dimanche 30 janvier 2011

Here is something for you and me...


Bonjour! Bonsoir! Un grand peuple! Un grand combat! Les punaises!!! Voilà le Québec on a pas notre Jeanne d'Arc pour botter les anglais dehors et on est aussi corrompus que des sbires de Richelieu ça fait que on se passe la punaise et encore y'en a qui sont pas foutus de faire la différence entre un poux, un morpion et une punaise. Mëme combat vous allez me dire mais y'a de ces petits animaux qui ne vivent que sur la chair et se gavent de sang. Grattez vous!!! Grattez vous!!! Faites attention à votre blonde, votre chum et allez vous acheter de la lotion à la pharmacie pour les plus pervers rasez vous les parties.... Ouais! Un peuple qui discute punaise quand d'autre se battent et meurrent pour la démocratie... Ça nous fait un quotidien niais et insignifiant, je me demande à quand la noble cause, quand se débarasseras t'on de la vrai vermine qui pollue nos institutions politiques. D'après la commission Bastarache il ne s"est rien passé moé je cherche le menteur dans tout ça? Je ferais un traitement radical au Raid à l'assemblée nationale du pouich du pouich, qui défie toute resistance, on se débarasse des mouches à marde... Je dois faire attention à mes positions pis tchèker mon matelas, la punaise c'est une stratégie de l'ennemi pour nous éloigner des vrais débats, faites attention à vos achats dans les friperies et les ventes de garage y'a peut-être de la bibitte là dedans même chez vos meilleurs voisins. Ça pique! Ça pique! C'est pas le pic des gras, je voulais dire des gars en dedans mais ça gâche les journées. Bon je vais prendre une douche et regarder ma poche de patates y'a des doryphores qui en sortent... C'est étonnant on est en plein hiver et y'a encore des bestioles qui survivent on chauffe trop!!! Et si on allais dans le plus petit avez vous pensés aux acariens, qui mangent les squâmes je sais c'est dégueulasse faut être fait fort... Madame Harel disait que dans le temps HOMA c'étais plus propre, pis selon un de mes oncles je suis plus capable de me torcher. J'ai assez torcher les autres je vais faire comme il me plait chez moi. C'est mesquin je lui pardonne à l'oncle et c'est pas la saison pour boucaner les nids de guêpes, elles hivernent, bon! Je buzze trop! Je vous laisse là dessus pour cette semaine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!



Bernie Bee

lundi 24 janvier 2011

Here is something for you and me...


Bonjour! Bonsoir! Le désoeuvrement c'est parfois douloureux, y'a longtemps qu'à mon âge on ne construit plus, vivre face au néant... L'espoir j'aimerais bien en donner au fils de mon amie, lui dire que malgré tout la vie en vaux la peine. On a tous fait des gaffes et j'en fait encore. Je reste perfectible. Écoute, la peur je comprend, faut être prudent... Mais j'ai oublié beaucoup de choses qui me faisait souffrir, tu verras toi aussi tu va oublier et t'accrocher aux belles choses qui font la vie, un sourire, une rencontre, un échange intellectuel riche et l'amour, l'amour de la vie. Pour toi maintenant la vie est vache tu a mal, tu attend que ça passe mais laisse toi aider elle est là la force. Ça prend le courage d'admettre d'accepter que tes pensées sont déglinguées, laisse faire les préjugés des autres tu a le droit de vivre et de bien vivre heureux joyeux et libre. Que pourrais-je te dire de plus, ta souffrance est pas obligatoire mais plus tard elle te serviras a en aider un autre. La peur, l'angoisse l'alcool, les drogues quand on en sort c'est toujours plus fort. Je sais bien qu'à ton âge les vieux mon'oncle straight on en a rien a faire. Je sais que t'est révolté que l'injustice de ta douleur t'horrifie. Quoi te dire de plus, la route est parfois longue mais elle en vaux là peine, l'important c'est pas la destination c'est le chemin et c'est pas dans ton sous-sol que tu vas avancé, tu construit ta prison c'est ton droit mais y'a des gens qui se préoccupent de toi. La vie ça se passe pas devant un écran de télé, y'a longtemps je croyais que oui et j'ai perdus de longs jours de ma jeunesse. J'essais de comprendre ce qui te pousse dans la maladie, pardonne toi! Pardonne toi! Peut être que j'ai tout faux et que t'aime bien vivre comme ça après tout je sais pas grand chose. Je sais même pas si tu me lis mais fait moi signe on iras prendre un café, voir les jolies filles et discuter, toi qui aime bien les grandes idées de prolétaires, ça nous ferais un os a ronger... Je crois que la mort cette salope, t'attire, que tu veux être un autre, on est qui on est, je te dirai pas qu'a force de travail on change, la vie s'en charge de nous faire changer, scrappe rien pose pas de geste impardonnable, crie à l'aide! À l'aide! Encore! Aujourd'hui c'est frette comme dans ton âme pourtant on y prend plaisir à cette froidure ça pique et on se sent vivant... Que fait tu dans ce noir quand dehors c'est lumineux d'un soleil sur la neige de janvier. Bon j'ai plus rien à te dire je sais plus grand chose. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Litanie Bernie

dimanche 16 janvier 2011

Here is something for you and me...


Bonsoir! Bonjour! Quoi de plus égocentrique que d'écrire sur mes intoxications passées, sans masque avec un fusil et de la peinture en me baignant dans le thinner, y'a de quoi percer le cerveau, brûler la plus nombreuse neurone... C'est la révolution en Tunisie Ben Ali s'en va, mais j'en ai rien a faire, ma réalité nord-américaine c'est le froid et la neige, la grippe et la gastro en marchant dans Montréal en essayant de trouver refuge dans un bar, un café, asocial incapable de réintégrer le monde du travail bien que maintenant j'ais un numéro de chercheur à Ottawa pendant que je cherche le numéro d'une station de radio... Chose certaine je peux écrire sur plein de choses un de mes sujets préférés c'est l'analphabétisme, au Québec dès que vous avez lu plus de deux livres on vous traite de fifs, lire et écrire ça sert à rien on met pas une bouchée de pain dans sa bouche avec ça, qui plus est on apprend a penser et c'est pas bon pour le pouvoir et on reviens à la Tunisie des journalistes, d'internet qui renverse le pouvoir corrompu... Intoxiquez-vous!!! Perdez vos bidoux dans la bière et le fort, la nuit seras pas assez longue vous vous retrouverez à la rue... Ma plume c'est pas celle de l'oie bien qu'en ce climat... Je vous parle pas de mes jobs de tackeurs-assembleurs a respirer du fiume de soudure. J'aurai au moins appris a me tenir loin de ça quoi que sur le bord de la rue Notre-Dame l'air est assez vicié... J'ai l'enfance qui dure longtemps, l'enfance de l'art peut être? Nostalgie tout ça? Je sais pas... Faut lire ça dans le cadre, j'ai eu beau me tenir avec des théâtreux l'artiste est resté obscur, justement la lumière du jour viens de partir. Je me sent près pour une luminothérapie je suis pas très brillant... Je m'efface bientôt mais pas sans vous en donner pour votre argent.. On m'a invité dans un concours de bands de filles, ils ont le préjugé tenace mais quand même Bukowsky et Hemmingway c'étais pas des tapettes, toute mes excuses a mes amis gay pour cette disgression... Ouais!!! La révolution c'est pas une chanson surtout quand on se retrouve dans une boîte a poignées... Brûlé vous dites! Tout a fait, brûlé incapable et c'est de l'apitoiement. Je suis trop vieux pour faire de la chair à canons ma première ligne à moi c'est la rencontre du médecin généraliste qui préviens mais ne guéris pas... Bon! JE! La première personne du singulier on y reviens avec l'égoïsme et perd l'idée en tête y'a pas d'autre personnage que moi dans cette prose, ça vaux bien d'autre chroniqueurs. Je tiens a rester à ma place de petit tâcheron du texte, du bloggeur inconnu... La première ligne c'est là que ça se joue, le premier mot sur le certificat médical enfin vous comprenez!!! Le pire là-dedans seras de n'avoir été qu'un homme... un homme pas même un poête car souvent les poêtes sont revanchard, rancunier, le monde à l'idée du poête c'est sans Dieu juste de la sale humanité de dictateur économique avec assez d'argent pour dégueuler ce qu'on viens de boire, alcool, coke, lait, café, thé sur un t-shirt usé...


Serenity Bernie

lundi 10 janvier 2011

Here is something for you and me...


Bonjour! Bonsoir! Parfois j'oublie que je vis en amérique du nord, que j'ai le statut d'américain. J'entend mes voisins défaire le langage d'une façon sénile, la parole se décompose à mes oreilles mais qu'ais je fait? Qu'ais je fait pour être entrainé dans le délire onomatopique? Le délire syllabique? Je regarde les publicités pour les décrocheurs et les fumeurs. M'a dire comme ils disent c'est juste mon histoire mais j'ai pas décroché et c'est y'a longtemps parce que je croyais devenir big, je sais tout bonnement pas pourquoi j'ai pas finis mon secondaire, y'a quand même un mensonge c'est pas vrai qu'a force de travail et d'effort tu va réussir la vie est plus vache que ça. Qui c'est qui va être le petit commis chez Yellow ou pour en pelleter plus large employé dans les PME. Je me rend compte que je délire, les gens heureux passent pas le temps a critiquer mais enfin les chances sont pas égales pour tous. Bon! Revenons à l'amérique des beans et des hot-dogs cette amérique là existe encore même si sur le plateau Mont-Royal on essais de vous faire croire qu'elle est disparue, l'amérique en a fait des promesses qu'elle a pas tenue, les désespérés de la rue pourraient nous en dire un mot eux qui sont brisés malmené crucifiés... C'est difficile d'écrire sur un si vaste sujet, américain du Québec!!! Un vrai Elvis Gratton pourtant les granolas c'est pas terrible et je reviens aux PME au petit commercant à ce que l'écrivain Louis-Ferdinand Céline en pensait, il en faisait l'éloge et c'étais de la graine de racaille comme dirais le grand érudit Sarkosy... La granole c'est de la jeunesse bourgeoise qui peut se permettre d'être végétarienne et écolos en lançant ce grand cri de raliement "Fermons toute les boucheries!!! Mais gardons la charcuterie!!!" . Gardons l'eau claire pour que le monde vire pas à l'envers.... Je vous parlerai pas de la fibre c'est de la m... J'ai pas de communauté de pensées avec personnes ça me laisse bien vieux et bien seul à me rappeler ce temps ou je faisait la pâte pour la saucisse en croûte communément appeler POGO... Semble que l'avenir c'est le culinaire pour paraphraser Malraux " Le 21ei siècles seras culinaire ou ne seras pas"... Bon! Trève de mots d'esprit . En tout cas voilà un texte qui fait patate comme votre humble serviteur. Merci d'avoir lu jusqu'ici! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Culinary Bernie

mardi 4 janvier 2011

Here is something for you and me...


Bonjour! Bonsoir! Ce soir on retournerais à l'hôtel du nord, maintenant que les fêtes sont passées, le nord j'y ai toujours habité mais c'est vrai que je suis pas au Nunavut. Avant de le perdre, de m'égarer, je vais essayer de laisser des traces c'est difficilles y'a pas de neige, les seules que je peux voir sont dans le fond de mes bobettes pourtant elles sont neuves... pas les traces! Les bobettes!!! J'arrête un instant j'essais de me mettre dans la peau d'un randonneur en motoneige... Je suis pas capable je vois juste défiler deux skis en parallèle devant moi. Je pense aux publicités qui disent pilotes professionnels mais qu'est-ce qu'ils font l'été? De la motoneige au Tibet? Ça médite mal avec le bruit d'un moteur en fond sonore... Je reviens à l'hôtel du nord ce soir c'est tranquille on prend un petit pinard dans la salle a manger en regardant la pluie dans la fenêtre. J'essais de trouver une chanson qui parle de la pluie... Les parapluies de Cherbourg? C'est bien Cherbourg pas Sherbrooke... Je sais pas combien d'hôtel du nord y'a en France mais au Québec si vous rencontrez quelqu'un de la province parlez lui de l'hôtel Central y'en avait un dans tout les chefs lieux, tu parle tout le monde a fréquenté le Central, l'autobus arrêtais là... Une chambre, un paquet de cigarettes quelques piastres et le bar en bas en passant manger au grill, y'en a eu des histoires au Central y'en a qui en sont sortis qu"à la fin quand ils ont mis la clé dans la porte. Un bar d'hôtel le lundi soir c'est plate on y parle que de chômage des chums qui sont partis et de sa blonde qui elle aussi est partie mais en famille, comment qu'on va faire deux salaires y'en a pas trop pis moé qu'est ce que je vas boère... De la musique dans le juke-box à soère y'a pas d'orchestre finalement j'aurais été aussi bein à brasserie mais ça ferme à minuit... Je pense à l'odeur qu'avait l'hôtel dans la boucane et l'alcool renversé, le souffre et la sueur on prend pas tout le temps le temps de se laver avant d'en caler une... Pis l'impression d'être dans une mauvaise série télé ou l'action se passe dans une petite ville appelé Nowhere City ou tout ce qui se passe c'est rien et rien c'est l'action... Maintenant y'a un débile qui chante des chansons de George Guétary au karaöke mais y'a plus assez de monde pour partir une bataille... Pis quel âge a Mick Jagger? Parait qu'il va acheter l'hôtel on va tous devenir paparazzi un kodak pis enfin Montréal... ou à l'hôtel California avec Cuirette pis Jim Morrisson, il est trop tard je suis prisonnier de la poussière pis des nuittes... On m'a barré à l'hôtel j'étais trop fou j'ai plus de char, maintenant je bois seul chez moi en pensant aux anges de l'hôtel... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Bernie Inn