vendredi 30 novembre 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’écris dans l’espérance et surtout pas pour gagner un concours… Je crois pas au prix de poésie, à la douleur quantifié. Je sais on peut écrire sans souffrir mais il me semble que c’est une perte de réalité, une souffrance muette reste morte. C’est la nuit de vendredi à samedi, ce soir je vais voir un spectacle rock avec mon lecteur de Deux-Montagnes je crois qu’on va avoir beaucoup de plaisir, deux hommages à des groupes mythiques de notre enfance… La salle de spectacle est pas très loin de chez moi… Hier mon lecteur m’a fredonné une pièce j’ai tout de suite trouvé de laquelle il s’agissait. J’espère que la section voyage de LaPresse+ vas être intéressante. Je me calme… J’écris ça, ça me rend muet. Je vais placer une vidéo du groupe à lequel on rend hommage https://www.youtube.com/watch?v=K8R7zjJMIfU  Ça promet c’est un aperçu pour mon lecteur, si le chanteur a la moitié de la voix de Robert Plant on y est… Since I’ve been loving you je la dédie aussi à ma lectrice médiatrice culturelle. Dans le temps on l’aimait bien cette toune là, ça nous permettais de danser un plain collé sur la copine, c’était la montée des hormones… Le drum aussi le batteur à fond de train qui bûchais et donnait ce son si particulier si original, on parleras pas de la guitare c’est la quintessence de l’originalité, un son très marqué… Le copain commandait ses disques chez Columbia moi j’allais les acheter chez Archambault une autre de nos institutions qu’on a défiguré cette semaine… Parfois j’allais dans l’ouest chez Sam The record man, j’y trouvais tout… Dans le temps on se prêtais nos disques, plus tard on enregistrais des cassettes après on brûlais des C.D. pour aujourd’hui se retrouver sur YouTube et partager ce qu’on écoute… Les trente-trois et un tiers de tour ça fait déjà longtemps… Je sais qu’il y a une nouvelle ferveur chez les Disc Jockey mais oui dans le temps on les appelait comme ça pas juste Dee Jay… La musique, les disques ça a beaucoup meublé mon adolescence, j’écoutais et j’avais moins mal me laissant emporter sur des rythmes rock d’avant le heavy metal, plus tard encore chanceux de pas être devenus sourd j’écoutais la tête dans l’enceinte au club. Je pense qu’ils étaient accroché aux années quatre-vingt… C’était y’a déjà longtemps tout ça, je suis parfois nostalgique, on a les livres numériques, les disques et les films ont peu se procurer tout ça sur les réseaux sociaux, sur l’internet mais parfois ça fait du bien de marcher jusque chez le disquaire jusqu’à la librairie pour mettre la main sur l’objet et sortir un peu du virtuel. Cette nuit c’est pas beaucoup mon senti du moins pas mon habituel… J’ai hâte à ce soir, on va rigoler… Je suis comme toujours rendu à la difficulté de la chute, je termine de la même façon c’est une habitude. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!


Bernard

jeudi 29 novembre 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Souvenir de la dame qui pendant ses rages de dents faisaient des collages… Je me souviens avoir eu très mal aux dents, j’aurais tant aimé qu’on s’occupe de moi encore aujourd’hui je crois que ça a participé à développer ma schizophrénie… Hier j’entendais aux actualités qu’on développerait de nouvelles ressources pour les itinérants, qu’on allait ajouter des lits… J’espère qu’ils auront de l’aide pour réintégrer le monde. Moi je pense à ma réintégration  par la direction santé mentale et dépendance à date ça marche je ne consomme pas et ma santé mentale se maintiens. Je pense à la psychiatrie citoyenne comment j’ai peur de quitter ce milieu, j’arrive à m’y maintenir en équilibre… Vendredi! Dernière journée de la semaine, je veux tenir loin la psychose… Ils ont fermé la psychiatrie à l’hôpital Rosemont, si on veut se faire soigner faut se présenter sois à l’urgence générale de Maisonneuve sois à l’institut universitaire de santé mentale de l’est de Montréal… Souvenir du mépris de l’ami pour ceux qui appelaient l’urgence et qui se rendaient à l’hôpital en ambulance, un médecin me l’a déjà reproché mais elle semblait pas consciente que j’étais malade à en mourir… Je suis toujours dans cette douleur intérieure, je me suis promis de pas accusé la société de la fabriquer, la société elle est comme les humains bien imparfaite… Je crois qu’il est impossible de vivre sans douleur. Je sais pas, je sais plus… Je pense à Dubuffet avec sa collection d’art brut, je crois qu’il y avait des collages… Y’a cette difficulté avec l’expression de la douleur qu’on veut pas souvent révéler, l’idée d’être soi-même un artiste est parfois inacceptable on préfère souvent l’état de prestataire, artiste! Non merci! Je reviens sur mes longues nuits d’insomnie, j’avais mal je ne créais pas… Je suis revenus à elle la nuit, pour écrire dans le calme non j’ai pas de désarroi je laisse ça aux grands écrivains aux grands maitres. Bon! Je crois que la folie est commencé les rentes sont déposées… Pendant mes rages de dents j’aurais tant aimé qu’on m’amène chez le dentiste où à l’hôpital pour des soins… J’osais pas réveiller la matriarche où le patriarche, je souffrais en silence je suis quand même passé au travers j’ai eu du bon temps, jusqu’au jour où la psychose paranoïaque s’est présenté, l’angoisse l’anxiété la peur et la perte de contact avec la réalité, j’ai crié mais crié la voix voulait pas s’arrêter. Plus tard la douleur est disparue ne restait plus que la peur qui me gardait réveillé, les murs parlaient, le sol grinçait sans vous parler de ces autres nuits où le plafond claquait je crois qu’on voulait ma peau… On deviens itinérant à moins que ça… J’ai eu ma leçon, je ne bouge plus, j’habite au même endroit depuis plus de vingt ans. Voilà c’est la chute, j’y serai arrivé encore cette nuit, je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La première neige fond, dans le parc un gars promène ses chiens, une camionnette passe. J’aimerais bien en avoir une équipé pour voyager. Je suis un peu jaloux des snowbirds… Je pars quand même en avril. Je sais pas trop quoi vous raconter? Que les bienheureux reçoivent leurs paye demain? Qu’il n’y auras pas de spéciaux au supermarché. Que je devrais, comme j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes, demander ma carte de l’âge d’or. J’aurais peut-être droit à des soldes sur les voyages. J’ai survécu aux années noire de l’alcool… Je pense aux amis disparus… Je commence mal avec la mort. À la radio les journalistes sportifs parlais de l’équipe locale comme d’une banale équipe de cinq cent de moyenne. J’écoute ce que dis mon monde intérieur, je vous écris en cherchant la paix, je veux pas être dérangé par un banal appel téléphonique, parfois j’ai envie de m’acheter un téléphone intelligent même si j’en ai pas vraiment besoin. Sur les réseaux sociaux ils parlent des invasions des plages par les algues. Souvenir de Varadero où on ramasse les algues sargasses je crois, un agent de voyages m’avait dit que les conditions étaient changeantes. J’avais essayé de m’étendre sur une chaise longue à la plage mais j’aime pas ça. Aujourd’hui je vois les gens monter leurs crédit au dépanneur en disant je vais te payer demain, pourtant c’est triste plusieurs ne le font pas. Cette nuit, surtout que c’est jeudi, ils vont se mettre tout propre et sortir dans les bars, ils se disent une fois par mois c’est pas trop, pourtant tout le temps la bière coule à flot… Tristesse mais tristesse de ceux qui n’ont pas su se faire une vie emprisonné dans l’alcool, le poète racontais qu’il était incapable de vivre sans, la première chose qu’on va savoir c’est qu’il est atteint d’une cirrhose du foie. Sans parler que l’alcool ça déprime, qu’on voie le monde plus noir que noir… Vous savez tout ça, la nuit s’en viens, le jour s’en va. Je me souviens de mes vingt ans à la brasserie où je commandais un coca-cola en croyant que j’allais arrêter de boire, c’était pas long que je me mettais à la bière. Alcoolique vous dites! Voilà où je suis rendu, dans le bas de la ville avec des voisins qui achètent de la bière en solde, les brasseries artisanales font des affaires d’or. Je radote toujours la même histoire, les voitures et les passants gueulent dehors, c’est loin toute cette histoire mais je m’en souviens très bien, je ne suis pas mort. Je suis, Clean and Sober comme dans le film… À Varadero les cubains voulaient que je boive mais je l’ai pas fait, je serais pas revenu. Je me tenais dans le lobby de l’hôtel et je buvais de l’excellent café. Rien de nouveau, le temps est toujours gris. Voilà la chute encore quelques mots, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 28 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me suis préparé un café, noir ce soir… J’ai une sortie intéressante et amusante samedi, mon lecteur de Deux-Montagnes m’a invité à assister à un spectacle  hommage à Black Sabbath et Led Zeppelin par deux groupes différents. J’ai hâte… Si le batteur frappe aussi fort que le groupe original ça va être quelque chose. J’arrête là je vous en ferai une critique samedi. C’est la nuit de mercredi à Jeudi, j’ai des lectrices attentives consciente de ce que j’écris. On arrive à jeudi, c’est vraiment la fin du mois, demain on iras chercher notre pitance. J’en connais qui seront heureux quelques heures, ils reviendront aux paradis artificiel, c’est difficile… Le mensuel c’est un peu le rythme du toxicomane, j’en ai déjà vu qui se rendait à la caisse en taxi, de la folie!  Hé oui! Décembre déjà et on vieillis, les gens m’offrent leurs sièges dans l’autobus… La douleur que j’avais du côté du cœur dans le thorax, est disparue, c’est tant mieux. Je sais pas si je vous l’ai déjà écrit mais j’aime beaucoup ma famille, une mère, une sœur et des frères lumineux. Ils m’aident à pas rester longtemps dans la peau du poète maudit, dans la famille on connait ça la malédiction et on en rie. Mais oui le temps passe vite, je compte sur mes doigts le temps qu’il me reste avant mon départ pour San Francisco… Quatre mois, je vais essayer de bien me préparé. En attendant la tentative est toujours la même nommer l’émotion, le senti, c’est difficile de mettre des mots sur ce qui bourdonne et ressemble à la psychose… Je suis conscient que quand je suis pas chez moi j’ai pas que des amis, certains veulent s’amuser à me déstabiliser… Vous voyez cette nuit des choses comme ça me font mal, des gens qui marmonnent n’importe quoi… Ça se passe au local de réunion de mon groupe d’entraide, les responsables croient que je leurs veux du mal mais pas du tout… La vérité c’est que je sais plus quoi faire, pourtant j’essaye de me rétablir décemment, ça semble pas plaire à certains ça ressemble à ma paranoïa… Vous voyez je me dérange tout seul, je devrais mettre ça de côté et me centrer sur le positif. Je leurs donne même le droit de me détester, je pense au tabou devant le suicide comment il ne faut pas en parler , on a beau dire certains nous préfèrent mort quand même je continus cette chronique… J’essais de voir comment certaines personnes qui s’occupent de notre santé mentale sont saines d’esprit… Je devrais pas écrire ça c’est comme si je me peinturais dans le coin. Voilà! Je suis presque à la chute, mon écriture c’est un peu une réaction devant l’adversité. Je me laisserai pas tomber, il est presque une heure du matin et j’ai terminé. Encore quelques mots, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lentement j’écris quelques lignes en épilogue. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a fondue, suis pas arrivé à mettre le fax en marche… Dehors c’est gris, un temps à faire rêver du soleil. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire aujourd’hui, un voisin est venus téléphoner ça me rappelle l’époque difficile où j’avais pas le téléphone c’est y’a longtemps plus de vingt-cinq ans… C’est dire comment le temps passe, j’ai fait la sieste, tranquillement je relis les fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, ai terminé la lecture du recueil Spirou, je vais le poster au petit gars vendredi… Dans les années soixante y’avait à peu près six mille pensionnaires à l’institut si je compare ça au nombre de prestataires de la sécurité du revenu d’aujourd’hui c’est très peu. Quatre cent quelques milles en mars deux mille dix-huit.  Peut-être que je fais une erreur j’ai tendance à amalgamer la maladie mentale et l’aide sociale, si on avait à héberger et nourrir tout ce beau monde dans une institution ça couterais cher, je pense à tous ces programmes d’aide… On parle de deux mille deux cent hospitalisation pour trois cent soixante et quelques lits à l’institut. Je suis un peu dans le champ avec tout ça, pour moi les prestataires sont quantifiables en malades… Le voisin est revenus téléphoner. Je lui ai parlé de ses vêtements c’est un gars qui aime s’habiller à la mode, je délire grandement aujourd’hui avec l’aide sociale et la maladie mentale… Le voisin a regardé mes peintures accroché sur le mur, il m’a demandé si c’est moi qui les avait peint… Je vais retourner avec mon senti en laissant mes idées de malade derrière… J’essais de voir, de sentir ce qui fait de moi un malade mental, peut-être que mes émotions sont trop intenses et m’ont parfois menés à la psychose. Quand j’ai demandé de l’aide on m’a emmené en psychiatrie pas chez le curé… Une soucoupe, je suis une soucoupe perdue dans l’espace… Je viens de laver la vaisselle c’est pas plus littéraire que les statistiques… Bientôt ce seras les soupers de Noël des soupes populaires et la distribution des paniers… Je ne participe ni à l’un ni à l’autre. Y’a toujours mes restants de paranoïa qui sont là, je suis incapable de les arracher de les diminuer, c’est plus que de la peur c’est de l’angoisse. Je vous en parle souvent parce que c’est toujours là, ça viens et ça va. Souvenir de la douanière qui me demandait quel genre de maladie j’avais… J’espère pas avoir de problème quand j’irai à San Francisco. J’ose pas trop vous en parler je vais avoir l’air vraiment fou si je réussis pas à y aller. J’entends un avion, j’aime ça. Voilà, je vous aurai écris encore une fois, je crois que ça se tiens… Je termine et je passe à l’écoute de l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=YRGBFmkSqJk&feature=youtu.be&t=82&fbclid=IwAR3Q4VxlS8L7Xd4NFkWrTH8q3Dq6Mza4TJYkw_0ZWy8_bEqSbq5uILCp0Ws  c’est ce que j’avais à écrire pour aujourd’hui. Je suis maintenant rendu à la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas tout à fait deux heure du matin. C’est mercredi je réussis à me réveiller. Je bois mon café froid… Le voyage est encore loin, j’ai tout l’hiver à passé. Cette semaine j’ai rêvé un peu en regardant l’émission télé sur l’aéroport de Dubaï… Je me vois à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau attendant mon vol, les avions me fascinent… Le mercredi dans LaPresse+ y’a la page des aubaines pour les voyageurs. À San Francisco au printemps je devrais voir les cerisiers en fleurs, l’ami en charge de la programmation à l’institut m’a dit que les parcs sont magnifiques. Je salut mon lecteur de Deux-Montagnes j’espère que son insomnie est pas trop difficile. Je pense à la création collective de l’an passé comment j’ai aimé faire ça, après le spectacle c’était agréable de rencontrer tous ces gens. J’arrive pas à vous faire des phrases qui ont du sens à exprimer une idée, ce sont différents souvenirs épars comme celui de la baguette et du jambon beurre à Paris, je pense pas que c’est le bon temps pour se rendre en France trop de manifestations. Je pense que malgré tout mon choix de destination est le bon, j’ai un peu peur de me rendre à la prison d’Alcatraz mais ça devrais aller… J’ai beaucoup apprécié vos commentaires, j’aurai fait ça écrire… Hier soir j’ai mangé une salade de thon italienne c’était très bon, je me suis couché tôt c’est pourquoi je vous écris dans la nuit. J’ai une pensée pour les « vrais » écrivains, je suis pas vraiment un usurpateur mon titre d’écrivain je le compose un mot à la fois, un texte à la fois… La thématique reste la même mes réflexions intimes, y’a quelqu’un dans mon entourage que j’aime beaucoup mais j’ose pas l’invitée pour une sortie… Je trouve ça quand même confortable le célibat. C’est l’heure, les bars se vident, ça pue l’alcool et les gens éméchés, on rentre chez soi seul en se disant que ce seras la prochaine fois qu’on est que mercredi sans réaliser qu’on y passe ses soirées de semaine au bar en sachant très bien être alcoolique… J’ai une pensée pour mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord la nuit. Il doit en voir de toute les couleurs. Cette semaine c’est tranquille pas de comités, les dames de l’Éthique rédigent un texte sur la rémunération, je sais pas si c’est le bon mot l’enjeu est  là… La nuit y’a ces personnes qui désirent avoir l’air cool et n’y arrivent pas pendant que d’autre y arrivent d’une façon toute naturelle faisant des envieux, je sais pas si on peut appeler ça le savoir être mais c’est charmant. Voilà! J’en suis presque à la chute, encore quelques mots, j’hésite à dire mon désir, me semble que ça compte pas, comme toujours je sais pas comment terminer, tout à coup j’ai froid. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Partez pas tout de suite je vous dis à la prochaine je l’espère!!!
Bernard

mardi 27 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui y’a de la neige… Je crois que l’intervenante est malade. Je suis chez moi, le midi j’ai sommeil plutôt que de faire la sieste je me suis fait un café. Les voisins écoutent du rock métal, c’est vraiment la fin du mois… Je pense beaucoup à mon voyage… Y’a des gens quand ils me rencontrent ont des convulsions, je sais ce que c’est j’en ai eu quand j’ai rencontré Dan Bigras dans une conférence, c’était la dernière fois que ça m’est arrivé… Trop impressionné par quelqu’un et essayer de se calmer les nerfs ça donne l’effet contraire. Je pense à la jolie médiatrice culturelle, toute calme… C’est tôt cette année pour la neige, je fais pas de sport d’hiver je me contente de marcher j’ai trouvé mon rythme. Je vais essayer de le garder jusqu’à ma visite à San Francisco, j’ai hâte de voir les murales entre autre chose. Encore deux jours et la pension arrive, après y’a encore quatre mois avant le départ… C’est pas très bon pour un gars qui essais de vivre un jour à la fois. Sur la rue on voit plus de tacot, de minounes, les voitures sont toute bien entretenues.  Bon! Je pense à mon bôf qui me trouve fatigant avec mon écriture, il ne me reste que ça, j’ai cessé de faire de la peinture je préfère la poésie et la prose. Ce matin j’ai essayé de relire le guide de San Francisco, j’en ai lu une petite partie… Bientôt on va m’inviter à la radio pour parler du livre les fous crient au secours et de sa résonance aujourd’hui, ma vision de patient-partenaire. Hier je pensais à mes interventions au comité éthique et rémunération, je vois bien mes limites dans ce monde de cadre universitaire, mon langage est assez rudimentaire. Téléphone de l’ami, on est tous les deux mêlés… La grève de la poste est terminée, je me rappelle d’une époque où on postais pas de lettres parce que c’était sous juridiction fédérale, fallait tu être niaiseux… Souvenir des chèques de chômage dans la poste, j’attendais impatiemment le facteur, y’avait aussi cette obsession téléphonique où à toute les deux semaines je téléphonais pour savoir si on m’avait posté mon chèque, c’était de l’anxiété… Je suis pas fier de la vie que j’ai mené, sans boulot sans métier. J’essais d’aller en profondeur dans mon senti. Je sais pas si il y en a d’entre vous qui sont sensible. Le monde du travail permet pas l’expression de la sensibilité, je me rappelle je pleurais assis au banc et personne s’occupait de moi on en avait rien à foutre… Ce que vous lisez-là c’est une production à mon rythme, je pense au gérant de l’usine… Je me fait vieux, ils ont eu raison je suis pas devenus autre chose qu’un bum quoi que j’ai essayé de respecter mes valeurs. Voilà! Je termine encore une fois avec la même chute. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
P.S. Je cherchais un mot c’est principe, semble que je les connaissait pas.

lundi 26 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois que vous avez pas apprécié mon texte précédent enfin cette nuit je vais passez à autre chose… Quand vous n’aimez pas ce que j’écris j’ai juste envie de me dénigrer de me traiter de faux-jeton. Je vous l’accorde ces gens-là ont plus de talent que moi si j’avais la moitié du leur ça se saurais… Le mieux c’est que je retourne à mon senti, mes émotions, jusqu’ici je les avais bien aimé les petits vieux disons que je suis ronchogneux… J’ai déjà une chanson de Noël qui me trotte dans la tête. Le malheur que j’ai c’est que je suis pas drôle du moins pas volontairement… J’ai là affaire à du monde ordinaire, ils en ont rien à foutre de mes critiques, tous ce qu’ils veulent c’est rire et s’amuser qui je suis pour reprocher? Envoyez moi vos bêtises, je suis prêt à les recevoir… Je vous avoue parfois je fais des erreurs et mon senti s’enlise… C’est toujours une tentative de dire la douleur de mon senti, je préfère que vous vous moquiez de moi plutôt que l’indifférence, dans le métro j’avais croisé une dame qui me regardais avec mépris, j’avais raconté ça à un gars qui attendais l’autobus avec moi, il m’avait répondu que c’est mieux que l’indifférence… J’ai souvent ce senti là que ma prose vous intéresse pas. Je pense à la série les Bougons que j’ai pas regardé, l’image du prestataire reste la même, je l’ai pas regardé parce que j’étais trop occupé à me rétablir… Je suis paralysé, j’ai peur que vous rigoliez de ma prose, que vous là parodiez, quoi que ce serait déjà quelque chose où vous preniez le temps. Avec moi c’est toujours ça les autres ont le droit de tout dire tout faire mais moi je dois me taire. J’ai tendance à croire que le sort du monde dépend de ce que j’écris, c’est des niaiseries mais j’aime les écrire. Je pense aux stigmates à comment m’en défaire il est un peu tard… Je me promène plus dans les bistros pour gueuler que je travaille en espérant qu’on m’accepte, je crois avoir longtemps travaillé pour une paye subventionner par le gouvernement, je passais d’un boulot à l’autre, d’un programme à l’autre, j’ai jamais rien appris, on m’a rien montré j’ai dû me débrouiller. Je vous entends gueuler « T’a yeule! Et prend ta moppe! » c’est justement ce que je veux plus faire… Cette semaine c’est la paye, la pension… Déjà le temps a passé et j’en suis rendu là, je pense encore à mon voyage à Lille ce printemps c’était bien. J’ai raconté qu’on était un pays riche qui se devait de pas laisser ses itinérants dehors surtout l’hiver. Je pense au programme Housing First https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/communautes/sans-abri/logement-abord.html  mais je m’en sort pas le gouvernement est toujours lié à ça et ça renforce la paranoïa. Voilà je termine avec une chute pas évidente. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me revoilà, ça me fait toujours plaisir de voir que vous me lisez…. Je viens d’entendre une mauvaise blague raconté par ailleurs par des bonhommes assez comique. Je cherche comment vous la raconter, je la trouve pas drôle quand un des protagonistes demande à l’autre si il prend des pilules, pour moi c’est pas drôle comme si y’avait quelque chose de mal à se soigner… Pour moi c’est une blague intolérante et stigmatisante toute deux des choses contre lesquels je me bats.  Les médicaments participent à mon rétablissement, si après avoir entendu cette farce je cessais de les prendre et me ramassait à la rue délirant c’est pas l’humoriste qui me ramasserais. Je me suis longtemps battu contre les médicaments jusqu’au jour où je me suis rendu à l’évidence qu’il fallait que je me soigne… Je sais, je devrais garder ça confidentiel que je prends des médicaments mais j’en parle parce que je me rétablis et j’aime pas les bonnes femmes ignorantes qui disent à leurs maris malades de pas en prendre… Souvent elles ont un sixième « sens » qui les fait me pointer du doigts en disant que je prends des « peanuts » incapable d’appeler les choses par leurs vrais noms. C’est mon senti d’aujourd’hui, je sais bien qu’il y a pas d’humour sans blesser personne, mais j’aime pas cette société dans laquelle ont vie où on rit de tout et pour rien, la maladie c’est triste parfois dramatique, la douleur morale ça fait pas rire, quand les personnages d’un show apparaissent ont vois pas souvent la souffrance qui va avec… Vous pouvez rire, je vaux une risée mais je préfère la tendresse, la délicatesse au cynisme. Je veux prendre ça en douceur, ce matin j’ai écouté des gens biens mais souffrant qui méritent mon estime, ont essais de s’aider l’un l’autre mais parfois on a plus envie de pleurer…Mais oui je me rétablis, mais ça m’empêche pas d’être souvent triste, c’est une émotion que je connais, comme si le bonheur parfois m’échappais, cet après-midi je ne pleure pas, je pense à tout ce temps passé à me détruire pourtant j’essais de me rebâtir bien que je sois maintenant un peu vieux… Tout ça c’est des tentatives d’expression… La difficulté elle est d’aller à la rencontre de l’autre quelque sois ses différences dans la souffrance, ont m’accueille je me dois d’accueillir.  Y’a longtemps que je me suis pas exprimer comme ça… J’entends les ouvriers dénigré les malades mental, je pardonne leurs réalité est pas mieux que la mienne. La maladie mentale ont préfère l’ignorer comme si elle n’existais pas mais j’ai fait un longs parcours à me soigner et à m’accepter comme je suis. J’espère qu’avec ce que je viens d’écrire j’ai pas fait mal aux amis, les autres je sais pas quoi leurs dire. J’écris pour vous et vous et vous… Voilà c’est la chute, l’épilogue, je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 25 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu, le café, c’est étrange, à un drôle de gout de chips. C’est la nuit de dimanche à lundi… Souvenir de différent voyages et de différentes personnes avec qui j’ai voyagé, le dernier je l’ai fait seul, je représentais l’institut et malheureusement j’ai pas eu de compte à rendre. J’écris malheureusement parce que j’aurais bien aimé parler de cette expérience. J’ai pas à me plaindre on m’a tout remboursé et les hauts-de-France c’est pas trop mal au printemps. Disons que c’est le point culminant pour moi des voyages avec l’institut, parfois j’ai l’impression « paranoia? » qu’on cherche à trouver mon point de rupture. Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, hier soir j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes, il m’a conseillé de pas m’en faire que ça arrive à tout le monde de faire des erreurs. L’atelier de photos est trop dispendieux pour ma lectrice de Terrebonne. J’arrive pas à donner une tonalité poétique à mes écrits. Encore quatre mois avant de partir pour l’ouest des états, la Californie… Quelques jours seulement mais c’est mieux que pas du tout, j’ai hâte d’être assis dans l’avion… Je pense à l’aéroport, à ce voyage comme une carotte après laquelle je courre, ça donne un but à mes jours gris et terne. J’ai finalement repéré le quartier, Tenderloin, où il faut pas que je mette les pieds c’est tout près de l’hôtel, j’irai pas la nuit… Hier je racontais à l’ami que le vol d’avion est pas si cher mais que la chambre d’hôtel est dispendieuse… Mon hôtel semble o.k. y’a pas l’air d’y avoir de vermine… J’entends les voisins qui ronflent… J’attends des nouvelles pour une participation à l’émission de radio, je vais parler de la désins en psychiatrie, de ce recul qu’on appréhende… J’ai toujours hâte de vous écrire même si parfois j’ai des délires d’envahissement, personne peut entrer chez moi sans permission, c’est mon château c’est mon domaine… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes dors du sommeil du juste, cette nuit la voisine écoute un peu de musique, ça dure pas longtemps, elle se recouche assez vite… Parfois je suis fatigué de cette maladie mentale, je sais pas comment vous expliquer ces bouffées de peur et d’angoisse c’est difficile. J’imagine que si j’avais pas ça tout irait trop bien. Quoi qu’on fasse surtout en psychiatrie faut toujours qu’il y ait une pression. Voilà c’est ma « folie » ma maladie, j’ ai de la difficulté avec ceux qui se disent guéris, je reste à l’abri… Je vous aurai encore écris cette nuit, on m’envoi des courriels malicieux auquel je ne réponds pas. J’en suis à la chute, j’illustre ça avec une photo de Lille au printemps passé… Dans la soirée d’hier j’ai beaucoup discuter… J’essais de me soigner en prenant la parole, c’est presque terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer encore un peu c’est presque finis, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé le bulletin de nouvelles à la télé, j’ai jamais vus autant de publicités… Aujourd’hui bien que je sois pas sortis, je suis très paranoïaque… J’ai regardé la carte de San Francisco ai réussis à situer le quartier Tenderloin par rapport à mon hôtel… J’ai hâte de voir les murales dans Mission… Je regarde dehors je sais pas si c’est de la brume où de la pluie, on voit pas très loin… Comme toujours je veux vous écrire sur mon senti qui aujourd’hui est fait de peur et d’angoisse… Le temps passe quand même assez vite, je crois que mon lecteur et ma lectrice s’en vont au Mexique pour les fêtes, je dirais qu’on est une famille de voyageurs. Je pense à ces gars dans cette voiture hier, ils étaient quatre et me regardaient en riant, quand je vois ça, ça me dis que j’ai raison de faire ce que je fais… Je vais devoir me mettre à l’anglais mais je crois qu’il est pas si mal. Souvenir d’un retour de voyage à Toronto où j’avais entendus des insultes en montant dans le taxi, je sais pas pourquoi, le réalisateur m’avait invité à la projection de son film au Festival des films du monde de Montréal…  C’était peut-être ce qui faute de mieux on appelle les voix. Ça fait maintenant cinq six ans… Vous voyez je suis tout mêlé, les voix c’est à Toronto que je les avais entendues. Je reviens en arrière ça sert à rien, les gens à qui je raconte que je pars en voyage me disent tous que je vais en faire un beau… C’est pas un voyage de noce si j’avais attendus après ça je serais jamais partis. Je me donne la permission de voyager même en ces temps écologiquement défavorisé. Viens d’apprendre grâce au lecteur de Deux-Montagnes qu’il y a encore des gens honnêtes, ça me fait penser au chauffeur de taxi qui était venus me porter mon porte-feuille. Je leurs dis merci à tous ces gens. C’est un temps triste… J’ai presque terminé la lecture de mon recueil Spirou après je vais lire la première édition des Fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, selon certains la psychiatrie connais un recul vers les années soixante. Je sais pas, ça me donne à réfléchir comme disait l’autre faut savoir ce que les malades veulent. Je crois que la stigmatisation dois cesser et que les malades de leurs côté doivent cesser d’utiliser leurs maladie comme alibi. Moi je crois qu’on me surveille pour me donner une bonne volée si je recommence à boire, c’est de la paranoïa quand même j’irai pas… Je sais pas comment terminer, j’ai eu conscience une fois d’être suivis c’est très désagréable. Mais comme on me dis souvent si y’avais quelques choses la police viendrais me chercher chez moi. Je termine en essayant de m’apaiser. Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une chute décente. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout c’est la nuit. Je pense à tous ceux qui choisissent leurs drogues, le tabac, l’alcool où le cannabis plus moyen de consommer les trois en même temps. Je crois que c’est tant mieux. Je vous ferai pas un éditorial, je vais comme toujours y aller avec mon senti, j’ai beaucoup apprécié l’édition nostalgie de LaPresse+, je me fait vieux j’ai beaucoup de souvenirs, parfois ils sont douloureux. Me souviens des Nebraska et Ghost of Tom Joad de Bruce Springsteen https://www.youtube.com/watch?v=iir_xAbt-ak  la musique américaine à son meilleur toute en sensibilité assez effrayante, la mort, la méchanceté horrible mise en musique. Aujourd’hui c’est dimanche y’a longtemps que je ne vais plus à la messe. Je prie quand même, lentement le temps avance j’irai bientôt à San Francisco… Les snowbirds s’en vont aux états eux aussi mais plus longtemps… Je pense à ce que je vais manger pendant mon voyage, y’a cette chaudrée de palourdes dans un pain qui a l’air délicieuse… J’ai changé mon rythme de marche, plus lentement et ça va plus longtemps. On m’a demandé de parler réintégration dans un colloque le printemps prochain, j’ai dis oui… Vendredi j’avais un comité éthique et rémunération, je crois qu’ils vont avoir de bons arguments à présenter à la haute direction… Cette nuit je vous écris ça les pensées toutes agitées, j’ai vraiment plus mal au côté ça a finis par se calmer… Mon écriture c’est un homme seul qui discoure avec lui-même, c’est pathétique sinon pathologique, j’irai pas jusqu’à dire que c’est psychopathe j’entends une sonnerie d’anciens téléphones du temps où il n’y avait que celle-là… Je pense à l’intervenant, un ancien drummer, qui s’était adonné à l’écriture et qui à la relecture avait décidé que c’était n’importe quoi et avait abandonné. Je crois qu’il aurais du persévérer moi c’est ce que j’essaye de faire tenir dans la durée… Ai pris une douche quand ça va pas bien je me rappelle ce que c’était dans la maison de chambres, l’enfer! Mes lecteurs étaient au match hier, l’équipe locale a perdue… Encore quelques minutes pour finir d’écluser votre bière. J’ai jamais compris ce qui m’attirait tant dans la nuit… J’ai de la difficulté à trouver pour continuer, me rappelle du forum avec des colonnes, de la taverne Toe Blake j’étais encore qu’un enfant… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes a trouvé le sommeil. Je voudrais pas l’endormir avec mes inepties. Une autre semaine qui commence, j’ai souvenir que comme travailleur je détestais le dimanche, le samedi soir aussi le vendredi était passé remplis de promesses pas tenues on arrivait dans la nuit de samedi pour tenter sa chance encore une fois on réussissais pas et voilà on était au dimanche avec les promesses brisées… Tout ça c’étais des illusions d’alcooliques, les gens sérieux buvaient pas pendant tout le week-end. Écrire, voilà ce que j’ai fait de moi cette nuit, je préfère ça… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 24 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était un examen de la vue, j’ai aussi beaucoup marché et pris quelques photos. J’ai croisé une voiture avec quelques gars qui se payaient ma tronche. C’ était probablement ma paranoïa, ai écouté une émission radio sur l’alcool et la poésie pour certains l’un ne va pas sans l’autre, moi je préfère tout ça à jeun… La douleur ne se dis que dans l’abstinence, l’ivresse n’est que fausseté, je pense à ce sentiment bien réel d’avoir mon chez moi envahis… J’ai  hâte de partir, plus que quatre mois avant le départ, à la radio le poète parlait d’une rencontre de Vanier avec Ginsberg comme si ça avait donné ses lettres de crédit à la poésie, j’ai bien rencontré Gaston Miron ça fait pas de moi un poète, c’est d’écrire qui m’amène à la poésie… La contre-culture à trop existé elle se pose trop, elle n’est plus contre elle mène, elle est culture. Je sais pas si le vrai « poète » dois crever de faim et de solitude en tous cas c’est pas un gastronome ni un être très social. Il se déteste trop. Je plonge au fond de mon abyme existentiel en pensant au manuscrit composé de fines lettres de l’ami… Ça m’étonne toujours de voir l’artiste épanoui moi je suis torturé, je me malmène à essayer de dire, la peur ne me donne pas de grâce… Liberté ça rime pas avec gendarmerie royale du Canada ni avec agence de renseignement canadien… Je sais pas pourquoi parfois je veux mourir,  au bout de leur bière du samedi soir, ils s’enfoncent dans la dictature de l’alcool, ils crachent et fument dehors parce que c’est interdit à l’intérieur pourtant le poète rebelle ne se conforme pas aux règles il ne se gèle pas les fesses pour plaire au propriétaire, bientôt il se retrouveras sans logis… Sur un autre ton, je pense au soin psychiatrique qu’on dis patriarcal, j’arrive pas à voir comment on peut soigner si on est pas à la place du père, du bon père de famille, elle est dans l’inceste la contre-culture, encore! Comment dire la beauté su monde dans l’abus, vous savez mieux que moi, pour ce seul mot vous allez me rejeter et je retomberai dans la solitude du mal aimé… Le chien hurle à mort et mord… Les appartements comme un chenil gardent les locataires au chaud et calme. Dehors un gars crie, comme souvent… J’ai mal quand je pense à tous les intoxiqués, à la douleur des drogues cheap. Ce soir je me gèle pas, la toxicomanie pour plusieurs c’est pas une maladie noble on y préfère le cancer même si on sait pas d’où il vient… Je reviens sur ma vue, au bar on me disait d’ouvrir les yeux, quand même je ne voyais rien, j’avais pas envie de marcher en regardant toujours par-dessus mon épaule. Voilà! Je suis presque rendus à la chute. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 23 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me suis couché tôt ce soir pour mieux vous écrire… Ai finalement reçu le smart cover d’Apple pour ma mini tablette électronique c’était un trop grand format, je suis allé le changer à la boutique même le plus petit est trop grand, je crois qu’ils voulaient en profiter pour me vendre une tablette plus récente plus grande de quelques millimètres. Je vais m’arranger avec ce smart cover je crois que les produits apple ont une durée de vie bien définie, c’est un peu décevant… Cet après-midi j’ai eu une réunion du comité éthique et rémunération, je crois que l’argumentaire y est qu’ on peut justifier… On m’a demandé si je voulais faire une présentation aux journées annuelles de santé mentale au printemps, j’ai dis oui, ça va vite. Si tout va bien je serai de retour de San Francisco. Je me rend compte que j’ai des crôutes à manger pour ce comité, je suis incapable d’utiliser leurs langages, j’y vais avec l’authenticité c’est mieux pour moi et pour tout le monde. Je peut je crois les aider à la direction santé mentale et dépendance, c’est réciproque… À la réunion je leurs ai fait mon numéro de paranoïaque pour illustrer comment parfois mon rapport à l’argent est difficile. Bon! Je reviens à mon senti, hier j’ai marché pour revenir chez moi, je voulais vérifier si je serais capable de le faire pendant mon voyage aux États. C’est encore vendredi, les magazins viennent de fermer, je pense à ces deux salauds du vol à la tire qui m’ont volé ma première tablette encore une fois hier je racontais que mon implication m’évitais l’hospitalisation du moins jusqu’à maintenant. Cet après- midi on a parlé de psychiatrie citoyenne de sa pertinence et de son importance, elle valide les nouvelles pratiques en psy et quand je parle donne du crédit à ce que les professionnels avancent… Je vais le répéter encore une fois ici vaux mieux une rémunération et une participation à différents comités q’une hospitalisation il y va du rétablissement. Je pense aux formes que prend le rétablissement et aussi de mon rapport à l’argent, je me rappelle on me disait de budgetter mais budgetter rien c’est impossible, un coup le loyer payer et l’achat d’un peu de bouffe ça y est c’est terminé… Heureusement je ne vie plus ça et c’est tant mieux. Je me répète, chez les travailleurs sociaux on gère la misère ils ont parfois droit à des confessions du patient avant de l’envoyer à la banque alimentaire pour ceux qui n’aiment pas cuisiner pendant un moment on va au resto-pop où à l’accueil Bonneau… hier en revenant je pensais à la tension de la psychose à l’égarement dans son environnement à la déconnection à la peur… Voilà avec quoi j’ai fait ma journée d’hier, samedi je vais me régaler avec le cahier voyage de LaPresse+. Encore quelques mots pour arriver à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis impatient, j’attends une couverture pour ma tablette électronique depuis deux jours, elle arrive pas, ça va le faire exprès je dois sortir cet après-midi, ils vont essayer de me la livrer… Je participe à un comité sur l’éthique de la rémunération chez les patients-partenaires. C’est intéressant bien que ça remette en cause bien des idées reçues. Souvenir des testicules du taureau à la bourse de New-York. La réunion c’est cet après-midi… Pour le colis j’ai que les données d’hier pourtant c’est un colis UPS, je croyais que c’était la poste qui était en grève. Je me suis recouché j’ai rêvé, j’avais laissé un petit sac de cuir que je portais au cou  dans l’autobus, c’étais le soir dans une petite ville de province. Je passait devant les terrasses de différents bistros, j’ai loué une voiture pour aller chercher mon sac, quelqu’un devait monter avec moi, je l’ai trouvé il où elle ne parlais pas beaucoup. J’ai causé avec son amie qui m’a dis que c’était une bonne personne, me suis réveillé… J’ai hâte de voir si je vais recevoir mon colis, presque trois heure, le night life du jeudi se termine bientôt du moins celui qui est légal et qui permet de vendre de l’alcool jusqu’à cette heure. Mon rêve c’est le senti de la nuit, je cherchais la voiture avec le bon numéro de plaque. Voilà le bar est fermé je le traverse, je vois deux demoiselles discuter. Je suis sur une sorte de rond-point dans une ville médiévale si ça peut, y’a de hauts murs. C’est toujours une histoire de senti même celui de la nuit, c’est pas un cauchemar mais c’est pas très confortable… Je me suis dépêché de vous l’écrire sinon je l’aurais oublié. Hier j’ai regardé le football, on m’a envoyé un hoax pour avoir mes coordonnées et frauder. J’ai pas répondu. Comme je vous l’ai écrit au début j’ai dormis un peu, je pense aux gars qui cherchent un endroit pour dormir, il fait déjà trop froid pour coucher dehors, ça se réchauffe pas ça se refroidis… Lentement je me réveille comme toujours j’essaye de dire mon état mon senti dans la nuit… La rue est tranquille, j’espère recevoir mon colis aujourd’hui. Je crains que quand ils passeront je serai partis mais je vous l’ai déjà dit c’est mon anxiété. Au moins je saurai qu’ils sont passé, je vais demander à ma puissance supérieure que tout ça se passe bien. Voilà! Encore un peu de mots, j’ai beaucoup aimé la photo de la bague de vingt-cinq ans de service de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce. Je crois vous avoir déjà parlé de ça, j’ai déjà fait ce job là mais j’avais trop d’ambition et je savais que ça servais à rien, jour après jour le même boulot ça deviens monotone. Je suis devenus rien de plus de ce que j’écris là… Un pauvre gars… C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

mercredi 21 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai pas reçu le colis, la livraison est retardée. Très heureux de savoir que mon lecteur de Brossard est là… Difficile de vous accompagner dans ce malaise malheureux qu’est l’insomnie heureusement je fait plus la noce toute les nuits… J’espère que la lecture vous apaise… J’aimerais bien que mes mots vous bercent jusqu’au sommeil… Parfois je me réveille en sueur au bout d’un cauchemar, je sais pas pour vous mais c’est très difficile. Cette nuit c’est calme, c’est un court aperçu du bonheur d’être sans angoisse… Une chose qui me rend heureux la nuit c’est de plus avoir de rage de dents, c’est ce que j’ai vécu de plus intolérable comme douleur. Souvenir de ces hospitalisations au milieu de la nuit, en pleine psychose hallucinatoire, le feutré dans lequel on m’avait donné un lit et des médicaments pour dormir. L’infirmier qui m’éclairais le visage à la lampe de poche pour savoir si j’étais vivant… L’aile psychiatrique de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont déménage maintenant sur le site de l’institut semble que c’est parce-que les locaux sont vétustes. Ça m’arrivais souvent d’être hospitalisé parce-que j’avais téléphoné au neuf un un, maintenant je suis calmé apaisé. Je passe souvent mes nuits à vous écrire, j’aimerais bien donner de la noblesse à mes malaises, mon insomnie, mon écriture… Quand je téléphonais y’avait de quoi exacerbé le malaise, deux policiers, deux ambulanciers dans ce chez moi tout petit. Je les connaissait pas, j’étais tout doux en leurs racontant ce que je vivais on m’amenait à l’hôpital… Une chose dont je ne parle pas souvent c’est ce désir de mourir parce qu’épuisé de souffrir… Y’a longtemps que j’ai été hospitalisé, le médecin généraliste que je vois au Centre Local de Service Communautaire aimerais bien que je rencontre un spécialiste psychiatre où psychologue mais pour moi c’est comme un retour à la case départ. Je croyais que c’était maintenant le médecin de famille, la première ligne qui s’occupait de moi… Je pense à toute ces heures passées à attendre à l’urgence dans une sorte de psychose, je savais plus où aller, j’avais visité l’école, l’église, les centres de jour, les drop-in, les refuges rien n’y faisait me restais plus que l’hôpital, l’auspice… l’asile… Souffrir c’est un beau mot, vous vous calmez peut-être en me lisant assis au bar, pour le moment ça passe vous ne vous sentez pas seul, je suis sortis heureusement du monde nocturne et vous accompagne avec mes écrits. Y’a rien de plus difficile que de décrire une psychose c’est tout dans la tête avec une sorte d’hypersensibilité aux voix, aux sons, c’est douloureux. Je vous parle pas de ces sensations olfactives où je passerais mes nuits dans la douche… L’ambulance avance lentement y’a pas d’urgence je suis loin de la mort mais je la demande, ma folie est de ce ressort là… Je sais pas comment j’ai transformé ça en prière… Voilà c’est la chute je termine, encore quelques mots. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça arrête pas, il neige toujours… J’ai fait la sieste. J’attends la pièce pour ma tablette électronique. J’ai une réunion vendredi après-midi. La neige est assez dense, je me questionne sur l’utilité de cette écriture surtout que tout ce que j’ai à vous raconter c’est mon senti. J’ai un copain qui voudrais que je l’accompagne à Ottawa demain, je crois pas y aller… Je regarde passé les autobus électrique… C’est vraiment l’hiver, je crois que ce sont les changements climatiques, ça fait plaisir aux skieurs… J’entends un avion qui passe j’aimerais être dedans, mon délire est pas très grave juste ennuyeux. Mon désir c’est d’être écrivain donc j’écris me rabat sur mon senti que j’ai de la difficulté à nommer… C’est pas la joie ni la honte ni la peine. Je peux pas parler de bonheur quoi que quand j’ai terminé je suis heureux. Tiens! Le temps s’est éclaircis, la neige à cesser… Je cherche les bons mots comment dire le bonheur, c’est difficile, qualifier ce que je vie. Je suis parfois désolé quand je pense à différents souvenirs quand la baronne m’insultais parce que je travaillais pas qu’elle me traitais de suceux de cul. J’avais mal mais mal à pas vouloir m’endurer. J’aime bien être seul chez moi sans obligation de chercher un boulot, je ne vais plus depuis longtemps passé mes après-midi au bistro à me faire insulter, à défendre mon état schizophrénique… Je les ai oublier ces gens-là… Les sentiments sont déjà difficile à nommer quand tu rajoute la maladie par-dessus ça, ça deviens presque impossible. Je veux y aller tout doux, calmement en écoutant mon discours intérieur. Je sais vous allez dire on a déjà lu ça mais pas écris par moi. L’idée c’est l’émotion… Comment on cesse d’aimer? A-t-on déjà aimer? Pas vraiment, je savais pas vivre. J’ai pas à demander du respect, j’en avais pas, y’a des gens que je vois plus et c’est tant mieux pour moi. Je connais toujours l’angoisse que je ne veux plus noyer dans l’alcool, la peur aussi mais j’agis mieux j’ai moins besoin de me protéger. Mon affaire c’est peut-être simplement un manque de vocabulaire, souvenir de ce gars qui était entré dans la cuisine du bistro avec un vingt-six onces de scotch. Je vous l’ai certainement déjà raconté, pour cesser d’écrire l’alcool m’aiderais mais je me tuerais… La neige à repris, de gros flocons… On gagne pas le respect à insulter les gens c’est un peu ce que je faisais trop malheureux pour être honnête. Maintenant je reste à l’abri, j’en dis moins, je me ferme la boîte… Je pense au cut-up, la méthode de Burroughs c’est pas ce que je fait. J’arrive presque à la fin, je termine en espérant que tout ça vous plait. La neige change de densité, moi quand j’écris je suis libéré. Voilà! Ce seras ça pour aujourd’hui! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je crois que c’est assez pour moi, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, j’ai que le voyage en tête, encore quatre mois. Je sais pas trop quoi vous raconter, je vais me rabattre sur mon senti. Je suis bien réveillé j’ai pas de nostalgie me souviens quand même du Bryant park à New-York j’y avais passé quelques minutes, Manhattan m’y apparaissais moins épeurantes.  Pendant toute ces années j’aurai visité quelques capitales du monde, la matriarche pas trop étonnée me disait c’est des villes y’a du monde… La côte ouest j’y suis jamais allé c’est surement différent. Cette nuit j’ai dormis, mon café à refroidis, je repense à cette affaire de struggle for life, la lutte pour la survie, on est pas des animaux c’est un concept qui m’apparais assez nazi, seul les plus forts survivent, les humains s’aident et s’entraident… Je suis plus de ceux qui aident leurs prochains. Pour que je me rende à soixante-deux ans y’a des gens qui m’ont aidé. Je vous parle de ça c’est une conversation du café du commerce que j’avais eu avec un gars y’a longtemps, il rageait devant sa bière parce-que j’étais pas de son avis. Souvenir aussi de ce boiteux qui est apparus deux fois dans ma vie, j’en ai eu peur. C’est toujours la nuit, ils annoncent de la neige et du vent pour ce matin… Je suis pas très allumé, je ferai quand même pas le portier, une job de fier-à-bras… La douleur que j’avais est presque disparue, la snowbird avait raison c’est des petits bobos qui apparaissent avec l’âge… Aujourd’hui j’attends un colis, je suis pas un grand savant mais aujourd’hui je suis plus du aimé vous les uns les autres…  C’est très décousu ce que j’écris, des bribes de phrases que j’appose ici et là, j’espère qu’à mon voyage aux U.S.A. on me demandera pas si j’ai déjà fumé du pot, ça fait plus de quarante ans de ça… Et j’aime pas ça… La semaine passé un infirmier m’a examiné par téléphone, j’avais rien de grave… Il est pas encore trois heure, ils osent pas sortir du bar pour fumer de peur de ne pouvoir y revenir. Mais non je m’auto-dénigrerai pas, j’essaye d’être bien et bon. Les plans d’eau sont pas gelés faut oublier ça pour le patin à moins d’aller à l’aréna. C’est toujours pareil, les autre semblent mieux et meilleur que moi. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui, le moment présent c’est ce qui est important depuis plus de vingt-cinq ans. Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes j’espère qu’il a trouvé le sommeil… J’arrive presque à la chute encore cette nuit, les bars vont fermer, ne vont rester ouvert que quelques blind pigs, dans les bas-fonds on est toujours les rois maudits. Je sais vraiment pas ce que je faisait là, la fille ne croyais qu’en Janis Joplin et Jim Morrison tous les deux morts d’overdose. Voilà encore une fois pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous souhaitant à la prochaine je l’espère!!!
Bernard
 

mardi 20 novembre 2018

Poème 20 novembre


Puisqu’il me faut tout dire

Que le diable m’emporte

Chez les anglos pourris

Qui demandent

La chienne de mes chiens

L’usage de mes mains

Pour étouffer encore

Celui des serins

Sans lendemain

Sans mots sans rien

Pour toujours

Du sang du bain

Tuant le prochain

D’un cœur sans frein

Sans refrain oserez vous

Le pain le mot malin

Assassin d’un train

De la mort vilain

Une proie une fin

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il neige, j’ai été très touché par le osti de criss de tabarnak  https://www.youtube.com/watch?v=DvR6-SQzqO8&fbclid=IwAR2qWTmrKQc0h-jOY3Ik12Ob1FCcC2q2wh76KeNqRHNz5sTb7ebD0hrbs6E qu’a envoyé mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. L’hiver commence et c’est comme si il avait pas de fin c’est pas encore décembre… J’ai ouvert la porte, besoin d’air et d’un café, je m’endors… Ai reçu des nouvelles du centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé, on y parle de e-santé mentale c’est intéressant… Je sais pas si la neige participe de notre santé mentale, ce matin j’ai marché j’étais bien dehors. Ma lectrice snowbird me dis qu’il faut rester actif c’est ce que j’essaye de faire. Les lecteurs snowbirds s’en vont au Nouveau-Mexique et en Arizona cet hiver, j’espère qu’ils essairont pas de se faire passé pour des réfugiés avec leurs fifth wheel… Moi je rêve toujours d’aéroport et d’avions, San Francisco risque d’être bien. Y’a toujours le flux de passagers qui débarquent avant qu’on attende au quai… Ça fait du bien l’air frais ça réveille, un ami m’a dis qu’il y avait de beaux parcs à San Francisco. Mardi, la semaine avance je gobe tout ce qu’il y a a gobé sur ma prochaine destination, j’ai mon voucher pour Alcatraz et pour l’autobus Hop-On Hop-Off, j’espère que ce seras pas trop compliqué… J’ai fermé la porte je suis plus réveillé, j’ai envie d’aborder mon senti… Je me sent un peu comme le voisin grano de Bob Gratton, le mois se termine les gens ont faim, les gens ont soif… Ils s’agitent pour chercher du cash. Je pense à ce copain que je croyais aidé en lui disant de faire appel à l’aide aux employés de son job, ils l’ont foutu dehors j’ai un peu peur qu’il se sois suicidé… Ça m’a donné une leçon, je dois laisser les professionnels travailler. Je vais recevoir mon colis demain en fin de journée… Lentement le concierge nettoie la neige sur les passerelles. Je sais pas pourquoi tout à coup je me sent mal, j’aime pas quand ça s’agite autour de moi. Encore une fois tout le monde a faim, tout le monde à soif, les pawnshop font des affaires… C’est loin de mon senti tout ça ce matin je me suis empiffré d’un pouding chômeur… Dehors tout est blanc, déjà… Je digère pas. Je pense que je vais illustrer avec de images d’aéroports, il est presque seize heure, je sais vous me trouver malade d’écrire comme ça à tout les jours. J’essais de me regarder de prendre conscience de ma façon d’agir passé, présent et à venir… Je dois absolument m’améliorer. Je suis content on a replacé l’ami sur sa chaise, il est sortis du lit, c’est bien… Été comme hiver les voisins s’agitent, j’aimerais bien vous écrire quelque chose de sentimental mais j’en suis incapable. Je veux pas faire beau… Les gens reviennent du boulot… Je termine de cette façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là, viens de recevoir un appel d’un cabinet d’astrologie!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard

lundi 19 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Écrire c’est pas tellement subversif, c’est pas de sitôt qu’on va lancer des pavés. Mardi, hier à la réunion nous n’étions que trois on a quand même discuté. J’avais bien compris l’art gothique n’a rien à voir avec les wisigoths, merci à mon ami historien de l’art… Je laisse ça là je vais plutôt vous parler de mon senti, les wisigoths et les ostrogoths on en parlait à la petite école, leurs batailles et leurs guerres de royaume.  Je racontais à un ami que faute d’avoir baigné dans la culture dans ma jeunesse, j’avais de la difficulté à nommer les écoles classiques quand même j’aime bien l’art… Je vais vous illustrer ça avec la photo d’un tableau de Vincent Van Gogh l’auto portrait à l’oreille bandée… Je suis inculte j’ai pas de leçon à donner… Me souviens de ces bouquins Time-Life auquel j’étais abonné. Je préfère me servir de mes photos même si elles sont pas bonnes ça donne une « couleur ». Je me berce devant l’écran c’est l’angoisse… J’ai dormis un peu, je me souviens à quelques moment je terminais ma soirée d’ouvrage à minuit, parfois je partais enragé sans signer le cahier de départ, j’aimais pas beaucoup le contre-maître, la job aussi d’ailleurs, l’entretiens ménager dans une école secondaire, je trouvais toujours un sous sur le plancher ça m’en prenais pas plus pour devenir fou… Cette nuit je suis battu, j’aimerais bien recevoir cette couverture pour mon Ipad aujourd’hui… En rétrospective si je regarde ça la maladie est arrivé parce-que je portais pas de masque et que je respirais l’odeur du thinner mélangé à la peinture. J’aimerais pas voir mon cerveau il ressemble certainement à un gruyère.  C’est assez pour vouloir mourir. Nos administrateurs m’ont placé sur le bord de la route, je suis pas un génie, je suis juste un intoxiqué permanent. Je guérirai jamais… Sirène de pompiers, de polices, je continus quand même à vivre. J’ai peur de la mort de ce qui m’attend, comme nous tous j’en sais rien… Chose certaine mon histoire paraitrais pas dans le Selection du Reader Digest c’est le cas de le dire, ça en est une à dormir au gaz… Je me souviens de ces petits quartiers industriels que je détestais, j’aurais préféré travailler au centre-ville. Comme un idiot dans les annonces classées de LaPresse je regardais les offres d’emploi pour les cadres le mercredi… Je dis idiot parce-que j’ai tout juste l’instruction pour le ménage et le balai que je déteste. Il est trop tard je suis un bum senior à la retraite. J’aurais aimé travailler au centre-ville et vivre à Outremont… Je vie plutôt au centre-ville et je ne vais jamais à Outremont, ça m’aurais pris une fortune plus que tout ce que j’ai bu. Voilà comme toujours j’en suis à la chute pour cette nuit, quelques mots encore pour bien terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours je vous ai donné ce que j’avais de mieux à lire. À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je suis fatigué, il fait noir tôt… Mise à pied, grève voilà le tableau des actualités. J’ai commandé un accessoire pour ma tablette électronique je devrais le recevoir bientôt. Ce lundi est presque finis je m’ennuis… Souvenir, j’étais le premier à me laver les mains à la sortie de l’atelier, on se bâdrais pas de m’avertir, ils savaient que je travaillerais pas là toute ma vie. Maintenant je suis fou, j’essais de construire quelque chose avec l’écriture, un ami m’a parlé des parcs de San Francisco semble qu’ils sont très beau.  Un peu plus de quatre mois et c’est mon départ, j’ai parlé aux copains des cerisiers en fleur, ici y’a déjà de la neige le temps est triste. Gadoue, voitures et autobus sales, j’essaye de figurer ce que font les gens à la retraite. Y’a tout ceux qui travaillent pour améliorer leurs sort, je suis pas de ceux-là, j’essaye de rester vivant… À la télé les publicités de Noël ont déjà débuté, deux semaines et c’est décembre, je sais pas si les gens vont se faire cadeau de cannabis. Ça trime dur moi… Je suis chez moi j’entends comme toujours les voitures qui ronronnent… Je pense à l’amie médiatrice culturelle, un beau métier… Je racontais comment c’était difficile l’histoire de l’art quand tu y a pas passé ta vie, moi je connait surtout la culture pop des années soixante-dix. Éric Clapton, John Mayall, les Rollings Stone, Jeff Beck… et aussi les bluesmen américain comme Willie Dixon, John Lee Hooker, B.B.King sans parler des grands jazzmen comme John Coltrane, Miles Davis, Charlie Parker… C’est surtout une “culture” musicale, je commence juste à m’intéresser aux impressionnistes en peinture… Les signataires du Refus Global, le magnifique vitrail de madame Ferron métro Champ-de-Mars. J’écris n’importe quoi je sais bien que cette dame est pas une impressionniste. Je vais illustrer avec son œuvre… Je viens de tuer une mouche, c’est à ça que je suis bon tuer des mouches… J’ai pas la plume du grand et regretté docteur Ferron… La noirceur est arrivé, ils ont réédité les Fous crient au secours de Jean Charles Pagé, que j’ai déjà rencontré dans les années où je fréquentais les bas-fonds. Je veux aller trop vite ce soir, j’écris sans réfléchir, je vous raconte pas les années de lecture de Rock’n’Folk, Best, et plusieurs magazines français… J’ai un peu lu Mainmise, la contre-culture mais mon affaire c’était surtout la bande dessinée. Avec tout ça je suis loin de mon senti, de mes sentiments, je suis fatigué et comme on dis si tu est fatigué fatigue pas les autres. Le bôf connais ça je crois… J’approche de la chute, de l’épilogue ce seras ma chronique encore une fois ce soir… Mes excuses à tous les gens « cultivé » je peux pas vous parler d’agriculture je connais pas…. « Keep on rockin on the free world »-Neil Young. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 18 novembre 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi je pense aux blessés de guerre…Surement que c’est grâce à eux que je peux m’exprimer comme ça… Je suis toujours heureux d’avoir vos commentaires, j’y aurai mis tous mes souvenirs dans ce blog, même les copains disparus, la semaine passée je suis allé sur le plateau Mont-Royal. J’arrive pas à m’y faire c’est devenus tellement anglophone, les gens « chillent » comme ils disent, devant un café… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, lundi déjà, j’ai commandé une couverture pour ma tablette électronique. Je sais pas trop quoi vous raconter, mes voyages vers l’Outaouais en auto-stop l’hiver ? Le froid sur le bord de l’autoroute, le train est devenus dispendieux. Je comprends aussi qu’avec toute leurs marmailles les snowbirds ne m’invitent plus. Le temps passe je vieillis dans quelques mois je serai à San Francisco, j’impressionne pas beaucoup la matriarche avec mes voyages, c’est comme si elle les avait tout fait, ça me fait mal de l’entendre. Je me dépêche de voyager avant de devenir gâteux, c’est pas quand je serai enfermé dans un centre hospitalier de soins de longue durée que je vais pouvoir me permettre ça. Pour la matriarche ce sont toujours les autres les meilleurs moi je suis moins que rien, c’est difficile à mon âge de remonter l’estime que j’ai de moi. Cette nuit c’est du chiâlage, y’a une nouvelle édition des « Fous crient au secours » de Jean-Charles Pagé, on retourne en arrière à une institution entièrement dédié à la maladie mentale et s’y on s’était trompé avec cette désinstitutionalisation, si c’était pas mieux de concentrer ces soins particuliers, on saurait où ils sont nos fous, encore y’a rien de réjouissant dans la psychose urbaine et toxique. Je sais pas si ça se fait, se faire ramassé par Urgence santé à la sortie d’un bar et amené directement à l’hôpital psychiatrique. J’imagine qu’il faut avoir une histoire… Je sais que les camions de l’institut Pinel sont blanc, souvent les gars sortent de là en croyant qu’ils sont guéris qu’on leur donne un placebo, ils retombent rapidement en psychose… Je me demande si l’enfermement mène à la poésie, nos grands poètes étaient et sont encore des hommes libres… Moi j’écris de ma prison chimique que je me garde bien d’arrêter de peur de la psychose. Pour ce qui est d’Émile à l’institut je crois qu’il en avait soupé de la poésie, de la mélancolie, comme plusieurs d’entre nous son temps le meilleur était derrière lui. Je m’y serai adonné aux lettres, dans la solitude loin des écoles et de l’université, les idées d’instruction littéraire en sont de maniaque de faible estime de soi. Quand je me compare aux grands ça vaux rien ce que j’écris. Voilà, je suis déjà dans la chute, je fréquente pas les « salons » littéraire, les auteurs m’intimident… Je pense souvent  à l’intelligence à ce que je fais avec… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!  Ciao!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je prépare des pâtés chinois, reste que les pommes de terre à pilé après ça s’en va au four… Terminé! Un copain m’a appelé il voulait avoir les paroles du minuit chrétien, un peu tôt vous allez me dire, dimanche d’hiver je me souviens que parfois on allait chez un oncle qui habitait lui aussi Montréal-Nord et qui, chose rare à l’époque avait la télé couleur. Le four semble brisé il chauffe pas… Voilà c’est réparé, je vais manger du paté parmentier chaud… Anniversaire du show de Nirvana, bein non! Kurt Cobain c’était pas un loser mais il souffrait… L’élément du bas fonctionne je sais pas pour celui du haut. Je suis loin de mon monde intérieur, j’ai bricolé un peu ça fonctionne… L’après-midi est avancé… J’ai chaud, mes petits bobos me font moins mal, le quotidien c’est pas très poétique, lentement le soleil se couche mon obsession des avions m’a lâché aujourd’hui. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire, c’est l’hiver demain matin j’ai une réunion, je fait chauffé le repas, je suis loin d’un monde sensible, je vais devenir un rôteux de blé d’inde… Je sais, je suis toujours accroché sur les ont dis, non je suis pas une calvaire d’âmanchure de moumoune… J’ai bien soupé…, ouvert la porte pour me rafraichir un peu. Les voitures passent, c’est l’hiver déjà… Les jeunes sont invités à souper, ils marchent vite, j’arrive pas à être poétique je le répète… Les poètes ils réussissent toujours à faire quelque chose de leurs humeurs les plus noire… Voilà le ciel est orange… Y’en a qui sont au loundge écoutent de la musique contemporaine du genre Bouddha bar en sirotant un drink… J’ai vous le savez rayé l’alcool c’est mieux pour moi… Il commence déjà à faire noir, vous savez pas combien ça coûte écrire des phrases comme ça. J’ai pas fait la sieste aujourd’hui… Une femme passe avec son enfant dans sa poussette, j’espère que les plus jeunes lisent ce que j’écris. Je sais ce ne sont que des mots mais ça donne un sens à ma vie… Mon temps est finis, j’écris mais avant c’était plus musical, j’ai perdu la mélodie, perdus le rythme et ça fait de la prose de vieux bonhomme. Ce soir j’essais de vous donner une shot, j’y arrive pas, c’est toujours mon discours d’impuissant littéraire. Y’en a qui écrivent moins bien mais copulent plus, le coït c’est souvent… Voilà, les lampadaires éclairent, je sais pas ce que font les itinérants avec un hiver si tôt, c’est plus vraiment la température pour dormir sur le trottoir. Y’a toujours des cyclistes… De vieux souvenirs de stage vidéo, une expérience, pendant que je filais vers une impasse, un cul-de-sac… Je crois que je ne dois pas me placer en position de demandant. Je dois donner plus et mieux. Je vous les donne ces textes c’est moi. Je suis presque arrivé à la chute. Quelques mots encore, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’équipe locale a encore gagné ce soir, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord va travailler cette nuit, c’est pas évident mon senti est avec lui. J’essais de montrer un peu de sensibilité… C’est la nuit hier j’ai acheté deux billets de tirage pour assister à un match c’est pour encourager le jeune homme à jouer.. Parfois dans mes activités j’oublie que je suis dans un « milieu » santé mentale, que les gens ont tous leurs difficultés,  Ce matin dans ma tête ça siffle un air que je ne connais pas… Je pense toujours à mon départ, c’est dans un peu plus que quatre mois, mon lecteur chauffeur d’autobus m’a raconté un vol épeurant qu’il a fait en Californie. Je pense à la librairie City Lights http://www.citylights.com/  la librairie beat créé par Lawrence Ferlinghetti … Éditeur aussi… C’est dimanche je sais pas trop quoi vous raconter, y’a eu un temps où on s’habillait tout propre pour assister à la messe à l’auditorium de l’école polyvalente, en vieillissant cette pratique a cessé assez vite. J’aimais bien les copains je croyais qu’il disparaitrais jamais, je regarde ça aujourd’hui j’allais beaucoup plus vers eux qu’ils ne venaient vers moi.  Parfois en revenant de la messe on arrêtais chez l’ami pour écouter la musique de Woodstock, il étais pas mal plus vieux que moi, disques, système de son, magnétophone il avait tous ces jouets que j’ai eu un peu plus tard, il étais justement trop tard. Mon adolescence difficile était commencé, je sais pas comment ils ont vécu ça eux, moi j’ai détesté cette période de ma vie, les changements hormonaux. J’ai quand même souvenir du début de ma vingtaine où j’avais de jolies discussions avec un lecteur disc-jockey à l’époque, on échangeais un peu sur tout la musique rock, la littérature c’était toujours intéressant, je commençais ma dérive… Je fréquentais ces « hauts lieux de culture » qu’étaient, le Passeport, le Café Campus, le Hazard j’en sortais jamais avant d’être saoul mort, j’y faisait quelques pas de danse à gogo, le « bacon » entre autre où je me roulais par terre sur la piste de danse. Je suis heureux d’être sortie de ce monde-là… Parfois on me reproche de pas assez m’investir dans mon rétablissement mais j’aide comme je peux à ma façon… Je crois que je vais vous illustrer ça avec l’enseigne d’un vrai haut lieu culturel un disquaire et libraire d’ici. Bon! Je vous aurai encore écris de mon insomnie, de vieilles histoires de bonhomme qui a essayé de se faire une vie, parfois je crois plus au monde dans lequel j’ai vécu, je crois que je l’exprime pas correctement ça me donne le vertige… Voilà! J’en suis arrivé comme toujours à la chute, à l’épilogue la difficulté de terminer… Je suis très profondément dans la nuit, j’espère que vous aimez ce que j’écris. Je termine comme toujours en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 17 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Souvenir de l’équipe de hockey midget intercité de Terrebonne, moi je jouais pas je regardais jouer les copains. J’étais dans le public je les encourageais, parfois je les accompagnais en autobus nolisé vers Sainte-Thérèse. On prenais ça au sérieux parfois il se donnait quelques claques sur la gueule. Je pense que l’équipe c’était des bons gars. J’encourage le petit neveux à jouer et tant mieux si c’est sa passion… Je me rappelle il y eu un temps où les gars auraient aimé qu’il y ais une équipe de calibre junior. Je crois qu’avant il devait y avoir une équipe juvénile. Je vois d’ici la maman qui s’occupe de son fiston, défenseur à l’aréna… Parfois j’étais triste les après-midi de week-end, à l’anniversaire de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, j’ai rencontré deux joueurs de cette époque, un gardien de but et un autre vite sur ses patins… Ça m’a fait beaucoup plaisir de les voir. J’aimais bien regarder le hockey mais mon affaire c’était plus les arts… De toute façon j’ai commencé à patiner tard et je le faisait très mal, pas de chevilles… Quand-même avec la neige et le froid il y auras bientôt des étangs glacés où on pourras patiner. Je sais pas si on va pouvoir faire du ski de fond et péter nos skis… La raquette aussi mais faut attendre encore plus de neige. C’est à ça qu’elle m’inspire cette neige qui viens de tomber. Je sais pas pourquoi je suis ému, je pense au jeune homme que j’étais et au plaisir que je prenais. J’espère que le petit neveu a une enfance joyeuse. Je vous écris un peu déprimé, j’ai pas soif d’alcool c’est mieux pour tout le monde que je ne boive pas. Je me souviens de ces hivers où je cherchais une job, c’était difficile, parfois j’avais droit à l’assurance chômage… J’entends d’ici les bonhommes qui se font une fierté d’en avoir jamais retiré, l’assurance chômage c’est des milliards de dollars qui dorment. Bonne discussion! Téléphone de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, je l’ai laissé sur des mots que j’ai pas compris mais je vérifie pas je crois pas qu’il voulait me faire mal. Je crois qu’il a dis je vais aller « woker » pour travailler. On a discuté des pilotes d’avions comment à un moment il vas y en avoir pénurie. O.K. Je suis battus cet après-midi. J’ai pas fait la sieste… J’espère que tous les petits gars de mes nièces souffriront pas comme moi. La lecture, le sport ça va peut-être leurs éviter ça… Bon! Encore aujourd’hui j’essaye de faire de mon mieux, plus je suis incapable. Lentement la chute s’en viens quelques mots en regardant la neige dans le parc en face… Parfois je fait pas attention à qui je livre mon senti… Tout à coup ça me fait mal, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’étire la chose j’essaye de me donner du courage. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 16 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café dans quelques minutes il seras minuit, samedi, j’ai pas a sortir ce matin. J’ai mangé une moitié de tarte aux pacanes… Je pense à toute cette paperasse que j’avais signé avant de commencer à me faire soigner. Je me souviens plus de ce que c’était… J’aime beaucoup être à l’avant-scène et parler de ce que j’ai vécu à mes pairs comment je me rétablis. Je sais quand même que je suis pas à l’abri de la rechute, j’essais de rester loin de la psychose, y’a longtemps déjà la tête voulait m’éclater. Je suis resté prisonnier de l’aide sociale. J’entends tout ce brouhaha parfois je crois avoir vendu mon âme au diable à une sorte de docteur Frankeinstein, j’aurai passé ma vie dans les soins psychiatriques… Les autorités parlementaires ont décidés de concentrer les soins au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal dans l’installation qu’on appelle institut, c’est je crois un retour en arrière, on soignait les maladies mentales de la même façon et au même endroit que les autres maladies… Y’a ces mots qu’on disait du malade, « assez fou pour mettre le feu trop fou pour l’éteindre ». J’entends toujours la majorité des gens dire que le rétablissement passe par un retour sur le marché du travail, ça sonne comme le constat d’une vieille pute… Mais oui la réintégration à la vie active passe par un boulot désagréable qui rend malheureux du moment que tu travaille c’est bien, autrement tu reste un aliéné, à un job qui rend fou… Hier j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes, il me racontais qu’une fois sexagénaire, il irait passé ses hivers au sud des États-Unis, je pense à mon voyage à San Francisco à comment il me faudra éviter le quartier Tenderloin… Moi je veux pas devenir américain mais après Boston, New-York, Washington je vais sur la côte ouest voir San Francisco, le berceau des hippies… Je veux juste mettre les pieds au coin de Haight et Ashbury  peut-être jeter un coup d’œil sur ce qu’est devenus le Fillmore West, ça me rappelle  mes lectures du magazine Rolling Stone, je pense aussi à la revue Mother Earth… Au Québec à l’époque c’étais Mainmise et le carré Saint-Louis, la taverne Cherrier… L’association espagnole,  la Casa Pedro, je viens de retrouver le nom de cette mythique taverne Le Gobelet qu’on a vue se transformer. C’était les années soixante-dix, même le night life mutais… Je sais pas pourquoi tout à coup je m’en veut! C’est mon senti coupable, les souvenirs des bars et des boîtes de ma jeunesse. J’en suis presque rendus à la chute, quelques mots encore en essayant de terminer sur une bonne note… C’est loin tout ça, souvenir de la brasserie et de son juke-box qui n’est jamais sortis. Je brossais un peu partout quand j’avais vingt-ans. Voilà c’est terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard