vendredi 30 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous allez me dire tu a qu’a écrire mais c’est pas comme ça que ça marche parfois on parle d’état de grâce mais je l’ai pas toujours. Je préfère m’en tenir à mon senti… Je pense aux murales de Québec je préfère celle plus sauvage de Montréal, c’est assez étonnant de voir comment les gens aiment les choses rangées bien compartimentées, ils veulent pas que les muralistes sauvages leurs pose des questions… Je vois ça comme l’arrivé du cubisme dans la peinture ça questionnais mais ça a finis par s’imposer faut aussi comprendre qu’il n’y a pas qu’une forme de muralisme, y’a des dessins plus classiques endossés par les autorités et d’autre plus rebelles dans la facture et à l’endroit où on peut les voir.  Je suis pas un expert mais pour ceux qui veulent de l’inédit vous pouvez aller marcher sur la ruelle qui longe la rue Saint-Laurent à l’ouest on peut y voir un peu de ce que j’appellerais peinture hip-hop… Je vous laisse là-dessus pour revenir à mon senti, il est déjà quatre heure trente, il fait frais pas besoin de climatiseur, les gens s’en vont au boulot d’autre rentrent à la maison ils ont trainés dehors toutes la nuit. Je pense à cette grosse Presse papier que je n’arrivais plus à payer y’a longtemps de ça. Je vais me faire un autre café… En fait c’est encore mon thème de prédilection la faillite d’un alcoolique.  Je vais démarrer le climatiseur, j’ai chaud… À l’époque et je recule jusqu’aux grottes de Lascaux ont peignais à l’intérieur, je pense aussi aux églises plus tard. Maintenant tous les murs « vierges » deviennent prétextes à murales surtout au centre-ville au début du dernier siècle on peignait des publicités directement sur la brique, si on est attentif on peut en apercevoir qui restent. Une chose que je n’ai pas pu décrypter ce sont ces énormes lettrages, je dirais baroques qu’on aperçois un peu partout, on dit que c’est des tags une façon de marquer son territoire. Les murales plus « acceptables » tiennent plus de la bande dessinée, le dessin est plus franc plus clair. Parfois les muralistes disputent les murs avec les affiches et les publicités plus classiques chaque espace se doit d’être occupé par la pub. Je crois que c’est ce que mettent en questions les murales. Les affiches, ces énormes placards à l’entrée des villes doivent être efficace et faire parler sinon on se donnerait pas la peine. Y’a quelques graffiteurs qui ont fait le saut dans le monde de l’art plus classique, à Montréal je pense à Zilon et à New-York au regretté Keith Haring… C’est un « art » toujours interdit et souvent inédit, très urbain mais parfois je pense à ces rochers le long des routes où on a peint des Gérard love Juliette sans parler des scatologiques dessins dans les toilettes publiques. Je pense que j’ai bouclé la boucle. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 29 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça ressemble un peu à du travail, je regarde, j’écoute, je photographie, j’écris. J’avais déjà oublier que cette œuvre sur l’église s’appelait un « tympan », je regarde la photo avec les notes du très aimables historien de l’art et j’essais de nommer les choses. Je suis un peu vieux pour apprendre l’histoire de l’art mais ça m’intéresse. Sur la photo c’est pas le même c’est celui qu’on a défiguré à la révolution française, je me souviens plus où c’est. J’ai cherché j’ai pas trouvé, je crois que ce serait un anachronisme de dire que des iconoclastes, l’on détruit… Je fais mon smatte, j’y connais rien mais j’essais d’apprendre.  Je reviens à mon senti, je vous dis que j’ai de la difficulté avec l’histoire de mon pays celle de l’art c’est encore plus difficile. Justement en ce moment dans le goulag occidental y’a des maçons qui travaillent la pierre on entends leurs outils et on vois la poussière, c’est une maison, y’a pas de cathédrale… J’aime écrire, je me dis qu’avec un peu de temps ça va s’améliorer… Je me souviens y’a très longtemps avoir travaillé sur la fondation d’une maison ancestrale, faire du ciment et transporter des pierres dans une tranchée c’est difficile, heureusement j’étais jeune et l’ami Louis étais tolérant… C’est des souvenirs qui se passent dans une ville que j’ai longtemps habités avant de tomber malade, cette saloperie de schizophrénie! Ce week-end c’est la fête du Canada, j’ai jamais fêté j’aimais plutôt aller camper. J’essaye de réussir quelque chose dans la durée, écrire et en donner. Je trouve pas, je trouve plus quoi vous écrire, la douleur est pas là y’a juste la nostalgie d’un vieux bonhomme de soixante ans bientôt soixante et un, je pense que je vais fêter sobrement à Barcelone. En tout cas je pourrai dire j’ai écrit, ne serait-ce que ça… Cet après-midi je cherche l’inspiration, tous mes thèmes sont éculés, c’est déjà vieux ce que je raconte, y’avait l’art moderne mais on en est plus là depuis longtemps. Encore l’écriture depuis le docteur Destouches, il s’est pas fait grand-chose. Je sais pas vraiment quel écrivain a changé le monde de la littérature, aujourd’hui l’écrivain se met en scène un peu partout dans les médias, y’a quasiment un best-seller par semaine, allez hop! Et on passe à autre chose, le mieux je crois c’est le livre de recettes, on en mange! Voilà! C’est vraiment n’importe quoi, la pierre c’est le premier pape, on y a construit des églises et on les a démolis un peu comme celle de l’illustration. Vous voyez, je regarde mon guide d’Espagnol j’y connais rien, j’irai quand même. Un petit souvenir de Washington l’an passé une dame qui m’a engueulé parce que je voulais un renseignement. Un monsieur est venu m’aider à passer dans le métro. La dame était dans sa cabine. Je termine comme ça j’espère que Barcelone seras accueillante. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 28 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis toujours étonné de voir comment les petites rues sont jolies en Europe. J’écrirai pas longtemps là-dessus, vous les avez toutes vues. Cette nuit je me suis levé somnambule en cherchant des choses qui n’existent pas. Cet après-midi y’a une fête des usagers de l’institut, vous allez me dire y’a rien de réjouissant là-dedans mais c’est une occasion de socialiser. Y’en a une gang qui vont être heureux cette nuit les montants sont déposés… Je me fait un café, je sais! C’est pas très poétique! Disons que c’est la poésie du quotidien on aimerais que ce soit plus vaporeux plus évanescent pour parler comme dans les publicités mais c’est pas ça. Le temps passe rapidement, bientôt ce seras le départ pour Barcelone, je salut ici mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voiture, il s’en va à Puerto Vallarta au Mexique. Je lui souhaite de belles et bonnes vacances, la matriarche elle, quitte demain pour le Lac Saint-Jean au bout du compte ils vont tous être partis, une gorgée de café… J’aurai pas le temps de tout voir en voyage mais je vais dire comme mon lecteur rien ne m’empêche d’y retourner. C’est une nuit tranquille dans le mal nommé goulag occidental mais je suis toujours en exil bien que je sache plus vraiment où est mon chez moi. Y’a des endroits où je retournerais pas, des chambres miteuses dans de beau quartier que je ne veux plus habiter. Les murs parlaient, la plomberie grinçais et les voisins urinaient presque sur ma tête. Depuis que je ne bois plus y’en a plusieurs qui m’ont laissé tomber, c’est bien comme ça je mène une vie plus productive et quand ils constatent qu’ils ne peuvent plus rien m’arracher ils s’en vont!!!  J’entends de la musique à une époque ça m’aidait à dormir. Maintenant je préfère le silence. Cette nuit chez moi c’est humide, je laisse le climatiseur démarré seul, ça sauve de l’énergie et je suis comme toujours dans tout ce qui précède incapable d’être poétique, je suis prosaïque du quotidien… Je pense au « bôf » c’est son anniversaire bientôt, ça fait du beau vieux monsieur, grand père en plus pas de un mais de cinq, il a surement mené une bonne vie pour avoir toute cette progéniture… Je sais pas si je vous ai déjà dit que j’aime bien habiter seul dans mes nuits d’insomnie, je peux rester debout sans crainte de déranger. Ça me permet de vous écrire ça. J’ai regardé un peu mon guide de langue espagnole, je sais pas comment je vais me débrouiller , je verrai on va voir si je suis vraiment débrouillard. Je devrais recevoir les documents nécessaires bientôt. C’est pas simple. Bon! Déjà presque finis et je vous ai pas tout dis, cette nuit mon senti est pas douloureux. Il est presque trois heure du matin, pour plusieur c’est le moment de rentrer à la maison. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi j’ai mal, je reviens à un écris plus « classique » une description de mon senti. Je sais que mes photos sont pas du grand art, c’est à peu près au niveau de mon écriture de l’artisanat. Me suis ouvert une SANPELLEGRINO, c’est très bon. C’est pas de l’alcool mais ça me calme. J’attends et pour moi l’attente c’est de la maladie en même temps j’excuse pas ma façon d’être par la maladie, pour moi c’est un défaut que je devrai corriger. J’essais de me calmer, cette fébrilité je sais pas d’où elle vient. Je fais une liste des endroits que je veux voir en voyage, y’en a beaucoup j’aurai pas le temps mais au moins quelques un. Je sais pas pourquoi je vous fais lire ça, surement pas pour que vous me traitiez de con. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Je suis pas très inspiré, je m’écoute respirer, les souvenirs apparaissent pas cet après-midi sauf que l’école est finie et quand j’étais petit à ce moment-ci je bricolais la bécane, la mienne et celle des filles, une crevaison et d’autres babioles, je m’amusais pourtant j’étais sérieux, la matriarche voulait que je me rende au garage, j’y allais pas j’étais trop timide. Souvenir aussi d’avoir coulé du béton dans le sous-sol chez le voisin, j’avais pas travaillé longtemps, je crois que j’étais trop paresseux… Les jobs j’en ai eu plusieurs à l’époque c’était assez simple d’avoir de l’assurance chômage. Je vous ai déjà écrit là-dessus dans le goulag occidental on veux vous faire réintégrer le monde du travail sur des programmes, je suis trop vieux ça m’intéresse pas. « If you’re lazy you just stay in bed » une chanson du groupe Deep Purple https://www.youtube.com/watch?v=STFWapwyqMo  Encore une fois, cette semaine ma foi… Je suis assis chez moi à me demander quelle journée est férié, le vendredi où le lundi. Je crois que c’est le samedi, c’est la journée des déménagements mieux vaux resté où on est à moins d’avoir le deal du siècle et encore… Je me souviens des étés à faire du stop sur les autoroutes soit pour me rendre à Hull où à l’opposé à Trois-Pistoles, bruyant poussiéreux dangereux je me rendais toujours. C’est sans compter mes retours du boulot sur le bord du pont Pie IX, j’étais weirdo. Hier j’ai rêvé que je peignais au fusil, que je m’empoisonnais comme je l’ai déjà fait. Un malade industriel, une maladie professionnelle, la chimie me l’a fait belle. Je radote c’est finis tout ça, maintenant je suis rangé, retraité, non je regarde pas le temps passé. Soixante ans il est trop tard pour les jobs de prestige, je suis un pauvre fou. J’ai plus envie de m’intoxiquer, de me geler, de me saouler. Ce que j’ai de brûlé dans le cerveau ça reviendras jamais pourtant je cherche la paix. Je termine comme ça et je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!


Bernard

mardi 27 juin 2017

Au présent

Il arrête avec son sarreau sans trop au dos ni auto sur la peau. Il étais gros et pro et plutôt que héros il étais nono. Pourtant comme un veau une escalope sans macro devenu poireau faisant manger les moineaux. Vous verrez le sirop les médocs et l’hosto ça vous tue un agneau assassine le bobo. Ce que je vous écris c’est pas un cadeau, j’en rie fait le saut, pourtant je grimpe au poteau m’arrache grâce à l’eau et la tache la tache les crocs qui s’attachent à zéro me font mal au tarot, mettent à mort le taureau. Vous verrez pas de sitôt la fin des mots bouillant au fond du creusot, va t’en va t’en salaud, mange ton poireau pense aux animaux à tout ceux que tu crois de trop. Et voilà la croix le rideau c’est joué au tombeau vous verrez votre anneau, votre jonc votre lot. C’est pas bon je répète trop de mots, je démarre au jambon à vélo comme un pro travaillant en silo. Tu joue tu joue du cello, de la musique en do pourtant le maestro aime pas trop. Une espèce de blaireau qui fouille dans tout les bureaux, une nouille de légo. Là c’est mon ego qui s’emballe en fait trop tire une balle et ça blow, anarcho, anarcho, politique de puteau en vacance sans trop. J’avance en syno, en syncro, ça dure pas c’est lesbo. Pourtant sexy sexo c’est pas de ça ces mots. J’y vais dans ces beaux jeu de pipo, une musique classico. Tout à coup la radio, la sono me rend sourd les oreilles le tempo. Tu casse les bibelots cet espace tombe de haut. Là je prends le couteau me coupe les muscles saligauds. Le poète hétéro en dis pas trop, il se répète joue du museau. Hé oui! On rêve de château, d’habitation haut niveau on reste là en buvant son pernod et espérant le nouveau. Attend je te lance le lasso attrape les chevaux. IL est mort Picasso maintenant on préfère l’art nouveau. On sais pas quoi faire une vision d’anthropo,  le boulot voilà ce que c’est des travaux… Ici je dis faut que j’aille au lit, c’est presque la nuit et j’ai qu’une seule envie dormir passé minuit, la vitre luit, moi je m’ennuis je vous écris et je lâche un cri, faites le tri, faites le tri dans ce que je dis, y’a pas de révolte y’a pas de mépris, je sais je vais vers le bri, je serai cassé je serai détruit, dites moi un mot poli, un autre gentil, je vous répondrai merci. Pour ce qui est des biscuits je n’en mange que le samedi, les vidanges sont le lundi. Voilà la chute, je gagne pas de prix, j’ai presque fini, j’espère que vous avez rie  voilà ces vers viennent pas de Paris, juste une rue pas loin de la Saint-Denis, c’est un peu gris, j’ai essayé d’être joli. Si vous aimez pas tant pis. Je vous dis encore merci!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content que le texte précédent vous ais plût. Parfois à trop vouloir faire de sens on perd l’essence… Ce matin je crois que je vous ai tout donné hier. La photo c’est juste une porte en France… Ce que je vous écris aujourd’hui je trouve ça nul à chier mais je l’écris pareil. Je devrais avoir des nouvelles de mon voyage bientôt. Je reviens dans cette follerie qu’est mon senti parfois j’ai l’impression d’avoir tout dis, la difficulté elle est là, si je fais comme hier je vais me répéter… Je prends mon temps. J’y arrive pas ça demande trop d’énergie. Je veux juste écrire un texte qui vous plaise, parfois je me dis que valait mieux l’hôpital que la prison… J’ai vu des policiers en moto, je me demande à quoi ça sert. Je vous ai déjà dit que j’ai peur, que la nuit je me sens maudit, toute une patente, la patente je crois que c’est comme ça qu’on nommait les franc maçons à l’époque. Attends-moi ! Attends-moi! J’écris si tôt et pourquoi pas? Je fais la navette entre le lit et mon clavier, c’est rien d’intéressant, pourquoi? Comment? C’est comme si je voulais pas y aller à fond, j’en écrirai bien un autre texte comme le précédent. On discutait avec l’assistant metteur en scène, comment le trash dans la poésie ça pouvait être intéressant, moi je crois qu’avant de trasher faut avoir une certaine maitrise, ne pas écrire comme un cochon! Je me souviens que chez le patriarche on recevait le Sélection du Reader’s Digest et la revue du National Geographic Society, deux lectures « édifiantes »… Ce matin ça roule en fou, on respecte pas la vitesse limite. Vous aimeriez peut-être que j’écrive dans un français châtié mais j’en suis incapable. Le jour est là, on entend les oiseaux comme à tous les matins. J’écris à moitié endormis, l’insomnie ça fait partie de la création. J’avais oublié qu’une application web comptais les lettres pas les mots. Je préfère ma manière, je compte les mots, je voulais pas le dire mais vous avez surement remarquer. Ce matin je suis à bout, je radote… Sur Facebook y’a un motivateur qui sévit, j’ai pas besoin de lui. Bon! Je me lance je vais essayer de terminer d’une traite, il est peut-être un peu tôt, je vais chercher les mots et ce que j’ai à vous dire ce matin pas grand-chose. Mon texte d’hier m’a usé, il était trop fort… Toujours ces voitures au pot d’échappement qui ronronne, le matin c’est fatigant, Tie a yellow ribbon around the ole oak tree https://www.youtube.com/watch?v=7NCZ4l8FCFc une chanson qui à l’époque milieu des années soixante-dix, tournais à tous les matins sur l’émission de Jacques Proulx, j’écoutais ça en allant travailler avec le patriarche dans sa voiture, je crois que j’étais déjà malade je pouvais pas me résigner à mener cette vie là pour le reste de mes jours. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

lundi 26 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris puisque j’ai mal, incapable de poésie, sur les mots à cheval et la littérature sale. Voilà à quoi rime mes tentatives des plaies vives, toujours ce senti indéfini… Le temps me dis de le prendre et d’apprendre, vous que j’appelle messieurs qui riez de mes vœux comme si ensemble les cochons nous avait aidé à surprendre… Je ne vous connais plus mais oui vous m’êtes devenus inconnus, vous voulez des choses sharp, lets call them harp, en soufflant désespérant la musique le courant, tu comprends? Tu comprends comment le vent s’étend et le mal est fréquent. Je cherche, je cherche les avenues qui mènent au désir sans vertus et j’écoute pointu cette musique bourrue, cette mystique ténue et pourquoi on porte tous sa croix pour en faire son toît, dis moi, dis moi la loi du blasphème du trépas, la nuit où on passe droit dans l’univers sans père sans serre. Là vous riez, vous riez et je ne peux plier, j’écris je dis comme toujours maudit. J’allume à la plume et j’espère le volume, le poids l’enclume, frappe cogne charogne, les seuls mots que tu connais pourrissent dans le chais, tu voulais et moi ça me plais d’attendre avant un soufflet. Voilà encore une fois comment je marque l’écran de mon sang, ils étaient trois pourtant pour moi il n’en reste qu’un le Roi, le seigneur et le droit. Mystique et synthétique, éloigne la synthèse et prend tes aises dans la prière à ta manière et il le faut avec ton corps avec tes os, tu auras ma peau, ma manière mon sceau… Pour toi ce sont des jeux d’enfants pourtant j’y pense avant, vous vous êtes sérieux avec la monnaie l’argent et moi ça m’en prend mais pas autant que le courant que la rivière que l’étang, là ça demande le trait l’histoire de l’orfraie, je me perd en vol je dérobe sans robe et mérite l’opprobe… Quoi! Quoi! Coua! Coua! Pense aux canards pas à l’art sans envol, juste pas fier dans la misère seul sur terre. So! C’est ici que s’impose l’idiot celui qui lutte contre les mots de trop, qui hésite pas à écrire sirop, érable et pot. Encore à dire avec les rimes les pires, la poésie qui frime dans le désir… Pour toi c’est un jeu moi je m’exprime malheureux, ne t’attend pas peureux et là je pourrais vous parler des rôteux parce que j’ai faim et pas qu’un peu, je reviens à ce mot, sérieux ça l’est pas c’est douteux. Non! J’écrirai rien d’érotique parce qu’il y a trop de tiques et ça pique c’est une question de style y’a pas de moustique juste des ptérodactyles et oui je suis antédiluvien, on écrivait comme ça dans le temps pour rien. C’est difficile, difficile de dire de cette façon de sbire. Mais je termine cette chose qui est pas si pire. J’ai essayé mais je crois que ça tire vers le néant, pourtant. Je termine comme toujours vous remerciant!!!
Bernard

dimanche 25 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore de l’insomnie, les amis lecteurs à Myrtle beach semblent très heureux. Je crois que les enfants vont se souvenir toutes leurs vies de ces vacances. J’aime l’idée de deux familles, ils peuvent surveiller tous les enfants en même temps… J’ai pris une douche, la photo c’est une fontaine dans une ruelle qui monte dans je ne sais quel village. Je sais pas si vous avez remarqué mais j’aime les vieilles pierres,  dehors dans le goulag occidental chez moi, les gens reviennent de l’illumination du pont Jacques Cartier.  J’ai encore sommeil… Me suis préparé un café. Y’a pas de fantômes chez moi… Bientôt moi aussi je pars en vacance mais outre-mer je prends l’avion, un vol de sept heure pour Barcelone. Je vais essayer d’écrire un texte à propos d’un québécois en voyage. Je vous en parle pas trop, je veux vous faire une surprise, j’ai encore beaucoup de travail à faire. C’est la nuit du bord de mon senti ça va bien, y’a jamais eu autant d’anglophone à Montréal, ça par exemple ça m’irrite. Ce matin je vais téléphoner au pairs-aidants pour essayer d’avoir ma rémunération, je sais pas trop ce que je vais faire si je l’ais pas peut-être abandonner. Mon parfum me rappelle les voyages, une odeur de départ, ça sent bon. Mes deux interlocuteurs préférés du CIUSSS sont partis en vacances. J’attends des nouvelles du CIUSSS du centre ouest de l’île de Montréal. On m’a invité à parler des enjeux et de la participation des patients partenaires et des personnes en rétablissement tout particulièrement le groupe Reprendre Pouvoir. L'écran m’a réveillé, je vous disais que les anglophones m’irritaient mais je devrai pas trop leurs brasser la cage le CIUSSS du centre ouest c’est en majorité anglophone. On est lundi, j’ai un peu dormis, les feux d’artifices sont terminés… Parfois une sirène se fait entendre. Comme toujours mon écriture c’est une espèce de fouillis qui n’arrive pas à la poésie. J’ai peur de m’y mettre, d’attendre avec patience le bon mot parfois même de le chercher pour vous nommer mon état « spirituel ». La semaine passée j’ai parlé avec un ami qui a suivis ce qu’on appelait le cours classique, c’est un puit de connaissance, c’est ça que je regrette dans mon manque de scolarité… J’ai toujours été curieux j’essais donc par moi-même de parfaire mes connaissances… J’ai hâte de partir… Je reviens sur mon éventuel abandon pour non-paiement ça changeras rien ils vont tous simplement en prendre un autre mais c’est là que mon expérience est importante, je devrais essayer de me rendre indispensable. Je sais très bien que c’est impossible mais j’essaye quand même… C’est une partie de mon senti insomniaque pour aujourd’hui . Lentement je termine sur un senti pas trop malade. Je regrette de pas avoir pris plus de temps avec l’amie psychologue après la présentation du Banquet de la mémoire. Je termine merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! C’est finis!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La photo ce sont les alpes au mois d’avril je crois, c’est tellement haut y’a toujours de la neige… Ce soir dans le goulag occidental le pont Jacques-Cartier va être illuminé… Je cherche quoi vous raconter, je suis pas Réjean Ducharme ni Michel Tremblay, j’essais d’écrire à ma manière… J’ai hâte de partir… Toute ma vie j’aurai fréquenté des artistes et tenté d’en être un. J’ai jamais rencontré de public sauf peut-être ici sur ce blog. Parfois je crois que j’y arriverai pas, mais je continue quand même. Toujours Barcelone dans la tête… J’espère recevoir les billets bientôt. Vous savez je voyage seul, me souviens de cette prise de bec à la gare de Boston avec la douce de l’époque c’est là que tout c’est terminé. Seul je vais essayer de m’en sortir, de me diriger où je veux comme je veux… À mon premier voyage en France la première douce voulait pas rouler sur les autoroutes on est donc passé sur des chemins escarpés, pour ensuite revenir, c’est moi qui conduisais, sur l’autoroute à toute vitesse, la Renault était rapide. J’ai toujours eu des relations difficiles avec les femmes à un moment j’arrive pas à les garder. La matriarche viens de me téléphoner elle m’a fait perdre le fil de ce que je veux écrire. Je pense à la secrétaire retraité de l’Outaouais. Je crois qu’elle est partie dans les cantons de l’est, je sais pas si elle va me lire. Ce soir je suis vide, rien de mon senti, je crois pas être d’une famille bourgeoise, je suis juste un prolétaire, un gars qui a essayé de changer sa vie, malheureux comme les pierres. Je suis juste de ceux qu’on a pas aidé, mais non à l’époque je suis passé au bureau de la direction de l’école avec mon père, pour mon grand malheur tout ce que j’ai trouvé à dire c’est que je voulais rencontrer du monde, ce que j’ai fait mais j’ai pas rencontré les bonnes personnes. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça. C’est pas tellement la fréquentation scolaire qui m’a pas aidé. J’ai soixante ans je pense encore à ça c’est un peu idiot, ma vie s’est passé misérablement.  Je prends la direction de l'écriture, je suis assez vieux pour maintenant savoir ce que je veux, les grands écrivains sont découvert toujours tôt… Je pense aux amis des arts graphiques qui sont pas resté dans ce domaine. Je sais pas si un jour j’arriverai à écrire un livre. J’écris parce que je veux pas en finir, je veux essayer de transmettre une émotion, un senti, pourtant je suis pas le seul à avoir frappé des écueils et avoir eu mal, j’ai encore et toujours les grands écrivains en tête je suis pas de ceux là, juste un vieux tâcheron de la phrase. Bon! La difficulté c’est toujours de terminer et de faire du sens. Encore quelques mots à la même manière. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dimanche matin, lendemain de la fête nationale. J’en soupçonne quelques un d’avoir une grosse tête. Moi j’ai regardé un film « Le fils de Jean » je crois que mon lecteur qui travaille à la Rolls-Royce aimerais. Je vous illustre ça avec une photo de je ne sais où en France mais je trouve ça beau ces toitures rouilles. Dans ma tête ça dit tu à voulus écrire, alors fait le, c’est comme si j’y étais condamné, pourtant j’aime ça… Cette nuit je cherche… J’espère que demain je vais avoir ma rémunération. J’attends le coup de téléphone de la dame du CIUSSS centre-ouest pour qu’elle me précise quand je vais aller parler des enjeux et de la pertinence du groupe de support des patients partenaires, comment je vois ça dans le rétablissement. C’est loin de mon senti cette nuit. Je sais pas si je vous l’ai dit, les ouvriers ont réparé le robinet il ne dégoutte plus… Je pense au vocabulaire santé mentale comment parfois pour les néophytes ça peut-être obscur. Y’a ce monsieur à qui je présentais le groupe qui m’a dit que je maitrisais bien ce langage, il avait l’air de ne rien y comprendre. J’aime beaucoup le groupe l’expérience du rétablissement on y parle pas un langage obscur, on se rétablis, les réunions sont suspendues pour l’été, ça va me faire du bien… Hier j’ai regardé la vidéo du musée de la Catalogne, c’est très beau. J’ai hâte d’être en Espagne, je vous le répète souvent mais ça fait partie de mon senti aujourd’hui. J’ai toujours peur d’écrire des choses qui pourraient blesser. Je pense qu’il est un peu tard pour développer une culture artistique, j’essais quand même d’apprendre un peu chaque jour, j’espère rencontrer mon lecteur designer à la retraite et de discuter avec lui c’est toujours intéressant… Je pense au repêchage de la ligue nationale de hockey, comment à part le hockey les petits gars semblent inculte, c’est une autre culture vous allez dire. « Passe moé le puck! » J’ai mangé un yogourt, les gens rentrent à la maison aviné, ils ont picolé toute la soirée plusieurs ont été abandonné parce qu’ils boivent trop, maintenant ils se retrouvent seul avec la bouteille. Faut dire que parfois ils sont tanné d’argumenter, la bouteille à l’avantage de ne pas répondre, sinon avec une bonne rasade faire taire le mulot qui se promène dans leurs têtes. Tout à coup je me sens vide, il est presque quatre heure du matin, c’est le moment où tout le monde dort. Je me vois y’a longtemps à cette heure-ci je buvais du whisky dans une tasse à café, je voulais plus aller me coucher. Je pense à ce comédien qui fréquentais ces bars after-hours on ne l’entend plus ni à la radio ni à la télé, une mauvaise réputation ça défait son homme. Voilà, c’est-ce que j’ai pu faire cette nuit. J’ai pas mis trop de ragots. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

samedi 24 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parais que les grands écrivains savent toujours où ils vont quand ils écrivent… Comment vous dire que je sais pas sans pour autant me diminuer. Je suis heureux d’accompagner tout le beau monde en vacance sur Facebook. La photo qui accompagne le texte c’est une petite rue de je ne sais où en France. Vous vous demandez peut-être où c’est je ne sais où … Une farce plate. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a dis que Barcelone j’allais aimer ça, que c’est très différent de Paris… Je vous ai pas raconté cette visite dans une boutique souvenirs pour m’acheter un portefeuille, l’espèce d’arabe qui tenais ça m’a pris pour un poisson il voulait me vendre ça trente piastres, bein voèyons!!! J’ai essayé de négocier pour cinq six dollars, il m’a jeté à la porte. Ils en tiennent plus chez Dollarama, je l’ai acheté pour une dizaine de dollars à la pharmacie Jean Coutu. Je m’éloigne de mon senti, je sais pas trop quoi vous écrire, hier j’ai eu mal victime d’un craving, d’un syndrôme du manque après toutes ces années ça arrive encore, je reste sur mes gardes je suis pas guéris, c’est un mauvais moment à passer. Dehors ils nettoient l’abribus… Les camions qui passent sont toujours très bruyants, on fait pas de cas des habitants du goulag occidental. Ils ont qu’à se loger ailleurs, on a quand même pas tous les moyens de sortir de l’exil et d’aller vivre dans les beaux quartiers. C’est ensoleillé, ça fait du bien, j’écoute mon âme, ce que ça dis, c’est pas trop lourd, y’a des poètes qui s’expriment mieux que moi je crois qu’ils ne vivent pas dans l’asphalte et le béton, ils sont pas collant comme le nouveau bitume. J’arrête de faire cette mauvaise poésie, je pense aux photos de l’ami qui reviens de Barcelone, il ressemble tellement à son regretté père. Moi je suis en stand-bye j’attends les confirmations de mes réservations. J’ai hâte de partir, d’être assis dans l’avion, sur le site de l’hôtel on dit qu’ils parlent deux langues espagnol et anglais.  Je veux pas trop en parler j’ai peur de ne pas partir… Faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Je suis même pas bon pour faire un conteux d’histoires… La photo je pense que c’est à Albertville dans les Alpes. C’est la fête nationale, on l’a pas encore le pays, les fédéralistes disent que c’est de la romance… Ce midi j’ai pleuré comme à toutes les années où je l’ai attendu ce pays, les discours me rendent triste… Voilà un autre été qui s’annonce, je pense à l’énorme tronc d’arbre autour de lequel on jouait dans le champ derrière la maison familiale. Les vacances scolaires commençaient, j’avais douze treize ans, un peu nono, parfois les plus vieux venaient jouer avec nous, je sais pas si je l’ai rêvé mais y’avait une vieille maison abandonnée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 23 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour avec ma prose si imparfaite, elle est au présent… Cette nuit la photo c’est une rue piétonne de Lyon, des précurseurs dans la manière au centre-ville. Je pense qu’à l’époque la rue était fermée aux voitures juste le week-end… Je savais pas j’avais été obligé de me garer sur une rue transversale. Je cherche quoi vous écrire cette nuit, pense à ce voyage de deux semaines en France avec une copine, on a bien mangé à Lyon qui chacun le sais est la capitale gastronomique de la France. C’était la première fois que je sortais du pays, souvenir d’un restaurant près d’une gare où j’ai mangé un steak si bon que j’en rêve encore. À l’époque je buvais du vin mais j’étais incapable de l’apprécier… Ouais! Ça fait vraiment Robert Viau mon affaire, je vais plutôt vous écrire sur ma façon existentielle de vivre. Je sais toujours pas si l’essence précède l’existence mais essentiellement je vie… Je sais plus rien de Jean-Paul Sartre, je pense qu’il faut faire les choses, de là l’écriture du blog. Pourtant j’ai un ami européen qui dit que Sartre est pas un grand penseur, que sa réputation est surfaite et qu’il y a que le Québec qui en fait un grand homme. Moi je suis pas un philosophe, plutôt un écrivain qui réfléchis, je suis incapable de résumer sa pensée. J’aime bien comment le docteur Destouches le surnommait, « l’agité du bocal ». J’essaye toujours de faire de la littérature sur la machine, d’y laisser une empreinte avec mes mots. Je pense aux migrants je crois que la planète à jamais vécu d’aussi grand mouvement de population.  Les gens veulent la paix mais la terreur détruit leur vie. Je sais pas pourquoi je pense à Terrebonne une ville essentiellement blanche et québécoise, une ville que j’ai quitté parce que les loyers étaient trop cher parce que j’avais peur aussi… C’était ma schizophrénie paranoïaque mes oreilles qui bourdonnaient et ce loyer dans un sous-sol où la nuit on cognait sur le plancher, de quoi me rendre plus fou que j’étais… Les copains m’avaient quand même hébergé pour un moment je leurs suis reconnaissant. Ça fait longtemps tout ça plus de trente-cinq ans, je découpe ma vie c’est comme si elle était en trois périodes, avant la maladie, pendant la maladie et après cette même maladie, l’après c’est pas la guérison c’est le rétablissement à chaque jours. Quand je vais à Terrebonne on dis que je suis un gars de la ville, comme si eux habitaient un village. Je sais qu’il y a une certaine communauté chez les buveurs de bière les gens qui fréquentent les pubs. Moi ça m’intéresse plus ce monde alcoolisé j’ai plus envie de perdre mon temps, c’est pour ça que j’écris. Je laisse quand même les gens s’amuser. Moi quand je suis saoul je suis pas du monde. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a bien des années je croyais que pour écrire il fallait être capable de faire une description physique d’un personnage. Y’a bien des années j’ai photographié celui-ci sur la rue Mouffetard. Un vieil homme à la barbe blanche au costume et chapeau noir qui pour quelques francs donnait des renseignements aux gens. On ne voie que lui dans la photo, habillé comme on l’était fin dix-neuvième siècle début vingtième. Je trouvais qu’il avait l’air d’un homme fier. Il se tenait tout près du bistro Le verre à pied… Vous voyez je suis incapable de le décrire mieux que ça, pour moi c’est un personnage typique de Paris. Je pense à cet accordéoniste dans le métro qui jouait mademoiselle de Paris, une émission qui m’a longtemps fait rêver, vos amis vous le diront pas de peur de passé pour pédé. Y’avait foule cette journée-là, la personne qui nous accompagnait nous avait dit que ce personnage était un québécois installé à Paris depuis des lustres je sais pas si c’est vrai. Ça fait tellement longtemps ce monsieur est surement disparus. Je me souviens j’avais pris un café au bistro… Bon! Je vais essayer d’y aller avec mon sentis, je suis pas tellement fête nationale, je me souviens surtout des fêtes qu’on faisait avec le club de camping, des différentes activités, j’étais qu’un enfant mais joyeux… Je veux pas écrire de niaiseries sur ce vieux monsieur barbu.  Je pense que c’était jour de marché. Je vous écris d’un après-midi gris… J’avais un grand-oncle qui lui ressemblait parfois il lavais pas sa barbe qui devenait toute jaune à cause de la nicotine, mais quand il faisait sa toilette elle devenait blanche et il était d’un chic fou comme le monsieur sur la photo. Le temps passe ça fait des années tout ça. Je sais pas si vous avez remarqué la barbe est revenus à la mode, je l’ai longtemps portée, je pense que j’étais déprimé… Je sais pas si les barbus vont se prendre pour Karl Marx où Fidel Castro? Le grand oncle disait qu’il n’y avait que dans l’armée qu’on pouvait avoir de bons soins… Je sais pas, l’armée a fait un schizophrène d’un de mes amis et ils l’on pas soignée, ils l’ont plutôt libéré en lui donnant un montant d’argent. Rien n’empêche il a beaucoup souffert. Hier on m’a demandé d’aller parler du groupe d’entraide, de l’implication dans les comités et dans différentes activités de l’institut. J’ai dit oui j’attends des nouvelles.  Je regarde mes cartes de Barcelone et de Madrid en pensant à mon beauf ancien professeur de cartographie. Vous voyez je m’écarte en essayant de vous dire… De vous dire je vous aime chers lecteurs, je suis très reconnaissant de vous avoir comme lecteurs, aujourd’hui ça va bien, je prends le temps qui passe et essais de rester au présent. Je l’écris tout le temps mais faut que je le fasse. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les Alouettes, le club de football canadien a gagné son premier match par un point hier. Sur la photo, je ne sais plus où c’est avec une mini voiture jamais vue ici. Sur l’auvent comme des phylactères de bandes dessinées y’a de quoi me qualifier. C’est un peu pour mon collectionneur de voitures de Deux-Montagnes… Les vieilles vignes je crois que c’est à Meursault en France. Lentement je me réveille, le climatiseur s’est arrêté, j’ai mal à ma nuit, y’a des gens qui rentrent chez eux après une nuit en « boîte » comme disent les Français. C’est le matin de vendredi, c’est là que commence la fin de semaine pour plusieurs. Plutôt que de délirer dans la nuit je me suis recouché et j’ai dormis, ça fait pas un gros sentis. C’est un matin pluvieux, j’essais de vous écrire quelque chose d’original, étrangement on célèbre la fête nationale le vingt-trois et vingt-quatre juin, je participe pas… J’ai hâte de partir pour Barcelone le départ approche. Je suis émotif, pense à toutes ces Saint-Jean- Baptiste  où j’avais pas de copine, j’ai longtemps cherché j’y arrivais pas j’étais seul, plus tard j’en ai eu mais ça allait pas mieux, des débuts d’été triste. Maintenant je suis seul et ça me déplait pas… Je pense qu’écrire un blog ça fait partie de la pleine citoyenneté, je pense au chanteur Paul Piché https://www.youtube.com/watch?v=ATLGkQr3vxc  je suis nostalgique, j’ai pas beaucoup apprécié cette époque. Y’avait les promesses d’un été plus doux, plus amoureux, un été fertile, mais non à cette époque j’étais solitaire et ça me faisait mal de voir toutes les jeunes filles. Y’a eu qu’au symposium de sculpture que j’ai été heureux après ça s’est gâché, je suis toujours descendus plus bas. Je me rappelle du gars qui tous les matins me faisait faire en courant le tour de l’île en botte de travail, j’y arrivais. Après c’était des étés de délire, parfois je voyageais dans le Québec, en vélo, en stop, où en voiture, je sais pas après quoi je courrais, me souviens de la gang installé dans un rang de Saint-Paul-de-La-Croix pas loin de l’île Verte. Je sais pas pourquoi j’allais niaiser là. La vie à continuer et j’ai commencé mes incessants aller-retour à l’hôpital en psychiatrie, c’est terrible comment ces médicaments me faisaient mal. J’y arrivais tout simplement pas de psychoses en psychoses, aujourd’hui ça va mieux j’irai quand même pas dans la foule. Hier je me suis rappelé que parfois je pouvais avoir ce qu’ils appellent des cravings des manques. Ça finis toujours par passer.  Psychotiques, dépressifs, y’avait le copain mouleur de céramique qui me faisait travailler. J’étais tellement bête qu’à tous les jeudi à la paye j’allais me saouler. Mais ça vous le savez, vous connaissez ma relation avec l’alcool, maintenant j’essais de me reconstruire même si il est un peu tard mais j’ai moins mal. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 22 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait quelques chose pour moi je suis allé à l’hôpital pour des prélèvements sanguin… La photo c’est devant je ne sais plus quelle mairie en France. Je trouvais les escaliers et le fer forgé magnifique, c’est il y a déjà très longtemps. Dehors c’est quand même assez chaud, pour ce qui est de mon commentaire sur le Séminaire Saint-Sacrement, oubliez ça, y’a trop longtemps et j’ai pas de temps à perdre avec la rancune. Depuis j’ai vécu et je vivrai encore… Le ciel se couvre… Comment est-ce qu’on apprend à vivre? À l’école? Je pense qu’il n’y a que l’expérience… Je vous permet de dire que je suis un raté sans scolarité mais je suis passé au travers et je passe toujours, d’une maladie très dure. C’est pas l’école qui m’a enseigné à me connaitre, à m’écouter à me soigner. Je suis peut-être pas resté assez longtemps, j’aurais aimé étudier mais j’avais pas les moyens financiers ni les prérequis scolaire. Quand je pensais à l’école c’était le secondaire trois le soir. J’aimais ça… Vous me direz pas que je suis le seul petit gars drop-out, y’en a surement plus qu’on pense. J’arrête là ces histoires d’école et je reviens à mon senti. J’écoute ce que ça dis cet après-midi mais non je suis pas une épave, a living wreck… Je fais toujours de mon mieux, je fréquente plus les centres de jour, je préfère marcher et écrire. Je sais je viens pas d’une famille de grand bourgeois mais on essaye d’avoir de la classe… Je vie dans le goulag occidental exilé de la banlieue nord, les services sont plus près ici, c’est la grosse ville sale. Je sais pas si c’est parce-que je vais à Barcelone mais je pense à l’anarchie, ni Dieu ni maître, j’y crois pas vraiment je crois que ça prend une forme de spiritualité… Quand j’écris là-dessus ça me fait mal ça me fait de la peine, je réussis à être qui je suis où je suis. Souvent les gens admirent plus la richesse que l’honnêteté… Vous devez trouver que je suis mêlé mais c’est pour ça que j’écris ça m’aide à mettre de l’ordre dans ce fouillis. Je dis merci à ma lectrice secrétaire retraitée du Collège de l’Outaouais, pour ses commentaires, je réfléchis sur ce que j’écris. Je pense à ces visages qui ont pris de l’âge, y’a des gens que je reconnaitrais pas. La jeunesse a pris le bord, pourtant je me sens toujours comme un petit gars mais l’expérience aidant y’a des choses que je ne ferais plus. Après avoir essayé différentes occupations, celle qui me va le plus c’est l’écriture. J’aime écrire, je me suis pris au jeu et je continus. La machine quoi qu’on en dise permet l’expression et la rédaction, j’ose pas dire l’édition on est pas rendus là. Voilà mes préoccupations du moment, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je rajoute quelques mots, j’espère que ça été utile. À la prochaine!!!
Bernard

mercredi 21 juin 2017

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je vous l’avais dit que je reviendrais, toujours avec mon senti. Il est une heure du matin… Je suis un faux-jeton j’avais pas à écrire ça sur l’ami praticien, c’est quand même quelqu’un qui m’a beaucoup aidé. Comme toujours je pense à la chanson de Rutebeuf https://www.youtube.com/watch?v=27PU0qYEMpU  c’est une chanson que j’ai toujours trouvé très touchante surtout interprété comme ici par le grand Léo Ferré… Ce soir y’a du football canadien à la télé je vais regarder ça. Je pense que la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale c’est samedi. Je crois que vendredi c’est férié. Parfois je me sens bien seul dans la nuit. Y’en a plusieurs qui se croient guéris dans mon cas pas vraiment…  Je vous illustre ça avec un bassin de Versaille comme on dis « je joue dans la cour des grands ». Il fait frais même sans climatiseur, j’arrive pas à me consoler d’être comme je suis, d’avoir ces difficultés émotives et relationnelles parfois j’ai l’impression qu’il y a que moi qui est comme ça. Pauvre fou! Je dois déjà me préparé à parler cet automne du Banquet de la mémoire, de comment ça m’aide à « grandir » à passer au travers de certaines difficultés. J’ai une odeur de parfum, c’est bien! Vous pouvez faire le jeu de mots avec le senti… J’ai commencé la lecture d’un petit bouquin sur la Syrie, ça été écris dans les années vingt mais ça reste très actuel. J’essaye, j’essaye, j’essaye d’écrire quelque chose de sensé si ça l’est pas au moins que ça se tienne… Je crie pas à la douleur pas plus que je pleure, la nuit est calme plusieurs font leur lit de la nuit… Je pense aux lecteurs, j’aime toujours les commentaires. Hier j’ai eu des nouvelles du psy qui me soignait, il est maintenant dans une maison de retraite, c’est triste avoir passé sa vie à aider les gens et terminer là. Je suis pas pressé qu’on me place… J’ai toujours la même anecdote sur Camille Claudel qui internée et dans un âge avancé voulait retourner chez son père… Viens de manger un yogourt y’a cinquante ans au Québec ça existais pas le yogourt, c’étais pas dans nos habitudes d’alimentation. C’est des conneries tout ça! Ça dis pas comment je me sent… Je pense comme à toutes les nuits, à Barcelone, à Madrid aussi, je sais pas comment je vais faire semble qu’avec une carte géographique on est vite repéré par les voleurs. Je vais essayer d’être discret. Je sais pas pourquoi je pense à l’émission les Travaux et les jours http://archives.radio-canada.ca/emissions/460/  j’ai jamais eu l’instinct agricole, faut regarder l’énorme famille à la table sur la vidéo, avec la mère qui sert tout ce beau monde. Je suis très urbain, l’ais toujours été, je me débrouillerais mal sur une terre surtout que je me fais vieux. J’essaye d’être intéressant et voilà c’est terminé je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!! J’étire la soupe en y mettant quelques mots.  À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai rencontré un praticien-ressources à la retraite. Un homme d’une grande culture et sportif en plus. Il peut raconter une anecdote sur à peu près tout. N’en reste pas moins qu’il m’a vu souffrir mais pour moi sa vie est trop parfaite je soupçonne quelque chose je ne sais quoi… Étrangement c’est comme si j’étais seul à avoir souffert. Je sais, ce mot là est pas très beau, cet homme là parle trop il a quelque chose à cacher… Aujourd’hui c’est une photo du Centre Georges Pompidou… Je suis sortis en croyant que la journée serait bien, mais non j’ai mal peut-être à cause de la rencontre avec ce monsieur, ça me questionne me dérange sur mes capacités rédactionnelle, sur ma culture qui est à des lieux de la sienne. J’ai les larmes aux yeux, c’est l’espèce de « switch » entre sa vie et la mienne, j’ai pas vu de policiers… J’imagine que c’est la différence entre le soignant et le soigné, la différence entre les valeurs du fou et celle du praticien. Quand j’abandonne et je dis je sais pas, ça me fait mal, j’ai toujours préféré chercher, même si je ne trouve que des parcelles de discours, le j’aurai tout vu c’est pas pour moi. La mémoire, la maudite mémoire j’ai pas celle du curé ni du conteur. Je vais essayer de pas écrire de mal reste que c’est un bon monsieur, un honnête homme comme on dit.  