mercredi 28 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a fondue, suis pas arrivé à mettre le fax en marche… Dehors c’est gris, un temps à faire rêver du soleil. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire aujourd’hui, un voisin est venus téléphoner ça me rappelle l’époque difficile où j’avais pas le téléphone c’est y’a longtemps plus de vingt-cinq ans… C’est dire comment le temps passe, j’ai fait la sieste, tranquillement je relis les fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, ai terminé la lecture du recueil Spirou, je vais le poster au petit gars vendredi… Dans les années soixante y’avait à peu près six mille pensionnaires à l’institut si je compare ça au nombre de prestataires de la sécurité du revenu d’aujourd’hui c’est très peu. Quatre cent quelques milles en mars deux mille dix-huit.  Peut-être que je fais une erreur j’ai tendance à amalgamer la maladie mentale et l’aide sociale, si on avait à héberger et nourrir tout ce beau monde dans une institution ça couterais cher, je pense à tous ces programmes d’aide… On parle de deux mille deux cent hospitalisation pour trois cent soixante et quelques lits à l’institut. Je suis un peu dans le champ avec tout ça, pour moi les prestataires sont quantifiables en malades… Le voisin est revenus téléphoner. Je lui ai parlé de ses vêtements c’est un gars qui aime s’habiller à la mode, je délire grandement aujourd’hui avec l’aide sociale et la maladie mentale… Le voisin a regardé mes peintures accroché sur le mur, il m’a demandé si c’est moi qui les avait peint… Je vais retourner avec mon senti en laissant mes idées de malade derrière… J’essais de voir, de sentir ce qui fait de moi un malade mental, peut-être que mes émotions sont trop intenses et m’ont parfois menés à la psychose. Quand j’ai demandé de l’aide on m’a emmené en psychiatrie pas chez le curé… Une soucoupe, je suis une soucoupe perdue dans l’espace… Je viens de laver la vaisselle c’est pas plus littéraire que les statistiques… Bientôt ce seras les soupers de Noël des soupes populaires et la distribution des paniers… Je ne participe ni à l’un ni à l’autre. Y’a toujours mes restants de paranoïa qui sont là, je suis incapable de les arracher de les diminuer, c’est plus que de la peur c’est de l’angoisse. Je vous en parle souvent parce que c’est toujours là, ça viens et ça va. Souvenir de la douanière qui me demandait quel genre de maladie j’avais… J’espère pas avoir de problème quand j’irai à San Francisco. J’ose pas trop vous en parler je vais avoir l’air vraiment fou si je réussis pas à y aller. J’entends un avion, j’aime ça. Voilà, je vous aurai écris encore une fois, je crois que ça se tiens… Je termine et je passe à l’écoute de l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=YRGBFmkSqJk&feature=youtu.be&t=82&fbclid=IwAR3Q4VxlS8L7Xd4NFkWrTH8q3Dq6Mza4TJYkw_0ZWy8_bEqSbq5uILCp0Ws  c’est ce que j’avais à écrire pour aujourd’hui. Je suis maintenant rendu à la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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