lundi 30 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comment nommer cette journée où plusieurs portent leurs beaux vêtements pour la sortie mensuelle, ceux qui s’en vont vivre un peu, voir si le monde est encore là après un mois de combat avec le dépanneur qui fait crédit et les nuits de grande solitude désargentée après avoir pawné tout ce qu’il y avait de valeurs… On y arrive, on iras prendre une bière question de se remonter l’estime déglinguée et ce seras pas long on auras plus rien pour aussitôt le lendemain retourner manger à la cafétéria populaire et se ronger les sens, avoir le vertige de recommencer si tôt à être dans le malheur… Pourtant on avait rêvé de ce premier jour du mois qui durerais une éternité, je me souviens on prenait le taxi pour aller rapidement changer le chèque à la caisse et rentrer à la taverne en racontant qu’on les avait bien eux encore ce mois-ci… Pour d’autre ce seras ripaille on se goinfreras de tout ce qu’on n’avait pu manger pendant le mois pourtant ce seras pas long, quelques jours, et on emprunteras cent dollars pour retourner au supermarché. Les combines recommenceront, le malheur aussi, on auras été ivre une nuit sans contrainte et après l’ivresse ce seras la chute dans la dépression, on rêveras de révolution… La survie, la survie les voisins voudraient nous voir travailler, mais on est incapable c’est pas faute d’avoir essayé les milieux sont durs ça ne pouvait pas durer… On erreras d’une taverne à l’autre histoire de se faire payer une bière par moins malheureux que soi et pendant ce temps on diras ça y est c’est revenus! Je pourrai m’y mettre! Mais après une autre bière et on boiras à oublier qu’on travaille pas, on se diras poète où artistes question de ne pas se sentir tout à fait inutile… Pourtant on nous l’avait bien dis que ça arriverais la descente aux enfers parce qu’on a pas gardé de vrai boulot c’était sans compter que d’une manière où de l’autre y’aurais de la pression… Tous les premiers du mois c’est la même chose et on s’enfonce dans nos habitudes de prestataires, on prend notre numéro à la caisse pour faire un retrait et même fermer notre compte pour se faire rembourser notre part sociale le seul argent qui nous reste… C’est plate mais c’est donc plate cette vie… Des souvenirs de miséreux certains essayaient tous les rackets. Le bonhomme sortais du lit qu’à la journée de sa pension, il portais sa cravate et son habit pour aller à la banque mais ça je vous l’ai déjà dit, je vous vois dans le frigidaire du dépanneur pour acheter une caisse de bière… J’ai hâte de voir ce que ça va donner avec la légalisation de la marijuana des urgences d’hôpitaux remplies de psychotique. Sans parler de tous les autres cocktails toxiques… Il est passé minuit, je vois déjà les gens au guichet. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 29 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout un peu avant minuit, j’ai préparé du café, je pense au petit gars qui aime tant la lecture, moi les livres quel qu’il soit m’ont jamais déçu, avant de vraiment voyager comme maintenant je me laissais emporter dans des mondes littéraires et romanesque, j’aime bien regarder la télé et voir des lieux où je suis allé. Je crois que j’ai fonctionné à l’envers je me suis intéressé au monde fictif avant la vrai vie, me souviens d’une époque où je lisais sans rien comprendre le journal L’Express et le plus abordable Nouvel Observateur sans parler du très canadian L’actualité, c’était pas de la fiction mais ça me gardais prêt du vrai univers.  Cette nuit y’a un parfum de pizza… La littérature ce sont différents univers, des endroits où échouer après en avoir eu assez tous les genres y sont du policier à la science-fiction tout pour faire rouler son imagination. Si j’avais un personnage à mettre en place dans un roman ce serait moi et ma folie. J’ai toujours le souvenir de ce bonhomme qui lisait dans sa voiture à la sortie de l’école on voulait pas se le dire mais on en avait peur… La rente a pas encore été déposée, je pense à ces petits déjeuner copieux à l’hôtel. Je sais pas quoi dire de ces enfants qu’on tue, on dirais que la vie n’a plus de valeur, depuis les attaques y’a jamais eu autant de policiers et paradoxalement autant de meurtres d’enfants. Bientôt j’aurai un recueil de bandes dessinées pour le jeune garçon qui aime tellement lire, il doit être bon en classe, j’espère qu’il décrocheras pas… Aujourd’hui j’ai une répétition au Théâtre du Nouveau Monde, je vais faire de mon mieux. Je reconnais que jouer un personnage c’est difficile. J’entends le collègue gueuler. J’ai eu le malheur de signaler les retards à répétitions d’une personne. Je crois que ça lui ai venue à l’oreille, il va tout faire pour m’embêter, il a beau avoir un costume peace and love il est rancunier. J’entends les voitures qui passent sur l’asphalte mouillé, le collègue il est blanc comme neige mais s’habille et se coiffe à la façon rasta, ça a pas de sens… Je me dois d’être délicat, j’aimerais avoir encore du courrier ce matin, parfois je pense à abandonner toute cette histoire de théâtre mais je trouve toujours ça gratifiant la représentation à la fin. Cette nuit je vais essayer de travailler un peu le texte que j’ai à lire, on me taquine un peu avec le rôle que j’ai, c’est pas grave je vais essayer de le rendre avec vérité. C’est exigeant ça me demande beaucoup, j’ai dit que j’étais pas comédien, j’essaye quand même… Je crois que certains aimeraient faire un one man show, quand ce seras leur tour on leur laisseras la place. Voilà pour cette nuit! Comme d’habitude je suis nerveux. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a des personnes qui semblent pas se rendre compte que quoi qu’on fasse on peut prêter flanc à la critique. C’est une très mauvaise idée de vouloir faire taire les critiqueux… Dehors dans l’abribus un gars fume du crack, ça me regarde pas mais moi je suis mieux à jeun… Je sais que certains ont une très haute opinion d’eux même, je reste toujours avec l’idée qu’il faut vivre et laisser vivre et que l’humilité c’est pas donné… Je suis pas parti sur de bonnes phrases, un bon départ. J’aime bien vos commentaires… Demain après-midi c’est la répétition au Théâtre du Nouveau Monde, moi je trouve ça assez complexe comme pièce… Je sais pas pourquoi on préfère toujours les ouvriers aux écrivains… Il pleut encore, les feuilles dans les arbres semblent vouloir éclore, ça bourgeonne. Je suis un peu débinné pourtant j’ai fait ce que j’avais à faire, j’en ai écouté un autre. Sur la rue transversale pas loin de chez moi y’a trois pick-up remplis de scrap. Je sais pas ce que ça fait là,  je crois que je vous en ai déjà parlé, c’est pas mon univers intime…. J’ai de la difficulté à écrire un texte impressionniste sur le goulag occidental, je veux vous laisser une impression sentimentale où émotionnelle sans parler de l’expérientielle… Aujourd’hui c’était les chroniques lectures dans La Presse+ toujours intéressant. Je crois que c’est important de s’intéresser à la culture, ça peut sauver des vies, l’arc-en-ciel des émotions nous permet de voir qu’on est pas seul… Y’a longtemps que je « sais » lire, j’ai jamais abandonné, les âmes cruelles voudraient que je cesse tout ça mais pour moi la lecture c’est l’équivalent d’une prière, d’une ouverture sur l’autre. Y’a des mots que je trouve pas pour dépeindre ce que je ressent pourtant aujourd’hui j’ai pas mal, juste une douleur légère, une difficulté à être qui je suis, c’est aussi ça la schizophrénie. Souvenir d’un gars que je croyais muet et qui s’est mis à me parler à me remettre à ma place, il a bien fait, il a maintenant tout mon respect. C’est pas simple d’écrire et de rester authentique, c’est ce que je veux faire j’ai tendance à appeler aussi ça de l’autofiction, mais je suis dans l’erreur y’a pas de fiction, mes impressions sont vrais. Pour un schizophrène y’a rien de plus réel qu’une hallucination. Heureusement, y’a longtemps que j’en ai pas eu… Je pense à cette pathétique routine qu’on a tous, cette façon de faire qu’on croit confortable parce que on la met pas en question, parfois un à quoi bon? Mais c’est tout, je chasse la douleur, pour tout de suite c’est ça mon monde intérieur. Je manque de vocabulaire pour vous décrire le mal du temps. Je creuse lentement au plus profond de mon âme, j’utilise pas de mots savant en espérant que tout le monde comprend. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 28 avril 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai reçu un très gentil courriel d’une lectrice, elle me conseillait de toujours rester authentique, c’est ce que j’essais de faire dans tout. J’aime pas ce que j’appellerais la prose « ampoulée ». Les gens le sentent quand on raconte de la bullshit. Je sais pas ce que c’est de la belle prose, je crois que c’est une rédaction qui emmène ailleurs  et fait rêver. On peut en dire beaucoup sur la rapide prose électronique ne pas la laisser aux mains des prosateurs assassins et toujours essayer d’écrire de façon correcte par respect… Hier j’ai sortis le texte de la pièce, j’ai essayé de mémoriser mes répliques… Je pense à Ti-cass qui est toujours en retard et se trouve toujours un moyen de crier… Bientôt Dimanche, une demi-heure j’ai comme toujours fait des cauchemars. Je crois qu’écrire avec l’ordi pour certains c’est pas de la littérature, pourtant la semaine passée j’ai participé à la journée du droit d’auteur, je vous avoue que je retire rien monétairement de ce que j’écris ici. Je laisse le blog avaler ma prose et donne à lire aux amis. Je finis par me réveiller la lumière de l’écran me le permet. Voilà! Je sais que certains me méprisent mais j’écris, je fais ce que j’aime comme me l’a dit ma lectrice retraitée du Syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais… J’avance en évitant les grands mots, y’en a qui dans leurs façons d’être donnent dans le cliché, ils semblent tellement convaincu d’être des artistes moi je les crois pas… La bohème c’était il y a longtemps déjà, ils se la jouent comme ça se sont plutôt des itinérants. «  Nous ne mangions qu’un jour sur deux » la dèche je crois pas que ça permette de créer de grandes œuvres… C’est toujours comme ça après avoir vécu tous les malheurs du monde on se dis artiste, pourtant on a pas fréquenté les lieux de créations universitaires, on se dis autodidacte je déteste ça et quand s’est pas suffisant on se réclame de l’art brut en essayant de faire taire son désespoir. Je vous ai surement déjà écris là-dessus, même dans l’art je vois une compétition malsaine qui s’installe de toute façon on aura jamais la maison de Rodin pas même un bout de son jardin. Créer c’est du travail c’est ce que je fais. Je suis pas meilleur que vous, je doute je suis pas convaincu. On appelle ça des créatifs pas des artistes c’est une façon de donner du sens à leurs vie qui n’en a pas… Sans complexe ils tutoient les vrais artistes alors qu’eux y sont qu’à faux-pas. Ils se remontent le self-estime… Enfin moi je sais pas… Je sais pas si milles mots par jour c’est suffisant pour se dire écrivain. J’ai pas publié de livre ma prose elle n’est que virtuelle, je fais ce que je peux avec ce que j’ai et encore je suis pas certain d’être artiste! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le ciel s’est dégagé y’a du soleil. Samedi, y’a quand même beaucoup de circulation. Un week-end tranquille, le mois d’avril achève et j’aurai encore vieillis. J’ai lu les chroniques voyages dans LaPresse+ ça me donne encore le gout de partir quoi qu’il y ait un article sur les voyageurs qui ont eu des problèmes, on y parle de Sinorama des gens qui n’avaient pas de guide de langues françaises… Je pense toujours à la France… J’ai pas tout vu de ce beau pays, Rome en Italie ça me parle aussi, le temps passe si vite. Me souviens de Milan de sa grande place du Duomo, la troisième plus grande église au monde. J’aime bien les églises et les basiliques, la semaine passée j’étais à l’Oratoire Saint-Joseph, un bel endroit remplis de spirituel. Y’a un gars qui coure dans le parc en face… Parfois la schizophrénie me laisse la paix, j’ai pas d’hallucination, j’aime pas quand les gens parlent de drogue à la légère, ça détruit des vies, encore aujourd’hui j’ai réussis à vivre sans alcool et sans substance. Cette semaine une amie me demandait comment c’était la dope, rien de romantique juste du mal être, de la douleur et du manque, il faut que je me rappelle si je veux pas retourner là dans ces psychoses… Je pense à mon souper, comme un béesse je vais peut-être commander du restaurant à moins que j’aille manger un burger et une poutine chez Lafleur… Je sais pas. Me souviens je « travaillait » pour un copain et parfois quand on avait des chantiers loin de Montréal, on mangeait dans de petites cantines, je payais jamais où presque, j’avais pas d’argent je laissais le patron copain payer. J’avais pas d’argent je buvais tout… J’étais pas idiot juste accroché à l’alcool c’était humiliant mais je le ressentais pas. C’est finis tout ça… C’était y’a longtemps déjà, au travail je dormais debout. Ça me fait mal de vous parler de ça, je suis pas fier… J’ai échoué à m’intégrer à la société maintenant je suis stigmatisé pourtant je me rétablis je me fais plus aller la gueule en disant que je travaille dans la construction, tout ce que je faisais c’était de la rénovation. Et encore je transportais et nettoyais rien de plus avant d’aller me tuer à boire dans les bars. Je me suis toujours demandé comment ils pensaient eux ils buvaient aussi pourtant y’avais que moi dans la dèche, c’est ça aussi la schizophrénie co-morbide.  Je sais pas comment je fais, je passe du voyage à la maladie à la folie, à ces injections  toute les trois semaines, j’en suis revenus ça m’a peut-être aidée. Voilà mes confidences pour cet après-midi. Je crois que c’est l’époque où les rénovateurs commencent à travailler. Le beau temps… En attendant je vais essayer d’apprendre des répliques de la pièce de théâtre. J’arrive à la finale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore c’est la chute. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 27 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est pas encore minuit, cet après-midi j’ai eu une répétition au Théâtre du Nouveau Monde. Je crois qu’il y a des membres de la troupe qui ont de la difficulté à me piffer sachez que c’est réciproque. Je vous raconte pas ce qui se passe ça tue la magie de la représentation… C’est juste pour dire y’a pas un milieu sans empêcheur de tourner en rond. Ça m’enlève le désir de participer, j’aime pas les gens qui arrivent pas à l’heure, j’arrête ça là je veux pas foutre le bordel. Je devrais pas faire de ressentiment c’est pas bon pour mon abstinence… Pardonnez-moi, je l’ai dit à la metteur en scène, je suis pas un acteur pas un comédien. J’ai quand même du plaisir à jouer avec la vraie comédienne. La paranoïa s’empare de moi comme si on faisait tout ça pour me faire rechuter, si vous saviez comme je veux pas retourner dans l’alcool, faut que je comprenne que dans la pièce on a tous notre moment… Cette nuit comme souvent j’y vais avec mon senti, j’ai hâte de la jouer cette pièce mais y’a encore beaucoup de boulot à faire, une comédienne trop curieuse me demandait comment c’était le monde de la dope, j’ai pas su quoi lui répondre… J’ai peur de tomber dans un guet-apens. Je cherche comment vous dire que c’est pas bon de se dévoiler même au théâtre, y’a un comédien qui a laissé tomber il était malheureux avec le rôle qu’on lui avait donné. Parfois je joue avec le feu, mon premier verre est jamais loin… Faut toujours que je me rappelle que je ne consomme pas qu’aujourd’hui, j’ai pas envie inconsciemment de préparer ma rechute. Hier je crois que j’ai bien fait de m’en aller en vitesse après la répétition… J’ai peur! J’ai tellement peur d’y retourner dans ce monde de fou de la consommation… Il est pas tellement onirique cet univers, c’est surtout de la cruauté… J’arrête là de vous écrire là-dessus, vous viendrez me ramasser à la petite cuillère. Je vais essayer d’éviter cet écueil… Aidez moé! Aidez moé! Il est minuit je pourrais encore me rendre dans un bar et y siphonner une couple de bouteille mais je me souviens trop bien de mes lendemains de veille c’étais mortel. J’ai plus envie de sniffer trop peur d’un accident cérébraux vasculaire. Pour cette nuit on va s’en passer. Vendredi qui se termine on est maintenant samedi, les gens se défoulent dans les night clubs. Le monde nocturne, la night-life c’est pas très très honnête… Faites-vous en pas trop j’irai pas consommer même si j’entends chanter les sirènes qui veulent que je m’échoue. J’ai sommeil je termine ça et je retourne me coucher partout c’est la guerre mais pas chez moi y’a pas de fantôme et je comprends les victimes d’état de stress post-traumatique, ils ont du vivre des horreurs. Voilà pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 26 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai remarqué que vous préférez quand je dis rien. Je vous écris d’une nuit d’insomnie, j’ai pas regardé Des Racines et des Ailes j’avais déjà vue cette émission. Je vais y retourner à Paris prendre un café sur une terrasse, à mon dernier séjour j’étais coin Vaugirard et Convention pour mon prochain séjour je vais essayer de prendre un hôtel rue Mouffetard. Hier j’ai reçu un tout petit chèque c’est bien, la rue Mouffetard c’est dans le cinquième arrondissement j’aime bien cette rue. Si y’a quelqu’un qui me lis qui aime Paris et qui serais prêt à partager les frais d’un voyage faites moi signe. Aujourd’hui  c’est vendredi j’attends encore du courrier, flâné dans Paris c’est bien, je sais que les français disent que Paris est devenue un énorme musée, c’est quand même la capitale de ce grand pays qu’est la France… Parfois quand je rencontre la matriarche j’ai de la difficulté je veux pas la contredire. Je me souviens de ses difficiles prises de becs avec le regretté patriarche. C’était comme ça, pas de haine mais pas de bonheur non plus là-dedans… J’aime pas la chicane et l’obstinage, des choses que je tiens éloignés, je me tuerai pas pour avoir raison. Aujourd’hui je suis au Théâtre du Nouveau Monde pour une répétition, c’est cet après-midi… La pièce a pris forme, les gens sont fidèles. Je me rappelle y’a longtemps on avait essayé d’en monter une ça avait échoué trop d’absences, pour le moment on est une quinzaine de personnes qui participent c’est dynamique. Je pense qu’elles vont débuter le travail de mise en scène… Jouer au Théâtre du Nouveau Monde c’est pas rien, je l’ai dit que je suis pas un comédien, un acteur, ça me prends mon texte bien en main. Je vous écris de la nuit… Abandonnez moi pas je sens que mon lectorat diminue, la station de métro près de mon hôtel à Paris c’était Convention… Je vous intéresserai pas avec ça, je remue pas beaucoup d’émotions. Mes excuses aux amateurs de sensations fortes. Je me répète j’aimerais encore recevoir du courrier… J’ai remarqué que ma lectrice retraitée du collège de l’Outaouais à pas tellement commenté les textes précédents, je crois que ça lui a pas plus… J’ai lavé la vaisselle, je vais l’essuyer. Presque une heure du matin toujours debout… J’avais envie d’aller en Chine mais j’ai vu un reportage sur leurs pratiques d’espionnages ça m’a pas mal calmé. Semble que dans deux ans ils seront la première économie du monde. J’aimerais bien être accompagné pour prendre un café sur une terrasse en France, quelqu’un avec qui discuter avec qui partager… Vendredi, la semaine se termine, j’espère que tout le monde va passer un bon week-end. Lentement j’arrive à la fin de ces quelques mots, si ça vous a plu dites le moi… C’est pas une très jolie phrase pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Oui! Oui!! Oui!!! Je termine et je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Journée grise, j’ai finalement reçu du courrier… Je sais pas quoi vous raconter je suis vidé, sur le trottoir y’a des vers de terre et dans le parc c’est vert… Sur la rue les gens passent dans leurs chaises motorisées. C’est jeudi, dans le temps c’était la journée de la paye, toujours le souvenir de ces petites usines dans lesquelles je travaillais. Je me rappelle de la première où je m’épuisais dans du travail à la chaine pour un dollar vingt-cinq de l’heure à assembler des chaises de jardin. J’entends encore le bruit des machines poinçonneuses c’était y’a plus de quarante ans. Je vous raconterai pas ça, ce sont de mauvais souvenirs quand même à cette époque-là j’avais encore la tête légère, la maladie m’avait pas encore rattrapé… Je pense à vous, avez-vous eu des passages difficiles dans votre vie? De la maladie? Moi j’ai pas pu faire autrement que devenir grave, une vie dramatique. Je sais ça sert à rien de regarder en arrière c’est le passé, au présent je vous écris pour pas devenir abrutis. Écrire! La belle affaire tout le monde peut… Je vous en veux pas de cesser de me lire, écrire dans le vide c’est moins engageant. Je sais que je suis un pauvre type, un pauvre type à la santé ruinée. Bon! J’arrête là les lamentations, les histoires de con, parfois je veux en finir, mais y’a toujours un copain qui me téléphone on discute et je change d’idée. Je suis pas guéris mais je vais mieux, je ne consulte plus je fais mes choux gras de la psychiatrie. Je sais pas pourquoi je vous écris ça c’est un peu la schizophrénie, ça auras été longtemps mon thème cette maladie. Je suis toujours dans la quête de mon senti… Les belles phrases me sont interdites. Je pense au show que j’ai fait lundi passé, c’était bien. Tout à coup j’ai de la peine, je me lamente encore, je devrais regarder ce que j’ai plutôt que ce que j’ai pas, j’aime pas beaucoup cette psychologie de pacotille… Lundi quand j’ai joué, y’a une collègue qui je crois avais peur que je lui vole la vedette, elle m’a passé les paperasse de son texte dans la face, c’est pas grave mais c’était pas prévu comme ça. Disons que j’avais affaire à un gros égo c’est une personne qui prend beaucoup de place. Voilà où j’en suis… Je regarde la pluie, y’a les sirènes des ambulances qui hurlent, y’a longtemps, et c’est tant mieux que j’ai téléphoné au neuf un un… C’est étrange j’ai commencé à me rétablir quand le psychiatre a pris sa retraite. Quand je le rencontrais j’avais pris l’habitude d’arriver très en avance depuis ce temps j’arrive tôt à tous mes rendez-vous. Je vais vous dire et vous allez croire que je suis vraiment fou parfois je me met à genoux, ça me calme et je me prends pas pour le nombril du monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 25 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pour dormir j’ai laissé la fenêtre ouverte, ça fait du bien de respirer. Vous semblez ne pas avoir apprécié le texte d’hier… Jeudi matin dans les bars quelques buveurs découragés quittent, seul, évidemment, on reviendras.Je vous raconte mon expérience dans ce bar disparus coin Saint-Hubert et Ontario. Je buvais une quantité phénoménale de bière avec parfois une shot de fort je cherchais toujours des « amis » j’en avais pas. Des litres de belles gueules, il arrivait jamais rien c’était ça le pire, y’avait toujours la musique j’étais saoul. Je partais voir ailleurs si j’y étais, je me trouvais pas. J’avais le moi brisé, la schizé séparée… Je buvais jusqu’à la psychose, je devrais pas vous le dire… Je suis chanceux parfois je réussissais à me trouver quelqu’un avec qui coucher, je rapportais pas de maladie, sauf une fois des morpions ça me pique juste de vous en parler… Maintenant j’encourage plus le crime organisé, tout ce dont je parlais avec les copains c’était de sexe. Je me souviens de cette jeune fille qui travaillais en cuisine dans le bistro que je fréquentais, j’étais trop nono pour voir quelle avait peur de moi. Je m’assoyais au comptoir commandait une bière et je délirais. Toutes ces années à rien faire de constructif, juste me détruire lentement… J’ai remplacé les spiritueux par le spirituel, vous voyez je délire encore, je raconte toujours la même histoire, les voitures passent rapidement devant chez moi, dans ma dernière sortie on m’avait cassé un bras, la schizophrénie m’a pas laissé. J’ai canalisé ce trop plein d’émotions brisées… J’étais comme ils disaient, un sale, encore une heure et on ferme, je croyais réussir à oublier mes problèmes mais non tout revenait en double j’allais coucher avec les rats. La lune la nuit voilà, j’étais trop bête pour me garder de l’argent et me louer une chambre d’hôtel miteux… Je me promenais dans ce bar bondé, remplis surtout par des jeunes hommes alcoolisés, j’arrête vous me direz… Je m’ennuis pas de ça, j’en parle souvent pour me rappeler comment j’étais bas où je suis allé, parfois quelqu’un de brillant pétais la vitrine du bar, quelqu’un qui avait vu l’emprise de cet endroit pour le détruire, ça prenais un sursaut de conscience et beaucoup de ressentiment. C’était y’a vingt-cinq ans, il commençait à manquer de client… Je me suis aperçu que j’avais pas pris le bon chemin, l’alcool me tuais lentement. J’avais construit tant de châteaux en Espagne, je rêvassait incapable de vivre au même endroit, je fais le choix de payer le loyer et dormir de plus m’engouffrer dans cette night life de seconde zone où on cultive la dépression. Voilà!!! C’est encore la même histoire certains d’entre vous étaient pas nés, aujourd’hui je choisis de vivre « sobre ». Clean and sober… Sur ces quelques mots je termine en espérant vous avoir intéressé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est tout pour cette nuit à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard


Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est gris et j’ai pas de courrier mes jours sombrent dans… Je fais mon poète pourtant j’ai pas fréquenté les frères et les curés de ce qui s’appelait encore y’a longtemps le séminaire Saint-Sacrement… J’y ai appris le sens du mot sodomie quand il m’ont mis dehors parce que j’avais pas mentis. Après j’ai passé le temps comme j’ai pu en attendant d’avoir l’âge d’aller à l’abattoir… Les grandes écoles c’était pas pour moi et l’ouvrage remplirais mes plats, je mangerais en faisant des faux pas deviendrais « poète » quelque part par là. J’essais encore, j’essais toujours de tordre les mots pour qu’ils deviennent beau. Si vous saviez, si vous saviez comment j’ai peur comment je ne compte pas les pieds, ma prose est à scié, à débité, à déboèter… Et j’ai marché comme le roi de la marchette disait le poète. De leurs collèges ils croient être devenu grand parce qu’ils ont travaillé sans douleur incapable de serrer les dents. Je me suis pas trop, trop laissé mener ils se payaient ma gueule comme des pédés mal mariés. J’ai coulé, suis tombé me suis relevé et je l’ai pas regretté… Pourtant la folie s’est amené, ils me donnent en exemple aux enfants oubliés, pour leur faire peur pour les gronder, donnent de la valeur à cette pauvre argent mal gagné. Voilà où j’en suis j’écris pour vous pour moé en essayant de rimer, et à rien à rien même pour demain rien dans les mains, vos avenirs malsains. Y’a pas de musique pas même catholique, l’apostasie m’a rendus gris et si et si j’avais dormis loin de mon lit dans la nuit tout petit, tout petit, et eux ils prient dans leurs bancs comme avant parce qu’ils ont de l’argent et veulent donner bonne conscience aux enfants… Si tu crois, si tu crois que c’est pour toi dis toi bien nul n’est roi, juste sujet du trépas. Et j’irai demander à la reine quelle est ma peine pour avoir composé un si mauvais poème, mirliton hors de sa cuisine la rime est pas fine, y’a que les désoeuvrés pour écrire comme ça sans compter les pieds… Le rythme, le rythme et le mythe j’aurai tout dis comme un pauvre bougre qui s’ennuie de sa vie. Chaque fois que j’écris, que je lis vous me dites que je rate ma vie pourtant j’ai tout essayé, tout essuyé pour composer. Je vous entends, je vous entends bricoler pendant que moi sans métier me reste qu’à ramasser. Voilà c’est à ma faim que je termine sans lendemain… Encore une fois je tente, j’y arrive pas à cette maudite à cette redite que je quitte que je quitte en revenant au mythe. J’ai rien dis comme le ferais n’importe qui, les écrivains sont à l’université à faire de la littérature comparée, pour aujourd’hui je suis vidé faute d’être scolarisé. Comme toujours je termine avec la chute en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Mercredi matin, il est tôt la nuit est toujours là… Je me suis levé plusieurs fois mais j’ai réussis à dormir. J’ai des démangeaisons sur les doigts, je crois que c’est parce-que je mange trop de bonbons Life Savers. Aujourd’hui c’est encore une journée tranquille. Semble que je serai pas payé avant le mois de mai pour mes différentes activités, c’est de l’argent en banque. J’y vais avec mon senti, le matin à peine réveillé c’est moins difficile, je m’en fait pas trop… Le mois d’avril tire à sa fin, les jours défilent c’est terrible de se voir mourir comme ça, je suis pas malade mais je vieillis et pour moi ça veut dire la mort… J’essaye de rester optimiste mais j’ai moins de journées en avant que derrière. Tout à coup je suis triste, j’écris ces longs monologues, j’ai plus besoin de consulter l’infirmière, ma pression est belle et bonne. J’écoute ce que ça me dis, dans mon âme dans mon cœur… Je crois que je vais attendre à l’automne pour repartir, j’ai eu ma dose d’avion bien que j’aime toujours les départs. J’ai envie de partir pour la Chine, c’est un long voyage que j’aimerais faire accompagner. En attendant je reste tranquille à Montréal, dans le centre-sud dans le goulag occidental… Je pense à l’asile à Antonin Artaud et à Van Gogh le suicidé de la société, une exposition que j’ai vue au Musée du Quai D’Orsay à Paris… J’ai pas, j’ai plus envie de mourir. Je pense aussi à ces nuits sur la rue Saint-Laurent sur la scène du G Sharp où je délirais des insanités devant un public qui en avait vue d’autre et qui voulais entendre du jazz et du blues. Pauvre fou! Je suis un pauvre fou ça dis bien ce que c’est la pauvreté, l’indigence… Lundi cette semaine, j’ai eu la chance de rencontrer de vrai artistes, j’ai pas pu discuter avec eux je devais partir pour une autre lecture répétition. Je me serai crever à essayer de tuer le mythe Nelligan, y’a plus de grands poètes enfermés, ils sont tous sur l’aide sociale dans les quartiers pauvres de Montréal. Le monde des lettres, la littérature c’est maintenant réservé aux professeurs aux enseignants, ils écrivent et publient c’est leurs métiers. Je sais pas pourquoi j’écris ça, c’est pas par dépit, je suis content de faire « œuvre ». Tout ça c’est toujours une question de culture… Chez le fou y’a toujours le désir d’être utile, d’aider ses confrères et consoeurs qui utilisent mal les mots. Je crois pas que je fais beaucoup mieux qu’eux, la folie en a rendu plusieurs silencieux… Je crois que j’ai un bon fond, ma liberté est dans ce que j’écris, depuis que je voyage je sais que rien ne me retiens à Montréal sauf les soins, ma schizophrénie me rappelle toujours. Je recommencerai pas ma vie ailleurs ce serait une erreur. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

mardi 24 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement ça deviens vert dans le parc, aujourd’hui le temps est très doux. J’ai pas reçu de courrier semble que ce seras pour le mois de mai. Tous les jours vers treize heure j’ai sommeil. Mardi déjà, le temps passe vite j’oublie pas que je vieillis, les Harley-Davidson passent… Souvenir du regretté Maurice G. Dantec qui avait entrepris une œuvre phénoménale. Chez moi la poussière lève au passage des voitures, on respire ça voilà pour nos vieux jours. Je me suis calmé depuis hier, j’ai fait ce que j’avais à faire. J’aurais pas du à mon retour téléphoner à la médiatrice culturelle, quand je suis fatigué je prends pas de bonnes décisions.  J’étais  désemparé, je crois qu’hier on a donné un bon show. Je vais passer à autre chose encore des souvenirs de ce copain qui travaillait dans le milieu artistique et que parfois j’aidais. J’arrivais jamais à terminer les contrats. J’ai pas oublié ces micros ouverts où je gueulais n’importe quoi pour me faire haïr… Dans la prochaine pièce que nous allons jouer y’a pas mal de mes textes, c’est toujours une création collective, je crois qu’il n’y a que moi qui peux reconnaitre mon écriture. Je sais pas comment vous décrire le pathétique bonhomme de soixante et un ans que je suis, qui essais de faire du théâtre. Hier on me demandait combien de temps j’avais travaillé en usine, trop longtemps! Trop longtemps! Maintenant j’aime bien ma vie, je roule pas sur l’or mais je fait des choses autrement plus enrichissante. Je sais le succès d’estime ça compte pas pour vous, vous me rabaissez mais je suis pas grand public. Encore une fois je vais essayer de pas m’auto-dénigrer, ça m’arrive trop souvent , ça fait pas des textes intéressants. Y’a quelqu’un qui attend l’autobus et qui bouge d’avant en arrière comme ceux qui prennent les anciennes molécules de médicaments, c’est terrible et épuisant… Je me souviens j’étais comme ça, c’était difficile sans parler de la stigmatisation, je suis un chanceux qui suis revenus pas trop poqués. J’ai connus plusieurs personne qui prenaient de l’alcool et des médicaments, je peux dire qu’elles sont regrettées. L’alcool quel tue monde! Je trouve plus quoi vous écrire, dimanche en voiture avec mon lecteur de Deux-Montagnes j’ai remarqué comment pullulaient les terrasses et les bistros rue Mont-Royal, à l’époque y’avait beaucoup de tavernes mais maintenant ça s’est « raffiné » y’a une petite touche européenne. Quand je lis des articles sur le voyage, où écoute des émissions je suis toujours étonné qu’on parle tant des bistros et des restaurants avec du « bon » vin, on se réfère aussi souvent aux nombres de bars branchés qui le seront plus dans quelques temps. Je sais pas si on peut parler de culture de l’alcool. Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, je suis pas en guerre contre l’alcool. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en espérant vous revoir à la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 23 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai finalement lu des extraits du banquet de la mémoire avec des collègues. Je crois que c’était bien, comme un mal élevé j’ai quitté la salle en saluant rapidement les gens, hier j’ai travaillé jusqu’à six heures c’était difficile… Je pense que mes textes rejoignent les gens j’aimerais donc que les high que procurent la lecture restent là tout le temps. Mais dans la vrai vie, la schizophrénie m’emporte vers la psychose j’ai trouvé des moyens d’éviter le pire… Hier après le show, ils m’ont donné une rose, prisonnier de notre lecture on a pas salué le public, c’est malheureux… Je devais avoir l’air d’une grosse cloche, vous voyez je fais des belles choses comme ça et l’autodénigrement se présente… Je sais pas si j’ai réussis à abattre un mur de la stigmatisation, ça sert à rien que je vous écrive les voix qui me dénigrent… C’est la nuit il fait chaud la fenêtre est ouverte, j’aimerais bien avoir du courrier ce matin, hier j’ai rencontré le nouveau directeur santé mentale et dépendance. J’ai pas trouvé grand-chose d’intelligent à lui dire, je fais de mon mieux j’espère que c’est suffisant, à l’impossible nul n’est tenu… Y’a une collègue qui prend beaucoup de place c’est difficile, pour la nouvelle création collective ça se termine… Je vous laisse la surprise vous viendrez voir. Je vais essayer encore cette nuit de vous écrire mon senti, en mon âme et conscience je le répète je fais de mon mieux, je suis pas le seul à avoir un gros égo. J’ai dormis un peu, je remercie tout le monde qui a pris le temps de m’écrire un petit mot et je salue un peu tard ceux qui étaient dans la salle. Cette nuit je radote je suis bloqué sur les mêmes choses… Enfin c’est fait on peut pas revenir en arrière. Cette nuit y’a beaucoup de circulation automobile… Je vais revenir à la base appelez tout le monde madame, monsieur, je dois respectez la hiérarchie. Je crois que je prends trop mes aises… Encore à la base lavez la vaisselle, voilà les voix qui s’y mettent encore une fois je leurs ferai pas le plaisir de les écrires, vous les connaissez…. Parfois j’ai envie de tout laissé ça la, de prendre le bord de la rue aussi dure qu’elle soit, je sais pas si je survivrais longtemps, trouver un matelas différent chaque nuit, quand il y a plus de matelas dormir sur le ciment et se briser les os… Y’a rien de romantique dans l’itinérance, je suis fou mais ça me prend un minimum de confort. Je sais pas ce qui m’arriverais dans cette direction là… Je pense à l’odeur de quelqu’un qui s’est pas lavé depuis longtemps… J’ai aussi peur de la dope qui peux surgir n’importe quand. Voilà c’est à peu près ça pour cette nuit. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots vos commentaires sont toujours apprécié. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 22 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Déjà debout! J’ai dormis un peu, je pense au show de ce midi, on va répéter un peu avant. J’ai le trac suis sur le gros nerf… Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour le beau selfie. Ce matin j’espère que je vais avoir du courrier, je vais seulement le savoir à mon retour ce soir. Hier j’ai appris que j’avais un cousin qui travaillait sur les Airbus en France! Bravo!  Moi j’ai découvert un peu tard que j’aimais ces machines là les avions… Je travaille pas dessus mais aime bien m’envoler, comme tout le monde j’ai vu cet avion dont le moteur a explosé et qui a fait qu’un mort, la victime devait pas être attaché, la pilote a fait atterrir l’avion sans trop de problème. Un miracle qui m’enlèveras pas l’ivresse des départs, hier je suis rentré et je me suis dit que je les emmènerais pas avec moi au paradis ces voyages. C’est la nuit de dimanche à lundi, c’est ce midi que je joue, ensuite j’ai une répétition de notre création collective, une lecture, la journée vas être chargée. Étrangement sans trop savoir pourquoi je pense au bistro où je lavais la vaisselle, tout le temps que j’ai passé là, je pouvais le prendre et partir en voyage je l’ai pas fait. Hier les gens discutaient Bordeaux et les excellents vins qu’on y trouve, je regrette pas tellement je ne bois plus, la vie de clodo, de clochards en France dois pas être facile… Voilà, on vient d’arriver à lundi je vous écris encore, j’ai un peu dormis, ces insomnies ça fait peut-être partie de la maladie mentale, je sais pas, mais ça ne me dérange pas c’est comme une permission pour vous écrire, je me lève quand vous vous couchez… Je sais bien que vous y croyez pas à mes ambitions d’écrivain mais l’important c’est que moi j’y crois après advienne que pourras… Vous en avez tellement d’humilité je sais pas où vous êtes allé la chercher… J’arrête ça là c’est pas un règlement de compte que je veux écrire je peux pas me le permettre. Je reviens à mon senti… Sur le plateau hier, je suis revenus à une époque hippies, je crois qu’aujourd’hui on appelle ça des hipsters et plus tard des milléniaux… Moi je suis qu’un vieux cheval qui fait son possible, lentement j’y arrive, j’ai toujours admiré les hommes de lettres. Je crois qu’il va encore s’écrire de longs poèmes au parc Jeanne-Mance… Je racontais à mon  lecteur de Deux-Montagnes qu’on avait baptisé l’intersection Mont-Royal Saint-Denis la capitale culturelle du Canada, ça fait longtemps que j’étais passé là en voiture, on voit ça d’un autre œil avec plus de distance, faut jamais que j’oublie que j’habite pas loin de là… Je termine ceci et je révise mes textes pour ce midi, j’espère qu’il vas y avoir du monde… Voilà sur quoi je termine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une très belle journée et je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes et la matriarche. J’ai assisté à un très beau concert à l’oratoire, de l’orgue et du chant choral, je peux pas en parler beaucoup je connais pas ça… J’ai eu quelques souvenirs, comme j’ai dit à la matriarche, le printemps est vraiment là quand j’assiste à des concerts de musique classique. J’ai ouvert la fenêtre j’entends les oiseaux chanter.  Je sais pas pourquoi je pense au Portage où je suis jamais allé… Tout à coup j’ai de la peine peut-être parce que j’ai donné tout ce trouble à mon lecteur dans la circulation… Ça a coupé ma routine d’écriture… Je le répète quand même j’ai beaucoup apprécié, c’est mon senti pour ce soir je voudrais écrire quelque chose pour vous faire plaisir peut-être aussi à l’oncle qui chante si bien. Demain c’est le cabaret À notre santé, littéraire et théâtral présenté par l’association des libraires du Québec. Il est temps que ça arrive, je me répète et j’ai le trac… Je veux surtout pas porter malchance à personne… Je crois que je dormirai pas de la nuit. Encore ce soir c’est un défi pour moi d’écrire je pourrais tout sacrer ça la et me bercer… Pourtant c’est la façon que j’ai choisis de me rétablir… Mettre en mots la douleur comme une mouette blessée au printemps. Je sais c’est pas une très belle image mais je la laisse-là, la matriarche m’a rappelée Gerry le regretté… La basilique de l’oratoire c’est quand même magnifique, des lieux bénis. Demain je vais faire de mon mieux, essayer de faire de la belle ouvrage… Je sais, je reste quand même fou je peux vous le certifier j’ai mes papiers directement de chez les psychiatres… Mais parait qu’avec de la foi on déplace des montagnes, moi j’essaye juste de déplacer mon pauvre corps battus. Aujourd’hui y’avait du monde partout sur le plateau et le goulag était désert, chez moi c’est comme ça c’est pas un quartier branché mais l’ancien faubourg à m’l’asse un quartier populaire, un quartier qui appartiens au peuple… Encore ce soir je vous aurai donné mon goddam best! Plus que ça je meurs, j’essais de ménager les susceptibilités. Je sais pas pourquoi je pense à la rue des Érables à Dolbeau, la première maison que j’ai conscience d’avoir habité… Je suis vraiment un pauvre habitant qui crois qu’écrire est rédempteur, je me sauve pas je me tue, quand j’aurai tout dis ce senti je remercirai… Merci les snowbirds d’avoir ramené le beau temps… Je vais essayer de terminer ça sur une note optimiste, le beau est en avant, aujourd’hui l’oratoire me faisait pensés au Sacré-Cœur à Paris, je crois que c’est ce qui va illustrer, une photo de Paris prise du Sacré-Cœur notre Saint-Joseph vaux bien ça. Voilà! C’est pas une chute j’essais de remonter. Je vous remercie tous d’avoir lu jusque-là!!! Je vous laisse au coucher du soleil et j’espère que vous serai là à la prochaine!
Bernard
 
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de samedi à dimanche, j’entends le voisin qui ronfle, il dort du sommeil du juste. D’habitude les nuits de samedi sont moins agités en tout cas à l’époque c’était comme ça on entrait dans le bar du centre-ville en attendant que le DJ arrive, j’aimais bien ses choix musicaux toujours à propos. Je fréquentais deux trois endroits, le Café Campus, le Hasard, le Passeport rien pour donner envie de partir, la bière brûlait mon budget… J’ai honte de vous parler de ça, de ces nuits agités qui m’ont mené à l’alcoolisme… Ça fait longtemps, je ne bois plus… Je baille, mes post cette nuit sont rapprochés l’un de l’autre, j’y vais avec mon senti. Je vous vois dans les discos une bière sur la table et dans les mains un téléphone intelligent vous êtes branchés et quand même seul dans la foule, y’a longtemps que je fréquente plus la rue Saint-Denis, les bars et les bistros ont changés de même que les cafés, viens un temps où on sait qu’on trouvera personne avec qui discuter dans ces endroits. Ça fait presque vingt-cinq ans que je n’habite plus la maison de chambres, j’ai failli y laisser ma peau… C’est toujours la nuit et je vous écris encore. Je devrais me taire mais le silence me convient mal. J’ai jamais écouté Saturday night live, chez le patriarche on était pas câblé, j’aurais bien aimé entendre en direct les groupes mythiques de l’époque. J’ai vieillis, je suis plus tellement accros au musique de mon temps… Partout dans ma vie y’avait une trame sonore musicale même au supermarché la radio est au gout du jour. C’était donc important d’être branché de discuter des derniers artistes à la mode… J’ai juste un petit souvenir de ça après Prince je trouve qu’il y a rien eu d’intéressant… Je me souviens encore de ces nuits où j’allais chercher comme un roadie le matériel d’un ou deux bands. Je passais la nuit debout un peu comme en ce moment… Voilà j’ai dormis un peu, je me prépare un café, c’est toujours mon senti de la banalité du quotidien. J’aime l’odeur du café, aujourd’hui ce seras beau temps. Je crois qu’un ami à maintenant son ordi réparé par le très polyvalent lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Je suis réveillé, j’entends le murmure de la ville à une époque j’en avais peur c’était la psychose, une pompe pour les égouts… Encore une journée pour me préparer à la lecture du cabaret littéraire et théâtral. Je crois que sans angoisse y’a pas d’écriture possible. Ce soir comme d’habitude ce seras de mon mieux, si c’est pas suffisant lisez en un autre… J’arrive au bout de ce que j’avais à dire pour cette nuit, c’est pas très étoffé je sais mais c’est déjà ça. Voilà la finale encore quelques mots pour faire disparaitre le malaise. Pour ceux qui sont resté je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine comme toujours en souhaitant vous revoir. À la prochaine!!!
Bernard

samedi 21 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Enfin il fait beau! Quand même pas assez chaud pour prendre un café dehors mais assez pour laisser la fenêtre ouverte et faire entrer de l’air frais. J’ai marché un peu ce matin, ai fait la lessive, dans le parc y’a des gars qui jouent au soccer. Bientôt les gens vont commencer à jardiner, lundi s’en viens rapidement à midi on doit être prêt à jouer. Je joue avec deux femmes, nous lisons des extraits du banquet de la mémoire de l’an passé, les motos sont sorties… Je sais pas si je vais être capable de jouer, j’ai le trac… Après le cabaret à l’institut on a une lecture de la nouvelle création collective au Théâtre du Nouveau Monde… Mon lecteur de Deux-Montagnes est seul cet après-midi, je pense à lui… La semaine prochaine j’attends des nouvelles de mon rapport d’impôt fédéral, j’ai pas encore reçu de confirmation ça m’angoisse. Celui du Québec s’est bien rendu…  Parfois je m’en fait pour rien, y’a pas mort d’homme, j’aime quand même beaucoup lire des textes devant un public. Je prends mon temps pour vous décrire mon senti, je veux pas scraper la représentation de lundi. Je vais faire de mon mieux… Dehors y’a toute sorte de bécanes, de triporteur, quand j’étais plus jeune ces moyens de transports là étaient interdit. Je me souviens du triporteur électrique du frère de mon beauf, il était le seul à avoir ça dans notre petite ville à l’époque. Je crois que j’ai fait assez de ménage hier. Les gars ont cessé de jouer, le parc est vide, y’a vraiment plus de neige ça fait du bien, je veux toujours faire un chef d’œuvre mais j’y arrive pas c’est toujours les mêmes mots, j’aimerais être un vrai artiste. C’est gênant écrire comme ça… Le ciel est d’un bleu superbe, j’essais de me mettre en tête le déroulement du cabaret littéraire. Ce matin j’ai vu un resto qui avait installé sa terrasse. Le beau temps amène de bonnes affaires, la bizness est bonne. Je pense que ça va verdir, ça va être beau… Comme toujours au printemps je me souviens que je passais le rotoculteur, je revirais la terre pour faire le potager de la matriarche, c’est la seule chose que j’aimais faire dans le jardinage. Je suis un gars de ville un urbain, je me retrouve toujours sur l’asphalte, bien que j’aime m’asseoir à l’ombre dans les parcs. J’ai pas appris à jardiner, toute les plantes que je touche meurent c’est pathétique. Bon! Aujourd’hui j’écris des bêtises, je sais pas pourquoi j’ai un goût de tomate dans la bouche, c’est pas très transcendant… Je pense que le légume c’est moi. Je suis déraciné voilà… Encore une autre journée de passée dans la sobriété quand même. À l’époque quand le printemps arrivais on se garôchait  à la terrasse du Saint-Sulpice et l’ivresse s’emparait de nous, les problèmes et le trouble aussi. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 20 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous remercie tous pour vos commentaires sur les vidéos stigmates. En ce moment la nuit débute, j’ai hâte de jouer lundi, j’espère recevoir du courrier… J’ai révisé les scènes… J’ai peur qu’on ne me rembourse pas pour mes frais à Lille pourtant j’étais là pour faire rayonner le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal. Cette nuit y’en à pas mal dans les bars qui pour leurs survie vont devoir se trouver un lit… Ils coucheront pas chez moi! J’écoute des entretiens à Radio-Canada dont un avec la directrice du théâtre du Nouveau Monde, j’ai le privilège de « travailler » avec elle… Je suis incapable d’écrire et écouter la radio… J’ai peur des gens méchants. J’ai réussis à me réveiller, pense à cette odeur de sueur sur les planchers de danse… Je me souviens aussi que les drames arrivent quand on accueille des inconnus chez soi. Je pense encore aux avions à la prochaine fois que je prendrai un vol, que je me retrouverai sur le quai d’embarquement c’est magique… Je pense à la mer en Normandie et en Bretagne, je pense qu’il y a là de belles choses à voir. Je me vois très bien à l’automne dans un petit hôtel pour marcher sur le rivage. C’est certain c’est pas la méditerrané mais ce sont des lieux remplis d’histoire… Les douaniers se payent ma gueule quand je passe je prends toutes mes choses en pagaille, je suis pas très calme je veux faire vite mais je ne réussis qu’à ralentir la file, une fois passée j’arrive dans la zone franche et les sandwichs à douze dollars, j’en profite pour vous écrire avec ma tablette électronique. Voilà! C’est mon état d’esprit avant un vol, j’ai bien aimé voyager avec Air France savoir que mes réservations de train étaient bien là. Je vais tenter de revenir avec mon senti, j’aimerais ouvrir le rideau et découvrir que je suis en France, ça viendras, ça viendras! Y’a les amis qui travaillent le week-end… Je cherche ce qu’est le vrai courage, une dame à la bibliothèque de Ville Mont-Royal disait qu’on était brave pourtant il y va de ma vie, de mes convictions combattre le stigma c’est une de mes missions. Aujourd’hui dans La Presse+ ce sont les toujours appréciées chroniques de voyages. J’ai découvert cette passion là un peu tard mais… J’écoute la voix, celle de mon âme on diras que je suis schizophrénique, c’est vrai pourtant elle me dérange pas trop elle se superpose à l’autre messagère de l’angoisse. Je reste calme cette nuit… Voilà! Je cherche les bons mots pour terminer, je crois que je vais attendre l’automne prochain pour aller en France, la fin des vacances… Ce printemps j’aurai été très actifs, Livres ouverts, Cabaret littéraire, création collective, mon groupe d’entraide et les conseils d’administrations d’Antenne communication et du comité des usagers. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris nostalgique en écoutant Gordon Lightfoot, le ciel se dégage. Je suis mélancolique aussi… Je vous fait une confidence, j’ai de la difficulté à faire le ménage, je fais quand même la vaisselle. Je crois pas que la poésie garde les choses en ordre. J’ai nettoyé la moquette, dépoussiéré les chaises. J’ai jamais vu un endroit avec autant de poussière, ça a fait un peu de bien. Je peux appeler ça la chronique du quotidien. Parfois monte une rage que je passe dans le ménage… J’ai fait cuire un demi poulet, la poésie c’est pas ça je le sais, l’oncle disait que j’étais incapable de me torcher comme si il pouvait pas m’engager pour le torcher lui… Mon senti se tiens tranquille. Y’a des trouées dans les nuages on voie le ciel bleu, c’est bien… Ce qui joue en ce moment c’est if you could read my mind, une magnifique chanson, ça me tire presque des larmes. Pour le ménage je fais de mon mieux… Lundi je joue, je vais relire mon texte. Me ramasser ça me calme un peu. Tout ça, le cabaret littéraire et théâtral ça va venir vite. Le cd est terminé je l’ai enlevé, les snowbirds sont de retour il va faire beau… Je suis pas très inspiré, j’ai chaud… Sur La Presse+ on parlais des habits du poète, j’ai pas lu mais sur la photo il était flamboyant… Je pense à repartir en voyage peut-être encore en France en Normandie… Je sais pas. En Bretagne aussi… Je suis revenu à mon senti, j’aimerais beaucoup savoir comment les vrais poètes font… C’est difficile pour moi de mettre des mots sur mon monde intérieur, dire mon état à l’autre mon pair. Je sais pas si mon écriture aide quelqu’un, j’ai pas étudié longtemps comme les hommes de lettre, chez nous ce sont les médecins qui deviennent écrivains, les autres c’est tout juste si ils peuvent devenir cruciverbistes. Parfois la schizophrénie ça fait vivre des émotions à l’envers. Je pense que le voyage avec l’ami col bleu à la retraite se fera pas. On va probablement se contenter d’une journée à Québec… Je regarde les émissions voyages à la télé, la Chine ça semble intéressant mais ça prend un guide. Je sais pas ce que ma lectrice retraitée de l’Outaouais à penser de mes vidéos sur le stigmate, parfois il est moins présent. Y’a un copain qui disait que les prestataires de la sécurité du revenu étaient tous des fraudeurs, ça en est un stigmate… Un lieu commun de préjugés… J’irai pas là-dedans c’est inutile, faut payer le loyer et manger. Pour terminer je crois que je vais mettre une photo de la pyramide du Louvre, en fait je débute avec ça… Encore une fois ça m’a fait plaisir de vous écrire, j’espère que vous avez du plaisir à me lire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une chute qui à du bon sens. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 19 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai dormis un peu, c’est la soirée, je veux trop écrire un grand texte ça donne rien. J’ai des courbatures je crois que c’est causé par mes positions à la répétition. C’est toujours la première personne du singulier, j’ai tenté de me recoucher je suis pas arrivé à m’endormir… Je me prépare un café, demain vendredi dernière journée de courrier j’attends deux chèques. J’obsède sur la poste sur le facteur depuis le temps je crois que vous le savez. L’ouverture sur l’autre ce je ne me le permet pas, le il fictif est impossible. Il était là à attendre le sommeil sans y arriver, il avait mal il avait peur ce n’étais pas moi mais un autre, il pleurait lentement dans de petits sanglots en racontant sa misère. Il aimerait bien que ça ne sonne pas comme une parodie de la petite vie… De Réjean, il va regarder les textes qu’il a à lire lundi en espérant ne pas se planter mais oui il était une fois un gars qui voulait sortir de soi, il ne peut pas, il ne peut plus… Vous voyez c’est certain l’impossibilité, il arrive pas à jouer avec votre sens, il est pas madame Bovary… La direction tarde à me payer mon dû, quand vous me lisez-vous me permettez tous mes caprices. L’amour d’une rédaction heureuse, c’est de la connerie tout ça mais où en est-on? Le désespoir à la troisième personne du singulier c’est comme si je voulais m’y cacher. Mais vous! Oui vous! Pourquoi lisez-vous ça, il me semble qu’il y a mieux à faire,  vous touchez c’est l’idée, dans la peau d’un autre. Nous allons écrire, ça sonne très prétentieux la première personne du pluriel pourtant c’est un nous inclusif il s’agit d’un vous et moi, ensemble on rédige dans la soirée. Lui aussi ne dis rien, ne ris pas c’est pas drôle juste malheureux. Tu sais que c’est pour toi, il ne peut faire mieux, pas de sens les pronoms personnels, c’est absurde cette écriture sa tonalité. Vous verrez ce que ça donne loin du senti, la lecture n’en sera que plus difficile. Ils sont tous là à vouloir me jeter en pâture au coyote. Le coyote en voilà un autre, il cherche les poubelles pour se nourrir, l’hiver est dur, il pense à son lecteur de Deux-Montagnes qui en a surement quelques un pas loin. Tu sais écrire c’est pas tout donné, parfois faut travailler, vous comprenez? Le train viens de siffler, mais non pas trois fois, il passe ce ne sont pas les cheminots français, la France est jamais réellement tranquille… Il faut le regret d’écrire comme ça, c’est rien de génial où de très intelligent. On arrive à la chute, tu-cherche à comprendre comment tomberas ce texte, vous voyez comprendre c’est pas tout, vous aurez lu et serez remercier d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer vous peinez comme moi à y arriver. Tout ça pour vous dire que votre lecture est espérez dans une prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je ne sais trop quoi écrire? J’ai pas eu de courrier, j’attends… Demain c’est vendredi, aujourd’hui y’en a plusieurs qui iront à la brasserie, je m’ennuis pas de ça. Presque vingt-cinq ans sans alcool, ça fait un bail, encore aujourd’hui je vais essayer de ne pas boire. Je sais il y en a qui aiment pas ça… Je bois je meurs je vois ça comme ça. Je voudrais vous parler, vous confier mon senti de pas d’allure, je sais pas comment garder ça en retrait… Parfois je me sens seul à vivre ça, à écrire, j’ai décidé d’en faire un métier pour le meilleur et pour le pire… Je devrais rester anonyme mais vous savez pas vraiment qui écris tout ça… Je suis pas une rock-star, juste un petit scribouilleur, j’aime pas les gens qui me dénigrent me donnent de mauvais conseil. Je pense à mes difficultés dans les milieux de travail, ça sert à rien je suis à la retraite. Je vous écris cet après-midi, je suis ridicule, je devrais me bercer tranquillement et laisser faire le temps. L’heure de pointe approche y’a plus d’autobus. J’ai le trac lundi prochain à midi je joue même si je suis pas comédien, j’ai quelques mots en espagnol c’est difficile… Je sais pas si on me considère malhonnête, j’ai donné mon numéro de téléphone à beaucoup de gens pour qu’ils m’appellent, ils m’ont jamais téléphoner… Je sais les gens aiment pas les malades mentaux. Je devrais tout laisser ça là et me remettre à la moppe, faire un boulot dodo, tout ça c’est de la nostalgie, je suis trop vieux… Parfois quand je me met à écrire comme ça, ça me fait mal, mon âme éclate dans la douleur de l’expression. Mais non je suis pas guéris, je crois que c’est pour ça que les gens ont peur de moi. Hier, je parlais de mon délire, j’ai visité l’adjointe à la direction pour la remercier du voyage à Lille en France. J’ai la larme à l’œil, me suis calmé côté avion bien que j’aime toujours partir. Je regarde les émissions voyage à la télévision pourtant je souffre ai envie que ça cesse, quand on s’agite ça disparait mais aussitôt qu’on est seul ça reviens. Parfois je me perçois comme une vieille épave, si je pense ça de moi comment voulez-vous que les gens pensent mieux de moi. C’est assez introspectif aujourd’hui, la douleur, le senti sans merci… Je me souviens que les balades en voiture m’apaisaient, mes goûts ont augmenté maintenant je préfère l’avion, le temps passe rapidement un jour j’aurai plus de temps. Voilà mon état, je cherche à vous dire que vous écrire ça m’apaise, les voitures passent rapidement, je rêve encore d’avion… C’est difficile de terminer, de finir pas trop altérer. Voilà mon après-midi, je vais peut-être vous revenir cette nuit. Je termine comme ça avec quelques mots faciles. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu et ça iras. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 18 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je peux jamais vraiment me tenir loin de la rédaction. Je veux pas nous porter malchance je reste muet sur la journée d’hier. Nous sommes déjà jeudi dans la nuit, je me suis fait dire plein de belles choses je les prends et j’arrête là… Cette nuit dehors tout est calme, je pense à la médiatrice culturelle, je sais pas si c’est comme ça qu’elle s’appelle dans la production mais elle fait du bon boulot, hier on répétais pour le show des libraires lundi… J’ai pas envie de casser du sucre dans le dos des collègues. J’aimerais beaucoup recevoir du courrier aujourd’hui, la secrétaire m’a parlé de fin avril, je l’espère, aussitôt que je le reçois je la préviens… Hier j’ai raté le directeur, j’ai discuté avec la charmante adjointe à la direction… On semble pas pressés de m’entendre parler des journées empowerment de Lille. Je comprends qu’il est plus urgent de loger quelques itinérants dans Montréal… Un ami s’en va à Munich, c’est bien ce sont des noces… Je vais revenir à mon senti quand je reste assis assez longtemps devant l’écran je me réveille et c’est bien… J’ai pas encore reçu le paiement du À livre ouvert de Boisbriand, comme toujours j’attends. Mon senti et mon âme c’est un peu la même chose, j’ai encore le trac pour lundi je vais relire les textes… Au cas où j’oublierais je remercie tous les amis pour les bons mots sur les séquences stigmatisation… On fait des extraits du Banquet de la mémoire, notre production de l’an passé, je pense que ce seras pas mal, on va utiliser mes textes… Cette nuit ma douche est pris, hier avant le souper j’ai parlé avec la matriarche c’était intéressant… Je pense à mon image qui traine un peu partout sur internet, j’ai pas à m’en vouloir cette machine là c’est fait pour ça. La lutte à la stigmatisation c’est long, ce sont des valeurs et des idéaux que je veux faire valoir, c’est utopique mais personne a dit que c’était interdit d’essayer… Peut-être que je suis trop à gauche politiquement, que l’argent mène le monde, et que ce stigmate m’a battu quand même Don Quichotte se battais bien contre des moulins à vent, c’était sa quête, un ami me racontais qu’il serait satisfait quand le dernier brin d’herbes serait libéré… Je pense au Moulin Rouge à Paris, un lieu mythique où il fait pas bon se présenter, les danseuses c’est pas vraiment les valeurs du rétablissement. Faut pas croire, je suis remplis de défauts mais j’essaye de me corriger et y arrive… Je crois que l’amie adjointe à la direction était contente que je sois allé à Lille au Centre Collaborateur de l’organisation mondiale de la santé en santé mentale, je l’ai fait je dois me féliciter y’a pas beaucoup de monde qui y sont allés. Si je me souviens bien c’est parti de mon initiative. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent






 

Voilà! Je prend une pause pour ce soir vous pouvez visionner ça. Merci beaucoup!

 

Bernard

mardi 17 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Et voilà! Je suis repartis! J’ai déjeuner de tartines au miel avec un café quand le sommeil lourd arrive c’est immanquable je me réveille. Je crois que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est sur la route à cette heure-ci, j’espère qu’il est prudent. Cette semaine j’ai vu un reportage sur les angles morts c’est assez terrible, maintenant comme piéton je vais faire attention au bus et au camion, ils nous voient pas. Côté senti je suis endormis, il est minuit trente-cinq je suis là à vous écrire avec les yeux qui clignent à neuf heure ce matin j’ai rendez-vous avec l’infirmière… Je sais pas si je vais avoir de la poste, mon obsession du moment. Je pense à la voiture de luxe du collègue animateur de radio. L’écran m’a réveillé, cet après-midi je devrais savoir ce que je vais lire… Souvenir d’un show de Corbach au Café Campus à l’époque où il était encore sur Decelles, Harel avait présenté la chanson promenade sur Mars comme une chanson de tapette pourtant il l’on fait et les harmonies vocales étaient superbes. C’est un souvenir parmi tant d’autre, y’a Marjo, Marjolaine Morin je sais pas ce qu’elle deviens notre grande rockeuse? Le rock’n’roll ça fait des belles chansons mais les rockers je crois pas qu’ils s’attendrissent avec de la musique, le rock ça veut parfois dire se faire péter les deux jambes… Du rock’n’roll je suis passé à la musique latino, c’était chaud très chaud je dansait la salsa sur des chansons où je ne comprenais rien. La nuit souvent on consomme des substances illicites, on en trouve à la sortie des bars dans des locaux illégaux, des sortes de blind pigs qu’on les appelle… Heureusement j’ai cessé de fréquenter ces endroits je serais mort… Je pense à ce jeune homme qui parlais de l’underground, une façon de vivre comme on en parle dans la littérature, les romans quand ça se passe dans les bars on arrive toujours après tout ce qui a été est terminé, y’en a qui cherchent encore les Colocs!!!! Pour les plus vieux je pense à la revue Mainmise et d’une autre façon le journal Voir qui a parlé pour toute une génération. Ça n’existe plus c’est disparus je sais pas quel média va prendre cette place, un blog peut-être? La musique a longtemps accompagné la révolte, les hommes s’en allaient au peloton d’exécution en chantant… Ces jours ci en Europe c’est agités, La France, L’Espagne sont en pleine crise pas du même genre faut pas tout mêler, La France avec une grève des cheminots, des appuis au Zad de Notre-Dame-des-Landes, la grève dans les universités et pour l’Espagne des leaders indépendantistes emprisonnés où en exil… J’ai pas l’habitude de commenter l’actualités mais cette nuit je l’ai fait veuillez me pardonner. Je termine lentement dans notre province si tranquille  quelques mots encore. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Je retourne au lit, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dehors c’est gris un temps qui me rappelle Londres… Je comprend pas les gens qui partagent des choses sur Facebook et y mettent pas un peu du leur, rajoutent de « l’information » sur de l’information sans rien créé. Je sais on garde notre vie personnelle… Moi je préfère qu’il y ais moins de choses de ma part mais je crée un texte ajoute une photo… Ce soir c’est pas facile, demain j’ai rendez-vous avec l’infirmière du centre local de services communautaire, elle va vérifier ma pression j’espère que tout va être o.k. Les journées sont de plus en plus longues, la lumière est là, dans le parc devant chez moi on a commencé à éclairer. La neige est toute fondue, je n’attends que le vert… Mais non! Ce soir je ne m’auto-dénigre pas, je suis dans cette pauvre folie. Je pense aux disques Columbia qui pour un cent vous envoyais douze disques et un choix à tous les mois, j’ai jamais suivis ça à la lettre, je me souviens plus des livres d’art Time/Life qui étais magnifique. Je les ai vendus parce que je savais pas vivre. J’aurais fait un très mauvais commerçant. Je crois que les snowbirds sont de retour, j’espère qu’ils ont de l’électricité. J’ai hâte de savoir quel texte je vais lire au Cabaret Littéraire… Ça reviens toujours ce mal que j’ai en moi, le mieux semble pas là, je sais pas pourquoi… Demain ça risque d’être difficile je vais rencontrer de nouvelles personnes, de vrais artistes… J’ai déjà le trac… Plus de guitare je l’ai abandonné, ça fait quarante ans que je fais les mêmes accords, je suis pas très bon sans talent, le seul talent que je crois avoir c’est celui-là vous le lisez. C’est difficile d’imaginer de nouvelles phrases, un nouveau propos, ce matin y’avait une limousine stationné devant chez moi ça m’a fait peur… Très loin j’entends des sirènes, une urgence quelque part dans le centre-sud. Le frigo ronronne, je suis seul je pense à la chanson de Breen Leboeuf, mes blues passent pu dans porte. Je les ai plus ces blues là, je me rétablis de mon séjour en maison de chambres où je n’étais jamais seul, j’y suis presque mort, ça fait longtemps mais je vais toujours m’en souvenir, j’aime bien ces soirées calmes, tranquilles. J’ai un peu discuté avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Y’a de l’avenir pour les transports en commun pourtant à la télé les publicités de SUV arrêtent pas. Comme toujours j’ai de la difficulté à terminer. Ce soir j’en avais assez des actualités, une chose que je regrette je ne lis plus comme avant, ne mange ni ne dévore aucun livre comme dans le temps, je le passe surtout à vous écrire… Le pire c’est que je dis rien, je rajoute mon senti, c’est pathétique y’a même pas de place pour en rire. Je termine en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 16 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est plus fort que moi, je me suis réveillé et je me suis levé pour vous écrire. C’est la nuit de lundi à mardi, il est un peu tôt pour attendre le facteur. Je suis décati avec mon écriture aujourd’hui tout est à la vidéo pourtant écrire c’est mon médium, j’adore ça. Hier j’ai regardé des émissions voyages dont une sur les hôtels de luxe à Paris, tellement riche j’ai pas pu m’empêcher de penser que ça en étais pornographique à en donner mal au cœur. Une bonne façon par exemple de distinguer l’art nouveau de l’art déco. Quand je voyage j’aime bien mes petits hôtels sans histoire, le petit déjeuner en groupe au premier étage, hier un copain m’a demandé si je déclarais mes voyages à la sécurité du revenu. J’ai répondu non comment dire que cette façon de faire pour moi c’est l’équivalent de la prison, assigné à résidence sans droit de voyager elle est où la liberté. On veut que nous soyons des citoyens intégré mais on nous empêche de vivre comme la moyenne des gens je sais pas si vous comprenez quand on trouve une façon y’a déjà de ridicules barêmes. Je trouve ça triste. Comme si la série les Bougons c’était la réalité, je crois qu’elle a contribué à nous stigmatiser on est pas tous des fraudeurs quand tu a le choix entre payer le loyer et manger c’est un non choix, qui vivrais en santé à ne bouffer que des macaronis au fromage. Où à manger dans les restaurants populaires, à l’atmosphère si dépressive… On nous parque tous ensemble dans des lieux de pauvreté. Moi je me remonte en pensant aux quelques personnes avec qui je discute en voyage, le sympathique chauffeur à Madrid et mon collègue de voyage algérien dans le train entre Lille et Charles-de-Gaulle. Je sais bien qu’on nous vois se berçant entre chaque début de mois, pas trop actif mais toujours avec nos semblables prestataires. Je m’enfonce! Je m’enfonce! C’est pas de la fraude c’est de la survie… J’ai besoin de voir autre chose que les refuges du bas de la ville, probablement que je vais finir mendiant mais en attendant j’en profite, quand je voyage et que je raconte mon histoire ça remonte l’estime que j’ai de moi. Le combat est pas finis, je grandis un peu plus chaque fois… J’en profite pour saluer un ami lecteur du plateau. On s’en sauve jamais de la pression que ce soit celle du patron qui vous menace parce que selon lui vous avez un mauvais rendement, où la coupure de votre prestation de sécurité du revenus parce que selon les fonctionnaires vous y avez pas droit. On peut pas juste vivre tranquillement sans faire de mal à personne… Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que j’ai pas à m’inquiéter qu’il y a personne après mes quelques dollars, je sais que ça leur couterais cher de récupérer cent dollars. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le verglas a fondu, j’ai reçu du courrier mais pas les choses que j’attendais. Discuté bateau avec l’ami navigateur semble que les marinas dans les antilles c’est très cher sans compter le voyage jusque là-bas. Moi je serais pas un bon marin, ça me prends de l’espace pour marcher, le voilier est pas assez grand et c’est le genre de bateau sur lequel il faut toujours travailler. Un autre ami viens de me téléphoner, il aime pas parler des soins qu’il a reçu à l’institut Louis-Philippe Pinel, émotivement ça vient le chercher, l’ordonnance de soins entre autre… Moi je suis content de pas être passé par là, j’ai toujours gardé ma liberté. J’ai pas eu de difficulté à avoir mon passeport. Me souviens quand même de cette jeune femme de l’hôpital Pinel qui me suivait d’une certaine façon ça me rassurais, depuis que je me rétablis j’ai pas de visite de ce genre. Je m’identifie beaucoup avec les gens qui souffrent où qui ont souffert… Je me souviens plus si je vous l’ais dis dans la prochaine création collective au Théâtre du Nouveau Monde je vais jouer un transgenre, ce seras pas facile… Les snowbirds sont encore au États-Unis ils attendent que la tempête passe, cette semaine j’ai une répétition pour un cabaret littéraire et théâtral, À votre santé! Libraires à domiciles présentés par l’association des libraires du Québec. Le show c’est lundi prochain… Au pavillon Lahaise à l’auditorium de l’institut universitaire en santé mentale de Montréal de midi à treize heure trente. Quand j’écris comme ça c’est pas très littéraire, j’ai hâte que ce soit ensoleillé. Le plus près de l’université que je serai ce seras l’institut ça prend des universitaires pour soigner les moineaux comme moi. Je comprends pas le désir qu’ils ont tous, les gens en rétablissement, de devenir pair-aidant dans le réseau… C’est pas plus facile et selon moi ça peut être dangereux pour son rétablissement, ne serait-ce que pour l’alcool on se vend l’idée que maintenant près du normal on peut se permettre un verre où deux et c’est la chute on se retrouve dans une psychose toxique. Je pense à ce que je vais lire Au cabaret littéraire, je vais en parler avec la médiatrice culturelle. Je devrais laisser aller tout ça, j’ai pas de pouvoir là-dessus. Je vais faire ce qu’on me dis de faire comme lecture. J’ai déjà le trac, je veux pas ruiner le spectacle… Battus, je me sent déjà battus, pourtant quand j’y pense je fais de mon mieux ça semble pas suffisant, la grande écriture demande plus que ça moi je suis qu’un écrivaillon à la petite semaine. Ça brise pas ma solitude… Est-ce bien nécessaire? Je sais pas comment rendre mon écriture utile. Ce soir je tombe pas dans le désespoir. Quelques mots encore de mon écriture de bouffon. Je terminerai pas sur plus d’autodénigrement. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 15 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je dis bravo à mon ami col bleu qui commence sa retraite lundi. Ce soir après avoir mangé de la pizza j’ai la bouche salée, j’ai soif… La tempête est pas encore commencée, je pense qu’il y a des gens irresponsables après une tentative de suicide c’est de soins qu’on a besoin pas d’un coach de vie qui s’en met plein les poches, pour ceux qui suivent ces « formations » vous allez surement dire que j’ai tort mais de toute façon y’a que vous qui avez raison… J’aime pas ces espèces de gourou qui font croire toutes sortes de choses après avoir pris votre argent et vous laissent sur le bord de la route, phénomène de foule, de groupe quand on est désespéré et seul se retrouver en groupe c’est souvent gratifiant,  tant de gens qui nous écoutent ça nous remonte un moment mais une fois qu’on est seul chez soi avec son petit cahier qu’est-ce qu’on fait ? Tout ça ne dure qu’un moment dans une vie,  je crois qu’on peut parler de mode. Mais oui! Je vous écris ça et je pense à une formation qui existe encore la méthode Sylva Bergeron, de la bouillis pour les chats… J’avais cette peur de la solitude et je vivais avec de gros complexes maintenant ça va mieux, souvenir de cette infirmière qui voulait me faire un massage à qui j’ai dis non tellement j’avais peur. Les gens se rabattent sur toute sorte de méthode pseudo-scientifique de toute façon y’a pas assez de psychologues et de psychiatres. Je me suis recouché, j’ai dormis, toujours peur de l’inconnus de ceux qui veulent avancer leurs carrière, faire profiter leur entreprise souvent avec un seul employé eux… Tout ça pour dire qu’on me sacre la paix… Cette nuit c’est comme ça que se présentais mon senti. Je pense que les personnes en état de vulnérabilité doivent être protégé contre les méthodes fallacieuse qui leurs promettent beaucoup d’argent. Pour moi l’argent je mets pas ça au- dessus de tout… Tout à coup j’ai peur, une sorte de petite paranoïa, en ce lundi matin j’attends toujours le facteur. Je sauverai pas personne que les gens fassent ce qu’ils veulent mais j’aime quand même pas les histoires de guérison en santé mentale. Aujourd’hui je vous illustre ça avec une photo du magnifique Beffroi de Lille avec lequel on peut s’orienter au centre-ville. J’arrive lentement à la fin, souvenir d’une femme très gentille à la réception avec qui j’ai discuté, je crois que je l’ai fait rire dans mon cas ce n’est pas rien j’ai pas une réputation de bouffon, enfin quand j’exprime mon angoisse ça peut être drôle. Je sais pas comment terminer, j’aimerais bien repartir je ne sais où? Rome? L’Italie? C’est un beau pays je crois… Pour la Thaïlande je sais pas c’est loin et l’histoire du papier de toilette me dérange. Voilà!!! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et c’est tout. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard