dimanche 30 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est congé pour la fête du Canada notre voisin… C’est la nuit je suis déjà debout, y’a un parfum de pâte de gâteau à la vanille… C’est pas pour notre fêté il a coupé le sucre… Déménagement, les médias arrêtent pas de le dire y’a une pénurie de logement… Moi je suis heureux où je suis dans mon ancienne vie je déménageais tellement souvent on dis que c’est un des plus grands stresseurs, je devenais psychotiques, j’étais itinérants, je dormais où on m’offrais un lit… Y’a longtemps tout ça plus de vingt-cinq ans… Pour une pointe de pizza je déménageais aussi les « amis ». C’est le sujet du jour dans Hochelaga- Maisonneuve on va voir des ménages laissés sur le trottoir… Il vas y avoir des fêtes de quartier on va en profiter pour se saouler, je crois qu’il n’y a plus tellement d’argent il a été versé au compte vendredi dernier… Toujours en tête le stigmate et les insultes qui vont avec… Les étrangers savent pas comment m’aborder on me crois gay quand c’est pas le cas, je respecte ça j’ai des bons amis qui le sont, ils m’apprennent beaucoup de choses c’est intéressants. En fait je dis que je suis pas gay mais je sais pas, je me vois mal avoir des relations sexuelles avec un barbu… Cette nuit c’est un senti rempli de controverse… Je préfère être seul que de me faire traiter de suceux de cul, ça me fait mal… Rien d’apaisant cette nuit dans ce que j’écris… Vous allez peut-être me voir marcher dans le village, j’aime bien faire ça on m’y laisse la paix… Je vous ai pas beaucoup parlé de L’Espace Potentiel un organisme de théâtre thérapeutique et social, j’ai bien aimé leurs « au-delà des marées » une pièce commandé par la société québécoise de schizophrénie, les comédiennes étaient superbes elles jouaient très juste, la maladie c’est pas toujours facile à dépeindre, j’ai été très touché quoi dire d’autre que c’était un travail de pro donné avec finesse…Voilà pour ça, je crois vous en avoir parler précédemment… Je sais pas si quand j’écris je réussis à vous toucher, y’a longtemps déjà j’ai récupéré maintenant je me rétablis… Je reviens là-dessus c’est fondamental dans tout ce que je fais, pas de rétablissement c’est la solitude et l’incapacité à faire tout ce que je fais. J’essais de trouver quelque chose qui toucherais vos cordes sensibles, vous dire comment parfois la schizophrénie est difficile, y’a longtemps que les voix se sont tues, je ne vais plus à l’envers du bon sens. Quelques artistes ont cessé parce que devenus schizophrène, moi j’ai débuté pour soigner la schizophrénie. Y ‘a pas une grande tonalité dans ce que j’écris cette nuit. Quelques mots encore comme toujours pour la chute pour terminer… Je suis toujours ouvert à vos critiques… La difficulté est toujours là dans l’épilogue je suis dans mes habitudes. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 29 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit il est presque minuit… Je pense au Around Midnight de Theolonious Monk https://www.youtube.com/watch?v=oLXcezaQqlA et au film avec Dexter Gordon, me semble que c’était l’époque du vrai jazz, le temps où on sortais pour entendre des musiciens dans des clubs, la vrai affaire quoi!!! C’était un peu comme pour la fiction sur Dale Turner… La réalité c’est plutôt  Bird de Clint Eastwood un bio pic sur Charlie Parker… Avec les copains on aimait bien penser qu’on s’approchait la nuit de la vie de Parker avec tous ses défauts, toutes ses addictions… Parfois on pouvait avec de la chance rentré à l’Air du temps et entendre le groupe Uzeb y’avait aussi le Grand Café où on écoutait un set du trompettiste japonais Tiger Okoshi c’était les nuits de Montréal comme les chantait le regretté Jacques Normand… Parker un virtuose qui a donné ses lettres de noblesse au saxophone, il est mort trop jeune je l’ai  jamais entendus que sur des enregistrements… Y’avait son bebop où on dis qu’il voulait atteindre le « it » de Jack Kerouac dans Sur la route… Mais oui j’étais déjà ringard, j’arrivais pas à trouver où se jouait le courant de jazz actuel… J’écoutais en me faisant aller la patte, en me brassant la tête… Le jazz de Count Basie était déjà rendu à la Place-des-Arts… Fin des années cinquante c’était déjà Birth of the cool, le cool jazz par Miles Davis maintenant devenus un classique, j’étais qu’un enfant je connaissais pas la musique… Je pouvais pas faire plus qu’écouter me laisser atteindre par l’émotion musicale… Je pense au Kind of blue  et à Ascenseur pour l’échafaud de Miles Davis… Des musiques qui vont rester… Y’avait un columniste maintenant à la retraite qui appelait un critique connus « Vieux Jazz »… Maintenant pour le jazz je sais plus, j’aimais la musique, l’alcool, les cigarettes, il ne reste plus qu’elle qui est devenus une belle musique « propre ». Dans le temps les musiciens disaient qu’ils avait une gig…Voilà on approche du dernier set, la nuit s’étire si on porte attention on va pouvoir aller ailleurs pour un jam de blues… Tout ça s’était bien arrosé et je vous parlerai pas du reste on voulait pas aller se coucher. Je vous illustre ça avec une sculpture intitulé Christian en pierre de Saint-Marc et en pierre de Montréal c’est de Dominique Rolland elle est au pavillon Judith Jasmin de l’Université du Québec à Montréal… Malgré tout ce côté didactique j’y suis allé quand même avec mon senti cette nuit , mon délire s’est un peu calmé, j’ai lu qu’on aimais pas dire d’un malade mental qu’il s’est tranquillisé, je suis d’accord je préfère dire que je me rétablis et qu’on dise que je suis en rétablissement surtout pas « atteint ». Voilà! Je suis rendus à la chute, quelques mots encore pour terminer, c’est difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lue jusque-là!!! C’est un peu de l’ordre de la manie mon affaire!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Samedi, j’aimerais bien aller dans un festival de province, j’aime pas ceux de Montréal en fait c’est parce que plus loin dehors y’a la nature parfois elle me manque… J’ai vu une maison à vendre pour une soixantaine de milles dollars dans Lanaudière mais ça me prendrais une voiture, trop cher trop loin… Sans compter que dans cette région habitent des gens que je veux pas rencontrer. Je sors de Montréal mais c’est pour d’autre zone urbaine… La campagne, la forêt les feux de camps ça me manque… Les randonnées dans les sentiers, c’est toujours plaisant… Lentement le ciel se couvre… J’aimerais bien louer une cabine à Saint-André-de-Kamouraska je sais pas si y’en a ?... J’ai sommeil cet après-midi… Hier je pensais au patriarche, c’est pas que je m’ennuis on s’en est jamais dit beaucoup lui et moi mais je serais quand même curieux de l’entendre me raconter… Hier soir je comptais les années qui me restent, c’est pas beaucoup, je vais préparer un autre voyage… Je fais plus d’auto-stop ce seras en avion… Un jour encore et ce seras juillet, yeah! Parfois pour moi juste vivre c’est difficile, je me cacherai pas dans le bois, y’a trop de mouches… Je pense aux femmes, à l’amour comment je vie ça avec mon affect déglingué, je crois pas avoir jamais aimé, l’amour c’est juste bon pour la littérature… Parfois comme dirais les français j’ai le béguin. Étrangement, je sais pas comment ils font mais y’en a qui réussissent  tout, je suis pas jaloux c’est juste que je me questionne… Il me reste plus tellement de temps, plus en arrière, moins en avant… Je rêve encore d’aéroport et d’avion… L’Amérique du Sud peut-être mais je pense aux malheureux migrants… Comme disait l’autre on aura vécu, après que les fondations se soient écroulées on a recommencé sur du neuf et ça va mauditement mieux... Souvenir d’enfance un voyage au Lac-Saint-Jean en famille, il faisait beau la radio jouait dans la voiture su patriarche. Je me souviens encore du Piékoigami… On s’amusait bien dans ces voyages…  Ces souvenirs personnels ça intéresse pas le commun des mortels, mais j’écris ça fait partie de mon senti… Quand je vais sur les routes de campagne ça me fait réaliser que je suis pas de Montréal, j’habite Le Goulag… C’est difficile d’en sortir, de faire un deuxième exil… Je devrais pas écrire comme ça, les sud-américains l’ont si difficile l’exil, les enfants en meurent, je sais pas ce que je pourrais faire pour les aider moi le favorisé… Quand je pense à ça j’arrive pas à m’amuser… Je crois que la meilleure chose que j’ai à faire c’est de continuer ma lutte à la stigmatisation… Bon! J’ai terminé c’est tellement bête ce que j’écris, je pense pas à toute la misère du monde…Voilà! C’est rien pour faire la fête. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas trop quoi écrire pour cette chute!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


vendredi 28 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Finalement j’ai le dernier CD du Boss, Bruce Springsteen, de la grande musique qui traite de l’ouest avec le son Springsteen. J’écoutais ça j’étais très touché, c’est très américain de la base, du peuple… Bruce réinvente le western avec l’Amérique profonde… Des chansons taillées comme des diamants sur le vécu de l’ouest…C’est toujours un vagabond qui fait du stop, dans une chanson il parle de Frisco où je suis allé. Je crois que mes snowbirds après leur traversée des États-Unis d’Amérique aimeraient cet opus du boss… Ça peut aussi évoquer un Woodie Guthrie moderne où encore un Pete Seeger, le boss est fidèle à ses racines… Les voitures, la route, ses bottes son El Camino, je crois aussi que ça plairais à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux Montagnes… Je vous avoue que je l’ai pas tout écouté je trouvais ça trop émouvant… J’ai pas beaucoup vu les routes de l’Amérique, plus jeune je faisais du stop vers l’Outaouais, parfois vers le bas du fleuve et encore le lac Saint-Jean, c’est grand le Québec dans la poussière des autoroutes et la vase du remblayage… J’aurais pu aussi jumper le train un peu comme Guthrie le faisait et comme évoqué dans la chanson Tucson train… Je me suis longtemps cherché comme ça, ça a pris un moment avant que je pose les pieds moi aussi j’étais heureux de me réveiller avec mes bottes… Cette musique parle souvent de la solitude sur la route, y’a peut-être du Jack Kerouac là- dedans… On compose une couples de chansons prends sa guitare et essaye de les jouer dans les cafés américains, c’est difficile ça marche pas souvent parfois faut laver la vaisselle en attendant une voiture qui nous emmèneras plus à l’ouest… Une trail, on l’a longtemps cherché, sur la route on s’est éclaté… À l’époque  y’avait encore des motels, souvenir de deux nuits à Boston avec la douce… Je vais illustrer ça avec une photo de la pochette de Western Stars créé par Michelle Holme… C’était long au bord de la route et parfois justement quelqu’un nous faisait monter parce qu’il voulait arrêter dans un motel pour en tirer une petite vite…. Sans parler de ceux qui avaient une camionnette et qui eux voulaient arrêter sur une plage déserte… Les voitures passent on mange de la poussière et on attend, parfois au volant y’a plus désespéré que soi, ils nous font quand même monter… Je me vois sur la route au Lac-Saint-Jean je vais vers Québec j’ai passé la journée, le soleil se couche… Dans un rang dans le bas du fleuve, les pieds douloureux et au long du rang y’a un ruisseau avec une eau tellement fraîche qu’elle soigne mes pieds… Voilà! J’en suis presque à la chute, j’aurai vu la campagne et la ville, à l’époque de la route j’étais pas dans le même état d’esprit… Le boss la raconte mieux que moi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 27 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je rêve toujours de voyage, j’ai vu que le Boeing sept cent trente-sept Max avait encore des problèmes… Pendant ce temps-là Air Transat a accepté l’offre d’Air Canada. Il reste plus qu’a attendre le O.K. des actionnaires… La compagnie ne disparaitra pas on va toujours pouvoir voler sur Air transat… Le dernier vol que j’ai pris c’est Air Canada et avant c’était Air France avec le transfert sur le train à grande vitesse tout s’est bien passé, à l’aéroport Charles de Gaulle ça niaisait pas pour l’embarquement c’était fluide, ça m’étonne toujours d’être assis chez moi à vous raconter ça… Souvenir du bureau où travaillait le patriarche, y’avait qu’une seule photo sur le mur, un Boeing je crois, un DC huit, mais je suis pas certain… J’ai jamais su sur quelles sortes de pièces je travaillais pour quel avion? Mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pourrait peut-être me le dire, on a souvent bossé au même endroit… Toujours aussi malade des départs, des aéroports et des avions… J’essaye de me trouver une destination en ce moment je pense aux pays d’Europe du nord, Islande, Norvège, Danemark, Suède je sais pas lequel… La photo de l’avion c’était un DC10, on travaillait sur des pièces pour McDonnell Douglas…Je crois que j’ai fait ma part dans ces ateliers maintenant je m’assois et je me laisse transporter… Le patriarche pour un homme qui travaillait dans l’atelier d’usinage Aero, a pas pris l’avion souvent… Moi ça m’a pris beaucoup de temps mais maintenant je suis un fou de l’aéronautique… Je suis loin de mon senti… J’ai dormis un peu, le climatiseur s’est arrêté, c’est frais chez moi… Me suis toujours demandé comment faisait le patriarche pour sa paye… Moi j’ai jamais discuté de ça je prenais ce qu’on me donnait… Maintenant je sers d’épouvantail aux patrons qui veulent que leurs employés produisent pour moins cher sinon ils vont  finir sur le béesse et me ressembler. Ouais! Justement aujourd’hui c’est jour de paye, vendredi c’est terrible surtout que c’est le week-end qui commence, on va commander de la pizza et déménager… J’entends crier dehors pourtant ça me fait plus peur, je suis en sécurité chez moi et ça me fait moins mal que des hallucinations psychotiques… Ici je glisse un petit mot pour saluer mes lecteurs de Brossard je leur souhaite un bon retour… Je vais regarder l’émission des Racines et des Ailes, ça va peut-être me donner des idées de destination voyage. La semaine prochaine c’est congé… Le clavier émet des bips, j’ai toujours l’idée que c’est quelqu’un de mon réseau qui entre dans ma machine… Bon! Je vais essayer de terminer sur une bonne note, écrire une chute décente et conséquente, je crois que c’était prévu depuis longtemps que je vivrais comme ça. On est maintenant avancé dans la nuit, lâchez moi pas j’ai presque finis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’aimerais bien vous revoir me lire dans une prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je pense à acheter le dernier cd du Boss, Bruce Springsteen… Il fait très beau après vous avoir rédigé ça j’irai l’acheter chez Archambault… Ils ont enlevé l’enseigne du magasin pourtant ça avait  toute une histoire… Je parlais musique avec l’intervenant qui s’y connait… Je lui racontais que depuis quelques années j’ai moins d’intérêt peut-être parce que pour moi le monde de la musique est lié au bar et à l’alcool… Y’avais ces grands musiciens entendus dans des boîtes de jazz qui n’existent plus… La musique c’est les oreilles… Je sortais souvent avec les copains et on écumait ces endroits remplis de musique… J’ai refusé une invitation au restaurant, je me sens mal autant que si j’avais accepté… C’est une intervenante qui m’invitait… Voilà cette histoire démarre mon senti dans une mauvaise direction… Les bars, les bistros, les restaurants j’aime plus ça… Mon cœur, mon senti me dit de pas y aller, j’ai téléphoné pour lui dire que j’irais pas… Je reviens à cette musique que j’aimais tant, souvent dans les restaurants c’était de la musique de fond pour qu’on entendent pas les conversations mais j’aimais bien la musique vivante, « live »…  À l’époque j’aimais bien gueuler mon appréciation des sets de musique… D’habitude dans la soirée c’était trois sets, et les musiciens terminaient toujours avec la même pièce dont je me rappelle plus le nom… La nuit avec l’alcool y’a toujours de la musique ça met une ambiance, souvenir du bar en haut du Quai des Brumes qui accueillait un groupe dans les escaliers du troisième… Je m’auto-stigmatiserai pas aujourd’hui ça donne rien, juste une blessure de plus à refermer, une plaie à coudre… Les shows musicaux pour se distraire y’en a tant, la dernière fois avec mon lecteur de Deux-Montagnes je suis allé voir et entendre des hommages à Black Sabbath et à Led Zeppelin, les bouteilles d’alcool trainaient sur le tapis… Je vous raconterai pas les clubs la musique, la nuit ça aussi c’est toujours la même chose, j’aimais quand même bien m’époumoner… J’en suis sortis de cette univers, parfois c’est moi qui est devant l’éclairage, je lis où je parle de santé mentale… Cette musique c’était y’a longtemps, j’aurais tant aimé chanter mais j’ai pas beaucoup d’oreille et aucune notion de solfège, je jouais toujours les mêmes accords de blues… Je cherche à trouver ce qu’il y avait d’original dans ce monde nocturne… J’en ai trop vue trop entendue je me souviens plus… Jamais je me contentais d’un verre, je voulais que la nuit dure toujours aujourd’hui je sais que c’est pas comme ça qu’on bâtis, qu’on joue, qu’on construit, faut y mettre la patience et travailler c’est un peu ça ce que vous lisez maintenant… Je reviens au début pour le disque de Springsteen ça presse pas… Je reste au frais, quelques mots encore pour terminer avec une chute… Je suis toujours embêté… Je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 26 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mon clavier brassait comme un jello, j’ai ajusté le support et tout est o.k. Hier c’était le retour sur la pièce le vol du flamant. J’ai pas eu le temps de dire grand-chose mais on m’a rassuré… Mon monde est maintenant fait de paroles et de théâtre je vais devoir écrire quelque chose, c’est un défi, qui ne se passe pas dans un bouï-bouï. Un bar où un restaurant, on m’a suggéré un monde de légende, je pense ,à une forêt enchantée où à un château… J’aimerais aussi beaucoup écrire quelque chose qui se passe dans une maison de chambre… Je crois qu’il y a de grands auteurs qui l’ont fait je renouvellerai pas le genre…  Enfin, pour le moment j’attends l’inspiration, on essaye de trouver un nom à notre troupe… J’y vais avec mon senti… Je pense à l’amie et à sa fille difficile de dix-sept ans, en ce moment y’a un parfum de bonbons à la cenne, ça sent bon, une odeur de cannelle… Il fait chaud le climatiseur ne s’arrête pas, un autre souvenir comme ça, d’avoir été invité dans un fête au collège de fille Regina Asumpta, je sais pas si je l’ai rêvée. Ça fait longtemps c’était pendant mon adolescence la damnée… Cette année on fête les cinquante ans de Woodstock https://www.youtube.com/watch?v=TKAwPA14Ni4 J’avais treize ans  je pouvais pas y aller, un an plus tard un copain recevrais le disque qu’il s’était procuré avec ses timbres Columbia… On est tous les enfants des mœurs de Woodstock, on y étais pas mais ça  a influencer nos vies de bons petits bourgeois, moi je tomberai dans les drogues et l’alcool… Les artistes de Woodstock ils ont réinventé le showbizness, je pense au Fillmore ouest une mythique salle de spectacle de San-Francisco… Y’avait cette musique qu’on voulait contre-culturelle mais qu’on monnaiyait toujours en beau billet vert bientôt ça deviendrais mainstream… Je vous avait promis mon senti cette nuit pas des histoires pseudo historique, quand même je voulais pas devenir comptable du moins pas comme celui de la série de l’époque du Tac au tac… Je me souviens de mes mauvaises valeurs, j’avais vingt ans et je voulais être à la mode du temps., c’est étrange je vous écris ça et ça me fait mal… Vingt ans célibataire et pas de petite amie avec qui échanger partager, le temps étais long… Plus tard je vivrai avec une femme mais ça s’est avéré difficile… Voilà je recommence à délirer, je cherche quelque chose de beau à vous raconter, je crois que ce sont toutes mes années de sobriété… Le climatiseur s’est arrêté la pièce est assez fraîche… Beaucoup aimé mon après-midi d’hier j’ai parfois été ému par ce que mes collègues racontaient. Voilà! Je suis rendu à la chute… Pas tout de suite, je cherche les quelques mots sur lesquels terminer, je crois que ce seras les mêmes que d’habitude… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère bien vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Y’a une odeur de pizza, j’entends le gars dire que le temps des poètes maudits est révolus que ça se peut plus… Hier j’ai assisté à une très belle pièce de théâtre ayant pour thème la schizophrénie… Ça s’intitule Au-delà des marées c’est joué par l’Espace Potentiel un organisme de théâtre thérapeutique et social… Ça illustre bien ce qu’est  la schizophrénie, un autre appellerais ça le grand dérangement, ça m’a beaucoup touché avec un rappel de ce qu’étais la maladie à ses débuts, comment c’était dur inavouable et inacceptable comment ces marées ont fluctuées ma vie… On a parlé du mot schizophrénie parfois c’est l’œuf où la poule, on se suicide parce qu’on est schizophrène où on est schizophrène parce qu’on se suicide? Je reviens au gars qui parlait de la disparition du poète maudit c’est vrai qu’après Denis Vanier on aurait l’air de bouffon. Il disait il n’y a plus de cause, à tort quand même je crois la déstigmatisation en est une cause, ce fameux stigmate qui harasse… Ça tiens pas de la malédiction… Aujourd’hui on ramène ça à la maladie mais au fond on peut voir la psychose comme la malédiction qui blesse. On a  beau à travers ça avoir un beau discours ça fait mal… Le gars disait qu’il était atteint je crois, y’a longtemps que j’avais entendu quelqu’un exprimer la maladie comme ça… Y’a encore beaucoup de travail à faire… Je crois que cette pièce à le pouvoir de raccorder après la souffrance, parce que oui il y a un après on le montre bien… Mais quand même on cherche toujours un sens à la disparition d’un être cher, les psychodramatistes peuvent nous aider dans ça je crois. Bon! C’est au tour d’y aller plus profondément avec mon senti, cette nuit je me suis encore une fois sentis envahis, mon ordinateur était dans Word alors que je me souviens pas de m’en être servie. Comme tout bon paranoïaque j’ai pensé au complot… Parfois je pense à ce vieil ami avec qui Laurette Deschamps avait fait un film y’a trente ans https://www.filmsquebec.com/films/abime-du-reve-laurette-deschamps/  On y fait référence à Nelligan… Je suis tanné de ça, je suis pas le seul qui par désoeuvrement  s’adonne à l’écriture, le poids des vieux poètes se fait sentir, ça aussi c’est une de mes thématiques de prédilection… Je peux écrire mais je suis pas certain de savoir comment écrire c’est comme être parent ça prend pas de permis. Ouais! Dans la discussion après la pièce c’était très émotif, c’est rare que ça bouleverse pas les gens… Moi je vous écris toujours pour les mêmes raisons combattre le stigmate, j’ai pas finis… Voilà! Je vais vous écrire une chute, une conclusion, j’ai de la gratitude cette nuit je suis pas à l’hôpital on m’y amènera pas en ambulance, souvenir de la matriarche impuissante qui riais pendant une de mes psychoses. Je cherche toujours comment finir, merci d’avoir lu jusque-là!!! Et encore une fois plein d’espoir je souhaite vous revoir dans une prochaine!!!

Bernard






mardi 25 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, heureusement je suis sortis ce matin avant qu’il pleuve.  J’ai démarré le climatiseur, c’est d’une chaleur humide… J’ai rien a raconté quand je débute comme ça je cherche mon senti… Y’a un moment où il faut que je sache laisser aller… J’y arrive pas je laisse tout ça là… Je me suis changé pour ma sortie ce soir. J’ai eu un rappel courriel pour bien m’indiquer où ça se passe au pavillon Judith-Jasmin… Je vais faire comme toujours et partir tôt. Ça sent bon, y’a un parfum d’Europe, j’aime ça… J’espère qu’il vas y avoir des gens que je connais, on est pas plus que vingt… Je pense à mes mauvaises habitudes à comment j’en suis libéré un jour à la fois… La matriarche me racontait que pour elle aller à la pèche c’était mieux qu’une thérapie. Je sais pas si elle voulait me passer un message, mais je suis pas en thérapie plutôt bel et bien en rétablissement… De toute façon on m’a toujours dis que la force c’était de demander de l’aide… Je crois que j’écris pas assez où pas au bonne personne, je m’inscris pas dans le marché du livre, y’a pas de subvention pour les petits vieux grincheux comme moi… Je suis pas rendu à mon rendez-vous et je suis déjà perdu… J’ai pas envie de vous écrire sur ma schizophrénie chronique, je pense à ce gars souffrant qui se rabattais sur ce qu’on dis de l’intelligence des malades, c’est bien l’intelligence mais faut savoir quoi faire avec… Moi j’écris pas d’aphorisme ni de métaphore ça me laisse pas le choix d’écrire grand-chose… Souvenir d’il y a quarante ans, j’étais pas installé, la paranoïa m’avait bien agrippé, je suait à grosses gouttes dans un petit studio, j’étais malheureux… Vieillir m’a apporté un peu de confort.  Je niaise plus sur le seuil de l’appartement d’une copine qui m’a laissé tomber, j’étais malheureux… Tout mêlé, la dépendance affective, l’alcoolisme, la toxicomanie, la maladie mentale ça en faisait beaucoup pour un seul homme on s’entends-tu pour dire que j’avais des raisons de vouloir mourir… Ça fait maintenant un bon moment que je suis tranquille, je crois avoir appris de mes erreurs. Hier j’ai fait une gaffe j’ai dit à une amie que je m’ennuyais, j’aurais pas dû, c’est des façons d’avant… Je fais chauffé des saucisses, je partirai pas le ventre vide… Je crois que vous pouvez lire mon senti, c’est pas toujours clair, je suis plus un animal… Il est toujours question de la première personne du singulier, du narcissisme affiché… Mais de toute façon c’est un journal, vous voulez autre chose? Vous cognez pas à la bonne porte… Je reviens quand même à ça demandez moi pas pourquoi. Je suis incapable d’écrire pour vous, du moins comme vous, j’ai la plume amochée… Voilà! Je suis à la conclusion à la chute, quelques mots encore pour bien terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 24 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis défait ce soir, je crois qu’il y a quelqu’un qui monte dans mon ordi… Y’a une bonne odeur de soupe… Je veux pas parler trop vite mais je crois que le problème est réglé je vais dire une prière… Mardi soir je suis invité à la présentation d’une pièce de théâtre à laquelle j’ai contribué à la rédaction… Mercredi après-midi c’est un retour sur la pièce de Clémence Desrochers… Cette semaine y’en a plusieurs qui vont déménager, vaux mieux le faire d’avance pour éviter le manque de disponibilité des remorques et des camions, les prix de location faramineux aussi. Je suis tellement heureux de pas avoir à bouger… Je me souviens d’une époque où on me demandait souvent comme déménageur maintenant je suis trop vieux je suis plus capable… Parfois sur la rue y’a des meubles savamment posés, ça ressemble à une installation à un work in progress…Y’a des gens qui ont le soucis du détail…Pour l’ordi j’ai parlé trop vite les posts sont encore disparus, ça me décourage c’est comme des pièces de casse-tête que je suis incapable de mettre en place…L’Université du Québec à Montréal selon certains le domaine de Karl Marx, je devrais être là ce soir… Mardi et juin s’en va déjà, plus qu’une semaine… Je me cherche toujours une destination  pour le printemps prochain le temps passe vite… J’ai retrouvé le post ça semble intermittent il disparait et réapparait… Cette semaine ce sont  les camps de jour pour les enfants qui débutent moi dans mon enfance j’y allais pas on s’organisait entre copains on était toujours assez nombreux pour jouer à la balle… Souvenir du Mini-putt, un tournoi à Saint-Gabriel-de-Brandon où j’avais terminé bon dernier avec je ne sais plus combien de coups, c’était affreux on avait mentionné mon nom à la télévision… Une heure du matin je sors de la douche et je me suis parfumé ça fait du bien, viens d’écouter une excellente version du Purple Rain de Prince par Éric Clapton c’est réussis. J’ai sommeil… Quelques mots encore, je m’imagine au début du siècle précédent avec du mauvais papier et tout juste une ampoule pour éclairer mes écritures… Je m’imagine encore canadien errant qui écris à sa famille pour leurs parler des pays étrangers… Ouais! La fatigue se fait sentir c’est presque du plagiat… Je veux absolument terminer avant d’aller me coucher, c’est pas les mots qui manquent mais la façon de les utiliser… Je pense aux gens devant les machines poker et cet autre espèce d’écran, je peux pas vraiment en parler j’ai jamais joué avec ça ce que j’en sais c’est qu’on ne gagne jamais… Le climatiseur s’est arrêté, ça a vraiment ni queue ni tête ce que je vous ai écrit cette nuit… Considérez tout ce qui précède comme mon senti, j’ai pas de lexique des émotions, mon senti c’est toujours le fouillis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! La conclusion c’est ça!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le beau temps ne démord pas. Je crois que ça fait longtemps qu’il a fait beau comme ça à la Saint-Jean-Baptiste… Y’a longtemps déjà j’aimais beaucoup la musique maintenant j’en écoute plus… Je vais peut-être acheter le dernier Springsteen. Comment vous dire qu’à une époque je vivais avec des insensibles qui m’ont enlevé le plaisir d’écouter de la musique. Je pouvais pas dire qu’un air, une chanson était bonne ils tournaient ça au ridicule… Pourtant ça longtemps été un baume sur ma plaie, les paroliers écrivaient souvent ce que je vivais, ce que j’avais vécu… Sans parler des souvenirs reliés à une pièce. Beaucoup d’émotions, maintenant j’ai pris trop de recul, je connais pas les dernières tounes à la mode j’aime quand même bien écouter du blues sur internet. Je savais pas que ce genre musical, le blues, allait m’accompagner si longtemps, souvenirs de ce qui s’est appelé la british invasion, qui a repris les vieux bluesmen noir, des groupes qui s’en sont inspiré… Le blues du delta du Mississipi, de la Louisiane où le blues urbain de Chicago… Le rock’n’roll plus moderne s’est inspiré aussi de tout ça, y’a qu’à pensés aux Rolling Stones… J’aimais aussi beaucoup le jazz fusion, je sais pas trop comment décrire, c’était proche du rock mais avec la touche d’improvisation jazzé… Tout ça pour dire que je connais pas une note de solfège, je pense au Texas blues je crois qu’on peut nommer le blues de Stevie Ray Vaughn comme ça… Elle est loin pour moi la musique d’aujourd’hui ça m’intéresse moins, j’ai eu mal, la tête dans les colonnes de son de la piste de danse, j’entends plus j’écoute plus, souvenir de ce musicien qui n’écoutais plus de musique chez lui après ses trois sets à tous les trois soirs, y’avait aussi ce band qui jouais faux quand je les écoutais… Je sais le blues c’est très américain mais souvenez-vous du « Câline de blues » de Pierre Harel par Offenbach où du « Mes blues passent pu din portes » de Breen Leboeuf, ce sont nos couleurs de francophone d’Amérique… La musique sans ça j’aurais pas vécu aussi longtemps… Parfois on mixait des cassettes, vous vous souvenez de ça les cassettes?, avec différent groupes de blues deux heures non-stop… Je vous parlerai pas des voisins qui capotaient quand j’écoutais à plein volume. Y’avait aussi le « Faut que je me pousse » qui pour moi à toujours été une belle chanson. Bon! Y’a pas beaucoup de senti aujourd’hui, je souhaite que la sensibilité soit présente dans ce que j’écris et que ça vous touche un peu. Je préfère maintenant le silence, il me fait moins mal, les voix sont de beaucoup diminuées, je suis plus calme… Voilà! J’essaye même plus d’écrire de chanson, j’ai trop un vécu de vieux bonhomme… Les jeunes sont dans le bling-bling que je connais pas trop. Donc comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 23 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai une migraine une espèce de début de grippe… Je laisse le climatiseur sur le mode automatique. Aujourd’hui ça devrais être beau et chaud… Je pense aux gens qui m’écoeurent, je sais pas comment dire autrement, qui m’agressent? Qui m’agacent? Enfin ça arrive plus très souvent. Lentement je me réveille, dimanche je crois qu’il y a beaucoup de monde qui sont partis à la pêche où au chalet c’est un long week-end… J’ai plus envie d’être agressif, je veux juste être doux et tranquille… J’ai très mal dormis… J’écrase la pomme de stress remis par le comité des usagers. Encore une semaine et ce sont les déménagements, je suis heureux  cette année j’ai pas besoin de le faire… Je sais pas pourquoi je pense au cousin de la matriarche venus faire fortune dans la grande ville… J’aurai fait ma vie ici… Avec cette température je crois que plusieurs itinérants sont « heureux ». Je pense à ce gars qui campait sur un quai dans le bas du fleuve… À Montréal on couche sous les ponts et les viaducs c’est pas très confortable mais en attendant… Je pense à ce petit logis que j’avais dans l’ouest dans le ghetto McGill, je réalisais pas que j’étais au bord de la mort… Ça fait longtemps tout ça plus de vingt-cinq ans… J’y suis finalement arrivé un jour à la fois… Lentement la chaleur et l’humidité entrent chez moi… Je croyais avoir perdus tout ce que j’ai écrit qui précède mais je l’ai récupéré… J’écris pour sortir du monotone, la plage est ouverte, y’a pas longtemps on était écoeuré de l’eau les inondations, maintenant on va s’y baigner pour se rafraichir, je sais pas si c’est comme dans le temps la plage avec un petit casse-croûte, hot-dogs, burger et frites… C’est pas très très santé l’idée ce serais d’avoir un snack-bar végan… Blue jeans sur la plage dans un Impala décapotable, petite plage, pas comme chez les américains au bord de la mer…  Hé oui! Maintenant on peut se baigner dans le fleuve à Montréal je parle pas de la plage Doré mais de la plage de Verdun… Une frite et un coke voilà qui fait le bonheur de plusieurs… J’ai pas connu les années cinquante ça semblait une belle époque, le rock qui débutais tout le monde avait son automobile. Ce que j’en sais c’est par la série télévisée Happy Day’s c’était bien, juste de vous l’écrire ça me touche… Dimanche, j’y arrive on mettais nos beaux habits on attendait de la visite, fallait faire attention de pas se salir… De l’autre côté de la rue Saint-Vital y’avait un restaurant où les petits bums venaient niaiser. Y’avait aussi la plage d’OKA qu’on a longtemps snober on disait qu’elle était polluée. Encore une fois c’est la chute, je sais pas trop comment faire la conclusion c’est toujours difficiles. À mon habitude je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 22 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le temps est magnifique aujourd’hui, j’ai marché jusqu’au supermarché… Le climatiseur est démarré tout seul… Quand il fait beau comme ça, ça me rappelle mon voyage à la Guadeloupe, le chic petit hôtel et sa piscine c’était plus que sympathique. On parlais de santé mentale loin de la météo froide de Montréal, c’est des beaux souvenirs… Ça été un de mes beaux voyages avec l’adjoint à la direction de l’époque… Moi qui y’a pas longtemps n’avait jamais vu la mer, je l’ai jamais vue autant ces dernières années. Je suis sensible cet après-midi j’entends une version de True Color de Cindy Lauper les larmes me montent aux yeux… Ce matin j’ai parlé avec la matriarche qui est très en forme… Samedi, la circulation automobile est tranquille, je crois que les gens veulent éviter les cônes orange de Montréal… Ça sent bon chez moi j’aime ça… Ce soir je vais regarder l’enregistrement de Des Racines et des Ailes, faute d’aller dans les vieux pays on les regarde à la télé, hier j’ai un peu parlé de l’Italie avec ma lectrice secrétaire à la retraite… Je reste ouvert pour une autre suggestion de voyage… J’ai pensé un peu à Rio de Janeiro mais je crois que c’est dangereux… À un moment où l’autre je vais surement avoir le coup de foudre pour une destination… Mardi prochain je suis invité particulier à une pièce de théâtre à laquelle j’ai participé, j’ai hâte de voir ça, ça se passe à l’Université du Québec à Montréal je mets pas souvent les pieds là… Je vais à mon senti, j’aime pas parler d’impression ça me fait pensez aux impressionnistes ce que je ne suis pas… Je sens et ressens les choses souvent à partir de certaines blessures… Mais oui c’est l’expression de mon senti, rien de facile à nommer à dénommer… Je suis pas un dur… Je me cache pas pour pleurer… Je suis pas très fier de ce que je suis devenus mais c’est beaucoup mieux maintenant. Y’avait ce copain de l’époque de la dérive qui voulait écrire une pièce de théâtre sans faire appel à ses émotions, je trouvais ça farfelu on a jamais rien écris,  je crois vous l’avoir déjà raconté… Pour le moment j’en ai une émotion, c’est comme si j’étais en voyage, le sentiment d’être loin et seul, c’est bien, je pense à ces endroits où je me suis arrêté… Je repartirai mais pas tout de suite… Je sens l’air frais du climatiseur, pourtant l’été viens juste de commencer… Souvenir encore de la pièce de théâtre tirée des textes de Clémence Desrochers, j’avais essayé de lui parler mais comme ils disent en anglais je me suis mis « a foot in the mouth ». Voilà c’est presque terminé pour tout de suite vous le savez je rédige toujours la même chute, j’essaye toujours d’avoir une conclusion qui a du sens… Enfin comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 21 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Selon mes conseillers c’est pas la première fois que des données d’identification disparaissent ,C’est  pas la première fois mais ma gueule se tranquillise… J’avais une idée de photo pour illustrer mais je crois que je l’ai rêvé…Je sais pas et je l’ai pas voilà mon leitmotiv pour cette nuit,  nuit de vendredi à samedi, je bave, c’est la plus occupée pour les night clubs… On passe devant musique tonitruante porte ouverte et on climatise le trottoir… On se cherche une copine, mais elle se fait assécher la peau sous la pluie, au sec elle est toute crevassée. Y’a beaucoup plus de jeunes homme dehors que de jeunes filles moi je suis maintenant trop vieux pour cette vie-là… Les jeunes filles sont plus sérieuses elles travaillent et angoissée pensent à l’avenir, du moins c’étais comme ça dans le temps, leurs prince charmant était alcoolique et schizophrénique avec un diagnostic directement de la brasserie… Seule la nuit dehors elles avaient peur y’avait pas de monsieur Goodbar, je crois qu’elles avaient un trouble de personnalité limite, en anglais « borderline » les plus célèbres de celle-là se sont suicidée… C’est pas évident de se réveiller le matin avec on sait plus qui et on ne sait plus où, ça fait mal on cherche un couteau dans la cuisine pour en finir mais le courage manque on s’assoit dans la porte et on pleure à gros sanglots pendant que le type ronfle… Chaque fois on sait pas pourquoi on a recommencé on se dit toujours qu’on est pas folle on a déménagé dans la grande ville pour ça trouver des loisirs plus sains que de trainer dans les bars pourtant une force nous y traine c’est pas qu’on bois beaucoup parfois on fait une ligne avec le compagnon d’infortune, il fait trop noir on a pas vu de quoi il a l’air on se met d’accord pour aller chez lui… Parfois on se demande si on va en sortir vivante si le type deviens violent… On peut même plus faire connaissance autour d’une cigarette, à la fermeture je serai le restant celle dont on a pas voulue avant la fin de la soirée, le type viens d’entrer sans rien commander et je pars avec lui je sais pas comment il a fait… Who’s gonna drive you home https://www.youtube.com/watch?v=6GJyP5WwOu0  Voilà la triste chanson que t’écoutais avant  qu’il te ramasse. Je ne sais pas je ne sais plus on rentre à la maison? Où on trouve un autre spot pour boire avant d’aller chez toi? C’est pas la dernière nuit comme ça je le trouverai bien le bon… Tout est fermé on trouve pas d’after hour, de blind pig, on marche on a plus de cigarettes, je te suis, tu veux passé dans la ruelle j’ai peur… J’attends qu’il aille chercher sa voiture, pourtant je suis pas une pute… Je monte, encore la même maudite chanson, je sais quand même pas où il va,,, Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Vendredi ensoleillé, ce matin j’ai fait du ménage puisqu’il le faut… Dans la littérature on lit pas souvent ces gestes ordinaire… J’essais de me mettre en tête les différentes stratégies de contact, juste retenir le nom… Je suis désolé, j’arrive pas à vous écrire du nouveau. Ils ont installé un banc devant le bistro Touski qui est maintenant rue Sainte-Catherine… C’est tout près de chez moi mais j’ai plus l’âme du flâneur de bistro… Je pense aux discussions du café du commerce, rien de très inspirant… À l’époque on allait à la terrasse des cafés surtout pour fumer, maintenant c’est interdit partout à l’intérieur comme à l’extérieur  heureusement je ne fume plus, je ne vapote pas idem pour le cannabis… Pourtant le cannabis est légal mais y’a pas d’endroit pour fumer, moi ça me dérange autant qu’un petit couple qui s’embrasse les fumeurs… J’ai toujours en tête les psychoses, je crois que c’est un fumeur sur trois plusieurs en reviennent pas… À l’époque c’était les jeunes qui fumaient du pot, maintenant c’est des petits vieux bonhommes comme moi… Je pense à Haight Ashbury, le premier repère de hippies dans les années soixante. On y vend encore des bouffées pour un dollar sur la rue… La fumée et la perte de contact avec le réel, y’a rien pour rire, ça fait mal… Si vous avez été blessé y’a des chances que vous changiez de substance, des drogues dures et de l’alcool… Des shots guns et une pipe c’est assez pour se tuer… Souvenir aussi d’un show à Ahuntsic où je m’étais fait assommer, j’avais perdus conscience c’est pour dire que dans ces événements là c’est pas tous des anges… Dans la vie ça aussi c’est tabou la consommation, faut pas en connaitre trop on va vous tenir à l’écart pourtant la caisse de bière est toujours acceptable… De toute façon je ne joue plus dans ces eaux là… À l’époque ça se passait dans le vieux-Montréal entre le Nelson et l’Iroquois, j’ai jamais voulu partir plus loin que là… Parfois on se promenait un peu partout à chercher cette maudite dope… Hé oui! Je suis devenus fou, je me faisait une gloire de dire à n’importe qui que j’étais schizophrène, on m’a beaucoup marcher sur les pieds… Les psychoses ne cessaient de se répéter. Longtemps, longtemps, longtemps à l’urgence de l’hôpital en proie à la paranoïa… Mais oui, je ne fréquente plus l’urgence, je vais plutôt dans les locaux individuel de l’institut, j’ai fait un beau lapsus je voulais écrire audiovisuel… La tablette électronique a recommencé à me signaler quand je reçois quelque chose… Voilà! Y’en a plus de hippies on les appelle plutôt des granolas, les autre c’est des rockers en tout cas c’était comme ça dans le temps… Mais vous pouvez mélanger tout ça, ça vous fait la plus belle sorte d’hurluberlu, c’est difficile à croire. Je termine à ma façon habituelle comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il fait chaud chez moi j’ai démarré le climatiseur… Je sais pas quoi vous raconter. Aujourd’hui c’est officiellement le début de l’été, le solstice d’été… J’ai dormis… J’abandonnerai pas l’écriture même si j’arrive pas à faire de belles phrases… Parfois je pense à lire mon dossier psychiatrique sans trop savoir ce que ça donnerais. J’ai la chance de pas avoir été placé sous psychiatrie légale, j’ai mon passeport je peux voyager sans problème… Merci mon Dieu! J’écoute mon discours intérieur, la semaine prochaine je vais penser à tous ceux qui dans leur misère font affaire avec un shylock. La folie monétaire qui recommence à tous les mois, y’a tous ceux aussi fauché qui voulaient prendre une bière « sur le bras ». Souvenir d’avoir acheté un mauvais banc de scie, dans un encan de la Saint-Jean-Baptiste je m’en suis jamais vraiment servis c’est la matriarche qui l’utilisait… Hier à la télé j’ai regardé les avions  au Bourget ça m’a donné envie d’y aller, peut-être un jour… Souvenir qu’après des années à me saouler dans ce bar « la maison » m’a offert une bière, une seule… Heureusement je suis sortis de ce monde-là, même assis au bar je discutais avec personne, je regardais ma grosse face dans le miroir au travers des bouteilles… Je vous l’ai déjà raconté… Je pense à la mort, à qui seras le prochain, la prochaine dans mon univers ce seras peut-être moi… Y’a toujours la douleur de perdre un être cher. Dans le bas de la ville on vois jamais de long convoi funéraire, on le sait les pauvres vont pas à l’église… J’essais de communiquer avec l’amie, je veux pas la harceler… Vendredi, la semaine se termine pour plusieurs, c’est un long week-end qui s’annonce… Je pense aux médicaments, aux stigmates comment se faire soigner pour une maladie mentale parfois brise une vie, c’est l’œuf où la poule la maladie où les soins… On se reconstruit pas on se rétablis, au fond je vous raconte toujours la même histoire, la nuit m’inspire pas vraiment, je suis pas Edgar Allen Poe, l’horreur ce serais de retourner dans ce monde de substances d’où je viens… Je trouve pas, je trouve plus, y’a un parfum de baguette française pourtant le boulanger est loin… Quand on me répond pas tout de suite sur les réseaux sociaux je le prends personnel, je devrais pas, ils où elles sont occupés ailleurs dans d’autre-chose… Pour revenir à la fête nationale je célèbre pas, on le mérite pas, on est pas un pays bien que j’aimerais qu’on en sois un… Y’a aussi un parfum de cannelle je crois que c’est mon eau de toilette qui dégage toute ces odeurs…Voilà! J’y arrive je vais pouvoir longtemps m’étirer sur l’été, on entend ronronner différentes machines, je sais pas comment je vais vous illustrer ça, une photo de la forêt qui parfois me manque tant. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 20 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis un peu abattu, j’ai un peu de peine. Je cherche comment vous exprimez… J’ai beaucoup dormis, ai changé le rythme de mes écritures… Il pleut, dans la nuit de mardi à mercredi je sais pas si j’ai rêvé mais on a cogné à ma porte, j’ai pas ouvert j’avais trop peur, c’est peut-être ma théorie du complot qui prend le dessus, la maladie… Je veux juste qu’on me laisse en paix, quand je consommais la douleur était si grande que je veux pas retourner là… Je me répète c’est pas intéressant. Je pense à tous ces projets auquel j’ai participé, parfois j’en oublie… J’aime bien travailler avec les étudiants universitaires. Je pense pas à m’inscrire je suis trop vieux… Pour l’automne j’ai le projet  Centre d’apprentissage santé et rétablissement, ça va être intéressant… Je me dis que si on cogne à ma porte la nuit j’ai pas à répondre on devrait me téléphoner avant… Lundi qui viens c’est la fête nationale, j’ai longtemps été triste pendant ces célébrations, seul dans la foule… Le « pays » on l’a pas encore… Je verrai pas ça de mon vivant je crois…Le patriarche à la fête nationale partais pour la pêche à la truite mouchetée aux Escoumins. Je pense à ces bons « québécois » saoul, rien pour être fier enveloppé dans le fleur-de-lysé. Ça me demande un effort d’écrire, rien de facile, ça va aussi être le départ des feux d’artifices que je regarde pas, je trouve ça idiot des fausses bombes comme si on en avait pas assez des vrais… J’y arrive pas je cherche, c’est toujours une question d’émotion de senti… J’en ai assez des actualités… Toujours la même chose dans la boîte à grimaces… J’essaye de vous raconter quelque chose de neuf, c’est pas facile, même mon délire est souvent le même… Ce soir au souper on fête l’anniversaire des voisins, frites et pizza… Si je m’écoutais je pleurerais, ma triste mine qui vous raconte ses défaites, ses pertes de sens… Je crois que les savants psychiatres accordent pas de vertus thérapeutiques à l’écriture, ils préfèrent m’entendre parler seul sur le trottoir… Voir ma varlope de salope, je sais pas trop comment écrire ça… Le climatiseur est arrêté, j’entends les voitures passées. Je me retiens je veux pas manger je suis écoeuré… C’est souvent le fouillis dans ma tête, la folle du logis s’agite… Bon! J’y vais, j’exprime mon senti qui rime avec fatigue. Je sais pas pourquoi je pense au docteur Ferron… Un classique… J’aimerais avoir sa plume pour moi elle est intemporelle, du grand art moi je suis qu’un petit brouillon… Je suis toujours et je sais pas pourquoi dans l’urgence, peut-être que c’est à cause de mon âge, j’ai peur encore soixante- deux ans! Je suis presque rendu à la chute, j’essaye de conclure mon babillage, je vous aurai encore sollicité. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


mercredi 19 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il était une fois… C’est comme ça que toutes les bonnes histoires commencent, les bons contes… Aujourd’hui c’est vraiment l’été, j’entends un air de bandonéon… Je cherche une émission radio sur la santé-mentale… J’ai la schizophrénie tranquille cet après-midi faut bien que j’ose le dire si je veux combattre la stigmatisation…Mercredi, milieu de semaine, souvenir, j’aimais bien jouer dans le champ dans mon enfance, attraper des sauterelles entendre les grillons… Je pense que je passais plus de temps à réparer les crevaisons des bicyclettes CCM duomatic que me promener avec… C’était nos premières bicyclettes, je crois que c’est parce que c’était moins dangereux en banlieue qu’à Montréal-Nord. Souvenirs aussi de ce tout premier magnétophone à cassettes Philips… Le copain en avait un Sony à bobines, un bel appareil… On avait tous les mêmes bébelles il en reste plus grand-chose aujourd’hui… Une fois que je les ai eu je m’amusais pas longtemps avec… Je vous écris ça et ça me rappelle la peine que j’avais… C’est y’a longtemps et j’étais un enfant souffrant… On nous volait les bicyclettes dans l’abri pour la voiture, le patriarche regardait ce qu’il pouvait faire avec les assurances. Je passais aussi beaucoup de temps à la tabagie, où y’avait des machines à boules flipper et des tables de billard, on apprenait  pas grand-chose là sauf à faire les petits bums… J’ai « grandi » là-dedans, malheureux mais je le savais pas, ça donnait une orientation de voyou à ma vie… Faut pas que je m’étonne d’être ce que je suis aujourd’hui… Ça me fait mal ces souvenirs… Plus tard quand les parents partaient le week-end et nous laissait seul à la maison, j’accueillais toute la bande dans le sous-sol, je jouais même pas avec eux, j’étais trop ivre. Le patriarche m’a avertis et j’ai cessé mes « partys »… Les copains, les gangs, les bandes ça ne dure qu’un temps, fallait que je me débrouille, que je gagne ma vie, c’était vraiment tout croche entre deux jobs et l’assurance-chômage… Quand je pense à tout ça j’ai envie d’en finir… Je vous l’écris là!!!  Parfois les gars montaient des orchestres et jouaient sur une scène montée dans l’entrée de leurs maisons. J’aimais bien les écouter moi qui était un analphabète de la musique… Voilà je me fait vieux et c’est pas de la nostalgie romantique. J’écris un peu pour bâtir pour laisser quelque chose… Je pouvais pas me résigner, incapable de retourner à l’école, où de rester à la shop… Pas grand-chose, je valais  pas grand-chose… Je me cacherai pas derrière l’ignorance… Je me souviens, je soupais et après je sortais pour me rendre l’été au parc des Braves et l’hiver pour prendre un café au El Rancho dans le bas de la côte… J’étudiais pas quand c’était difficile j’abandonnais… Je vous raconte ça et ça me fait encore mal… J’arrête pour tout de suite. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en souhaitant vous revoir à une prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 18 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai bu un jus d’orange pour ensuite me préparer un café… J’ai ensuite pris une douche et me suis parfumé c’est comme si je partais en voyage. L’été j’aimais bien faire du camping avec la douce mais déjà ça fait longtemps… Je suis quand même très urbain. En fait ce soir c’est comme j’avais écris, je me suis couché tôt pour me lever tôt et vous écrire… Je vais me brancher sur mon senti, je suis pas mal, j’ai pas d’idée de fou. Hier j’ai regardé une émission sur Angoulême https://www.youtube.com/watch?v=SpP_bJpB9vw&list=PLXSKT-6zOKzywwC-7vmjOZZ9Xf4_TMTJy&index=7 la capitale de la bande dessinée, un jour j’aimerais bien y aller la bédé ça m’a longtemps passionné mais c’est passé… On entends de la musique venant des voitures qui passent… En France c’est le salon Le Bourget ça aussi j‘aimerais bien y aller je sais pas si c’est ouvert au public, Airbus a vendu des avions A-220, cinquante, ça va être bon pour Bombardier à Mirabel, en souhaitant qu’il trouve tout leurs employés. Je crois que c’est cet avion que j’ai pris pour le voyage à San Francisco… Il est précisément minuit, c’est très narcissique mais j’aime mon odeur d’eau de toilette… La semaine prochaine on devrait avoir un retour sur la pièce de théâtre… Je me sens bien mais l’inspiration  vient pas… Cette nuit j’ai rêvé qu’on m’avait arraché le nez, j’avais le visage en sang… Cauchemar! Je  pense au Docteur Ferron, homme de lettre si il en est un. Il écrivait pendant ses tours de garde je crois, pour lui écrire c’était comme respirer, essentiel! Je suis toujours étonné de voir comment l’institut, l’asile a inspiré tant de monde, tant du côté des soignants que des soignés, Y’aurais une histoire de la littérature à L’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal, à écrire… Elle est où l’institution littéraire, collège et  université la font vivre sans parler de Radio-Canada… J’ai publié dans différentes revues underground je suis pas un écrivain reconnus pourtant mon monde est toujours celui des arts, de la littérature… Bon! J’ai mangé un bol de céréales à l’érable… Je pense à la psychose à la difficulté  de la faire disparaitre… Je crois que les éditeurs sont pas intéressés par des écrits psychotiques… Je continue quand même à écrire en écoutant mon senti… À cette heure-ci c’est l’évidence même j’ai sommeil, y’a un parfum de forêt de lac et de bord de l’eau… Quelques mots encore avant la véritable chute, je ferai pas comme à l’habitude je m’auto-stigmatiserai pas ce serait y aller au plus facile… J’essaye de terminer sur une bonne note sans être grandiloquent , vous aurez encore lu une partie de ma nuit, une partie de ma vie… J’aime toujours beaucoup vos commentaires faites-moi en part. Je suis pas allé à l’école assez longtemps… Je sais pas pourquoi j’écris ça. Voilà nous y sommes ne perdez pas espoir on arrive à la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!! Ciao!!!

Bernard


lundi 17 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mardi, il est tout à moi, y’a longtemps que j’ai eu une journée comme ça… Je suis d’accord avec mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, Rick Astley c’était le meilleur sinon un bon des années quatre-vingt… Parfois je monte sur la scène pour faire de petites choses avec ça je peux comprendre le plaisir des performers… Ça jouais partout cette toune https://www.bing.com/videos/search?q=never+gonna+give+you+up&view=detail&mid=4E7B1C0F8E67E9F7B1364E7B1C0F8E67E9F7B136&FORM=VIRE  Never gonna give you up… Dommage que dans ma vie à cette époque il y ait eu tant d’alcool…J’ai démarré le climatiseur ces mots-là sonnent comme un mantra moderniste. J’espère que dans Le Goulag, le bas de la ville, il arriveras pas de catastrophe… Lundi prochain c’est la fête nationale, c’est là que j’ai appris que deux hommes saouls ça pouvait être dangereux… À l’époque la Saint-Jean-Baptiste c’était une saoulerie, pour pas se faire démolir leur stage les gars nous faisait le surveiller en couchant dessus… J’ai pas vraiment de bons souvenirs de cette époque, la folie, la schizophrénie avait commencé à me harceler, la magie avait disparue avec l’espoir d’un pays à faire… Je verrai pas ça de mon vivant, pourtant on était passé si près, je me fait vieux pour ça et toute ces heures à me battre contre la stigmatisation, la bataille serait pas finis même dans un Québec indépendant, la nature, la société humaine étant ce qu’elle est… J’ai envie de me cacher, de vivre en ermite mais je crois que spirituellement je suis pas assez fort… Je crois que plusieurs d’entre vous sont sans spiritualité… Je pense à Jacques Languirand  décédé sur une si forte fausse note… Il en parlait beaucoup de la spiritualité on s’ennuis de son Par quatre chemins… Je prends mon temps il semble qu’on pourras pas présenter un extrait de la pièce hommage à Clémence Desrochers au colloque de l’Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale, ils veulent pas payer pour la représentation, ça aussi c’est mon combat contre la stigmatisation, on travaille pour présenter ça, ça mérite dédommagement, on dirais que pour eux ce n’est qu’un jeu c’est pas sérieux… Ils en sont toujours à la souffrance dans le travail mais le théâtre c’est rien de facile… On aime bien recevoir des étrangers mais pour ce qui est de notre expertise à nous, de notre savoir expérientiel on tarde à lui donner de la valeur… Parfois je reçois ça comme « Ta gueule! » Je sais que pour eux la réadaptation se fait dans un milieu « normal » mais qu’est-ce que ça veut dire? Normal c’est pas un concept un peu dépassé? Voilà j’en suis presque à la chute, je sais pas si pour vous écrire a une valeur mais c’est toujours dans l’expérimentation… Je crois qu’on veut plus pour moi que nécessaire. Je vous aurai écris toujours à partir de mon senti en ne négligeant pas l’expérientiel… C’est l’épilogue, la conclusion  si ça vous a intéressé faites le moi savoir, merci d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris en reprenant une habitude, c’est l’après-midi et j’écoute la radio de Radio-Canada… J’attends l’entrevue d’un auteur dont je connais le père et de qui j’ai acheté le roman… Je continue mon combat contre la stigmatisation en demandant que mes interventions et celle de mes collègues soient rémunéré. La stigmatisation c’est aussi de mon senti qu’il s’agit, j’accepte d’être différent… Je veux pas écrire ce que d’autre écrivent mieux que moi… Aujourd’hui il fait très beau ça prend pas des grandes études pour écrire ça, c’est mon senti diminutif… Y’a des personnes que je connais qui ont pas de difficulté avec leurs côté créatif, ils se disent artistes autodidactes, un autre mot avec celui d’intégration que je déteste… Si  mon ami praticien à la retraite me lis je lui signale que j’écoute son fils prof écrivain… Souvenir d’air frais d’Espagne, il l’a dit, broche à foin, mon écriture en est une de broche à foin mais j’espère que ça tiens… J’ai fermé la radio, ça me fait trop bobo… Je réussis pas… Je pense au Prado, y’a personne qui va me faire de cadeau littéraire… Je ne me diminuerai pas plus que ça, il s’agit de réussir, je sais pas si je suis capable, je m’y suis mis peut-être un peu trop tard… Un passage schizophrénique où la radio et la télé parlent de moi, ou je suis le propos, comprenez-vous ça? C’est de la folie, je suis obligé d’inventer mon discours dans le silence. Toujours mais toujours! La même histoire de fou… Aujourd’hui je suis en « vacance » les activités font relâche pour trois semaines… Tout à coup j’ai mal, je crois que c’est cette mauvaise écriture… J’ai décidé d’appeler ça de la prosodie faute de mots plus précis… J’entends les immenses poètes dire une fois passée la mort. Il ne resteras que ça et encore tes yeux ni accrocheront pas, la malédiction n’auras de sens que si tu crois qu’elle est rimbaldienne… Et on bâtis babel qui s’effondreras bien un jour… Vous n’aimez pas entendre que tout n’a qu’un temps et on a besoin de résistance. Des mots pornographiques me passent dans la tête, je les garde pour moi parce que je juge que c’est nul… On voudrais donc effacer la fin du monde, la sienne qui passe sur les aiguilles de l’horloge… Et on se regarde lentement mourir en cherchant de l’espoir je ne sais où… J’écris ça pour vous et pour vous et pour vous, c’est de la faiblesse didactique sans trop savoir ce que ça veux dire… Y’é bein mêlé le gars, il regarde à l’horizon mais ne vois pas… Mais non! Je ne cesserai pas de vous dire dans tous les sens, la peur viscérale… Paranoïa, parfois je l’oublie elle me lâche c’est peut-être les cheveux gris. J’arrête bientôt je veux pas débâtir ça tomberas bien tout seul. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’a des chutes comme ça on ne les refait pas. À la prochaine!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Lundi matin, la semaine qui recommence. Ce matin réunion du groupe d’entraide. Je pense à cette génération de poètes décédé, j’arriverai pas à prendre leurs place, l’écriture web ça compte pas… J’ai dormis un peu, je vais démarrer le climatiseur, lentement la pièce se rafraichis… Je crois que les amis de Brossard en sont à leur dernière journée de voyage. J’ai beaucoup apprécié le journal et les photos facebook… Cette semaine je racontais à une amie que je voulais aller à Rome, elle m’a demandé pourquoi j’allais pas à Florence en Toscane et « du coup » pour dire comme les français y’avait une émission des Racines et des Ailes sur cette région… J’ai eu l’idée de me louer une Vespa pour voyager en Italie, je sais pas si ce serait possible… Y’a comme un voyage qui prends forme dans ma tête, j’ai déjà peur qu’on me vole le scooter… Ce serait une façon sympathique de voyager. Je viens de regarder sur le net pour la location de Vespa ça semble impossible et très cher… En plus c’est épuisant, je sais pas si c’est possible de faire Rome Florence en train et Florence Pise pour ensuite revenir à Rome, en train ça semble pas trop cher… Je vais vous illustrer ça avec une photo de Milan au Nord de l’Italie où je suis déjà allé… Je prends mon temps le départ c’est pas avant le printemps prochain… Je suis même pas certain que Rome ce sois une si bonne idée. Je vais regarder sans me presser… Toujours l’idée d’être le bôf qui voyage, vaux mieux ça qu’un Elvis Gratton… Je pense à ce terrain de baseball  à Terrebonne avec à côté ce restaurant Italien Napoli  transformé en brasserie… Le climatiseur s’est arrêté… Je vous ai pas raconté qu’hier j’ai préparé un macaroni Bolognese, ça devrais être bon… Ai mangé quelques biscuits au beurre et au chocolat blanc… Je suis loin de mon senti cette nuit, j’ai sommeil pourtant j’ai de la difficulté à dormir… Me suis allongé un peu, je pense à ces magnifiques prises de vue faites avec un drone même en voyage je verrai jamais des paysages comme ça… Je pense au vin, au chianti à ce monsieur qui après plusieurs années de sobriété à rechuté parce qu’il voulait explorer l’univers des vins faire de l’œnologie , je sais qu’il est décédé y’a longtemps mais je sais pas comment. Quelques mots encore, j’hésite je veux retourner me coucher… J’apprécie toujours vos commentaires… Je pense aux podcast dont mon lecteur de Deux-Montagnes me parlait, je suis vieillot je reste au blog et à l’écriture. Je crois que c’est quand même accessible à tout le monde… Comme d’habitude la difficulté c’est de terminer, je suis au beau milieu de la nuit, c’est lundi. J’arrive à l’épilogue à la finale, ça gueule dehors il est temps que je retourne au lit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


samedi 15 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café, je sais pas pourquoi je pense aux petites sœurs de la Charité à Mère Térésa la regrettée… Peut-être parce que dans mon coin de la ville, le Goulag, se retrouvent les plus pauvres des pauvres, les miséreux… Ceux qui sont passés au travers du filet de la sécurité sociale, ceux qui ne veulent rien savoir de l’aide de dernier recours du gouvernement, ceux qui trouvent ça trop stigmatisant, la matière de mon combat, la lutte pour montrer qu’on abuse pas, qu’on reste pauvre même avec l’aide… Si je me souviens bien le seuil de pauvreté c’est de vingt-cinq mille dollars par année, on en a à peine douze mille… Je crois que la température ce soir est pas mal, ça permet de vagabonder… Y’a plus beaucoup de logements à louer surtout pour ceux qui sont sans moyens, on va se rabattre sur une chambre pas trop vivables… Ce sont nos paternels qui ont créé l’aide-sociale faut pas hésiter à demander, y’a ce gars qui était tout fier d’avoir jamais rien demandé… Fierté mal placée… À l’époque les prestataires ils étaient à l’asile, je crois que la majorité d’entre nous a un problème de santé mentale, ôtez-vous ça de la tête on fait pas semblant, le temps que je me rétablisse il est devenu trop tard pour que je me trouve une job… J’hésite à vous illustrer ça avec mon carnet de réclamation, je vais plutôt utiliser quelqu’un qui couche dehors… Bientôt ce seras le temps des déménagements à Montréal, y’a pas de logements disponible et souvent quand tu es à la rue tu es pas solvable… Pendant ce temps-là y’a des propriétaires qui spéculent dans l’immobilier et qui augmentent déraisonnablement les loyers pour mieux vous chasser… Moi je ne bouge pas, c’est très vivable où j’habite… J’ai ouvert le sac de chips… Y’a des gars qui sont incapables de vivre seul, ça fait des accotés comme on disait dans le temps… Je pense même pas à vivre avec quelqu’un pour commencer faudrait que j’ais une relation de couple, ce qui n’est pas le cas… On parleras des trucks, des pick-up, des trailers réquisitionnés pour le premier juillet, tu sors et je rentre, tu rentre et je sors… Les pizzerias vont marcher à plein et pendant ce temps-là ce seras la fête du Canada… Moi dans mon passé d’itinérant je déménageait pas nécessairement le premier juillet mais quand j’avais plus d’argent… J’emménageais pas vraiment pour longtemps…  J’ai finis par arriver et me faire un chez moi, dehors on voit déjà des camions avec du ménage… J’ai encore en mémoire toute les difficulté pour louer un camion. J’avais pas de permis ni de carte de crédit, je faisais appel aux amis, j’ai laissé beaucoup de meubles en arrière à cette époque. Je suis un peu tôt pour parler déménagement mais c’est pour bientôt , pas pour moi. Comme toujours j’en suis rendu à l’épilogue. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard










Au présent


Bonjour! Bonsoir! Mangé une baguette avec du pâté à l’ail, y’a longtemps que j’avais fait ça… Au supermarché un bonhomme me croisait et se mettait à fredonner la deuxième fois je lui ai envoyé un Hey! Et il est disparus…  C’est peut être ma paranoïa… C’est humide comme température, le climatiseur fonctionne. J’entends crier à la fin du monde selon certains on devrait tous s’arrêter pas même voyager en avion mais y’a seulement eux qui peuvent voler se rendre dans des congrès « essentiel » pour le monde… Aujourd’hui dans LaPresse+ section voyage j’ai vu la différence du coût du billet d’avion aujourd’hui et il y a vingt ans c’est vraiment pas cher… Parfois je me dis que ce qu’ils veulent c’est que je meure pour cesser de polluer… Ce midi dans l’autobus j’ai rencontré un ami en congé d’hospitalisation, ça fait trois semaines qu’il est là j’ai pas demandé qu’il m’explique c’est encore cette saloperie de schizophrénie… J’ai hâte de commencer la formation du Centre d’apprentissage santé et rétablissement… Je prends soin de moi, je crois que je fais tout pour pas rechuter… Ce midi au coin de la rue y’avait une intervention policière on menottais un gars avec le visage en sang qui discutais quand même… Y’avait un gars accoté sur un poteau qui observais ça, y’a pas grand-chose à voir… Y’en a qui plutôt que de mettre fin à l’œuvre ont mis fin à leurs jours… La vie continue le village s’agite… Samedi soir de juin, y’en à qui vont manger au restaurant, je pense à l’amie qui si elle me lis devrais me faire signe pour aller manger… Je pense à cette personne dans l’ascenseur de l’institut qui m’a dis on te vois partout, j’ai répondu que je pouvais pas faire autrement si je voulais me battre contre la stigmatisation… Je sais pas si dans vos réseaux je suis le seul a parlé de santé mentale, mais cette semaine au conseil d’administration on s’est entendus pour dire que ces temps-ci dans les média on en parlait beaucoup plus… J’aime bien les spoken words, ces poèmes de jeunes révoltés assez négatif et qui veulent qu’on mette le yable dans leurs événements, je l’ai déjà fait et on a mis les motards doormen après moi, j’avais affaire à sacrer le camp… Juste pour dire qu’il y a une différence entre le discours nihiliste de certains et deux trois claques sur la gueule… Je pense à Cantat de la très grande poésie mais des gestes malheureux qui l’ont plongé dans l’oubli… Parfois je crois qu’on m’en veux d’être en vie et d’écrire de la mauvaise prosodie… J’ai quand même pas envie d’aller me défoncer à la mauvaise ale artisanale… La fin du monde ce seras-là mienne ma fin, après les plus jeunes vont continuer, Voilà! Encore une fois j’ai plus rien à dire, je sais pas comment terminer, la fin est toujours difficile. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard