jeudi 23 avril 2015

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris de la nuit,lentement j'essais de trouver quelque chose d'intéressant a vous faire lire. La défaite du Canadien 1 à 0 ? J'ai de la difficulté a vous parler de mon quotidien.J'ai fait des démarches pour qu'on me rembourse mon titre de transport.Faut passé par le médecin. Ce matin je prend conscience que mon propos est toujours le même. Non! Non! Je vous parlerai pas de PKP.Je vous ai abandonné en cour de route. J'ai dormis toute la nuit.Le goulag occidental est tranquille ce matin.Je fait des phrases pour remplir. J'écris n'importe quoi on m'invite à des évènements littéraires mais c'est à Paris, un peu loin.J'ai peur qu'une dangereuse crapule qu'un psycopathe entre en contact avec moi. Me suis fait un café,il est tard dans la matinée c'est comme si je n'avais plus de souvenirs. Les journées passées à la bibliothèque de l'école. La lecture des Martine de ma soeur à la maison, les miniatures d'avions de voitures a coller,tout ça c'est déjà loin.Ce matin je suis aussi vide que dans la nuit, je pense à quand je sautais des clôtures avec Michel mon ami d'enfance...Je suis triste je sais pas pourquoi, triste et nostalgique en pensant au Montréal-Nord de mon enfance c'étais pas un repaire de gang. VLB y habitais aussi et c'est sur une de ses rues que le FLQ avait caché Pierre Laporte. Montréal-Nord c'était aussi une terre d'accueil pour les italiens, les gens des régions, le bas du fleuve, le Lac Saint-Jean qui venait se faire une vie en ville loin de la province. Il est presque midi y'a pas de courrier.Je sais pas pourquoi j'ai une urgence d'écrire.Ai pris une douche. J'entend mon frère crier Meman! Quand il en avait assez que je joue avec lui. Ce midi c'est nuageux comme à Londres. Le goulag occidental c'est la capitale de la pauvreté, de l'itinérance, les trottoirs sont peuplés de gens qui ne savent que faire ou aller plusieurs se disent qu'ils vont s'en sortir seul, c'est impossible.Plutôt que de prendre mon temps je vous écris ça à la va-vite pourtant... Le gars de Terrebonne m'appelait le gars de la ville, c'est vrai que j'ai passé plus de temps au goulag occidental de Montréal que dans la banlieue. C'est la relève pour le chauffeur d'autobus. Je me suis parfumé je déteste pas avoir un bon parfum.Ça a ni queue ni tête ce que je vous écris. Je me rappelle je portais des souliers avec des fers ma mère m'avait envoyé faire une course, j'ai couru et j'ai glissé je me suis violemment cogné la tête sur le trottoir, j'ai mêlé la salade et le choux je crois que c'est là que je suis devenus fou. C'est tout pour aujourd'hui, j'attend vos commentaires, merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

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