vendredi 14 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Un peu de ménage dans la salle de bain, c’est dur sur les genoux… Ça sent plus l’écurie… Toujours le même problème avec la littérature, on tombe facilement dans la scatologie… Il fait chaud mais le climatiseur démarre pas, c’est bien comme ça j’économise de l’énergie… Je ferai pas de mauvais jeux de mots avant d’aller manger des huîtres avec l’amie… C’est la nuit j’ai pas sommeil, à l’époque le vendredi y’avait foule à la brasserie à minuit on s’en allait à l’hôtel entendre les deux derniers sets d'une chanteuse braillarde accompagnée par l’orchestre maison, moi je gueulais après elle qui devenait tellement exaspérée qu’elle ne voulait plus chanter… Bientôt avec toute ces liqueurs et aliments au cannabis il va y en avoir une gang de gelée, trop high ça va être je le répète la psychose, ça a besoin d’être payant pour les frais d’hospitalisation… Je radote,  souvenir de soirée passée au Café Campus rue DeCelles près de l’Université de Montréal, je dansais mais je rencontrais jamais personne je me contentais de me saouler… Y’avait tellement de monde on avait de la difficulté à se trouver une table… J’arrête ça là c’est des conneries tout ce temps passé à vivre la nuit. Ça fait longtemps tout ça, bientôt vingt-six ans de sobriété ça m’a marqué… J’ai réussis à me rétablir, à me rééquilibrer…  C’ est finis la porte tournante de l’hôpital… Je sais bien c’est pas une guérison mais je demande beaucoup moins de soins. Je raconte ça parce que je veux qu’on sache que le rétablissement est possible et je veux défaire la stigmatisation,  c’est le combat que j’ai choisis pour me rétablir… Je sais aussi qu’on peut pas imposer des valeurs, mais la dope ça sert juste à financer le crime organisé… Toujours le souvenir de mes délires chez ce copain en regardant la télévision, il me disait de faire attention mais j’écoutais pas… Je pognais mon down en écoutant Peter Gabriel… J’étais bouleversé chamboulé, je voulais mourir pourtant je recommençais tout le temps… C’est long tout ça, je sais pas pourquoi je vous raconte… En ce moment y’a un parfum de vanille, c’est bien… Ceux qui me lisent depuis un bout de temps commencent à la savoir mon histoire… Je sais plus quand j’ai arrêté de faire du sport d’avoir des loisirs sains, c’est probablement quand cette saloperie de schizophrénie est apparue, j’ai bien essayé de m’y remettre mais j’avais trop peur, aujourd’hui il ne me reste que la marche et j’aime ça. Je vais vous illustrer ça avec une photo d’une rue en pente de San Francisco, j’ai bien aimé y marcher. Les voyages et les avions sont mes nouvelles passions, je me reprends pour ces jeunes années où j’étais trop fou pour voyager… Voilà! Je suis presque rendu à l’épilogue, à la chute, c’est toujours la difficulté finale mais comme toujours je vais y arriver. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard





  


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire