mardi 13 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je trouve pas mon senti, je pense à tous ces artistes que j’ai croisés et qui sont devenue autre chose. Eux aussi leurs vies se terminent et ils auront mis l’art de côté, je crois pas qu’ils se soient réalisés, ils ont transcendé la création pour une famille… Moi, il ne me restais plus que ça écrire et j’ai été incapable de faire autrement. Je veux blesser personne la famille c’est fondamental moi j’ai été incapable, j’ai pas trouvé de femme… Y’a quand même pas de plus belles création que les enfants. Je vous écrirai pas longtemps là-dessus je connais pas ça y’en a pas eu dans mon senti dans mon vécu. Je suis quand même heureux que dans mes neveux et nièces y’en ait pas qui ont développé une maladie mentale… Je me suis toujours dis à quoi bon mettre des enfants au monde si c’est pour les voir souffrir intensément. Je sais c’est pas bon ce que je vous écris cet après-midi, je vous l’écris souvent… J’ai la larme à l’œil, j’écris toujours sous l’emprise de l’émotion, je peux pas dire l’avenir j’essais de vivre aujourd’hui, au présent, j’en ai de moins en moins à dire. Je devrais peut-être recommencer à trainer un petit calepin et aller écrire dans un café… C’est probablement un peu ce que je vais faire entre mes différentes visites culturelles à San Francisco. Je veux économiser pour ces visites… Dehors y’a un itinérant qui cherche des mégots, c’est difficile et dur à voir. Je sais qu’en ce moment nous les pauvres ont à plus d’argent, les cigarettes c’est un luxe, et je parle pas du cannabis que d’après moi plusieurs ont acheté pour le revendre et couper l’herbe, un mauvais jeu de mot, sous le pied du gouvernement. J’écoute le bruit urbain, la ville parle mais elle ne me rend pas psychotique. Je crois que la voisine héberge des itinérants, je les entends ronfler, ils ont pas du dormir de la nuit préoccupé par la maladie et la consommation. Ce journal s'auras été que ça les entrées de l’un et de l’autre… Je pense au mot asile à comment l’hôpital l’a longtemps portée aujourd’hui on parle de refuge les lieux ont changé, y’a personne qui veux se faire dire qu’il souffre d’une maladie mentale… Je suis heureux les murs ne me parlent plus, j’ai apprivoisé mon quotidien… J’écris pas pour me faire flatter, si c’était si bon ça se saurais… Je lis souvent les péripéties des autres en voyage ça me donne envie de partir, j’espère que rien va se gâter et que je vais partir bientôt. Souvenir de mon dernier départ pour les Haut-de-France à Lille, beaucoup d’émotions. Je vous ai pas écris les émotions que j’ai à lire des bandes dessinées, ça me ramène en enfance je croyais pas que c’était possible de revivre ça… Je suis rendus à la chute, c’est toujours difficile de terminer, je me répète c’est malheureux, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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