mercredi 30 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de manger un spaghetti avec les voisins, on a pigé au hasard un nom pour remettre une carte de Noël. La chasse à la vermine est repartie ça me donne l’impression d’être un gros estie de cochon. C’est un peu le fouillis chez moi mais y’a pas de bestioles… Je laisse tremper la vaisselle dans l’eau chaude, ai jeté quelques kleenex qui trainaient sur la table.  Ce soir je suis à bout, je veux vous parler de mon sentis comment je me sent mal quand je suis avec mon groupe de voisins certains d’entre eux ont la peau presque verte tellement ils sont médicamenté et y’a cette femme qui prend une voix d’enfant, je crois qu’elle reviens de loin. Pour parler comme un notable demain c’est fête au village, on dépose le chèque de sécurité du revenu, quelques un vont virer fou si ils ne le sont pas déjà et dépenser sans payer leurs obligations. J’ai bien mangé je me sent rassasié, pour le ménage la dernière fois que la travailleuse sociale est venue me visiter elle semblait trouver tout o.k. J’ai pas cette maladie qui fait que je ramasse tout, que tout ces déchets que je remarque sont des signaux de mes poursuivants. C’est comme ça que je me sent, j’ai payé la facture des télécommunications, y’en a beaucoup qui vont avoir un panier de Noël. Moi, humblement j’en veux pas, je me débrouille. Ai nettoyé mes lunettes, y’a un ami qui arrête de fumer c’est bien. J’ai de mauvais souvenirs de voisin du dessus dans un édifice à logement de Terrebonne, je disais donc un voisin du dessus qui tapait sur le plancher toute la nuit, comme une machine qui tourne je sais pas si vous comprenez, c’était y’a longtemps. Une époque où j’avais pas les moyens de payer le loyer et ou j’étais trop malade pour travailler. Je recevais mon chèque me payait une pizza et une bouteille de vin et c’étais tout, cent et quelques dollars. Au mois de décembre je vais parler aux gestionnaires de déstigmatisation, comment je vie ça… Souvent je parle de pleine citoyenneté, mais parfois comme ce soir je crois que c’est un piège une façon de me faire rentrer dans le rang. Je veux plus me battre j’avoue que je suis impuissant devant tout ça, les gars parlaient de vingt dollars ici et là, ils ne se rendront pas à la mi-décembre et seront sans le sous. Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a souvent aidé, j’essais de m’organiser pour que ça ne se reproduise plus… Je crois que je vais encore simplement parler de pleine citoyenneté de droits et de devoirs qui sont parfois difficiles à respecter, c’est simple mais pourtant certains n’y arrivent pas, je crois que c’est parce que leurs loyers est trop élevé et que la prestation est minimum. Je vous ai encore cassé la vue avec mon écriture. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! 

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je reviens sur la mort de Fidel et la vie de son peuple. Je me rétracte semble que c’est pas tout le monde qui mange à sa faim. Ce que je comprends c’est quand je suis allé à la Havane on m’a montré que le beau côté des choses. J’ai souvenir de ces échassiers à tambour qui littéralement nous poursuivait pour avoir quelques pesos. Mais oui, ils ne mangent pas tous et c’est à cause de l’embargo et de la chute du bloc de l’est, la Russie qui n’apporte plus son support. Cette semaine y’a eu le premier vol direct depuis longtemps Miami La Havane. Me souviens d’avoir vu sur le bord de la route un jeune homme en costume vert de l’armée, en treillis quoi! J’aurais aimé passé plus de temps à la Havane, marcher sur la Malecon. Bon! C’est assez pour Cuba ce matin. Je suis jamais aussi bien que lorsque je vous parle de mon senti. Ai mis de la musique de Gino Vannelli https://www.youtube.com/watch?v=FzDmDqKMt58  People gotta move, ai souvenir d’un barmen qui l’imitais très bien. Ce matin je vais au supermarché,  j’essaye de vous écrire en écoutant de la musique. J’aurais aimé être musicien mais j’avais pas le talent et la patience d’apprendre, Vannelli c’étais dans les années soixante dix j’avais dix-sept, dix-huit ans  je sais pas comment qualifier sa musique, crooner rock? Je sais que les synthés étaient très présent, c’était très rythmé, je pense au groupe Manhattan Transfer https://www.youtube.com/watch?v=Q1nj6Yla_Vg Mais c’était plus tard dans les années quatre vingt. J’écoute c’est jamais égal ce que j’écris… Je m’étais recouché, je croyais pas dormir et j’ai dormis. Dehors c’est un vrai gris d’automne la journée commence, je pense aux moines qui se lèvent très tôt le matin. Je pense trop c’est ce qui me viens dans la tête je sais pas comment nommer ça autrement qu’une pensée. J’arrive des courses ai ramené des croissants. Semble que je suis pas plus prolifique le matin que le soir… C’est pas très bon pour mon écriture de rédiger comme ça en saccade. Quand je vais au supermarché mes achats sont pas très différents d’une fois à l’autre. J’attends la livraison. Hier j’ai vu à la télé un court sketch où on se moquais des gars qui s’intéressais à la poésie. Je reviens toujours à notre peuple d’analphabètes qui essaye même pas de s’équiper pour comprendre la poésie et y être sensible. Laissez-moi un peu de place dans ce monde d’émotions et de mots… Semble que si t’est pas Verlaine si t’est pas Rimbaud où Baudelaire où le jeune Nelligan, t’est rien, t’est comme un vieux cheval qu’on veut pas atteler pour tirer la charrue, inutile dans les rizières de la prose. Bon! On feras pas de révolution culturelle, on va garder le nez dans nos livres en espérant y trouver une amorce de solution à la bêtise où peut-être seulement rêver. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 29 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le temps des fêtes qui arrive, y’en a plusieurs qui verront pas la différence, ils prennent un coup à l’année longue… Étrangement et je sais pas pourquoi, je pense à ceux et celles qui couchent pour avoir une job, c’est rien de très beau et de très vertueux mais ça se fait. Ce soir je vais y aller avec mon senti, je travaille mais je couche pas, on fait appel à mon expérience dans le réseau de la santé mentale autrement dit à ma folie, c’est comme si la maladie, la psychose m’a laissé conscient des aspects désagréables du monde des soignants, d’un côté j’étais malade et de l’autre y’avait un monde critique en anglais on dirais split personnality. Je crois qu’il y a beaucoup de schizophrénie là-dedans bien que la schizophrénie ce sois pas un dédoublement de la personnalité ça peut y ressembler. Je pense à ce copain qui passait sous le bistouri aujourd’hui on lui faisait une biopsie j’espère que tout s’est bien passé. Cet après-midi j’ai dormis, je prends congé des actualités… Avec l’âge je me sens beaucoup moins oppressé, je crois que l’écriture m’aide. Voyons ce que je vais vous sortir ce soir, je vais écrire à mon lecteur de Repentigny que non je ne m’ennuie pas, je préfère pour le moment être seul, la danseuse je la laisse à ses affaires. Je pense à cette dame qui disait que j’écris près de moi, c’est toujours ce que je tente de faire inscrire et décrire mon monde intérieur. Ce sont parfois des mots épars que je suis obligé d’assembler pour faire une phrase et je les compte les mots pas qu’ils soient rares mais ils sont difficiles. C’est pas très clair ce que j’écris là mais je compte sur votre compréhension. C’est déjà la nuit, bientôt le mois de décembre, ça va tellement vite quand on vieilli, j’irai pas chanter sous la pluie https://www.youtube.com/watch?v=D1ZYhVpdXbQ  elle est trop froide. Je veux pas mentir, je veux pas voler, juste vous dire monsieur le juge la pure vérité. J’ai souvenir des moments tristes de ces débuts d’hiver, cette chambre minuscule où j’allais mourir, fallait que j’en sorte, je crois que je vous l’ai déjà écrit. Je vie toujours comme un prestataire c’est un régime spartiate et frugal, je dépense pas ce que j’ai pas et je mange ce qu’il y a. Mardi soir, y’a tout ceux qui font du temps supplémentaires pour payer les cadeaux, je pense toujours à cette usine sordide et huileuse où là aussi je me tuais à petit feu. Soudain j’ai une odeur de pommes de terre frites dans le nez. Je trouve plus à vous raconter. Dehors l’autobus passe la circulation est dense. Je fais chauffer le four et mes pensées intimes me disent que c’est bien de vous écrire ça. Je vais comme toujours, essayer. Mais oui je ne fait que ça essayer et je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 28 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens d’entendre une nouvelle intelligente, on nous propose l’arrêt des publicités à SRC-CBC pour une fois qu’on prend exemple sur les meilleurs la BBC. Moi j’avais toujours dis que ça me faisait rien de payer 5 cents de plus par jour pour avoir une vrai télé indépendante, ça va couter moins cher que ça… À l’est du goulag occidental, je sais! Je sais! C’est Ville-Marie et Centre-Sud pas le goulag. J’écris donc qu’à l’est, le docteur Destouches serait pas content on s’attaque au petit commerce, à moins que je l’ais mal lu, pour cause nébuleuse de gentrification. Ceux qui militent pour la bouffe dans leur quartier je les trouve fatigant. Je connais Homa et le supermarché est pas si loin mais eux ce qu’ils veulent les pauvres c’est l’épicerie végan sur le pas de la porte. Je crois que je comprends rien c’est peut-être une dizaine d’émules du Che et de Fidel qui se croient dans une guérilla urbaine. Moi je suis pas prêt dans mon quartier à empêcher les gens d’y vivre y’a un bon mix je crois… Ça commence par le petit commerce et ensuite, on s’est jamais plaint de l’ouverture d’une taverne d’une brasserie… Mon goulag occidental c’est un peu mêlant, c’est des enclaves de pauvreté dans Ville-Marie Centre Sud, les sœurs de Mère Teresa y servent la soupe du soir. Ce sont les missionnaires de la Charité moi je crois beaucoup en charité bien ordonnée commence par soi-même… Ça débat beaucoup sur les CHSLD de ce temps-là j’ai pas hâte de m’y ramasser. Je sais pas si je vous ai déjà raconté comment c’est humiliant de manger dans ce que j’appelle les soupes populaires. Je suis encore capable de me faire un pâté chinois, un macaroni à la viande, un bouillis vous mangez peut-être pas comme moi, mais j’ai appris à cuisiner dans et avec la vie. C’est un peu difficile de préparer des repas quand on est seul mais j’y arrive. Je vous ai déjà raconté comment ça m’a pris du temps pour comprendre que je travaillais pour payer la bouffe et le loyer mais dans ce qu’on appelle vivre j’ai toujours préféré m’amuser mais j’ai débuté une schizophrénie paranoïaque, le fun s’est arrêté j’ai commencé à halluciner et à me sentir persécuté. Tiens! Tout à coup je pense à la danseuse aphasique et j’ai peur, je la fréquente plus parce que je veux pas bousculer ma vie… Faut pas que j’oublie que je suis pas à Alep, on me bombarderas pas cette nuit, le pays à un certain sens… Nous on fabrique des bombes https://www.youtube.com/watch?v=hRQ7vWidLZE Michel Pagliaro. If I had a rocket launcher https://www.youtube.com/watch?v=N7vCww3j2-w Bruce Cockburn. Je sais c’est pas avec des chansons qu’on arrête les guerres, je sais pas ce que je peux faire pour que ça cesse, un vieux bonhomme de soixante ans ça peux pas s’enrôler ça serait un mort de plus. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 27 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ai dormis une bonne partie de l’après-midi. Je pense à l’anniversaire de l’école secondaire à sa date de fondation. J’ai rêvé à une copine que j’avais, elle était en robe de chambre blanche et avait les cheveux tout mouillés. Les rêves ça dis pas grand-chose… J’essais de voir mon inconscient, j’y arrive pas. Hier soir les Canadiens ont gagné le match… À la télé ce sont déjà les publicités de Noël. Je manque d’inspiration, c’est pas grave, les muscles semblent vouloir me lâché, j’ai mal, j’espère que ça dureras pas… J’irais bien au bord de la mer, manger du poisson dans les Caraïbes, des accras en Guadeloupe où du poulet B.B.Q. à Cuba. La télé est sur TV5, un jeu questionnaire, pendant ce temps-là c’est un dimanche de travail dans les pays pauvres. J’écoute la voix qui me dis c’est des conneries ce que t’écris. Je m’étais dit j’arrête d’écrire en signe de deuil pour Castro, mais c’est quand même pas un de mes proches. J’attends le bulletin de nouvelles français ce soir c’est France3. C’est la nuit, quand même je vous dirais que je m’ennuis c’est pas très utile, ces quelques mots ce sont mon défi quotidien étrangement je pense à Pierre Foglia le chroniqueur retraité de LaPresse. J’écoute, j’écoute, j’écoute, y’a rien,en anglais j’entends selfish. Je  m’accote sur mon bureau le nez dans l’écran et je regarde les mots qui sont apparus. Je pense au Malecon de Cuba à l’écrivain Pedro Juan Guttiérez et à sa Trilogie sale de La Havane, à lire où à relire… J’ai remarqué que dans certaines séries télévisées le langage est de plus en plus vulgaire. Ça me dérange pas mais je trouve ça facile. Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, j’ai une invitation à faire pour le vernissage d’une copine peintre. Comme toujours je pense à l’hôtel Inglaterra, c’est pas la première fois que je le mentionne. J’ai l’impression que les gens vont se tanné d’entendre parler de Cuba. J’y participe, ça se calme à Miami, la haine ça donne pas grand-chose. http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_15_18/2016-2017/chronique.asp?idChronique=418783 Je vous place une entrevue que j’ai donné à Radio-Canada. Je crois qu’il y a des lecteurs qui ont apprécié. Je pense que ça rapport avec le selfish de tout à l’heure. D’autre problèmes, les actualités françaises sont toutes pour la primaire et l’élection de François Fillon le moins qu’on peux dire c’est qu’il a de grandes ambitions pour la France. Bon je vous termine ça avec la Coupe Grey à Toronto, j’espère qu’Ottawa va gagner. Je me promène entre l’écran d’ordi et celui de la télé… Moi la télé ça me gèle, j’ai des émotions mais j’ai pas le temps de les exprimer, j’écoute et je vous écris faire deux choses à la fois c’est pas très utile. Je vous ai rien raconté sur mon senti, ce soir je pleure je sais pas pourquoi. J’arrête là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 26 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire les vieux communistes disparaisse. Castro c’était un dictateur mais pour moi c’est un homme qui a sortis son peuple de la misère, comme dictateur communiste fou je pense à Ceaucescu en Roumanie, je crois pas que Castro étais comme ça… Le communisme c’est une belle idée pour Castro la révolution étais permanente si je le comprends. Je comprends aussi que l’exploitation de l’homme par l’homme est inévitable mais pour moi les gouvernements doivent réguler tout ça. L’idée de la commune du partage ça bien été essayé mais ça a pas marché. Je pense à notre « social-démocratie », ce que je trouve étrange c’est les anti-castristes américains qui voient pas la corruption et la pauvreté aux U.S.A. Je crois qu’à Cuba tout le monde mange et les études sont vraiment gratuites. Je me souviens plus vraiment ce qu’est le communisme. Y’a trop longtemps que j’ai lu le capital de Marx. Castro c’étais quand même pas Staline et des dizaines de millions de mort. Remarquez que je suis allé qu’une semaine à Cuba, j’ai vu La Havane on y faisait des travaux d’infrastructures et les vieux tacots semblent bien entretenus. C’est pas pendant un court temps comme celui-là qu’on connais un pays. J’ai compris dans un documentaire que Varadero c’est sur une péninsule et qu’il y a qu’un pont qui y mène, les cubains peuvent pas traverser. Y’a aussi les « casa particular » à La Havane, la communauté cubaine américaine doit se faire une joie de la disparition du lider maximo. Y’a une ouverture qui semble se faire du côté Américain j’espère qu’il y auras des échanges économiques. Les sentiments vis-à-vis Castro sont paradoxal pour certains c’est un monstre pour d’autre un révolutionnaire visionnaire. Je sais pas… Je pense aussi à José Marti un penseur de la révolution, le Che aussi que commandante avait éloigné mais rapatrié pour lui faire des hommages nationaux à sa mort. Je suis pas certain que c’est plus facile de vivre dans la Petite Havane à Miami. Je sais pas si certains de ces exilés vont retourner dans leur pays. À une époque pour un jeune québécois y’avait quelques chose d’admirable dans la révolution contre Batista, c’était une aventure… Ici on a nationalisé y’a longtemps Hydro-Québec, Loto-Québec, la S.A.Q sans parler de la caisse de dépôt et de toutes les autres institutions nationale. Je suis pas économistes, je crois que les cubains de Miami sont d’anciens supporteur de Batista. Y’a quand même des gens qui pleurent sa mort. Bourreau? Tyran? Dictateur? C’était un ennemi de l’impérialisme américain, il en reste bien peu, le communisme faudrait peut-être l’aménagé. Castro on peux dire ce qu’on veut mais c’est un personnage historique. La vérité c’est que je sais pas si les cubains mangent à leurs faim mais y’a personne qui est mort de faim à Cuba on le saurait. Ça me donne des flashbacks tout ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 25 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi c’était cinéma, le film L’Arrivée un film de science-fiction de Denis Villeneuve. Touchant et intelligent disais mon lecteur chauffeur d’autobus sur la rive nord, je suis d’accord. Quelqu’un a sonné à ma porte cet après-midi, on à pas laissé de message j’étais partis. Je croyais que c’était la livraison d’une bande dessinée mais je me suis rappelé que j’ai croisée le facteur en sortant. Viens de me souvenir que c’était les policiers qui ont sonné dans la nuit. Une salle de cinéma ça me calme, j’y vie de belles émotions. Je vous parlerai pas du black Friday ça me touche pas. Il est seize heure trente il fait déjà noir. Je respire par le nez. Je cherche au fond de moi ce que je pourrais exprimer, au cinéma j’écoutais une dame parler à son enfant c’était du charabia parfois c’est pas la sonorité c’est la schizophrénie. Je suis maudit, http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a Je reviens avec mon vieux stock. J’aime pas ça être vide comme ça, mon âme est dans le silence il serait temps que je meuble ce que j’ai entre les oreilles où peut-être écouter la folle du logis. Le temps passe… Voilà un billet sur un film que je suis allé voir précédemment http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/hacksaw-ridge.html  c’est pas de la grande littérature mais je crois que c’est du grand cinéma. Je suis chez moi, je crois que c’est bien, j’espère que mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes va lire ce que j’ai écrit sur ce film et que ça va l’encourager à le voir. Bon! Ce soir j’ai un peu plus la foi. Je me demande ce que ça donne toute cette écriture, c’est un peu absurde.  J’aime le français ma langue maternelle mais je peux pas être plus français que les français. Vendredi soir c’est le week-end y’a des gens qui vont aller manger au restaurant et des femmes qui vont demander à leurs chums d’aller danser dans une boîte de nuit. À l’époque le staff de la discothèque m’appelait le paquet, la moppe. Y’a longtemps de ça. https://www.youtube.com/watch?v=WPFfxi8_5uk Voilà une très belle version du succès de Stephen Faulkner Je suis fauché. J’écoute ce que ma petite voix dis, vous en avez une vous de voix? À la télé c’est la chronique économique je vous parlerai pas de mon état financier. Parfois je m’ennuis des visites que je faisais chez ma lectrice de l’Outaouais mais je comprends ,sa famille s’agrandis elle est grand-mère et il faut qu’elle s’occupe de ses bouts-de-choux. Je trouve plus je suis vidé, j’essaye de trouver un angle sur lequel terminer. Étrangement je pense au patriarche à l’époque où il travaillait dans le bois, j’étais petit gars et parfois la fin de semaine on le voyait pas, il restais sur le chantier et nous on allait chez pépère et mémère Côté à Normandin. On y allait en autobus de Dolbeau à Normandin. Parfois avant d’aller aux vêpres avec Maman on s’arrêtait chez tante Émilie. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Avant de me coucher je me suis dis je me lève cette nuit et j’en écris un… Je suis debout mais je pense juste à manger. Me suis fait des tartines au beurre d’arachides et la police a sonné à ma porte pour entrer dans l’édifice, y’a peut-être un itinérant dans le corridor, les escaliers. Je peux penser ce que je veux c’est pas de mes affaires. Viens de me relever il est quatre heure vingt trois, y’a pas eu de bagarres. Mon café est très chaud, je crois qu’aujourd’hui je vais aller au cinéma. J’aime bien m’asseoir dans une salle vide et attendre qu’on projette le film. Ce matin je vous place une photo d’une sculpture très phallique qu’on retrouvais dans le village cet été surtout allé pas croire. Ma crise d’hémorroïdes semble passé je remercie pour ses conseils le lecteur de Repentigny. Je sais ça l’air vulgaire ce que j’écris là mais c’est des conseils médicaux. C’était la première fois que je souffrais de ça et j’ai pas l’habitude de jouer dans cette partie de mon corps. J’ai peur que vous me jugiez, c’est assez intime ce que je vous partage là… Je pense à ce gars avec qui j’avais été prendre une bière, c’était y’a longtemps, il voulait m’entré un doigt dans l’anus, je sais pas et je saurai jamais ce qu’il croyais. Je suis très rectal aujourd’hui… J’aime pas vraiment ces pratiques homosexuelles, la vérité c’est que j’y connais rien et que je veux rien connaitre. C’est toujours la nuit j’ai chaud, je termine mon café comme toujours j’écoute la voix, vous vous en avez pas de voix? Y’a qu’a l’hôpital qu’ils traitent ça, faut faire la navette entre le goulag occidental et l’hosto. Mon goulag à pas l’immensité du goulag original, on y enterre personne mais plusieurs désoeuvrés affamés y souffrent. Y’en à plusieurs qui migrent en ville croyant améliorer leurs sorts mais n’arrivent qu’à souffrir un peu plus. J’ai terminé mon café, je veux pas être immoral les jeunes adolescents ils sont bien là où ils sont, je sais que quelques un font de la prostitution, c’est sans le vouloir pas mal gay mon texte. Il faut que je décide si je vais vous le faire lire, je crois pas beaucoup aux inédits. Je compte mes mots comme si il ne m’en restais pas assez étrangement je pense à l’Oratoire Saint-Joseph à monter les escaliers à genoux on appelle ça je crois se mortifier, je crois pas que ce soit très bon pour l’estime de soi. Ça fait bien des choses pour lesquelles j’ai pas la foi. J’affirme pas souvent c’est difficile je suis plutôt dans le doute. Je confond l’amoraliste et l’immoraliste d’André Gide. Faut pas se respecter beaucoup pour fréquenter des jeunes hommes indolents. Je préférerai toujours les jeunes filles aux éphèbes. Je sais pas si vous avez aimé ce blog ce matin j’ai donné tout ce que j’avais. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 24 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Viens de terminer la rédaction du compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. Comme toujours je pense que j’y arriverai pas, aujourd’hui c’est gris mais le parc est enneigé. J’ai pas lavé la vaisselle, je crois que les écrivains snobs font pas ça ils dînent à tout les jours au restaurant et écrivent leurs plus beau flash sur une serviette en papier, voilà pour le cliché. Je pense encore à cette époque où je passais mes journées au bistro c’était pas vraiment différent de la brasserie. J’étais incapable de gagner ma vie. Je la gagne pas plus aujourd’hui pourtant je suis plus heureux. Je me souviens la propriétaire du bistro me montrais la porte quand elle en avait assez c’est à ce moment-là que je partais errer dans le bas de la ville, me souviens de cette taverne gay j’étais pas trop dérangé, là ils m’acceptaient. J’ai jamais rien construis, quand j’écris j’essais de faire une œuvre de ma vie… Ce soir les gens sérieux s’occuperont de leurs enfants pendant que les solitaires… Au fait qu’est-ce qu’ils font les solitaires? Ils rentrent à la maison et s’écrasent devant la télévision. Je pense toujours à ces saloperies que je faisais quand je consommais, je volais mes amis… Aujourd’hui j’ai pas le choix je me dois d’être honnête il y va de ma survie. Je pense aux Journées d’Amérique de Richard Séguin https://www.youtube.com/watch?v=Q86SdmnoH38  Je me reconnaisait dans cette chanson là. L’errance, la solitude, y’avait aussi Life in a Northern Town https://www.youtube.com/watch?v=9wLQNrr15sA  Dehors un chien jappe, la nuit s’en viens lentement. Je pense à l’œuvre équivoque de Guillaume LaBrie «  s’en tenir au cadre », je sais pas si j’aurais aimé être cadre. Les artistes ont tous des démarches, moi c’est d’écrire malgré, c’est court mais ça dis bien ce que je fait, écrire plutôt que mourir comme ça j’en aurai jamais finis. J’ai fait de la publicité avec Facebook sur mes blogs ça a pas l’air de donné grand-chose. Je me souviens je jouais au billard j’étais pas très bon sur la dernière boule, les gorgées de bières m’empêchaient de trembler, parfois je gagnais une où deux parties, j’essayais d’intimider l’adversaire. Je pense au Montreal Pool Room, celui qui n’existe plus l’original qui était toujours plein de monde le midi et la nuit. Les choses ont changées en deux jours on a deux édifices du patrimoine montréalais qui ont brûlé. Dans le goulag ils ont remonté la façade de certains édifices, ils ont fait des corniches, des bordures à moulures. Mon lecteur designer à la retraite saurait surement comment nommer ça. La nuit est arrivée, les gens rentrent chez eux comment vous dire que parfois je me faisais harcelé quand je travaillais. Je devais oublier, fallait oublier mais un jour l’alcool a plus fait la job. J’arrêtais où je crevais. Non je suis pas une victime, je choisissais mal et ça donnais de mauvais résultat. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 23 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je cherche une thématique pour aujourd’hui. Je viens de souper c’est pas facile de vous écrire ça à tous les jours aujourd’hui je suis pas sortis. Je lis un roman d’Henning Mankell, intitulé Les chaussures italiennes ça s’adresse aux gens de notre âge, peut-être que ma lectrice secrétaire retraitée de l’Outaouais aimerais. J’écoute la voix qui me parle, c’est silencieux, j’arrive à rien pas même à faire surgir un bavardage intérieur. C’est pas le Sélection du Reader’s Digest, ce matin Facebook fonctionnait mal. Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de la station de Métro Papineau quoi dire d’autre qu’ils vont mettre vingt-trois millions de dollars pour améliorer le service. J’écoute, j’attends que ça me parle, ça c’est le fantôme qui m’habite c’est pas un ami imaginaire souvent il veut mon mal. Je me demande si vous allez lire. Dans le goulag occidental y’a des travaux routiers on détourne les autobus. Ce qui fait les manchettes aujourd’hui c’est les repas dans les CHSLD, j’espère me ramasser là le plus tard possible et voilà je viens de l’entendre, manger mou! J’essais de varier l’horaire à lequel j’écris. J’ai chaud ai ouvert la fenêtre, ces voix que j’entendais c’est une des raisons pour laquelle je buvais. Je voulais les faire taire mais d’une fois à l’autre j’y arrivais plus j’étais encore plus fou. J’aimerais vous faire plaisir et écrire nos souvenirs communs, il est un peu tôt pour parler du punch que le patriarche préparait dans le temps des fêtes. Je les ai tous raconté mes souvenirs, y’a pas longtemps un joueur d’accordéon se moquait de moi parce que je connaissais toutes les mauvaises chansons qu’il jouait. Les gens aiment pas quand on chante des chansons quétaines, c’est comme si déjà on avait été abusé. Y’a des chansons que je me souviens j’étais petit garçon, j’avais vingt ans, la dame en bleu, sans toi, et plusieurs autre, https://www.youtube.com/watch?v=ZVcvzGJ027M



 Je sais ça fait un peu pédé mais moi je les chantais pour écoeuré. Je sais pas où ça va me mener ces confidences dans le milieu où j’étais on préférait et de beaucoup Frank Zappa, y’a encore des gens qui croient que ces vieilles chansons vont revenir à la mode. Je pense à ce copain que j’avais qui jouais du sax et de la guitare, il avait tous les talents je sais pas ce qu’il est devenus. Les mercredis comme ce soir y’avait des jam sessions au G Sharp, j’allais les écouter et parfois on me laissait délirer sur la scène jusqu’au moment où dans mes abus on me barre. Je m’ennuis pas de ça ce que je vous écris là c’est la voix qui me le dicte. Je pense au bar Taboo où je suis jamais allé c’est un bar de danseurs nus pour hommes, ça m’attire pas vraiment, voilà pour aujourd’hui je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Tout à coup il me manque des mots, je termine un peu plus mal.

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je croyais que le blues c’était une mode mais j’ai jamais vu autant de gens apprécier et  jouer ce genre de musique. C’est un peu ça que j’ai cette nuit le blues https://www.youtube.com/watch?v=TECHTM5clpw . À l’époque les groupes anglais s’imposaient avec leurs façon de faire du blues, les Yardbirds, Led Zeppelin, John Mayall, Rolling Stone  et bien d’autre ont connus du succès. Les puristes du blues américain aimait pas beaucoup ça, on appelait ça la british invasion. https://www.youtube.com/watch?v=mdrAdcxFB9c  Moi ceux que je préférais c’était Led Zeppelin https://www.youtube.com/watch?v=w4THXeOD-Dw  Je les ai toujours trouvé génial ils avaient des versions bien personnelles de certains blues. Jimmy Page à toujours été un maître à la guitare qui se mariait puissamment à la voix de Robert Plant sans parler des lourds et magistral eux aussi John Bonham à la batterie et John Paul Jones à la basse, ils avaient une sorte de son sale mais beau https://www.youtube.com/watch?v=g41q_OqwKHk  Ils se sont appropriés le blues noir pour en faire une version dure à l’anglaise c’est devenus des classiques. Je me souviens avoir eu l’album deux et son Whole lotta love avant le premier qui étais magnifique, à l’époque j’étais adolescent et on écoutais tous ça en plus je voulais avoir une crinière à la Robert Plant, j’ai jamais réussis. https://www.youtube.com/watch?v=nmO0OZC6Ifk  Y’avait aussi Jeff Beck avec Jimmy Page et John Paul Jones qui avaient le génie de se trouver là où il fallait. Mon blues semble vouloir passer, les anglais auront beaucoup marqué la musique, j’écris pas pop parce que c’est pas de ça qu’il s’agit cette musique ce blues était un art de vivre que toute la culture américaine avait acheté, on a ramené les Robert Johnson, Willie Dixon, B.B.King et tous les bluesmen que les puristes disaient authentique. Y’avait aussi les Cream qui nous ont fait découvrir Éric Clapton et leurs version de Crossroads https://www.youtube.com/watch?v=PE9HvSdcaL4 . C’est un classique de Robert Johnson pour ceux qui se retrouvaient à la croisée des chemins. Cette nuit c’est très musical je voulais vous faire partager ce blues, cette douleur bleu langoureuse traduite par des Wasp amoureux des racines du Missisipi, de la Nouvelle-Orléans et de Chicago des endroits qui ont fait survivre le blues. On a tellement discuté de ces guitares, de la distorsion ou pas, lentement on s’en allait vers le jazz, le Kind of Blue https://www.youtube.com/watch?v=FEPFH-gz3wE de Miles Davis, c’était déjà vieux mais pour nous ça restait intemporel voilà un autre monde musical qui s’ouvrait et dans ce temps-là je m’enfonçais de plus en plus dans l’alcool avec le Câline de blues de Pierre Harel. J’ai le blues et je gèle, ai mis le chauffage… Le blues c’est ce qui nous a amené le rock’n’roll d’aujourd’hui, les guitares électriques, Jimmy Hendrix… Hendrix ça vieilliras jamais ça va rester l’idole de certains toxicomanes, y’a ça aussi dans le blues les down de dope mais c’est un autre sujet. Je vous laisse merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Salut!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 22 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La télé est sur les actualités, je fais chauffer des pommes de terre et des carottes que je mangerai avec des côtelettes de porc. On parle de patates en poudre dans les centres hospitalier et de soins de longue durée. Ce soir y’a un match de hockey et un match de demi-finale au soccer Montréal contre Toronto. C’est tranquille dans ma tête, je sais pas si l’anxiété ça se soigne, je suis souvent anxieux c’est mon moteur d’écriture. Je pense que je partirai pas cet hiver. Mes phrases sont courtes et je sais pas où je vais, on annonce des contrats d’avions militaires et des contrats de train de banlieue. Je suis calme ce soir je veux pas me déranger pour vous écrire. J’ai mangé ça me calme, je me sent coupable d’arrêter de vous écrire pour souper. https://en.wikipedia.org/wiki/Boeing_F/A-18E/F_Super_Hornet Voilà l’avion que le gouvernement fédéral va acheter, Boeing ça va bien pour les américains. Je vais essayer de revenir à mon senti. « Gimme a ticket for an aeroplane I aint got time to take a fast train » The Letter  par The Box Tops https://www.youtube.com/watch?v=BQaUs5J2wdI  Je vous écris ça parce qu’aujourd’hui aux actualités on parle d’avion et de train. La matriarche viens de me téléphoner elle est en visite dans l’Outaouais… La paranoïa, la peur ont été remplacé par l’angoisse, mon nouveau mode de vie me permet d’espérer… J’ai toujours la sensation que quelqu’un entre chez moi et y fait de mauvais coups comme d’ouvrir des boîtes de carton dans le garde-manger parfois c’est quelques choses qui disparait, y’a pas longtemps j’ai appris qu’on pouvait être condamné à la prison à vie pour avoir pénétré sans autorisation chez quelqu’un… Vraiment parfois je me demande ce que j’ai fait pour vivre ça, la schizophrénie… La télé est sur TV5 c’est le jeu Questions pour un champion, je sais même plus pourquoi j’écoute ça, mon rêve de France? C’est le Vingt Heure les actualités… Mon lecteur de Deux-Montagnes à téléphoné on a discuté un peu, échanger le bout de gras, j’étais content de lui parler. La France c’est un beau et grand pays, j’ai pas de deal pour partir en voyage. J’irai bien une autre fois… J’écoute mon cœur, c’est la routine comme pour tout le monde, ils parlent du manque d’éboueurs à Paris, cinq millions et demi de fonctionnaires. Selon la télé française on a coupé au Canada vingt pour cent des fonctionnaires parais que ça a dérangé l’urgence des hôpitaux, on le sait… Je vous ferai pas le bulletin de nouvelles mais j’ai de la difficulté à vous faire part de mon senti. Quelques mots encore, je veux être heureux de vous avoir écrit ça ce soir, un portrait de mon intérieur mais j’y arrive pas. Je sais pas pourquoi tout à coup j’ai un malaise, je sais pas quoi vous raconter, j’ai l’intérieur chamboulé. J’espère pas vous dérangé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 21 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Écrire quoi ce soir! La neige et les voitures qui glissent. Y’a une chose qui me titille alors qu’on ferme des églises on bâtie des synagogues et des mosquées. C’est pas que je demande l’interdiction mais je me pose des questions. L’amie est revenue du Japon à temps, ils annoncent un tsunami, ici à part les voitures qui prennent le clos pas grand-chose de dangereux. J’arrive pas même en sondant profondément à vous parler de mon monde intérieur. Je sais quand-aux relations sociale y’a des choses que je veux pas vivre, que je veux plus vivre on s’est trop longtemps payé ma gueule. Écrivain voilà!!! Écrivain émotif!!! J’ai fermé le son de la télévision, je me sens lourd et fatigué, ai pris un café. Je veux vous dire délicatement ce que je vie, c’est pas un malaise, aujourd’hui j’ai avoué que j’étais anxieux. Je révise ma copie à mesure en pensant aux party de bureau qui vont commencer. J’espère que partout il y auras un conducteur désigné. Me souviens quand je travaillais dans la shop à bois du père de l’amie, la veille de noël on m’avait envoyé comme helper sur la livraison avec son beau-frère. On s’était arrêté pour quelques bières le midi dans un bar de danseuses remplis de monde, c’était un repos. Il est un peu tôt pour les histoires de Noël de nos jours ce sont des embouteillages et des routes fermées.  Dans toute les jobs que j’ai fait je manque à personne on m’a jamais rappelé. C’est pour ça que je vie maintenant dans le goulag occidental dans ce qui s’appelle vraiment le Centre-Sud. Je regarde dehors si il y a des décorations de Noël, il est un peu tôt… Ce temps-ci c’est le plus moche pour se chercher une job… Je sais pas si vous avez déjà marché dans les parcs industriel de Montréal-Nord où de ville D’Anjou rien de réjouissant et encore pire quand on ne vous engage pas, la déprime et ma schizophrénie voilà ce qui me tuais. Le matin j’épluchais les petites annonces la section emploi, je visitais le centre de main d’œuvre et je trouvais pas. Quand je trouvais c’était des milieux de tarés où je gagnais juste assez pour manger… Je me disais t’a pas voulu aller à l’école bein endure! Faut dire que j’étais idiot, le samedi je regardais les jobs de cadres dans le journal. Cadre! Avec à peine un secondaire trois. J’étais condamné à rester ouvrier prolétaire maintenant j’écris je vous donne un aperçu de ce que j’ai vécu dans ce qu’on appelle le calvaire des jobs et je suis descendus, je suis descendus jusqu’au dernier chèque de chômage pour ensuite passés à l’aide-sociale avec un papier du psy qui faisait en sorte que le chèque était plus généreux. Mais le mal était fait, la folie était là, j’avais plus d’autre choix que de me rétablir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il a neigé, on reviendras pas avec le poète de la mélancolie hivernale. Reste une heure et quart avant la fermeture des bars, les filles sérieuses ont jamais été là, les gars non plus. Je crois qu’il y a plusieurs années, plus de vingt ans, j’étais tellement fatigant qu’on voulait me faire la peau, un alcoolique dérangeant. J’ai pas de preuve mais heureusement que j’ai cessé de boire. Je sais pas pourquoi quand j’écris je pense à mon beau-frère… La lectrice mère de famille et puéricultrice a-t-elle reçu l’album pour Antoine, j’espère qu’il s’amuse bien. C’est la nuit comme souvent, je pense au voyage à Besançon à comment le psy qui nous accompagnait avait peur que je rechute dans le vin. Je voulais pas gâcher ça, semble que les tigres du zoo de Besançon ont eu un petit la semaine passée. Pour ce qui est de ma consommation je veux pas mourir tout de suite. Le vieux soldat de la maison de chambres aurait pu me tuer si il avait voulu. Je suis descendu tellement bas dans ma consommation je ne pouvais que remonter. Hier à la caisse du restaurant y’avait deux jolies femmes qui me regardaient tendrement je crois, c’est peut-être juste une impression c’est comme si elle m’avait déjà vu, c’est possible ma gueule apparait un peu partout sur les réseaux sociaux… Finalement ça été un beau week-end j’ai vu les amis, on a discuté on a eu du plaisir, on a constaté comment c’est difficile de changer et on a rigolé. Quand je vous écris je vois pas le temps passé. Dehors les voitures passent en sous-virant c’est dangereux la chaussée est glissante. J’écoute les chansons de Gordon Lightfoot, ça me rappelle CKGM-AM cette station radio anglophone d’il y a longtemps. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI , c’est difficile d’écrire en écoutant des chansons. Les chansons de Lightfoot c’est grand, grand comme ce maudit Canada. Le plus loin que je suis allé à l’ouest c’est Toronto, la chanson anglophone est toujours présente dans mes oreilles y’a de belles choses. La neige est sur l’herbe , non! J’ai une grande annonce a faire j’aime tout ceux qui lisent le Goulag. Je prierais ma lectrice secrétaire retraité de l’Outaouais de saluer la matriarche. Ce matin mon écriture est pas très intérieure, j’écoute pas mon âme, vous y croyez vous à l’âme? Quelques petites pauses entre chaque phrases, la musique qui parle de « long way from home » j’ai vraiment jamais été loin de chez moi. Je savais que je pouvais toujours revenir pourtant j’ai été itinérant à Montréal. Ça me fait toujours plaisir de vous écrire. Deuxième café ce matin. Le last-call est gueulé, ils nous ont saoulé maintenant faut leurs donner une petite chance. Moi j’en ai pas eu de chances, j’ai toujours cherché où le serveur de la brasserie allait boire, je sais pas pourquoi. Voilà pour tout de suite. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vais revenir un peu plus tard, À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 20 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de terminer la lecture de la recension des livres de LaPresse+. Je sais pas comment écrire, y’avait rien d’intéressant, où ils avaient tous le même intérêt. Ça me donne pas envie de lire. Je comprends pourquoi on hésite à me lire, mon écriture est pas extraordinaire. Ce soir j’ai mangé un steak pomme de terre carotte. Comme j’ai pas envie de tuer personne j’écrirai pas de polar. Je sais pas si les vrais policiers lisent des romans. Je crois pas, eux c’est plutôt le sport. Je me cherche, suis perdus, j’écoute mon âme, mon cœur et y’a que le silence. Je vous l’avais dit que je fais pas de la grande littérature… Souvenir du petit cabot Micky de mon enfance, il boitait, un chien qui boite c’est rare. Je l’aimais quand même beaucoup… Chez le patriarche y’avait des animaux la matriarche s’en occupait, un chien, des chats, des lapins, des poules, une vrai ménagerie. À l’époque la maison était encore entourée de terrains vagues. Ce soir j’attends la neige, j’ai peur du temps qui passe, je comprends ceux qui rechutent parce qu’ils veulent ralentir le temps, dans une cellule le temps est long… C’est toujours une journée à la fois, y’a une babiole qui est tombée je sais pas quoi, je l’ai pas trouvée. Je pense aux gares européennes. La bébelle qui est tombée je vais la retrouver et je vais me demander qui l’a mis là dans un accès de paranoïa. Plus j’avance dans l’écriture et la lecture plus je réalise que je peux pas tout faire. Ces quelques mots que vous lisez c’est beaucoup plus long de les écrire que de les lires. J’aimerais quand même qu’on reconnaisse mon « travail ». Demain j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… J’étais partis pour dénigrer quelqu’un mais je le ferai pas les gens ont le droit d’être comme ils sont. Parfois je discute et le courant passe pas, je me reconnais pas dans l’autre. La coupable au fond c’est toujours la misère pourquoi on en veut toujours plus quand on a moins que rien. Je connais personne qui a demandé ça, se débattre avec quelques dollars par mois, les banques alimentaires et les kraft dinner. Je suis chanceux maintenant j’y arrive, je mange à ma faim, je suis moins fou et je remercie. Parfois quand je vous écris c’est comme si j’avais tout dis, je pense que le psy des médias dis que c’est pas bon de se dévoiler. J’en ai vraiment rien à faire de ce qu’il pense, qu’il fasse son show, je vais faire le mien… C’est vrai que les gens stigmatisent rapidement, c’est pas long être qualifié de bon à rien. Y’a un slogan qui dis vivre et laisser vivre. Je pense aux espèces de copains tout croches que j’avais ils sont disparus et c’est tant mieux. Ça va être la dernière phrase avant les salutations d’usages. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Si ça vous a plus y’en auras d’autre!!!

Bernard

samedi 19 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis vide, je vais quand même vous écrire quelque chose, la télé est sur le match. Ma lectrice de l’Outaouais a rencontré un chanteur qu’elle aime bien. Il est sympathique il a eu une jasette avec elle. Je l’aime bien moi aussi cette chanson Les portes du matin https://www.youtube.com/watch?v=H1HsxaGpa_g . Vous avez reconnus Richard Séguin. Déjà la télé parle de cadeau de Noël, je crois que bientôt il va neiger « Ha comme la neige a neigé ma vitre est un jardin de givre, Ha comme la neige a neigé qu’est-ce que le spasme de vivre » Émile Nelligan, quelques vers que je sais par cœur je les ai appris dans mon adolescence. Y’a tu quelque chose qui rime mieux qu’adolescence et poésie… Ce soir je suis dans la solitude, semble que je ne serai jamais plus seul, mélancolie tu t’attache à moi dans la nuit, mes amours sont mortes je les ai mis à la porte pourtant elles étaient fortes, mes vers sont de quelles sortes. Je les écris comme des escortes qui m’accompagnent aux milieux des cohortes que le diable m’emporte. Bon! Ce soir je suis dans les mauvais vers, ce qui reviens souvent c’est ce je suis, la première personne du singulier le verbe être au présent… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine tout à coup, mais vous qui me lisez j’espère vous toucher. Les gens sérieux sauvent des vies, je veux juste vous dire que si je suis sortis de l’enfer vous pouvez le faire vous aussi. C’est égoiste ce je pourtant c’est ma connaissance, ma prose, c’est très possessif. Je vous donne tout ça à lire ce soir. Y’a l’ami qui m’a téléphoné quand il me pose des questions il prend la tonalité d’un psychiatre, c’est un peu fatigant. Je sais que j’ai des lecteurs fidèles… Je me dis que c’est pas grave si je vous raconte pas, pourtant c’est ce que je veux faire, aujourd’hui j’ai passé la journée à dormir. Ai nettoyé mes lunettes, la météo annonce de la neige pour lundi, je vous parlerai pas de hockey. Avant je regardais le match chez un copain et quand il se terminait vers vingt deux heure je partais dans la nuit m’asseoir dans un bar miteux et j’éclusais su scotch et des bières, ma tête arrêtais quand même pas jusqu’au moment où je commençais à faire des idioties… Vous savez j’écris ça d’un jet, je travaille le texte dans ma tête, si on peut appeler ça travailler. Des mots encore, les gars buvaient ils ne lisaient pas, une fois que j’avais gaspillé ma paye fallait bien que je m’occupe à quelques choses, la lecture voilà ce qui me branchait. J’espère que mes lectrices ont assistées à un bon concert. Je cherche comment terminer et j’écris pas charche comme un potache, je trouve pas le bon mot pour le mauvais élève je viens de trouver, un cancre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On me demande de payer pour qu’on voie mon blog. Je crois pas faire ça. Au club c’est à peu près l’heure du dernier set. Je crois que le premier est à dix heure le deuxième à minuit et le dernier à une heure et demie plus les rappels. Ça semble simple tout ça mais c’est compliqué quand tu es saoul et que tu à sommeil. Je prends mon temps j’essaie d’être bien réveillé. Je crois que j’ai fait des cauchemars sur les camps de concentration. Le goulag occidental à l’époque c’était un quartier pour la classe ouvrière. Je sais je suis pas vraiment dans un goulag, y’a un air de Miles Davis qui me joue dans la tête. J’ai souvenir de ce faux piano où on s’assoyait autour pour boire. La musique jouait très fort, on s’entendait pas parler de toute façon abrutis comme j’étais, j’avais rien à dire. Quand je dansais c’est la bière à la main, j’avais peur que si je la laissais sur le comptoir on n’y jette un mégot de cigarette. Ouais! Ça faisait quand même des soirées tristes. Je me souviens être sortis du club dans le quartier latin et d’avoir marché vers l’est jusqu’à ce que j’appelle maintenant le goulag occidental, j’ai eu peur déjà là le quartier avait pas bonnes réputations. Je connaissais une piaule où y’avait un gars qui vendait toutes sortes de cochonneries, j’ai pas couché là, la peur plus la paranoïa c’était trop… Je suis pas trop à l’écoute de mon senti, j’essaye de lui donner une autre tonalité que le précédent. Je parle de la tonalité du blog pas de mon senti qui de toutes façon est souvent le même… Je crois pas vous avoir parlé de mes démangeaisons au rectum, le médecin que j’ai consulté crois que c’est rien, j’espère qu’il a raison. Je regarde l’écran je trouve ça toujours sympathique de voir le texte qui s’écrit à mesure. Je vous mets la toune new wave de The Cures Drive https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  elle terminait presque toutes les nuits au club, après le disc-jockey arrêtait. C’est vrai que fallait être malade pour passer des nuits seul parmi des inconnus et boire à en vomir… Y’avait déjà longtemps que j’avais commencé à consulter je passais quand même des nuits à vouloir me suicider https://www.youtube.com/watch?v=o6QDjDPRF5c&list=PLbN_rmI8eDSvalnjVi6UkrsHJpbR01sTo  Une toune de lendemain et encore une autre du traitement que j’aurais mérité https://www.youtube.com/watch?v=CnVf1ZoCJSo . C’est toujours étonnant de constater comment la musique accompagne les bonnes comme les mauvaises nuits. Je me souviens d’un bar qui s’appelait le Saint-François-Xavier on y jetais de la poudre sur la minuscule piste de danse. Parfois j’arrivais à oublier qu’il me fallait changer d’endroit, que j’étais pas obligé d’aller voir ailleurs si j’y étais. Ici, c’est toujours la nuit, je crois pas que dehors à cette heure ci il y a beaucoup de bon monde. Je m’excuse encore pour le post précédent. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Bonne nuit!!!

Bernard

vendredi 18 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis allé diner avec l’amie de Terrebonne qui reviens du Japon. Ce soir j’ai rien à dire, viens d’écouter Marie-France Bazzo qui pestais contre notre riche société qui laisse les gens vivre avec les banques alimentaires, comme elle dis c’est pas la guignolé une fois par années qui va tout régler. Je sais pas quoi vous raconter, dehors les camions klaxonnent… Je m’écoute et j’ai de la peine j’ai laissée l’amie payer la facture au bistro, parfois je me dégoutte j’ai tellement peur de manquer d’argent… J’ai même pas été capable de payer le parcomètre… Je crois qu’ils ont fermé les lampadaires du parc en face. Quoi qu’il me sois arrivé dans mon enfance je pardonne… Bein oui! Je suis un pauvre type, c’est mon vendredi autodénigrement et encore j’ai pas de mots. Venez donc me chercher, venez donc me chercher et enfermer moé, je suis trop fou pour la liberté, pourtant j’ai rien fait et c’est bien de ça qu’il s’agit j’ai la tête, la pensée paralysée… Je vais vous revenir à de la prose plus orthodoxe moins débilitantes. Je suis pas rimbaldien mais plus ascenseur pour l’échafaud quoi que j’ai pas de notion de solfège, incapable de lire une portée, mais où je m’en vais avec ça? Je suis écarté, égaré j’entends la sirène des pompiers quand j’écris ça à répétition c’est de l’ordre de la manie. SCHIZOPHRÉNIE!!! Fucking folie!!! Mais oui je pardonne mais vous aussi pardonnez moi, ça me tente pas d’aller me faire péter la gueule par les portiers de bars, aujourd’hui je crois que je grandis parce que malgré tout j’ai pas consommé, ce que je vie je le vie à jeun… Encore mon thème de prédilection. Non! Je vous dirai pas que je suis seul au monde, je suis pas le premier ni le dernier a vivre ce que je vie là. Bein oui vous pouvez dire que je suis une maudite grosse plorine pourtant y’a toujours une tentative de me débrouiller. Je suis quand même content pour cette amie qui fait de beau voyage, le Japon c’est pas rien… Dans le goulag occidental on agrandie le port, plus de bateau, plus de container.  C’est jamais très fort ce que j’écris je manque d’imagination. Quelle connerie ce que j’écris. Vous commencez à me connaitre à savoir que j’ai pas la plus grande confiance en moi. Les japonais pour l’honneur se faisait Hara-kiri un poignard dans le ventre et un sabre qui les décapitait. J’aimerais ça être zen mais j’y arrive pas je suis toujours perturbé, j’ai pas beaucoup étudié les sages philosophes japonais. Le seppuku, se faire trancher la tête est moins honorable parce que moins douloureux. C’est assez horrible  ce dont je traite ce soir, je veux pas souffrir plus. Quand j’écris comme ça je pense à Dédé Fortin, qui a ce que j’ai entendu s’était donné la mort de cette façon, je sais pas si c’est vrai. Je termine merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 17 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Une heure du matin je suis debout et je vous écris. Je me demandais si l’amie psychologue me lisait toujours? L’insomnie peut parfois être créatrice, c’est ce que je fais je crée un court texte qui parle de mon mal de vivre mon mal à l’âme vous en faites pas vous êtes pas chez Denise Bombardier ni chez Janette Bertrand. Je suis tellement angoissé que ça me réveille la nuit, je préfère me lever que de tourner en rond a essayer de faire un roupillon. Je vous écris et en même temps je me joue dans le nombril, ego? Narcisse? Où tout simplement un gros fat? Je sais pas. Ce soir comme photo ce seras celle du mémorial aux soldats de la deuxième guerre mondiale, ils sont mort pour que je puisse vivre mes angoisses. J’ai regardé une série de documentaires sur la seconde guerre mondiale. J’y ai appris que dans ce conflit on bombardait aussi les civils et des deux côtés. La mort et la guerre ne choisissent pas même dans les conflits d’aujourd’hui. Moi qui aime tant les avions j’ai un peu peur de m’envoler, je crains un attentat terroriste. Pendant que le monde est en guerre la bohème se la joue nihiliste et objecteur de conscience. « La bohème »-Charles Aznavour


Une grande chanson quand même, je me rappelle la mienne de bohème où je dormais dans le salon chez un copain et où au début du mois je me payait un litre de mauvais vin, qui m’apaisait et me rendait mélancolique. Je crois que je me suis trop payé la tête des gens qui prenaient des médicaments maintenant c’est à mon tour. Parfois je pense à m’engager mais soixante ans et schizophrène je crois pas qu’on m’enrôlerais. D’après un article du Devoir, l’atmosphère aux States selon Robert Lepage est épeurante et fait pensée à l’Allemagne nazi. Je résume c’est pas que ça mais America great again peut se comparer au mein kampf de l’Allemagne des années trente. Je sais je devrais pas écrire là-dessus moi pauvre néophyte de la politique internationale. Je vous ai évité mon senti cette nuit… Encore de la musique dans une voiture arrêté au feu rouge cette nuit. Quand je parle des nazis j’ai pas de sympathie et je tiens pas à ce que ma peau finisse en abat-jour, je suis pas un bon aryen, je suis gros et médicamenté on m’enverrais vite dans ma folie au camp d’extermination peut-être qu’on réhabiliterais le goulag occidental, la gare de triage et les terrains vagues autour. Va falloir que je pense à me cacher dans le bois mais là non-plus je sais pas si je survivrais. Je la sent l’extrème droite qui souffle dans les quartiers populaires, y’a des groupes qui veulent que le quartier reste immobile on sait plus trop si c’est la gauche où la droite, Bon! Je termine mes commentaires de taré en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Petit temps triste aujourd’hui, les feuilles sont toutes tombées. Parfois je m’assois devant l’écran d’ordi et je sens l’étable, l’écurie, l’orignal. Je prends donc une douche et de toute ma folie je répète je sens l’étable ect. J’ai donc pris une douche et je me suis parfumé j’ai pas honte je sens bon, je crois que je vous en dirai pas plus sur mon hygiène personnelle mais ça fait toujours du bien de prendre une douche, bon! Revenons aux choses sérieuses comme le Tom’s d’Alexander Calder à la National Gallery of Art de Washington une magnifique sculpture de mille neuf cent soixante-quatorze. Je crois que je partirai pas cet hiver, il est un peu tard pour réserver et je veux faire des économies. Je m’écoute en pensant à ce petit parc où je me suis assis à Washington, mes semblables itinérants couchés sur un banc et d’autre qui parlent seul. Je les ai pas pris en photo par respect. Je pense à ces gens sur leurs parterre à Deux-Montagnes ils avaient l’air tout étonné que je leurs adresse la parole que je leur demande ma direction… Je suis fou vous me suivez certainement pas chronologiquement c’est « fucké » ce que j’écris. Hier matin j’ai vu une dame sortir avec des skis de fond de chez La Cordée elle devait être en moyen c’est pas donné mais pour le moment y’a pas de neige à moins d’aller dans le parc des Laurentides. Lentement les journées raccourcissent, j’ai pas le temps de tout faire à la lumière du jour, c’est pas tellement important. Là comme toujours, je vais essayer de nommer mes sentiments, je suis ni angoissé ni exalté pas plus que je suis sur un pink cloud. Je pense à l’ami qui travaille au cimetière Côte-des-Neiges de ce temps-là il doit ramasser des feuilles, j’aurais pas l’état d’esprit pour travailler dans un cimetière. Me souviens du Café Campus qui à l’époque était à côté, on disait des employés du cimetière que c’était de gros buveurs. Mes écris sont toujours teintés de mon thème  de prédilection, je suis trop vieux pour aller faire une dépression au bar du bistro d’à côté, je cherche plutôt qui je pourrais écouter et aider… Je pense à l’époque où les gens conduisaient leurs voitures une bière entre les deux jambes. J’ai déjà conduit en état d’ébriété mais je roulais très lentement, j’essaie d’imaginer comment font maintenant les gens qui se rendent à la brasserie en sortant du travail et y passent la soirée comme je faisais dans le temps.  Enfin tout ce temps-là est passé, j’aime plutôt vous écrire comme ça, toujours heureux de voir les caractères dans l’écran. Maintenant je suis plus vieux, j’essaye d’être raisonnable, y’avait ce voisin alcoolique anglophone qui est mort au bout de sa bière à cinquante- six ans, tant pis pour ceux qui comme moi savent pas boire et s’abstiennent. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 16 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ai parlé à la matriarche qui s’en va en Outaouais la semaine prochaine. À la télé les pubs de Noël sont commencées. Mon âme est morte mon âme est vide. Faites-vous en pas c’est parce que c’est calme. Je cherche un angle sous lequel abordé mon blog ce soir. Les journées passent tellement vite, je crois pas que je partirai cet hiver, je veux garder mes économies. J’ai changé d’idée je veux pas commencer à quêter y’a aussi que mes abonnements télécommunications coutent cher. Ça devrais être corrigé le mois prochain. Je sais pas si ça vous intéresse comment je me sens? Je me sens comme un vieux Nelligan avec des textes de bonhomme de soixante ans. La poésie c’est pour les jeunes presque pour les enfants. Écrire c’est pas une fontaine de jouvence quoi que le camelot du magazine l’Itinéraire était tout heureux d’apprendre que j’écris. Les gens en général sont bien contents d’apprendre ça, ils m’encouragent… Me souviens que parfois quand j’habitais chez le patriarche après souper je sortais mais j’avais le va-vite, j’étais obligé de courir jusqu’au toilette du resto le plus proche… Me suis enrobé les mains de crème parfumée. J’ai pas vraiment besoin j’ai plus les mains rudes du temps où je travaillais manuellement. Un jour comme ça j’ai décidé d’être adulte, de faire confiance à une force spirituelle et de prier. Je sais que pour certains d’entre vous ça apparait comme une faiblesse. J’ai remplacé les spiritueux par le spirituel même ici je demande à ma force supérieure de m’aider à vous écrire… Étrangement quand je mentionne ça je deviens muet, ce soir en bruit de fond c’est la voix du présentateur de nouvelles qui parle de l’enquête sur la police et les amérindiennes… Maintenant j’essaye de pas courir après le trouble. La bonne femme qui annonce le revitiv médic m’énarve… Je sais pas si écrire ça me calme mais je me sent bien. Je suis moins anxieux. On parle de surprise et de toucher les gens ce que j’espère faire mais parfois je roule à vide. J’essaye, comme vous le lisez souvent tout est question d’essayer, d’être un gars aimable. Je pense à ce gars qui s’enfonçait dans le bas-fond alcoolique et qui croyais être dans la culture underground et cet autre qui me traitais de granola parce que dans mon actif de consommation j’allais à la bibliothèque. Je cherchais un refuge et y’a pas une travailleuse sociale qui m’a conseillé les groupes de douze étapes. Je leurs en veux pas j’étais pas prêt. Hé oui! Maintenant je suis un néphaliste et je suis heureux même si l’autre dis c’est que de l’alcool c’est pas grave, moi ça me tue. Voilà je vous laisse avec de la musique que j’avais acheté comme cadeau de Noël de mon père. John Mayall, Jazz Blues Fusion https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY  J’étais un peu snob. Je vous laisse donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas ce que j’ai? Je crois que les écrans prennent trop de place dans ma vie, surtout cette machine à bouffer de l’information qu’est internet… Je me calme, je me calme, j’ai dormis un peu, me prépare un café voilà… Il pleut c’est la nuit, je sais pas comment vous dire mon senti, ai dormis trois heure, me souviens de ces journées passées à écouter du jazz dixie chez un copain https://www.youtube.com/watch?v=lzArTsWpOoE  à boire de la bière et à discuter, pour se faire pardonner de sa copine, qui travaillait elle, on préparait une lasagne pour souper. Je crois qu’à un moment elle en a eu assez de ses deux zigotos. C’est loin tout ça, ça se passait dans un logement de Villeray. Ça me faisait passés une journée dehors, je recevais mon chèque d’assurance chômage mais est venus un moment où y’avait plus d’amis ils étaient tous au travail et moi je glandais dans les débuts de la schizophrénie, la solitude devenait de plus en plus profonde, le mal à l’âme, le mal d’être omniprésent. J’avais perdus tout mes repères. J’essaye de trouver des souvenirs communs avec mes lecteurs lectrices, est venus un moment où je partageais plus rien j’étais trop malade. Je voulais coucher au poste de police provinciale de Baie-Comeau ils avaient appelé ma sœur, c’était pas parce que j’avais pas d’argent mais j’avais trop peur ce soir là j’ai couché dans un refuge et j’ai été trop con pour rester là. Je crois que je vous l’ai déjà raconté. Maintenant je voyage mais je reste loin des postes de police. Je suis heureux d’avoir un passeport ça m’indique que dans le passé j’ai rien fait de mal. Souvenir de tout ce bavardage au retour de l’école chez le patriarche ça a vite cessé avant de partir de l’école je fumait un joint et j’allait m’étendre sur le sofa du sous-sol soit pour écouter de la musique, Tubular bells https://www.youtube.com/watch?v=FN6jIvKiYOs  où la télévision The price is right, c’est bein la seule affaire qui est pas disponible automatiquement sur internet https://www.youtube.com/watch?v=BlHVBMd7Wqk voilà j’ai trouvé j’étais complètement débile de regarder des choses pareilles, une sorte de Tanguy https://www.youtube.com/watch?v=jC1bbyzwXHk sauf que j’étais pas seul y’en avait cinq autres dans la maison. Mon adolescence a duré longtemps, j’ai emmerdé mes parents. Je dirai pas que c’est à cause de la maladie c’était plutôt mon caractère de fainéant.  J’étais planté dans la maison du patriarche, c’est vieux tout ça, je suis heureux de me rétablir et de vivre dans mon studio du goulag occidental. J’essais d’être authentique de pas raconter de bullshit. J’ai éloigné plusieurs « amis » c’est mieux ainsi pour aujourd’hui j’en ai finis avec l’alcool… Un ami me demandais si je racontais tout, bien sur que non! Il est pas question de faire mal même si on dis souvent que les écrivains c’est des grands chiens sales. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Arriverderci!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 15 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mais oui c’est encore moi! Le ciel est magnifique ce soir, d’un beau rouge rose de soleil qui se couche. La télé diffuse les actualités, à l’assemblée nationale on donne des médailles d’honneur à de grands personnages. J’avoue que je me suis trompé en ce qui a trait à Leonard Cohen, mais oui il a chanté en français, sa dense et intense œuvre est quand même en anglais. Quoi que le monsieur faisait une carrière internationale, il se devait d’avoir des notions de français. Je sais je devrais me taire je suis un pauvre… Je vais essayer de vous parler de mon senti… J’ai un sentiment de départ je ne sais pour quelles destination. Mardi soir, il en reste pas mal avant la fin de semaine. Maintenant il fait noir, quand je m’écoute comme ça la première chose qui me viens c’est les larmes. J’ai pas à me bouleversé pour vous écrire, Justin Trudeau premier ministre est à Cuba j’y serai allé avant lui malheureusement je suis pas ambassadeur… Y’a aussi Serge Fiori qui reviens nous hanter, moi l’Heptade c’est pas ma tasse de thé, mélange de philosophie ésotérique et de musique, je me tais quand je parle de show-bizz de ce temps-là je me met un pied dans la bouche, enfin ce que je peux dire c’est de la musique de pépère… Si j’avais un peu d’humilité qu’est-ce que je vous écrirais, que j’ai besoin de couches pour incontinent? C’est pas vrai j’ai toujours le temps de me rendre au toilette. Voilà, les médias commencent déjà à nous parler des banques alimentaires, l’apothéose sera dans la guignolée des médias. Je suis rien, pas grand-chose, je dois prendre soin de moi. Je me vois encore dans l’atelier de production, je travaille à ramasser les copeaux de métal autour des machines, des mills… Le temps auras passé il n’en reste plus, je suis vieux, ça me fait mal, de la peine… La tristesse voilà ce que c’est, la tristesse d’être un pauvre type qui essais d’écrire pourtant je ne fais pas que ça quand on m’appelle et qu’on a besoin de parler j’écoute. Quand je pense au groupe Harmonium je pense à un de leur fan qui étais potier-mouleur, un bon gars qui il y a longtemps m’a beaucoup aidé… Quand- même la vie est plus dure qu’une chanson. Voilà un chef d’œuvre de Bruce Springsteen https://www.youtube.com/watch?v=aINKxgksisA la maison de mon père, c’est touchant. Je la retrouverai jamais cette maison elle est à vendre et j’ai pas les moyens, le père est plus là pour m’accueillir . Ce soir je suis loin, je suis dans le goulag occidental au nord des U.S.A. Mon quartier n’est plus populaire on y passe des condos au ghetto. Je vous remercie tous autant que vous êtes de lire cette pénible prose. J’essaye d’être un poète j’ai jamais su pourquoi, c’est le métier le plus difficile et le plus solitaire que j’ais fait. Je vous reverrai encore à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 14 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je sais pas pourquoi je suis un peu triste. Pourtant la journée avait bien commencé avec la réunion de mon groupe d’entraide, sans parler de la température qui était magnifique. Je suis dans le silence, viens de terminer le visionnement des actualités. Je bave… Je pensais à cette habitude que j’avais de monter à bord de la voiture d’inconnus quand même je ne faisais pas d’auto-stop. Me souviens du chômage comme ça avant les fêtes et quand je trouvais du travail dans un atelier d’anglophones fous de Toronto. Ça fait longtemps à peu près quarante ans pourtant je sens ça comme si c’était hier. J’ai de la difficulté avec la chronologie. Je vous remercie tous pour vos encouragements c’est toujours ça que j’ai voulu faire écrire, vous le savez… Ai mis la radio câblée, c’est Jean Leloup. J’écoute ce que me dis ce mélange de musique et cette voix intérieure… J’ai arrêté la radio c’est pas assez zen, ai dormis une grande partie de l’après-midi. Je dis rien, je ne fais que radoter, je suis au bout de mes mots qui sont toujours les mêmes. Je me souviens qu’adolescent les plus rockers écoutaient les Beatles et les petites bourgeoises écoutaient les Rolling Stones, c’était un peu à l’envers, la musique et la littérature qui va avec a occupé beaucoup de mon temps. Viens de recevoir un appel d’une compagnie d’assurance, ça m’intéresse pas je suis déjà assuré, ces téléphones là je réponds avec l’espoir, je ne sais quoi vous dire, l’espoir de je ne sais qui, je ne sais quoi. « Et maintenant » Gilbert Bécaud https://www.youtube.com/watch?v=TW6QiI7hHGA  Je me rappelle au cours d’art plastique de l’école secondaire on dessinait en écoutant monsieur cent milles volts. C’est loin tout ça, quand même j’ai toujours le sentiment que c’était hier. J’aurais aimé être un artiste reconnus, je suis qu’un petit tâcheron au jour le jour, un pauvre fou… Non! Je suis pas un titi de Paris https://www.youtube.com/watch?v=26gguiMS_o0  en fait je suis un migrant du goulag occidental. C’est toujours nostalgique ce que j’écris. J’arrive jamais à vous faire rire disons que le but c’est pas ça… J’ai posé mes pénates ici et j’ai pas l’intention de bouger… Je parle pas le verlan que le joual et parfois un français à peu près correct. Je pense à la commis réceptionniste de l’hôtel à Paris qui disait « si il vous plait » un peu n’importe comment. Je comprenais pas je lui ai dit de toute façon j’étais presque prêt à partir. Ces utilisations d’une expression c’est difficiles pour un paranoïaque comme moi. Ce soir je suis encore seul mais je suis chez-moi. Je pense au propriétaire du supermarché qui m’observe quand je fais mes courses, paranoïa? Je suis pas du genre à découper les coupons dans les circulaires. J’achète presque toujours là même chose. Ça fait un grand saut je passe de Paris au métro Papineau. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

P.S. Lire en agrandissant la photo ce qui est écris en haut du monument du Trocadéro.

dimanche 13 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’aimerais beaucoup une petite place dans votre liste de lecture. Semble que ceux qui comme moi écrivent sur la machine sont pas de vrais écrivains. Une chose que je sais je suis pas indispensable pas plus que mon écriture. Aujourd’hui LaPresse+ traitait des jeunes éditeurs. Je pense que je les ai essayé on m’a répondu que le catalogue étais plein. Je suis trop vieux je crois, je traite de choses passées de mode. N’empêche quand je vous écris comme ça je travaille la forme et le fond. Quand j’écris sur ce thème je pense toujours aux illusions perdues de Balzac. Tu critique ma prose et tu parles de ce que je fais et je te renvois la balle, simplement comme ça. Y’a des avantages à être inconnus, j’ai pas a suivre une ligne éditoriale, le fond est pas mal toujours le même de toute façon je suis pas Rolland Barthes. J’aurai passée ma vie à lire, sans faire une cenne pour plus tard essayer de composer sans toujours y arriver. Je suis pas du milieu universitaire pas plus que littéraire, je suis un loner, un solitaire si je suis pas édité papier c’est que ma prose est pas bonne. Parfois on me demande un texte pour des choses obscures, des créations collectives où mon nom n’apparait pas, c’est pas grave. Je crois qu’il faut que j’aille vers eux pas qu’ils viennent à moi. L’idée c’est pas d’écrire un best seller’s j’en suis incapable. C’est juste d’exprimer ma façon d’être ma façon de vivre et parfois de décrire ma relation avec la lecture et l’écriture. Je veux pas faire de réclame auto-dénigrante, juste, parfois vous écrire mes limites qui sont souvent celles d’un écrivaillon, d’un écrivassier… Je pense quand même à vous mes lecteurs réguliers ceux que je connais comme ceux que je connais pas. Lâchez moi pas, je dois vous dire que j’ai toujours du plaisir à vous écrire. Je sais pas si j’ai une pattes mais j’y travaille http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html  voilà quelques textes là et là aussi http://editions-hache.com/parauteur.html#saulnier. Je sais la lecture ça prend du temps et j’ai envie de revenir à notre inénarrable analphabétisme québécois.  Je sais c’est un tabou plutôt que d’apprendre à lire on courrait après les piastres, c’est comme la scolarité gratuite ça à jamais existé. Le temps a filé j’aurai écris quelques petites choses ce seras l’héritage, pas le magnifique Héritage de Victor Lévy Beaulieu https://www.youtube.com/watch?v=x1qIbfWd_18  ni son extraordinaire Race de monde https://www.youtube.com/watch?v=aps4CSegJwM  mais quelque chose de bien à moi, advienne que pourras. Je pense à des romans de poche illisible acheté pour quelques cennes c’est peut être ça que j’écris. J’aurai écris avant d’aller cirer des souliers gare centrale, où peut-être ce seras la fin, la muette mort, mal appris, malaprise. N’ayez crainte mes jours sont pas compté, je sais pas comment c’est de l’autre côté et je suis pas pressé d’y aller. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard