mercredi 31 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je baille, je suis fatigué, suis allé à la librairie pour acheter des livres ils étaient trop cher. On a quand même pu profiter d’un après-midi ensoleillé… Pour l’indemnisation je vais me calmer, c’est eux qui me doivent, j’ai pas de dettes. Ça deviens difficile d’écrire, me suis préparé un café… Je veux pas trop délirer sur mon départ. Mon travail se passe dans les corridors entre le bureau de l’un et le local de l’autre. Stigma, stigmatisation, je racontais à l’ami que je voulais pas me mettre à délirer sur la responsabilité de la société, mon rétablissement c’est à moi que je le dois bien que j’ai pas encore tellement compris ce qu’est la stigmatisation et l’ostracisme. Je crois qu’on me garde à part à côté mais en même temps c’est une position qui me permet d’aider les autres. Juste de leurs dire que malgré tout, tout est possible… La difficulté c’est d’essayer de rentrer dans les modes et les cadres du marché. Je fais pas de la grosse philosophie on parle de marché du travail et c’est celui-là que les gens désirent le plus… Pourtant on travaille pour manger se loger s’habiller et le reste viens de surcroit mais parfois la job c’est un tue monde, on s’épuise à s’en rendre malade ensuite on en prend un autre on passe au prochain. L’expression le dis bien gagner son pain à la sueur de son front. Tout ça pour vous dire qu’à trop vouloir m’intégrer je me suis rendus malade, j’ai fait les mauvais choix… Pour le patriarche le travail ça devait faire mal, la douleur du draveur où du bûcheron on migrait vers la ville pour avoir un travail plus payant et plus facile… Tiens tout à coup je pense à une salle de réunion où le gars fixait les yeux sur moi, je me rappelle avoir fait ça avec une fille je la fixait des yeux, j’étais adolescent je connaissais rien mais je l’aurais pas regarder elle l’aurais demandé. Si jamais elle lit ça et se reconnais je lui fait mes excuses. Ça aussi je vous l’ai déjà écrit vous voyez bien que je délire. Je vous jette ça là comme un trop plein récurrent, un trop plein qui reviens. Non! Non! Cet après-midi je me dénigre pas, j’essaye depuis un moment déjà de me corriger. Je sais pas si je vais y arriver.  Je laisse faire les autre, je suis responsable de mon rétablissement. De ce temps là mes texte sont comme une ronde enfantine, je chante et vous dansez, je sais pas trop où aller. Le stigmate c’est un signe non spécifique qui indique que la personne est malade. À trop vouloir être pareil on deviens différent, on l’a pas écris dans le front mais c’est tout comme. Ouais! Je sais pas comment terminer ça… De nos jours la folie ça se soigne, se traite mais… Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je risque de me faire plus rare sur mon blog, je veux entreprendre la rédaction d’un roman. C’est difficile pour moi d’écrire ça, j’ai pas envie de vous lâcher. Je vais probablement « travailler » sur les deux plans. Je   comprends ceux qui me lisent régulièrement, moi je suis accro à l’écriture. Je  suis pas certain d’être capable d’écrire ce roman, quand même me voilà encore avec la machine, j’ai payé mon titre de transport. Je pense toujours au voyage, ce matin je vais aller m’acheter un cahier… Il est deux heure du matin je pense à mes pairs dans la souffrance et la douleur assis tranquillement au bar et essayant de noyer le malheur. Ils se sont déjà bien endormis du sommeil alcoolique mais on tolère pas qu’ils penchent la tête et somnolent tranquillement, on veut du monde debout… Le gars me racontais l’histoire d’un vieil alcoolique au bar de l’hôtel à la fermeture le staff allait le reconduire à sa chambre et le lendemain le bonhomme se présentait au bar pour recommencer le même manège. Pour l’instant j’ai encore le souvenir de cette création collective à laquelle j’ai participé… Me souviens que je buvais du fort mais que ça ne me calmais pas. Vous voyez c’est mon thème de prédilection, j’y reviens toujours comme un idiot… Je suis réveillé je prends mon temps, pense à une maison d’édition avant d’avoir écrit une ligne. Y’a les fumeurs qui se rencontrent à la porte des boîtes de nuit, ça socialise beaucoup plus là qu’à l’intérieur, souvenir de cette attente en ligne comme des veaux pour entrer se saouler. Je sais pas pourquoi je vous écris ça, c’est pas par nostalgie je détestais ça. J’entends le tic-tac de l’horloge… Avion, voyage voilà ma distraction, je vais essayer de pas boire encore aujourd’hui ne jamais oublier que c’est un jour à la fois, à jeun j’ai la tête plus libre… Hier la responsable des dédommagements m’a écrit que ce serait pour bientôt, j’apprécie. J’ai fait le chèque du loyer. J’ai hâte d’être à Barcelone et j’ai aussi hâte aux noces de ma nièce quelques jours avant mon départ… Quand je vous écris la nuit je vois pas le temps passé.  J’attends pour trouver quelques mots, pense aux jeunes femmes « Il suffirait de presque rien peut être dix années de moins… » Mais oui je me fait vieux et tout ça pour en arriver là, un moulin à souvenirs. Je  pensais pas être capable de vous écrire encore cette nuit, le café noir me brûle l’estomac, Bon puisque je tire et j’étire vers la fin je vais essayer d’y aller sans trop réfléchir, une sorte de finale en écriture automatique en piochant sur le clavier de la machine. Un peu plus de deux mois avant mon départ changer d’air me feras pas de mal. Je sais pas comment je vais me débrouiller en Espagnol. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

mardi 30 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On semble m’avoir pris pour cible, trois courriels infectés juste ce matin, un colis a retirer que je n’ai pas commandé, de l’argent chez FedEx avec ma carte de crédit et pour finir de l’argent que l’impôt fédéral me dois mais c’est faux… Je pense qu’il y a des gens qui n’aiment pas que je leur téléphone mais j’en dis pas plus. Dans un mois ce seras le grand déménagement, dehors le ciel semble s’éclaircir… Je suis fatigué d’attendre de l’argent si on veut plus nous payer qu’ils nous le disent, ils se trouveront d’autre bouffons. J’arrête ici cette tonalité ça aide personne… Quand j’écris ça je me dénigre et je devrais pas, je suis supposé être en rétablissement… C’est quand même mon senti d’aujourd’hui… Je suis perdu… Je crois que mon argent va disparaitre ça aussi je devrais pas écrire ça, c’est pas de la grande poésie. Pourtant quand je regarde ça je travaille pour… Je cherche un moyen de me sortir de ce pétrin, je vais écouter l’agent de programmation et m’arrêter en juin pour partir en voyage serein. Les voix que j’entends sont bien réelles elles proviennent toujours de quelqu’un avec qui je suis, ça me fait mal parce que je comprends pas. Je crois que je paye pour mes erreurs, mes mauvais choix. J’essaye maintenant de changer de thématique, y’a une voix qui dis que je suis un pauvre type, une sale pute... Pourtant je fais de mon mieux. Si je parle trop on va me mettre à l’écart comme le canard à la patte cassée. Je vais revenir à mon senti, je reste seul comme ça j’entends pas de voix ou du moins je sais que celle que j’entends proviennent de ma tête, je suis pas payé pour vous écrire et je sens de la déprime… Voilà mon état cet après-midi… Je suis honnête quoi dire de plus quand j’en parle on me dis toujours que j’ai le droit de gagner ces montants, mon lecteur de Deux-Montagnes serais même prêt si il arrivait quelque chose de mettre les avocats là-dessus je le remercie. Je devrais pas m’en faire avec ça c’est ce que mon vieux chum dis. Je suis vraiment fatigué, peut-être que je vous écris trop souvent pourtant si je le fait pas je me sentirai pas mieux. Je  reste tranquille c’est possible qu’il y ait des gens qui m’aiment pas j’ai aucun pouvoir là-dessus. J’ai pas des soucis d’enfant mais des soucis de grandes personnes. Quand je parle d’argent on me dis donne là moi et c’est vrai que ça changerais les choses justes pour moi. Je vous donne ça à lire ce soir, je vais prier c’est ce que j’ai fait avant de commencer à vous écrire aujourd’hui. Quelques mots encore, garder ça pour vous ce que j’écris disons que cet après-midi c’est confidentiel. J’ai quand même réussis à vous écrire encore. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 29 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Puisque je suis réveillé aussi bien vous écrire. De plus en plus je réalise qu’il faut que je parte en voyage me renouveler, j’ai pas mal tout dis sur mes précédents… Dans le dernier texte je vous ai dis que j’ai perdu vingt-cinq cennes? Je viens de le retrouver il était tout à côté de mon clavier d’ordi, j’ai bien fait d’arrêter de chercher. Je pense à Central Park à New-York à comment c’est dangereux la nuit… La céramique en hommage à John Lennon dont on s’ennuie parfois, un grand inspiré inspirant. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, de monter dans l’avion, j’aime bien l’inscription voyageur assidu sur mon billet. J’ai la musique de L’émission télé des Racines et des ailes dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=Eyz60a-NAyk une émission magique qui me donne toujours l’envie de partir. Je suis pas un grand explorateur mais je le fait à ma mesure. C’est pour ma fabrique de souvenirs, pour pas qu’on dise il n’a rien fait il étais malade. Malade oui! Mais capable aussi… Je me visualise au décollage de l’avion coller au siège, je vais dire comme la publicité c’est tout de même qu’a sept heure d’avion monté à Sept-Îles en automobile c’est presque aussi long. Cette nuit je cherche quoi vous raconter, je suis heureux, je le dis encore, que mes lecteurs de Deux-Montagnes soient rentrés chez eux. Le départ de l’avion pour Barcelone devrait être en soirée, je vais pouvoir me rendre à l’aéroport en autobus. J’ai finalement vu ce que sont les tapas, des bouchée, des espèces d’entrée qu’on peut retrouver aussi en plat principal… Mes hôtels sont assez centraux à quelques pas de ce qu’il y a à voir, sinon on prend le métro. J’ai démarré en parlant de New-York et maintenant je pense à Barcelone et à Madrid… Mais non je m’en passerais pas de voyager, j’ai eu la piqure… Un peu plus de deux mois avant le départ, j’espère qu’il m’arriveras pas malheur. Tout le monde me lis comme un livre ouvert, si vous aimez pas ce que je fais abandonnez là cette lecture et retournez à votre quotidien plate… On veut mon bien mais on voudrais pas que j’ais une cenne de plus, c’est qui les salauds? Je resterai pas dans cette tonalité là c’est pas bon pour ma santé mentale. Je pense au conférencier Pair-aidants de Québec, les gens l’aiment bien moi aussi je suis en rétablissement cette semaine je vais parler de stigmatisation. Comment parfois on m’ostracise, on veux que je reste muet c’est toujours l’histoire de la serpillière, de la moppe qu’il faut passés en se fermant la gueule. C’est comme ils disent t’a une job contente toi de ça et ferme là. Faut pas que je me laisse emporter par la colère c’est dangereux, on en meurt… Bon! Vous avez lu, si j’ai blessé quelqu’un dites le moi. Je vais essayer de me corriger. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin on a eu une discussion très intéressante au groupe d’entraide. Comme toujours je pense à mon voyage, ce soir c’est comme si j’avais tout dis… J’ai pas encore installé le climatiseur fait pas encore assez chaud. Je cherche comment vous dire que j’attends mon dû de l’institut… Je veux pas élaborer là-dessus on va doublement me stigmatiser. Parfois je pense au rétablissement comme une façon de me rendre de ne plus combattre l’oppression, d’accepter, de fermer ma gueule et de dire oui à toutes les obscénités capitalistes. Bein sur! Je suis pas le Che ni Fidel et j’ai pas encore réussis à comprendre Marx. J’aimerais ça être révolutionnaire mais ça va faire peur à la matriarche. Pis la révolte ça donne quoi? Juste en rajouter sur ce monde déjà en guerre. Y’a assez de terreur comme ça faut que j’accepte de vivre sobrement et humblement, vivre tout simplement, sans faire de mal en essayant d’aider les plus mal pris que moi. Je sais ça fait très judéo-chrétien mais c’est de là que je viens quand j’ai été à bout je me suis remis à prier le petit Jésus et ça a marché. Bein non! Bein non! Je suis pas curé pour ça, je vous ferai pas de grands discours sur la foi, une chose peut être que c’est mieux avec que sans. Je vous écris ça et j’ai peur… J’ai encore des flashback, des sensations de fou… Dans ces moments-là je pense toujours à mes frères… Je sais pas pourquoi tout à coup je suis triste… Y’a jamais personne qui m’a parlé qu’il fallait que je me fasse une vie, depuis longtemps j’ai drifté, j’ai dérivé pour m’échouer sur la spiritualité. Je cherche pas à vous convaincre de rien j’essais juste de vous raconter… Pour l’instant ce que vous lisez là prenez le pour une prière, on est plus sous la dictature de l’église et c’est tant mieux rien n’empêche c’était pas nécessaire de tout jeter. Cet après-midi je suis allé magasiner un portefeuille, y’en a plus chez Dollarama. Je suis allé dans une boutique de souvenir tenue par deux espèces de Pakistanais, il voulait me le vendre cinquante dollars, je lui ai dit que je l’achèterais cinq ou six dollars, il m’a jeté dehors! Je pense que c’est la Pharmacie Jean Coutu qui a pris le contrôle de la vente des portemonnaies près du square Gamelin. J’ai trouvé vingt-cinq cents en rechargeant ma carte d’autobus. C’est même pas assez pour téléphoner. Bon! Tout à coup c’est moins religieux on va vous mettre la statut de mère Gamelin. Ce soir je suis fatigué, je vais essayer de terminer ça sur une bonne note. Je vous embrasse tous avant de chercher une photo. Maintenant une chanson émouvante https://www.youtube.com/watch?v=MH3vVY1G72g  merci Luce! Je pense que le ciel se dégage un peu. Je vais essayer de dormir cette nuit. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’ai vraiment plus rien à dire. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

dimanche 28 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vais être franc avec vous ce soir j’écris parce que je m’ennuis. La matriarche me demandait si j’étais sortis? J’ai répondu non parce que je veux faire des économies pour mon futur voyage. Je pense à ce que je vais écrire, quand je suis seul je veux être avec quelqu’un et quand je suis avec quelqu’un je veux être seul, faut croire que c’est difficile de me matcher… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide. Je voudrais bien pouvoir vous faire rire mais j’ai pas ce talent-là. Je suis un clown triste, un philosophe de l’université de l’est, j’espère que vous connaissez cette université qui vous soigne et vous montre à bien pensé.  Le fou dois réfléchir pour distraire le peuple-roi. Bein oui! Parfois on confond l’institut avec L’UQAM, malheureusement j’ai pas fréquenté cet établissement et à soixante ans il est un peu tard. Cette semaine je vais parler de stigmatisation, j’ai toujours en tête le stigma de mes collègues étudiants d’allemand qui m’ont laissé seul avec un néo-nazi, une équipe où les deux parties étaient irréconciliable. Ce soir on est bien il fait chaud, je me suis rasé et mis de l’after-shave qui me fait penser au regretté patriarche. Ça fait plus de quarante ans que je fréquente plus le parc des canards, y’avait quand même un certain plaisir à flâner sous les érables. Le parc d’endroit pour les petits bums comme moi est devenu l’endroit de repos des bobos, de l’autre bord de la rue y’a l’haïssable collège Saint-Sacrement. Les gens payent des fortunes pour envoyer leurs enfants là… Je pense au grand niaiseux plein de tatous qui disait être payé pour aller étudier et moi pas mieux je cherchais à savoir comment il avait fait… Heureusement dans ma vie y’a toujours eu la lecture, ça m’a gardé vivant. Je pense à la « gang », les uns qui fréquentaient les autres et moi qui étais perdus là-dedans, c’était dans ma vingtaine juste avant que je devienne fou. Vous savez ce soir ça me demande beaucoup de vous écrire ça. Je suis responsable de ce que je suis devenu, évidemment pas un bon père de famille mais j’espère être un grand oncle agréable, si j’étais intelligent j’aurais terminé mon secondaire cinq, mais non! Mais non! Tout est devenu plus difficile en vieillissant. Enfin! Si je peux aider en racontant mon histoire entre la maladie mentale, la toxicomanie et l’alcoolisme, ce soir j’ai l’impression qu’à l’institut ils ont toujours fait ça prendre soin des déshérités de la caboche. Je vous avoue qu’aujourd’hui j’ai peur des milieux qu’on dis normaux justement à cause des stigmates… Me reste plus qu’à vivre de mon mieux, je pense à ma sœur disparue, je crois qu’elle voulait pas vivre le martyr mais on sauras jamais. Je vous aurai encore écris ce soir. Je reste quand même seul mais plein de bonnes intentions. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin il fait doux, j’ai regardé tout ce qui me tombait sous la main à propos de Barcelone et Madrid… Souvenir de ce malaise à la sortie des bars quand les gars me ramenait à la maison, j’en pleurais  presque tellement je voulais pas rester seul… C’est pas tellement boire mais c’est cette immense solitude… Je pense à l’auteur Michel Tremblay que j’ai croisé y’a quelques semaines au TNM, il était là pour une séance photo. Je lui ai pas parlé, y’a aussi tout ce monde gay ceux qu’on appelle les commercials qui le font que pour l’argent et qui ne s’avouent pas homosexuel… C’est un monde que je ne connais qu’en surface. Je mélange tout homosexualité et schizophrénie. Je vais revenir à ce que je connais, la folie, la vrai folie de malade qui ne vous laisse pas exubérant mais muet en proie aux douleurs de la peur et la vie qui déjà dans la vingtaine vous bat… J’arrivais pas à rien faire… Je pense à la corrida je vais essayer d’en voir une à Madrid. J’arrive à mon senti, il est presque trois heure, les gens passent en discutant, d’autre crient je ne sais quoi, ils sont drogués et se sentent invincible… Rien de tout ça n’est mon senti . Je vous ai laissé là cette nuit j’ai préféré dormir. La matinée est magnifique ensoleillée, je pense encore au voyage… Lentement je prends un café que je tiens loin du clavier. C’est le genre de dimanche qui me rappelle les visites chez pépères… Souvenir de ce gars que j’ai croisé dans le parc Jeanne-Mance, il portais un t-shirt avec l’inscription police, je sais pas si c’étais un vrai policier… J’irai pas au tam-tam j’aime pas ça, pourquoi? C’est pas dans ma culture, c’est pas nord-américain, l’Afrique et l’Amérique du sud c’est loin… Je préfère le flamenco ça aussi je vais essayer d’en voir en Espagne. Pour ce qui est de mon senti ce matin il est bien, je me sent pas mal, cette semaine j’ai reçu un avis de détermination pour le crédit d’impôt solidarité, je devrais recevoir un montant tous les trois mois, c’est bien… Je peux pas être plus personnel que ça. Je fouille dans mon âme, j’essais d’en sortir quelque chose, la félicité peut-être la joie… Je vais vous radoter encore une fois que j’ai hâte de prendre l’avion, d’aller marcher sur la Rambla à Barcelone... Je vais faire attention aux pick-pockets comme me l'a conseillé une amie. L'âme c'est un steak tartare quand même je vous sert ça crû... Je sais plus trop quoi vous écrire, j'ai le dernier tango à Paris en tête je sais pas pourquoi? Je vais essayer de voir des oeuvres de Miro un autre grand artiste espagnol. Pour le musée Dali c'est trop loin cinq heures aller retour en train. Lentement je vous aurai écris un autre statut comme ils disent dans la machine. Merci d'avoir lu jusque là!!! À la prochaine je l'espère!!!
Bernard

samedi 27 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Tout à coup il fait beau. Je pense à mes amis lecteurs de Deux-Montagnes qui sont de retour dans leur maison. Je suis heureux pour eux. J’ai visionné différents films sur Barcelone et Madrid, je vais faire un beau voyage… En vrai c’est jamais comme au cinéma, toujours mieux… J’entends les cornes de brumes d’un bateau sur le fleuve, dans le parc un enfant joue avec un cerf-volant. J’ai plus grand-chose à dire, je pense à Varadero, à Cuba cette visite à la Havane qui étais pas mal, c’était un hors-d’œuvre avant de visiter vraiment l’Espagne, deux pays avec beaucoup d’histoire, Christophe Colomb au premier plan. Aujourd’hui je suis pas sortis, j’économise on est en fin de mois. Je crois vous l’avoir dis j’attends au milieu de la semaine pour m’acheter un cahier. J’espère qu’on va me payer mon dû… Ça devrais, le premier juin je vais parler de stigmatisation de comment parfois quand on souffre d’une maladie mentale on nous tiens à part, on nous éloigne, heureusement depuis que je me rétablis c’est moins comme ça, pourtant faut pas le dire trop fort qu’on est schizophrène paranoïaque avec des problèmes de consommation. On fait pas de beaux malades, dans un reportage télévisé un homme disait que lorsqu’il se présentait à l’urgence on le renvoyait , on veut pas s’occuper des itinérants quand t’a pas de chez soi t’est difficile à soigner, surtout que tu sens pas bon, des jours dehors sans prendre de douche et puis tu à toutes les maladies au monde. C’est des cas désespérés. C’est pour ça que je ne consomme plus et que je me soigne, j’ai plus de besoin urgent de consulter, tout ce que j’ai c’est des petits bobos rien qui m’ennuie trop. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça. Ce soir c’est beaucoup plus doux on va pouvoir étirer la soirée à quêter quelques sous pour se soulager, pour que vivre fasse moins mal. Je vous parlerai pas des sites d’injections supervisés, je connais pas ça mais si ça peut sauver quelques vies tant mieux… L’addiction c’est un problème méconnus, on pense que c’est un problème de volonté, mais non, je dirais que c’est comme « au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valide » souvent on a eu une chance d’arrêter mais on a laissé tomber, on a bu, on a consommé de la dope et on est plus capable d’arrêter. C’est pas une question de morale, c’est souvent une blessure à l’âme qu’on traine depuis longtemps. Et puis tant que notre monde tiens on voie pas l’intérêt d’arrêter, une bière avec les copains, parfois une ligne et on s’arrange pour retarder le loyer, ça fait du cash pour les soirées on ne prend pas nos responsabilités et puis après tout le monde a des soucis financier… et c’est là débâcle on en veux plus pour oublier, pour en finir, pour mourir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai regardé plusieurs documentaires sur Barcelone, c’est très beau. Je pense pas avoir le temps de tout voir ce que je veux mais y’a pire endroit pour prendre un café en terrasse. Cette nuit j’ai beaucoup de difficulté à vous écrire. Je crois que je vais essayer d’aller à Figueras au Musée Dali… Je salut ici les lectrices du théâtre Aphasique je suis heureux des commentaires… Ce soir j’ai essayé de me rappeler quelle ville avait un métro climatisé, ville que j’ai visité, Washington. Étrangement j’ai un parfum de frites de ces cabanes qu’on trouve le long du fleuve et de la route secondaire qui mène au bas du fleuve. C’est curieux je crois y être allé une fois à Montmagny chez l’oncle directeur d’école. J’y avais vu la plage… C’était avec le patriarche sur la petite route. Je suis pas certain j’étais qu’un enfant… Le voyage en Espagne ça va me changer de ces directions classiques, lac Saint- Jean, Bas du fleuve, Gaspésie, j’aime bien la nature mais les vieilles pierres qui ont de l’histoire c’est bien aussi. Lentement je me réveille quand je vais avoir terminer de vous rédiger ceci je vais regarder un documentaire sur Madrid. Je vais peut-être acheter le livre de l’auteur populaire fin des années trente, Joseph Kessel sur la Syrie… Je pense aux femmes celles que je connais sont mariés où ont un chum, c’est plate… Samedi matin c’est calme dehors, j’ai oublié ce que je voulais vous écrire, bientôt je vais commencer un cahier. J’ose pas dire un roman… Je vais lire LaPresse+… J’étais heureux de parler au lecteur conducteur d’autobus, m’a rassuré sur mes post Facebook c’est juste le roulement normal, un logiciel malfaisant ferait beaucoup plus de dégâts. J’ai lu que les espagnols étaient pas fort sur le por favor, je vais plutôt essayer de retenir le gracias.  Je pense aux lecteurs du chemin Klock à Aylmer, j’espère qu’ils vont finir par la vendre leur maison. Moi j’ai jamais penser  vraiment à ça acheter une maison. J’avais pas les moyens. La paranoïa s’empare de moi, je crois que celui qui entre chez moi quand je suis pas là c’est le propriétaire mais quand je suis sortis et je l’ai croisé dehors cette semaine il savait pas que je sortirais à ce moment. C’est pas grave ça fait mal de ressentir ça, il est peut-être venus visionner les enregistrements des caméras… Je suis fou crisss que je suis fou!!! La douleur mentale se présente, la paranoïa du schizophrène… Je me suis servis un verre de boisson à l’orange. Toujours d’excellents souvenirs des voyages que je faisait avec la douce, pour l’instant cette nuit y’a rien de menaçant. Je pense que le plus simple pour moi ce serait de vivre comme Diogène dans une barrique où peut-être comme un Bernard l’Hermite avec ma maison sur le dos. Ça y’est voilà de quoi il était question dans le goulag occidental. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 26 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Parais que Barcelone c’est le paradis des voleurs. Je devrai mettre mon sac à dos sur le ventre qui deviendras par ce fait un sac à ventre et ne pas me promener avec mon porte-feuille sur la fesse. Hier je me suis couché là-dessus arriveras ce qui arriveras. On dirais que les gens veulent me décourager mais je crois que tout ça fait partie de l’aventure… Ce matin il pleut, me suis couché tard, la fenêtre est comme toujours ouverte. Je suis pas très réveillé, je cherche une idée, le post précédant s’est envolé. Je crois qu’il apparais plus parce-que j’ai reçu trop d’autre post, effectivement il est pas disparus je le retrouve sur ma tablette. Ce matin c’est pas très fort, cette nuit j’ai préféré dormir qu’écrire… Ça ressemble un peu à l’été… Je vais revenir à mon senti, on s’entend pour dire qu’une ville pleine de voleurs c’est rien pour rassurer un paranoïaque.  Y’a une odeur de cigarette, ça sent bon mais je fumerai pas… Je veux pas mettre en avant ce que vous lisez ça coute trop cher. Je pense à Barcelone à comment ça été touché par la guerre. Je sais pas comment vous illustrer ça, ce que j’écris, je pense que je vais placer le tableau de la pièce de viande, en fait c’est le bœuf écorché de Rembrandt qu’on retrouve au Louvres. Je sais pas quoi en dire peut-être que pour l’époque c’est avant gardiste, ça me fait penser à toutes ces boucheries terroristes. C’est probablement pas le tableau préféré des végétariens… Au cinéma on a vue Rocky Balboa, Sylvester Stallone, s’entrainer sur des pièces de viande dans un abattoir. Je suis perdus, j’attends les actualités à la télé je vais me faire un café. J’aime toujours regarder l’écran de loin avec les mots noir sur fond blanc, si vous saviez comme j’ai hâte de partir! Je laisserai pas la paranoïa, la peur des voleurs prendre le dessus. Aujourd’hui c’est frais, j’ai assez bien dormis. J’essaye de revenir à mon senti, j’ai reçu du courrier encourageant du gouvernement provincial, vendredi plusieurs travaillent pas ils ont la semaine de quatre jours. Mais non, je fréquente plus de bistro, les gens qui travaillent à servir ont pas le temps de discuter, ils sont là pour vendre les drinks et le menu. Je pense que le musée Picasso à Barcelone est à voir. Un ami m’a parlé de Vélasquez et du Prado à Madrid. C’est encore loin ce voyage, un peu plus que deux mois. J’espère qu’il va faire beau, vous voyez comme je délire la même chanson. Je suis quand même en forme ce matin, je crois que les golfeurs auront du beau temps demain. J’y arrive à la conclusion pour celui-là sans trop de comment mais beaucoup de pourquoi… Aujourd’hui j’ai pas faim, dehors les nuages sont lourds de pluie. J’espère que ça cause pas de problème aux sinistrés. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 25 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je viens de jaser avec un ami qui a eu affaire à des pickpockets à Barcelone. Il a quand même réussis à récupérer son portefeuille, faut pas le garder dans sa poche arrière. Je me demande si je vais pouvoir trainer mon sac-à-dos et mon Ipad pour prendre des photos… Le concierge va faire une requête pour le robinet qui coule, il m’a dit que ça pouvait prendre jusqu’à trois mois avant que les ouvriers passent pour réparer. Comme dirais les français ça me fout les boules cette obsession de plomberie. J’ai mangé du fromage en grain, tout ça c’est pas mon senti, comment vous écrire?… Aujourd’hui j’ai payé mes comptes, y’a une mouche qui se promène dans le studio, robinet, mouche, voilà de petits ennuis, de petits ennuis domestiques...  Je vous écrirai rien de sexy, la toile en est pleine de sexe, je vais illustrer avec une œuvre de Rodin le grand sculpteur, j’ai un peu peur de confondre avec l’œuvre de Camille Claudel… Je sais que mon ami historien de l’art aimerais que j’en parle plus mais j’ai pas la mémoire des œuvres ni des artistes. Je me suis intéressé à Rodin à cause de son Penseur dont on retrouve un exemplaire au musée des beaux-arts de Montréal… Je sais pas si les vrais artistes font la vaisselle… La semaine prochaine je vais m’acheter un cahier et essayer d’écrire un roman où des nouvelles. L’ordre, les ordres j’ai de la difficulté avec ça je suis pas un soldat, chez moi c’est tout à l’envers j’ai de la misère à me torcher. Pourtant je me ramasse périodiquement... La  construction en grève ça fait beaucoup de camions en moins sur les rues. J’écoute, j’écoute ce que me dis ma petite voix intérieure, il est pas question de la combattre juste prendre ce qu’elle a de positif à m’offrir, tout à l’heure sur le trottoir à jaser avec l’ami qui est aussi le proprio une jeune femme nous a demandé une cigarette, on ne fume plus et je crois que c’était une péripatéticienne.  C’est difficile je reviens toujours avec ces histoires de fin de mois… Je pense aux revendications familiales des travailleurs de la construction, pourquoi pas? Y’a rien de mal à s’occuper de ses enfants, semble qu’il y a des corps de métier qui sont mieux payés que les policiers. Je crois que les gens disent en me dénigrant que je suis rendus ici à cause de la coke, je crois pas, depuis que j’ai cessé tout ça je fais ce que j’aime, écrire! Depuis le temps la vie est moins lourdes, je me construit plutôt que me débâtir. Personne a dit que je deviendrais millionnaire, je vie humblement dans le goulag occidental. Ce soir je vais manger du poisson, les voix m’ont pas torturée aujourd’hui… Je pense à ces nids haut-perchés à l’abri des prédateurs. Je sais pas pourquoi je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas ce qui se passe les gens sont écoeurés de me lire. Y’a beaucoup moins de hits sur mon blog, j’écris ça en espérant que ça va revenir. J’essais de pensé plus à ceux qui ont commentés qu’ils appréciaient. C’est toujours mon senti, j’ai très mal dormis, j’avais la bouche sèche comme c’est pas possible. Je pense à consulter le médecin… Le jour se lève lentement on entend les oiseaux chanter. Je pense à l’époque où je prenais un coup, je détestais voir le matin arriver surtout que je travaillais… J’essais de voir si j’ai encore l’odeur de parfum. Une journée à la fois je pense à mon départ pour l’Espagne, y’a aussi ces jeunes familles qui dans un mois s’en vont à Myrtle Beach, j’espère qu’ils s’entendent toujours bien. L’ami sclérosé me dis que je vais être bien préparé, j’espère!!! À la télé y’avait un documentaire sur la guerre d’Espagne j’ai pas réussis à tout le regarder, heureusement je l’ai enregistré. Je suis bien conscient que je m’en vais pas dans un pays en guerre. Je pense au dédommagement que je vais essayer d’avoir la semaine prochaine pour mes activités. Si j’ai bien compris le budget est reconduit et on attend une employée partie en vacance, c’est pas très, très efficace. Quand aux deux villes que je vais visiter elles sont magnifiques et comme j’ai dis à l’ami rien ne m’empêche de m’asseoir à une terrasse et de siroter un café en regardant les gens qui passent. Je vais aussi me rendre au Prado et au musée de la reine Sophie à Madrid à Barcelone je vais essayer de visiter le musée Picasso. Pourtant ce qui m’attire le plus c’est l’architecture de Gaudi, les courbes pour écrire ça simplement. Je reviens sur mon senti, je crois que je vais vous illustrer ça avec une Jeanne d’Arc, je reste en Europe assez loin de l’Espagne dans l’histoire la France était envahie par les anglais. Jeanne les a boutés hors de France. Elle a brisée le rythme de la guerre de Cent ans mais est quand même morte sur le bûcher. Je résume ça rapidement, faites vos recherches! La fenêtre est ouverte, bruit de camions, de voitures d’autobus et les oiseaux qui chantent dans tout ça… Vous voyez que c’est mêlée, faut dire que l’Espagne à une histoire assez dense, j’oserai pas vous résumer ça ici les historiens font le travail. Je suis encore loin de mon senti ce matin… Comme les humeurs culturelles ne seront plus mise en ligne par le site de l’institut, les gens d’Antenne Communication m’ont offert de les publier sur leur site, ce seras pour l’automne. Je pense aux amis du théâtre aphasique. Je sais pas si ils me lisent encore, j’ai bien aimé mon expérience théâtrale avec eux. N’hésitez surtout pas à me faire vos commentaires. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 24 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai de la difficulté à vous écrire, dehors une toxicomane fouille dans son sac, son pimp l’attend.  Cet après-midi dans le parc ça joue au soccer. Ai remplis et posté un formulaire pour le gouvernement provincial, je crois que c’est o.k. pour le reste à la grâce de Dieu… Ai mangé du bleu c’est très bon. J’aimerais ça inventer une histoire mais les filles que je connais elles font le trottoir de l’autre côté du viaduc dans un endroit les plus pauvres de la ville. Une semaine encore avant la fin du mois, le dépanneur va se faire demander du crédit, moi que les adultes ais pas grand-chose à manger ça passe toujours mais les enfants c’est inacceptables c’est vrai qu’ils peuvent toujours aller au Resto-Pop et prendre arrangement mais le problème c’est la dope et la bière qu’on veut se faire fronter. Parfois on retourne avec ses bijoux à la pawnshop, on nous prête de l’argent, juste assez pour quelques bières. Maudit que le temps est long! On mendie au centre-ville encore avec la bonne volonté de manger mais une fois qu’on en a assez on va tout oublier et s’acheter de l’alcool et parfois de la dope. Y’a des enfants qui tombent jeunes dans les bras des services sociaux, faute de parent… Éducatrice, orthopédagogue, travailleuse sociale et d’autre encore qui gravitent chez les pauvres. C’est pas que c’est pas bon mais les enfants parfois s’attachent à ces professionnels et les choses font qu’ils seront transférés à d’autre, un changement d’école, de quartier et tout tombe à l’eau. Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus, tout à l’heure j’ai vu trois petits gars qui s’amusaient avec  des panneaux de styrofoam, ça m’étonnais qu’ils soient pas à l’école. Hier je lisais un article qui disais que les psychiatrisés fréquentaient beaucoup plus les urgences que les gens « normaux » si je prends ça au pied de la lettre je suis « guéris » ça fait des années que j’y suis pas allé et c’est tant mieux. J’ai ouvert un Gatorade et je pense à l’Espagne, je pensais que les corridas c’était interdit dans toute l’Espagne mais c’est permis à Madrid. Je crois que je vais essayer d’en voir une. Faute d’être un grand écrivain on fait comme si. Ce qui m’inquiète le plus c’est que je parle pas espagnol, rendus là on verras. Je suis surement pas le premier francophone à visiter ce pays. J’ai pris une douche, me suis parfumé, ça aussi faut pas l’oublier que c’est un privilège de faire sa toilette comme et quand on veut.  Je vous écris de l’après-midi, je croyais que j’aurais de la difficulté mais un coup partis ça va… Ce soir à la télé y’a une émission sur la guerre d’Espagne je vais regarder ça… Je m’adresse à vous tous personnellement, je sais pas quelle tonalité employé. Pour le moment c’est ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

mardi 23 mai 2017

Au présent


 



Bonjour! Bonsoir! Je crois que j’écris pour rien, la photo et le texte n’apparaissent pas sur le journal de Facebook celui que je peux lire. Je sais que c’est possible pour vous de lire, les pages à mon nom sont toujours lisible, c’est des problèmes techniques c’est pas avec ça qu’on fait de la littérature… Je suis assis au soleil pendant qu’en face ils jouent au rugby, le vrai, l’européen, semble que la répétition c’est une figure de style mais ça peut-être très monotone. Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis voilà plusieurs d’entre vous qui décrochent… Ce soir j’ai pas le droit de m’ennuyer, je ne suis plus seul pourtant je sais que vous êtes là à lire ce que j’écris… Je crois que je vais illustrer ça avec des clochers, hier j’ai vu une émission qui traitais de la perte des vieilles chapelles en France parce que les communes ont pas les moyens de les entretenir. C’est triste, je crois qu’ici y’a des églises de villages abandonnées. Je crois que c’est notre patrimoine, à Montréal on convertis certaines églises en condos, les lieux n’ont plus rien de sacré, bien sur les vieilles pierres mais on paye pas la dîme… Souvenir des marguillers à Saint-Charles-de- Mandeville qui étaient venus collecter comme j’y étais que pour l’été j’ai pas payé et à l’époque j’étais pas vraiment le genre de gars qu’on voulait ajouter à la communauté paroisse. Près de chez moi dans le goulag occidental on a vendu une église qui maintenant se déglingue faute d’entretien. Ils l’ont pas payer cher sans penser au côut de rénovation. En face y’a un ancien couvent convertis en appartement pour personnes agées, ça été bien fait… Une église ça intéresserais peut être le bof de trouver une façon d’aménager ça, c’est pas simple… Je pense juste au cout du chauffage, j’irais bien vivre dans le jubé mais l’hiver ont dois geler pas loin y’a aussi un CHSLD. Je vais essayer de retarder le moment où je vais me ramasser là… Ça me fait pensés au film d’Arcand, Jésus de Montréal… Devant chez moi y’a une van brisée je crois qu’elle a un essieu de cassé. Le chauffeur discute avec un mécanicien… Voilà! Il s’en passe tu des affaires… Le camion viens de redémarrer, mon ami mécanicien de Cantley pourrais me dire si ce sont les freins hydrauliques? Il essais d’avancer mais c’est barré. Jammé, jammé bein raide on va prier les petites sœurs pour lui. Bon! Je suis pas allé tellement dans mon senti ce soir, j’ai fait avec les choses du bords. Méchante gang pour jouer au rugby au moins vingt gars, ils font le tour du parc… C’est probablement un « roster » de pratique…  J’arrive pas à me concentrer, je sais pas trop comment je vais terminer c’est toujours ça vous savez. Enfin! M’y voilà, merci d’avoir lu jusque-là!!! Je veux terminer trop vite pourtant il ne me reste que quelques mots. À la prochaine!!!

Bernard




Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin il fait beau, tout est vert. J’y vais lentement. Je suis un peu écoeuré d’avoir la bouche sèche la nuit. Une fleur a séchée sur la couverture multicolore d’un bouquin, je croyais qu’elle était dans l’illustration… Matin heureux quand même! J’ai très mal dormis, j’ai pas écrit cette nuit. Quand la  «  journée qui s’en viens est flambant neuve » ça fait moins mal… Cette semaine c’est tranquille ça va reprendre la semaine prochaine. J’ai comme l’impression qu’on veux me caser avec les petits vieux à l’institut. Moi c’est encore comme si j’avais trente ans dans ma tête, comme toujours c’est la paranoïa à ne pas confondre avec la démence. Je peux me permettre de prendre un ou deux cafés, il est tôt… Peut-être que mon lecteur de la Rolls-Royce se rappelle de notre séjour à Sainte-Jeanne-d’Arc au lac Saint-Jean chez l’oncle Rolland Allard le regretté, j’étais allé faire le train avec lui, j’avais un peu peur des vaches et beaucoup plus du bœuf. Ça avait un parfum d’étable. En revenant près de la maison l’oncle parlait à ses corneilles. C’est des vieux souvenirs tout ça j’avais pas commencé l’école. Des souvenirs d’enfants, j’aimais bien ces visites mais avec mes parents j’aimais pas quand il me laissait là et qu’eux s’en allait loin. C’est un peu de là que j’ai perdus mon goût du retour à la terre, l’oncle il travaillait dur pour pas grand-chose son quota de lait qu’il pouvait pas augmenter. En fait s’était un oncle à ma mère, souvenir aussi de ces truites qu’ils pêchaient avec mon père parfois ils passaient la limite, heureusement le garde-chasse passait pas par là… Tout ça c’est des bouts d’enfance dans un rang dont je me souviens plus le numéro où le nom. Comme beaucoup mon patriarche a migré à Montréal-Nord, meilleures jobs, meilleures vies, la ville s’était souvent gagner sur le bois. On aimait bien apprendre quand un copain venait lui aussi du lac, on était en territoire connus, Mistassini, Dolbeau, Saint-Félicien, Roberval, Albanel, Normandin, Péribonka… Voilà des endroits où je suis passé, j’ai même encore de la parenté chérie à Roberval. Maintenant je vie dans le gros goulag occidental sale, un quartier du centre de Montréal. Cette semaine en prenant l’autobus un  gars racontais qu’il venait de Normandin, j’ai pas osé lui demander son nom, ici c’est un quartier de migrants. Quand on montais au Lac avec le patriarche on était heureux quand on voyait le monastère du Lac-Bouchette, y’avait aussi cette vue imprenable juste avant d’arriver au Lac, moi j’ai connus la mer très tard, ma mer c’était le Lac-Saint-Jean. Je crois que je vous ai déjà écrit ça ailleurs. Je pense que l’auberge de Sainte-Monique-de-Honfleur existe plus, j’ai campé là au bord de la rivière Péribonka je crois. C’était un bel endroit relax, un peu baba-cool d’autre dirais granola. J’ai perdus l’accent du lac, j’en connais qui l’ont gardé. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 22 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’espère que vous avez passé une belle fête des Patriotes, moi pour le moment j’ai une chanson d’un vieux long-jeu solo de Paul McCartney… Sur Facebook j’ai lu que c’était dur d’écrire, c’est vrai surtout qu’à chaque fois il s’agit de se réinventer. Je sais c’est pas comme travailler au pic et à la pelle mais c’est demandant intellectuellement… Ça prend toujours un moment avant d’écrire, je cherche l’idée et parfois où je veux en venir surtout que je veux renouveler ce que j’écris. Cette semaine c’est tranquille j’ai pas beaucoup d’activités, ça va aller à la semaine prochaine où comme souvent je vais parler de stigmatisation… Je pense au dédommagement je verrai quand et comment. Je veux pas tourner en rond et me répéter, je veux pas faire de bulletin de nouvelles vous êtes assez grand pour les consulter. Le goulag occidental est tranquille cet après-midi. Je me cherche quelqu’un a inviter manger des tapas, je veux voir de quoi ça l’air avant de partir pour l’Espagne. J’ai le temps encore si tu lis ça et que ça t’intéresse fait moi signe. J’ai regardé des photos de Barcelone c’est magnifique. Je connais des gens qui n’aiment pas qu’on utilise ce qualificatif, ils le trouve faux mais moi je crois qu’eux sont dépressifs. Tout ça c’est toujours je crois un questionnement poétique, un comment dire émouvant, dehors j’ai entendu un bateau qui passait sur le fleuve. Je sais c’est pas très touchant mais je joue pas à faire semblant… Je pense à comment j’avais le trac quand j’ai joué le Banquet de la mémoire, comment j’avais mal avant de monter sur scène ça été très difficile… Mais c’est passé, je sais comment les gens ont soif de neuf, la machine est là mais l’être humain reste le même, faut surtout pas que je me prenne pour Shakespeare où Molière. Y’a toujours eu des gens seuls chez eux qui écrivent, qui racontent… Cet après-midi j’ai parlé de Hunter S. Thompson avec l’ami, du gonzo writing de son séjour chez les motards qui le trouvaient pas sérieux et lui ont foutu une raclée… C’était y’a longtemps Thompson est décédé, je crois qu’il s’est suicidé… Moi mon écriture c’est plus du schizophrenic writing, de la difficulté à vivre des émotions et des tentatives d’expressions… Juste d’employer le nom d’un gang de motard ça me fait peur… On est pas mal à la fin du mois, les gens ont plus d’argent, ils veulent manger et fumer et pour ça faut emprunter. J’étais bien partis pourtant je reviens encore à mes thèmes de prédilection l’alcool et la pauvreté. Je sais pas trop comment vous terminer ça, si y’a encore des motards alcooliques…? Je pense aussi à la belle Triumph que possèdent mes, je crois, lecteurs de Hull, maintenant ils ont un bébé ça laisse plus beaucoup de place pour la moto. Je crois vous en avoir assez raconté. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous raconter, mes post disparaissent. Je crois que vous pouvez quand même les voir, y’a que moi que ça affecte. Aujourd’hui c’est férié, la fête des patriotes, lentement le mois de mai avance, je pense toujours à mon voyage en Espagne, j’ai vu une émission où s’était tourné à Barcelone ça semble magnifique. Cette nuit j’ai laissé la fenêtre ouverte. J’ai une chanson du Banquet de la mémoire qui me trotte dans la tête, c’est bon signe. Ce matin je suis endormis… Je  pense que les gens vont en profiter pour ouvrir le chalet, regardé comment il a été affecté par les inondations… J’ai des souvenirs de Saint-François-du-Lac une maison qu’un oncle rénovait, une autre moins vieille que le patriarche avait acheté, les jeux au bord de la petite rivière avec le cousin, ce vieux chapeau déformé qui trainait on disait que c’était un vrai chapeau de cow-boy, quand il pleuvait on s’amusait dans le poulailler maintenant vide, ça nous faisait une énorme cabane pour jouer. Le  dimanche on se mettais tout beau pour assister à la messe dans la réserve indienne d’Odanak à cette époque j’avais plus peur des indiens. Souvenir aussi des deux amis français de l’oncle, il avait des noms qui se terminaient en ski. Je crois qu’ils étaient un peu polonais, cette campagne ça nous faisait un grand terrain de jeu, on était toujours dehors, y’avait aussi cette carabine rouillé pas de chien que tous voulait avoir pour jouer aux cow-boys. Justement parlant de chien y’avait Rex un berger allemand bonnasse avec qui on avait beaucoup de plaisir. Je vais vous avouer une chose j’en suis à mes dernières publications de souvenirs. Je veux aussi vous dire que ça tire à sa fin cette écriture mais si je prends ça un jour à la fois je devrais revenir demain. C’est toujours la même chose les filles jouaient à la mère et les gars aux cow-boys, parfois on mêlait les deux, je me rappelle plus très bien comment ça se jouait, je crois qu’on se faisait des scénarios. Je vous parlerai pas de la puanteur de la bécosse au fond de la cour, et de l’énorme potager que ma tante faisait, parfois le soir la journée terminée les hommes jouaient aux fers. Ça me touche ces souvenirs pour moi c’était le bon temps de l’enfance. L’innocence et l’ignorance aussi. On couchait dans la tente-roulotte. Ces adultes là sont presque tous partis, ils m’ont quand même laissé de bons souvenirs. Cette nuit votre ami Bern est dans la nostalgie, j’aimais marcher le long de la route et à travers champs avec le cousin, vous voyez tout était jeu les enfants ne travaillaient pas. Je me rappelle aussi du ciné-parc à cette époque, je crois qu’il était à Drummondville. Souvenir aussi de ce couple qui ont retapé l’école du rang, ils avaient qu’un enfant qui est décédé bien jeûne. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 21 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite surprise cet après-midi, mon clavier était finis. Je suis donc allé en chercher un autre, y’avait foule dans le centre-ville pour les marionnettes géantes, ça me fait répéter pour les promenades à Barcelone et à Madrid. J’ai pris mon temps, respirer par le nez et j’en ai profité… Comme toujours je vais essayer de vous parler de mon senti, la matriarche est rendue à quatre vingt sept ans, j’aimerais ça me rendre là. Lentement le temps se couvre mais il va faire beau demain. Faut tu être niaiseux pour écrire des choses pareilles… J’ai vu sur Facebook que d’autre partent pour l’Espagne, bon voyage! Moi j’ai hâte de partir je crois que je vous le répète à tous les jours. Je pense à la foule, à comment elle est bien vivante malgré tout et c’est tant mieux. Je vais peler des carottes et des pommes de terre… Voilà c’est fait, ce soir je mange des côtelettes de porc mais ça intéresse personne… La voisine reçois de vieux bedonneux faut dire qu’elle non plus donne pas sa place question bedaine… J’essaye d’aimer les gens, le monde parfois c’est pas facile. Je suis un ronchogneux … Dans la foule j’ai pas le sentiment d’être stigmatisé, un parmi tant d’autre… Les émotions j’ai de la difficulté à les vivre un à un où dans de petit groupe. Je serai quand même sortis et j’ai marché, c’est bien… J’ai pas eu le temps de lire la Presse+, je le ferai ce soir. Au fond quand je vous raconte ça je me crois important mais je le suis pas… Je passe mon temps à dire que je fais pas de poésie… Je suis incapable de nommer précisément ce qui m’habite, cette lourdeur à vivre simplement. Je sais pas pourquoi c’est comme ça, la plupart des gens s’expliquent en utilisant de la psycho-pop, c’est pas fort… J’ai souper c’était bon. C’est toujours étrange ce grand vide dans l’angoisse, y’a un bonhomme qui viens niaiser devant ma fenêtre sur la passerelle. C’est pas fort ce que je vous donne à lire ce soir… On a quand même eu droit à une belle journée… L’ami m’appelle Salieri du nom de l’adversaire de Mozart. J’ai tout oublié les noms des musiciens rock de ma jeunesse parfois y’a un nom comme Yardbirds qui reviens un groupe où sont passés tout les grands noms du british-rock… Je sais pas pourquoi je vous écris ça, j’essais de revenir à ce que j’appelle mon senti, j’ai remarqué en me relisant je suis dans la faiblesse. Je sais qu’il y a des gens qui me trouvent tannant avec mes textes. Dans le parc les jeunes jouent au ballon moi je cherche quelle est ma mission… Je me serai répété souvent avant d’arriver au sensé et au fort. Je pense à des écrivains que j’ai croisé y’a longtemps, ils écrivent pour la télé moi j’espère un jour écrire un roman. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai regardé le film, Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que de creuser un tombeau, un film tourné en partie dans le goulag occidental avec je dirais une esthétique du bas de la ville, des plans qui ressemblent quelquefois aux photos que je prends. Ça m’a fait pensez à ceux qui sont de la gauche radicale, à moi aussi ma jeunesse où je militais seul, je crois même que j’avais raison d’être paranoïaque  chez les copains personnes n’était à gauche, on voulait juste une bonne job puncher et prendre sa paye. Moi où que je sois je parlais syndicat, comité paritaire ect.  Je parlais trop je gardais pas les jobs plus que quelques jours. Le film traite de quatre jeunes révolutionnaires radical on les vois dans les moments difficiles où ils font leurs auto-critique comme on imagine chez les communistes, c’est assez noir comme histoire, on y présente le printemps érable et les carrés rouges des mouvements où j’ai pas participé je suis trop vieux. J’ai pas pu m’empêcher de pensés à comment je me vends, à ma prison chimique, à l’argent que j’accepte pour quelques mots qui vont peut-être servir à prendre des mesures encore plus coercitive pour les « malades ». On nous endort avec des lumières sur le pont et des marionnettes géantes, c’est toujours la même recette du pain et des jeux, ça fait longtemps que ça a pas changé, je travaille, je prends ma paye, je rentre à la maison je mange, je dors et après je recommence. C’est pas une vie ça! Pendant ce temps-là les maitres boivent du champagne dans de grandes réceptions… Le Québec a manqué toutes ses tentatives, les bombes dans les années soixante, les enlèvements dans les années soixante-dix, les non à chaque référendum et on voudrais me faire croire que le prochain on le gagnerais de toute façon je vois pas beaucoup de progressiste chez les péquistes, on répète toujours le même discours on va s’occuper de vous, on va vous organiser, bein oui!!! On le sait qu’on va se faire organiser surtout en santé mentale les pauvres ils ne demandent que ça. C’est quoi déjà? « Dans une dictature on te dit de te taire parce que tu parle trop, dans une démocratie tu peux gueuler on ne t’entend pas! » Les programmes sociaux! Des affaires communisantes pour les b.s. j’ai envie d’écrire si tu souffre reste chez vous ça va passer, c’est toujours la même chose si t’est malade on va t’envoyer travailler dans des jobs de trou du cul. Je sais pas pourquoi je m’enrage ce soir, le film c’est qu’un film qui pose des questions, me fait revenir en arrière sur des manifestations que j’ai fait à Ottawa, c’est il y a longtemps. Je vais quand-même continuer à m’impliquer dans mes différents comités, groupes et c.a. même si je sais pas que les choses avancent. J’arrête je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 20 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai tellement de post sur les actualités j’arrive plus à récupérer les miens. L’agent de voyage m’a téléphoné, je dis agent mais c’est une femme, encore quelques semaines et je vais avoir la confirmation du voyage. Les choses devraient bien se passer. J’ai repéré où sont les hôtels sur une carte. Je lis mon guide de Madrid lentement. Si y’a quelqu’un qui peut me dire de quoi ça a l’air un tapas ça serait bienvenus. Je vais peut-être essayer d’en manger à Montréal. Aujourd’hui le temps est magnifique, j’espère que ça fait sourire mes amis sinistrés de Deux-Montagnes… Je crois que j’ai perdu des centaines de lecteurs, à moins que ce soit les robots qui ne cliquent plus sur mon blog. C’est le printemps y’a des arbres qui ont fleuris d’autres sont feuillus… Je pense à ce vidéo sur la stigmatisation que j’ai tourné mardi passé… Mon lecteur de Deux-Montagnes à bien raison viens un âge où se faire des amis c’est pas simple, j’en ai quand même quelques un. Aujourd’hui ça va bien, mon senti n’est pas souffrant, je le prends quand ça passe. Je sais pas si je vous ai dis que je me suis acheté des chaussures Adidas des vrais avec trois barres, elles sont très confortables, ça vas être bien pour marcher à Barcelone et à Madrid… J’ai toujours l’aéroport et l’avion en tête, ma lectrice retraité avait bien raison, l’agent m’a dit que les vols partaient en soirée à moins de changement. J’ai un ami qui ne m’a dit que du bien de Barcelone et de Madrid… Je devrais prendre mon temps pour vous écrire ça aurait plus de bon sens. Je viens de regarder des photos de vacances d’il y a six ans avec la douce du moment, ça me manque on a fait de beau voyages malgré tout, à Kamouraska… Le temps passe vite je m’imaginais pas que ça faisait si longtemps. J’ai vieilli, je marche moins vite mais je continu, la dernière fois cette semaine j’ai marché quarante cinq minutes, une heure… Le robinet fuit ça m’énerve, ai fermé la valve d’eau froide ne reste que l’eau chaude, je l’ai réparé le robinet qui fuit, c’est pas numéro un mais j’ai rien brisé. Je suis loin de mon senti dans les tuyaux. J’aurais pas dû bricoler comme ça, ça m’a déconcentrer, c’est comme si je voulais me faire mal. Ça dégoutte mais ça dégoutte moins, poésie de robinetterie, ça m’ennuis… J’ai perdu un rechargeur de pile que je n’utilise plus j’ai brassé trop de choses. J’ai de ces obsessions quand je trouve pas ce que je cherche. Je cherche plus j’en ai pas besoin, je vais surement le trouver au moment où je m’y attendrai le moins. Je cherchais et j’ai retrouvé mon couteau suisse, un couteau de poche que la chorégraphe aphasique m’a offert. Je termine là-dessus, merci d’avoir lu jusque-là!!!  J’arrête de chercher, tout de suite c’est pas utile. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 19 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai rêvé, j’étais dans un bar assis justement au bar, la barmaid était jolie Y’avait une scène devant nous plusieurs jeunes filles donnait un spectacle de danseuses nues, lentement à ma droite est venue s’asseoir un homme que je connaissais un vieux copains d’alcool. Je lui ai parlé du bon vieux temps et sans faire attention j’ai bu une gorgée de bière. J’ai donc brisé vingt-quatre ans d’abstinence, je me demandais si il fallait que je le dise, l’honnêteté passe en premier étrangement j’avais pas le goût d’en boire d’autre, c’était assez pour croire que je suis guéris… Le clinquant lumineux des bars j’ai déjà vu j’avais pas envie de rester là. Le copain de souleries me rappelait des bringues et des brosses que j’ai pris. Je me rappelle en revenant du quai de Trois Pistoles, la voiture qui roule à toute vitesse dans le rang, la caisse de bière sur le banc on est sortie du chemin en faisant quelques tonneau avant le pont, y’a pas eu de mort et pas de blessés, la voiture étais scrap, tout ce qu’on a réussis à faire en attendant qu’on vienne nous chercher c’est de sortir la caisse de bière et de boire sur le pont. Quand j’écris ça je pense aux histoires de Joe dans Race de monde de V.L.B… Je crois que le regretté patriarche venait de là le bas du fleuve.  Le grand-père paternel est enterré je crois à  Saint-Paul-de-Montminy dans la MRC de Saint-Paul-de-Montmagny. Voilà pour mes racines avec Race de monde. Le patriarche travaillait comme commis dans un campe dans le bois au Lac-Saint-Jean, c’est là que je suis venus au monde… Je sors de la douche, c’est toujours le parfum que j’aime… Je souhaite bienvenue aux nouveaux lecteurs, cette semaine le lectorat a bien baissé, j’espère juste que c’est une mauvaise passe… Oui! Chaque jours me rapproche de L’Espagne, Guernica est pas au musée du Prado mais au Centro de Arte Reina Sofia. Je me promets pas mal de marche je veux voir un peu de l’œuvre de Gaudi à Barcelone, à Madrid je vais plus flané… J’aime bien voyager, j’attends pas qu’on me propose des voyage sinon je resterais chez nous… Hier j’ai regardé le film sur l’ami historien d’art et artiste, c’est magnifique on entends le parcours de l’homme avec ses démons et ses drames. Il a quand même créé une œuvre magnifique dont la petite chapelle Notre-Dame-de- L’assomption à Saint-Charles-de-Bellechasse qu’il a peint magnifiquement. Je me rend bien compte de mes limites pour parler des œuvres d’art, mais je reste ouvert à ce qu’elle me disent… Le fil conducteur la dedans c’est le bas-du-fleuve … Je trouve dans l’art une belle sensibilité de ceux qui sont artistes, moi j’ai de la difficulté à vivre mes émotions ça me donne des leçons. Ce soir on s’est promené dans le bas du fleuve. J’ai encore essayé d’écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine, au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il se passe pas grand-chose, il fait frais… Pour moi c’est une journée de congé, pas d’activités, j’ai regardés l’environnement des hôtels en Espagne à Barcelone et à Madrid… Je crois que ça va être bien. J’ai hâte d’avoir la confirmation de tout ça. Je pense aux « amis »… Demain je vais m’acheter un cahier de voyage, lentement le ciel se dégage. J’attends un retour d’appel téléphonique, j’ai de la difficulté à lâcher prise. Les gens ont autre chose à faire que de s’occuper de mes problèmes monétaires. J’arrive à rien, y’a des millions de gens qui comme moi font un blog… C’est de l’artisanat pas de l’art, je sais pas ce que l’ami historien de l’art en pense… Elle est finie l’époque où on sortait prendre une bière avec les copains, de toute façon comme je dis toujours c’était l’enfer. Ce que j’écris c’est toujours autour des mêmes thèmes… La matriarche disait qu’elle préférait mourir que de vivre dans la même pièce que son lit, moi, c’est ce que je fais mais j’ai vécu dans une vrai chambre y’a longtemps on partageait la salle de bain, c’était très difficile… Tout à l’heure sur la passerelle un gars racontait être sous probation, je crois qu’il se cherche un logement. Je rédige ça et après je sors le recyclage, y’a trente et quelques années je faisais la collecte du papier recyclables, c’étais pas organisé comme aujourd’hui, on vidait des barils de carton dans des poches de jute qu’on ramenait à l’atelier où on faisait le tri à la main… Je viens d’envoyer le recyclage dans les bacs, y’en a qui prennent ça pour une poubelle c’est dégueulasse. Je sais pas si les recycleurs ont prévus ça dans leurs cueillettes. Je pense à la chanson qui parle du chemin de la dump, la plus grosse dump de Montréal est à Terrebonne, je pense à ça je suis pas rendus à acheter en vrac… Tout à coup j’ai de la peine, parce que j’arrive pas à écrire un texte cohérent, un texte qui dis vraiment quelque chose… Autre chose en tout cas que ces niaiseries, je suis trop vieux pour être éboueurs. J’aimerais beaucoup aller voir décoller les avions mais je crois que l’autobus se rend pas au parc où on a le meilleur point de vue. La bonne femme croyait que je buvais du gros gin, si y’a une boisson qui me rendait fou c’est bien celle-là, le fort j’ai toujours trouvé que ça avait une odeur de parfum… Je ne boirai pas aujourd’hui et j’avoue mon impuissance devant l’alcool, je veux pas savoir ma façon de penser quand je buvais, juste que j’étais plus fou, plus malade qu’à jeun. J’étais idiot j’allais me perdre dans les bas-fonds sans avertir personne faut croire qu’ils étaient pas intéressé à savoir où j’allais. Vous voyez je raconte toujours là même histoire c’est pour ça le voyage. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 18 mai 2017

Au présent



Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à retrouver mon dernier post sur le journal Facebook. Ce soir il fait chaud, la fenêtre est ouverte on entend la sirène des voitures de police. De retour du c.a. du comité des usagers de l’institut. J’en aurai eu pour toute la semaine. J’ai du lever le ton sur des propos d’enjeu de la responsabilité, mais oui! Je sais ce que ça veut dire être responsable… J’ai enlevé mes chaussures. Ai commencé à lire le guide de Madrid, dehors j’entends des « y’a rien là! Va chier tabarnak! » Je me plaindrai pas de la chaleur, on est bien. J’attends un dédommagement, ils se lancent la balle l’un l’autre… Je pense que je me calle quand je parle de ça, tout le monde dans cette affaire-là joue au boss. L’idée là- dedans c’est de changer de la paperasse en dollars… Je me tuerai pas pour ça mais je sais que lentement la fatigue va prendre le dessus, ça va faire quoi vous demandez? Je vais tout simplement me ramasser désemparé à l’hosto. Je reviens à mon senti… Quelques jours en Espagne ça me feras pas de tort… Je pense à l’avion, l’aéroport, j’ai hâte de faire mes bagages, encore quelques mois. J’ai finalement reçu la confirmation fédérale qu’il avait bien reçu mon rapport d’impôt. La TPS ça va être déposé automatiquement. Je trouve plus de mots et de phrases neuves, c’est tout du vieux stock, de la vieille histoire, non , non, non, je veux pas me brûler je veux être en forme pour le voyage, je prendrai des vacances en même temps que les autres. À un moment je deviens sans mots, je vous oublie pas lectorat mais je n’arrive qu’à ça, des niaiseries, le vent entre par la fenêtre il fait bon… Je prends mon temps, c’est quoi l’idée d’être poète aussi inconnu que le soldat… Les stores battent au vent, ai fermé la fenêtre j’étais fatigué de les entendre claqués. Je cherchais le mot sémiologie, je sais pas trop ce que c’est, l’origine de l’écriture? Une fois que t’a placé ce mot la dans un texte ça te laisse un peu à sec. Ce soir je crois que je vais placer deux photos du disparus bar le Hazard où plutôt de ce qu’il en reste, rien, coin Ontario-Saint-Hubert, ça longtemps été mon enfer. C’est difficile d’écrire et de renouveler son vocabulaire, ce terrain vague ça m’indique comment il était pas si grand le bar… Dehors j’entends un avion, je sais pas si il part où arrive. Hier on parlais du Hibou, je trouve ça étrange plusieurs ont fréquenté cet endroit et y’a que moi qui est alcoolique. Mais oui! Pour moi l’alcool ça pas de fin, j’en prends une et je sais pas où je vais finir, mort peut-être… Voilà, ce soir l’histoire? Enfin je sais pas si ça en est une, se termine. Je vais essayer de rester à jeun. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!


Bernard


mercredi 17 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive du C.A. d’Antennes communication, j’ai été pris dans les autobus gratuits et pleins rue Papineau. J’en ai profité pour regarder, le pont Jacques-Cartier illuminé, le goulag occidental est envahie. Je racontais à une dame comment on les pelletais chez nous les événements sociaux, feux d’artifices, le tour de l’ile et là un beau pont Jacques- Cartiers illuminés. Je sais pas comment vous raconter cette bonne femme qui voulait descendre de l’autobus avant que j’y monte, elle m’a engueulé mais comment je pouvais savoir l’autobus était plein… Un bain de foule ça va m’aider à partir en voyage et me promener dans les rues de Barcelone et de Madrid. Aujourd’hui j’ai acheté des cartes géographiques et j’ai situé les hôtels. Pour revenir de la réunion j’ai marché sur Mont-Royal avec l’ami historien de l’art et un collègue entraineur de sport d’équipes, deux mondes différents aux antipodes je dirais, l’ami historien n’est plus tout jeune mais il a une belle sensibilité. À la réunion j’ai dit que la santé mentale c’étais pas très vendeur, l’ami disait qu’il faut faire attention aux mots qu’on utilise, c’est vrai moi j’utilise personne en rétablissement… Je croyais avoir finis ma semaine mais demain j’ai une réunion du comité des usagers, j’ai peur qu’on me brûle… Aujourd’hui j’ai lu un guide de Madrid… C’est Guernica qu’il faut voir quand j’aurai vu ça je me tairai.  Remarquez que les œuvres d’art ça fait parler, l’ami historien pourrais vous en raconter, il me disait faut rien attendre du public comme si le marché de l’art étais fermé pourtant… J’ai hate, j’ai hate de prendre l’avion de voir autre chose que ce goulag occidental. Lentement le goulag occidental s’est vidé, les gens sont retourné chez eux, ils travaillent demain, la dame voulait aller voir le « light show » du pont, elle avait laissé sa bicyclette à la maison, elle voulait aller sur la rue Notre-Dame je lui ai conseillé d’aller dans le parc au bout de la rue d’Iberville, elle avait peur de marcher sur Sainte-Catherine, je lui ai dit c’est pas dangereux y’a beaucoup trop de monde, finalement elle est rentré chez elle, je crois qu’elle était contente d’avoir discuté avec moi, moi aussi. Ce soir c’est une température d’été c’est agréable, ça permet de discuter dehors sans se les geler. Je reviens à mon senti puisque c’est toujours de ça qu’il s’agit, je suis pas assez érudit pour faire de la poésie, je connais rien à la syntaxe que le mot, de nos jours les poètes c’est des savants. Je pense à cette fille avec de jolies rondeurs qui fumait une cigarette en écoutant de la musique latino dans sa voiture. C’est ça la chaleur, calor qu’on dis je crois en espagnol… Bon! J’y arrive, les gens ont chaud ils prennent leurs temps en marchant jusque chez-eux. Le goulag occidental est maintenant plus vert… J’ai mangé du fast-food ça m’a laissé sur ma faim. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 16 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je manque d’inspiration. J’ai des brûlements d’estomac, mon omelette qui passe pas. Il est minuit vingt et un, la fenêtre est ouverte et il fait chaud, aujourd’hui c’est le trois cent soixante quinzième anniversaire de Montréal. Ce soir j’ai un conseil d’administration pour l’émission de radio. Hier pour la vidéo j’avais pris des notes on m’a pas laissé m’en servir. Semble que le papier faisait trop de bruit. Cette nuit je prends mon temps pour écrire, j’ai bien aimé savoir que le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avait apprécié le dernier texte. Me suis servis une Sanpellegrino à l’orange c’est excellent cette boisson italienne. Je rêve toujours d’Espagne, je crois qu’aujourd’hui je vais aller me chercher un guide de Madrid avec une carte géographique et une autre de Barcelone. J’ai hâte d’avoir des nouvelles du départ, la lectrice retraité d’Aylmer avait raison les départs pour l’Europe sont dans la soirée. Je devrais avoir des confirmations de mon départ bientôt. Je pense que ça vas être pour juin. J’ai appris en lisant un guide que les corridas étaient maintenant interdites. Ai pris des photos de la cannette, je trouvais ça intéressant, ça me rappelais un petit bistro de Trieste. J’essaye de pas tout mêler l’Espagne et l’Italie… Me souviens plus si Don Quichotte était Espagnol où Italien, il était Espagnol! L’Europe m’a toujours fasciné, souvenir d’une Europe vingt ans après la guerre qui étais pas encore moderne, ils revenaient de loin… Pour moi l’Europe elle était dans les bandes dessinées et si je me souviens bien les écoliers avaient congés au milieu de la semaine… Quand à la culture ça commence par savoir se servir de ses ustensiles, ce que je ne sais pas. J’espère que je perdrai pas le plaisir de vous écrire, j’entends un scooter qui passe… Je reviens à mon senti, la nuit après que j’ai dormis ça va mieux. Ma boisson gazeuse m’a soulagé l’estomac… Les stores se promènent il vente… Soirée de misère pour les pauvres toxicomanes et alcoolique, si ont est chanceux on achète quelques bières à crédit au dépanneur, ça calme un peu, on a encore du pouvoir… J’ai fait ça y’a longtemps, le gars du dépanneur voulait me tuer, je me croyais au cinéma, pauvre fou… Il reste une heure et demie avant la fermeture des bars, les gens honnêtes sont rentrés à la maison, demain on va chercher du boulot pourtant on seras pas levés avant onze heures, on trouveras pas et on s’accrocheras encore les pieds au bistro, c’est la vie de loser mais je crois pas qu’on choisis ça, de deux misères ont choisis la moindre… Je pense que je vais pouvoir retourner au lit, ce soir c’est moins difficile pour ceux qui sont dehors. Y’a un ami pris avec l’addiction, j’espère qu’il va se rétablir, sinon la folie et la mort l’attendent. J’aime pas vraiment les sites d’injections supervisés. J’en ai assez écris pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Hé oui! Il fait soleil… Ce matin j’étais en tournage pour parler de stigmatisation et de santé mentale. J’essayais de décrire ce que c’était pour moi. Le stigma je dirais que c’est de ne pas laisser de place au senti à l’émotion de tout ramener à la production sans laisser de place au vécu intérieur. Je sais c’est pas facile, l’organisation industrielle du travail permet pas cette expression, vous pleurer, on va vous laisser pleurer jusqu’à la fin de votre quart de travail. Je sais pas si c’est comme ça pour tout le monde mais c’est ce que j’ai vécu. Le stigma c’est aussi de tenir à l’écart les personnes différentes pour quelques raisons que ce soit. Je prends l’exemple des itinérants comment c’est pas facile de les laisser vivre dans notre environnement… C’est aussi les gens qui vous jugent parce que vous prenez des médicaments y’en a toujours pour briser la confidentialité. Y’a plein de formes de stigmatisation presqu’autant qu’il y a d’être humain. Y’a ceux qui sont stigmatisés et ceux qui pensent savoir comment faire pour vivre avec une maladie mentale, le jugement facile qui vous disqualifie à leurs yeux pour quelque relations que ce soit. Cet après-midi j’ai l’impression d’être dans le champ, ça c’est de l’auto-stigmatisation c’est se dévaloriser, je combat ça à tous les jours et quand je fais ça j’y vais pas avec l’exemple des mots les plus doux ce sont les plus durs, comme si j’avais pas le droit de vivre, que j’étais de trop, que j’ais pas ma place au soleil. C’est ça mon senti cet après-midi, c’est pour ça que j’écris je veux pas rester pris seul avec ça, mes réponses je les ai. Je dirais que parfois les gens sont jaloux et envieux pourtant si il marchait quelques pas dans mes bottines y’aurait rien à envier il verrait comment ça fait mal. J’essaye toujours de faire de mon mieux mais pour certains faut rentrer dans le rang, que ce soit fréquenter la banque alimentaire où travailler à bas salaire. Lentement je me tue, je me tue en sachant très bien qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père. Souvent, presque tout le temps je prie, ce qui me passe dans la tête je le donne comme une prière. Ça m’apaise, ça me tranquillise  je vous donne ça cette écriture, cette expression scripté, la vie est difficile je sais, je pense à cette bonne femme à l’aire de repos pas loin des douanes elle voulait m’envoyer à la guerre, ça aussi c’est stigmatisant… C’est toujours comme si les gens voulaient pas vous laisser vivre à votre façon avec vos valeurs et toujours l’expression de votre senti le plus honnêtement possible. Je suis bien conscient qu’il y a des gens méchants mais il faut vivre malgré eux. J’essais de pas faire de mal je sais pas si je réussis, mais je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris ce blog que je vais partager sur Facebook et qui va peut-être disparaitre sans que je le veuille. C’est une machine c’est pas parfait une machine. Y’a des malfaisants aussi… Parfois je crois que c’est à cause de la photo, pourtant elles sont pas odieuses mes photos ni pornographiques… Vous pouvez toujours regarder là elles disparaissent pas https://www.facebook.com/bernard.saulnier.5  C’est niaiseux ce que j’écris là, si ça disparait vous pourrez pas le lire… Dehors une voiture avec une musique pompeuse. Ce matin je vais tourner une vidéo à l’institut, sur la stigmatisation comment moi et mes pairs on est souvent rejeté même dans les groupes les plus accueillants. Je me fait un devoir d’écouter ceux qui veulent me parler, moi aussi on me met à l’écart c’est pour ça que j’écoute ceux qui sont seuls et souffrent. C’est la première nuit douce depuis longtemps, j’ai ouvert la fenêtre… J’ai regardé les départs pour Barcelone d’Air Transat le seize août c’est en soirée ça m’arrange… Je serai au bord de la méditerranée . Pour revenir aux stigmas je crois que les gens ont peur, ils veulent pas s’associer avec des souffrants pourtant… Un stigmatisé souvent ça possède pas grand-chose, ça pas de familles quand aux femmes elles le rejettent… J’ai sommeil, on est au cœur de la nuit… Je me couche je vous reviens plus tard. Je suis debout, les oiseaux chantent. J’essais de trouver un filon. Mon rendez-vous pour la vidéo est à neuf heures c’est à l’institut, les journalistes de Radio-Canada étaient plus accommodant ils sont passés à la maison. Je pense à ce texte que j’ai écrit si je me souviens bien la metteur en scène a dit que c’est un texte révolutionnaire, qui appelle à une sorte de révolution. C’est mardi, c’était pas encore le grand soir. Parfois j’aimerais ça que quelqu’un me serve un café le matin. J’ai déjà manger mon petit déjeuner. Je pense que la journée va être magnifique. Je préfère ces légers moments insomniaques au réveil le matin après une nuit de bringue, fatigué et lourd je devais rester debout pour me rendre au travail. Je faisais ce qu’on appelle du présentéisme j’étais là mais je travaillais pas ou si peu… Je retrouve que le deuxième post précédent sur Facebook. Lentement le jour se lève je termine ça et je prends une douche. J’essaye de revenir à mon senti, le matin je suis en paix. Je sais pas trop ce que je vais placer comme photo, Boston peut-être? Le ferry qui fait la navette dans le centre-ville, c’est des souvenirs toujours des souvenirs j’ai hâte d’aller m’en faire d’autre en Espagne, je vais descendre dans des hôtels que les espagnols fréquentent ça risque d’être bien. Je crois jusqu’à confirmation que je pars le mercredi soir pour arriver le jeudi matin, y’a longtemps que j’ai pas fait de vol international. Quelques mots encore pour vous remercier de lire jusque-là!!! Toujours heureux de vos commentaires!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard