Bonsoir! Bonjour! Belle et douce soirée, le soleil
se couche, la nuit approche et je laisse la fenêtre ouverte. Ce soir on est bien
dans le goulag occidental. Je salut l'ami professeur d'histoire de l'art avec
qui j'ai eu la chance de petit déjeûner au Miami un restaurant kitch du
quartier. Le soleil est encore haut, la lumière c'est l'espoir. Je me sent
bizarre suis incapable de parler à la matriarche. Je vous écris en jetant un
coup d'oeil dehors, de temps à autre une moto bruyante passe. Je pense aux
terrasses de la rue Saint-Denis à comment je m'y rendais la vie difficile
incapable, là j'emploi un mot détestable, d'intégrer un groupe, j'étais toujours
à part avec l'alcool. Ça toujours été Jekyll and Hyde... Je cherche en respirant
par le nez, parfois je devrais réciter un mantra en pensant au Népal à
Katmandou, ici rien ne bouge. Les voitures klaxonnent pour rien. Demain c'est la
fête des travailleurs, y'a longtemps que j'en fait plus partie, la travailleuse
sociale Guadeloupéenne disait que j'ai un double statut ce qui est pas faux.
Dans le goulag occidental personne vas hisser le drapeau rouge, le grand soir
c'est pas maintenant. Le premier ministre a rencontré les dirigeants syndicaux,
c'est pour la façade pour sauver les apparences, ils ont rien réglé là tout le
monde le sait. Le salaire minimun a augmenté et même en travaillant quarante
heure on est toujours dans la pauvreté, pauvre! C'est la survie sans s'amuser
sans loisirs, à manger du macaroni au fromage, toujours dans le trou financier.
Je le sais j'ai essayé de travailler à de petits salaires. Je voyais pas
l'avenir et je buvais ma paye. Quand même je suis le seul responsable de mes
échecs sur le marché du travail et ailleurs. Lentement le temps passe, cet après
midi on a sonné chez moi. J'ai pas répondu.Je pense encore aux avions à un
départ je ne sais où. Y'a de nouvelles mesures pour les prestataires on a plus
le droit de voyager plus de deux semaines consécutives. Si je résume en somme
faudrait travailler à se désâmer à petits salaires rentré chez soi épuisé,
n'être plus capable de faire autre chose que s'abrutir devant les pubs télé
faire ça a l'année longue dans le désespoir... "les pauvres sont toujours
malades!"- Plume Latraverse, dix neuf heure quarante sept le soleil disparait
pendant que le balai brosse passe. Je vous laisse là dessus en vous souhaitant
du bonheur a jardiner. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard