dimanche 11 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de dimanche à lundi. Peut-être qu’il y auras pas de réunion du groupe d’entraide ce matin, quelques personnes ce sont désisté. Je vais quand même y aller au cas où? Je crois que la présence où pas au groupe c’est une souplesse. Hier dans le métro sur un siège de la station Berri-Uqam on a abandonné un des nombreux livres de Melody Beattie sur le bonheur, rapidement j’en suis venus à la conclusion que je suis heureux j’ai donc pas besoin du livre.. Hier aux actualités ils parlaient du retour sur le marché du travail des personnes agées. https://ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-18h/2016-2017  les cinquante-cinq à soixante- quinze ans. C’est étrange cette nouvelle après ce que je vous ai écrit hier on y disait justement que les gens étaient malheureux au travail. Je sais pas quel genre de salaire et quelle condition de travail on va leurs offrir aux ainées. Moi je reste attaché à mon blog, je vous écris des textes entre le journal intime et la sociologie. Parfois je trouve que les recettes faciles pour le bonheur y’en pas, mon beau-frère serait d’accord avec moi maintenant qu’il est heureux à la retraite, hier à la conférence j’ai remarqué que le public était trier sur le volet. C’est assez terrible comment on veut renvoyer les gens à l’abattoir. De toute façon j’ai aucune idée du travail que je ferais faudrait que ça s’apparente à l’écriture… Cette idée du boulot me trotte négativement dans la tête. Je vois pas pourquoi j’irais vivre un autre échec ce serait une bonne façon de mettre fin à mes jours. J’aime pas beaucoup les livres de psychologie, je préfère la prière. Pour revenir à la conférence, ça fait longtemps que j’ai pas vus un public si distingué on a remplacé la messe par l’histoire de l’art, c’est aussi bien.  Quand même pendant que ça grenouille et manifeste je suis dans une foule bourgeoise et me fait raconter pour je ne sais depuis combien de fois le guillotinage de Marie-Antoinette. Dans ma paranoïa je me sens comme un contre-révolutionnaire la seule différence c’est qu’il y a pas de révolution, de toute façon je préfère fréquenter ces « gens » là que les bars de danseuses… Je regardais le public et je me disait, je suis pas déjà rendus là… Parfois je vois des vieux et je me dis que je veux mourir avant d’y être… Mais j’y suis , je commence à trouver difficile de me regarder dans un miroir. Voilà! J’en suis presque rendus à la chute, j’espère que donner une poignée  de main ça a encore un sens. Si ma lectrice médiatrice de théâtre me lis encore j’aimerais l’inviter ici à l’une des conférences sur l’histoire de l’art, je mets pas plus de détail elle va se reconnaitre. Je termine comme souvent avec des mots qui sont pas à propos. Je vous remercie quand même d’avoir lu  jusque-là!!! J’étire la sauce et vous souhaite encore bonne nuit. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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