dimanche 25 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé le bulletin de nouvelles à la télé, j’ai jamais vus autant de publicités… Aujourd’hui bien que je sois pas sortis, je suis très paranoïaque… J’ai regardé la carte de San Francisco ai réussis à situer le quartier Tenderloin par rapport à mon hôtel… J’ai hâte de voir les murales dans Mission… Je regarde dehors je sais pas si c’est de la brume où de la pluie, on voit pas très loin… Comme toujours je veux vous écrire sur mon senti qui aujourd’hui est fait de peur et d’angoisse… Le temps passe quand même assez vite, je crois que mon lecteur et ma lectrice s’en vont au Mexique pour les fêtes, je dirais qu’on est une famille de voyageurs. Je pense à ces gars dans cette voiture hier, ils étaient quatre et me regardaient en riant, quand je vois ça, ça me dis que j’ai raison de faire ce que je fais… Je vais devoir me mettre à l’anglais mais je crois qu’il est pas si mal. Souvenir d’un retour de voyage à Toronto où j’avais entendus des insultes en montant dans le taxi, je sais pas pourquoi, le réalisateur m’avait invité à la projection de son film au Festival des films du monde de Montréal…  C’était peut-être ce qui faute de mieux on appelle les voix. Ça fait maintenant cinq six ans… Vous voyez je suis tout mêlé, les voix c’est à Toronto que je les avais entendues. Je reviens en arrière ça sert à rien, les gens à qui je raconte que je pars en voyage me disent tous que je vais en faire un beau… C’est pas un voyage de noce si j’avais attendus après ça je serais jamais partis. Je me donne la permission de voyager même en ces temps écologiquement défavorisé. Viens d’apprendre grâce au lecteur de Deux-Montagnes qu’il y a encore des gens honnêtes, ça me fait penser au chauffeur de taxi qui était venus me porter mon porte-feuille. Je leurs dis merci à tous ces gens. C’est un temps triste… J’ai presque terminé la lecture de mon recueil Spirou après je vais lire la première édition des Fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, selon certains la psychiatrie connais un recul vers les années soixante. Je sais pas, ça me donne à réfléchir comme disait l’autre faut savoir ce que les malades veulent. Je crois que la stigmatisation dois cesser et que les malades de leurs côté doivent cesser d’utiliser leurs maladie comme alibi. Moi je crois qu’on me surveille pour me donner une bonne volée si je recommence à boire, c’est de la paranoïa quand même j’irai pas… Je sais pas comment terminer, j’ai eu conscience une fois d’être suivis c’est très désagréable. Mais comme on me dis souvent si y’avais quelques choses la police viendrais me chercher chez moi. Je termine en essayant de m’apaiser. Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une chute décente. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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