lundi 31 décembre 2018

Au présent

Bonne année! Pendant que vous allez tous réveillonner, regarder le Bye Bye, moi je me serai contenté du spécial Petite vie de vingt-quatre soixante et de quelques émissions en rafales sur l’aéronautique. Je vous écris comme ça en pensant au grand talent de monsieur Claude Meunier… Dans le temps on se préparais pour le réveillon… J’ai encore pensés au Lundi des Ha Ha! Ces shows humoristiques qui me font réfléchir sur un autre genre de A.A. pas très drôle… Ça me paralyse d’entendre de grands créateurs… Ouais! J’imagine que je serai pas tout seul devant mon écran à écrire et dans l’incapacité d’être humoristique. Je savais pas qu’à l’assemblée nationale on avait parlé d’humour, ça montre la profondeur de nos gouvernements… L’humour je suis pas bon là-dedans, mon créneau c’est la souffrance et la douleur qui me mènent parfois à la bêtise… Je crois que pour écrire un bon texte de la nouvelle année faut commencer l’été en pleine canicule au froid du climatiseur. Je veux pas singer les humoristes j’en suis pas un, je crois surtout à une écriture libératrice… Comme à mon habitude en pleine veille du nouvel an, j’y vais avec mon senti. Je me suis toujours dis que si on riait de moi c’est que j’ai raison.  Les intellectuels croient pas beaucoup à cette machine, à cette façon d’écrire qui s’appelle un blog, je continus quand même, j’essaye pas d’être comique. Excusez moé mais j’ai envie de toute kalisser ça là s’te nuitte !!! Vous voyez ma façon d’écrire quand je suis désemparé. Une autre année qui va débuter, le patriarche me dirait t’a pas voulus aller à l’école maintenant paye pour… Je sais pas pourquoi je vous écris ça, je suis vieux et il est un peu tard pour avoir des regrets de scolarité… J’écoute pas de musique de saison et je vous ferai pas de revue de l’année… Le célibat c’est ce que ça fait, la solitude en baillant aux corneilles… J’en vois déjà dehors qui fument n’importe quoi et qui ont une odeur de skunk, sans évoquer la puanteur du tabac. Je sais pas si ça existais une école où on apprend à vivre, moi j’ai appris que sur le tard à ma façon. Lentement j’essais de vous amener à la nouvelle année sans trop vous faire mal… Je suis seul et c’est parce-que je veux bien, je pense quand même à mes parents proche qui sont loin… Pour l’année qui viens je me souhaite des artistes qui vont moins dénigrer ceux qui ont besoin de soins psychiatriques. J’espère aussi faire une différence dans la dé-stigmatisation… Servir un peu d’exemple… Et surtout pas utiliser le mot intégration parce que c’est difficile et je le répète je suis vieux et intégrer. Je dis ça parce-que dans mes années de tavernes j’ai rencontré des gars qui voulait m’intégrer mais pas nécessairement au bon endroit. Voilà comment je termine cette année, je souhaite que pour vous la prochaine seras généreuse et en santé. Bonne année!!!
Bernard

dimanche 30 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça va mieux en ce dernier dodo avant le jour de l’an… Demain ça compte pas vraiment c’est la veille… Mais oui je les aime bien les guides que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce m’a donné comme cadeau. Je commence à me retrouver dans San Francisco. Pour moi ce voyage ce seras l’événement marquant de deux milles dix-neuf. Il a neigé un peu, il devrais neiger plus cette nuit parfois j’avais hâte de rentrer en classe pour raconter aux amis les cadeaux que j’ai eu… Dans mon enfance on pouvait aller jouer dehors après souper c’était agréable… Mais venait toujours un moment où il fallait rentrer. Je sais pas si il y en a de vous qui vont réveillonner dans la nuit de demain. Mes souvenirs du jour de l’an c’est surtout le matin on avait accroché un bas près du sapin et le matin on y trouvais toute sortes de choses, des fruits, oranges, des petites bébelles et des bandes dessinées, les cadeaux du jour de l’an c’était encore plus pour la tradition, le patriarche nous bénissait. J’espère que de là- haut il va le faire pour nous protéger… Le matin ma lectrice snowbirds de la Gatineau demandait la bénédiction du patriarche, il nous bénissait et après on fouillait dans nos bas on y trouvait aussi entre autre du chocolat pour ensuite avoir les cadeaux en argent du patriarche, j’étais le seul de ma gang de copains à recevoir des cadeaux à Noël et au jour de l’An… Cette année la matriarche m’a donnée de l’excellente tarte au sucre maison, du gâteau aux fruits et de la tête fromagée, j’ai tout mangé comme un cochon… Si je me souviens bien y’a des couples qui se fiançait au jour de l’an, le mariage aurait lieu à l’été. La semaine prochaine les réunions du groupe d’entraide reprennent, hier j’étais content que le responsable de la programmation santé mentale et dépendance me téléphone pour me souhaiter bonne année. Cette année passée c’est encore une qu’ils auront pas… Je pense à mon séjour à San Francisco qui est un peu la capitale des gays américains, la Californie comme toujours est en avance sur tout le monde, des précurseurs… Et là c’est vraiment trois mois heureusement février est court… Je vais devoir noter où je prends mes vouchers pour Alcatraz et pour le tour de la ville hop and go… Je vais m’acheter une passe de transport en commun. Y’a pas à dire j’aime écrire, juste mentionner à l’ami historien de l’art, oui plus jeune j’étais beau, le temps m’a un peu malmené… Si je vous vois pas tous au jour de l’an je vous fait un gros hug…  J’espère que tous ceux qui m’ont croisé ont pas été déçu, j’essais juste d’être un petit monsieur qui se rétablis. Je vais vous revenir plus tard pour mes vœux du nouvel an. C’est la chute j’espère que vous allez apprécier ce que je viens d’écrire. À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça commence bien, une voisine m’a donné un livre d’Ingrid Betancourt. Je crois qu’elle sait comment j’aime les livres comment je trouve ça précieux. C’est dimanche bientôt ce seras le nouvel an, lentement je lis le deuxième guide de San Francisco que j’ai eu en cadeau. Je manque pas de lecture, je dois prendre le temps de vous écrire… J’ai fait une sieste, ce matin je suis allé au supermarché faire quelques achats. J’ai pas beaucoup d’appétit. Je sais maintenant comment je vais me déplacer de l’aéroport à l’hôtel. Encore trois mois avant de partir, j’en fait tout un plat ce ne sont que des vacances. J’ai de la difficulté à comprendre comment faire pour me rendre à Alcatraz… J’ai retrouvé une photo que je cherchais depuis un moment, on m’y vois avec une casquette les cheveux longs et avec le sourire, c’est comme si on me l’avais ramené, mes persécuteurs n’attendaient que ça… Un ami m’a téléphoné pour me souhaiter une bonne année. J’ai raconté l’histoire de la photo retrouvé, un autre ami m’a dis que c’est normal pour un malade mental. Des histoires pareilles ça m’enlève le désir d’écrire… Je l’ai donc cherché la maudite photo et mes histoires ça se passe pas avec n’importe qui ce sont des sujets de la reine… Des émotions, mon senti, ma folie, et ça m’ennuie. C’est une photo vieille de vingt et un ans… Si j’avais à torturé quelqu’un ce sont de petites choses comme ça que je ferais. C’est pas fort comme texte d’avant le jour de l’an je suis tout déboussolé. J’ai pas envie de consulter à l’hôpital, je crois que je vais en parler à l’infirmière vendredi. Ça me tue ces histoires là… Je devrais prendre ça comme un cadeau d’avoir retrouvé la photo. J’avais écrit comme un casseau… Les voisins m’ont donné un morceau de gâteau, la voisine m’a dit qu’elle entendait personne quand je suis partis. Je sais bien que je pourrais me soulager avec un médicament mais je préfère pas, ça va me rendre encore plus fou… Quand je file comme ça la vérité c’est que j’ai envie de me pendre et je pense encore que c’est ce gars de la shop qui me persécute. Faudrait que je me décide la reine où la shop. Vous l’aimerez pas ce texte là c’est de la souffrance, le patriarche me disait de pas pleurer au jour de l’an. Y’a longtemps que ça m’étais pas arrivé, c’est pas la première fois mais j’en tiens pas le journal. Je me souviens d’un détecteur de fumée qui est disparus. De la serrure de la porte bloquer. Qu’ait-je fait pour vivre avec ça? Je suis pas parfait, encore une hallucination? Au présent c’est pas vivable. Quelques mots encore pour terminer, je vais me calmer… Je vais vous revenir demain plus en santé. C’est la chute, je pourrais m’en passer de ces événements psychiques. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci !!!
Bernard
 

samedi 29 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mes pensées vont à ceux qui ont pas d’abris cette nuit… Les mordus par le froid, Francoeur à Rosemont? J’y étais inscrit et je l’ai jamais vu là… Quand même j’avais beaucoup plus tard fait mon inscription dans un cours de discours poétique au Cegep André Laurendeau J’y ai trouvé un prof qui m’a écouté et confirmé que j’avais une voix et une voie. Je vous l’ai surement déjà raconté. Je crois que mon rétablissement a commencé là au moment où on m’a dit qu’il n’y avait pas de poète raté, pourtant je n’écris plus de poème seulement ce blog que je vous donne à lire, ma prose que j’aimerais rapprocher de la poésie… J’aimerais qu’il y en ais d’autre que la famille qui s’intéressent à ce que j’écris… Je vous écrirai pas que je me sent seul c’est pas vrai, il y a longtemps que la solitude maladive m’a quitté quand même l’essence de ce que j’écris c’est seul… J’aimerais beaucoup réveiller de bons souvenirs chez vous… Le poète m’avait dit de prendre tout mon temps et plus tard j’ai rencontré le grand poète Gilbert Langevin qui me faisait l’honneur de m’écouter religieusement, ce même Langevin que j’avais malheureusement paralysé au cri de spontanéité… Je fais plus de lecture pathétique au micro ouvert devant trois ou quatre personnes, ma prose demande mieux que ça parfois je pense à m’éditer à compte d’auteur chez les productions instables… J’aurai passé une grande partie de ma vie à vous écrire sur cette machine, toujours dans la tentative de vous décrire mon senti
Un poème, un lac
D’espoir du soir
Échouer sur une plage
De sable gelé
Attendre et voir
Oiseau frigorifié pourtant
C’est de moi
Rien que les enfants
Et la plorine
Qui parle comme une pine
Loin des règles…
 C’était ma contribution à la poésie pour cette nuit. J’espère que vous y avez compris quelque chose, je tiens pas à vous expliquer… J’arrive à vous nu, y’a pas de scandale c’est ma naissance à tous les mots pas besoin de s’habiller, je sors du placenta littéraire, l’ordinateur comme une mère en couche, l’accoucheur hésitant à couper le cordon… Y’a plus d’espace poétique, tout est technologique. J’ai cessé d’avancer la machine m’a dépassée, le contact humain je l’attends justement parce que trop humain il va mener à l’homicide et j’ai peur d’écrire ça, de traduire mon écriture en acte. Le seul qui y perdras la vie ce seras moi mais non je ne suis pas un enfant de chienne de bâtard. Je suis pas un animal, j’ai encore espoir de me rétablir même si le psychiatre dit que c’est pas bon d’écrire son senti à tout le monde. J’aurai rien appris cette nuit que cette prose lamentable qui cherche et cherche devant… Devant c’est le jour de l’an, quelques jours encore. J’attends vos commentaires sur ce qui précède. C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. Quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a fondue mais tout est glacé, ai visionné en rafale des émissions de voyage. Lentement je lis mon guide de San Francisco. J’ai plus mal à l’estomac, on approche du jour de l’an. Ce matin je me suis fait cadeau d’un livre, un roman policier… Trois mois encore avant de partir, je crois qu’entretemps je vais avoir des activités. Les gens promènent leurs chiens, le ciel semble vouloir se dégagé, j’essais de vous décrire mon monde intérieur mon état émotif… Je pense à ces familles avec les enfants en congé de classe… Moi je suis seul, je vais peut-être aller voir l’exposition Calder au Musée des Beaux-Arts. J’écoute ce que mon âme me dis elle est bleu comme dans blues, un état musical comme si elle avait perdu sa femme, ici on est loin du delta ce qui parle c’est la glace sur le fleuve, y’a longtemps déjà y’avait des ponts de glace avant la construction du pont Jacques-Cartier. Je pense au docteur Ferron qui tenais cabinet à Longueuil, c’était avant que je vienne au monde. Je vous ai jamais je crois parlé de ma poursuite de l’homme de lettre qu’est Lucien Francoeur, je m’était inscrit au cégep en espérant le rencontrer c’est jamais arrivé. Il enseignait je ne sais plus où… J’écris quand même sans avoir eu ses conseils, me semble qu’il aurait été un bon mentor. Les collèges sont remplis de poètes, moi dans l’écriture j’ai toujours vécu la solitude, j’ai écrit beaucoup de bêtises, des insultes aux femmes entre autre, je le regrette. J’ai longtemps confondues la vie rock’n’roll et la vie de poète, la souffrance qui va avec la création. Au cas où y’aurais des naïfs comme moi qui lisent, c’est pas vrai que les études sont gratuites au Québec, souvent les étudiants pas de bourse travaillent, c’est difficile… Vous ne me verrez pas écrire que je suis autodidacte, d’habitude ceux qui disent ça c’est pour excuser une mauvaise façon de faire, un manque dans leurs créations. Comment écrire que parfois je veux avoir une plume châtié comme dans un langage châtié, pourtant la poésie est souvent cruelle avec sa langue destructrice et nihiliste elle emporte les mots durs et les qualificatifs malheureux. J’ai pas à me démolir pour écrire, l’œuvre de l’autre est pas la mienne, l’époque est cruelle et fait mal. Vous voulez tellement rire que je pleure, les mots doux c’est pas pour bientôt. Cet après-midi on voie le soleil d’hiver… Je pense à la shop de chaloupes à Verchères qu’un ami m’a fait connaitre, le travail du bois, son grain peut être poétique, l’usure de la main sur le pin, les échardes et les soins. Nous voilà de retour au fleuve, le port avec ses bateaux d’acier aux écrous qui gèlent les mains à en crever. La mer est loin, le courant nous parle nous égare dans une espèce d’hypothermie, voilà on meurt… Je termine ici avec cette chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 28 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Plus que deux nuits avant le jour de l’an. Je sais pas trop quoi vous raconter. J’ai mal à l’estomac quand j’aurai finis de vous écrire ceci je vais plonger dans la lecture du guide de San Francisco. Y’a plein d’endroit où je veux me rendre. Dans le moment je vais y aller avec mon senti. Je dors très mal, l’estomac me brûle… C’est la nuit de vendredi à samedi chaque bars y va de son réveillon, il est impossible de dormir sur une table. Y’avait cette histoire du bonhomme qui buvait au bar de l’hôtel et quand arrivais la fermeture le staff le ramenais à sa chambre saoul à dormir debout, toute les nuits étaient pareilles c’était un peu l’hôtel California des Eagles. Les brûlements d’estomac sont très désagréable, j’en bave. Je vous ramène au goulag occidental qui cette nuit est désert, une heure quinze avant la fermeture des bars, les gens se cherchent un endroit pour fumer du cannabis à plus de neuf mètres d’un édifice… D’ici je vois les psychotiques et leurs souffrances intérieures pourtant c’est pas assez pour qu’ils arrêtent de fumer… Certains se croient mystique à la Bob Marley, la ganja est sacrée. Mon lit est tout à côté, je vous écris je trouve pas le sommeil… La matriarche est à Gatineau chez les snowbirds, c’est difficile d’écrire dans la douleur… J’ai toujours un bobo quelque part… À l’ouverture du métro je vais acheter mon titre de transport pour le mois. Je vais peut-être acheter un roman policier allemand… Vingt-neuf décembre l’année achève, je vous écris de mon monde intérieur… Mais non je fais pas d’angine… La dernière fois que je suis allé à l’hôpital pour ça on m’a couché sur une civière et branché sur une machine après un moment ils ont vu que ce n’étais pas ça. Je deviens vieux, je bois pas mon café il est pas bon, pourtant je considère que j’ai mangé sainement au souper. Je fais mes salutations à la super-maman je crois qu’elle est une nouvelle lectrice… Les « vrais » écrivains aiment pas la proximité des lecteurs sur le web, moi c’est ce qui me fascine. J’essais d’amener ma couleur, mes émotions mes sentiments, mettre un peu de vécu dans la machine. De l’émotion aussi, le monde en manque. Pourquoi je me servirais pas de ça, de cette machine pour y transposer mon senti… Mon mal d’estomac semble s’en aller… J’ai regardé en rafale les émissions « avec ou sans cash » j’ai hâte de partir, trois mois encore, je suis pas tellement dans mon moment présent. Je suis presque rendu à la chute, à l’épilogue, je vendrai pas de livre ma « littérature » je vous la donne ici… Aujourd’hui dans La Presse+  ce sont les chroniques voyage, j’adore!. Quelques mots encore je suis partout sauf ici. C’est terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère et je souhaite vous revoir, les commentaires sont bienvenus la machine sert à ça!!! À la prochaine!!!
Bernard
 
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dernier week-end de l’année, il a neigé c’est un peu plus beau… Je sais pas trop quoi vous raconter, je dors très mal cet après-midi j’ai pas fait de sieste, j’ai regardé des émissions voyage à la télévision, ça me donne juste envie de partir pour San Francisco… J’ai hâte de prendre l’avion. Les guides sont très intéressant dix jours c’est pas long, je vais y aller à l’essentiel, c’est certain que je vais traverser le Golden Gate à pied. J’ai oublié quand les snowbirds partent pour l’Arizona… Dans trois jours c’est le mois de janvier… En avril à San Francisco c’est la fête des cerisiers en fleurs. Lentement les journées ont commencé à s’étirer… J’attends la semaine prochaine pour acheter un livre… J’essaye de lire les guides comme il faut… Les charrues passent, la neige fond sous la pluie, je pense à Londres, je sais pas pourquoi, j’y étais allé en décembre et c’étais pas très froid. J’avais beaucoup aimé le musée Courtauld que m’avait conseillé un ami psychiatre. Le ciel est couvert, heureusement j’ai plus cet immense sentiment de solitude qui m’habitais jeune homme. Seul et plus que seul à vouloir en mourir, les vendredis soirs alcoolisés aidaient pas… J’ai marché dans Hyde Park à Londres, faut vraiment que j’ais pas grand-chose à raconter, sortir mes histoires d’il y a quatre ou cinq ans. Un ami viens de me téléphoner, il m’a raconté avoir de la difficulté avec la solitude, je crois que tous ceux qui souffrent ont cette difficulté là… Bientôt la nouvelle année, la Saint-Sylvestre je crois que c’est plus la fête des adultes quoi que chez le patriarche on avait des cadeaux quelques petits jouets des livres et de l’argent que le patriarche nous donnait directement y’avait pas d’histoire, je me souviens plus ce qu’on lui racontait, c’était la coutume des étrennes. J’ai jamais vraiment pris de résolution du jour de l’an, je reviens sur la solitude que moi aussi je vivais, j’avais pas de copine et je n’étais jamais avec la bonne… Des années comme ça à gauche et à droite, fallait qu’elle soit malade. Et je lisais, je lisais tous les livres qui me tombaient sous la main, parfois j’allais à la bibliothèque et j’en avais pas assez… Tout ce temps et je me demande encore ce qui m’est arrivé… Je m’auto-dénigrerai pas, je suis juste un homme avec ses défauts. La nuit est tombée, y’en a qui vont veiller… J’ai essayé de téléphoner à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, aujourd’hui c’est son anniversaire je lui en souhaite un joyeux…  Le temps passe et on auras pas eu assez de temps pour se dire qu’on s’apprécie… Voilà je viens de préparer les légumes pour le souper, carottes, brocoli et pomme de terre avec une côtelette de porc. C’est presque la chute, je vous ai peut-être mis en appétit. Quelques mots encore pour terminer j’espère que ça vous à plut. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

jeudi 27 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quelques jours encore avant la nouvelle année. J’ai un peu de boulot, je dois rédiger le compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. Cette nuit y’a des angoisses qui sont disparues l’argent a bien été déposé… Au jour de l’an y’a souvent dans les bars des partys, on paye un certain montant et c’est alcool à volonté, pour un alcoolique actif c’est le paradis, heureusement j’ai arrêté et je m’ennuis pas de ça… Il est une heure quart… Avant je sortais en sueur et psychotique, les copains m’amenaient avec eux en espérant que j’allais arrêter de boire mais le poisson était toujours dans l’alcool il buvait donc… Ce matin je vais aller à la librairie pour perpétuer la tradition du livre du jour de l’an, j’hésite un peu je veux faire des économies pour mon voyage, j’ai les guides à lire. Je vais peut-être attendre la fin de semaine prochaine… Je pense aux itinérants à ceux qui n’ont pas d’endroit pour dormir, c’est épuisant de coucher sur le sofa d’inconnus on sait jamais ce qui peut arriver… Je vais essayer de vous expliquer l’état d’esprit d’un itinérant qui pense faire un bon coup parce qu’il n’a pas de bail, le locataire officiel peut le mettre à la porte quand il veut, il n’a pas de recours… et vogue la galère pas un sous passé minuit l’hiver, les refuges sont plein, la police viens te reconduire chez un « ami » où tu pourras un peu te reposer, ça aussi c’est vieux ça fait plus de trente- cinq ans… Maintenant j’envahis personne et je laisse personne m’envahir… C’était mon senti de cette époque j’avais un immense sentiment de solitude que j’essayais de faire disparaitre avec les substances. J’y arrivais pas ça m’amenait toujours à la psychose et au désir de mourir. Cette nuit je suis heureux chez moi je sens pas le besoin de me rendre à l’urgence de l’hôpital, c’était tellement long seul avant de voir un médecin, souvent un psychiatre qui me gardais dans le couloir de l’hôpital… Je savais pas où étais ma place sans chez moi le loyer pas payé. J’étais perdus. Ce que j’écris là c’est pas très réjouissant pour le jour de l’an je vais changer de ton… Ce sont des souvenirs qui m’appartiennent, j’ai cheminé pour arriver à accepter cette folie…  Trois jours encore et c’est le jour de l’an une bénédiction.. Je crois que ça va me plaire San Francisco encore quelques mois, j’ai jamais préparé un voyage si longtemps à l’avance… Il neige dehors c’est tout blanc, la charrue passe et épand du sel… Je vous ai écrit de mauvais souvenirs mais c’était ça la maladie mentale, la schizophrénie maintenant je me rétablis je prends soin de moi. Je dois toujours me placer dans la position du donneur, ne pas avoir à demander en tout cas le moins possible… Voilà! J’en suis à la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernar

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait froid, j’ai fait la sieste et j’ai rêvé que j’étais en réunion dans un comité avec des gens qui fumaient, je voulais savoir ce que j’allais devenir avec mes vingt-cinq ans de sobriété. J’étais très ému, n’oubliez pas c’est un rêve… Aujourd’hui à la radio y’avait des gens de la maison Jean Lapointe, il racontait que pour un alcoolique toxicomane où d’autre dépendance chaque jours est un combat pour l’abstinence. Je suis peut-être dans le champ mais j’ai pas l’impression de combattre quoi où qui que ce soit… J’y vais un jour à la fois. Y’a des journées où c’est plus difficile mais je fais la différence entre l’abstinence et la consommation, je vous écris ça et j’ai peur que vous me jugiez, je sais je suis jamais loin de mon premier verre. Je parlais avec un camarade de cet immense sentiment de solitude que je vivais dans la maladie et la consommation… Quand j’étais à l’hôpital on m’avait conseillé le refuge des jeunes c’était y’a longtemps, à la même époque dans le coin où j’habitais les gars démarrais une maison de jeunes mais y’avait rien pour me rassurer c’était les pushers… Un jour à la fois et parfois une heure à la fois c’est comme ça que je me rétablis et aussi en ayant un peu de spirituel qui je crois passe par l’écriture… Aujourd’hui ce seras une autre belle journée même si les gens sont impatient de recevoir leurs argent, y’a un peu d’anxiété là-dedans… J’aimerais ça qu’il neige un peu. Tranquillement je lis un guide de San Francisco, si j’étais dans la consommation je crois pas que j’aurais eu ça comme cadeau. Je sais pas ce que l’avenir me réserve mais je le répète c’est un jour à la fois. J’aimerais bien servir d’exemple à beaucoup d’autre qui souffrent et je veux pas me mettre dans une position fâcheuse. Quand je consommais on riait de ceux qui arrêtais parce qu’ils avaient peur, disons que c’est pas faux mais l’abstinence avec le temps est beaucoup plus confortable. Souvent je me dis qui je suis moi pour mettre en doute l’efficacité de la prière, à travers le temps ça a servis à beaucoup de gens. Ouais! On s’en va vers la nouvelle année plusieurs vont prendre des résolutions qu’ils ne tiendront pas… C’est vraiment l’hiver, on y est quelques mois encore et je pars en voyage. Je sais pas si vous avez la foi mais au cas où j’aimerais que vous me fassiez une place dans vos prières. J’ai toujours une bonne pensée pour ma lectrice de Deux-Montagnes présentement en voyage au Mexique… Je pense à tous les amis disparus j’espère que de là-haut ils vont m’aider. J’aurai essayé aujourd’hui de vous écrire quelque chose de spirituel. J’ai une pensée pour vous tous en attendant le jour de l’an. Voilà, c’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, j’espère que ça vous a plu!!! À la prochaine!!!
Bernard

mercredi 26 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est toujours le temps des fêtes, ce sont les jours avant la nouvelle année. Je pense fort à ce qui vas arriver, mon voyage à San Francisco, j’aime beaucoup les guides que j’ai reçu en cadeau… Un hiver à passer…  J’irai pas trop vite vers la nouvelle année, je vais lui laisser le temps d’arriver… Souvenir des belles bébelles avec laquelle je m’amusait entre Noël et le jour de l’an, y’avait les miennes mais aussi celle de mes frères et sœurs, parfois on commençait un jeu de société… Souvent les parents jouaient aux cartes avec la visite… J’aimais bien trainer autour de la table… On parlais pas beaucoup de révolution c’était beaucoup plus la tradition… J’ai encore des problèmes de digestion, je bois une tasse d’eau chaude. J’avance lentement avec mon senti, cette année j’ai pas pleurer je me suis réjouis… Me souviens qu’il y avait des gens qui trainaient un dix onces d’alcool, d’autre avait une belle valise toute équipée avec les verres et le vingt-six-onces… L’ivresse n’est plus vraiment à la mode… J’aime bien grandir dans la sobriété… J’ai une pensée pour mes lecteurs qui sont au Mexique… Parfois on avait des modèles miniatures d’avions à assembler… Cette année j’ai un peu jasée avec mon neveu de DC comics et de Marvel comics, la mort de Stan Lee un grand de la bande dessinée… Tout à coup j’ai sommeil, je vais essayer de terminer ça avant d’aller au lit. J’entends les voitures qui passent pourtant je rêve d’avions, c’est un peu malade mon affaire le plaisir de me retrouver à l’aéroport, passé les barrières de sécurité des douanes, m’asseoir et attendre mon vol…Le voyage c’est un autre monde on est comme hors du temps en transit comme un voyageur assidu… Je dis merci à la super-maman pour son commentaire… J’y vais avec mon senti, une espèce de calme que je ne ressens pas souvent…  Je réfléchis et j’écris, je crois que demain c’est l’anniversaire de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Ça beaucoup changé les transports en commun, dans ma jeunesse, qui aurais cru qu’un jour j’écrirais ça, hors-donc dans ma jeunesse c’est à peine si il y avait des autobus… Cet après-midi j’ai rêvé au propriétaire du bistro où j’ai passé beaucoup de temps. J’avais un ami qui disait que lorsqu’on rêvait à quelqu’un où quelque chose c’était pour s’en libérer…  C’est loin tout ça, ça fait plus de vingt-cinq ans, le gars m’insultais et je me laissais faire pour une bière, faut croire que j’avais personne de sensés avec qui discuter, allons voyons c’est finis tout ça j’étais responsable de mon malheur… Quand je regarde ça je trouve que j’ai un gros vécu, y’a des nuit où j’étais trop angoissé pour aller me coucher. Je veillais donc où je pouvais c’étais pas toujours pour le mieux. Voilà! J’ai mis un peu le temps des fêtes de côté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! J’espère que vous avez passé un beau jour de Noël. Moi j’ai mangé à m’en pété la panse le repas traditionnel préparé par mon lecteur technicien de la Rolls Royce c’était mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui nous recevais et qui avais préparé les entrées. Gâté encore cette année on a même eu des cadeaux, des billets de loto et des guides de San Francisco.  On se disait avec le lecteur chauffeur d’autobus qu’on ne veillait plus jusqu’aux petites heures comme avant en pensant à toutes nos nuits sans dormir… La matriarche même à quatre-vingt-huit ans est très en forme… On a eu une rencontre virtuelle avec les snowbirds de Gatineau, c’étais sympathique. Décembre est en train de débouler, le jour de Noël est passé, la petite nièce m’a parlé de l’article donné à TVA semble qu’avec ça j’ai aidé quelqu’un la job est faite… Ça été une belle soirée on a oublié tous nos soucis on a jasé et on a mangé… Je veux pas trop parler de mon senti je veux blesser personne, un peu plus que trois mois avant ma visite à San Francisco, l’hiver à passer, j’espère un peu de neige c’est plus joyeux. Pour faire suite à la conversation sur les avions pour mon vol ce seras un Boeing 737… J’expliquais à ma belle-sœur que dans la vie y’a des choses qu’on ne force pas. Pour le transport hier j’ai été gâté on m’a pris à la porte et on est venus me reconduire à la porte, je me fais vieux c’est très apprécié. J’ai encore un parfum d’eau de toilette, ça sent bon. Les voisins ronflent j’espère qu’ils ont eu du bon temps. Lentement j’avance dans cette écriture… On aime bien dire de certaines personnes qui souffrent qu’elles sont comme moi, mais oui je suis pas le seul qui se rétablis. Ma famille m’écoute, j’en suis bien heureux, on me tiens pas à part c’est une chance que j’ai… C’est important pour mon rétablissement. Il est déjà quatre heure du matin, c’est le lendemain de Noël, j’ai hâte de lire mes guides de San Francisco. Je pense que je digère encore mon repas… Je trouve plus quoi vous raconter, je pense au ménage qu’il faut faire après quand on reçois de la visite. Pour plusieurs c’est deux semaines de congé, je vous écris ça et je vais être dégueulasse j’ai des rapports. Lentement je digère… Boxing day, je vois les gens qui déjà se jettent dans les magasins, ils sont insatiables… Je fais comme m’a dit la matriarche, pour digérer je bois une tasse d’eau chaude… Lentement je vous en aurai écris un autre cette nuit… La visite à Mascouche c’était que du bonheur. Quelques mots encore et c’est la chute… C’est jamais facile de terminer, je cherche toujours une conclusion heureuse. J’y arrive je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, je pense déjà au prochain texte. J’espère que ça vous a plu. À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 24 décembre 2018

Au présent

 Joyeux Noël ! On y est c’est le réveillon de Noël, y’en a peut-être d’entre vous qui vont recevoir une tablette électronique d’autre un téléphone intelligent et qui me lisent là-dessus, cette nuit c’est un défi que je me donne de vous écrire… À la radio on parle de l’isolement des ainés, je pense à la matriarche que je vais voir cet après-midi… Je vous souhaite encore sincèrement un très joyeux Noël, ici tout est calme tout est tranquille c’est bien comme ça. Je sais qu’il y en a d’entre vous qui sont en pyjama et je crois que vous avez reçu vos cadeaux. Je suis heureux juste à pensés à votre bonheur… À Noël on engraisse probablement… J’imagine les enfants qui jouent avec leurs nouvelles bébelles. Je pense à la super-maman aux grands-parents, à la radio c’est du jazz de Noël... J’ai dormis un peu après une soirée télévision avec Dan Bigras et ensuite la série sur l’aéroport de Dubaï comme d’habitude je rêve de partir, de m’envoler, lentement ça avance encore trois mois… Je fais une petite prière et pense à tous ceux qui réveillonnent cette nuit… Dehors dans la rue c’est calme y’a pas une voiture qui passe, Noël c’est le Sauveur enfant qui est né, c’est aussi le solstice d’hiver. Cette nuit je raconte rien de très personnel je veux vous donner un break… Je pleure pas, je rêve toujours de m’envoler bientôt… Vous vous coucherez probablement ce matin, les réveillons c’est parfois épuisant… Christmas time c’est Radio-Canada en anglais… Si Noël c’est la fête des enfants le jour de l’an c’est la fête des parents… Je sais pas pourquoi je tousse  pourtant j’ai pas la grippe, cet après-midi mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord viens me chercher il me reçois avec la matriarche et mon autre frère… Je crois qu’on va avoir du plaisir, je dis merci à tous mes lecteurs qui commentent mes écrits… J’en parle pas souvent mais mon ordinateur fonctionne très bien, la dernière fois qu’il a planté mon lecteur l’a rebooté et maintenant tout va très bien… J’irais bien voir cette exposition à Québec https://www.mnbaq.org/exposition/350-ans-de-pratiques-artistiques-au-quebec-1259 Ça semble très intéressant... Ouais! Je réalise que je réveillonne pas mal à toutes les nuits avec mes écrits. Fin de semaine prochaine y’a encore du bonheur, demain c’est le boxing day je suis jamais allé dans cette cohue de magasinage. Aujourd’hui je me fie à ma bonne étoile, je pense à mes lecteurs au Mexique… C’est ça mon réveillon je suis en pensée avec tout le monde et j’écris. Écrire ! C’est pas mal ça que j’aime le plus faire, cette nuit je m’en suis pas pris à mon senti, je croyais pas que je réussirais encore à vous écrire quelque chose… Je vais bientôt terminer encore une fois je reviens avec des vœux de joyeux Noël à tous  mes lecteurs lectrices un bon, heureux, joyeux temps des fêtes. Voilà! C’est la chute. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 23 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Demain c’est la veille de Noël. Je sais pas trop quoi vous raconter. J’espère que mes textes précédents ont blessés personnes. Je sais comment on est sensible ces jours ci. Je vous ai tout raconté c’est tristes j’ai plus de souvenirs enfin pas vraiment de souvenirs d’enfance. Il y a longtemps déjà les jours précédents Noël j’étais à la brasserie… Une année j’avais gagné le deuxième prix dans une fête de Noël avec mon partons la mer est belle où je m’accompagnais à la guitare… J’ai envie de vous parler de rétablissement, de comment la lourdeur qui m’accablais est disparue ça c’est un cadeau de Noël qui me plait. Le petit Jésus est bon avec moi… En fin de semaine prochaine ça va être la paye, je pense à ceux qui à Noël ont soif comment c’est difficile surtout l’univers des alcooliques actifs… Ce seras pas un Noël blanc encore une pensée pour Tino Rossi… J’écoute ma voix d’homme qui se rétablis comment le fait d’agir de façon responsable facilite les choses… Une pensée pour le lecteur de Deux-Montagnes présentement au Mexique qui au quotidien m’aide beaucoup, merci! Une pensée aussi pour sa compagne qui m’inspire et m’aide à rester dans le droit chemin. Je pense à plein de monde à qui je crois je fait plaisir en restant abstinent. Je trouve le bôf assez comique quand il parle des Lacordaire. Quand je bois pas, les amis sont là même les très vieux, je les rencontre sur Facebook et c’est bien… Encore un dodo avant Noël, je crois qu’il y a de la poste aujourd’hui… Je vais essayer de revenir avec mon senti pas beaucoup de désir autre que rester abstinent… Je pense aux familles dans l’Outaouais je leurs souhaite beaucoup de bonheur à celle de Mascouche et Terrebonne aussi… Trois mois encore avant le voyage à San Francisco. C’est lundi, je crois que plusieurs ont congé… Je salue aussi tous les cousins et cousines…  La semaine prochaine au jour de l’an je perpétue la tradition et vais m’acheter un livre… Je compte les membres de la famille de ma lectrice de Gatineau, onze ils sont beaucoup. Une pensée aussi pour le neveu charcutier… Encore une fois lundi veille de Noël… Je me tiens encore debout, c’est bien, dans l’édifice c’est tranquille… Je m’auto-dénigrerai pas, comme ils disent dans les chants de Noël « Un sauveur enfant nous est né ». Voilà ou j’en suis cette nuit, je me fais un petit bonheur de vous écrire… Pas beaucoup de talent mais un peu de sueur. Des mots d’harmonie et de paix c’est ce que je veux vous donner… Je sais ça sonne un peu curé mais c’est donné. Je vais terminer bientôt pour cette nuit, c’était moins émotif demain je serai avec la famille… J’en suis à la chute comme toujours difficile mais j’y arrive. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là et rajoute quelques mots pour bien terminer!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! De joyeuses fêtes à tout le monde amis parents famille. Deux nuits encore et on y est, j’ai pas mal épuisés ma banque de souvenirs. Je pense à ces vieilles maisons de pierre pas chauffable ça faisait des fêtes authentique mais frette… Je me souviens un peu des fêtes chez pépère à Normandin… La table des enfants, non! Non! Pépère habitait pas une maison de pierre, je me souviens qu’on m’envoyait dormir dans le bas-côté, avant la tante jouait de l’harmonium, c’est étrange je vois pas mon frère et mes sœurs. J’ai mis la radio pour me désennuyer… Je pense à pépère qui était bedeau… Un autre souvenir chez mon parrain dans Villeray et l’énorme train électrique de mon cousin, souvenir aussi du chien Rex, on trainait un peu partout dans l’appartement en attendant de manger. J’ai toujours un bon souvenir de ma marraine qui est partis bien vite, je me souviens qu’elle était cruciverbiste, une année elle m’avait fait cadeau d’une lampe champignon jaune très à la mode. Je me souviens que j’étais allé à la messe de minuit à l’église de cette paroisse, je me rappelle plus son nom… Je suis ému de vous écrire sur ma marraine je l’aimais beaucoup. Elle était toujours là à Noël… Dans mon enfance à Noël on étrennait des vêtements neufs chez nous, on était gâté, ça faisait pas partie des cadeaux on les avait avant, les cadeaux c’était des bébelles, Johnny West, Billy Blastoff et toute sorte de jeux à assembler… Je me rappelle de cet oncle qui me donnait une leçon de français en me traduisant clown par bouffon.  La nostalgie, les fêtes sont faites de ça, j’essais de me rappeler nos jeux d’enfants parfois on jouait à des jeux de société, milles bornes, Monopoly, Scrabble, et un jeu que j’aimais bien où il fallait répondre à des questions… Les ordinateurs étaient pas encore disponible… Le jeu c’est, Quelques arpents de pièges. J’écoute de la musique de Noël je suis ému… C’est y’a longtemps tout ça j’étais un enfant, le suis resté longtemps. J’oublie pas que c’est la fête de mon « petit » frère entre Noël et le jour de l’an… Parfois quand l’hiver s’y prêtais on jouait sur une patinoire que le patriarche nous préparait sur le terrain vague d’à côté. D’autre fois on allait glisser sur le coteau. Je vous le répète je suis ému, tout ce temps qui à passer et c’est pas interdit de vivre des émotions… Parfois ça prenais pas grand-chose pour me faire plaisir, une galette à m’lasse et un verre de lait j’étais le plus heureux des enfants. Ça aussi c’était quelques choses quand la matriarche préparait du dessert pendant les jours de congé d’école, moi j’aimais bien lire La Presse sur ma moitié de table dans l’odeur des pâtisseries. Voilà! J’espère que ça vous plait, c’est un peu naïf mais c’est l’enfance ça se doit d’être comme ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 22 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mais oui, je me souviens de tous ces cadeaux de Noël sous l’arbre chez le patriarche. À tous les ans on se disait cette année il va y en avoir moins mais non! Maintenant c’est disparu comme nos deux regrettés, sœur et patriarche on a une pensée pour eux… Encore deux jours avant Noël… Je veux surtout pas déranger personne, je sais que pour certains, certaines ce temps de l’année est difficile… Moi c’est immanquable à chaque année je pleure un peu j’ai le motton. Je crois que ça fait partie de mon senti… Je me souviens de ces oncles qui m’envoyait chercher une bière dans le frigidaire j’en buvais toujours un peu, le lendemain quand il fallait ramasser la matriarche détestais trouver des bières à moitié pleines avec parfois des mégots, mais oui ça fumait pour les fêtes le grand-père et le parrain avaient sortis leurs meilleur tabac à pipe au gout et à l’arôme sucré, ça sentais bon… Le grand-père connaissait beaucoup de chansons de la bonne chanson de l’abbé Gadbois, il nous les chantait c’était toujours émouvant, le patriarche callait des sets comme dans les Noël d’antan, je viens d’une famille folklorique on aimait bien le groupe Le rêve du diable… Yves Lambert, La bottine souriante et bien d’autres. Quand le grand père chantait la plus émouvante c’était les Souvenirs d’un vieillard qu’il chantait souvent à un petit petit enfant… Je me rendais pas compte qu’avec toutes ces gorgées de bière je me saoulais, parfois je giguais… Tout ça se passait dans le sous-sol en haut parfois quelques un regardaient la télévision pendant que la matriarche à son fourneau préparait la mangeaille pour tout ce beau monde, ragoût, pâté à viande, tourtière du Lac Saint-Jean, galette et bûche de Noël maison, on mangeait, c’était la tradition… Parfois y’avait de la dinde et pour ne pas manquer de respect on se laissait servir deux ou trois fois… Je me souviens plus quand tout ça a basculé probablement quand les enfants sont devenus plus vieux. Dans mon lit y’avait l’odeur du grand-père et des oncles qui s’en étais tous servis pour faire la sieste avant d’être trop ivre. J’étais toujours heureux de voir que personne se pétais la gueule dans les escaliers. Un titre comme ça la chanson des Blés d’Or qu’une tante chantais je crois… La maison du patriarche était ouverte à tout le monde. C’était le monde du patriarche qui perpétuait la tradition, on finissait ça avec un petit digestif pour ensuite laver la vaisselle qui entrais pas dans le lave-vaisselle concession à la modernité… Tout ce beau monde rentrais chez eux heureux, j’ai jamais vus de chicane dans ces fêtes ça s’accordait… Voilà encore des souvenirs, c’est loin tout ça je suis rendus à la chute, les voitures stationnées devant la maison sont parties, ils ont pris le temps de dégriser. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie votre lecture. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me v’là encore! Il a neigé un tout petit peu… Viens de finir la lecture de Nos racines psychédéliques, à la toute fin on y mentionne un « écrivain » que j’ai croisé dans mes premières années de sobriété. Je l’avait fait enregistrer des extraits de son œuvre qu’il avait lu sur de la musique joué par des amis, c’était bancal, l’écrivain marginal et alcoolique… Mainmise je veux bien, la légalisation du cannabis aussi mais une fois que tu a fréquenté la psychose y’a plus de retour en arrière possible… Je suis pas vraiment devenu granola pour parler comme le bon monde. J’ai jamais vraiment cru au retour à la terre, je suis un être essentiellement urbain, dans la vingtaine on réinvente tous le monde mais ça prend pas de temps que la machine nous broie et si tu veux pas te rendre on t’amène à la psychose pour ensuite te renfermer dans l’hôpital qui sert d’asile… Si t’est chanceux on va te trouver une job, quasiment de l’occupationnel qui arrêteras pas la descente aux enfers. Je sors du présent en pensant à toutes ces micro-brasseries qui font de nous un pays d’alcoolique… Le peuple du houblon, je devrais pas généraliser comme ça, j’ai finis d’y goûter à la bière les autres sont capables tant mieux! Cet après-midi je pense à tous ceux qui boivent et qui fument sans avoir un toit sur la tête, ils marchent en cherchant un abri pas trop supervisé… Je l’écris pour moi ce texte, je sais que plusieurs d’entre vous aiment bien prendre une bière de temps en temps. Je me bat plus avec ça, pour aujourd’hui je serai abstinent, c’est un choix personnel, ma vie de pub et de tavernes est terminé… Il est fini le combat à la mort. Mais oui! Pour moi l’alcool c’était la guerre, plusieurs combats, plusieurs défaites avant de cesser de me battre avec… Je veux pas faire de peine à ceux d’entre vous qui savent boire moi je savais pas et je mélangeais tout… Voilà! C’est un drôle de propos pour le temps des fêtes, hier j’ai vu un gars qui sirotais son vingt-six onces sur la rue, faut être malheureux… Je demande au petit Jésus de me protéger que je devienne moins paranoïaque… La neige a couvert le parc devant chez moi c’est tout blanc… Encore deux jours avant Noël, je veux pas que mes propos sèment la controverse… Je souhaite du bonheur à toute ma famille à tous mes amis. Il neige encore, j’aime ça c’est beau, je commencerai pas à m’auto-dénigrer. Je pense aux gars qui perdent leurs jobs dans le temps des fêtes et à ceux qui en cherchent une c’est déprimant, ça fait mal quand on est dehors… Semble que ces jours-ci on a pas ce problème-là, c’est le plein emploi. Tout à coup y’a une bonne odeur de parfum… Je termine là-dessus en vous souhaitant tout le bonheur du monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 21 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Tranquillement décembre s’en va, il va me rester trois mois avant de partir en voyage… Dehors y’a de la brume, j’aimerais qu’il y ait de la neige… Plus que trois jours avant Noël… Parfois ces temps-ci de l’année le patriarche rentrais tard du boulot, il ramassait les restes du buffet de la fête qu’il avait organisé pour les employés. Le patriarche aimais bien préparé un punch sans alcool moi les derniers temps ça faisait mon affaire. Il ramenait aussi pour la matriarche un cadeau en métal précieux donné par le juif qui achetait la scrap de métal. Souvenir de ces réceptions où ça buvait chantait et mangeait… La matriarche s’était donné, ça a plus de quarante ans tout ça… Ces moment-là je les ai pas oubliés c’était avant que je tombe malade, après la solitude s’est mis à me peser… Partout où j’étais c’était lourd j’arrivais pas à rire. J’étais toujours tôt le matin de Noël chez le patriarche, c’étais des Noëls douloureux comme si on me piquait un poignard dans le cœur… Je m’assoyais dans la grosse berçante et je me berçais, le cœur au bord des larmes. Les grandes fêtes que donnait le patriarche était terminé… Je suis jamais vraiment arrivé à discuter avec le patriarche, il parlais de la shop et moi j’aimais pas ça, il était incapable de voir que j’étais malade, ce sont de vieux souvenirs j’ai pas de rancune… Le dernier des aïeul est décédé on entendras plus d’accordéon… Je suis heureux d’avoir réussis à me rétablir. Souvenir aussi d’avoir lu un poème devant la compagne de l’aïeul elle avait aimé ça et l’oncle avait été touché… C’est la portée de mon écriture ça reste dans la famille à la limite presque confidentiel. J’arrive jamais à de grandes choses… Y’a eu des hivers où on a plus pelletée que ça, on me servait jamais de petit blanc, d’alcool fort ça me rendait fou… Un hiver aux habitations du stade olympique où je cassais de la glace et me gelait les pieds. Maintenant j’attends d’être étonné, le patriarche a jamais voulus écrire son histoire, je crois qu’il y avait quelques affaires pas reluisantes… Me souviens aussi des décorations de Noël de la matriarche, étrangement pour cette fête toute chrétienne on trouvait rien de mieux qu’écouter du rock anglais avec l’espérance de changer le monde… Je pense que cette nuit je vous ai tout raconté… Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes à le Wi-Fi dans l’avion. J’ai rejeté beaucoup de choses de l’univers du patriarche mais je réalise maintenant que le mien est pas beaucoup mieux, on fête toujours Noël en cherchant la paix… Le patriarche avait ses histoires de chantier dans le bois moi les miennes sont urbaines et montréalaises. Voilà! J’en suis à la chute, lâchez moi pas, quelques mots encore comme toujours pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est presque je reviendrai demain c’est difficile de terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Souper et diner de Noël, on peut pas se plaindre qu’on crève de faim. Je suis un peu mêlé dans mes journées, le week-end arrive… J’ai appris que ma voisine d’en haut étais maintenant itinérante, je crois qu’elle s’est isolée et ne payais plus ses comptes, la vie pour elle est maintenant très difficile pourtant c’était une bonne voisine, je lui souhaite de se trouver un abri pour le temps des fêtes. Ici aux appartements on a vieillis on ne fait plus la fête comme avant, ça fait plus de vingt ans que j’habite ici, y’a plus de ces soirées où on échangeais des cadeaux, écoutais de la musique et où je jouais de la guitare, comme on dis c’était le bon temps… Aujourd’hui il pleut ce soir ça va se transformer en neige on auras peut-être un Noël blanc… Ce soir les ouvriers vont finir plus tôt question de fraterniser entre collègues… Y’a tout ceux qui ont des enfants et qui bossent pour leur faire un beau Noël… Je pense qu’à Montréal y’a cinquante-trois pour cent de célibataires. Plusieurs se recomposent des familles avec les amis, aujourd’hui c’est la journée la plus occupée pour les achats… Je suis toujours en rétablissement, parfois la paranoïa surgie quand je l’attends le moins… Vendredi aussi dans les bureaux on va diner au resto avec les collègues… Bientôt janvier, j’aime beaucoup vous écrire en pensant aux petits enfants. Je crois qu’ils terminent l’école cet après-midi… Aujourd’hui c’est vraiment l’hiver qui commence je vais le passer en préparant mon voyage… Je salue les amis de Brossard et leurs souhaite de belles fêtes. Tout à coup je suis un peu triste, je peux plus m’amuser vraiment comme dans l’enfance. Du temps de l’innocence… Je vois ce gars étendu dans la porte du bureau de la sécurité du revenu, il croit peut-être qu’il auras son chèque plus vite… J’ai hâte de rencontrer mes frères et dis bon voyage à celui qui ne sera pas là… Dans le parc la neige a fondue, je voudrais faire de la poésie mais comme toujours j’y arrive pas, j’explore mon senti essais de nommer ces sentiments pourtant… Parfois je crois que mes lecteurs comprennent trop ce que j’écris… Je crois souvent qu’un vrai poète est incompris sinon maudit… Quand même, l’immense poète avait inventé un langage, l’exploréen, on comprends pas plus ce qu’il voulait dire peut-être fallait-il ressentir tout simplement… Je veux pas oublier personne pour Noël, tout ceux qui me lisent ont une pensée de moi… Je veux pas aller trop vite en affaire en garder un peu à vous raconter… J’entends un avion dans cette journée triste et grise. Je pense déjà à l’impôt il est un peu tôt, je crois qu’à partir d’aujourd’hui les journées vont s’allonger. Voilà! J’en suis presque à la chute, j’espère que ça vous amène un peu de bonheur de me lire. C’est toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 20 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bientôt quatre jours avant Noël. Hier j’étais heureux de parler avec notre lectrice secrétaire exécutive retraité du syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais, c’était bien on a jasé de ses petits-enfants qu’elle adore… Je crois qu’avec les fêtes je vais avoir de nouveau lecteurs je leurs souhaite la bienvenue. Cette nuit il pleut, on annonce du verglas, j’espère que les poteaux tomberont pas. La lectrice m’a parlé de son futur voyage en Arizona et moi du mien à San Francisco… On se disait que c’était mieux d’y aller un jour à la fois mais que pour les voyages valait mieux se préparer… Dans la poste y’avait des documents à préparer avant le mois de février pour la subvention au loyer… Je suis allé au bureau de la sécurité sociale pour demander un document… On va me le faire parvenir par la poste… On m’a raconté comment l’Arizona c’est loin et qu’il y a beaucoup de monde il fait chaud. L’équipe locale a gagné son match en visite au Colorado… Cette nuit je sais pas trop comment vous traduire mon senti… Je pense qu’aujourd’hui on va préparer de la soupe, semble qu’un petit gars veux plus lire, il veux pas de livre en cadeau mais je crois que ça va vite lui revenir. Semble que la côte ouest c’est bien, j’ai hâte de monter dans l’avion, je pensais coucher à l’hôtel avant de partir mais je crois qu’un taxi couterais moins cher… Je vais demander à mon ami qu’il vienne me reconduire en voiture. Encore un tout petit peu plus que trois mois en fait l’hiver à passer. C’est officiellement la saison froide, hier j’ai regardé une photo d’il y a quelques années un séjour en Guadeloupe… Je serai allé dans de bien beaux endroits, je continue à me rétablir comme ça un jour à la fois… Hier la voisine du bas, une chinoise, est venue manger avec nous c’était sympathique même si elle ne dit pas un maudit mot de français.  Pourquoi tant de salmigondis? Je sais pas comment écrire autrement, j’avais le souvenir de Noël chez le patriarche, parfois j’amenais ma guitare et j’allais avec les enfants dans la chambre du fond pour leurs inventer une chanson, un blues, à leurs prénoms je crois qu’ils aimaient ça, ici je salut bien bas mes lecteurs du Mont-Bleue à Hull… Quelques dodos encore et c’est Noël. Vendredi déjà, je dois régler des choses avec l’office municipal d’habitation, avant février, je crois que c’est jouable que ça va le faire… Je me répète, il est temps que j’arrive, cette nuit mes écritures sont pas très sensibles. Je les vois encore petits les enfants, mais c’est eux qui en ont maintenant, ils ont toutes mes pensées de bonheur pour Noël… Quand on se rétablis c’est pas interdit de vivre des émotions souvent ce sont les épices de la vie. Encore quelques mots, la chute pour terminer, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 19 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vingt décembre encore cinq jours avant Noël. Jeudi quelques écartés sont encore à la brasserie pour eux Noël où pas y’a pas de différence. Je me souviens m’être fait dire au Chaval Blanc que j’étais pas intégré et aussi au Café Campus à l’époque de la rue Descelle en sortant de la piste de danse un anglophone m’avait suggéré de consulter, ce que j’ai fait après bien des embûches des années plus tard… Je pratiquais la danse à go-go, une sorte d’expression corporelle de l’ivrogne… J’ai jamais compris les principes de cette danse « libre » si on dansait seul ou en couple, dans ces endroits y’avait pas grand-chose à faire on buvait, on dansait et si on était chanceux on parlait y’avait aussi ces nombreuses visites au toilette pour se vider la vessie… C’est pas possible perdre son temps d’une manière pareille. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui… Aujourd’hui c’est le souper communautaire de Noël, j’ai mis de la musique de circonstance juste pour me mettre un peu dans l’ambiance, c’est émouvant… Je pense à tous ceux qui sont partis, ceux qui seront pas avec nous encore cette année, on peut pas revenir en arrière faut en profiter tant qu’on peut pour moi ça veut dire sobre et sans alcool… C’est un peu la thématique du « Petit renne au nez rouge ». J’ai débranché le téléviseur par accident, nos artistes ils ont tous enregistrés des chansons de Noël, c’est des chansons francophones… Ouais! Les gars vont attendre un bonus encore cette année dans mes années de labeur je me souviens pas en avoir reçu un… Souvent le boss payait la bière et le diner, j’avais quand même hâte de rentrer chez moi. C’est loin tout ça plus de trente ans… Souvenir aussi de ces cousins de province incrédules qui pouvaient pas croire que même à Montréal on pouvait être chômeur et vivre sans travailler, j’étais, je suis fou mais je me rétablis… Je pense aux repas de l’hôpital, c’était pas terrible, c’est souvent la première chose qu’on te demande quand t’est hospitalisé. Je me suis souvent battus avec la psychose… Maintenant je tiens tout ça loin de moi. Soixante deuxième Noël, je suis plus un enfant mais un pépère, je me rappelle quand même cette enfance, tout ça passe si vite, bientôt les petits enfants seront grands. Ma vie je sais pas où elle se situe dans le temps est-ce une vie contemporaine de vieux célibataire? Je sais plus trop quoi vous raconter d’habitude la nuit est plus fertile… Comme beaucoup on souhaiterais la paix pour Noël… Avec le temps mes blessures ce sont cicatrisées, je me suis réconcilié avec la vie, un peu tard peut-être… Maintenant j’essais de faire attention à ce que je raconte… Si jamais vous y pensez dites une petite prière pour moi, Noël, les enfants, la famille… Voilà pour cette nuit c’est la chute, je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Berna

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas d’enregistrement d’émission de radio, les invités ce sont désistés… J’étais bien préparé pour l’entrevue… Je me sens cheap aujourd’hui c’était la fête de Noël du comité des usagers je suis pas allé et en plus j’ai téléphoné à la coordonnatrice pour savoir si je serais dédommagé pour un atelier thématique sur le rétablissement que je vais donner le dix-sept avril, c’est gênant parfois j’ai des problèmes… Je vous dis, on a à peine commencé l’hiver on pense déjà aux choses du printemps… Ma journée est toute défaite parfois je suis programmé quelques semaines à l’avance et tout est annulé c’est désagréable. Parfois je pense m’équiper d’un téléphone intelligent mais je crois que ça briserais mes habitudes d’écriture. Pour le voyage je crois que tout va rester en ordre… On m’a invité au cocktail bénéfice De feu et de glace au profit de l’institut, c’est le lendemain de mon arrivé mais je crois pas y aller, je suis pas très mondain c’est le genre d’événement que je dois fréquenter le moins possible, il y va de ma sobriété… J’espère que vous comprenez. Je crois que je vais avoir d’autre activités, une autre création collective avec le TNM et peut être une bibliothèque humaine pour le compte de l’association des libraires indépendants. Je vends peut-être la peau de l’ours avant de l’avoir tué, les choses s’en vont peut-être à vau-l’eau… Tout à coup je me sens pas bien, mon senti est brisé, je vous écris et c’est comme si je me noyais. Présentement je lis Nos racines psychédélique de Marc-André Brouillard ça me rappelle beaucoup de choses et comment j’en suis venus à la maladie mentale… C’est pour ça que je crois pas que la légalisation du cannabis sois une si bonne idée. J’ai presque envie d’aller voir à l’urgence si il y a plus d’hospitalisation pour psychoses toxiques et même pour schizophrénie. Mais c’est la liberté… Libre mais fou ça avance à quoi? La folie ça aussi c’est toute une histoire, les fous souvent veulent pas entendre qu’ils le sont ce sont les premiers à stigmatisé leurs pairs, eux oui! Mais pas nous qu’ils disent… Parfois ce ne sont que de simples névroses pas trop douloureuses. J’oserais dire la névrose de tout le monde. Mais pour moi j’ai hérité de la maladie du un pour cent la schizophrénie, on se rétablis mais on est pas guéris. Je devrais pas vous écrire des choses comme ça, c’est le temps des fêtes faut se réjouir, on va rencontrer la famille qui parfois nous manque… Quand je les rencontre je vie toute sorte d’émotions, c’est normal… D’une fois à l’autre je me répète pas mal… Tout ce que je souhaite c’est que vous vous découragiez pas de me lire et moi de vous écrire. Voilà! J’en suis rendus à la chute pour aujourd’hui, ça vaux ce que ça vaux! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore avant de terminer. Merci! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 18 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis un peu déçu, je suis en stand-by pour l’émission de radio c’est possible que les autres invités se présentent pas, le concept, l’idée de l’émission tomberais donc à l’eau… Peut-être qu’ils font partie de ces gens qui aiment critiquer mais qui n’apprécient pas qu’on leur serve leur médecine… J’ai dormis, j’aimerais quand même bien la faire cette émission… Mon lecteur de Deux-Montagnes a eu une très bonne idée pour partir en voyage au Mexique comme le vol pars très tôt, six heure et demie le matin je crois il s’est loué une chambre à l’hôtel de l’aéroport, c’est possible que je fasse la même chose pour mon voyage en avril, l’avion pars à sept heure… Je vous écris ça je me sent déjà comme à l’aéroport… Les cerisiers en fleurs à San Francisco semble que c’est à voir… En attendant faut passé Noël et le jour de l’An, je sais pas si mes lecteurs, lectrices se rappellent du petit quatre et demi du grand-père bondé de monde au jour de l’An, c’étais joyeux ça discutais fort, je me souviens qu’on mangeait bien et qu’on avait du plaisir… Quand la table était libre, les oncles et les tantes s’installaient pour taper le carton, jouer aux cartes ils appelaient ça jouer au « youcoeur » j’ai jamais compris ce jeu… Souvenir aussi des camarades avec qui on jouais au cinq cent les soirs de fin de semaine, je devais être pourris ça m’a pas fait entré dans le rang, les autres ce sont tous placé et moi j’ai dérivé… Je sais pas pourquoi cette nuit j’ai de la peine, plus que six jours avant Noël, les enfants comptent les dodos et ont hâte d’avoir leurs bébelles… Encore un peu plus  de trois mois et je prends l’avion, j’ai rêvé que j’étais à l’aéroport… Je sais plus trop quoi vous raconter, ces matins d’hiver où il fallait se lever tôt pour pelleter l’entré afin que le patriarche parte travailler… Je dois dire que c’est pas moi qui pelletais le plus fort, une fois qu’on a été partis de la maison le patriarche s’est acheté une souffleuse  tout pour avoir une bonne opinion de soi, on était bon qu’à la pelle… Y’a trop de rancœur là-dedans c’est pas bon… Je trouve pas, je trouve plus, le propriétaire italien qui donnait du vin de son cru à mon grand-père, je pense qu’il était pas très bon, quoi que j’en ai jamais bu. Y’avait ces Noël où je commençais à être malade et en chômage, j’étais brisé… Je suis heureux que ces temps soient derrière moi ça me laisse quand même un souvenir amer. Voilà! La nuit passe lentement et je vous écris, quelques mots encore avant de terminer, tromper vous pas entre la tourtière du Lac Saint-Jean et les pâtés à viande… sans oublier les renversés aux bleuets mais c’est pas de saison. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! C’est la chute à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai marché au moins une heure et demie. J’essais de reprendre la forme pour mon voyage à San Francisco, lentement j’entends parler d’avril encore trois mois avant de partir. Comme disait l’autre ce seras pas long mais ça va être bon… Je me prépare un café, dehors la lumière est magnifique mais il fait froid. J’aimais bien la bande dessinée avant de tomber malade je renoue avec elle à travers les recueils Spirou. C’est moins difficile à comprendre qu’Heidegger… Dans le quartier y’a une statut de Jean-Paul II je savais pas ça, ici c’est la petite Pologne. Je veux pas trop penser à l’Europe cette année je m’en vais à l’ouest. Tout à l’heure j’ai parlé avec une demoiselle qui ne comprenais que l’anglais, je me débrouille pas mal elle a compris ce que je cherchais. Je pense à cette hispanique qui tenais le restaurant de l’hôtel à Washington elle m’a dit que j’étais une bonne personne… Je veux pas faire trop de retour en arrière après tout ça s’intitule au présent, parfois je réussis à écrire pour que ça vous touche mais c’est difficile… La demoiselle me disait qu’il fallait qu’elle apprenne le français mais Montréal c’est ça la deuxième plus grande ville francophone au monde et tu peux t’en tirer toute une vie sans dire un mot de français… Les anglophones nous prennent pour des Polonais, ils adhèrent pas au fait qu’on est un des deux peuples fondateurs du Canada… C’est le multiculturalisme à la Trudeau père… J’irai pas trop loin avec ça c’est toujours controversé. Je pense à Karol Wojtyla un bon pape mais il a quand même laissé faire des saloperies, je sais pas si le Cardinal Léger avait été pape aurait on connus une recrudescence de la religion? Je dirai quand même pas le chapelet aujourd’hui. Sur sa statut Jean-Paul II bénie le sud et au sud c’est les américains ils en ont bien besoin. J’ai pas trouvé qui avait fait la sculpture de Karol mais elle est à l’église Our Lady of Czestochowa… Bon! C’est du délire tout ça comme on dis je veux pas être plus catholique que le pape… Je vais y aller avec mon senti encore une fois, les voisins écoutent de la musique mais jamais très longtemps… Y’a eu tout un boucan, des livres sont tombés de la bibliothèque avec une petite chaudière remplie de babioles, c’est peut-être pour me punir de mes écrits sacrilège. Quand des choses comme ça se passe mon senti paranoïaque apparait… On approche de plus en plus de Noël… Les enfants sont surement très agité moi dans mon enfance j’en faisait des crises d’eczéma… Je sais pas quand l’école finie, la famille de mes snowbirds va surement se réunir… J’espère que j’ai blessé personne avec mes écrits aujourd’hui. J’en arrive à la chute toujours difficile. Quelques mots encore voilà l’épilogue je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là, prenez votre temps les commentaires sont toujours bienvenue. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 17 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est peut-être un peu trop ambitieux de considérer ça comme de la littérature. Les plus sérieux d’entre vous vont opter pour la paralittérature ces écris ont pas encore fait leurs preuves. J’ai un avantage je crois j’ai ramené à la lecture des gens qui avaient cessé depuis longtemps… Je racontais à un ami comment j’avais apprécié à une conférence sur les enluminures, que le conférencier parle souvent de bandes dessinées… Je vous rajoute ici quelques mots de mon cru qui disent que les bandes dessinées se sont inspirées des enluminures pour ceux qui veulent allés plus en profondeurs dans la bande dessinée, je conseillerais le lecture des œuvres du critique d’art français Jacques Sadoul vous verrez c’est très intéressant… Quand aux enluminures j’ai déjà rêvé d’en faire, je me voyais debout derrière mon lutrin avec un manuscrit et de l’encre de couleur lentement je travaillais j’enluminais en priant… Cette nuit j’ai rêvé à un gars que je fréquentais dans ma jeunesse, si j’en rêve c’est que je m’en débarrasse dirais l’ami surtout que maintenant ce gars est en Thaïlande… Je trouverais pas plus de solitude qu’ici à l’abbaye, je prends pas de chance et si tout à coup j’aimais ça récurer la salle de bain des moines, ça m’amènerais peut-être un peu d’humilité. Ce soir l’équipe locale a perdue. Je pense aussi à toute la beauté des chants grégoriens, aux matines très tôt le matin consacrée à Dieu, je serais debout, une vie de moine c’est consacré à la prière et au travail… J’y pense je crois que je serais malheureux ma tête, mon cerveau fonctionne beaucoup trop. Le seul moyen que j’ai trouvé pour arrêter ça c’est en faisant des exercices de respiration… J’ai quand même peur des fois que j’y trouverais la paix, que je ferais taire mon angoisse qu’est-ce que je ferais elle est mon moteur… Je pense à la spiritualité à comment c’est nécessaire, comment même intoxiqué je disais qu’il faut se changer soi pour changer le monde… Parfois je serais curieux de savoir quelle sorte de spiritualité on les vedettes de la télévision et même si ils en ont une ?  Je pense encore à Malraux qui disait « le vingt et unième siècle seras spirituel où ne seras pas ». Je pense aux moines copistes du Moyen-Âge quel beau métier où on est amené et à donner à lire, parfois c’est bien le silence, la prise de contact avec soi dans tout ce babillage éternel. C’est pour ça que je lis pour changer mon discours intérieur… Souvenir du ashram de Val-Morin qui n’a rien de monastique, on s’y consacre surtout au yoga. Vous voyez j’utilise souvent ce mot je pense, pourtant je suis pas philosophe et je développe pas une pensée sauf celle que j’ai pour vous. Lentement j’avance dans mon ouvrage. Je peux dire que c’est une nuit fertile. J’en suis rendu à la chute me reste qu’à vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Diner avec les membres du groupe d’entraide ce midi au bistro restaurant Bagatelle rue Ontario près du marché Maisonneuve. Un excellent bistro avec une cuisine simple mais délicieuse et un service hors-pair… Si vous passez par-là n’hésitez pas. Le temps passe vite bientôt ce seras Noël… Je pense que je vais avoir du plaisir avec la matriarche et deux de mes frères… Je sais pas pourquoi je pense au psychiatre le docteur Milleret que j’ai croisé dans mes rencontres à Montréal et outre-mer, il est très sympathique… Ce matin j’ai mis mon t-shirt à l’envers. Je sais pas trop quoi vous raconter aujourd’hui, j’ai hâte de partir en voyage vous le savez, lentement la nuit arrive… J’ai discuté de l’ancienne directrice de l’institut qui n’est plus là, on a parlé de pleine citoyenneté et de psychiatrie citoyenne on semble avoir oublié ça, le rétablissement aussi on le met moins de l’ avant, on case les gens dans des formations de mentor de rétablissement, parfois je crois qu’il y a plus de mentors que de malade, j’y vois une certaine forme de contrôle. On s’en sort pas le rétablissement coure toujours après une reconnaissance académique. Je crois que je suis jaloux, j’ai pas de connaissance académique suffisante… Quand même j’ai parlé dans différents pays et département, à Milan, Lille, Londres, Guadeloupe… Je crois que plus je parlais plus mes dires concordais avec le rétablissement. Je m’implique aussi dans des créations collectives et dans des bibliothèques humaines, j’y fait le livre… Semble que pour certains c’est pas suffisant pour être citoyen , on aime pas ce qu’en anglais on appelle un louse cannon… J’aime bien raconter mon histoire comment le rétablissement est devenus important, j’ai moins mal et quand j’ai mal ça ne dure pas… Les choses ont changé peut-être en santé mentale aussi, la dépendance va toujours être là… Il neige c’est jolie, de beaux gros flocons. J’enregistre l’émission sur l’aéroport de Dubaï je trouve ça très intéressant. La noirceur est arrivé les lampadaires sont allumés, tout ce que j’ai à dire je vous le raconte ici, j’aime bien vos commentaires… Parfois je pense à ma sœur, au patriarche qui sont tous les deux partis… Lundi, ça m’a fait du bien de sortir aujourd’hui, j’ai marché un minimum de trente minutes…. On vient de me téléphoner, j’ai toujours de la difficulté à dire que je suis occupé, j’ai écouté un peu lui ai dit salut et j’ai raccroché… Bon! Encore vingt-cinq minutes pour vous écrire, après le téléphone la paranoïa s’empare de moi… Je sais pas ce qu’il veut celui-là, y’a des mois que j’en ai pas entendus parler et le voilà comme un cheveux sur la soupe, au fond il est peut-être en prison… Plus prisonnier de sa folie que moi… Une histoire de vêtement il a pas fait le bon guess je suis plus gros que ça. Je veux pas le revoir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 16 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà, j’en ai sauté une… Pardon, pardon j’ai plutôt passé une chronique, lentement décembre s’en va bientôt Noël encore une semaine et on y est… C’est lundi le week-end est terminé, je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes a préparé ses bagages. Je crois que le week-end prochain il va être partis, je pense aussi aux petits enfants de Gatineau, je pense qu’on dis plutôt de l’Outaouais. La super-maman va en avoir plein les bras je crois que c’est bientôt les vacances scolaires… Ce midi je suis invité au resto ça risque d’être sympathique et cette semaine j’enregistre une émission radio ça aussi j’aime bien. Malheureusement j’ai plus de souvenirs de Noël je vous les ai déjà raconté, la fébrilité des nuits de l’avent… Je me souviens de la messe de minuit à l’église Saint-Louis-de-France à Terrebonne j’y allais en espérant toujours croisé une copine… Mais ça arrivais jamais je crois qu’elles se cachaient. J’ai discuté avec le cher ami on s’est dit que si on avait un moment de faiblesse on se téléphonerait.  Hier à l’heure du souper un livreur de poulet B.B.Q. s’est trompé il a sonné chez moi en me demandant si j’avais commandé, j’ai dit non mais ça m’a quand même inquiété, j’ai pris ça comme un message comme tous bon paranoïaque. Voilà! Minuit est passé on est vraiment lundi… J’ai hâte de voir la matriarche et mes frères et sœurs, je crois qu’il y en a que je verrai pas, la sœur seras occupé avec les enfants quand même y’a au moins un frère et la matriarche qui vont être là… Souvenir d’une hospitalisation, dans la salle commune une fenêtre était ouverte, il faisait froid, je l’ai fermé quand je suis retourné dans ma chambre le préposé avait ouvert la fenêtre, j’ai toujours cru qu’il voulait me passer le message que c’était lui le « boss », à part jouer aux cartes, au crible et regarder la télévision y’a pas grand-chose à faire là, la vie est rythmée par la prise des médicaments, et les repas on attend toujours le psy qui ne nous dit pas grand-chose… Si vous pouvez je vous conseille de vous en passer à moins d’une psychose et de la stricte nécessité. Je pense à mon épais dossier psychiatrique, je sais pas ce qu’il y a là-dedans, j’ai cessé d’y contribuer, y’a longtemps que je consulte plus de psy et je vais plus à l’urgence psychiatrique. Je me rétablis… J’en veux à personne c’est toujours à moi que je dois m’en prendre, c’est toujours moi qui est dans la douleur à cause de ma façon de sentir les choses… Quand même j’ai parfois de la difficulté avec certains thérapeutes qui ne croient qu’en leur méthode, des espèces de nouveaux curés qui nous disent comme à l’époque « Hors de l’église point de salut ». Je termine comme ça, c’est la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

samedi 15 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un peu de bonheur, l’équipe locale a gagné hier… Cette nuit c’est encore et toujours mon senti. J’essaye de pas sonner trop trop nazi, j’ai un peu dormis c’est la nuit de samedi à dimanche, hier sur les réseaux sociaux j’ai regardé une émission de radio, ça se voulait drôle mais on voyait bien que les animateurs avaient des rires empruntés, c’était au quatre-vingt-quatorze trois la radio énergie, fausse énergie je crois… Ils essayaient de faire de l’humour avec leurs vies d’enfants pauvres mais on voyait bien qu’elle leurs était resté en travers de la gorge… Y’a des choses qui sont longues avant d’en faire de l’humour… J’ai remarqué qu’aux stations « populaires » tout se doit d’être drôle parfois on se prend à écouter la talk trash radio de Québec. Il est une heure trente la nuit se poursuit, ils ont la tête dans la sonorisation du bar, s’entendent pas parler mais veulent s’aimer, la rencontre auras pas lieue la musique et l’alcool les abrutis. Ils vont rentrer seul chacun chez eux… Souvenir d’une ancienne copine qui avait une cicatrice au rectum, elle était bipolaire mais je crois que sa maladie partait toute de cette blessure… On se demande ce qu’un psychiatre peux faire dans des cas pareils. Défoncé on l’avait défoncé, c’est dur cette nuit mes écrits, parfois il faut bien, une épave rencontre une autre épave, moi ma cicatrice je l’ai dans la figure, quand je me la suis fait on a pas pris le temps de bien me soigner on a simplement recousu je crois que j’aurais eu besoin de rencontre avec un psychologue comme ça, ça aurais peut-être couté moins cher à la société la schizophrénie aurais cessé de me guetter. Je sais pas, tout ça c’est hypothétique… Retour au bar, je croyais que c’était grands mais non, pourtant, les dimensions on les perds souvent dans l’ivresse… Cette nuit je suis perdus, je pense à Noël qui arrive… Je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes s’en va au Mexique la semaine prochaine… J’espère que les petits gars de la super-maman on du plaisir à la lecture des recueils Spirou… Cette nuit je manque de délicatesse, un peu plus de trois mois avant la visite à San Francisco… Voilà qu’on veut soigner en psychiatrie avec les substances expérimentales que sont le LSD et l’ectasy, ça me fait pensez aux folies de Timothy Leary… Je crois que pour un paranoïaque le LSD ça décuplerais sa maladie, il serais plus bon qu’à être enfermé… Ça me rappelle les recherches financées par la CIA à l’Institut Allan Memorial fin des années quarante jusqu’au début soixante, on y faisait des lavages de cerveau. Je crois que ça a contribué à la grande peur qu’on les gens des soins psychiatriques… Voilà! Cette nuit je sais pas trop comment terminer, quelques mots encore en espérant que vous restez. Je vous remercie d’avoir pris la peine de lire jusque-là!!! C’est la chute et je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!!
Bernard