Je vois ça comme une forme de stigmatisation… L’hôpital deviens la prison… C’est pas simple comment intervenir avant l’acting-out ? Ouais! La schizophrénie est souvent faite d’anxiété, je suis pas seul, je pense à la covid-19 j’ai un peu peur d’être infecté même si j’applique les mesures… Ce matin au supermarché les gens étaient très sympathiques. Une de mes difficultés est de ne pouvoir partir en voyage… Quand même la maison de chambres d’il y a vingt-cinq ans étais beaucoup plus anxiogène que le studio de maintenant, tant que je suis pas psychotique ça va, je regardais la réunion des médecins et des travailleuse sociale de lac Mégantic y’avait pas un homme je me suis dis j’aimerais bien être celui-là… Je sais pas comment ça sonne les soins pour quelqu’un qui décompense pendant la pandémie… Je pense au stigmate à cette madame qui dis à son mari en me regardant, « Lui y’en prend des peanuts! » Je crois vous l’avoir déjà écris les gens qui parlent des médicaments comme des peanuts j’ai aucune considération pour eux… J’écris et je vous fait des confidences peut-être que ça va me rebondir dans la face… Semble qu’il y a beaucoup d’appel à l’aide… La douleur intérieure c’est pas facile de la dépassé ça prends du temps elle part et reviens parfois moins intense… Ma façon artistique de m’exprimer pendant le Covid-19 c’est ça… Je trouve ça difficile de me pauser comme un artiste, j’ai pas trouvé mieux. Je sais qu’il y a des gens avec beaucoup de talent qui n’aiment pas écrire moi j’aime ça. Stigmatisé je l’ai été longtemps on me traitais de profiteur parce que je survivais avec les prestations d’aide-sociale. J’y pense et ça me fait suer qu’est-ce que je faisait avec ces gens là? Pourquoi? La solitude était moins lourde que ça, j’étais pas tout blanc, j’essayais de comprendre ce qui m’arrivait c’étais y’a longtemps… J’aurai vécu maintenant que j’entame ma vieillesse, parfois ça me fait rire je vois des gens et je pourrais être leur père… Ce soir mon écriture est toute intérieure. J’arrive pas toujours à nommer ce long discours que j’entend en même temps que je le rentre dans l’ordinateur… Je peux pas vraiment dire que c’est ça le doute est toujours là… Ce soir je vous embrasse tous, c’est la conclusion, un hug virtuel c’est mieux que rien, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!! Ciao.

Bernard

 

vendredi 23 octobre 2020

Papier


 

 Bonsoir! Bonjour ! Je vois que pour vous c’est le petit vin du vendredi soir, l’apéro… J’en ai abusé donc je m’abstiens. Cet après-midi c’étais bien j’ai eu un atelier de création zoom c’étais très agréable, on est une belle gang… Hier avec mon collègue et une guide multi-média on a essayé de mettre en forme notre formation sur la stigmatisation. Je pense que j’ai déplut à un lecteur il ne répond pas à mes appels téléphoniques… Ce soir je me sent seul pourtant j’y vais quelques minutes à la fois, il fait très beau temps c’est doux… Parfois je suis pas conscient que vous ne lisez pas tout ce que j’écris… Bruce Springsteen à sortis un nouveau disque ça semble extraordinaire… J’ai connus la solitude accompagné par la musique, j’étais pas dans des endroits où je pouvais parler franchement de toute façon je pleurais j’étais saoul…Comme d’habitude je m’inquiétais pour rien mon lecteur est très occupé… Ce matin j’ai vu une photo du poète Patrice Desbiens, je savais pas à quoi il ressemblait, il racontais être heureux de sa pension fédérale parce que disait il, il n’aurais plus à quêté le conseil des arts du Canada… Je suis heureux d’avoir recommencé la création collective même si c’est virtuel… Des fois je me dis que j’écris comme d’autre font du tricot, une maille à l’envers une maille à l’endroit… Ce soir c’est tranquille, la covid-19 viendras pas m’agresser, c’est pas égal ce que j’écris mais j’abandonne pas, plus de transpiration que d’inspiration. C’est vendredi soir, je me demande où vont les fêtards maintenant avec le confinement… Vingt heure l’éclairage du parc est éteint, j’évite les rassemblements et tout mes autres contacts, la distance, le masque, on se lave les mains et un peu de solitude je peux pas faire plus. Ce soir j’ai pris une douche et je me suis parfumé ça fait du bien… Je pense aux campeurs de la rue Notre-Dame ils ont peur d’être infecté par la covid-19 dans un refuge… C’est quand même bien de faire sa toilette quand on veux… Je m’en allais dans le langage technique mais je connais pas assez ça… Je me vois chez le copain d’il y a longtemps on consommait devant la télévision, il étais dans sa chaise berçante j’étais sur une chaise droite près de la table et de la porte  de la cuisine, trop idiot pour voir que je m’en allais vers la psychose… Ça fait des années de ça, je garde le souvenir pour pas recommencer… J’ai pas tout pleuré parfois encore je suis ému… Pour moi c’est finis l’alcool du vendredi, j’espère que ça vous fait pas trop mal le lendemain moi on m’embarquais dans une ambulance et je me ramassais à l’urgence… Dans la consommation j’ai  vécu différents états de l’affect, la névrose, la psychose j’en suis pas tout revenus toujours étonné de voir comment la restauration tourne autour de l’alcool. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

jeudi 22 octobre 2020

Sept

 

