lundi 17 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris en reprenant une habitude, c’est l’après-midi et j’écoute la radio de Radio-Canada… J’attends l’entrevue d’un auteur dont je connais le père et de qui j’ai acheté le roman… Je continue mon combat contre la stigmatisation en demandant que mes interventions et celle de mes collègues soient rémunéré. La stigmatisation c’est aussi de mon senti qu’il s’agit, j’accepte d’être différent… Je veux pas écrire ce que d’autre écrivent mieux que moi… Aujourd’hui il fait très beau ça prend pas des grandes études pour écrire ça, c’est mon senti diminutif… Y’a des personnes que je connais qui ont pas de difficulté avec leurs côté créatif, ils se disent artistes autodidactes, un autre mot avec celui d’intégration que je déteste… Si  mon ami praticien à la retraite me lis je lui signale que j’écoute son fils prof écrivain… Souvenir d’air frais d’Espagne, il l’a dit, broche à foin, mon écriture en est une de broche à foin mais j’espère que ça tiens… J’ai fermé la radio, ça me fait trop bobo… Je réussis pas… Je pense au Prado, y’a personne qui va me faire de cadeau littéraire… Je ne me diminuerai pas plus que ça, il s’agit de réussir, je sais pas si je suis capable, je m’y suis mis peut-être un peu trop tard… Un passage schizophrénique où la radio et la télé parlent de moi, ou je suis le propos, comprenez-vous ça? C’est de la folie, je suis obligé d’inventer mon discours dans le silence. Toujours mais toujours! La même histoire de fou… Aujourd’hui je suis en « vacance » les activités font relâche pour trois semaines… Tout à coup j’ai mal, je crois que c’est cette mauvaise écriture… J’ai décidé d’appeler ça de la prosodie faute de mots plus précis… J’entends les immenses poètes dire une fois passée la mort. Il ne resteras que ça et encore tes yeux ni accrocheront pas, la malédiction n’auras de sens que si tu crois qu’elle est rimbaldienne… Et on bâtis babel qui s’effondreras bien un jour… Vous n’aimez pas entendre que tout n’a qu’un temps et on a besoin de résistance. Des mots pornographiques me passent dans la tête, je les garde pour moi parce que je juge que c’est nul… On voudrais donc effacer la fin du monde, la sienne qui passe sur les aiguilles de l’horloge… Et on se regarde lentement mourir en cherchant de l’espoir je ne sais où… J’écris ça pour vous et pour vous et pour vous, c’est de la faiblesse didactique sans trop savoir ce que ça veux dire… Y’é bein mêlé le gars, il regarde à l’horizon mais ne vois pas… Mais non! Je ne cesserai pas de vous dire dans tous les sens, la peur viscérale… Paranoïa, parfois je l’oublie elle me lâche c’est peut-être les cheveux gris. J’arrête bientôt je veux pas débâtir ça tomberas bien tout seul. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’a des chutes comme ça on ne les refait pas. À la prochaine!!!

Bernard

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