mardi 31 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Quinze heure trente veille du jour de l'an, il neige dans le goulag. Les gens se préparent pour fêter l'arrivée de la nouvelle année. Depuis vingt ans je vie cette veille seul en réfléchissant sur l'année passée et sur ce que j'aurai a améliorer pour le futur. Je crois que le voisin prend des méta-amphétamines. Le pusher est surement pas très loin il entre et sort de chez lui comme une queue de veau. C'est ça aussi le goulag occidental, la toxicomanie, les toxicomanes aux dents jaunes. Je sais pas si je dois me censurer la veille du jour de l'an y'a des sujets qu'il faut pas aborder. J'aimerais qu'ils arrêtent avant de slammer les portes, de se faire mettre dehors et d'être itinérant.Y'a pas mal de voitures dehors les gens travaillaient maintenant ils rentrent à la maison. J'aimerais vous écrire une belle petite histoire mais il est toujours questions de mon âme que je rachète en vivant dans le goulag. Je me souviens que pour vingt cinq dollars on avait de l'alcool de bar à volonté même si ça me rendais malade j'arrêtais pas. Je terminais la nuit en m'humiliant la tête dans la cuvette des toilettes. Ouais!!! L'âme vous y croyez vous? Moi j'essais encore plus dans le temps du jour de l'an. Je suis seul oui, mais ça me permet de méditer, de voir ou je vais aller cette année. J'aimerais être dans la chasse-galerie ce soir pour rentré à la maison et rencontrer de jolies filles mais comme vous le devinez c'est toujours une question d'âme et le goulag occidental c'est loin en canot d'écorce mëme volant et la nuit à l'aéroport ils reçoivent pas les vols ça donne pas beaucoup de temps pour revenir. Je mêle tout les avions et les canots, le bois l'asphalte et l'eau. Je sais pas si ça drave encore encore en sibérie. des bûcherons russes ça existe? Le goulag occidental c'est un ancien quartier prospère y'avait une grosse usine de métal, la Vickers qui fabriquait des bâteaux et des avions c'étais des experts en chasse-galerie.... Le goulag occidental c'est devenus le paradis des pelleteux de nuages intoxiqués, pas de job, pas de chauffage, des cannages en cadeaux pour manger voilà c'est tout beau. J'écris pas ça pour humilier, le goulag est grand c'est comme ça seul et triste à la Saint-Sylvestre. Le goulag chôme on a plus besoin d'ouvriers. Aujourd'hui ça prend des ouvriers spécilalisés moi c'est l'expérientiel. J'essais d'aider les autres avec mon vécu en santé mentale. Dans la chanson il chante "y'a plus d'ouvrage en ville j'étais en train de devenir débile". C'est fait je suis débile l'ouvrage est au nord et moi je suis sénior au goulag. Des fois je me prend pour le Bruce Springsteen du nord mais j'ai pas de route juste mon bas de la ville goulaguien. J'essais de regarder la télé je suis incapable... Je pense à un ami qui disait "vote for me I'll let you free". Je me suis sentis encore plus exilé, plus prisonnier, il délirais sur la concision de la langue anglaise incapable d'avouer que le yiddish c'est aussi une langue d'accord ils la parlent plus, mais peut être encore en Sibérie. Cette langue c'était une façon de se reconnaitre mais je laisse ça là, je veux pas me faire dire que je suis anti-sémites.Il neige toujours et il fait noir, l'autobus s'arrête et repart. Je regarde la cage de but dans le parc. C'est blanc, une partie vierge du goulag mais je suis pas Nabokov les vierges je passe aussi mon tour. Bein oui! Le quartier est déviargé. Je pense que le goulag est le seul endroit ou y'a des loyers raisonnables. Je trouve étrange de payer un loyer pour vivre en exil. Je reviens à cette maudite âme qui a survécu à plusieurs coups du sort. Je pense à la chanson de Bécaud "Et maintenant" on commence une nouvelle année et je me fait vieux. J'écoute de la musique ballroom bien qu'à mon époque c'étais du rock'n'roll des familles, du rock alternatif nouveau genre, de vieux blues repris par des musiciens anglais en fait y'en avais de tout les genres de la musique c'étais selon l'endroit. Je crois que je vais vous laisser là dessus en vous souhaitant une heureuse nouvelle année, du bonheur, de la santé et le paradis à la fin de vos jours. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Happy Berny

dimanche 29 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Bonne année! Je vous écris ça lentement de mon exil au goulag occidental. Je vais essayer de pas être trop triste même si mon affect est dérangé.D'habitude au jour de l'an, à la Saint-Sylvestre je pleure. Je pleure d'être passés au travers d'une autre année et avouez que c'est un peu triste de voir les amis engraissés et d'être rendus avec trois ou quatre mentons. À la fin de l'année on peux faire un bilan passés en revue nos bons et nos mauvais coups. Je pense aux amis cinéastes rencontrés à Toronto. Happy New year Stash! Happy New year Kate! Wish you the best. Hé oui les amis, cette année je suis encore sortis de mon exil pour mieux y revenir. En vieillissant la tanière urbaine me rend plus casanier. Comme résolution je devrais aider les gens autour de moi, leur dire que l'exil est intérieur ou qu'on soit que c'est l'âme qui dicte. La dictature de l'âme, elle impose ses malaises et ses joies. La folie ça a fort a voir avec l'âme. Je suis fou, d'une folie tranquille qui ne quitte jamais cette âme. La folie des bourreaux quand c'est elle le bourreau qui me fait vivre une peine, un sanglot... Je crois que je paye de la paranoïa pour être entré trop souvent sans permission dans la maison de mon père. Maintenant je suis envahis même dans le goulag. J'essaye d'être gracieux contrairement à mon habitude je salut madame la gouverneure générale que j'ai rencontré cette année. J'aimerais beaucoup qu'elle adoucisse mon exil même si je suis pas sous son mandat. C'est la nuit le store est fermé... Depuis que je consomme plus mon exil est tout doux, toutes ces journées passées sans consommer on peux pas me les enlever elle sont à moi, le goulag les auras pas. Encore cette année quand on m'offriras une petite shot de fort, je dirai non merci!...  J'ai la manie du typographe de loin je trouve ça beau un texte dans un écran même si je comprend rien. Mon prof à la retraite pourrait me dire si on appelle ça une composition?  Me suis coupé les ongles ça va mieux sur le clavier. Je suis pas Saint-Augustin pour écrire sur l'âme, si je me souviens bien c'est dans les Confessions. Puis je cherche pas l'imprimatur de la compagnie de Jésus. Je suis damné dans l'exil, parfois c'est l'enfer, la confusion pour ce qui est réel. le péché c'est réel? Le péché ça fait mal c'est une question de conscience, de sens des valeurs et même quand on respecte ses valeurs, ses principes ça peux faire mal. J'ai longtemps eu de la difficultée avec les principes on disait que je les connaissait pas. Je parle de principes moraux. Pour tout de suite je vous quitte là dessus. Je vous reviendrai la veille du jour de l'an. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Happy Berny

mardi 24 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! C'est la veille de noël, après celui là je vais faire comme les déneigeurs et me reposer. J'ai pas envie ému de vous raconter des messes de minuit sur l'acide tout le monde en beaux manteaux et les madames parfumées. J'espèrais toujours rencontrer une jolie jeune fille c'est jamais arrivé. Maintenant je suis exilé, ce soir je vais veillé faut dire que j'ai veillé souvent et longtemps dans les discothèques et les bars. La nuit a longtemps été ma vie.Ce mardi veille de noël a été ensoleillé, lentement le soleil se couche. Je peux pas m'empêcher de songer aux moments fébriles de mon enfance. Dehors ça jase et ça pellete. Le voisin a acheté de la litière, une poche, pour son chat. Dans le goulag on vois très peu d'enfants. C'est blanc, les résidants sont pas pratiquant on crois plus au solstice qu'à la nativité. Mais moi ce soir je demande au petit Jésus de m'inspirer que de sa crèche il apporte la paix et la fraternité. Je sais, je sais ça fait bébé, les adultes sont dans le gros gin et les pâtés. Je salut ici une lectrice designer qui j'espère ne resteras pas seule en cette veillée. Même la veille de Noël je suis sondé sur mes habitudes d'achats alimentaire... Je pense à ceux qui sont seul ce soir, ceux qui se sentent trahis et vivent de la révolte c'est ceux là qu'il faut aimer qu'il faut réconforter. Je sais ça sonne curé mon affaire mais j'écrirais plutôt humaniste, les êtres ont droit comme le disent si bien les français à la liberté, l'égalité, la fraternité... Je sais bien que trop consommer ça tue la conscience, on fait du mal pour se geler, pour s'intoxiquer et ne rien voir et peut être afficher une fausse bonne humeur. J'ai peur que personne passe me chercher demain pour me rendre chez mon frère à la réunion familiale.Je vais vivre aujourd'hui demain je verrai. Noël ça peux être le recueillement aussi et juste un tout petit peu de prière au cas où. Je fait les cents pas la radio diffuse des chants de Noël, c'est jamais comme dans les chansons qui synthétisent tout. Il est dix sept heure c'est déjà la nuit. Je sais que les travailleurs ont hâte de rentrer. Je me vois très saoul étendu dans un banc de neige, j'ai chaud et je veux mourrir parce que je réussis pas a m'endormir. Tien! C'est le retour du petit renne. J'arrive plus a me fabriquer des souvenirs, des souvenirs oui mais pour qui? J'ai personne à qui les raconter. Cette semaine je vous les ai pas mal raconté mes souvenirs.Je vous ai pas parlé du goulag, j'ai mis Nick Cave and the bad seed... Je suis irrité par la musique de Noël, y'a des stations de radio qui prennent les gens pour des débiles. "There is no need to forgive" je crois pas faut pardonner... sinon oublier. Bon! C'est long cette veille de Noël... Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et profitez en c'est la journée de la joie et du partage. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Merry Berny

lundi 23 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je sais plus trop quoi vous raconter. Juste envie de vous dire que c'est mon vingtième Noël sobre. Je ne joue plus les petits rennes au nez rouge. Si jamais y'en a qui se demande comment j'ai fait pour arrêter ils n'ont qu'a communiquer avec moi je suis près a les aider. Vous voyiez encore de la joie dans l'alcool moi je ne voyais plus que la tristesse et la mort, c'étais noir. C'est une espèce de rédemption que je vie... Je pense à une personne tout près qui est partis et qui n'a pas eu la chance que j'ai eu... Noël dans les bas fond c'est triste a en pleurer. On dis souvent l'attrait plutôt que la réclame... Je pense qu'en arrêtant de consommer mes valeurs sont au bon endroit. Je fait moins de mal et grandis un peu plus chaque jour. C'est l'histoire de mon âme que j'ai confessé et si toi qui lis ceci je t'ai lésé je te demande pardon. Je fait amende honorable. Me semble que maintenant en étant sobre la vie est moins vache et encore y'a toujours le pardon, le pardon que je m'accorde et le pardon que j'accorde aux autre "pardonnez nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé". Je veux pas faire de prosélytisme, je suis trop vieux et à moitié sage. Ce soir c'est tout court. Je vous reviens pour la dernière demain. Merci d'a voir lu jusqu'ici à la prochaine j'espère!!!
 
 

Sobby Berny

dimanche 22 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il neige toujours dans le goulag occidental. On entend le klaxon des remorqueurs, ils déplacent les voitures avant de ramasser la neige. Les camions remplis de neige passent lentement. Je me triture l'âme pour savoir, savoir quoi? La nostalgie comme toujours... Les déneigeurs travaillent vingt heure sur vingt quatre. Il est pas question que je sorte dehors tout nu. Ce matin à la radio y'avait des chants polonais. Je regarde la neige tomber autour du lampadaire.Au goulag occidental y'a pas de isba, on vie dans des meublés. Les journées ont commencé a s'allonger, rien n'y parait... Je sais pas combien ça prend de pétrole pour transporter la neige. Je commence lentement à délirer j'ai hate de vous voir, c'est officiellement l'hiver. Garder vous les pieds au sec si vous voulez pas geler, une tuque aussi ça réchauffe les extrémités. La souffleuse passe j'espère qu'il a assez de visou pour pas envoyer la neige dans ma vitrine.J'ai l'âme triste, toujours des souvenirs... Tout à coup c'est le silence, la machinerie est passée. L'interférence radio passe dans l'ordi, ce sont les ordres de la machinerie. L'arrêt d'autobus est très bien nettoyé, bravo les travailleurs!!
Je vous ai pas parlé du père Noël, je suis jaloux des petits gars qui y croient encore... J'en sais pas beaucoup sur Saint-Nicholas mais je sais que c'est pas Coca-Cola qui l'a commandité. Dites à vos enfants que le vieux barbus blanc et rouge viens du goulag ou y'a des camps de travail pour fabriquer les joujoux. Je sais que dans les familles c'est beaucoup plus la mère Noël qui s'occupe des cadeaux, le papa les fabrique... Je pense aux traineaux que pépère nous fabriquait. Je me rappelle d'une de mes jambes restée prisonnière de la congère. J'en étais sortis en y laissant ma botte. J'avais eu peur d'y rester ça se passait à Dolbeau au Lac-Saint-Jean au nord donc. C'est de là qu'on m'a exilé. Je suis depuis cinquante et un an fils du goulag occidental et je m'ennuis pas des plages j'adore toujours la chasse-galerie. Un jour je vais me retrouver et faire une finale qui a de l'allure. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Nicky Berny

 

samedi 21 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Encore quelque dodos et c'est noël. Il fait tempête dans le goulag urbain. J'aimais beaucoup jouer de la air guitar dans le sous sol des copains. On écoutais beaucoup les Doors. Un ami avais fait une demande de projet au gouvernement fédéral c'étais pour l'été. L'été précédent on l'avais passé a nettoyer le terrain vague en haut de la vingt cinq. J'étais toujours un enfant je jouais aussi. On écoutais aussi le Grand Funk Railroad qu'un copain abonné Columbia se procurais sans parler de l'énorme album de Woodstock. C'étais la banlieue qui se plaçais au diapason de la culture hippie. Ce soir dans le goulag le voisin écoute John Fogerty c'est pas mauvais... On a grandis avec toute cette musique, Jethro Tull avec Ian Anderson à la flute, Shawn Phililips à qui un copain ressemblait... Je suis pas supposé vous écrire là dessus mais mon âme s'est nourris longtemps de musique... Tubular Bell dans le sous sol chez mon père à mon retour de l'école avant de souper. C'étais sérieux pour ma génération l'amour du rock, du rock progressif que certain nommaient. Je suis seul ce soir parce que je veux bien y'a des endroits ou je pourrais aller mais je préfère mon ermitage dans le goulag. Parfois l'exil faut plonger dedans faire comme si... Mais non je fait pas comme si je suis vraiment en exil mon âme est partie et vous trouver ça drôle. Ce soir y'a rien a voir dans le goulag des camions des charrues et la neige qu'on accumule au bord des rues. Je me souviens du barbier italien qui voulait pas me razer le crâne comme un punk. L'album trois de Led Zeppelin la pochette avec la roulette c'était aussi dans le temps des fêtes. Punk et rock'n'roll commercial j'étais un peu mêlé et j'avais commencé a me détruire. Cette destruction m'a mené au goulag occidental où mon âme est exilée. Je vous parle pas de mon âme schizophrénique qui est sereine ces jours ci.  C'est ça aussi la schizophrénie  l'âme déchirée. "twenty first century schizoïd man" vous vous rappelez certainement les King Crimson. Tout ça ça donne envie d'aller flaner chez les disquaires à la frontière. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Musicaly Berny

vendredi 20 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Belle grosse neige dans le goulag. Reçu le formulaire d'impôt par la poste ce matin, ceux là ils ne m'oublient pas. J'aimerais vous faire de la poésie. C'est le dernier vendredi de l'avent pour être franc avec vous je m'ennuis. J'ai la nostalgie des soirées passées dehors à jouer dans la neige, nostalgie aussi de la maison paternelle de ma gang de frères et de soeurs. La vie a fait que je suis seul, pas de femme ni d'enfant. Noël c'est rigolo quand y'a des enfants. Je pense à Alexia, à Théo, à Éloi à Antoine qui se fabriquent des souvenirs avec leurs parents. Mon âme crie à la nostalgie, à l'exil... Je sais écrire de l'humour ce serait mieux pour vous parfois le souvenir d'une bière renversée sur mes pantalons. Je suis pas les frères Brosse: J'ai envoyé des voeux par courriel je sais pas si c'est éthique... Je pense à Christian, à Anne-Marie avec qui j'écoutais de la musique pendant le cour de morale. Ici j'écris Black Sabbath j'ai remarqué qu'avec certains mots y'a plus de hits. C'est pas très poétique... Ce soir je fait l'assisté, je mange pas c'est une habitude de pauvre acquise avec les années disont que c'est un vendredi maigre. Je prend un café pense à un black christmas, au cabaret neige noire... Je vois ces gens assis par terre dans le métro quètant de l'argent en disant que le monde est ingrat, je sais pas... Pense à quelqu'un aussi dans le métro avec ses sacs, silencieux et souffrant, quoi faire devant la misère? Y'a moins triste mes amis en Floride que je salut et à qui je souhaite un joyeux noêl au chaud. Comme vous voyez tout marche dans le goulag c'est un peu clinquant, je fait semblant d'être heureux mais y'a quelque chose qui me manque et je suis trop vieux pour l'avoir... Quand on me demande ce que je veux pour Noël c'est de la sérénité et de la gratitude pour tout ce que j'ai. Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Blacky Berny

jeudi 19 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Étrangement le temps des fêtes c'est aussi les Beatles, Abbey Road, L'album Blanc magnifique, Let it be et les premiers disques solo de Lennon de même que ceux de McCartney. Ce sont des oeuvres qui ont marquées une époque, accompagnées des adolescents, adolescentes. Come together... Imagine... La chanson de Noêl de la famille Lennon, And so this is Christmas... Lennon avait déjà dis qu'ils étaient plus populaires que le Christ c'est faux il est mort et le Christ renait à tout les ans quoi qu'on entend toujours Lennon... Je reviens du dépanneur dans le goulag occidental, ai acheté un litre de lait et me suis fait chier à entendre la caissière sifflé n'importe quoi pour m'irriter. Comme dis un ami y'en a qui savent sur quel piton peser, c'est comme si j'avais pas le droit de vivre pourtant je pratique mon vivre et laisser vivre. Je suis un peu dans l'actualité ce soir, quoi dire de mon âme? Je souhaite bon voyage à nos lecteurs de Deux-Montagnes. Ce soir le goulag est tranquille, mon âme est déchiré je me sent persécuté y'a pas d'amnistie dans ma folie. J'essais de prier pas d'ânonner ni de braire. Je suis pas dans une crèche. Je reviens aux Beatles que ma lectrice retraitée adorait on écoutais ça en boucle sur le système de son que papa avait un jour acheté. Je l'ai encore, j'écoutais ça la tête entre les deux Hauts-parleurs jusqu'au moment ou j'ai eu des écouteurs en cadeau. Y'avait des filles dans le quartier un peu plus bourgeoise elles préféraient les Rolling Stones et le rock'n'roll brut, les Beatles c'était un peu plus recherché je crois. J'ai découvert l'oeuvre un peu à rebours des sorties d'album. Pour Lennon j'ai adoré son Imagine que j'ai acheté dans la chronologie. Il venait de sortir. On attend encore de la neige, dehors en face le parc est tout blanc. N'hésitez pas a commenter mes post je vous attend. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Johnny Berny

mercredi 18 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je suis à court de souvenirs. J'aimerais bien vous raconter une histoire de ouananiche et d'amérindiens mais ils sont loin du goulag. Y'a les collets aussi qu'on peux pas tendre dans les pistes des lièvres. L'exil c'est la ville et le vide, le vide de l'âme dans une semaine on vas y être à Noël. Il faut rester spirituel et pas trop jouer les âmes en peine. La mienne elle est pas trop, je trouvais quand même difficile d'aller dans les bars de danseuses nues pour fêter après le travail. Les bars étaient plein sur l'heure du midi quand on travaillais la veille de Noël. Y'a beaucoup de neige, je crois que ça en rend plusieurs heureux ça fait du travail et y'auras quelque chose sous le sapin. Je médite sur ce que je vous écris, il fait déjà nuit. Parfois je suis ému, j'ai envie de pleurer c'est mon vingtième Noël au goulag occidental. Je dirais que je vie dans une Sibérie urbaine. Je fait exception l'actualité c'est noël, faut pas se faire trop d'attente. Je pense aux parents et aux amis disparus. Je sais que parfois vous aimez mon écriture déjanté, mon écriture d'inculte et d'analphabète mon écriture de carencé. Je suis incapable d'écrire comme ça sur commande c'est du crû... Ce soir j'entend le train dans la gare de triage du goulag. Je pense à des plus malchanceux à ceux qui vont entré se réchauffer dans un bar prendre une bière et ne plus en sortir pour des jours et des jours et se rendre dans un centre de dégrisement et essayez de se désintoxiquer. C'est quelques choses dont je suis fier ça fait plus de vingt ans que j'ai pas consommer. Je sais maintenant de quoi Noël a l'air. Merci à vous tous! Et merci encore pour avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Cleanly Berny

mardi 17 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'ai relu mon précédent post, merci à P.A. ça ressemble vraiment a une écriture de délinquant. Comment vous écrire que ce soir il fait froid dans le goulag. Je suis un peu au bout de mes souvenirs surtout ceux que je partage avec les lecteurs de ma famille. Ils se souviennent certainement que papa aimait préparé un gros bol de punch, une recette de son cru sans alcool c'étais très bon. Quoi d'autre encore? Comme tout les petits gars on aimait bien se faire un fort ou se creuser une grotte dans la neige. Je sais pas si les neveux et les nièces se rappellent quand je leurs chantait un blues à leurs noms en m'acompagnant à la guitare dans la chambre d'en arrière chez grand-papa. Ça chantais beaucoup papa aimait ça...  L'hiver dans ma famille on étais des amateurs de ski de fond, un beau sport que j'ai malheureusement délaissé. Je pensais au praticien retraité aujourd'hui j'ai passé une bonne partie de la journée dehors a marcher. Je crois que ça m'a fait du bien c'étais froid et enneigé dans le goulag de l'est mais oui j'étais dans l'est pas loin de la rue Dickson coin Hochelaga, une partie industrielle du goulag. Laissé moi vous dire qu'il y avait du camion là et que l'autobus passait pas souvent de là la marche. Je me rappelle des journées de ski à la Montagne coupée à Saint-Jean-de-Matha c'étais de beaux moments. Je vous raconterai pas les histoires d'alcool vous les connaissez toutes mais y'a celle là que ma lectrice secrétaire retraitée se souvient peut être c'était au jour de l'an et ça se passait au Grand Salon du domaine Mascouche de Marc Hamilton, on avait eu le plaisit et la joie d'entendre le groupe rock, l'original Offenbach... Si vous saviez comment votre humble serviteur ce sent mal ce soir. J'ai le coeur tordu et la tête en exil. J'ai parfois l'envie de l'arracher ce coeur c'est pas Noël au camp de Langford. Les chantiers j'ai pas connu ça, j'ai connu le port, les cales de bateaux, l'acier froid des tuyaux qui brûlent la peau à l'air du fleuve. J'ai aussi passé des hivers à l'hôtel Nelson et à l'Iroquois sur la place Jacques-Cartier très gelée. Je vous reviendrai pas avec ma crise de raquettes, de mauvaises qualitées achetées au magazin de sport Forget sur le Boulevard des seigneurs à Terrebonne. J'entend ma soeur adolescente parler des garçons plus vieux que moi, de drôle de gars que pour me faire aimer j'ai essayé d'imiter. C'étais raté. Là je pense à la machine a affuter les patins à l'école Saint-Louis ils voulaient me la vendre mais ils construisaient déjà l'aréna qui aurais son pro-shop. Bon ! Je m'en garde un peu pour demain merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Skaty Berny

lundi 16 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! encore des souvenirs, vous rappelez vous d'avoir porté un scapulaire, des médailles du côté du coeur sur votre camisole où la médaille d'honneur que les soeurs donnaient à la petite école. Une médaille pour dire qu'on s'étais bien comporté. Je l'ai eu en troisième année à la petite école Jeanne Lajoie avec Madame Prévost comme maitresse d'école. Je l'aimais bien madame Prévost même si j'avais des problèmes a compter avec les réglettes. Les math étaient déjà bien abstraite pour moi. J'avais de la difficulté a figurer que la réglette la plus longue en valait dix de la plus courte, les décimales?!!!  À cette époque parfois je passait le journal avec un copain voisin au bar army-navy le barman nous offrait un soda. Quand à la livraison de journeaux plus tard ce fut ma première faillitte je dépensait tout l'argent pour m'acheter des cigarettes et les donner aux copains. Quand j'ai arrêté tout ça mon père a du débourser cent dollars pour rembourser le responsable du journal. J'étais trop peureux pour fuguer j'ai reviré de bord avec mon vélo, que je voulais vendre, au campus Leblanc, je me souviens plus si c'étais le nom de cette école au coin de la dix huit et de la vingt cinq à Laval. C'étais douloureux ça m'a pris du temps pour apprendre. J'ai pas un foutu diplôme, la seule université que je connais c'est l'université de la vie, une expression qui n'est plus très en vogue. Je pense au vieux Miki le petit chien qui boîtait et qui étais très indépendant et très doux. Je l'aimais beaucoup. On vivais en face du Magazin Chez Marguerite, la vitrine nous donnait des idées pour les fêtes et mon père avait une batch de vin de raisins dans le garde robe. Ça fermentais joyeusement là dedans, je sais bien que le vin c'est toujours avec du raisin mais je crois que celui la fermentais du raisin sec, un peu fou comme idée? Y'avait aussi les visites chez les disciples d'Ëmmaus ou on trouvait de tout pour pas cher. Les meubles étaient toujours intéressant. Ce soir la souffleuse passe dans la rue, ils font vite ça en est extraordinaire, Bravo! Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Snowy Berny

dimanche 15 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour!  Y'a de la neige! C'est vraiment l'hiver dans le goulag. J'ai envie de vous parler de patinoire, de la fois, où, en jouant au ballon balais, je me suis fait pèter les belles palettes que j'avais dans la bouche. De belles dents ébréchées qui étaient douloureuses pendant l'hiver, l'air froid. Je sais pas combien de temps je suis rester avec ça, les résultats d'un coup de manche à balais. Je vous ai pas écris aussi sur ma brève passion d'hockeyeur. On se rencontrais à la brasserie prenait quelques bières pour dans les après midi d'hiver se rendre à l'aréna et pour deux dollars jouer une partie de hockey amicale. J'ai arrêté quand le grand Garry m'a dis de passer la rondelle réalisant que j'étais pas très bon. Plus jeunes papa arrosait la cour à Montréal-Nord et on jouais sur cette patinoire, les patins me faisaient mal aux pieds j'ai jamais très très bien patiner. Oui la douleur sur la plante du pied elle est partie quand sont arrivés les patins moulés. Une autre chose sympathique c'étais de patiner tout le long du canal Rideau à Ottawa, à la patinoire de L'île des moulins aussi pour maintenant aller dans le vieux Montréal avec l'amie, ça aussi c'était amusant. En passant l'amie la matriarche te fait dire bonjour elle a demandé des nouvelles de toi. J'ai aussi fait de la raquette c'est des sports d'hiver qui coûtent pas trop cher et la soupe à l'oignon après étais toujours bonnes. Ce soir je garde ça court. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Scatty Berny

samedi 14 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour!' Bonsoir! Quoi faire par un samedi si froid? Écrire sur la tablette en regardant le football universitaire américain. Je fait un test j'ai installé un nouveau apps. Jusqu'ici ça semble fonctionner. C'est army-navy à propos de la fierté d'être américain à Philadelphie. Je suis pas supposé vous écrire sur l'actualité. J'ai souvenir aussi d'avoir regardé le match du dimanche après-midi avec le commentateur regretté Raymond Lebrun. Je regardais ça sur l'Électrohome vingt six pouces noir et blanc. Je regarde l'uniforme des cadets, ça le dis c'est uniforme. J'ai toujours de la difficulté avec les valeurs télévisuelles américaines. Je me souviens aussi du temps ou je faisait du ski de fond avec les copains, je pense à mon lecteur praticien ressource à la retraite qui je crois en fait toujours mais j'y pense il a eu un accident de vélo., je sais pas si ça le laisse handicapé pour pratiquer ce beau sport. En tout cas les sportifs de salon vont se régaler avec les jeux olympiques de Sotchi en espérant que les russes bashent pas trop de gay. Bon j'ai quelques opérations à faire avant de compléter. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!


Footby Berny
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vendredi 13 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Le temps des fêtes c'est la nostalgie, ça tiens beaucoup à ça des souvenirs d'enfance. Je peux même remonter jusqu'à Normandin au Lac Saint-Jean ou pépère étais bedeau, on avais pris ma photo près d'une bouteille de soda Jumbo avec un éléphant soufflé dedans. Je me rappelle aussi de pépère qui me montre comment les cloches sonnaient automatiquement. L'harmonium à la messe de minuit. Je reviens au cousin Lucien avec qui on s'amusait a jouer aux Sentinelles de l'air. L'oncle Maurice qui étais là à notre premier Noël à Montréal et qui nous disait la chance qu'on avais d'avoir une famille. Je faisait de l'eczéma aussi tout énervé de voir noël arriver, je chantais dans la seule chorale dont j'ai fait partie, le succès de Murielle Millard "Si vous voyagez un brin du côté de Saint-Cantin dites bonjour à mes parents ils habitent le septième rang..." c'est un traditionnel ça s'intitule Nos Vieilles Maisons.Oui! Des souvenirs des enfants et des jeux. Plus tard j'avais commencé a travailler pour des anglophones de Toronto, ils avaient organisé une fête de Noël et pour montrer que je parlais anglais j'utilisais le four letter word F....K. Je me suis fait sermonner on parle pas comme ça devant des dames. La veille de Noël j'étais toujours plus anxieux que mon frère Germain, le soir une fois couché je lui parlais je crois qu'il écoutais. Je vous raconte pas l'histoire de la guitare sauf pour vous dire que l'année d'ensuite ma soeur Brigitte en avait eu une comme cadeaux. J'étais pourris je connaissais pas la valeur de l'argent Papa nous donnait de l'argent de poche. Je lui avais acheté des bucks à bière comme cadeau. Maman avait eu une magnifique chaise berçante. Une année maman a été hospitalisé on étais resté seul Papa et les quatre gars on étais pas habitué. Je pense au "malchanceux" Clément avec son anniversaire le vingt huit décembre... Je vais essayer de trouver d'autre souvenirs. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Noëlly Berny

 

jeudi 12 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Y'en a surement qui se rappellent du sous-sol à Pépère sur la rue Bruxelle tout près de l'église Saint-Vital à Montréal-Nord, devant y'avait une très, je sais pas comment dire, impressionnante? Nationale? clôture de bouchons, des capsules attachées en maillon de chaîne. Plus tard y'a eu son deuxième un quatre et demie ou mémère servait tout son monde après la bénédiction. De la dinde, de la tourtière du Lac Saint-Jean, de la tourtière des patates pillées et des pois vert réchauffés un classique. Parfois y'avait tellement de monde on me faisait l'honneur de manger à la première tablée la table des adultes. Il faisait chaud dans l'appartement les manteaux étaient sur le lit des grands parents. Il faisait toujours un peu plus frais dans la chambre d'oncle Eli. Je sais pas trop à quoi on s'amusait, les parents jouaient aux cartes au youcoeur un jeu que j'ai jamais compris. Plus tard dans l'hiver je me rappelle être allé à la pêche sur la glace avec les brimballes et les cabanes pour se réchauffer c'était avec les oncles Therrien et pépère Therrien m'avait fait goûter à du saucisson Italien, j'en rafolle depuis ce temps là. Y'a aussi eu un Noël dans Villeray, la messe de minuit dans la paroisse d'oncle Émerick après on mangeait Émerick mon parrain jouait de l'accordéon et nous on s'amusait dans le sous-sol des cousins qui ressemblait à une caverne d'Ali-Baba. C'étais le bon temps jeunes et insouciant une semaine a s'amuser avec les bébelles de Noël, Billy Blastoff, Johnny West, Super city un jeu de construction, des jeux de sociétés, des bandes dessinées et des poupées Barbie pour les filles. Quand je regarde ça aujourd'hui je sais qu'on étais pas riches mais privilégié, un jeu de mécano, j'ai de la gratitude pour ces beaux souvenirs j'essais d'oublier les moins bons et demande pardon pour mon caractère de cochon. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Piggy Berny

mercredi 11 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Comme je vous l'ais dis pour ce temps des fêtes je vais me faire moins rare et revenir avec des souvenirs qui me permettent de vivre dans le goulag. Hé oui je me souviens que mon père préparais une fête pour les employés de la shop, nous c'étais le congé scolaire et on attendais que papa revienne avec les restes du buffet de la fête. Des fromages des petits biscuits nous réjouïssais. Plus tard y'a eu ma crise des cadeaux les premiers disques achetés, John Mayall son Jazz blues fusion et les Allman brothers live at the Fillmore east. Ce soir il fait froid dans le goulag , y'a de la neige, j'attend personne ou oui peut être vous qui allez me lire. La télé est allumé et je suis ému j'ai envie de pleurer. La lumière est rare dans le goulag occidental c'est quand même éclairé et y'a des voisins qui ont installé des lumières de Noël. Tout ça c'est du vieux stock qui deviendras peut être tradition. Je sais pas si je vous ai déjà raconté la fois ou avec les copains au souper de Noël de la brasserie on avait chanté le minuit Chrétien en coeur pour aussitôt se faire jeter dehors. On avait des façons étranges de célébrer. Ce soir mon âme est en peine je regarde le temps qui passe pense aux soirées passé chez Mama Leone dans Villeray pas loin du goulag, du spaghatt du vin et un accordéoniste et toujours les copains. Y'avait aussi ces énormes fêtes à la maison paternelle, mon parrain qui giguais et mon père qui callait des sets carré. le grand-père et les tantes qui chantaient des chansons de la bonne chanson, notre oncle retraité de la STM chantais aussi de sa voix de basse je crois. J'entend encore ma grand-mère qui jouait de l'harmonica. Tout ça se passait au sous-sol, j'avais écris saoul-sol parce que je montais au frigo chercher de la bière pour les invités. C'est un peu ça mon âme ce soir de la nostalgie en essayant de garder de bons souvenirs. Ce qui m'embêtais beaucoup c'étais d'être seul sans compagne c'est venus plus tard mais j'étais déjà client de la taverne du goulag avec une titte frette comme amour. Je m'en garde un peu a vous écrire pour plus tard. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Nostalgy Berny

mardi 10 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! La vedette de décembre c'est le frette. Ce matin dans le goulag je regarde passé les camions des cols bleu. Une pensé pour un ami qui fait partie de cette classe de travailleurs. C'est étrange ce matin je me sent à boutte pourtant j'ai bien dormis. Le plombier est passé y'a de l'eau qui coule au premier mais ça viens pas de chez moi. Dans le goulag même en hiver y'a des cyclistes. Je me sent pas du tout inspiré je pense au litre de lait que je devrai acheter. Le voisin veux m'emprunter de l'argent je lui ai dis non. J'ai mis au recyclage une quantité énorme de sacs de papier, de quoi remplir un bac. Ça laisse de la place pour ranger dans l'armoire. J'accumulait les sacs depuis des années. Je sais pas pourquoi je pense aux capotes. C'est ma vie intime, c'est plus intimidant de parler de ça que de mon âme justement mon âme celle là qu'est-ce quelle fait? Pas grand chose elle se prend pour le boss de mon humanité. Je pense aux enfants qui vont bientôt être en vacance des fêtes. Moi je suis jamais en vacances dans l'exil au goulag on a rien comme travail encore moins vacances. Je crois qu'il y en a d'entre vous qui vont être près du goulag à Noël, j'espère bien vous rencontrer. Cette semaine je pensait à toutes ces randonnées, ce patinage avec l'amie ce sont de bons souvenirs... Il fait froid, je reviens toujours aux itinérants du goulag qui pour se réchauffer n'arrêtent pas de marcher en se demandant ou ils vont coucher ce soir. Je me souviens de la Maison Labre dans Griffintown ou j'allais manger une soupe et un fruit c'étais bien. C'étais fait dans le respect. Dix heure quarante quatre je me réveille au bruit de la circulation. Le ciel est bleu c'est grand soleil. Un passant marche droit comme une barre. Je pense à mon partis pris de ne pas écrire sur l'actualité, une âme ça ne réfléchis pas ça se sent ça se ressent de toute façon j'ai la tête vide rien pour danser une gigue. Ai changé de t-shirt, c'est très niais d'écrire ça... Un ami du goulag m'a surnommé monsieur Saliéri pour sel comme dans Saulnier. Je vous laisse là dessus, je vous reviens bientôt. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Saliéry Berny

samedi 7 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Belle lumière ce matin sur le goulag. Hier suis allé manger un souvlaki pita dans un restaurant du plateau avec mon grand ami de Terrebonne. Suis un peu sortis de mon exil. La serveuse étais bizarre.Aujour'hui je dois rédiger le compte rendu d'une réunion du groupe d'entraide qui m'aide a vivre dans le goulag. Je vous écris ça je viens à peine de me lever, viens de faire ma lecture spirituelle du matin. Y'a plus de feuilles dans les arbres plus de neige par terre c'est gris. L'autobus passe. J'ai l'âme en peine pour vous écrire. Y'a des matins qui m'inspirent pas des matins de week-end aussi ennuyeux que ceux de la semaine. Je veux écrire trop vite remplir mon blog rapidement quand je dois plutôt écouter ce qui se passe en dedans, dans mon coeur. Je sais que si je place quelques mots exotiques j'aurai plus d'entrée, plus de clic mais je tiens pas a faire ça. Je veux vous dire ce que je vie dans mon petit matin. Y'a beaucoup de voitures qui passent pour un samedi. Je sent que ce que je vous écris là c'est vide, vide comme un jour d'exil a se demander ce qu'on a fait pour mériter ça. Semble qu'il faut que je reste anonyme mais il est un peu tard et j'ai quand même pas la renommé d'Elvis. J'aime ça vous écrire. Le ciel est très bleu... Je crois qu'à Noël je vais sortir du goulag. J'ai reçu une invitation pour me rendre dans la ville de mon adolescense c'est très gentil cette invitation. Comme toujours j'essais d'éviter d'écrire sur l'actualité, sur le web vous en avez treize à la douzaine dans ces eaux là. J'essais de sortir de ma prison intérieure faites de pensées mortifères et parfois d'hallucinations. Vous en faites pas trop j'ai l'habitude de vivre comme ça et avec ça. Les malaises ça fait pas de la belle poésie. Je dois toujours chercher le mot le bon mot et ici je vous écris des inepties. Pardonnez moi! Dans l'édifice j'entend résonner la basse qui sort de la radio d'un voisin. Tant qu'a écrire toutes ces niaiseries autant arrêter ici pour aujourd'hui. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Lonely Berny

mercredi 4 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette semaine, comme on est dans l'avent... Ça commence bien je sais pas quoi vous écrire. Parfois j'ai l'impression de faire des confessions à la terre entière. Gêné d'avoir emprunté le goulag de nos amis russes c'est pas comparable j'ai le chauffage quand même y'en a qui vivent dehors dans le goulag occidental. Je laisse là le goulag pour vous parler de mon âme un peu amérindienne. Je dis ça parce que je pense à la matriarche qui dans sa jeunesse avait adopté un arbre et discutais avec lui ça ressemble à une coutume amérindienne. Moi je prie le vent, je prie le fleuve et le soleil, la lune aussi je sais pas si on peux dire que je suis animiste. Je prête une âme à la nature. C'est difficile dans le goulag du bas de la ville la nature est souvent envahie par les camions et les voitures, l'asphalte et le ciment.À cette heure ci je me prépare un décaféïné. Veux veux pas je vais parler de l'actualité le temps des fêtes qui s'en viens. Je pense que je vais rencontrer du beau monde... en tout cas j'espère, cet après midi je me suis rendus à l'institut quand j'ai quitté je crois qu'on se payait ma gueule qu'on me bitchais mais de toute façon quand on a parlé de moi une minute c'est beaucoup. Je suis un dérangé dérangeant. Ce soir c'étais bondé de monde dans l'autobus sur Saint-Laurent, difficile de se recueillir dans la foule . Je suis descendu et j'ai marché, les trottoirs étaient animés. Je pense aux enfants, Théo, Alexia, Éloi et Antoine et la puce qui s'en viens, ils sont beaux. Ici dans le goulag on vois pas beaucoup d'enfants c'est peuplé de vieux et de vieilles exilés qui s'ennuient de leur alma mater. J'ai fait une faute j'avais écris l'avent avec un a quand c'est un e. Je sais pas si il reste des maisons avec le plancher de terre battue dans le goulag, ça existait encore dans les années soixante dix. Maintenant les cheminées sont interdites dans le goulag pourtant on sniffe les gaz d'échappement à n'en plus finir. Je pense à l'estime de soi à comment dans ma façon de parler on peux la ressentir. J'en ai pas une grande mais c'est mieux que c'étais. Je termine là dessus. Je vais essayer d'être plus positif pour vous accompagner cet hiver. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Foldy Berny

lundi 2 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis dans la merde, j'ai débouché la cuvette et y'a un comique qui s'amuse a parler dans la plomberie. Dites moi pas que c'est des voix je l'entend encore gueuler a travers le renvois d'eau de l'évier. Il neige sur le goulag occidental. Je vous invite a faire un bout avec moi chez les pauvres les mal lunés. J'écoute encore mon âme je veux pleurer c'est peut être la nostalgie de Noël. Je me souviens de mon grand-père quand il en avait trop dans le nez il allait s'étendre dans mon lit plus tard c'étais mon parrain qui faisait ça. Pour l'instant ça crie dans l'édifice, ça chigne dehors on entend l'autobus et un chien qui pleure et jappe. Ça sonne comme les petits canards en plastique avec lesquel on jouait dans la baignoire. Je vais vous dire ce que je pense j'ai été abusé je ne sais par qui j'étais trop petit. Je devrais pas vous écrire ça, c'est juste bon pour la chicane mais j'en veux pas à personne le goulag occidental est surpeuplé de multipoqué. Je pardonne, je pardonne... Ce soir j'arrive à rien, les fous comme moi on préfère les voirs mort. J'ai déjà montré ce que j'écris on m'a dis que ce n'étais que des mots. Mais la vie est faite de mots pour s'entendre se faire et se défaire. Dans le corridor ça sent le pot y'en a toujours qui engourdissent la souffrance pour s'enfoncer dans le malheur. J'ai remis le siphon à sa place dans l'édifice maintenant c'est le silence. Je demande à une force supérieure de m'inspirer je respire par le nez. J'ai mal à la vie que je n'ai pas eu, j'ai mal ou je suis rendu, loin dans le goulag occidental dans sa facture urbaine presque au centre mais entouré de banlieues. C'est sordide ce que je vous écris vous le savez mon exil est intérieur difficile a vivre, l'âme en morceaux comme découpée par un couteau. J'essais d'endormir ma conscience de raté exilé, les lieux sont pas important ce ne sont que des repères suivez moi dans mon exil. Une litanie c'est ce que j'écris, une litanie faute de cri pour sortir du goulag faut se taire et marcher droit devant on arrive nowhere mais on entend le vent, ou sont ils les adversaires ceux que j'ai fuit en courrant, misère, misère, mal avenant. Moi c'est pas ma conscience qui parle c'est mon inconscient construit déconstruit par des actes manqués. Voilà le délire c'est jamais facile... Y'a un idiot dans l'édifice qui cogne les portes mais heureusement qu'il y a la nuit tout le monde dort moi je suis somnanbule. Je pense à mon lecteur désigner retraité lui demande de me pardonner... Je suis un abrutis un "nègre blanc aigre doux" dirais Stephen Faulkner. Le cabot jappe encore il a trouvé le moyen d'être plus intéressant que moi. Ça sert a rien mon auto-flagellation je faisait ça à l'urgence psychiatrique et ça jamais rien donné de bon. Le gros Laflamme disait "t'est un tabarnak! T'est un tabarnak de bon gars!". Bon! Vous allez me dire que je m'apitoie sur mon sort, mais non ces jours ci la vie est bonne avec moi. Pourtant parfois je ne peux m'empêcher de regarder en arrière parce que devant c'est bloqué par la neige, mon âme est gelée et ma langue soudée sur un poteau galvanisé. J'aimerais bien être capable de déparler de refaire mon discours à l'envers pour le mieux. Je me suis fait un décaféïné, fermé la télé et je me replis sur l'ennuis. Faut savoir être dans l'esprit des fêtes il est un peu tôt et je l'ai déjà écris je suis idiot, solo!!!  Bon je vous laisse là dessus, excusez là! Merci d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Faulty Berny

samedi 30 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'ai l'âme vide, écrire pourquoi écrire quand est incapable de nommer de décrire le malaise. Si je me fie au commentateur du hockey ce que j'écris là c'est pas de la vrai littérature.Ce matin je suis toujours dans le goulag avec le poid des jours sur mon dos . Je pense à mon lecteur retraité de l'outaouais qui juge ce que je j'écris en disant que c'est des crétineries. Ça me fait mal, ça me rend triste. Le goulag est toujours blanc il fait froid. Comme souvent je pense aux itinérants à ceux qui couchent dehors au fond je suis heureux et le bonheur ça fait pas de la bonne poésie. Je pense au twenty first century schizoïd man du groupe King Crimson. Je suis celui là  Une névrose aussi cet état de schizoïd: J'ai écris que je vous accompagnerais cet hiver, un blog en provenance du goulag c'est pas ce qu'il y a de plus chaud mais les questions existentielles ça réchauffe le cerveau. Rien a dire du goulag aujourd'hui c'est tranquille les gens vont déjeûner chez les petites soeurs de la charité. Moi je mange chez moi des toasts aux creton du petit charcutier et une banane. C'est des niaiseries tout ça je force trop pour écrire. Je pense à la triste Norvège ce ver du grand poète qui m'a marqué. Longtemps avant mon exil j'habitais la banlieue et je fréquentais l'école ou je suis devenus amoureux de la poésie sinon des grands poètes. La poésie pour moi c'est souvent un abyme je pense au pas si regretté Denis Vanier qui m'a acompagné dans la fréquentation des bas-fond goulaguien. Y'avait aussi Langevin à qui insolent j'avais demandé d'être spontané comme si les plus beaux vers étaient instantanés. Quand j'écris c'est toujours la fin c'est toujours le dernier. Je n'écrirai plus jamais l'animateur télé disait que c'est facile d'écrire une page, je voudrais bien le voir! Mon exil au goulag c'est pas parce que j'ai résisté c'est simplement l'exil du pervers, de ce côté là je vais mieux mais je sent pas le besoin de quitter le goulag. Je salut ma lectrice de Saint-Lin impatiente de savoir si elle auras un garçon ou une fille. Un beau bonjour aux petit gars aussi, le père Noël s'en viens bientôt je le sait il vie tout près du goulag occidental, y'a plusieurs exilés qui font des jouets. Bon! Voilà que je tombe dans l'actualité... Ce matin je veux vous en donner pour votre argent. J'ai perdus le souffle dans mon exil j'ai de la difficulté a marcher. Je respire par le nez ça calme mon angoisse. Je pense à Catherine j'aimerais bien écrire un texte qui te touche qui te fasse plaisir mais c'est aussi à vous tous que ça s'adresse. Je peux pas vous mentir j'ai pas mal mais c'est un fouillis dans ma tête. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Springly Berny

mardi 26 novembre 2013

Here is something for you and me

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Bonsoir! Bonjour! C'est l'hiver pour vrai, il neige et je pense à mes amis en Floride. Comme toujours il seras question de mon âme et du goulag occidental et blanc.C'est la première neige qui arrive presque au même moment que décembre. Quand j'écris ça occupe mon âme qui crie moins fort dans la douleur. Je me rappelle quand j'étais petit gars j'aimais ça la neige et j'aimais aussi jouer au hockey bottine dans la rue. Ce que j'aimais moins c'étais me lever le matin et pelleter l'entrée pour que mon père sorte son auto pour aller travailler. Mon frère étais beaucoup plus vaillant que moi. Je manquais de souffle. Là je fixe l'écran en me demandant ce que je vais vous écrire, ce soir j'ai reçu quatre appels sans interlocuteurs faut avoir du temps a perdre! Demain l'intervenant va me rendre visite pour vérifier si j'ai des punaises. Vous inquiètez pas c'est pas un stalag même si parfois la maladie mentale ça ressemble à une guerre froide. Cette semaine j'ai oublié d'écrire à ma lectrice nouvelle retraitée en Outaouais c'étais pour souligner sa retraite et briser un peu la routine. J'ai regardé les statistiques dites à vos amis de me rendre visite on a jamais trop de lecteurs. Vous vous demandez surement encore une fois pourquoi j'écris pas sur l'actualité, c'est simple tout le monde fait ça, on a tous notre mot a dire mais moi je m'abstiens. Je préfère parfois m'en tenir à mes souvenirs ou au bruit de la circulation dans le goulag, quand il neige le bruit est sourd et apaisant. Ha oui! Serait il possible à un de vous de m'illustrer à quoi ressemble une double interligne, vous allez me dire c'est pas fort pour un écrivain mais je m'en souviens plus, c'est un espace de deux lignes?Le parc l'autre bord de la rue est tout blanc, les lampadaires sont éteins et je pense à ceux qui vont coucher dehors cette nuit ce seras pas une sinécure. Je pense au regretté Gérald Godin et à ses cantouques à ses chansons aussi interprêtés par sa lionne Pauline Julien, la regretté aussi. Ce soir je crois que ce seras court. J'ai l'âme en paix. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Snowy Berny

samedi 23 novembre 2013

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Bonjour! Bonsoir! En direct du goulag occidental votre humble serviteur va tenter d'évoquer ses états d'âme.J'entend parler ça viens de dehors le goulag est locasse la nuit. Non! Non! Je vous réécrirai pas Docteur Zhivago... J'ai toujours cette difficultée a mettre des mots sur la douleur de l'âme, ça sert pas à grand chose tout juste un band aid sur une plaie béante et purulente... Toute les fois que j'écris j'entend les vers du poète "qu'a cela ne vache qu'a cela ne chienne" Hé oui, mon âme est une vache j'essais de la traire pour après avec difficultée n'en garder que la crème.Douleur! Douleur! Douleur! et malaise je sais que cette jérémiade ne vous plais pas c'est n'importe quoi. Je pense à mes amis russe du goulag oriental en occident on en parle plus du goulag, je suis prêt a parier que l'ami Poutine y déporte encore des dissidents même si le socialisme... Mëme si le socialisme quoi? Ne sévis plus. Dans ma terre d'exil y'a pas encore de neige c'est la nuit il est quatre heure trente, l'angoisse est lourde, la peur est grande, la mort présente, oui je vais à chaque jour un peu plus vers la mort.J'ai eu l'indécence de venir au monde, je vais vous dire la vérité cette courte phrase viens du dernier Renaudot qu'on peux toujours se procurer dans le goulag, les nourritures de l'âme y sont très présentes et les spiritueux solides, la dope est disponible dans la place Gamelin peut être un peu moins ce week end y'a de l'animation. Bon! Je retombe dans l'actualité ma terre de traite... Je pense aux ballet du Bolchoï au goulag occidental on a pas de ces grandes institutions bien qu'on ais des êtres aussi halluciné que Nijïnsky à la fin de sa vie... Je crois que mon angoisse la nuit crée un vide que j'ai de la difficulté a nommer ce n'est plus la terreur. Je n'ai plus besoin de demander l'aide de l'hôpital pour mon bien, je supporte très bien tout ça chez moi et en a parte disont que quand on manque pas de papier cul la vie est plus facile. Cette phrase là est très laide y'a un recueil a faire avec mes phrases les plus laides. J'écoute pas la radio, y'a plus vraiment de radio libre la publicité est partout. Je pense à Soljénitsyne qui voulais réinstaurer le régime des tzars, ça se comparerais dans le goulag occidental a vouloir le retour de la toute puissante église. Je sais qu'ils s'en trouve pour dire pourquoi pas? C'étais bien mieux avant. Je préfère souffrir dans mon exil de célibataire que de voir et vivre ça. C'est la fin du mois au goulag, les célibataires exilés vont avoir besoin de nourriture d'appoint, dans le goulag on mange pas comme on veux, on peux manger à sa faim mais pas ce qu'on désire parfois la soupe est claire et le pain sec. Avant je faisait la file pour entrés au bar maintenant je fait la file pour la soupe.Quelqu'un s'amuse avec la sonnerie de la porte, il cherche surement un abri pour finir la nuit. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Russky Berny

mercredi 20 novembre 2013

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Bonjour! Bonsoir! Je suis debout très très tôt, ce matin je chauffe c'est froid dehors. J'essairai de vous parler du goulag occidental. Je crois que certains lecteurs connaissent bien le goulag oriental et j'amène mon âme avec moi, cette nuit c'est silence je n'entend que le frigidaire. Les belles nuits de l'itinérance dans le goulag sont passées plus question de coucher dehors faut se trouver un refuge. Certains vont faire les serins et s'accrocher chez un gay en mal de solitude. Dites moi pas que je suis homophobe les gays aiment bien le jeunes hommes et y vont parfois de beaux gestes qui se retournent contre eux. On héberge quelqu'un et on fait de beaux plans pour le futur, on iras vivre à la campagne, on élèveras quelques animaux et on regarderas nos vieux jours passé dans la sérénité. Désolé il est trop tard le serin s'est remis a consommer, l'appart est devenue une piquerie et on devras quitter en laissant tout derrière, le serin est devenus menaçant. C'est la brisure, la cassure de l'âme, une fracture romantique homosexuelle qui essais de vivre une vie de straight. On a toujours aimé les belles choses l'amour en est une même si on a jamais cessé de bitcher là dessus. Ouais!!! Je laisse ça comme ça vous aller croire que je suis gay mais je ne fait qu'observer mes voisins du goulag. Quoi vous dire de mon âme que vous ne sachiez déjà... Dans le goulag y'a des usines désafectées du beau temps des chemins de fer... Y'a un atelier informatique aux shops Angus que certains d'entre vous connaissent peut être, les trains c'était à l'époque du trans-canadien qui rivalisait avec le trans-sibérien.Mon âme voudrait changer d'exil, de vie aller voir plus loin si j'y suis. J'ai comme un poignard dans le corps, la solitude me pique ma nuit d'angoisse. Je suis pas Dostoïevsky... Ce matin j'ai pas encore pris ma douche je suis encore dans le parfum viril de la veille, façon élégante de dire que je pue.  Mon exil c'est pas parce que je ne me suis pas battus à Stalingrad de toute façon j'y aurais pas survécu. Je suis exilé pour cause de spéculation, dans ma région il était impossible de trouver un loyer abordable et encore plus impossible de louer quelque chose d'autre qu'un sous-sol qui nourris la schizophrénie. Parfois je mêle mon mal à l'âme avec un mal d'estomac... Vous voyez je radote en attendant les froids sibériens, les nuits de froid à pierre-fendre du goulag occidental. Vous vous en crissez pas mal du goulag, vous êtes sollicité de partout, achetez donc un journal de rue ça allège l'exil des itinérants. C'est toujours la nuit il est deux heure cinquante. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Friendly Berny

samedi 16 novembre 2013

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Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens en plein samedi matin faut pas perdre ses bonne habitudes, même dans l'exil même au goulag Je remercis ma lectrice nouvelle retraitée d'avoir montré le goulag à la matriarche.La matriarche c'est pas le guide suprême plutôt un guide spirituel remplie de sagesse.La matriarche habite un quartier qui n'existait pas il y a vingt cinq ans loin du goulag. Je bois mon café, je bave c'est dégueulasse. J'ai ouvert la porte j'entend la circulation automobile.Je veux encore et comme toujours vous parler de l'exil et de l'âme. L'âme se nourrie à cet exil, imagine le retour au pays comme un retour au pays ou il n'y a plus qu'a se pencher pour ramasser de l'or, la vérité c'est que si on se penche on se fait sodomiser comme un survenant du pays des éclopés. Les bars sont encore ouvert pour une heure, les plus requins arrivent à la sortie et comme ils disent ramassent les restants féminins. C'est pas l'heure ou on s'en fait pour les âmes, elles sont perdues dans la douleur de la nuit. Le voisin de baraque va ranger son scooter ce matin, il va le rentrer chez lui. J'espère qu'il ne se feras pas mal. L'exil c'est ça aussi des gens étranges blessés de différentes façons et qui survivent.J'arrive pas a dormir même si tout est calme et silencieux... Me suis fait un café, j'ai eu toute la misère du monde a ouvrir le bocal. J'ai de la difficulté a définir a décrire et a différencier ce qui se passe dans mon cerveau versus ce qui se passe dans mon âme c'est un peu pour ça que je suis en exil, les douleurs émotives indéfinies...Dans un monde laïc ça existe l'âme? Oui c'est notre humanité, notre capacité a faire le bien, a grandir malgré la douleur malgré l'exil, notre faculté a se reconnaitre dans l'autre a avoir de l'empathie. Voilà des beaux mots mais rien de simple a mettre en pratique. Je pense à la prière de la sérénité ."Mon dieu donnez moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence".Vous vous demandez pourquoi j'écris c'est la seule chose que je sait faire dans ça y'a pas de contremaitre pour vous mettre a pied, de patron pour vous dire que vous êtes pas a la bonne place même si vous avez grandement besoin du travail. Je dis pas pour manger c'est possible de manger gratuitement dans le goulag.Y'a plein de choses qui me viennent en tête, les sorties que je faisait avec les pushers y'a trente ans. J'ai plus affaire avec ce monde là... Y'a encore des mouches dans le goulag et comment vous écrire le bonheur de vivre sans vermines de tout acabit. Mon âme est douloureuse, je veux pas blesser personne... Je vous écoute, je vous écoute de mon exil dans le malaise, de mon exil dans la misanthropie...Pourtant y'a des gens que j'aime dans le goulag c'est impossible de vivre loin du monde. J'entend quelqu'un siffler et si y'a un lecteur qui me lis après le last call, un lecteur qui a passé la nuit a boire sans parler a personne écris moi. Je suis prêt a t'écouter, a entendre toutes tes défaites qui étrangement je crois vont te mener à la victoire. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Thinky Berny

jeudi 14 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Jeudi soir au goulag, jadis c'étais le jour de paye. Je sais que le karaoke est populaire dans les abreuvoirs prolétarien. J'ai quitté ce monde là avant l'apparition des boîtes à musique.À mon époque on engageais de jolies jeunes filles pour faire tapisserie et attirer le buveur en mal de présence féminine. C'est aussi ça l'exil être loin des femmes et vivre dans un univers masculin. Le goulag il est tout prêt du quartier gay mais je vous demanderais de pas sauter au conclusion. Je sortirai jamais mon âme de l'exil dans les quartiers chauds c'est "exile on main street" et une vie de rolling stone. Un goulag rock'n'roll avec les endroits d'excès en tout genre. "Life in the fast lane" pour aller jusqu'à la peur de la mort et cesser toutes activitées toxique. Non mon âme ne s'ennuie pas de toute façon je fréquentais pas de grand endroit, c'était un monde de bruit et de fureur hallucinée, hallucinatoire aussi, un monde psychotique ou je vivais dans l'ignorance. Dans les tavernes de sibérie occidentale on cherche pas trop la réussite on bois pour oublier et avec humilité pourtant on se crois très intelligent d'accepter son sort d'ivrognes et la mythique musique d'alcoolique. Je trouve étrange qu'on ne parle plus de culture underground c'est maintenant la culture du bas fond qui fait mal dans la dérive nocturne à travers les rues et les ruelles pour se trouver une piaule pour la nuit. Y'a toujours la dope dans cet univers, la police et son tazer aussi et on essais d'éteindre la voix qui délire dans notre crâne ça va jusqu'a demander aux policiers qu'ils mettent un terme à cette vie bancale. Je vous écris ça et j'ai peur. Je ne veux plus mourrir je préfère de beaucoup l'exil au goulag occicental prisonnier de la routine du moujik avec sa petite vie et sa petite misère dans l'alcool blanc et transparent qui nourris la cirrhose et tue à grosse dose. Ce soir je suis triste j'entend mes amis errants discuter dehors, je les entend même siffler pour se donner du courage dans la nuit. Faut garder le soul et ne pas être saoul, le soul l'âme qui nous fait sentir vivant. L'âme qu'il ne faut plus bousculer parce qu'elle en a assez et a besoin d'accueil et de douceur dans ce monde du frette occidentale. J'essais comme toujours d'être prosaïque sans être trop laconique en gardant en mémoire la salle d'urgence de l'hôpital, ou on m'observais pour savoir si je me tuais. Je pense à tout ceux et celles qui m'ont aidé quand j'étais là prostré. Elle étais la la folie se voir descendre et ne pouvoir rien y faire, la schizophrémie et les troubles concomitant maintenant je vit et j'espère. J'espère de toujours changer de toujours évoluer parce que même dans le goulag y'a des gens bien. Les feuilles mortes sont par terre et j'attend l'hiver. La blancheur du goulag qui le rend moins triste. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici à la prochaine j'espère!!!
 

Whity Berny

mardi 12 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris et  je viens de me mettre au lit avec un mal d'estomac.Toujours dans l'exil à deux heures de voiture d'ici ce sont les épinettes du parc de LaVérendrye on est en pleine taïga.Oui! Oui! L'exil, l'exil au milieu de la foule, les renards, l'hiver. J'ai mal à cette damnée âme sibérienne, l'antropologue l'a dis on est en plein goulag, une ville au milieu de nulle part, un port plaque tournante du traffic de drogue en Amérique du Nord. Je cherche quoi vous écrire ce matin c'est certain on est pas au Labrador mais c'est pas si loin y'a pas si longtemps la route se rendait pas à Havre Saint-Pierre en fait je le sais pas si la route se rend là. C'est un peu ça quand on s'évade du goulag on est désorienté le territoire est grand. J'ai mal parce que je perd mon âme et perdre son âme c'est pas avoir des brûlements d'estomac c'est attendre les frères Karamazov quand on sait qu'ils ne viendront pas et quand on ne peux espérer la visite du tzar. Je vous l'écris pas en alphabet cyrilique on est au goulag occidental après tout et pas très loin y'a des réserves amérindiennes. J'ai mal pour ce que les curés ont fait aux enfants autochtones, j'ai mal parce que je mangerais du phoque et du caribou. J'ai mal parce que je suis comme eux exilé sur mon territoire. J'ai mal parce que je suis tiraillé entre l'urbanité et la vie rurale, la vie a chasser l'ours a tendre des collets loin loin des blancs bien pensant. J'ai mal aussi parce que je me prend pour un amérindien que j'ai un problème d'identité. J'ai mal aussi parce que je veux chauffer en brûlant le shack pour ensuite partir en motoneige. J'ai mal parce que moi aussi j'ai sniffé du gazoil et bu du fort. Je pense à manitou à pourquoi on m'a donné ces identités. Je devrais me rendre dans un sweat loge de Kanesatake mais je crains que ça aussi ce soit folklorisé et qu'on me fasse cuire comme une dinde au four. Je veux vous dire que le chef c'est la matriarche, la mère qui comme gaïa conseille et nourrie ses enfants. L'importance des mères pour me calmer et je pense à mes lectrices puéricultrices qui vont faire que les enfants seront beau. C'est la nuit et je me rappelle la messe du dimanche à la réserve d'Odanak. Je me prend pour un amérindien et je vous ai déjà parlé de la réserve mon sang est trouble. J'ai plein de cliché enfant j'avais peur des amérindiens depuis que je fume plus j'ai pas affaire à eux. Je ne peux m'exiler plus loin mes trails sont faites sur l'asphalte et le ciment bientôt les chevreuil traverseront sur la glace du fleuve des îles de Boucherville au parc de la pointe de l'île. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici et à une prochaine j'espère!!!
 

Whisky Berny

vendredi 8 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il est vingt trois heure dix huit je suis debout me suis couché à dix sept heure trente. Dans le corridor des gars discutent. Je cherche quoi vous écrire sur le goulag occidental et l'exil. Je ne peut y échapper impossible de fuir je suis sur une île tout les ponts sont bloqué la banlieue est occupé par les red necks.L'administration m'a parké dans le goulag parce que j'ai l'âme slave. Je suis le frère du Docteur Zhivago fervent lecteur de Dostoïevsky, de Gogol et de Soljénitsine malheureusement on a pas de front russe le combat est inégal, l'administration n'a pas besoin d'espion elle nous compte chaque jours ou nous nous rendons à la soupe populaire. C'est ça aussi le goulag des repas en famille d'exilé.Cette nuit je ne peux vous écrire dans quel étât est mon âme pourtant j'écoute j'entend rien. Je pense aux gars dans le corridor peut être venaient ils me rendre visite, une visite nocturne pour déplacer les choses pendant que je dors. C'est la peur qui me fait écrire ça. Je pense au grand logement que mes lecteurs de l'Outaouais louait sur le Mont-Bleu. Je suis toujours en exil on me laisse de la corde et je reviens toujours à la niche. J'essais d'être inspiré c'est pas évident dehors une voiture klaxonne. Cette nuit je suis prolixe pourtant les mots ne viennent pas seul. Me prépare un café. Je crois avoir un lecteur qui passe maintenant par facebook pour me lire on lui re-souhaite la bienvenue. Je pense à Kojak à son coco un des premiers a porter cette non-coiffure. Dans le goulag les tzars sont omniprésent conscient de leurs importances ils se tuent à la tâche quelle quelle soit. J'invente ce monde à mesure mon âme en a besoin pour sortir de sa solitude sentimentale. Je pense à ce bar du goulag ou j'ai perdus tellement de temps, la maison m'a payé une bière qu'une seule fois j'atteignais mon bas-fond. Dehors y'a quelqu'un qui siffle c'est la nuit les zombies toxicomanes sont sortie, un cherche une seringue, l'autre une substance et tout ce beau monde se noie dans l'alcool en attendant je ne sais quoi. Ils pratiquent l'art de n'attendre rien d'autre que la poudre se cachent dans les toilettes pour consommer au son de la loud music. Cette nuit je bave mon café, je suis au port du goulag loin des steppes occidentales. Ici arrive tout ce qu'on a besoin même des immigrants clandestins dans des containers. Ils changent un goulag pour l'autre certains vont filer jusqu'au U.S.A. en croyant y trouver plus de liberté mais ils deviendront prisonniers du travail au noir des heures pas payé sous peine d'être dénoncé.Je ne quitte pas le goulag c'est le seul endroit que je connais j'y ai mes repères, ma vie est ici dans une espèce de ville de Sibérie occidentale ou on attend la neige pour avoir un peu de poésie de saison froide quoi que la pelle c'est pas très poétique et les angelures non plus. Je vais encore essayer de vous accompagner cet hiver. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Frisky Berny

mercredi 6 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Voici une autre chronique du goulag occidental. C'est une nuit tranquille, tranquille a oublié l'exil, l'âme engourdie par la douleur.J"ai de la difficultée à vous écrire, mon âme est lourde et cherche un sens.Je cligne des yeux suis encore endormis c'est la nuit sans sirène de pompiers du goulag. Non! Non! Je vous parlerai pas de l'actualité. Cette heure ci est épeurante dans le goulag c'est désert et y'a personne à qui crier au secours et d'après une vieille expérience c'est pas certain que les gens m'aiderais. Il est cinq heure quarante deux, je me relève... Je sais plus vraiment quoi écrire sur le goulag, j'ai exploré toute ces facettes quand à l'exil j'ai pas le talent de Jacques Ferron pour l'exprimer. On y seras toujours ou qu'on soit exilés de la langue, exilés d'une mythologie qui s'invente comme un mensonge, exilés de notre âme qu'on écoute que rarement parce que la poche est toujours au plus fort, âme douloureuse, âme isolée, âme qui cherche une prière, âme qui manque de foi maintenant que les signes lentement disparaissent. Allons nous oublier un jour à quoi servaient ces énormes bâtiments que sont les églises. Je pense a faire un pélérinage j'usqu'à l'oratoire sur la montagne. Je l'habite l'exil, je ne retrouve plus mes racines. Je pense aux rhizomes de Deleuze une sorte de tubercules, de chop suey qui pousse dans toute les directions déterritoriatilisé.Sans territoire autre que celui de la faute, la faute que je ne me pardonne pas. Je ne peux plus fuir, je suis là pour y rester. Là dans cet occident indéchiffrable ou ne compte que la force de l'argent quand épuisé je me retrouve psychotique perdant la réalité et vivant un double exil du signe. La grosse piasse parle toujours plus fort que l'oeuvre, le tableau est souvent résumé à sa valeur monétaire. Présentement je vous écris ce qui s'apparente à une croûte. Je pense à Pino l'italien qui fait de l'art dans l'art qui n'a pas besoin de s'exiler et qui crée à sa mesure. Dans le goulag l'exil est intérieur je ne peux me réfugier, je ne suis menacé que par les fantômes de l'argent. Enfin le goulag me tue lentement aux odeurs de gaz d'échappements des camions, à la poussière des quartiers défavorisés. Je meurs, je meurs à l'exil et je garde l'espérance de demain radieux. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Rightly Berny

samedi 2 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'en suis comme toujours à l'exil, à la présence de l'âme. Comme souvent je vous écris de la nuit dans le goulag occidental. Je veux pas être trop lourd ni balourd cette nuit j'écoute Rédio-Kénada. Je trouve pas matière à écrire on dirais que l'exil impose le silence que l'agitation de mon âme est trop intense et me laisse coï.Je ne bouge pas et essais d'écouter, je n'entend rien. Je sais vous aimez quand j'écris au plus près de moi. J'écoute j'écoute et n'entend que le malaise que la douleur d'une blessure silencieuse.Je sais bien qu'on ne peux nommer l'exil, que j'y suis et qu'il me laisse sans moyen. Mais j'essais, j'essais quand même au son d'une musique de jazz à papa.C'est déjà novembre je crois pas que je vais me laisser pousser une moustache. Tout à coup je pense à une lectrice de la couronne nord avec qui je suis allé manger des huïtres au marché. C'étais sympathique. Je pense aussi au capitaine mon guide dans l'exil. À la radio l'harmonica de Stevie Wonder comme ils disent en anglais "it's great". Je vous dessine un bonhomme encore une fois c'est un peu mon autoportrait. Le grand art on laisse ça aux autres. Je pense à la façon dont je vais insérer ce dessin. Ça swing chez moi y'a de la musique plutôt réjouissante. Hier il a venté dans le goulag heureusement on a pas été privé d'électricité. Faut vous dire l'exil il est électrifié ce qui est pas mal et on couche dans un lit pas sur une paillasse. Dans la version électronique du journal on parle du gars stationné en double sur Saint-Laurent, y'en a toujours un pour en parler comme pour se stationner. Je m'égare j'aime pas écrire sur l'actualité vous le savez, le poète écrivais "mon âme est morte...".J'ai pas pris mon petit déjeûner il est trop tôt. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère.
 

Frisky Berny

mercredi 30 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'ai envie de commencer par un mot que mon lecteur de l'outaouais m'a dis. Crétinerie tiré de crétin c'est assez définitif comme mot ça me met à ma place celle de crétin mais la question que je me pose c'est qu'ais je fait pour mériter un tel épithète enfin si j'ai blessé quelqu'un qu'on me le signale mais comme disait un de mes patrons on fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Ça me fait mal, un mal de l'âme quand j'écris je suis rarement serein. C'est difficile a exprimer cette douleur, le temps passe rapidement et j'arrive pas au bien être. Je sais tout de suite vous aller pensés aux allocations de dernier recours mais le bien être c'est autre chose c'est la joie, la plénitude, la sérénité... Tiens je pense à ceux qui mange végan c'est souvent ceux là qui on fait les pires abus de toxicomane. Je vais devoir m'exiler encore m'exiler dans la psychose et me couper du reste du monde. Psychose au goulag ça me rappelle ces séjours désagréables dans les corridors de l'urgence hospitalière. Je me pose la question est-ce vraiment à l'hôpital de combattre la perte de sens, la souffrance psychique? Je me demande souvent pourquoi vous commenter pas ce que j'écris? J'en vaux pas la peine? Je commencerai pas de querelles épistolaires ici. Les gens qui savent pas lire s'en tirent mieux que moi.Cette nuit le goulag est calme et j'ai toujours le sentiment de pas être à la bonne place au bon moment. Ce que je vous écris c'est une immense demande d'amour pour enlever le poignard qui perce mon âme. Rapidement la vie s'écoule, je réussis qu'a faire ça vous signaler l'insignifiance de mes propos. Une âme en peine voilà ce que je suis et on est pas supposé faire d'apitoiement, excusez moi mais je suis pas d'humeur égale pour moi ce serait ça la vraie schizophrénie ne rien ressentir et avoir une âme figée. Vous allez me dire c'est de la sensiblerie, oui je dirais même que je suis hypersensible. Un rien me touche et je suis si loin du bonheur. J'entend la voisine du dessus tousser elle fume beaucoup, dans le goulag c'est courant de fumer. J'aimerais bien voir mes poumons qui respirent l'air pollué par la circulation automobile. Je cherche une façon zen de terminer. Oum padné Oum un mantra c'est bien pour la fin. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Frisky Berny

dimanche 27 octobre 2013

Hère is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis là ce matin en direct du métro Papineau. Je veux pas perdre la main avec mon pad donc je vous écris. Y'a un petit passage ou on me cite dans le dernier magazine Actualités. Je suis presque sous le pont Jacques-Cartier, la nuit c'était un repère de dealer. Je crois qu'ils ont fait le ménage. Les gens sont typiques des habitants de ville marie comment vous dire sans stigmatiser. On dis parfois que c'est pas écris dans leurs fronts mais on vois la différence. Je crois qu'ils se sont fait voler l'écran géant au café. Je pense aux mères que je connais, aux grand-mères aussi, sans parler de la matriarche avec qui j'ai beaucoup de plaisir à discuter, longue vie à toutes ces belles dames.. L'autobus me souhaite bonne journée c'est la quarante cinq Papineau peut être que mon lecteur retraité de la S.T.M.. la connais. Dehors on photographie la sculpture sur la place, on a aussi rénové le bar de danseurs nus, je me demande si les conservateurs ont financés ça?  Je vous laisse là dessus. Le wild side est moins wild le dimanche matin. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!


Shorty Berny

samedi 26 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Le froid s'installe lentement sur le goulag. J'ai rangé le climatiseur il est deux heure quarante sept. J'écris n'importe quoi pour remplir la page. Je dors debout c'esr le silence la fenêtre est fermée. Je pense à cette blonde que j'avais qui dormais la fenêtre ouverte même l'hiver, j'ai gelé là quatre ans. Mon exil est un exil intérieur vous le savez, le goulag je le fantasme à la façon nord-américaine. Je mange tout de même pas des pelures de patates. On a tout le confort moderne le tout à l'égoût. Je crois pas que dans le goulag il reste des maisons sur la terre batue. Une journaliste, là je retourne un peu dans l'actualité, j'écrivais donc une journaliste a écris que j'étais écrivain à mes heures, mais à quelles heures? On entend rien dans le goulag c'est la fin du mois plusieurs ont empruntés au shylock pour anasthésier la douleur d'être pauvre et malades en exil. Chez ceux là on veux s'enretourner d'ou c'est qu'on viens. Maritime, Bas-du-fleuve, Gaspésie, Côte Nord, Lac Saint Jean et Abitibi Témiscamingue voilà d'ou viennent les exilés qui habitent maintenant le goulag pas de cour. C'est ce qui me fait le plus mal dans l'exil, dans mon exil ma région c'est mon âme et je veux la retrouver pour y travailler, l'améliorer. Tout à coup je pense à mes deux lecteurs exilés il y a longtemps dans l'outaouais. Ils se sont fait une vie dans l'exil et profitent maintenant d'une retraite bien méritée. C'est convenus ce que j'écris là mais c'est comme ça. Dans le goulag on atteins pas le seuil minimum de littératie qui est de 49%, on arrive pas a communiquer et moi qui veux faire de la littérature pour des gens qui ne savent pas lire. Cette nuit je finis par me réveiller je sur vie à la solitude sentimentale j'écris ça et je pense à Goethe... Je suis dans l'erreur le romantique c'est le Julien Sorel de Stendhal. Mais on s'en fout la douleur est moins grande.. J'ai pas envie de me rendre dans le wild side les honnêtes citoyens restent chez eux la nuit. J'ai plus ces serrements à la poitrines l'angoisse est partie mais ça s'agite dans mon cerveau. J'aime beaucoup vous écrire comme ça la nuit, je vous imagine vous aussi dans vos insomnies poursuivant la lecture d'un roman dans le silence de vos maisons de vos appartements. Je me trouve privilégié d'avoir un toît sur la tête même si c'est dans le goulag urbain occidental. Je sais vous croyez pas que je suis un vrai écrivain mais ce sont les cris que j'ai dans la tête que je mets en mots. J'écris c'est la seule façon de devenir, d'être écrivain même si ça emmène pas le pain, c'est toujours ça qui permet d'espérer... Un mot pour mon lecteur collectionneur d'autos de la belle époque, j'aime bien sa dernière acquisition quand est-ce qu'il m'amène faire un tour, j'ai la permission de sortir du goulag même si je suis partout en exil. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Frisky Berny

jeudi 24 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Voilà un texte paranoïaque, cette semaine en sortant du métro un grand type me précédais. Il semblait nerveux à la sortie il a attendu pour prendre la même direction que moi quelque pas plus loin il s'est arrêté comme si il savait ou j'allait, il m'a laissé passer et est revenu sur ses pas. Cet après midi en faisant le ménage j'ai trouvé sur la pile de journaux un sac d'emballage de noël pour une bouteille quelqu'un est entré chez moi pour placer ça là et me rappeler mon abstinence d'alcool... La journaliste du magazine L'Actualité a pas encore publier son texte sur la maladie mentale, vous devinez déjà oui c'est de ma faute, elle a fait une enquête je crois et a décidé que j'étais pas crédible... Paranoïa, angoisse, anxiété voilà mon lot... La journaliste n'apprécie peut être pas ce blog, cet après midi je suis sortis et j'ai pas croisé de policiers c'est déjà ça de pris. C'est ça aussi le goulag la peur, la peur d'un homme mais oui je suis un homme avec une maladie mentale. Je suis mon traitement et je commet pas de crime c'est vivre et laisser vivre et je sais très bien qu'il est interdit aux étrangers d'entré dans mon petit royaume... C'est court merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

paranoy Berny