Bonsoir! Bonjour! En pleine pandémie y’en a qui trouvent encore le moyen de jouer dehors d’autre dans l’édifice claquent les portes, c’est fatigant… Je vous emmène toujours dans mon journal du confinement, dehors toujours ça gueule, les bars et les restaurants sont fermés. Le centre-ville est désert, les édifices à bureau sont vides, le gouvernement souhaite qu’il y ait plus de télétravail… Ce week-end le stationnement seras gratuit, ça parle déjà de Noël pour moi ça change pas grand-chose. Je pense plus aux enfants de mes sœurs à leurs familles, les grands parents s’ennuient j’espère qu’ils vont pouvoir se voir la super maman et son quatuor, le fils et sa petite, les cousins et les cousines j’espère qu’ils vont se rassembler, moi j’ai la couenne dure, la solitude je suis capable de la prendre… Les actualités jouent aux montagnes russes avec nous une soirée c’est une nouvelle encourageante le lendemain ça en est une déprimante. La semaine prochaine c’est l’halloween… Laissez moi vous raconter mon histoire effrayante, parfois quand je travaille j’ai le sentiment de trainer l’asile avec moi, y’a plusieurs professionnel, infirmier, ergothérapeute, chercheur je sais pas si vous voyez le bozo que je suis avec à peine un secondaire trois. J’essais de mettre en valeur mon expérience en combattant la stigmatisation… Je crois vous l’avoir écrit… Le parc est maintenant tranquille, l’éclairage est éteint, on pourrais intituler l’halloween le bal des tout croches… À Terrebonne j’ai pas passé longtemps j’étais déjà adolescent, je passais surtout dans les maisons unifamiliales chez les copains, j’étais très mal déguisé des guenilles parfois ils demandaient de chanter une chanson tout ça pour des bonbons et des caries de mauvaises dents. C’était quand même le bon temps on s’amusait à se faire peur… Je pense à Carrie le film d’horreur et à L’exorciste deux films qui m’ont fait très peur… En ce moment je regarde une série française intitulée La Révolution c’est pas du tout comme le titre suggère ça vaut le détour. J’écrirai pas longtemps sur l’horreur elle est déjà là y’en à trop on a surtout besoin de douceur mais je suis convaincu que c’est pas avec ça que je vais gagner un prix littéraire… Ça me laisse muet la peur, aujourd’hui je sais qu’il y a de vrai dangereux, faut s’en tenir loin… Je ne fréquente plus les fonds de ruelles noires, l’horreur c’est aussi ce gars qui s’est fait battre à mort parce qu’il a pas voulu que le crime organisé entre dans son bar… C’est vrai que c’est toujours plus épeurant la nuit, les enseignes sont aguichantes mais ce qui est derrière l’est moins… Je pense à la noirceur du garde-robe comment c’est difficile, à l’époque dans mon enfance on avait pas tellement peur des étrangers mais je commençais déjà la paranoïa… Et on arrivais à la maison après une couple d’heure à quémander des bonbons, on vidait notre sac sur la table de cuisine et on les trillait. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!!

Bernard


mercredi 21 octobre 2020

Mal

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal c’est ce monsieur professeur qu’on a tué en France, c’est innommable et atroce… Cette violence fait vivre de la douleur à plusieurs, de mon Montréal Nord-Américain je pense à tout ces français que j’aime. Les mots de Liberté égalité fraternité sont si beau, je pense à ce psychiatre italien qui s’en est servis pour me faire comprendre sa pensée… Ici au Canada la devise est a mare usque ad mare, d’un océan à l’autre mais non on est pas le pays des lumières mais j’aime la devise du Québec, Je me souviens, je me souviens de la France, c’est ma langue maternelle c’est plus que des cousins, des frères… J’aimerais bien croire que Paris c’est aussi chez moi, ne pas me sentir comme un mauvais provincial. Je crois que la pensée philosophique est née et a grandis en France je pense à Rousseau, Descartes et combien d’autre… Y’a une culture française toujours présente, j’aime bien écrire quelle m’inspire, pardonnez moi si je suis pas à la hauteur, je descend d’une famille qui n’étais pas de la métropole… J’aurais aimé me faire une tête comme on dis, étudiez et apprendre mais j’en étais incapable, je suis qu’un journalier qui écris pour tirer au clair ce qu’il vie. Québécois francophone, y’a quelques années le regretté Pierre Falardeau nous faisait rigoler avec ces mots dans la bouche du comédien Julien Poulin… Le français c’est une belle langue qui demande beaucoup de travail, en Amérique du Nord on a un caractère unique. J’avais des enseignants qui faisaient leurs possible mais j’étais déjà perdus, ça a pris quelques années de lecture pour me faire découvrir la France et encore plus longtemps pour que je m’y rende… L’histoire passe par là, malheureusement la Covid-19 nous empêche de voyager. J’ai bien aimé mes courts séjours en France, Rhône-Alpes, Paris, Besançon, Lille c’était tout bon j’ai encore d’autre endroit à visiter… Bon je vous écris ça et je me dénigre, ça prend l’humilité d’accepter sans croire que l’herbe est plus verte ailleurs, j’ai adoré marcher dans Paris.  Les musées sont exceptionnel, quand j’étais plus jeune on disait que l’art ne se fait pas dans les musées, c’est vrai mais les études aux beaux-arts et les ateliers coûtent cher… Je pense à l’ami historien de l’art, je sais pas si il me lis encore… Je suis rendus au Vive La France, vive le Québec libre du général, c’étais pas rien on y a presque crus. Je vais vous placer une photo de je ne sais quelle galerie du Louvres… J’ai une pensée et des prières pour la victime du terroriste j’ai hâte que ça cesse tout ce mal, je suis naïf… Voilà! C’est la chute la conclusion, je salut mes lecteurs français ce sont des gens résilients, quelques mots encore, je suis pas un gastronome mais j’aime quand même beaucoup la culture française et ses mets. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard


mardi 20 octobre 2020

Essayer

 

Bonsoir ! Bonjour !  L’idée c’est toujours d’essayer de mettre des mots sur ce que je ressent… Une tentative du dire toujours le journal du confinement, qui n’est pas si horrible considérant la première hypothèque que la maladie a laissé en souvenir. Je devais vivre parmis ceux qui ne savaient pas, combien de bêtises… Ce soir je suis vide quand même je commence à vous écrire tôt. J’ai encore ce souvenir de journées passées au bistro, j’aurais été mieux à la garderie on essayait de me faire comprendre que ma place c’était au pool room… J’ai longtemps été assis au bar, rien de très édifiant… Ce que je vais laisser c’est cette écriture… J’arrive pas à imaginer comment vie quelqu’un qui a réussis… Le journaliste voulait avoir quelqu’un qui trouve le confinement difficile c’est pas mon cas, la solitude est pas pesante… Je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, il me téléphone pour me dire que nos vies sont un peu plates, je trouve que c’est mieux comme ça pour moi si y’a trop d’action ça me mène à la psychose… Dire toujours dire les mots qui se poussent dans ma tête , l’odeur d’étable ce soir dans le goulag occidental. Quand j’écris parfois l’angoisse s’arrête, j’aimerais bien transformer ça en poésie, y’a eu toute ces années à lire le dictionnaire dans la folie. Ce qui me désole c’est que la musique des mots est parties… Le rythme est sortis, j’écris d’un mal finis… Maudit!  Je me vois au café avant la pandémie, je m’assoyait à une table avec un allongé, je prenait des notes dans mon calepin ça finissait toujours par faire quelque chose… Parfois je me dis à quoi bon tout à été écris et par beaucoup mieux que moi. Je cherche une mélodie faute de personnage… Je viens de lire la liste des dix meilleurs disques québécois d’un ami, c’est presque tous des souvenirs des années soixante-dix, juste de me rappeler ça me fait mal… Je pense que c’est Simone Signoret qui a écris, la nostalgie n’est plus ce qu’elle étais, toute cette place qu’a pris la musique. Dans la maison de chambres où j’habitais on a pris soin de démolir tout cet amour que j’avais pour la chanson, la musique pop, je suis plus capable d’écouter longtemps… Les rêves qu’elle me faisait vivre sont disparus, je suis brisé musicalement. Heureusement la lecture est restée… Parfois j’écoute Gord’s Gold de Gordon Lightfoot c’est émouvant. Je pensais que j’étais cool quand j’écoutais de la musique, les vrais sont devenus musicien en rêvant à Charlie Parker. Je sais pas pourquoi j’ai les émotions de mes quatorze ans, de mon adolescence en pensant à Pearl de Janis Joplin…Hé oui! Les années ont passées, je suis presque retraité. Les artistes que j’admire sont tous plus vieux que moi… Certains ont mal vieillis…  Voilà c’est la chute, la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’hésitez pas à commenter. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


lundi 19 octobre 2020

Bonté

 

Bonsoir! Bonjour ! C’est l’automne il pleut, je cherchais à me rappeler du pianiste Oliver Jones que je confondais avec le bassiste Charles Biddle… J’ai passé plusieurs nuits à les écouter, j’étais dans une chambre seul entre deux eaux, j’écoutais et je divaguais. J’ai jamais rien compris à la musique, je trouve que le jazz ça va de soi sauf peut-être le free jazz… Souvenir d’une soirée dans un club ou l’orchestre jouais faux par exprès, trois set comme ça et j’étais saoul… En temps de pandémie les bars sont fermés y’a plus de musique, y’a longtemps que je n’y vais plus. La fenêtre est ouverte y’a un parfum de fond de tonne, ce matin je discutais avec une collègue, lui disait que l’alcool qui me manquais le plus c’étais le vin mais que c’étais mieux pour moi de ne pas en boire… Je suis encore dans le délire alcoolique d’un abstinent. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes qui elle aussi fait une belle démarche. Je crois que maintenant elle a son permis de conduire, bravo! Y’a plus de show, plus de spectacles les salles sont vides pandémie oblige… On a commencé une création collective virtuelle, belle expérience… Pour le Recovery College le centre d’apprentissage santé et rétablissement je réfléchis à ma formation sur la stigmatisation, les moments ou j’en ai le plus souffert, je pense que les longues heures d’attente à l’hôpital c’est de la stigmatisation c’est vrai que dire souffrir de schizophrénie ça attire pas la sympathie sans parler de l’ambulancier qui crois que je vais cruiser dans les corridors de l’urgence… J’étais trop bête pour réaliser que ma consommation m’amenait à la psychose, c’étais long cette attente maintenant je me rétablis j’ai moins de pensées mortifères… J’ai de la gratitude pour tout ce temps que je passe chez moi sans grand besoin autre que de parler parfois… Je parlais, je parlais un vrai moulin à babillage ça ne m’amenait qu’à la destruction. Quand je m’ouvrais ça avait l’effet contraire les gens s’éloignaient… Je sais pas pourquoi j’ai fait l’idiot si longtemps, disont que les nuits dans un studio infesté de coquerelles aidaient pas… On dis qu’il y a pas de sot métier pourtant j’ai jamais rien fait de très gratifiant, les seules choses qui m’ont vraiment passionné sont la lecture et l’écriture… Maintenant c’est les voyages dommage ont peu plus en faire… Ce soir c’est raté ce que je vous écris. Pour ce qui est des monologues je vais écrire dans un cahier, j’ai mis la barre un peu haute, je connais pas les monologuistes hot du moment et encore je suis pas comédien… J’y arrive quand même c’est pas trop délirant pas trop paranoïaque, quelques mots encore pour terminer avec l’odeur de cuisine une sorte de sauce à spaghetti…Je vous aurai donné encore ce soir, j’espère que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est la chute l’épilogue, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


dimanche 18 octobre 2020

Libéral

 

Bonsoir !!! Bonjour !!! Ce soir je pense aux amis français en me disant qu’ici non plus on est pas à l’abri. Je regarde ça et je me considère heureux de pas avoir eu à adhérer à une religion. J’ai été et je suis encore libre, je crois à une spiritualité mais c’est toujours la liberté qui prime, la foi ça ne s’impose pas on y viens  après mure réflexion, j’aime pas plus les américains de la droite que les musulmans encore une question de liberté moi Hara-Kiri ça me faisait bien rigoler, Charlie mensuel aussi, Wolinsky et Cabu c’était des maitres de leurs art… Je pense à l’enseignant il faisait son métier. Moi le peu que j’ai étudié je l’ai fait dans l’accueil et la tolérance. Je reviens pas sur mon court passage au juvénat qui si il y avait eu vraiment la charité chrétienne il m’aurais aidé plutôt que de me mettre à la porte mais c’est pardonné je réalise aujourd’hui que j’avais pas d’affaire là au milieu de ces fils de riches… C’est du vieux tout ça… Je peux pas vraiment parler de la France et des français, j’y ai fait quelques séjours dans le cadre d’une mise sur pieds à Besançon  de la psychiatrie citoyenne qu’on appelle ici la pleine citoyenneté plus facile à vivre à mon âge que dans les débuts de la maladie mentale. Avec la COVID-19 et le terrorisme on en parle plus de la santé mentale à part pour faire la première page des journaux sur des drames innommables. C’ est pour ça que je vous écris dans ma lutte à la stigmatisation dire que le rétablissement est possible… C’est malheureux que certain arrivent pas à se faire soigner. Je comprend que certains juste à entendre le mot schizophrénie ont peur mais c’est vraiment pas avant de l’avoir admis que j’ai pu me rétablir. Je me sers de plusieurs tribunes pour passé mon message, je m’engage dans mon rétablissement… Y’a toujours des choses à laquelle j’ai pensé y’a longtemps que j’ose pas dire ça ne ferait que du mal. Tout ça c’est un long parcours dans la connaissance de soi, dans la reconnaissance des vrais valeurs. Je ne suis qu’un être humain imparfait qui cherche à s’améliorer je vous demande pardon si ça sonne un peu curé… Quand on lutte contre la stigmatisation faut choisir à qui on se dévoile parfois même la meilleure des copines vous demande si vous êtes paranoïaque ont est forcé de répondre oui !!!  Je suis un peu le « Twenty first century schizoïd man » de King Crimson. Mes différentes implications sont toutes pour mon rétablissement et déstigmatiser la maladie mentale. Ça prend de l’humilité j’aimerais bien être extraordinaire mais je suis maintenant qu’un bonhomme avec un peu plus d’expérience…Je me tiens loin de l’hôpital c’est pas que c’est pas bon mais je m’en tire sans… Comme toujours c’est la chute et je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 


samedi 17 octobre 2020

Simiesque

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis triste de voir toutes ces victimes de la covid, j’ai peur aussi… Chez moi y’a une ou deux mouches fatigantes parfois j’ai l’impression d’halluciner faut dire que l’écran haute définition joue parfois des tours… Je cherche un thème pour un monologue je veux pas faire de l’humour y’en a assez, je regrette pas qu’il y ais moins de spectacles, je préfère les livres l’écriture et la littérature… Aux nouvelles ils parlent souvent de l’anonymat des réseaux sociaux, c’est pas ma tasse de thé vous savez qui je suis et j’écris pas ce blog pour insulter les gens faire de la diffamation, y’en a plusieurs qui disent n’importe quoi pour avoir de la reconnaissance… J’aime beaucoup les poètes du moins ceux qui savent écrire, s’exprimer d’une écriture correcte… Samedi soir dans ma jeunesse on allait parfois au cinéma Outremont qui projetais des films de répertoire, y’avait beaucoup de monde fallait faire la file. Je me souviens des projections du festival des films publicitaires, de Harold et Maude de Looking for mister goodbar et tant d’autre parfois c’étais des programmes doubles, que de belles soirées… On revenait en autobus des Milles-Iles au terminus Henri Bourassa c’était assez décrépis presque en ruine… Fallait pas rater l’autobus sinon on devait prendre le dernier qui passait par Saint-Vincent-de-Paul et Saint-François dans l’est pour revenir au vieux pont de Terrebonne ça nous menait tard… Ce soir je pense à Terrebonne à toute l’effervescence culturelle qu’il y avait, les vieux bâtiments de l’île des Moulins… Je vous en parle pas plus longtemps j’ai mal rien que d’y penser… Ça fait plus de quarante ans. C’est de la nostalgie après je suis déménagé dans Rosemont avec une femme plus vieille que moi, j’ai souffert encore une fois c’était l’affect… Souvenir d’une caisse de bière au milieu de la rue j’étais trop con pour la ramasser… C’est finis tout ça je ne vais plus au bistro depuis longtemps de toute façon ces jours ci c’est fermé et ça ne me manque pas… On dis que nous sommes des êtres sociaux pas des singes, je sais pas pourquoi je cherchais le bonheur au bar… Je me « réalise » dans cette écriture, j’y prend plaisir je regarde et j’écoute les émissions littéraires et les chroniques dans le journal. J’apprécie quand ma lectrice privilégiée retraitée me suggère des lectures… Mais oui c’est toujours mon journal du confinement. Parfois j’avais besoin d’aide je téléphonais je me souviens d’une personne qui m’avait dis que quelqu’un de curieux était intelligent… Tout ça c’est derrière moi maintenant j’écoute c’est mieux… Je vous parle pas de ma sexualité souffrante qui elle aussi est disparue… Plus de night life et c’est tant mieux, mes vrais valeurs elles n’étaient pas là !!! Ça m’a pris beaucoup de temps à comprendre j’y suis arrivé avec cette écriture j’essais toujours de me rebâtir, je suis un peu vieux. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

Bernard


vendredi 16 octobre 2020

Gratitude

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai commencé des ateliers de création virtuelle de monologue. Je crois que ça va être très intéressant. J’essais de me retrouver dans toutes ces présences informatiques. Le week-end commence c’est tranquille… Je suis préoccupé j’ai peur de rater un rendez-vous entre autre ceux du centre d’apprentissage santé et rétablissement. Je vous raconte ça en cherchant quelque chose d’intéressant à écrire, en fait un peu plus tôt  j’en avais contre le mot intéressant qui  il me semble est servis à toutes les sauces, c’est vrai que si vous m’écrivez pour me dire que je suis ennuyeux ça va me couper l’inspiration. C’est vendredi en ville avec toujours le souvenir des sorties, on prenais des bières en jasant de tout et de rien, les plus sages rentraient tôt moi j’allais au bar, le lendemain j’avais un hang-over, un mal de tête carabinée. De nos jours y’a plus personne qui peux faire ça, c’est toujours mon journal du confinement… Les aérogares et les avions me manquent, j’ai bien fait de prendre ces quelques jours pour voyager ça reviendras pas de si tôt… En attendant je regarde des séries télévisées et je lis, ce soir je suis bien c’est la paix dans l’édifice. Y’a des soirées ou je suis heureux, tout ce temps passé a patauger dans le malheur je l’oublie pas… C’est finis. Je signalais le neuf un un pour me retrouver dans les corridors de l’hôpital aujourd’hui c’est tout ce que je veux éviter ils en ont plein les bras avec le corona virus. Le confinement y’a pas que moi qui le vie ça me rassure, je pense quand même à ceux pour qui la maladie mentale débute avec l’immense sentiment de solitude et le désir de poser des gestes impardonnables… Je sais pas quoi dire c’est pas tout les schizophrènes qui sont violent, je pense aux pauvres petites victimes… Bon! Je vais tenter de me diriger vers quelques chose de plus apaisant… Ce matin j’ai pris du temps pour bien me brancher sur Netflix, après quelques essais j’ai réussis… Dans les médias ils ont beaucoup parlé de santé mentale, souvent ceux qui ont le plus besoin de soins en demandent pas ils sont dans le dénis quand même c’est difficile de se faire soigner moi je baigne dedans et ça me va… Il est vingt heure les lumières du parc sont éteintes c’est bon pour les consignes. Avec les jours qui passent j’aurai écris, je sais pas pourquoi je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes et son téléphone qui marche mal… La fenêtre est ouverte ça sent le BBQ. J’ai plus de mots pour terminer, je regarde Umbrella academy, c’est pas mauvais pour ceux qui aiment les histoires de super-héros. J’ai encore des textes à rédiger, j’aime ça… Voilà! C’est la chute, l’épilogue c’est la petite soirée solitaire. Lentement j’y arrive en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas tout de suite vous reviendrez à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


jeudi 15 octobre 2020

Donc

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir la fenêtre est ouverte, je pensais que ça sentais la mouffette mais non c’est une odeur de cannabis… Les gens préparent le souper ça sent aussi les grillades… Aujourd’hui je suis pas sortis c’étais pas nécessaire, j’irai peut-être au supermarché pendant le week-end, y’a rien de très philosophique dans ce que je vous écris ce soir. J’ai regardé les actualités françaises à TV5, ils sont vraiment très différent de nous les restaurants vont fermer à vingt et une heure, ici ils sont fermés tout le temps ça me manque pas je suis pas un bon client… La semaine se termine avec une réunion zoom monologue demain, j’ai hate de voir l’approche qu’elles vont utiliser. Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a suggéré d’utiliser ma tablette pour les réunions zoom… J’ai toujours ce questionnement j’aimerais tant faire de la littérature, tout ça c’est de l’épistolaire je crois, je pense à Lille ou j’ai passé quelque jours y’a un moment, les mesures pour combattre le COVID-19 sont pour eux aussi… J’essais de pensés à la santé mentale pendant la pandémie, y’a des gens qui respectent pas les mesures je pense aux immigrants qui ne comprennent pas… Les frontières sont fermées je sais pas si y’a des gens qui entrent quand même, la planète est tournée sur ce combat contre le virus… J’écoute ce que dis mon cœur, mon âme ça chante je ne sais quoi on y est pas pour le solfège… La brasserie d’à côté est fermée, j’ai toujours le souvenir de ces après-midi ou je pédalais à toute vitesse sur le boulevard des Seigneurs pour aller à la brasserie du même nom… J’espère vivre assez longtemps pour avoir ma pension du fédéral, c’est pas avant l’an prochain, les dirigeants parlent déjà de Noël…  J’ai trouvé le trémas pour paranoïa… J’ai fermé la fenêtre, je suis beaucoup moins fatigué qu’hier, j’ai bien mangé. La tentative c’est toujours la même vous dire ce que je ressent émotivement. Je pense aux femmes avec qui j’ai passé beaucoup de temps c’étais pas de l’amour mais de l’affect… C’est toujours mon journal de confinement, je reste seul a essayé d’apprendre à écrire… Je ne vais plus sur le plateau ni dans le village, les commerces sont presque tous fermés mais je crois que la librairie est ouverte, c’est presque aussi important que de manger avoir un bon livre à lire. Je vous écris dans la soirée, je sais pas pourquoi je pense à Montmartre… La France m’obsède c’est quand même pas mon pays pourtant je rêve d’y retourner, je ne suis qu’un provincial un étranger là-bas. J’ai pas envie de destination trop exotique… Bon! Demain on commence la création collective virtuelle, je vais essayer d’y travailler de mon mieux. Ça me sort d’une forme d’isolement… C’est la conclusion pour ce soir je termine comme ça pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore en espérant vous voir dans une prochaine. Au revoir !!!

Bernard


mercredi 14 octobre 2020

Soif

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis seul, je viens d’écouter le président des français. Ça va être long avant que je retourne en France. Quand même je reste confiné je veux pas être infecté pendant ce temps là y’a des idiots dans le parc qui s’amusent comme si rien n’étais… La solitude je la connais je l’ais beaucoup fréquentée. Je pense à la famille de la super-maman j’espère que tout va bien…Ma soif maintenant en est une de connaissance, je suis désolé d’être ignorant me semble qu’une bonne tête bien remplie souffre moins, j’ai toujours trouvé refuge dans les livres au collège on m’a noté en me disant que je ne comprenais pas ce que je lisais pourtant j’ai pas cessé j’ai continué a me laisser emporté par mes lectures.  Pour encore revenir sur la soif, l’alcool c’est juste un masque sur la fatigue vaux mieux s’abstenir et se reposer… Ce matin j’ai préparé un macaroni carbonara une recette de mon cru… Je pense à l’époque ou je buvais tout j’arrivais pas à manger, je m’invitais chez les copains pour une pizza et de la bière…J’ai ouvert la porte pour changer l’air ça fait du bien. Cet après-midi on a fait une rencontre virtuelle pour préparer une création collective sur le réseau. J’ai commencé à écrire j’ai envoyé un « poème » au directeur adjoint santé mentale et dépendance. Je crois que j’ai fait un fou de moi. Faut jamais que j’oublie l’importance de ne pas prendre le premier verre. Voilà! On prépare déjà l’halloween c’est plate que les parents et leurs petits petits enfants soient loin, ici dans le goulag occidental du bas de la ville y’a pas d’enfants. Je crois que c’est mieux comme ça… J’ai fait mes devoirs, je peux mettre de l’avant mes droits quand même je suis pas très revendicateur dans ces temps de pandémie. La soif c’est aussi celle de vivre, de voir la vie avant d’être rendus au bout, soif de ne rien rater aussi et d’essayer…Y’a longtemps que je ne vais plus dans les bars ça étanchais la soif mais faisait tout rater… Tout ça y’a une grande autrice qui l’a évoqué elle en a fait son œuvre, moi je ne mets que des mots dessus. Je pense à ceux qu’on appelle les soiffards… Quand même j’espère que ce soir votre pinte est bonne, qu’elle adoucie les bords rugueux de votre vie. Je me souviens quand j’en étais rendus à vendre mes bouteilles pour une grosse bière et un paquet de cigarettes c’était pénible… J’en suis presque rendu à la conclusion, comme toujours le soir y’en a qui gueulent dans la rue, je sais pas ou ils vont on est même pas supposé sortir. Soif! J’aime bien l’eau froide c’est mieux pour moi… Je termine en espérant que ça vous plait et de ne pas vous gêner pour commenter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!!

Bernard

 


mardi 13 octobre 2020

Vieillir

 

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai eu un atelier Zoom un deux heures bien remplis mais tout n’est pas clair pour autant sur toute ces applications. Aujourd’hui on expérimente les échanges virtuel avec la troupe du Théâtre du Nouveau Monde. J’ai déjà un texte, je vais essayer d’être dédommagé pour cette autre production, je vais essayer de contacter le directeur santé mentale dépendance et itinérance, je crois que ça mérite un dédommagement, tout travail mérite salaire comme on dis…Enfin je vais voir… Je veux pas m’approprier les mots des autres Voilà pour ça! Je retourne vers mon sentis, la nuit je suis angoissé plusieurs disent qu’avec la Covid-19 ils vivent un immense moment de solitude, oui mais ce seras jamais aussi fort que la maladie mentale, j’imagine les deux en même temps c’est surement invivable… Je sais pas pourquoi je pense à ce pair aujourd’hui disparus qui voulait vivre dans un château, il étais très malheureux de vivre dans un studio, il avait passé ses années au Collège d’Enseignement Général et professionnel à vendre de la dope et à s’amuser au café des étudiants c’étais mal partis pour le château… Il parlait souvent de s’entrainer dans un gymnase un centre sportif pour mieux draguer les filles il a pas eux le temps il est décédé avant. Je vais vous parler de la maladie mentale qu’on associe toujours avec le désir de s’enlever la vie c’est une composante mais y’a pas que ça dans mes mots je dirais qu’il y a souvent une façon de penser déficiente, je pense au complot avec la pandémie je suis en terrain connus ces temps ci je suis pas le seul à souffrir. Le gars rêvait de château de jolies filles et d’argent qu’il voulait avoir facile… Moi je suis resté bien vivant j’ai rien de tout ça mais je suis quand même heureux, la maladie c’est aussi ça les valeurs déglinguées… Je reviens à ma jeunesse, je baisait pas beaucoup j’avais la chair triste je savais jamais quand c’étais le bon moment avec les femmes mais à force de trainer dans les bars je finissais toujours par rencontrer… Longtemps j’ai vécu avec les mauvaises valeurs, j’attirais mes semblables et je me faisait étriver… Je pense aux promesses des années soixantes à la révolution tranquille qui m’a pas empêcher de souffrir… Ils rêvaient de liberté mais ils m’ont encarcanné dans un système encore plus vicieux personne m’a appris à me tenir debout. Je pouvais pas faire autre chose que de devenir schizophrène psychotique j’ai pris le mauvais chemin… Ma vie a été faite d’énorme recul maladif, j’étais un pauvre fou parmi d’autre. Je vous parlerai pas de retour à la terre que j’ai toujours associé à des sectes… Je pense à Moïse et à sa fin du monde, son apocalypse… Ces jours ci je me tiens loin de l’hôpital… C’est la conclusion, la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


Omission

 

Bonsoir! Bonjour! Je reviens tôt, je me fait la main. On entend les trains le frottis de l’acier sur l’acier, ici l’ordi réparé est très silencieux. Souvenir de l’époque ou avec deux camarades je préparais des milliers de revues pour la poste, eux ils étaient pas commode. Ils écoutaient du métal, Métallica c’était éprouvant… Les autobus rentrent à la base, au garage. J’ai ouvert la fenêtre, c’est toujours mon journal, je fait pas compétition à Anne Franck… Les consignes les plus simples sont les plus difficiles à suivre, c’est là que ça prend du courage, ne pas sortir porter le masque garder sa distance de deux mètres, se laver les mains ne pas abandonner ça va porter fruit… Je crois que depuis deux jours l’éclosion de malades à diminué, je sais pas pour aujourd’hui… J’ai hate que tout ça soit terminer pour pouvoir partir en voyage, je crois que ça va prendre trois ans pour le retour des vols d’avions à la normale. Vous savez comme j’aime les départs l’agitation à l’aérogare, hier à la radio ils parlaient de La Floride de comment tout était ouvert des innombrables morts. J’ai eu une pensée pour les snowbirds qui vont devoir rester chez eux je crois. J’ai beau dire l’ordinateur prends beaucoup de place dans ma vie, j’ai une pensée pour ces dames qui m’ont fait des commentaires… Ça sert à rien d’écrire pour ceux qui ont abandonné, je trouve important de persévérer, cette nuit y’a un frais parfum de savon… Tant que le sens olfactif est là j’ai pas trop à m’inquiéter… Aujourd’hui je reste chez moi dans l’après-midi j’ai une réunion Zoom du centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College faute de présentiel on se tourne vers le virtuel, mon collègue de la dyade ne seras pas là, il est pris par son travail… Pendant que l’ordi était à la réparation j’en ai profité pour étendre mes connaissances de la rue Mouffetard à Paris, j’y suis déjà allé me suis rendus à la Contrescarpe c’est très jolie, j’ai regardé un film d’avant la pandémie c’étais bien tout ces bistros. Si jamais y’a un lecteur, une lectrice qui veux partir avec moi quand ce seras possible faites le moi savoir… Cette nuit ça me fait du bien de vous écrire, je suis moins triste… J’entends le léger bourdonnement de la ville… Je réalise pas toujours que je suis un bonhomme de soixante et quatre ans parfois je crois être encore dans la vingtaine mais je veux pas retourner là, je veux donc pas retourner là… J’ai encore des combats à mener comme celui contre la stigmatisation en santé mentale. C’est étrange je croyais avoir perdus ces moments là pour vous écrire, mais non c’est revenus. Voilà c’est ce que j’avais à vous raconter cette nuit, quelques mots encore pour la chute. Je sais pas comment je vais vous illustrer ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en souhaitant vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir !!!

 

Bernard

 


lundi 12 octobre 2020

Des mots

 

Bonjour! Bonsoir! Me voilà en selle pour de nouveaux textes. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a  fait une belle job. Je le remercie. La lessive est terminé, je croyais m’être fait voler mes sous-vêtements, c’est ma folie vous pouvez rire… Quand je suis un moment sans utiliser la machine c’est difficile. Je semble pas avoir manqué à personne, il fait un temps superbe je reste quand même confiné, je suis allé faire des courses ce matin, je me tiens loin des voisins. Je reste toujours avec mon journal du confinement, je prends mon temps… J’ai plusieurs rencontre sur Zoom cette semaine, on commence une création collective virtuelle, j’ai hate… Vous allez me trouver nono de pas sortir mais c’est les consignes ça semble aller mieux les infectés sont en bas de milles… J’aimerais beaucoup que la courbe s’aplanisse,  j’ai plié et rangé les vêtements, les t-shirts me rappellent San Francisco. Je suis pas supposé me regarder écrire juste vous traduire mon sentis… Hier à la télé ils disaient que dans les années soixante la bande dessinée c’était pour les tarés, j’imagine qu’on dis la même chose pour les blogs en deux milles vingt… Je remercie à l’avance tout ceux qui me suivent encore… Hé oui! Je reste seul sans trop d’action dans ma vie… Hier le ciel étais lourd d’orage, j’ai eu peur dans mon enfance la matriarche allumait des cierges dans ces temps là, une espèce de protection divine contre la foudre… Ce matin chez un ami y’avait du gel, lentement l’automne s’installe dans nos vies châmoirées par la Covid-19, c’est difficile de s’y faire… Je reviens à ceux qui ne veulent plus me lire et qui sont sur la liste faites moi signe je vous enlèverai. Tout ce temps sans vous écrire je croyais que ça m’inspirerais semble pas… J’en ai profité pour regarder des séries sur Netflix, aujourd’hui c’est l’Action de Grâce férié pour plusieurs. J’abandonne pas ce que j’écris c’est pas très réjouissant, des histoires de petit vieux entiché de littérature… Du moins avec l’espérance d’en faire, l’édition semble pas intéressée je poursuis mal-aimés. J’entends les avions qui passent, sur terre la rue est tranquille cest toujours le goulag occidental on reste sur nos marques… Je préfère vous écrire que de parler seul, le long babil rend pas le langage plus intéressant… Je sais pas ce que les campeurs de la rue Notre-Dame deviennent, l’hiver dans une tente c’est difficile… Je suis content de mon petit logis même si parfois les voisins claquent les portes… On nous dis de rester chez soi pourtant je me demande ou vont ces voitures? Je me laisse pas aller dans l’autodénigrement si vous aimez pas, je me répète faite le moi savoir. Quand-même j’espère toujours que ça vous plait. Quelques mots encore c’est la chute, je sais pas si c’est un bon moyen d’aller chercher de l’affection de l’amour. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard