lundi 29 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vais vous laissez en paix pour un petit bout de temps. Je pars pour Québec quelques jours au colloque de l'AQRP. Bein oui! J'ai une permission spéciale pour quitter le goulag et me rendre dans la capitale provinciale. Je vais les entretenir de mon expérience de voyage, de comment ça se passe quand je suis loin de chez moi, loin du goulag... Je reviens pour le week-end si tout va bien et ensuite je repars pour les vieux pays, Milan et Trieste, je vais aller voir ce que les Italiens font de bien en psy. Je suis anxieux, j'ai peur de me perdre et de ne jamais revenir... Ce matin c'est café noir et vieux jazz, c'est quasiment un pléonasme me semble qu'aujourd'hui le jazz a toujours été vieux... Dehors il vente, l'ouragan épargne le goulag il a déjà vu pire... Je pense à mes fidèles lecteurs européens. Je crois qu'ils sont en europe mais à vrai dire je sais pas... Comment vous dire j'essais de vous partager mon jardin secret comme une fillette naïve lâchée lousse dans le goulag en cherchant l'attention. Je laisse tomber les considérations littéraire personne y crois c'est qu'un blog rien de plus, c'est pas de la littérature au sens noble, ça ressemble à ce qu'étais et ce qu'est toujours je crois la bande dessinée, de la para littérature. J'ai perdus le blues depuis que je me suis assis, installé dans le goulag, la nostalgie c'est pour la boucherie polonaise du quartier, un autre pays de l'est, ici le goulag est dans l'est... Faut pas que je cherche a plaire... À la radio Joni Mitchell c'est bien pour les grands espaces pourtant mon âme est en réclusion, je me souviens jamais de ce que j'écris, on me conseille d'être positif mais dans le goulag y'a pas de club optimiste, mais non, mais non je suis pas reclus prisonnier du goulag. Je suis prisonnier de ma tête qui tente d'évacuer et qui n'y arrive pas, dans mon cerveau ça bouillonne comme dans un navet cuit à la polonaise... Faut tout prévoir quand on quitte le goulag et se réjouïr: Je m'en vais au nord comme quoi il est possible d'être plus au nord que dans le goulag. Le café chaud calme un peu la douleur anxieuse que j'ai à l'estomac, ce n'est que ça de l'anxiété... Encore heureux que Sandy nous cause pas une panne d'électricité... La nuit je veille pour que vous puissiez dormir, j'observe le temps qui passe loin de cette petite mort qu'est le sommeil. Je mange un jujube cherche quoi vous écrire, du goulag l'amérique prospère est loin, je regarde passés les sans domiciles fixe. Ils tiennent à leurs liberté veulent pas se faire embarquer dans un univers de services sociaux qui les logerait au même endroit que les coquerelles, où il devrais se confesser à un T.S. pour tout les menus gestes du quotidien. Je pense à la citoyenneté, à la pleine citoyenneté, je crois que certains le sont moins que d'autre surtout ceux plongés dans le gouffre de la santé mentale au goulag. Parfois on a pas grand choix l'univers de l'itinérance versus celui de la maladie mentale, je sais pas si vous comprenez, c'est une liberté qui n'en est pas une. Je vous quitte sur ces fumeuses réflexions. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

samedi 27 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir à la télé dans le goulag y'a une émission sur les Beatles. Je les ai découvert à dix onze ans dans un disque trente trois tours acheté à la pharmacie en bas de chez moi, ma soeur s'en souviens certainement. Une chanson comme Yesterday c'est un chef d'oeuvre de la pop. J'étais au début de l'adolescence mon père avait acheté une chaine stéréo, nous on achetait les disques d'Abbey Road à Let it be de L'album Blanc à Magical mystery tour. Je me souviens plus de l'ordre dans lesquel ils sont parus. Je me souviens aussi quand les Beatles se sont séparés des magnifiques pièces de John Lennon surtout Imagine et du Maybe I am amazed de Paul MacCartney. C'est la musique qui a accompagnée mon adolescence. Pourtant j'avais encore les cheveux court ma mère me les faisait, bientôt j'ai commencé ma petite révolte comme beaucoup d'adolescent, une crise en famille à la tablée du dimanche ou ma soeur m'appuyais pour que je me laisse allonger les cheveux. Je vous dirais Dont let me down comme dans la chanson. Les Beatles étaient les peace and love de Sergent Pepper. Plus tard j'ai rencontré des jeunes filles de familles plus fortunées qui idôlatraient cet autre groupe anglais les Rolling Stones, Sympathy for the devil entre autre. Fallait avoir ces disques sinon on faisait pas partis de la gang. Hier tout mes problèmes semblaient si loin maintenant je me cache... Excusez... La musique pop omniprésente... J'ai l'impression que je vous ai déjà écris ça. Je pense au rock solid gold y'en a tellement, Black Sabbath quand j'ai arrêté d'aller à la messe... Simon and Garfunkel, like a bridge over troubled water une chanson de paix et de réconfort, Cat Stevens que la jolie Céline chantait accompagnée par l'ami Christian... Je peux vous faire une liste de tout ça pourtant je suis allé a rebours de la pop je suis passés au blues et au country qui m'apparaissait plus authentique. J'aimais bien discuter musique du feeling, comme on disait dans le temps, d'une guitare... La musique a toujours eu une grande présence dans ma vie même dans les pires moments. Je crois qu'il y a de la spiritualité dans la musique, elle peut sauvée comme elle peut achevée. On dis souvent que ça pleure bien sur certaines musiques, comme si c'était interdit, je vois pas ce qu'il y a de mal à ça... On avait plus de foi en Dieu mais on croyais en nos idôles bien humaines et qui souvent nous on déçus. Je pense au Bengla Desh de Georges Harrisson... Mais dans tout ça faut jamais oublier que la musique c'est la nuit même dans le goulag et pas toujours dans les belles salles, je me rappelle avoir couché dans une chambre d'hôtel à Sorel qu'on démolissait à coups de grue le lendemain matin. Je suis revenus en arrière, j'ai pris la foi et je prie maintenant en écoutant la musique. Je crois en une force supérieure qui pourrais être la musique, qui console, qui donne de l'espoir, une musique de lumière qui éclaire sur ce que nous sommes de pauvres humains faillibles et imparfait. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Musically Berny

vendredi 26 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris du milieu de ma nuit au goulag. Je suis à peine réveillé, j'ai fait des cauchemars. Dans mon cauchemar je montais dans un grenier d'une batisse universitaire. Je me suit fait dire que j'avais pas d'affaire là. Dans le cauchemar y'avait beaucoup de portes. Ai mangé deux rôties beure d'arachide, dans le goulag centre sud y'a ça de bien je mange.. Comment je fait pour exprimer cette bibitte qui m'habite... Hier je suis passé dans un parc ou y'avait une sculpture qui évoquais le Vaisseau d'or D' Émile Nelligan, un grand poème, un grans poète au destin tragique. À Rédio-Kénada cette nuit c'est du jazz, une pièce de circonstance intitulée Taïga.. Je me laisse aller sur les ailes de la nuit, tout est calme, je n'ai pas peur... Je suis gris,gris comme le chat... Je me gratte le dos avec un couteau. Hier je racontais à quelqu'un que ce blog c'est un univers qui m'appartiens. Je tiens pas à ce qu'on me dise quoi écrire qui doit y être ou pas... Vous allez me dire "get a life!" justement j'en ai une vie, une vie de bloggeur. Lentement je me réveille l'angoisse passe, le psy est présent au centre de toutes mes pensées. Y'a longtemps que je l'ai vu et c'est tout comme si sa pensées veillaient sur moi. Je préfère parler à quelqu'un qui consulte un psy qu'à quelqu'un qui devrais en consulter un.. Je pense que dans le goulag y'a beaucoup de psychiatrisé, maintenant on nous appelle des utilisateurs de services, des personnes en rétablissement. J'aime le calme de cette nuit, pas d'ambulance de pompiers, de policiers et de sirène. J'arrive pas a faire de la poésie a donner un ton vaporeux à tout ça. J'ai écris trop vite l'autobus viens briser le calme. J'aimerais bien que mon âme en soit une effeuilleuse qui enlève une pièce avec le rythme de la musique pour qu'il ne reste qu'une âme nue qu'on admire comme une strip-teaseuse à la fin de son numéro. J'ai pas de tatoo sur mon corps, ce sont des signes du néant qui ne me disent rien... Je me joue dans l'oreille la blessure semble guérie, tiens encore une fois on brise le calme, un klaxon... Je crois que vous n'aimez pas quand je mentionne l'âme, pour moi l'âme est essentielle pour la vie spirituelle, on doit y être attentif, cette nuit la mienne est calme mais "who cares?" Vous préférez l'agitation du jour dans le goulag, cette agitation qui me feras mourrir du cancer du poumon dans quelques années y'a un prix a payer pour tout... Aujour'dhui c'est jour de poubelles dans le goulag, les recycleurs indépendants vont les fouiller pour trouver des bouteilles . C'est ça aussi la survie dans le goulag. Les sacs de plastique puant qu'on éventre pour quelques cennes. Bon! Ce matin je termine là dessus!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

mardi 23 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Mon horaire bascule, je me calme c'est pas évident quand un intervenant diplômé vous dis que vous savez pas de quoi vous parler. On appelle ça discréditer, invalider ce que vous dites. Je parlais des pairs-aidants et de tout le temps que ça prend à les intégrer au réseau. Je crois que les intervenants ont peur à leurs jobs, ils ont peur d'avoir des diplômes diminués. Mais je vais vous dire on s'en crisse les intervenants font autant partis du problème que de la solution... Si tu décide d'être intervenant à un âge avancé me semble que t'a manqué quelque chose à quelque part... Je sais que ce genre de job donne plein de responsabilités mais, justement y'en a pas de mais je sais pas de quoi je parle, à tout mes blogs c'est des insignifiances qui valent pas l'oreille des intervenants, oui! Oui! Oui! Je sais pas de quoi je parle j'ai mal pis je dis des niaiseries. Je me rappelle du bon vieux temps ou y'avait une vie communautaire, de la cuisine collective et des parties de cartes de yum aussi... Cette vie là avec mes pairs malades avait ses avantages et ses inconvénients. Je vous laisse imaginer les problèmes, les échanges de toutes les sortes... J'écris encore des niaiseries, je peux je paye mon loyer et j'essaye de pas trop déranger... J'ai finis de souffrir pour rien avec la spiritualité je ne suis plus seul il ne me reste qu'a toujours augmenter ma foi. Je crois que j'ai changé mais parfois j'ai des sursauts de ressentiments, la colère c'est un luxe que je ne peux me permettre... Je répète, je sais vraiment pas de quoi je parle prisonnier du Goulag centre-sud... Ce soir les bus passent les gens rentrent à la maison, je pense à l'ancien chauffeur de taxi, la vérité c'est qu'il me fait chier avec sa théorie, je lui préférais de beaucoup le praticien-ressource. Les épreuves parfois on ne peux les éviter, la vie est faite comme ça, je dois accepter me semble que j'écris là dessus souvent, c'est pour me convaincre que c'est la bonne attitude. Accepter et ne pas faire de scénario, parfois rêver un peu mais sans s'emporter. Je crois que c'est raté mon blog aujourd'hui, le mal fait son ravage mais j'aime pas beaucoup qu'on me prenne pour un cave surtout les intervenants en position d'autorité. J'en reviens pas qu'on me pardonne. Je sais, je sais ils sont là pour m'aider... M'aider à quoi? M'intégrer? Je vous l'ai déjà écris ce mot intégrer pour moi ça veux rien dire. Je pourrais très bien intégrer un gang de motard. Je niaise me semble qu'un être humain ça s'intègre pas ça vie comme ça peux avec les autres. Bon je vais cesser de faire l'intelligent vous constatez probablement que c'est un ramassis d'idioties et vous avez raison. Comme souvent je termine dans un cul-de-sac je devrai viré de bord et faire face. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Sloppy Berny

dimanche 21 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je viens d'apprendre que ce que j'essais de faire avec l'écriture c'est de l'expressionisme, une école pacifique allemande d'entre les deux grandes guerres, une école méconnus entre l'impressionnisme et le surréalisme , le dadaisme. Si j'ai bien compris la littérature dois me changer et donc changer le monde et là je pense au personnalisme d'Emmanuel Mounier au côté spitituel de l'écriture.... Chez les expressionismes on étais non violent on leurs a accolé les noms de Kandinsky, Romain Rolland, Bert Brecht, le Bauhaus aussi. L'expressionnisme c'est une école mineure partagé entre l'Allemagne, La France, la Russie une époque ou on le sait aujourd'hui, le nazisme aveuglait les allemands qui haissait le sentiment et son expression, on était pour la force de la nature la description de portrait de la nature... Je dois vous dire comment je me sent quand j'écris ça, me semble que la poésie c'est pas fait pour exalter la nation c'est un regard sur soi tout intérieur ou on espère que l'autre va se reconnaitre, c'est parfois surréaliste... Ça vous intéresse de savoir qu'hier j'ai mangé du tofu et non j'étais pas assis sur le futon. Cette nuit dans le goulag comme toujours on entend les camions reculer. Mais moi à l'intérieur je me sent pas bien, j'ai une douleur, Antoine l'appelle chien qu'on peux maltraiter comme n'importe qui. J'ai mal à l'existence, l'âme en labour, l'âme qui gêle, la mort automnale qui essais comme à tout les ans de m'abattre dans son temps gris et lâche... Je manque de mots pour évoquer le malaise, mon âme en charpie dans mon corps qui s'écartèle, s'empale sur le pieux de l'ignorance. Entendez vous? Entendez vous? Le goulag qui rêve à des cieux clément... Oui y'a longtemps j'ai eu peur puisqu'il faut le dire, l'écrire, une peur de fou, une peur de la mort, maintenant j'attend d'y être pour la nommer... Étrangement cette nuit je me suis levé somnanbule qui cherchais un ice pack, j'en ai jamais eu... Ouais!!! À cinquante six ans on dors plus comme un bébé. J'ai souvenir il y a longtemps d'avoir téléphoné chez mes parents la nuit on m'avait dis de ne pas recommencer. Je suis resté avec ma profonde solitude mon immense douleur et j'ai pleuré, y'avait personne... Ce que j'ai c'est une fracture de l'âme par ou s'envole le bon, ce bon qui a peur de la révolution, de la contrition, ce mot appris dans une prière on apprend ou on peux.. Les expressionistes étaient tout sauf nazi, on les a même persécuté, pour les nazis leurs littérature était moralement innaceptable. Je crois que pour eux c'étais de l'art dégénéré. Je suis dégénéré si ça veux dire être faible et montrer son malaise sa souffrance que j'ai de la difficultée a nommer dans et par mon inculture, mon mélange de synapses et de neurones handicapées qui me fait voir des espions un peux partout. Je termine là dessus, veuillez accepter l'expression de mes sentiments distingués. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Personnaly Berny

vendredi 19 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Viens de sortir d'un cauchemar, je suis toujours heureux de me réveiller dans ce cas là. Les portes grincent et claquent dans le corridor. J'écoute mon coeur qui bat qui me dis que je suis encore en vie c'est toujours la nuit. J'ai une blessure dans l'oreille qui ne veux pas guérir, je joue trop avec... Mon écriture est trop désincarné je n'arrire pas a vous faire sentir... Je respire fort par le nez... Cette semaine j'ai regardé Full Metal Jacket de Kubrick, la guerre toujours, les morts toujours... Dans ma famille y'a pas de soldat... Que de sentiment... Y'a quelqu'un qui niaise sur la passerelle. Je n'éprouve plus ce grand sentiment de solitude, d'être à part, je suis comme tout le monde pourtant y'a encore beaucoup de chemin a faire pour nous déstigmatiser moi et mes semblables souffrants. On veux tant nous intégrer mais j'y tiens quand même à ma différence. Je regarde l'écran, l'écran me regarde je ne sais plus lequel de nous deux écris, oui! C'est moi j'utilise le clavier et les caractères apparaiisent, mon caractère aussi s'étale en mots... Debout la nuit je ne souffre pas, hier un ami m'a téléphoné pour un conseil il veux aller à Munich en Allemagne. Je lui ai dis de pas hésiter d' y aller, il a voyagé moins que moi c'est tout dire. Je pense au train de banlieue de Boston sans une place de libre. À une certaine époque je voyageais sur le pouce entre Terrebonne et St-Léonard pour aller travailler. Je comprenais pas qu'avec le fruit de mon travail je devais m'acheter une voiture ou déménager à Montréal et payer un loyer... J'étais un drifter, je l'écris souvent je dérivais et je me suis échoué sur les hauts-fonds de la folie... Quand j'ai réussis a décoller des hauts-fonds je suis tout de suite tomber dans les bas fonds sans savoir si j'allais remonter et atteindre le quai... Le voisin ne dors pas lui aussi, il surveille son scooter... Sur la passerelle c'est une pute qui passe, elle cherche une porte a ouvrir sans trop d'effort, un vol sans effraction. J'ai juste eu le temps de mettre mes jeans j'ai pas pu l'apostropher elle est partie.... Je pense à la mort, à ces désespérés qui me tueraient pour quelques dollars de quoi se réapprovisionner en dope... Le gars parlait de réduction des méfaits ils vont toujours avoir besoin d'argent vite fait, prostitution, vol ect... Elles se cherchent aussi un endroit pour crasher, pour faire ce qu'elles ont a faire à l'abri des regards dans la rue. Le goulag c'est ça aussi des clients potentiels pour les prostituées. Je ma rappelle de la poussée dans le dos qu'une d'elle m'avait donnée parce que j'ai pas voulu de ses services. La nuit achève ce post aussi. J'espère que les petits bandits ont trouver un endroit pour se reposer. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Lesly Berny

mardi 16 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je tousse, je tousse... J'ai hate de partir pour les vieux pays. Je racontais à un ami que j'étais privilégié de voyager en si bonne compagnie. Je vais essayer de renouveler mon stock de souvenirs un peu comme celui du cheval bleu à Besançon qui ramenais à Basaglia le père de la désins à Trieste. Ce soir j'ai reçu un message téléphonique d'un médium qui avais des choses à m'annoncer, je le soupçonne d'en vouloir plus à mon cash qu'à mon bien-être. Parais qu'il y a des situations dans laquelle je ne sais pas comment réagir, le médium veux jouer sur mon angoisse fondamentale. Moi j'essais de vivre le moment présent... Je lis sur l'expresionnime une forme d'art apparue en Allemagne après l'impressionnisme et avant le dadaisme, je sais pas pourquoi je lis ça c'était avant le désastre nazi. Ici aujourd'hui est-ce qu'on peux parler du désastre de l'islam intégriste, on va me traiter de raciste et on peux être iconoclaste dans l'islam, pour certain on représente pas Dieu et son prophète pour d'autre on le nomme pas, me semble qu'elle a le dos large la puissance supérieure. Mais je m'étais promis de pas écrire sur l'actualité de la controverse y'en a à gauche et à droite inutile d'en rajouter. En moi profondément y'a cette dette qui me torture pourtant c'est vieux et finis.... Je pense aux pairs-aidants, c'est peut être une autre façon de garder l'oiseau dans sa cage, le malade à sa place... J'ai toujours le sentiment de faire mauvaise impression, first je suis pas là pour impressionner les gens, je suis pas un montreur d'ours... Je fait pas de tour de force, je veux juste essayer de faire ressentir mon état de schizo-parano, la bordure entre le normal et le pathologique... Ce soir je me suis rendus dans un forum de discussion pour une firme de sondage. J'ai eu l'idée que les douzes personnes présentes étaient là pour me piéger partout ou je vais les espions en rajoutent à mon dossier, voilà ma folie du goulag... Pourquoi je serais intelligent? Plus intelligent que vous qui me lisez, faut que je me le dise je suis rien qu'ordinaire... Dehors une jeune fille parle, d'après moi elle se cherche un client... Hier j'ai vu de jeunes noir essayer d'embarquer une jeune fille dans leurs affaire toute croches. Coin Dorion et Sainte-Catherine les chauffeurs de taxi parlent fort parce qu'ils ont peur... Je me demande pourquoi je réagis pas plus vite quand je vois des choses louches. Ce soir j'ai peur, la nuit m'ennuie... Tout de même je suis chez moi, le loyer est payé et j'ai a manger. J'ai peur de la rue, peur de la ruelle, qu'ils me fassent mon dû, m'enterrent à la pelle, me crachent dessus chien sans écuelle... Bon! C'est pas Rainer Maria Rilke mais je fait ce que je peux avec ce que j'ai. Je termine là dessus et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!! Streety Berny

dimanche 14 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonne nuit! Bonjour! Cette nuit c'est vraiment la cauchemar, congestion,toux, fièvre ce sont toutes des raisons pour ne pas dormir. J'ai terminé l'attirail de secours en cas de grippe d'homme, sirop Buckley et Tylenol quand je m'étend j'ai une vilaine toux sèche c'est la grippe au goulag. Je ne dors pas je vais essayer plus tard. Je vais surement me rendre à la pharmacie même si ça m'ennuie c'est ça quand on vie seul. J'ai Nathalie la russe en tête, la chanson de Bécaud le regretté. Il est douze heure quarante et un et y'a pas mal de circulation sur la catherine. Quand je suis assis droit sur ma chaise je ne tousse pas. J'ai rêvé qu'encore une fois je foutais la merde dans un party. Je pense à l'époque du retour à la terre, si y'avait pas quelque chose de nazi là dedans, ça démarre avec "l'excellente" et saine nouriture en rajoutant la méditation pour continuer avec le surhomme naturiste enfin je coupe un peu court n'empêche la commune c'est bolchevique et avec un petit pas de côté on tombe dans le fascisme et le nazisme. Ça ressemble à un délire de fièvreux... Les yeux me ferment tout seul, j'ai froid c'est normal d'avoir froid dans le goulag. Je me suis versé un Coca-Cola. Savez vous qu'à son origine le coca-cola c'était un médicament. Je pense à ceux qui souffrent de profonde solitude qui vont se laisser embarquer dans n'importe quoi et vont tout faire pour être aimé, un gars qui tousse devant son écran c'est pas très intéressant, la toux me coupe le souffle m'étouffe. J'espère que ce seras la première et la dernière grippe de l'année. Si vous me croisez ne me serrez pas la main vous allez attraper le virus. Dehors un gars crie "chien sale", semble que l'ordi manque de mémoire virtuelle. Windows est supposé arranger ça... Les machines c'est pas sensible . Ça va un peu mieux la fièvre est là mais dans le goulag on connait ça, du sirop des familles c'est ce que ça prend... Une douche! Je sais pas, trop près du courant d'air. J"essais de plonger au plus profond de mon âme, j'y arrive pas je suis pas désespéré pourtant avec tout ces je y'a de quoi faire un sacrifice. Un écrivain mal amanché voilà ce que je suis, c'est dimanche, le jour de Dieu y'a aussi la poule du souper de dimanche... J'écoute mon monologue intérieur, il se passe rien c'est rare, je suis habitué à ce qu'il y ait une voix, des voix... Il pleut c'est une nuit d'automne... Je prend mon café je bave... Les fêtards rentrent à la maison désespéré... Je pense à ce gars en djellaba à qui on avait prêté un loft, il étais remplis de lui même... Il préférais que je boive à la pool room plutôt qu'a son bistro. J'avais pas assez de classe c'est vrai. J'ai pris un bonbon à l'eucalyptus, je salue mes lecteurs de floride. J'y arrive pas cette nuit la fièvre laisse un grand vide dans ma façon d'essayer d'ordonner les phrases. Y'a aussi le chercheur J.F. de l'institut Fernand Séguin comment ils situe ses recherches dans le temps. Je vais laisser ça là c'est lui le savant pas moi. "She came in through the bathroom window" Lennon- McArtney Je vais terminer avec quelques mots du mythique John Lennon "Imagine all the people living live in peace". Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

vendredi 12 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Hier j'ai eu l'heureux privilège d'aller souper avec une lectrice de l'Outaouais. On a mangé chez Saint-Hubert sur la rue des Canadiens, du poulet et on se trompe jamais en plus le service était excellent. À notre sortie du restaurant on a été accosté par un type qui disait ne pas être un quêteux. Je lui ai dis qu'on avait pas d'argent sans même m'arrêter pour l'écouter. Je regrette, ce matin j'essais de m'imaginer ce qu'il voulait. Si je reviens au moment présent j'ai mal à la tête. Je crois que ça vas être un rhume pas un rhum... Je me mouche, je sent mon odeur d'eau de cologne. Je pense au film Parfum de femmes, j'aime beaucoup quand ça sent bon. Vendredi la semaine se termine, le temps file il me semble qu'hier encore c'était l'été... Le ciel est d'un beau bleu sans nuages. Les fardiers passent sur la Sainte-Catherine, dans le goulag y'a pas beaucoup de travaux mais autour y'a plusieurs chantiers. Me suis fait un café, ai pris deux Tylenol je me rappelle qu'enfant je croyais que c'étais des bonbons... Dehors y'a une vieille voiture Maverick des familles. Ces mots dénigrants qui voyagent dans mon cerveau disparaissent parfois... Je pense à P.A. en charge des soins spirituel à HLHL.... Je tousse plutôt qu'un rhume on vas y aller pour une petite grippe, hier soir il pleuvait et c'étais froid de bonnes conditions pour tomber malade. Je brode, je brode je veux vous parler du bonheur mais je suis pas Yvon Deschamps. Le bonheur c'est de vous écrire comme ça sans faire de sermon en écoutant ma respiration en essayant de mettre du souffle dans les mots. Je vais pas dans les fancys restaurant, je préfère la cuisine familiale cet été je suis allé dans un restaurant sud-américain et j'ai mangé un excellent cassoulet... Hier y'avait beaucoup de monde dans l'ouest sur la Catherine, j'ai croisé des artistes de la télévision.... Ouais!!! Il se passe vraiment rien dans mon blog si au moins y'avait un peu de poésie... Le temps s'étire et s'étire, sa longueur fait que paradoxalement il est court... Voilà pour la poésie c'est pas fort et pour l'humour vous repasserez l'humour dans l'insignifiance y'a pas mieux, comme si on devait rire de tout je crois que c'est de la fausse humilité. Vous rappelez vous de la toune Winchester cathedral c'est mon vers d'oreille ce matin. Je vais parfois dans les murs qui ont vu Nelligan c'étais pas un bon vieux poète, je ne suis pas un bon vieux poète... Je croyais courrir à ma perte mais je suis arrivé à une rédemption, à une rémission. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gently Berny

jeudi 11 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je crois qu'il se rajoute des lecteurs et des lectrices je leur souhaite la bienvenue. Les arbres commencent a perdre leurs feuilles. Hier j'ai passé une journée riche en émotions. J'ai fait le livre dans une bibliothèque humaine. J'ai répondu a différentes personnes sur ma vie avec la schizophrénie et la toxicomanie. Je vous en parle pas plus longtemps si vous étiez là je vous remercie. Je replonge en moi, j'ai déjeûné, hier j'ai rencontré une personne qui s'occupe de santé mentale en usine, je lui ai parlé des quotas de production. J'ai pas pu élaborer en usine si tu fournis pas, en tout cas à l'époque où j'y travaillais, on te met à la porte. Je suis loin de mon monde intérieur, loin de la douleur Je veux pas vous parler de l'actualité, la radio et les journaux le font très bien. J'essais d'écouter ce qui monte c'est toujours cette insidieuse petite angoisse sans laquelle je ne saurais vivre... Le dos me pique.... Y'a un lecteur qui est hospitalisé, notre retraité de la S.T.M. on lui souhaite prompt rétablissement. Je pense au regretté chroniqueur André Rufiange du journal de Montréal, ça fait déjà longtemps qu'il est partis. J'étais pas un de ses fervents lecteurs mais j'appréciais son humour. Tant qu'a y être vous rappelez vous de la pin-up de la page sept ça démarrais bien un matin... Y'a un lecteur qui m'a dis qu'il aimait bien les textes raw c'est ce que j'essais de faire. Raw comme dans cru, je vous fait un tartare de mots, ne vous inquiétez pas je veille à ce que ça ne soit pas trop indigeste. Je pense au Dragonfly of Chicoutimi une pièce de Larry Tremblay que j'ai jamais vue mais avec un titre intéressant. J'ai plus beaucoup de mémoires hier on me parlait du choeur dans la pièce l'Asile de la pureté, je l'ai vu mais je me souviens pas du choeur, je me rappelle des spectateurs assis sur la scène et de la magnifique histoire d'amour, la représentation de la folie aussi le délire de persécution entre la fiction et la réalité. Je me sent dépérir j'ai de moins en moins de mémoire, j'essais de na pas utiliser google pour ne pas plus atrophier ma mémoire. Est-ce que c'est vraiment nécessaire que j'ais une opinion sur tout, pour ce que ça vaux, quand même y'aurais pas de post si j'avais pas de petites idées, les grandes je les laisse à d'autre. Je sais pas pourquoi quand j'écris mon blog j'ai toujours mon lecteur artiste designer à la retraite de l'Outaouais dans la tête. Comment dire c'est un vrai artiste je crois je lui arrive pas à la cheville... Mais non lui c'est plus l'image, la sculpture, la peinture, le design, moi je me consacre à l'écriture, c'est différent le langage ça déraille vite... Je pense à la guerre au déserteur qui errais derrière les lignes ennemies et qu'on a envoyé chez les fous, je crois qu'il n'avait pas conscience qu'il risquait la mort... Je peux pas vous dire que j'ai mal, j'ai un peu sommeil il est tôt le matin... Y'a cette recherche où je participe c'est sur la déficience intellectuelle et la maladie mentale. J'ai toujours peur qu'on me prenne pour un déficient, je réfléchis à ça... des vers "Prend une chance avec moé je m'en va toutte te donner" Lucien Francoeur. Je les destines à quelqun qui sauras se reconnaitre. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!! Funny Berny

mardi 9 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je pense aux amis qui sont partis pour la Floride je leurs souhaite bon voyage et ces autres amis lecteurs aventuriers qui reviennent de la Turquie. Je leurs souhaite bon retour. Bon je reste dans les affaires simples, j'ai appris aujourd'hui qu'en secouant le rasoir sur le bord de l'évier ça le nettoyais. Merci l'ami! Je me suis quand même charcuté le visage. J'ai la face pleine de bout de kleenex. Demain le dix c'est la journée de la santé mentale ça reste tellement secret ces maladies pensez-y vous avez peut être dans votre entourage quelqu'un qui souffre soyez indulgent... Dehors les voisins profitent du beau temps pour discuter... Parfois y'a des gens qui me disent que je suis courageux. Faut pas que je m'enfle la tête c'est juste que j'espère le bien et le bon. Ce soir ça ressemble à une page de mon journal intime. Je rêvais d'écrire je le fait pour le reste, l'édition papier, j'espère, plusieurs disent que ça va disparaitre. Le livre c'est tellement sensuel, organique c'est loin du I-pad. Demain je vais en être un livre, un livre humain les gens vont me lire en me posant des questions sur la maladie... J'ai fait la dernière touche à mon rasage. Aujourd'hui y'a un anglophone qui m'a demandé pourquoi la langue française c'est si compliqué pour la poésie il m'a parlé de Miller, d'Hemingway moi je lui ai parlé de Flaubert de Stendhal qui sont pas piqués des vers tout ça pour tout les deux admettre que l'allemand est une langue vraiment compliqué dans un mot allemand y'a un univers, Goethe, Kant, Freud, Jung, les grands philosophes... Je me rend compte que j'écris des niaiseries incapable d'écrire au sens large sur la littérature et la philosophie... Je crois que je vais relire l'Odyssée, c'est pas mauvais de revenir au classique même si je ne saurai quoi en dire... J'écoute comme toujours Rédio-Kénada eux et leurs accents c'est pas la radio du populo. Y'a longtemps que vous avez pensés à Julien Sorel ou aux Illusions Perdues de Balzac ces intrigues, ces histoires du monde du journalismes de l'édition. Moi quand j'ai lu ce Balzac ça m'a découragé d'écrire et là je pense à ce camelot des petits journaux qui mimait une fellation, un autre idiot, donnez vos journaux dans le respect s'il vous plait. Je pense qu'il faut être fait fort pour écrire et toujours "travailler", si on a pas de travail on s'en crée. Y'a toujours un texte qui traine dans le subconscient mais attention faut pas chercher le titre du roman avant d'en avoir écris une ligne. En ce moment je lis le nazisme et la culture de Lionel Richard qui explique sans faire simple ces autodafés cette dévalorisation des Oeuvres de Kandisky, de Kurt Weil, du Bauhaus et là je pense à l'architecte du pavillon du Québec d'expo 67 et du village olympique de 1976 qui disait pour ne pas dire répétais que les québéquois ont pas de mémoire en pensant avec amertume à ce qu'ils ont fait du pavillon québéquois. Je me souviens qu'avant le casino y'avait de magnifiques expositions de caricatures, de dessins d'humour dont l'oeuvre du grand Robert Lapalme. Pour ceux qui croient pas avoir un reste de nazisme pensés à François-Albert Angers ou au petit milicien que vous croisez chaque matin avec son ardente ferveur pour les armes à feux. Je vous l'avoue je prend des raccourcis y'a rien de simple, rien de simple dans les âmes. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Slowly Berny

dimanche 7 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Beau dimanche d'automne. La caissière du J.V.S. croyais que je magazinerais toute la journée. J'aime pas ça magaziner et y'a du football à la télé... En plus demain je suis invité au stade McGill dans la loge du Journal de Montréal pour une partie des Alouettes. La grosse joke de ce temps là c'est je vais me partir un blog, s'te joke là ceux qui la font j'ai envie de leurs dire mangez d'la m.... C'est notre élite artistique qui dis ça, a les entendre ça prend un permis!!! Bon je reviens au goulag, ai pris une douche, éteins la télé, je me rappelle avoir dis les yeux rouges c'est à cause de la douche pas parce que j'ai fumé du pot, du savon dans les yeux. Ce que j'ai pu en dire des idioties... Je pense à notre faune artistique, y'a des beaux animaux là-dedans. Ouais!!! C'est pas fort mon monde intérieur aujourd'hui, vous allez me dire c'est jamais fort pourtant parfois je vie des moments de plénitude. C'est dimanche avant l'action de grâce canadienne, le goulag est tranquille, les fenêtres sont fermées, les voisins sont silencieux. Je dis ni n'écris rien d'essentiel, lentement je lis le nazisme & la culture, c'est de ça que j'ai peur quand je dis que je collabore, je veux pas que ce sois avec le mauvais bord. Dans le goulag je croise pas beaucoup de nazi mais on est exilé dans le centre-sud à cause de certaines allégeance ne serait ce que psychiatrique. Ne vous inquiètez pas c'est mon petit délire paranoiaque. Je suis en sécurité... Je me fait un café ça va stimulez mes neurones. Ce week-end je filais nostalgique j'ai fait quelque recherche sur Google pour savoir ou en étais certaines vieilles connaissances, personne a gagné de Nobel, d'Oscar, de Goncourt ou de Jutras... Pour les prix du gouverneur général comme il est de mise de les refusé j'ai pas regardé. Moi je crois que la seule médaille que je vais gagné c'est l'immatriculation des chiens... Toujours mes fameux problèmes d'accord du participe... Un punk vêtu de cuir passe devant chez moi il marche avec sa canne le capuchon sur la tête comme vous savez les punks ont différentes affiliations de gauche ou de droite c'est d'eux que je devrais avoir peur. Je pense à Lowryder la toune du groupe War. Je viens de voir que c'est une variété de cannabis, j'oublie ça. Chez moi y'a un parfum d'huile, un voisin qui se cuisine des frites? Je sais pas. Les chiens jappent on a enlevé les muselières. Au début du texte je me suis trompé j'ai écris printemps plutôt qu'automne. J'ai corrigé. Je veux pas tout vous raconter je m'en garde pour les futurs post. Ça fait que je termine blà dessus. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère. Lowy Berny

samedi 6 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je pense que les gens aiment pas que je nomme goulag le centre-sud. Hier soir j'ai eu la vive impression que la caissière du IGA me traitait de con, c'est très vivace et ça reste une impression... J'ai pas grand chose a partager avec une caissière... C'est samedi matin le goulag est calme y'a un peu de circulation sur la catherine. Je pense à la jalousie à cette femme qui travaillait dans un journal qui aimait son métier mais qui l'a laissé parce que y'avait un jaloux. C'est comme si on était incapable de comprendre vivre et laisser vivre, c'est vrai qu'à ce compte là j'écrirais pas grand chose... Mon ventre gargouille, je prend une gorgée de café, c'est la nuit et je suis éveillé, samedi y'en a plusieur qui ont passé la nuit dehors à la recherche de l'âme soeur. Les filles sérieuses elles trainent pas dans les bars le vendredi soir, elles étudient ou elles travaillent. Je sais pas si vous avez remarqué y'a toujours plus d'hommes que de femmes dans les bars... Dehors y'a des voix, c'est de la vie, sous tension psychotique c'est intolérable. Chez moi c'est check point Charlie quand vous passez sur le feu rouge on prend la photo de votre voiture et on envois votre contravention par la poste. Le goulag est moderne les polonais du boutte en savent quelque chose. Solidarité, je vais essayer de pas faire mon Lech Walesa du centre sud... Hier je parlais avec un ami du laisser faire général à propos des musulmans qui sont dirigés selon lui par des intégristes, quoi dire? Je sais pas c'est deux civilisations qui s'opposent. J'en écris pas plus je me suis promis de pas commenter l'actualité je laisse ça aux journaux. Je retourne vers ma vie intérieure la musique des voitures et des autobus qui passent. L'ordi qui ronronne. C'est étonnant le silence et la paix intérieure que j'ai dans mes nuits d'insomnies... D'autre voix, un scooter qui passe... Je me rappelle ces nuits que je passais à l'hôpital, psychotique à l'urgence menaçant de me suicider, c'est loin tout ça... Je me fait un autre café, j'essais d'être zen mais comme chantait le chanteur "y va toujours y avoir des feux de forêt dans les temps des bleuets" Ça me rappelle que j'en suis un bleuet par ma naissance à Normandin au Lac-Saint-Jean mais je parle pas avec l'accent j'ai vite compris que même à Montréal falait pas être trop différent. "À cause?" Je crois que c'est une question de communication. Je pense à un lecteur retraité de la STM qui s'est fait enlever un rein, je lui souhaite prompt rétablissement. Je pense aux amoureux dans la nuit à ceux qui ne veulent pas se quitter, rentrer chacun chez eux, mais se balader et discuter... Les passionnés qui traversent le goulag, qui ont tout vu cette nuit et qui veulent en voir et en vivre encore plus... Je pense aux amants du pont neuf à Paris... Mais non j'irai pas me jeter dans la Seine c'est trop loin et y'a eu une époque ou le gouvernement français, sa police du moins jetait les maghrébins dans le fleuve... Je reviens presque au début avec ça, les rapports conflictuel... Parais qu'il n'y a pas de conditionnel en français, j'aurais ça n'existe pas, mais j'aurais quand même du commencer par ça le temps qu'il fait c'est doux, doux, "Ma doudou elle va où, elle s'en va elle met les bouts" Bon! C'étais la passe du francophile. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Frenchy Berny

jeudi 4 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Du fond de la nuit au goulag il pleut Il est trois heure quarante six et je suis réveillé, un voisin pioche dans le mur dehors les sirènes de la police. C'est jeudi la journée de parution de l'hebdo culturel Voir. C'est plus ce que c'étais il a pris des rides le journal comme moi il a vieillis. Je me demande ce que les jeunes lisent ou tout simplement si ils lisent. Ils lisent des textos a l'écriture phonétique, ils n'ont pas le temps pour les grands articles. Étrangement cette nuit j'ai l'impression que les voitures roulent à l'envers du sens unique. Le staff des bars rentre à la maison, ils ont servis les assoiffés, une façon de faire du cash un débit de boisson alcoolisée. Dans le goulag y'a plus beaucoup de tavernes semble qu'a une certaine époque y'en avait une à tout les coins de rue. La concurence était vive entre l'église et la taverne, les Lacordaires et les Chevaliers de Colomb. Je réécrirai pas Broue vous l'avez tous vue mais pas moi je l'ai vécu. J'ai des souvenirs de la taverne du central, de Manu, de Maurice le waiter, de la roulette pour les paris. On s'assoyais à une table on commandait deux verres de draught à dix cennes et on discutais, la télé étais toujours sur le sport et les battes de baseball derrière le comptoir. J'étais bien jeune... Ça me prenais un endroit pour amarrer, je pouvais pas toujours être ailleurs mais j'étais souvent sur la brosse. Plus tard j'ai fréquenté le Cheval Blanc la vieille taverne de la rue Ontario, on y avait décidé que j'étais pas intégré voilà d'où proviens mon horreur du mot intégration, intégré une bande de criminels c'est pas tellement intéressant. J'aimais a me dire un loner, du mot alone, seul, je dérivais, je driftais... Récemment j'ai rencontré quelqu'un qui souffre d'une schizophrénie différente de la mienne, j'ai vu toute sa difficulté a communiquer et l'immense solitude dans laquelle il est plongé. J'ai essayé de l'écouter, il est pas conscient de sa maladie mais est toujours accroché à l'hôpital... Le goulag c'est aussi l'immense garage de la S.T.M. derrière la maison de la culture et la bibliothèque Frontenac dans un édifice et même si je hais ce mot on a intégré des H.L.M... J'ai pris une douche, ça vous intéresse pas l'odeur ne passe pas encore par l'ordinateur. Je pense à toutes ces institutions qui nous survivent un jour je ne verrai plus rien je serai mort mais le pays continueras d'avancer. J'essais de faire mon poète ça me réussis pas, j'écris pour écrire, la littérature ça se fait avec des mots disait le célèbre écrivain. Je reviens sur la taverne l'énorme urinoir, l'odeur de pissotière parce que la bière fallait bien qu'elle passe... Le jour est arrivé j'entend un camion qui recule c'est une autre journée qui commence dans le goulag. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Lonely Berny

mardi 2 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'hésite a écrire, me semble que j'ai rien a dire. J'ai pas envie de vous faire un rapport de la circulation dans le goulag. Je vois des mouches je crois que je vais retourner chez l'ophtalmologiste... Je suis à l'écoute de mon monde intérieur y'a juste une chose il ne me dis rien que l'angoisse. Me suis ouvert un coca-cola c'est mieux que la grosse bière que je prenais y'a déjà longtemps le matin. Le coke pis la sandwich frette c'est l'ordinaire du break du journalier. Parfois un gâteau avec ça. Je pense à la cantine qui passait à la shop parfois j'ouvrais un compte que je payais la journée de la paye. Dans le goulag on a pas de cantine mais un peu plus au nord sur Ontario y'a des restaurants pour tout les goûts du viet-nam à la coopérative de travail, de la cuisine mexicaine à la canadienne. Pour prendre un autre chemin je viens de découvrir que c'est difficile de mettre des mots sur la maladie mentale, la schizophrénie et même si on les a ces mots à qui les dire à qui faire confiance pour raconter ces pensées mortifères, ces voix harcelantes, qui veux être malade mental, personne! C'est quand même pas les contes de la folie ordinaire de notre ami Bukowsky qui on se demande si il a pas inspiré l'auteur du Facteur sonne toujours deux fois ce roman immoral qui annonce la fin du monde selon le regretté Fernand Dumont. La maladie mentale c'est la fin d'un monde pour un autre plus tortueux celui des voix des hallucinations, de la psychose. Ouais! Avec l'âge on en sort de la maladie mentale mais y'a d'autre bobos qui parfois se présentent. Tiens! À la radio Vincent Vallières je l'aime bien, sa chanson On va s'aimer encore est bonne. S'aimer au delà de la mort qu'il chante. La mort j'en sais rien et comme disait l'autre l'éternité c'est long. Je pense à Toujours vivant chanté par Gerry Boulet. Moi aussi je suis toujours vivant mais maintenant contrairement à mes jours de maladie, la mort me fait peur... Ce matin j'ai un comité intitulé de la vision à l'action qui si je comprend bien est de mettre en pratique des politiques de psychiatrie citoyenne. C'est compliqué, moi le mot intégration je l'aime pas, je sais pas si y'a moyen de se rétablir sans intégration je crois que veux veux pas on l'est tous intégré peut être pas à la bonne place mais... Je sais pas si ça vous fait réfléchir, moi je suis intégré dans le goulag avec mes voisins mes amis et j'essais de rayonner dans les autres sphères de ma vie. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! In Berny