Qui c’est qui viens me chercher ce soir, qui lis ce que j’écris parce que c’est moi ce que vous lisez. J’essaye toujours d’être honnête c’est parfois de là que viens la douleur, une lourdeur dans l’âme, les gens articulés et émancipés on pas cette souffrance. Pourtant j’essais d’être heureux et pourquoi pas? Ma littérature elle va pas très loin en dehors de ma famille de mes amis, je sais qu’il y a des personnes qui ne me connaissent que par ce que j’écris. C’est comme si je vous donnais ma vie, d’ici j’entends les « cokés » et leurs critiques malicieuses. Tous les jours sont différents, je me tue à avoir le moins de routine possible. Pourtant pour écrire ça en prend une. C’est d’une bêtise tout ça, j’ai beau lire j’arrive pas à vous transmettre mon vécu mon senti. Je sais pas si vous trouver ça intéressant, c’est entre le personnel et l’intime. Je vais dire comme on dis, ça me prend tout mon petit change… Je rêve toujours de Barcelone de mon départ, j’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’enregistrement pour l’avion et l’hôtel. J’espère que tout va bien se passer. Là-bas je vais cacher mon passeport et mon portefeuille, mon argent aussi. Votre humble serviteur à presque terminé pour aujourd’hui, je reviendrai peut-être cette nuit aidé par l’insomnie, c’est toujours difficile je veux pas vous abandonner sur un mauvais mot, sur une mauvaise phrase. Je crois que j’en ai assez écris pour le moment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 20 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai terminé la lecture d’un excellent roman, intitulé « À l’ombre du vent » une œuvre que je lis pour la deuxième fois une finale qui vous arrache des larmes, c’est un roman très touchant. La photo cette nuit c’est une rue d’un village français dont je me rappelle plus le nom. J’y vais je me sent bien, y’a personne qui gueule dans la rue faut dire que les bars sont encore ouvert on délire à l’intérieur. J’ai fait ma toilette me suis aspergé de parfum Burberry  Brit Rythm  ça sent bon! La nuit s’est rafraichie, le climatiseur est arrêté et on se sent quand même bien. J’aime beaucoup écrire je sais pas si je vous l’ai déjà dit… J’ai des souvenirs de cette époque où je travaillais en soirée dans une école sur la rive-sud laissez- moi vous dire que je détestais ça… Souvenir aussi de ce gars au bar en uniforme de travail qui racontais s’être trouvé une job quelques mois plus tard j’aurai le même employeur que lui. J’en parle c’est pas par nostalgie je suis très heureux d’avoir laissé ce job. Y’a pas de sot métier mais parfois je crois qu’il me prenait pour un débile mentale… Ça fait plus de vingt-cinq ans tout ça, maintenant je me donne à l’écriture… J’ai pas de permission à demander à personne dirais le bôf. J’écris en espérant que vous appréciez, j’aimerais beaucoup vous donner comme je dis souvent de la grande poésie, pour le moment c’est le frigidaire qui parle, heureusement je suis plus en étât de manque… Me souviens de ce bar rue Saint-Denis au nord de Jarry, je le nommerai pas c’est fréquenté par des motards, je consommais tout ce que je pouvais et j’étais toujours étonné de rentrer chez-moi psychotique... Je pense aux cicatrices que ça à dû laisser sur mon cerveau. Ça pourrais être les mémoires d’un junkie mais y’a longtemps que j’ai laissé tout ça, je sais qu’il y en a de vous qui se payent ma gueule d’être devenus un pas grand-chose… Y’a pas beaucoup de ministres et de grands hommes d’affaires qui sont sortis des écoles que j’ai fréquenté… Je suis pas malheureux, je suis qui je suis… Souvent quand on travaille dans la soirée à la fin du quart de travail un peu passé minuit on s’imagine pouvoir boire sans conséquence, pour moi c’est faux le lendemain j’avais toutes les difficultés du monde à rentrer au boulot. C’est encore mon thème de prédilection, ça me rend quand même heureux de vous écrire… Petit mot pour ma lectrice de Deux-Montagnes, mais oui c’est essentiel d’avoir une force supérieur on peut la fabriquer à notre mesure mais toujours plus forte que soi . Voilà j’arrive à la fin de mon laïus pour cette nuit. Priez pour moi, je me sent toujours malade mais c’est moins pire je fais pas de psychoses religieuses. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La photo je crois que ce sont les toits de Paris vue de Beaubourg Le centre national d’art Georges-Pompidou. Si y’a des connaisseurs vous pourrez me préciser… Cet après-midi je suis allé chez la coiffeuse, une coupe de cheveux, j’ai vraiment l’air d’un mon’Onk. Pour une fois une coiffeuse sympathique, on a un peu parlé voyage et elle avait un jolie sourire quand je suis partis. Je termine la lecture d’un roman, j’ai pas envie de raconter de mensonges… Je veux aller au-delà de la formule. Je me sens mal, comme toujours j’ai croisé une voiture de police. J’ai redémarré le climatiseur, la police si elle se mettait sur mon cas elles viendrait me chercher chez moi. Paranoïa! Paranoïa! C’est pas facile. Le ti-monsieur a mangé des sandwichs aux œufs. J’ai pas grand-chose à dire. J’essais d’écrire… Sirène de voitures de police c’est pas chez-moi. Je pense que je vais avoir de la difficulté à vous écrire aujourd’hui. Y’a une voix qui me dis ta yeule pis fait le. Quand je pense à ça je veux pas perdre toute l’originalité de ma façon d’écrire, pour faire comme n’importe quel gratte papier… J’ai pas le talent de Louis-Ferdinand Céline et je suis pas mort à crédit. Je pense à ceux qui me croisent et se mettent à fredonner des chansons sans bon sens, c’est leurs angoisses où la mienne? J’écoute les voix sont présentes aujourd’hui, je vous les écris tout de suite pour les chasser, une forme de contrôle sur ce qui se passe dans ma tête. Je sais pas qui éditerais des textes comme les miens c’est tellement déconstruit, ça donne pas je crois envie de lire jusqu’à la fin… Je crois que c’est une erreur la plupart de vous me lisent jusqu’au bout. Lentement le ciel deviens gris, y’a de l’orage dans l’air. Cette nuit j’ai eu une crampe au mollet, ça fait mal… J’ai pas envie de retourner à la prison de Bordeaux, je trouve pas ça rassurant… Les policiers je les laisse faire, ils sont là pour me protéger je crois. Avant j’écrivais sans arrêt sans pensés à ce qui me venais, ça donnais des textes encore plus bâtard que celui- là. Encore la terreur… Je pense à ce voyage en Guadeloupe où au retour j’avais été obligé de jeter des produits, c’est bien. La télé est sur la station d’information, on y parle d’un attentat à Bruxelles.  Je sais y’a des informations que vous pouvez avoir sans moi. Je vais y aller avec mon senti, la coiffeuse m’a demandé ce que je lisais, y’a longtemps qu’on m’a posé cette question. C’est pas fort mon texte, je peux pas être inspiré à toute les fois mais j’ai quand même pas à m’excuser. Voilà où j’en suis. Je vous reviendrai peut-être cette nuit. Quelques mots encore, je suis bien chez moi mais j’ai quand-même hâte de partir pour Barcelone. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 19 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis un peu triste, le printemps qui se termine et l’été qui commence. Comme toujours les journées vont raccourcir et j’ai un peu peur de partir mais je vais quand même y aller à Barcelone. La photo c’est l’entrée de l’hospice je ne sais plus où en France. J’imagine qu’au début du vingtième siècle c’est là qu’on m’aurais gardé… J’espère que vous ne mélangerez pas ces photos de France en croyant que c’est l’Espagne, j’y vais bientôt. J’essais de changer de formule, de pas répéter la même chose à outrance depuis le temps vous savez mon propos. Je sais pas si l’aide sociale reviens moins cher que de garder les gens à l’hospice. À l’époque de la fille mère aux vieux garçons y’avait beaucoup de monde en « rupture de ban », faute de les cacher on les envoyait en institution. Moi un moment dans ma vie j’ai rêvé d’avoir une femme mais maintenant je vois bien que c’était impossible. Maintenant on est plusieurs célibataires, mais si je regarde la génération qui suit ils semblent rentrer dans le rang en se mariant et en faisant des enfants. Je dis bravo à tout ce beaux monde.  Comment vous raconter toutes ces rencontres, ces relations, ces aventures, ces idylles, je m’en suis sortis sans heurt, sans MTS mais avec la folie qui me suis. Aujourd’hui à soixante ans je crois que j’ai assez donné, je n’irai pas vivre dans une aile d’hôpital, j’espère que pour l’institution ce seras le plus tard possible. J’ai souvenir du préposé qui te projette sa lampe de poche dans le visage pour voir si tu dors c’est très désagréable. Je me sentais pas en sécurité à l’hospice, la paranoïa étais présente là aussi. La psychose c’est assez pour empêcher un jeune homme de s’installer, il vois son avenir déglingué sans pouvoir en sortir… Je me souviens de ce pair aujourd’hui décédé qui croyais qu’il vivrais dans un château. Et ils nous tuent avec la misère des quarante heures et la limite monétaire… Moi je voulais pas vivre dans un château, juste tranquille à l’ouvrage et chez moi, mais ces osties de psychoses… Je suis encore mêlé dans tout ça parfois les gars m’aidaient pas. Maintenant je suis responsable de mon rétablissement de ma pleine citoyenneté, ce matin j’ai vu un site d’injection supervisé, il étais mobile, j’ai identifié au moins deux utilisateurs de drogues injectables, ça aurais pu être moi si j’avais pas changé de direction. Je pense pas qu’on choisis ce genre de vie, on a tous été blessé certains plus que d’autre qui n’arrivent pas a pardonner, encore c’est des simplicités ça peut-être beaucoup plus compliqué que ça. Ce soir j’ai choisis mes mots ça me fait toujours mal, je m’en cache pas aussitôt. Je vais essayer de prier même si ça vous parais un peu gros, une prière quelques mots y’a pas de secret c’est nono. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de regarder les chambres d’hôtels que j’ai réservé, c’est bien, j’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’agente. Je suis content que mon petit texte vous ais plut. Cette nuit je suis debout, je me suis couché tôt. C’est encore illustré avec un passage et une horloge de Annecy. J’essais de retrouver mon senti, c’est le beau milieu de la nuit. Je suis réveillé… Le climatiseur fonctionne bien, les chambres en Espagne seront climatisées. Je vois tranquillement arriver le départ. J’ai hâte qu’on me rémunère pour les activités auquelles j’ai participés, j’attends… Dans la fable de La Fontaine on disait «  patience et longueur de temps font plus que force et rage » j’attends, j’attends comme disait mon frère je suis probablement pas dans leurs priorité.  Je profite de ces nuits d’insomnies c’est calme dans ma caboche, pas de voix dénigrantes. Souvenirs de ces nuits passées au bout du bar à siroté un verre de bière en écoutant de la musique. Je parlais jamais à personne sauf peut-être à Thérèse qui faisait là je ne sais quoi, peut-être de la sécurité? Je salue l’amie psychologue ex directrice de l’institut parfois on s’en ennuie.  J’écoute ce que ça me dis c’est le vide, l’angoisse est absente pourtant je suis fébrile mais j’ai pas mal. C’est ma difficulté à nommer ce que je sens, ce que je ressent, chose est certaine je suis pas en colère, juste un peu niaiseux. Tiens! Je pense au doute à comment pour moi il est important, je doute de mes hallucinations ce qui me fait vérifier et je m’en porte pas plus mal… Je sais pas si vous comprenez en fait je vérifie et presque toujours ce que j’ai entendu n’a pas été dis où s’avère faux, c’est de la folie de vivre là-dedans c’est pour ça que j’aime la solitude de la nuit. Voilà où j’en suis cette nuit, il est trois heure et les bars ferment, ça sent la sueur et l’alcool, les consommateurs ont perdus leurs odeurs de parfum… Y’a longtemps que les jeunes filles sérieuses sont rentrées chez elles. Plus tard ce matin y’a le boulot… Vous inquiétez pas, depuis longtemps je ne vais plus dans ces endroits, je suis un peu vieux pour ce genre de fiancées. L’ivresse j’ai plus besoin de ça, je remercie ceux qui ont priés pour moi. J’ai hâte de voir la Sagrada Familia et toutes l’architecture de Gaudi, je suis anxieux parce que mon espagnol est pas fort mais je vais essayer de me débrouiller. Je vous en parlerai plus quand j’y serais allé.  Voilà où j’en suis cette nuit, comme toujours tout ça c’est à propos de mon senti, le senti si vous savez pas c’est ce que je vie. Parfois ça va bien d’autre fois moins mais je continue en m’abandonnant. Je dois jamais oublier que j’ai le droit de vivre malgré tout. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 18 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois, cette fois ci j’illustre ça avec un canal de Annecy, une ville du Rhône que j’ai visité y’a plusieurs années. Aujourd’hui il fait chaud mais comme on dis si on compte les journées ça dure pas. Je veux pas vous harceler juste vous donner à lire à partir de ma petite vie de pépère. Je souhaite une joyeuse fête des pères à tous les pères qui me lisent. Cet après-midi je me suis reposé et j’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Je pense à tous ces neveux qui sont pères. Mon patriarche est maintenant décédé j’ai une pensée pour lui et tous les autres qui sont partis. J’essaye comme toujours de vous dire mon senti, j’ai pas la plume de Gaston Miron et de son homme rapailler. Moé je suis plus écarté que rapailler . Je me perds dans une foule de mots que je ne sais pas utiliser à bon escient. J’essais de nommer l’esprit des choses, le désir journalier. Je veux, je veux, je veux mais ce vouloir s’achève à la façon d’une âme en peine dans les larmes du jour. Je me berce d’illusion en croyant écrire de la grande poésie sortie à l’image du cours classique, pourtant je suis sous-scolarisé et j’écris pour ceux qui ne savent pas lire. J’essaye de composer et de tenter l’humanité des mots. Je sais pas pourquoi je pense aux slaves peut-être à cause de mon goulag occidental où on vie en dessous faute d’être dessus et de voir l’horizon. Vous comprenez rien à ce que j’écris moi non plus je me lâche lousse dans l’écriture. Parfois j’aimerais être grand faute d’être une grande comme on appelle ce genre d’oiseaux de nuit. Une espèce de diva masculine pourtant je ne renie pas ma masculinité, ma virilité… Souvenir de Annecy la Venise du Rhône j’avais quand même bien aimé ce voyage, le paternel m’avait aidé à le financer, étrangement il ne m’en a jamais reparlé. Je lui dois des choses au père, j’ai jamais pu les rendre. Je suis certain qu’il m’a pardonné là où il est. Tout ça c’est des confidences j’en ai jamais parlé, c’était l’époque où je passais la moppe, à mon retour je l’ai pas fait longtemps. J’étais en larmes la douce de ce temps-là m’avait donné mon congé. Après la voltige du voyage je revenais sur terre seul sans image. Une peine d’amour quand t’a l’affect affecté ça fait mal mais c’était pour le mieux et y’a longtemps de ça. J’ai jamais fait comme le père, j’y comprenais rien, j’arrivais pas à me construire une vie de paternel j’ai jamais eu d’enfants. Heureusement il me reste l’amour filial de mes frères, on se parle et on s’écoute, moi parfois je suis comme un grand enfant mais on me comprend. Je termine sans savoir comment. Parfois je manque de talent mais pourtant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 17 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On se retrouve sur la magnifique place Bellecour à Lyon avec la statue équestre de Louis XIV une œuvre de François Frédéric Lernot installé en dix-huit cent vingt-cinq et surnommé le cheval de bronze sans mention du roi. La légende veut que le sculpteur se soit suicidé parce que Louis XIV est sans étrier, la réalité est que Louis XIV est représenté montant à la romaine sans selle ni étrier et le sculpteur est mort de mort naturelle. Je crois que cette place est la cinquième plus grande de France, bon! Je vais essayer encore de revenir avec mon senti, essayé d’écrire à l’instinct. Tout à l’heure y’a eu des voix derrière ma porte d’entrée ça m’a un peu effrayé, y’a quand même encore des gens qui « vivent » la nuit. Parfois je crois que ce sont des gens qui viennent chez moi quand je dors, pour déplacer des choses mais c’est ça être paranoïaque.  La place Bellecour à Lyon est extraordinaire par sa grandeur, de là partent deux rues piétonnes, je crois qu’à l’époque où j’y suis allé elles étaient piétonnes que le week-end. Ouais! Je suis en train de faire un petit Robert Viau de moi, Rock’et’Belles oreilles étaient meilleurs https://www.youtube.com/watch?v=LkKXtN6FT_Q  ça me fait quand même mal cet humour c’est comme si j’avais pas le droit de voyager, voyons où ça va me mener… Je sais mes voix on va tourner ça en ridicule, j’ai quand même hâte au départ à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau… Reste à peu près deux mois avant de partir. Quand je vais bien dans mes veilles de la nuit c’est difficile d’écrire. Je dirais pas que c’est le bonheur mais mon âme est pas agitée. Je pense au célèbre « Doctor Livingstone I presume! » c’était vraiment de grands aventuriers, Trudeau et Hébert en Chine c’était aussi quelque chose. Je m’éloigne de mes sentiments, j’écris tout ça parce que je vous aime, je suis pas misanthrope. Depuis le temps j’ai un peu appris à vivre, assez en tout cas pour sortir du pays… Le passeport pour moi c’est important c’est ma permission de voyage, la preuve que je suis pas un criminel. Je reste quand même en occident ça devrais être un peu plus facile. J’ai beaucoup de lectures à faire… Il est un peu passé minuit, je pense au sympathique propriétaire et serveur du bar à Tapas, j’y retournerai… Sur un autre plan, j’aime bien la collection de voitures que mon lecteur de Deux-Montagnes se monte, pourquoi-pas? Je dirais que les gens aiment les bagnoles, moi j’en ai eu quelques une mais je trouvais que c’était du trouble j’ai jamais été mécanicien. Voilà où je suis rendu cette nuit, je désire m’arracher le cœur pour mieux écrire pour mieux vous dire. Je pense à Godin au Métro Mont-Royal, un grand poète. Vendredi passé j’ai essayé de parler de Michel Foucault avec un ami j’ai pas réussis. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous raconter cet après-midi. Je vous place la photo d’un joli village accroché à flanc de montagne dans les Alpes. J’y vais avec mon senti comme toujours, j’ai acheté mes billets pour la Sagrada Familia et pour le parc Güell. Je sais pas si je vais être capable de me démêler en Espagne, on m’a dit qu’à la limite je pouvais parler anglais. Finalement je sais de quoi ça a l’air des tapas, ceux que j’ai mangé dans un bar à tapas de la rue Saint-Denis étaient très bons. C’est samedi, nuageux mais il pleut pas. Je dis merci aux lecteurs qui me font des commentaires, c’est toujours apprécié. En ce moment je lis pour la deuxième fois un roman qui se passe à Barcelone ça s’intitule « L’ombre du vent ». J’ai encore d’autre lecture à faire, ai regardé des vidéos et des livres sur le musée Picasso et sur le musée national d’art de Catalogne c’est un connaisseur qui m’a prêté ces vidéos. J’ai hâte je vous dis d’être assis dans l’avion. Chez moi y’a une odeur de bouffe, ça vient de chez le voisin et sent plutôt bon. Je me prépare un café, c’est le quotidien. Étrangement je pense au journal Terre de chez nous et à la bande dessinée Onésime que je pouvais lire chez Son Oncle Rolland. J’ai jamais pensé devenir cultivateur, je suis un urbain, la ville le béton et l’asphalte mais j’aime quand même les parcs, les visites en camping, faire un feu le soir dehors et le regarder c’est apaisant. Tout se bouscule dans ma tête je comprends ceux qui vont à la pêche chercher la paix, moi j’aime bien les églises. Je suis quand même pas curé, à l’époque où j’aurais eu besoin de soins spirituel y’en avait pas. C’est pas grave ça m’a fait grandir et accepter le seuil d’une certaine douleur. Je pense au « bôf » je sais pas si il me lis, c’est pas grave j’écris quand même un peu pour lui… Je suis un peu vieux pour la poésie mais je continue quand même, ma paperasse elle va disparaitre sans que personne l’ais lu. Lundi passé j’ai discuté poésie avec un ami français, on s’est entendu pour dire qu’on aimais bien le côté trash sale de certains. Quand je parle de ça, je pense à Vanier, à Francoeur, à Péloquin et d’autres… Tout à coups je suis triste, je réussis pas ma poésie suis obligé de me rabattre sur la prose, je pense à Prévert à Cosma… Tabra étais fort aussi. Aujourd’hui je m’auto-dénigre pas, c’est pas nécessaire. J’essais d’écrire sans trop me battre avec les mots. J’aimerais qu’un jour on dise que j’était un auteur, un écrivain, c’est tout ce que je sais faire… Je vous ai écris ça aujourd’hui. Je vais essayer de revenir un peu plus tard. Parfois la nuit m’inspire un peu plus. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 16 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me rendre compte que je fais du harcèlement à propos de la rémunération. J’appelle à tous les jours… Je regrette je devrais pas faire ça. Pourtant j’ai livré la marchandise et on me fait attendre. Je commence à croire qu’on me payeras pas. Ce soir j’ai mal, j’ai l’âme à vide. Je devrais lâcher prise. Je suis idiot. Si on veux pas me payer qu’ils me le disent je passerai à autre chose. L’ami me disait qu’il faut pas toujours pensés à l’argent. Les numéros de téléphone confidentiel on pas arrêté de sonner chez moi, c’est l’arroseur arrosé. J’illustre ça avec la photo d’une porte… Comment dire c’est peut être ça qu’on va me montrer la porte après tout. J’ai aucun recours, l’entente est verbale… Je vais vers mon senti ce soir. Je suis pas parfait mais je dois m’améliorer. Méchant malade!!! J’aimerais écrire quelque chose de beau ce soir, j’y arrive pas tout coinçé dans mes obsessions. Faut que je me vide la tête que je passe à autre chose que ces problèmes de santé mentale, que je pousse la porte. Y’a toute la tristesse de manquer de vocabulaire, d’avoir le mot juste pour ce que je vie... Ça sers à rien, c’est qu’une tentative d’être écrivain, je veux pas mettre de pression sur personne, je suis un pauvre bonhomme qui n’écris qu’à la première personne du singulier, un cave tout un cave… Je suis sortis avec l’ami, j’ai éloigné mon obsession du moment, ça a calmé mon mal intérieur. Ce soir j’arrête de m’auto-dénigrer ça sert à rien, vous l’avez lu plus qu’une fois… J’ai hâte de partir comme toujours. J’essaye d’ouvrir la porte à ceux qui ont mal, à ceux qui souffrent j’écoute, j’écoute. N’hésitez pas à me contacter j’essais de me rétablir. Demain déjà samedi, bientôt Barcelone et Madrid on me disait qu’ils ont l’anglais comme deuxième langue. Je perds la mémoire ça m’inquiète, cette semaine je crois que je parlais plus de sémantique que de syntaxe. Bien des gens ont une façon de parler mais continue à consommer. Le langage mais la soif est pas partis… C’est toujours mon thème de prédilection mais du côté de l’abstinence… Je viens de passer une autre journée sans consommer je crois que c’est bien, si jamais je rechute je n’aurai qu’à m’en prendre qu’à moi mais pas ce soir. Les amis aussi ne consomment pas c’est bien… Ce texte, ce soir je croyais pas qu’il irais dans cette direction, la mélancolie alcoolique fait parfois de beaux poèmes mais qui font mal… Je sais pas pourquoi j’ai le mot cercle en tête peut-être parce qu’avant j’étais rond, rond comme un bouton, voyons, voyons donc, c’est pas long ni prompt c’est juste le son et la leçon je crois pas que c’est bon, j’écris en m’arrachant le tronc en me demandant comment ils font pour écrire des vers si long. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’insomniaque est là encore cette nuit. Ce midi je vais diner avec les membres du groupe Reprendre Pouvoir. J’ai eu froid cette nuit le climatiseur à bien fonctionné. Je me prépare un café. On m’a conseillé de dormir un peu à mon arrivée à Barcelone. Cette nuit il pleut. Quelques jours avant de partir je vais à la noce de ma nièce. Je crois qu’on va avoir du plaisir. Ce soir si je me souviens bien la photo c’est l’église d’Albertville… C’est là que se passait les jeux Olympiques d’hiver de mille neuf cent quatre-vingt-douze, à l’époque j’avais déjà trente six ans. C’est la nuit, je me répète, j’ai hâte de voir comment je vais me débrouiller en Espagne. J’ai toujours trouvé belle la France. Je vous écris ça je dors debout ou presque. Hier le bar à Tapas était situé au nord de Mont-Royal sur Saint-Denis un endroit qui a longtemps été désert, maintenant y’a de la vie. Je me souviens quand on était rentré de Lyon à Paris j’ai pris l’autoroute et j’ai roulé rapidement avec la grosse Renault… Je pense à cet ancien copain qui étais devenus mon patron, je sais pas comment il va c’était quelqu’un qui voyageais beaucoup avec sa copine. Quand on travaillait dans le camion il me racontais des histoires de toxicomane repentis en Amérique du Sud. Le gars courrais autour d’un lac et faisait du yoga il a réussis à arrêter… Moi aussi j’ai arrêté et pour ça j’ai changé mon mode de vie. Me semble que quand j’ai commencé à vous écrire j’étais plus à propos, cette nuit pour ceux qui veulent encore boire ne reste que les bars clandestins, parfois j’ai l’impression d’avoir rêvé tout ça quand je me suis senti mourir et que je me suis évanouie. Je reviens au tapas je crois que je vais me régaler en Espagne. J’aime bien l’idée de ces petites portions qu’on mange tranquillement. Pour la boisson je ne bois plus et c’est bien comme ça, je crois que je vais m’asseoir sur une terrasse de Barcelone et une autre de Madrid pour regarder les gens passés. Je vais essayer de répéter un peu mon espagnol continental. J’ai changé d’idée je crois pas aller au restaurant ce midi… J’espère juste recevoir un appel pour ma rémunération… Oui! Je crois que c’est possible de se rétablir à l’intérieur d’une grosse structure comme le CIUSSS mais faut donner du sien. Le rétablissement ça marche pour certains mais pas pour d’autre, la pleine citoyenneté c’est important avec toujours à l’idée les devoirs… Ce matin je vous ferai pas la morale vous êtes assez grand pour vous faire une vie… Lentement comme toujours j’essais de terminer, j’espère que vous avez une petite prière pour moi, cette nuit je suis plus trop endormis. J’avais envie d’écrire que c’était des bêtises mais ça en est pas. Voilà où j’en suis avec cette écriture ce vendredi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 15 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je… Je justement je le sais pas, je suis allé manger avec une amie dans un bar à tapas, c’étais délicieux. Je connaissais pas ça… Juste pour voir avant mon départ pour Barcelone, pour goûter serais plus juste… La photo ce soir c’est encore dans ma jeunesse au jardin de Versailles je crois. Je réalise comment je suis inculte, comment je perds la mémoire des lieux où se sont passés mes voyages. J’essaye comme toujours de « travailler » avec mon senti, me suis fait un café même si il est un peu tard. J’écris même si je suis fatigué, le temps a passé depuis ce premier voyage en France. J’espère que je vais faire un beau voyage en Espagne, l’amie et moi on étais d’accord pour dire qu’à Cuba on mangeais mal, mais que La Havane c’était très beau. Je pense à la Rambla à Barcelone avec tout au bout la statut de Christophe Colomb… Ce soir je suis à vous avec nostalgie pour être franc j’ai hâte de m’éloigner un peu… J’ai raconté ce moment où j’étais perdus à Baie-Comeau comment j’étais déprimé et comment je suis revenus pour quitter la maison du patriarche. Ça me fait mal de vous raconter ça, ça m’a pris du temps avant de me trouver une piaule et une vie qui a du bon sens. Cet après-midi les ouvriers sont venus changer le robinet, ils sont quand même sympathique dans cette équipe y’a un vrai russe. Le poète est vidé ce soir… J’ai fermé le climatiseur, ce soir je suis allé rue Saint-Denis métro Mont-Royal, y’avait une foule de monde parfois quand je marche là j’ai l’impression que le psychédélisme est revenus à la mode. Maintenant la psyché elle est chez les fous, on appelleras pas Carl Gustav Jung.  Je sais pas pourquoi j’écris ça, je sais pas ce que je dis… Je suis quand même content d’être sortis de ce monde d’alcool et de dope. J’ai transféré ça en spiritualité et ça marche. Je crois que je vous l’ai déjà écrit, plusieurs sont tombé au combat contre le toxique. Je pense toujours à eu qui voulaient vivre d’une manière différente mais incapable ils ont décidé d’en finir. C’est sans compter sur cette terrible maladie qu’est le sida, heureusement j’ai pas été touché… Étrangement j’arrive à mon allocation-logement j’espère qu’ils ont reçu le formulaire. Ouais! Je suis un multi-poqué en rétablissement et je pense toujours à ceux qui me parlent et défont le langage ça me fait mal très mal… Je continue quand même â écrire, si j’ai tort je payerai pour mais je crois pas être dans l’erreur, on me torture on me blesse avec des mots incompréhensibles. Y’a longtemps que j’ai quitté ce discours radical j’écris pour me faire comprendre et quand je pourrai plus j’en finirai. C’est à peu près ça pour cette nuit, je reviendrai peut-être un peu plus tard. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard