vendredi 31 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est la féria du vélo, le tour de l’île la nuit. Je me suis toujours demandé pourquoi ils passaient pas dans Outremont plutôt que dans mon quartier, on a pas le choix faut entendre leurs litanie, aller donc rouler à Brossard j’ai un ami cycliste de haute performance qui serait très heureux… Je bougonne, je sais pas si ce genre d’activité aide les pauvres et les maganés de mon quartier après la procession de la fête Dieu, on a le tour en vélo une autre sorte de religion inconsciente.  On se fait toute sorte d’activités païennes…Une espèce d’hommage au printemps pour les enfants criards, j’aime pas ça, quand je faisais du vélo sérieusement c’était en solitaire, je m’entrainais seul, je vous dis ça c’était y’a longtemps… J’en connais qui attachent leurs vélos sur leurs voitures et viennent nous embêter à Montréal… C’est la folie furieuse la rue Mont-Royal est fermée à la circulation automobile… Je pense à la fameuse procession dans la Famille Plouffe de Roger Lemelin tout y étais, Sacré-Cœur et fleurs, prêtre en soutane et cardinal comme évêque de toute les couleurs. Je sais pas si les cyclistes font des promesses, le Sacré-Cœur en faisait… Je les entends sur leurs bécanes, ils ont oublié l’histoire et comme un troupeau ignare se garrochent dans leurs randonnées laïque, je crois qu’à la fin y’a une grande messe musicale… Je sais pas ce qu’il aurait fait là-dedans notre Guillaume Plouffe…Des processions religieuses voilà de quoi étais fait notre Québec d’hier… On célèbre du pareil au même, perdus nos prières qu’on a remplacé par des chansons, le Pater est quand même resté on le récite discrètement… Souvenir d’une autre époque où on faisait du camping en famille, un dimanche on s’était arrêté dans une église d’un village pour assister à la messe, le prêtre dans son sermon avait mentionné notre présence… La randonnée cycliste est terminée, le calme est revenu… Oui j’en faisait du vélo avant que la maladie mentale fasse ses ravages, ce soir après cette randonnée je sais pas si mes pairs vont finir ça dans un bar du quartier, la nuit c’est un peu ça le désir de s’encanailler… Encore un autre souvenir où les abbés étaient ultra-présent, c’était peut-être les espions du curé qui veillait sur la famille, j’ai toujours été mêlé entre les abbés, les pères et les frères, c’est vraiment d’une autre époque… Hé oui! On a prié pour moi, je suis en rétablissement, je le dois peut-être à tous ceux qui prient… La circulation automobile a recommencée, on a rangé nos revendications pour la bécane jusqu’à l’année prochaine… J’aimerais bien qu’ils fassent une randonnée jusqu’à Québec et à Ottawa… Je fais plus de vélo j’ai trop peur et j’aime pas assez le monde pour participer à des féria comme celle-là… J’ai presque terminé, pense à la randonnée Terrebonne- Hull que j’avais fait avec l’ami de Brossard y’a longtemps, que de bons souvenirs. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

P.S. En fait j’ai deux amis à Brossard, un cycliste praticien ressource à la retraite et un autre ingénieur à la retraite avec qui j’ai fait du vélo dans ma jeunesse.






Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis ensommeillé dehors c’est frais et gris je voudrais faire de belles métaphores comme les écrivains aguérris… Aujourd’hui c’est la navigation et le port de San Francisco. L’ami commence sa traversée de l’atlantique demain, il est brave… J’ai remarqué que les gens « cultivés » ne se gènent pas pour utiliser les adverbes… J’écris gens, j’aime pas ça, c’est trop populiste je devrais plutôt utiliser personnes je dis pas mes pairs, ce ne sont pas eux. Je suis bien seul quand j’écris comme ça…Moi j’étais au bord du pacifique et tout près des bateaux de pêche, l’ami va commencer par la rivière Hudson et ensuite filer vers les Açores au Portugal. Je sais c’est mêlant, j’arrive pas à écrire de belles poésie obscure que personne ne comprend mais qui vous met tout à l’envers, loin de moi l’idée d’écrire comme un criminel… Quoi que mon écriture n’est pas fine je la veux crû comme j’écris souvent… Quand j’écris de cette manière j’arrive toujours à la même forme auto-dénigrante. Je m’en veux, je vais me préparer un café, je crois que le poète radical utilisait un dictionnaire médical pour moi pas de langage obscur juste le vocabulaire du petit matin… J’aurais tant aimé être poète, trouver une belle phrase pour vous dire que j’ai mangé du pâté de foi à l’ail et que j’ai soif comme un bédouin dans le désert… J’ai rêvé que je retrouvais ma première flamme elle était avec moi chez le patriarche j’étais tellement heureux de la voir, je crois qu’aujourd’hui elle est décédée… Y’a pas de poésie dans la mort faut savoir vivre, je sais pas comment vous dire autrement… Je gagnerai jamais de concours avec mon écriture, la gouverneure générale a d’autre chats à fouetter, moi ce que je fouette c’est la crème… J’ai redémarré le climatiseur, je sais vous préférez les poètes écologiques dans la sueur de leurs chambres chauffé par le trop gros frigo pour rafraichir la bière, on sue et ça dégoutte sur le tapis, on glisse sur le clavier, c’est l’été… Vous vous croyez écologique parce que vous vous envoyez dans la dalle de la bière artisanale au fond vous êtes alcoolique… Ça fait de bon client pour la brasserie à la mode du coin… Vous faites l’intéressant pourtant vous avez tout perdu, vous ne retrouvez personne restez seul et battu… Tout à coup ça sent bon l’after-shave… Je veux pas vous monter de bateau, ma prose est ordinaire… Je serais incapable d’enseigner quoi que ce soit à quiconque vous voyez c’est très mauvais, pourtant je continue dans le vernaculaire, je veux mon écriture d’ici… Encore une fois je suis dans la pourriture finale, rien d’édifiant juste de l’écriture banale. C’est ma tâche de chaque jour, trouver la finale, je pense à ma regretté sœur, vous me l’avez remémoré, je suis brisé… Voilà c’est comme ça que je termine. Quelques mots de plus pour vous remercier de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 30 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je fais une indigestion j’ai mangé trop de biscuits, quand je vide des boîtes comme ça je suis comme un enfant qu’on a privé. Je sais fallait m’arrêter c’était pour mon bien, maintenant je les vides… Comme si j’avais été carencé… Je me vois encore fouiller dans le garde-manger de la cuisine essayant d’attraper quelques biscuits avant le souper assez pour me gâcher l’appétit  et avoir des hauts le cœur… Après je disais j’ai pas faim pour quelques heure plus tard me faire des tartines de beurre d’arachide, À la maison fallait manger à l’heure sinon on passait sous la table,  je vous écris ça et je bave… Je savais pas vivre avec les années j’ai pas appris beaucoup de choses on s’est pas arrêter pour m’expliquer, je dévalisais le garde-manger parce que j’étais trop angoissé, je voulais me paralyser… Il pleut, j’ai démarré le climatiseur, j’aime quand c’est frais… Jeudi soir comme toujours les bars et les tavernes sont remplis, on s’y saoule allègrement entre copains… Les lieux ont changé mais ça reste la même maudite bullshit  alcoolique… Avant, puisqu’il y eut un avant, je pouvais prendre le taxi et descendre dans le bas de la ville pour boire à mon bar préféré, à la fin cochonnerie je pouvais me vomir dessus et puer le rance on me jetais pas dehors, la belle époque était terminé le bar étais sur le déclin… Tout près y’avait une maison de thérapie analytique j’en soupçonne quelques un d’avoir péter les vitrines du bar… Miroir, vitrine, éclairage et alcool les moments de détente artificiel, le lendemain ont était vanné … La nuit avançait bientôt on aurais plus un rond en tout cas plus moyen de jouer à Bukowsky toujours prisonnier de la folie ordinaire, juste névrosé pas encore psychotique… Cette semaine j’ai croisé un pair psychotique ça semble pas simple cette tension… C’est toujours mon thème de prédilection… Le climatiseur viens d’arrêter… Je sors plus la nuit, fallait être un peu tête folle pour répéter ces sorties toute les nuits… L’ivresse ça fait combien de fois que je vous en parle, tous ceux qui se sont suicidé parce qu’incapable de vivre sobre. Je crois qu’il y a une profonde blessure, une âme blessée, amochée qui répète… On cherche de l’amour un peu partout même auprès des serveurs et serveuses des grands bars… Je sais je me répète c’est pour mieux me souvenir. L’ivresse c’est aussi la pornographie, les mauvaises valeurs, l’argent sale qu’on veut laver… Je voulais plus vivre là-dedans… J’ai pas tous vu mais j’aurai fait le tour… Cette nuit je termine dans la solitude et la tristesse… La littérature est aussi dans les revues que l’on tiens d’une seule main pour paraphraser le chanteur… Voilà! J’arrive à la chute, y’a un parfum d’ail, comme toujours l’épilogue est difficile, je pense à la lecture comment on associe ça à la folie, la maladie… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère, au revoir et à bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas si je vais arriver à vous écrire quelque chose d’original aujourd’hui… C’est l’anniversaire de quelqu’un de très cher, elle est maintenant grand-mère. J’aurais pas cru ça… Ça fait de moi quelqu’un de plus jeune jeune… Pour moi depuis quelques années la vie s’est apaisée, tout à coup y’a un parfum d’orange… J’ai la paix chez moi, je vous écris et le bonheur je vous le chuchote tout bas. Je vous écris j’essaye de réaliser quelque chose pour moi écrire ça toujours été important… Je me suis adoucis en écoutant mon senti… L’idée de vivre en plein jour me réussis, j’ai si longtemps vécu la nuit et mes échecs je les ai nourris. Je pense toujours aux aéroports aux avions, je repartirai bien à un moment, je sais vous me trouvez très bôf avec mes voyages mais j’ai cette chance- là, pouvoir partir… J’aime bien la poussée dans le siège quand l’avion décolle… À mon départ pour San Francisco j’ai bien aimé la rapidité avec laquelle tout s’est fait, bagage, douane, embarquement… Quand je suis sur un vol j’en profite pour visionner des films… J’aime bien les super-héros Marvel, les Avengers… Je vous raconte ça avec de la nostalgie j’ai déjà hâte à mon prochain départ. Y’a l’ami de Brossard qui me demande la réaction de Clémence Desrochers à qui on rendait hommage en début de semaine, elle était très enthousiaste et a fait quelque jeux de mots, elle a apprécié et nous a encouragé à continuer… J’ai appris qu’il y aurait peut-être des reprises de certaines scènes au congrès de l’association québécoise de réadaptation psycho-sociale. Je sais pas si je vais en être ça reste à confirmer. J’ai un peu discuté avec madame Desrochers mais j’ai fait un fou de moé, c’est difficile de parler avec quelqu’un qui a tant de métier. Je vois qu’il fait beau en Provence, moi je vais repartir le printemps prochain j’ai pas encore décidé de la destination mais j’y pense, j’ai Rome en tête pour aller rencontrer l’ami de Diane… Je pense aux enfants qui doivent avoir hâte aux vacances, j’aimais bien l’été bâtir des cabanes dans les arbres et marcher dans le boisée derrière la maison, me reposer en faisant de la lecture quand il faisait trop chaud. Parfois dans le stationnement de l’église je rencontrais l’ami maintenant de Brossard avec son triporteur. Je sais pas si vous vous souvenez de la foire dans le parking du centre de Loisirs tout à côté de l’école Saint-Louis… Ça aussi c’est de la nostalgie de bons souvenirs quand-même… Je sais que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce développait déjà sa passion pour la pêche… Quelques mots encore… J’aimais pas tellement tondre le gazon et jardiner, j’ai jamais eu le pouce vert. Je touchais aux plantes et elles disparaissaient… J’avais essayé de faire pousser du cannabis mais la matriarche l’avait découvert. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

mercredi 29 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Dans la nuit de mercredi à jeudi, j’ai de plus en plus de difficulté à être original… Le climatiseur s’est arrêté. Hier j’étais heureux il n’en tiens qu’à moi de continuer ce bonheur aujourd’hui. Je vous illustre ça avec une photo du musée de la beat generation à San Francisco. Tout est tranquille, y’a plus d’implication cette semaine… J’ai beaucoup aimé tous mes collègues de l’hommage à Clémence de même que j’apprécie tous les commentaires pour la photo… Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma lectrice privilégié secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du Collège d’Enseignement Général et Professionnel  de l’Outaouais, faites lui un petit bonjour… Je sais que l’écriture est un moyen archaïque d’utiliser toute cette technologie mais c’est ce que j’aime faire, j’aime ce contact presque direct avec le lecteur… Je pense que ça fait grandir mon senti… Encore une journée et c’est la paye… Dans notre groupe d’entraide on a maintenant une étudiante française en travail social, on lui souhaite la bienvenue si jamais elle lit ceci…  Pour ce qui est de mon rétablissement, je crois que je me respecte, j’essaye d’être authentique c’est pas toujours la façon de faire la plus facile mais je crois que c’est la plus gratifiante… Lundi dans la salle de répétition j’ai bien aimé pousser la ritournelle avec Jean-François au piano… Souvenir d’il y a longtemps un pianiste qui croyais reprendre son métier mais qui étais miné par l’alcool… Je dis bonjour à mon lecteur de Deux-Montagnes qui a pris la peine de me téléphoner hier. Lentement la poussière retombe après le show, je le répète j’ai apprécié vos interventions à tous sur Facebook… J’ai ouvert une boîte de biscuits Oreo, je pense au jeu intense du gars qui interprétais  le MC,  j’aurais été incapable de faire ça… J’aime ces jours méditatifs d’après la représentation, ça fait des souvenirs que malheureusement je ne pourrai raconter à personne j’ai pas d’enfants, le blog c’est un peu ça je veux laisser une trace… Voilà une difficulté traduire le senti pour qu’on ressente l’émotion du moment, je sais plus trop quoi vous raconter, la scène et le trac vous savez moi et mon lecteur de Deux-Montagnes on était d’accord pour dire que le doute est essentiel… J’ai regardé un peu ce  qu’étais le psychodrame, je crois que c’est une discipline encore jeune qui dois faire ses preuves, disons que à mes yeux juste le nom ça fait pas sérieux…Ouais! J’y arrive, je pense à la gentille médiatrice théâtrale cette femme-là elle est en or, j’apprécie beaucoup de travailler avec elle… Tout ça pour dire que mon expérience a été très positive, ça me prend un peu de temps avant de tourner la page de passer à autre chose… C’est presque terminé je vous salue bien bas tout le monde. Encore une fois j’espère que vous avez apprécié. Quelques mots encore pour écrire une chute décente. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai vu que vous aviez apprécié plus les photos de bibi que les textes, merci à vous tous, le modèle à pas grand-chose à y faire ce sont des photos de mon amie Nicole Khoury une photographe professionnelle de grand talent. Le soleil a finis par percer, je viens de sortir de ma sieste… Ce matin j’ai parlé avec la matriarche c’était agréable… Je lui ai raconté que je voulais aller à Rome elle semble trouver que c’est une bonne idée, je vais attendre encore quelques mois pour me décider… Ça me fait rire quand vous dites que j’ai l’air d’un artiste, si j’en suis pas un qu’est-ce que je suis? Parfois vous croyez que c’est comme dans la construction avec des cartes de cotisation syndicale mais je suis plus libre que ça… Cette semaine à la radio j’ai entendu parler de la belle ville de Trieste, une affaire européenne de transport je crois… La température est étrange parfois c’est chaud et ensuite le thermomètre descend… Je me sens reposé c’est bien, j’en viens à mon senti, dehors y’a beaucoup de bruit… Cette semaine je crois vous avoir déjà dit qu’il y a des pairs qui vont mieux respirer c’est le revenu qui arrive on va manger. On va se mettre chic pour aller à la banque, d’autre moins heureux vont passez au guichet au milieu de la nuit… Je sais que le travail est libérateur  mais j’aime pas cette pression sur le travailleur, cette façon de dire qu’au moindre accroc il va prendre la porte c’est très aliénant… Moi je vous écris pour montrer que c’est possible de se rétablir… Je veux pas avoir de discours débilitant mais conséquent quelque chose qui a de l’allure… Je veux pas me cacher derrière la schizophrénie, mais je me rétablis, je me rétablis… Vous écrire ça me permet d’articuler mon discours… C’est toujours de trouver comment vous dire ma joie comme ma peine sans accusé la société… Je suis différent et je m’assume… L’émotion, le senti c’est ce qui me fait avancer… J’aime toujours être chez moi et vous écrire, je sais que pour certains d’entre vous ça n’a pas d’importance mais c’est une question de valeurs… J’ai essayé beaucoup de choses mais j’ai jamais été plus heureux qu’aujourd’hui. Je dois faire attention de pas attirer le malheur et me faire mal… Aujourd’hui j’ai pris toute la journée pour moi… Des petites réussites c’est bon… Y’a beaucoup de monde autour de moi qui apprécie… Je pense à ces moments de solitude maladive vécu il y a longtemps, je vais tout faire pour pas retourner là… Comme toujours je sais pas comment terminer, j’ai de la difficulté à parler du bonheur, je sais que vous allez rire… Si c’étais pas possible y’a rien qui se ferait, faut croire qu’on sera heureux un jour, voilà!!! J’en suis à l’épilogue et comme toujours je sais pas comment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Deux heure vingt-trois, les alcooliques ont encore le temps de boire une bière au bar. Lundi je me suis confié à la gentille médiatrice, je lui ai expliqué pourquoi je buvais pas d’alcool et comment j’étais heureux que ce soit comme ça… Ça part mal cette nuit mais c’est la chose qui a longtemps pris le plus de place dans ma vie… Déjà mercredi j’ai une chanson de tire le coyote dans la tête… Je pense au parfum Burberry Britt Rhythm je l’adore… C’est différent de l’odeur de mauvais tabac, de mauvaises cigarettes… Je remercie la très chère Nicole pour les jolies photos… Je suis plus en mode théâtre, je vais me mettre en mode conférence… Dans le quotidien c’est juste le normal, on se fait voler nos bacs à déchets. Je vais laisser faire certains ont plus besoin que d’autre surtout à la fin du mois… Aujourd’hui je reste tranquille à la maison… Vendredi va être fou cette semaine, c’est la journée de la sécurité du revenu… Voilà c’étais le « last call » y’en à qui vont quand même trouver un endroit pour finir la nuit en buvant en se gelant...  Parfois j’ai le sentiment qu’il n’y a que moi qui ais combattus des démons pourtant… J’aimerais ça que mon écriture sois comme la source, que les mots coulent et coulent et rafraichissent la vie… Je sais l’écriture parait tellement simple pour certain on pense pas à nos nombreux analphabète sans estime d’eux. Au Québec y’a eu une époque où l’écriture n’étais permise qu’au profession libérale, médecin, avocat, notaire, religieux… Autrement tu restais dans ton milieux sans accès au monde des lettres, c’est encore un peu comme ça, les enseignants ont toujours un monopole c’est encore comme on disait hors des institutions point de salut… Lentement j’avance… Je me suis parfumé, j’essais d’éviter les blagues homophobes. Je vous raconte une histoire absurde que j’ai vécu, un homosexuel qui y’a cinquante ans étais baillonné  par sa condition refuse la présence de religieux à une réunion qui eux y’a cinquante ans aurait refusé la présence de l’homosexuel, je sais pas si vous comprenez… Je trouve la situation malheureuse j’espère qu’il y a des façons de s’asseoir à la même table… Je ne veux offusquez personne. Je croyais être plus avancé que ça dans mon texte, la nuit est pas mal avancé je suis bien réveillé… Souvenir d’une époque où on appelait les photos indifféremment  des « portraits »… Voilà encore quelques mots pour compléter arriver à la chute à l’épilogue, encore cette nuit j’aurai écris… La fin, la finale c’est jamais simple, je pense à ce gars qui voulait faire de l’argent avec l’écriture, je crois pas ça possible à moins de travailler dans une agence de publicités. Bon! Quand il faut il faut, ce seras ça pour cette nuit c’est pas très inspiré. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’auras surement une prochaine, j’espère vous y voir!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 28 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai mangé à la française baguette et pâté. C’est pas très élaboré mais c’est bon. Je suis libre toute la semaine ça fait du bien y’a longtemps que c’est pas arrivé… La représentation est donné la pression est partie. J’ai les chansons de Clémence gravés dans la tête, je retourne au senti… C’est la fin de l’après-midi je vous écris… J’ai un peu dormis, une sieste, suis alanguis… Je pense pas trop au voyage j’attends la nuit, j’envie quand même un peu les amis en voyage en Provence… Ce matin j’ai croisé et salué la très gentille directrice de la fondation de l’institut, j’ai aussi discuté  un moment dans le corridor avec le directeur des psychiatres… On a parlé de San Francisco, me suis ouvert une Sanpellegrino à l’orange c’est bon… Le climatiseur est démarré, je veux enlever un peu d’humidité. Toujours étonnant d’entendre l’adjectif possessif quand on parle des professionnels comme mon médecin, mon infirmière, ma travailleuse sociale, mon ergothérapeute… Comme si on les possédait alors que c’est beaucoup plus eux qui nous possèdent… Je suis encore fatigué, abattus je me coucherai pas tard ce soir. On a pas eu de critique de la pièce, le rétablissement c’est pas un thème assez important, quand les drifters font du théâtre on en parle pas… J’étire la soupe, j’étire la sauce l’eau ça coûte pas cher mais c’est un peu fade comme élément culinaire. Je suis toujours étonné de voir comment ils se posent comme poète comme artiste, moi c’est toujours le doute, je sais pas ce que je suis… Armand Vaillancourt le détestable disait qu’il fallait savoir se poser comme artiste comme écrivain et dire franchement je suis poète, je suis écrivain… C’est pas qu’il a tort mais c’est difficile. Je vais vous illustrer ça avec un tramway dans le port de Frisco. Je suis pas très inspiré je veux tout donner afin que vous sentier l’esprit dans lequel j’écris. Hier soir à cette heure-ci je soupais dans la salle de répétition. J’étais rongé par le trac, l’angoisse la peur mais je ne le disait pas. Dehors il pleut un peu… Presque dix-huit heure, ça sent le pâté à l’ail… J’ai changé mon horaire de rédaction. Cette semaine c’est déjà juin qui arrive, les festivals de toute sortes… L’été les vacances, j’aimerais faire un peu de plein air marcher dans la nature, faire des feux de camps et dormir au grand air… Je sais pas comment terminer, je vous laisse la lecture, si vous aimez pas vous me le direz… Lentement comme tout le temps je vais y arriver. Quelques mots encore dans cette rédaction d’halluciné. Tout à coup ça sent bon, ça sent le parfum et j’aime ça. Je tord les mots, les raccordes, les empiles ça finit toujours par faire des phrases pas toujours heureuses mais elles sont là. Le climatiseur viens d’arrêter je n’ai pas froid. Enfin je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant vous revoir à la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’était des moments exceptionnels je croyais qu’ils se reproduiraient aujourd’hui, Les applaudissements du public c’est la meilleure des dopes sèches. Pas de danger d’en faire overdose… Cette nuit le Théâtre du Nouveau Monde ne dors que d’un œil hanté par le fantôme de Lilly Saint-Cyr, aujourd’hui le bas de la ville s’est gentrifié on ne le fréquente plus pour les mêmes raisons, les mœurs aussi on se trouve d’autre raisons. Dans le temps ça s’appelait le « red light » les gens bien ne voulaient pas y être vu au risque d’être excommunié par le Cardinal Léger c’était pas dans ce coin là qu’on disait le chapelet . Le Nouveau Monde quel nom évocateur et plein de promesses, une société à refaire, un monde plus juste par les arts. Je suis bien heureux d’y avoir mis les pieds dans ce théâtre d’avoir rencontré sa directrice… J’hésite à le dire mais j’y ai joué c’était magnifique, Nouveau Monde quelque chose de neuf le départ d’une aventure qui dure depuis des années, de la culture à en crever… J’ y étais, j’ai vu, j’ai vaincu, vaincu ce trac impressionnant  et j’ai apaisé ce mal de l’âme. J’étais là dans ces lieux mythiques où j’ai vu la mort de l’ignorance. Nouveau Monde c’est aussi l’espoir d’un monde meilleur, une nouvelle terre où tout recommencé pour le bien pour le mieux… Où les fous dénoncent les abus… Ces mêmes fous qui aujourd’hui tissent le tissu social et peuplent la trame urbaine. Nouveau Monde aussi comme l’espoir aussi d’être autre chose qu’une mode, une tendance de l’air du temps… Voilà le jour se lève et on est déjà au matin, on va passer la journée à se remémorer cette pièce qui nous a tant fait plaisir… Voilà on retourne à sa routine en espérant encore une fois qu’on réfléchisse sur la place qu’on laisse au gens différents… De l’amour c’est ce que je ressent quand je monte sur la scène, vous allez peut-être me trouver énervé, agité du ciboulot, mais hier j’ai reçu de l’amour à la pochetée… Je sais c’est pas facile de bouleverser les gens pour du changement, ils restent ému en nous regardant et se rappellent leurs ,longs séjours à l’institut qui comme soignant, qui comme patient… Je sais certains ne croient pas au bienfait de l’art pourtant c’est très humain, très palpable. J’ai participé à cette création j’ai pas envie de tout démolir et de me dénigrer… Un bonheur je crois qu’on appelle ça un bonheur… Ce fut le printemps. Voilà c’est presque la chute, comme d’habitude terminer est difficile, je cherche comment passés à la conclusion comment partager cet amour du jour. Je pense que je vais remercier ceux que j’ai pas vu et qui sont venus à la pièce… C’est presque terminé et le théâtre m’a soigné. Je remercie toute l’équipe du Théâtre du Nouveau Monde de nous avoir permis de passé une si belle soirée. Quand à vous je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard


lundi 27 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour du Théâtre du Nouveau Monde, on a finalement joué la pièce le vol rose du flamant en hommage à Clémence Desrochers. J’étais partis avec l’idée qu’on allait se planter mais à force de travail on a réussis et je crois que le public a apprécié… Une dame m’a même dis que je lui faisais penser au regretté Robert Gravel avec ma façon de projeté les mots… J’ai dit quelques mots à madame Desrochers je crois que j’ai fait un fou de moi… Le public a beaucoup ris c’est pas mauvais, on a terminé tout ça dans une belle ovation… Voilà ce soir je suis chez moi au bout de certains projets et je vais en commencer d’autre… Sur la scène j’étais fasciné par l’éclairage sur mes collègues, ce grand trou noir devant la scène… Je voulais aussi écrire à ma lectrice secrétaire retraitée du collège de l’Outaouais que j’ai rencontré Normand Gélinas je sais pas si elle se souviens de ce comédien? Très sympathique… C’est beaucoup de travail monté une pièce comme ça et même si j’ai été absent pendant mon voyage j’ai réussis je crois à me rattraper… On m’a dit que ce rôle de gérant videur de boîte de nuit m’allait bien, ce sont peut-être mes années de galère qui déteignent. Quand-même les applaudissements c’est gratifiant… Je suis pas la vedette de l’heure mais j’aurai fait quelques petites choses dans cette grande chose qu’on appelle l’art… Je suis étonné que tout ça soit déjà derrière moi… Communiquer! C’est toujours ça que j’essais de faire, j’ai beaucoup aimé discuter avec les amis à la sortie du théâtre. C’est la nuit, le climatiseur fonctionne, comme toujours c’est mon senti, aujourd’hui dans la salle de répétition je me suis promené de table en table pour discuter, c’étais pas comme au bar dans le temps où il fallait rester à sa table et boire sans dire un mot au voisin de table. Je viens d’enlever le maquillage de théâtre, on a pris des photos de moi je crois qu’elles sont très bonnes… Je vous ai pas parlé du pianiste qui m’a joué Kind of blue de Miles Davis il était magistral… Dans la pièce ça grouillait y’avait de l’action et des textes émouvants… Enfin c’est finis, la semaine prochaine je vais parler du Recovery College à la journée de la recherche… Je mange un peu de fromage avant d’aller me coucher… Je sais pas comment terminer peut-être juste vous dire qu’on était tous bien costumé, digne de l’endroit et des circonstances… En vieillissant  je trouve la vie moins dure, pour commencer à jouer dans la pièce quelqu’un m’a donné une douce poussée, j’y suis allé et j’ai plongé c’est-ce que je devais faire… Je parle de l’ouverture de la pièce comment pour débuter j’ai fait…  Je vous parlerai pas de la psychologie du personnage je crois pas que ce soit nécessaire. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 26 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vous avez un Bernard épuisé devant vous ce soir. Ce sont des répétitions difficiles… Si vous y pensez faites une petite prière pour nous… J’espère que ça va faire plaisir à Clémence cette représentation de ses textes, qu’on se casseras pas la gueule, hier pour la générale j’étais en costume de scène, chemise blanche pantalon noire, veste de cuir et soulier de suède. J’ai dormis un peu lentement je me réveille… Ce soir ce seras la seule et unique représentation, je crois que je paye pour mes absences à la répétition j’étais à San Francisco. Plus ça approche plus j’ai peur qu’on se plante pourtant mon rôle est pas si difficile quelques répliques de gérant de bar… J’ai le senti tout chamboulé faut faire honneur au Théâtre du Nouveau Monde qui nous accueille encore une fois cette année… Demain c’est une autre générale et après veux veux pas on joue… Je devrais pas écrire comme ça j’attire le mauvais sort. Encore une fois je vous invite c’est au Théâtre du Nouveau Monde demain lundi dix-neuf heure, J’abandonnerai pas le bateau si on coule on coule ensemble sinon on cruise et ce seras bon… Je médite là-dessus… J’ai redémarré le climatiseur, je vais relire le texte pour bien m’imprégné de l’œuvre. On a tous de la difficulté, moi dans le rôle de cet espèce de videur, de portier… Je suis nerveux, j’ai le trac mais je crois qu’on va le faire et bien le faire. J’ai peur de paralyser que l’angoisse gagne sur moi… Je fais une prière ça a jamais fait de mal à personne… Je me sent un peu plus reposé, c’est pas le sort du monde qui est en jeu c’est une représentation théâtrale… Si ça plante ce seras ma faute, uniquement ma faute… Je vais me diriger encore une fois vers mon senti ce soir, à toute les fois c’est un défi, cette année…  J’ai envie de pleurer, la représentation est difficile cette année, advienne que pourras… C’est difficile jouer, c’est un métier que je ne possède pas… Je pense à ce copain qui étais régisseur au théâtre, c’était son métier, après les représentations il passait ses nuits dehors… Parfois il passait chez moi et on partait sur la bringue, aujourd’hui je ne joue plus à ces jeux là… C’était la mort voilà pourquoi… Y’a tout ce langage du théâtre que je ne possède pas… Ils sont bien bon de nous laisser jouer dans la cour des grands avec leurs techniciens leurs équipements, l’éclairagiste va peut-être sauvé le show… Je vais essayer d’être à la hauteur, c’est difficile je suis qu’un amateur. Faut pas que j’oublie, faire de mon mieux pour essayer de combattre la stigmatisation, c’est pour ça que je participe montré que la maladie c’est pas que la mort on peut se mettre au service d’une œuvre… Voilà! J’en suis rendu à la chute cette nuit. Je termine, je lis et je vais dormir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard




samedi 25 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain c’est la générale, j’ai peur de me déplacer sur la scène comme une poule à la tête coupée pourtant c’est pas la guillotine… Cet après-midi j’ai regardé l’extraordinaire émission des Racines et des Ailes ça m’a donné le goût de repartir en voyage, la France est tellement belle vue comme ça… Je dis bonjour aux amis lecteurs en Provence… À mon premier voyage en France je suis passé dans ces villes du chemin de Napoléon, Chalon-sur-Saône, Auxerre ect.  Que de souvenir j’étais en voiture sur cette magnifique petite route, je pense aussi à Chambéry… Ses éléphants, un peu plus au nord-est de Grenoble, y’avait aussi Lyon et Macon… Que de bons souvenirs. J’ai que la pièce en tête ceux qui sont à Montréal lundi soir venez voir ça, c’est au Théâtre du Nouveau Monde à sept heure, l’entrée est libre… À mon premier voyage en France j’étais dans la région Rhône-Alpes, la Provence c’est plus au sud… Pour les amis de l’Outaouais qui seront à Lyon cet automne ne manquez pas la grande place c’est à voir, elle est immense… J’ai finalement donné mon scrap-book a la metteur en scène je sais pas ce qu’elle vas en penser c’est pas très travaillé… J’ai essayé de dormir tôt ce soir j’y suis pas arrivé… On me dit de pas m’en faire pour la pièce que ce seras un succès, je préfère quand même le mot de Cambronne… Il était l’avant-garde de Napoléon celui-là… Je pense que les français doivent le code civil à Napoléon par ricochet on lui doit aussi avec les notaires… Je sais pas si je vous ai dit avoir installé le climatiseur, je l’ai démarré il fonctionne bien… J’ai entendu dire que dans les centres hospitalier et de soins de longue durée le système électrique était trop désuet pour qu’on installe des climatiseurs quelques ingénieurs conseillaient d’installer des groupes électrogène … J’espère qu’on me placera pas là de sitôt, j’aimerais ça finir mes jours chez nous… Je pense encore à Camille Claudel qui a plus de cinquante ans voulait retourner vivre chez son père… Je la vois comme beaucoup d’artistes de cette époque à l’asile, elle écrivait mais personne ne prenait la peine de lui répondre, les « insensés » on les gardait éloignés. Voilà que ce soir j’aimerais faire profiter de mon expérience, j’ai gardé aucun document pour attester ce que je fais, je pense que le Recovery College va m’aider pour ça… J’ai peur que ça m’entraine dans une profonde descente, je ferai plus de jokes sur les incisives des anglaises. J’ai eu trop mal, j’ai pas envie d’en faire… Le climatiseur vient de s’arrêter automatiquement. Quelques mots encore, c’est mon travail pour cette nuit… Je pense à tous ces professionnels qui sortent de l’université qui vont avoir de la difficulté à me mettre sur le même pied qu’eux. Voilà! C’est la chute avec une partie d’expérientiel… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier j’étais heureux de ma rencontre au théâtre Aphasique. Cette nuit j’ai dormis… Demain c’est la générale et on joue lundi tout ça fait partie de mon processus de rétablissement. Je suis nerveux j’espère que je serai pas trop gauche… Je crois pas vous l’avoir dit qu’on jouait les textes de Clémence en présence de l’auteure. Je pense à mon senti pour une fois que ça va être utile de jouer la comédie… Je trouve pas quoi vous raconter, hier je disais à une amie comment j’aimais être à l’aéroport, comment j’aimais prendre l’avion. Je radote!!! Je radote!!! Je me penche sur ce que j’écris j’aimerais que ce soit tout en introspection, qu’entre les mots apparaisse le non-dit… Vous le lisez surement mieux que moi… Ouais! La nuit de vendredi à samedi, les couche-tard s’en donnent à cœur joie on s’engourdis la tête sur des rythmes infernaux… La rue Saint-Laurent est toute en activité grouillante comme une ruche, on passe d’un bar à l’autre dans l’ivresse, les riverains trouvent ça bruyant, c’est le night life de ce quartier. Je ne me lasse pas d’écrire, il reste je crois encore quelques boîtes à chanson, des lieux d’une autre époque. Souvenir de cette détestable adolescence où dans le cours d’art plastique pour s’aider à créer on écoutais Bécaud, Moustaki, Reggiani, c’était la sensibilité féminine, les gars écoutaient John Mayall, les Allman Brothers tout en blues… Ce sont tous de mauvais souvenirs dont j’arrive pas à me débarrasser ma descente aux enfers était commencée… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça cette nuit, je crois que ce seras un avion… Je pense à l’alcool ce tue monde, l’ivresse assassine, la combinaison automobile et consommation, moi y’a longtemps que j’ai plus de voiture et que je ne consomme plus c’est tant mieux pour tout le monde. Encore aujourd’hui ce seras un vingt-quatre heures sans boire… Je me rappelle ces nuits où nous étions fauchés et où nous cherchions à emprunter de l’argent, on y arrivais souvent c’était pour boire et se coké… De la folie, le partner semblait se relever sans trop de difficulté moi je développais des psychoses à répétition j’avais la tête dans un étau… J’ai pas encore perdu mon habitude de vivre la nuit, je le fait encore mais dans la sobriété, tant que je reste chez moi y’a pas d’urgence… Tout à coup je sais pas pourquoi y’a une odeur de pâté à la viande… Lentement j’avance dans ce texte c’est la dernière partie la conclusion c’est difficile. Bon on est samedi, demain dimanche c’est la générale… J’arrive à la chute je vous aurai raconté les mêmes choses qu’à l’habitude, je suis fait de ça. Je vous vois avec votre bouteille de Rye, de Whisky où de Scotch, ça vous calme pour un moment mais vous y arrivez pas c’est un sommeil artificiel sans repos. Voilà! On y est, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 24 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Encore du terrorisme en France, moi ça me fait peur. J’ai peur qu’on nous attaque, je veux pas être raciste mais quand je vois des arabes je suis pas gros dans mes culottes, je crois que c’est le Ramadan fidèle à la foi ils ne doivent pas tuer personne… Mais au fond faut se l’avouer c’est la guerre, j’ai très hâte qu’on hisse le drapeau blanc… J’ai soixante-deux ans j’ai longtemps cru que la paix était possible sur la terre, semble que je verrai pas ça de mon vivant… Ce matin j’étais content j’avais des répétitions théâtrale avec de très belles femmes, de quoi faire des jaloux… Dimanche c’est la générale, je vais relire le texte, on s’encourage je crois que ça va le faire… C’est une lecture, je suis pas un pro mais je vais faire de mon mieux. Je pense à tous ceux qui critiquent ce qu’on fait… Je suis fou… J’ai dîner de macaroni tomates gratinées et comme dessert c’était pouding au chômeur. Je pense que les gens aiment nous voir jouer et nous on y prend plaisir. Après cette production ça va être la pause, l’été en espérant le soleil… Dehors enfin c’est vert, je pense à la bruine de San Francisco, le Golden Gates reste beau… L’ami me disait de pas avoir peur de vivre mes émotions, encore faut-il que je mette un nom dessus… Je sais pas, je sais plus, j’écris en pensant au senti… J’ai hâte de me faire maquiller, chose que j’ai pas habitude de faire… Beaucoup discuté aujourd’hui je raconte un peu tout ce que je fais, comment je me rétablis… La nuit passé je vous ai parlé du bonheur avant j’aurais hésité même à écrire le mot… Je pense à vous qui prenez le temps de me lire… Le ciel s’est couvert, le climatiseur s’est arrêté… J’essais de me visualiser sur la scène… Demain j’ai rien au programme je vais lire les pages voyages de LaPresse+, j’ai regardé le prix des vols pour le Vietnam c’est cher et c’est long un ou deux transfert. Je suis pas très présent sur les réseau sociaux, je mets toujours quelques chose de mon cru… Je comprends pas les gens qui placent des post auquel ils n’ont pas participé. Ma prose je crois pas qu’ailleurs vous en trouverez pareille. Non! Je ne me dénigre plus c’est ça et just too bad… Ce matin le poète essayait de vendre sa prochaine poésie dans un recueil, on ne lui paye qu’une moitié de l’édition il doit trouver la balance… J’en viens à l’institut j’apprécie les gens qui travaillent avec moi… Une chose de difficile c’est le stigmate du poète fou, y’a moyen d’écrire en rétablissement en faisant valoir nos droits et en remplissant nos devoirs. Laissons tomber la haine, le poète à pas toujours besoin d’être sulfureux… Voilà!!! C’est la chute, l’épilogue comme toujours je vous remercie bien bas d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque terminé encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que vous allez bien, cette fin de mois est intense. J’ai pas le temps de vous écrire aussi longtemps que je voudrais. J’ai eu quelques suggestions de voyage en Asie, le Viet-Nam, le Cambodge, la Corée du sud ça semble possible mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord y est allé. Je vous illustre ça avec une de ses photos. En attendant j’y pense, je croyais pas qu’on était déjà dans la nuit, j’ai dormis c’est bien, je vais me faire un café… Le prochain voyage je vais bien le préparer comme celui de San Francisco qui est un de mes best à date… Ce matin j’ai une répétition spéciale qui n’étais pas programmée, je me dis ça vaut mieux plus que moins. Je commence à être nerveux encore trois jours et c’est la représentation… J’ai hâte de voir ce qui va arriver avec le Boeing sept trente-sept Max, j’espère qu’on va lui donner la permission de voler en toute sécurité. Voilà je vous entends vous questionner sur mon senti, il est toujours là… C’est la nuit de jeudi à vendredi dans le temps c’était pas mal occupé dans les clubs, jour de paye et d’allocation de toute sorte.  J’ai reçu les formulaires pour le paiement de mes allocations transport thérapeutique. Si je pars en voyage le printemps prochain, je veux pas être trop baroudeur je coucherai à l’hôtel… Hier j’ai croisé deux psychiatres dont un que j’aime bien avec qui j’ai discuté et que j’ai salué… Je lui ai dit que j’étais allé à San Francisco, il a cru que c’était par affaire j’aurais dus préciser que c’était pour des vacances… Le dernier voyage ça reste quand même l’Amérique du Nord c’est pas trop dépaysant, le Viet-Nam c’est aussi un haut lieu de l’histoire contemporaine, la défaite des Américains ils l’ont jamais digéré. Le beau temps a pas duré aujourd’hui c’est pluvieux je parle comme un gars qui a rien à dire, c’est toujours étonnant la confusion entre l’écris et la parole, je pense à mes amis aphasique je sais pas comment ils font. Je vais vous avouer que jamais j’aurais cru bien vivre comme aujourd’hui. J’ai un peu peur de le dire mais je suis heureux… Je viens de me raser et j’ai pris une douche, on oublie souvent ça comment ça peut-être agréable, se parfumer aussi… Voilà ou j’en suis cette nuit. Je trouve pas trop quoi écrire, il est hors de question que je vous fasse la morale, le patriarche aurais dit chacun mène sa vie… Quelques mots encore et c’est l’épilogue… Je pense à tous ces gars dehors cette nuit, le psy me racontais que aux États-Unis y’a seulement une personne sur deux qui a besoin de soins qui en reçois et de l’autre côté y’a toute cette folie des armes, ça fait réfléchir… J’ai vu pas mal d’itinérants qui semblaient malades à Frisco. Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 22 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On en finis plus de répéter, j’espère que la représentation seras bien. Je suis tout mêlé dans mes dates de réunion, vendredi on fait un petit extra pour la pièce deux heures de mise en place… J’ai finalement compris de quel bord sont le côté jardin et le côté court. J’ai le trac, je sais pas si je vais être bon sur la scène… Je crois que j’y met de la bonne volonté, un ami dis, et il a raison, que nous sommes des amateurs… Ça fait déjà quatre où cinq fois que je participe à des productions différentes. Ça bardasse pas mal dans cette pièce… Quand même, je crois pas en avoir finis de mes ambitions littéraire, cette année on joue pas de mes textes. C’est le monde de Clémence… Je sais pas si ça va faire une histoire tout ça, tous ces poqués en rétablissement qui se réunissent au service d’un auteur faut pas lui faire déshonneur… Je vous ai pas écrit encore sur ces magnifiques femmes qui travaillent avec nous, j’en ai rien à dire elles sont parfaites, je butine les baisers et les câlins et je crois qu’on va me punir parce que je l’écris ici. Demain c’est jeudi, j’ai une réunion du comité des usagers de l’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal… Je sais  on peut parler du CIUSSS-de-l’Est-de-l’Île-de-Montréal… Ces jours ci je suis éloigné de mon senti, je suis ému quand j’entends les filles chanter la factorie, c’est si biens écris et avec tellement d’élégance de sensibilité, venez nous voir ça vaut la peine… J’ai une bonne fatigue ce soir, une fatigue saine… J’ai hâte de jouer devant le public c’est là qu’on va voir si on a fait la job… Ce soir je pense à Lille l’an passé, l’institut qui m’envois les représenter seul là-bas, j’appelle ça des soins citoyen avancés. J’ai rien ramené et j’ai continué mon rétablissement… Je viens de préparer des muffins ensuite je suis allé au toilette. Les muffins sont au four… Je vais l’écrire, ce qui manque c’est l’étonnement y’en a plus pour des gars comme moi qui avec un diagnostic  lourd partent seul en voyage, vous savez comme je suis fou des aéroports, des avions aussi… Je pense à la classe moyenne dont je ne fais pas partie, ça diminue mon espérance de vie personne en parle… Les pots d’échappements des voitures, des autobus et des camions c’est mon obsession. En attendant l’inspiration je mange les muffins… J’en ai mangé une demi-douzaine c’est pas très santé. Mon ancienne voisine aujourd’hui décédé du cancer me disait que lorsque ça allait bien dans sa vie elle faisait des muffins… Je vais faire attention à ce que j’écris, ça va pas mal mais c’est pas la grâce ni l’apothéose… Lentement j’approche de la chute quelques mots encore pour le plus difficile terminer, conclure, j’y suis presque comme toujours j’y vais avec les remerciements, merci d’avoir lu jusque-là!!! Et je vous souhaite une prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 21 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Voici encore quelque mots, j’entends le train qui gronde tout près sous le viaduc . Je me suis préparé des toasts avec une préparation de fromage fondus à tartiner. Vous voyez c’est tout ce qu’il y à a faire la nuit manger et lire les étiquettes de contenant. Je suis bien réveillé, je vais me préparer un autre café, bientôt mercredi et la répétition, j’ai déjà le trac, l’angoisse d’avant la représentation. Je veux pas décevoir personne et être à la hauteur…Je trouve pas je trouve plus quoi vous raconter d’original, j’ai pas de grandes notions de mythologie, je pense à ce que Francoeur écrivait  « je suis rongé par mon mythe ». Je sais pas pourquoi tant de gens de nos jours se disent poète, ils croient l’avoir plus facile? Détrompez-vous les mots c’est dur très dur et ça vous amène à faire de jolies choses comme plongeur dans un bistro pour manger. Comme à la boxe les mots vous travaillent au corps avant la droite au menton pour le K.O. vous avez eu beau danser faire vos petits pas la poésie vous a noqué… et même quand vous vous relevez elle vous renvoie pleurez dans les câbles. Encore vous avez eu beau vous entrainer et faire la pute comme sparring partner, on vous a donner votre chance devant la foule vous avez perdu la poésie vous a apostrophé … Entre deux poèmes comme entre deux mauvais round vous n’avez plus de souffle, vous n’êtes pas dans Rocky ni aussi fort que Georges Saint-Pierre, vos ceintures vous ont servis à rien les mots vous ont assassiné. Et on y retourne on fait le tour du ring l’autre est plus fort au chat et à la souris faut comprendre que vous boxez pour une tranche de pain, une bourse qui paye le motel pour dormir… Une fois le coach et les soigneurs payé il reste presque plus rien, ça prend du temps avant de monter dans la world boxing association ne serait-ce que pour knocker un jambon ou de l’être vous-même… Des fois tu te demande pourquoi tout cet entrainement, t’apparait même pas sur une carte locale, les promoteurs croient pas en toi… Et tu tape, tu tape dans le sac de sable, et tu saute tu saute à la corde, qu’on m’en donne un combat ils vont voir comment je suis sérieux, j’ai hate de l’avoir après j’en prendrai deux. Je sais c’est pas un jeux, c’est le sport le plus viril… En attendant j’irai courir et après regarder encore une fois Rocky des fois je mélange toutte la vie pis les vues. Aujourd’hui on me dis que je suis trop vieux pour boxer ça fait des années que je m’entraine j’ai raté ma chance, je vais me trouver un bon prospect que je vais entrainer et on va la gagner la ceinture… Je suis à terre sur le tapis du ring et j’attends, j’ai perdus je suis paralysé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis debout, j’ai toujours le voyage en tête parfois c’est le parfum qui me rappelle des endroits. J’ai plus cette idée du voyage qui dit que ça prend une Harley pour traverser l’Amérique. Souvenir du Beresford un petit hôtel simple mais tranquille, un peu vieillot aussi… Vingt et un mai c’est l’anniversaire de la matriarche, demain ce seras répétition au théâtre pour dimanche faire une générale et lundi prochain jouer. J’ai la chienne peur de me planter, ça vient de loin une représentation au cours secondaire que j’avais fait sans papier et que j’avais raté. J’avais eu l’air d’un beau fou mon père y avait assisté… Le vieux barbu m’avait aussi déconseillé d’y participer… J’ai de meilleurs souvenirs, cette longue marche dans les quartiers et les parcs centraux de Montréal avec ma lectrice de l’Outaouais. Cette nuit je vous écris, je dors très mal avec la bouche sèche… Mardi déjà, j’ai hâte de voir si notre représentation seras un fiasco où un succès, je m’engage à faire de mon mieux… J’ai du plaisir à vous écrire même si parfois je crois que personne ne lis, les plus braves m’envoient souvent leurs commentaires j’apprécie… Je sais que la matriarche aurait aimé que je voyage quand j’étais dans la vingtaine, ça excuse rien mais j’étais malade la schizophrénie venait de m’attaquer… Criss de maladie! J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’étais… On m’a jamais donné la clé pour entrer dans la maison paternelle… Et voilà que ça reviens comme si je n’avais fait que boire… La douleur d’entendre ce claquage dans l’appartement du dessus, les prestations d’assurance chômage tiraient à leurs fin, je n’aurais plus d’argent pour payer le loyer. Je suis partis pour le sofa des amis, je les remercie ici… J’ai dormis là un mois où deux… Je me calmais avec du mauvais vin et des ativans, je sais je devrais pas écrire ça mais c’est pour combattre le stigmate dire qu’on me meurt pas tous… Ça fait longtemps tout ça presque quarante ans et je radote, je radote. J’étais partis douloureusement jamais plus je ne reviendrais chez le patriarche, j’ai vécu ma misère dans différents endroits avec différentes personnes, ça s’est terminé ici y’a vingt -cinq ans et je ne prévois pas de partir… J’ai survécu à la souffrance, je crois pas que la majorité des gens passent par là c’est possible qu’il y ait des gens qui me détestent. Maintenant  j’ai de la peine de vous avoir raconter ça, c’est un peu comme un stress post-traumatique ça ne disparaitras pas, faut savoir vivre après les difficultés… Je me suis donner un défi ne plus jamais demander et remplir mes obligations… Mais oui j’en suis presque à cette partie finale la plus difficile, la chute… Je vous mentirai pas les souvenirs s’échappent pas… En voyage j’ai rencontré quelques Australiens de Brisbane… Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour espérer vous revoir dans une prochaine!!!

Bernard


lundi 20 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai rêvé qu’on était dans la neige avec une ancienne douce et un copain. La police m’avait monté sur une espèce d’échafaudage à plus de cent mètres j’avais le vertige j’ai gardé les yeux fermés en bas y’avait une femme dans un scaphandre avec une caméra avant j’étais sortis d’un bistro où on savait que je ne buvait plus. En partant j’ai croisé la douce, le copain est arrivé on a cherché un café où on pouvait manger léger, dans la cuisine y’avait une femme qui avait de la difficulté avec son personnel… De retour chez moi une voisine avait gagné beaucoup d’argent, elle voulait savoir où ma famille habitait… Je sais pas ce que ça veut dire ce rêve… J’ai installé le climatiseur, il fonctionne encore très bien… Je vais me préparer un café… C’est un lundi férié, les patriotes, dehors il vente à écorner les bœufs… Je pense à ce bar que j’ai longtemps fréquenté, j’aurais bien aimé être ami avec le staff, c’était pas possible je crois que ça leurs ai interdit de discuter avec les clients… Aujourd’hui même l’édifice n’existe plus, y’avait aussi cette brasserie une des premières à faire de la bière artisanale elle aussi est disparue dans les flammes. Je racontais à l’intervenante que je pouvais pas oublier ce long pan de ma vie, je crois que c’est bien comme ça ça m’empêche d’y retourner… Le climatiseur viens de redémarrer il fonctionne au poil… Souvenir d’une douce qui aurais préféré que je boive et reste avec elle que d’être abstinent et de m’en séparer… Encore mon sujet de prédilection, parfois je me dis que c’est du délire… J’ai fait mon scrap-book pour la pièce au Théâtre du Nouveau Monde, je sais pas ce que la metteur en scène vas en penser.  Je sais pas trop quoi dire sur les patriotes, ils ont perdus, avec la victoire on aurais tous vécu autrement… Je pense aux lendemains qui chantent, y’en a pas eu… Ça fait dur ce que je vous écris aujourd’hui… Je sais que les serveurs et serveuses ont beaucoup de charme ils rencontrent beaucoup de monde et ont une variété de relation sexuelle, je crois que plusieurs de mon époque se sont rendu malade du VIH… Le bon temps ne dure qu’un temps, fallait payer pour la popularité. Ça aussi le virus d’immuno déficience acquise on en parle plus pourtant il est encore très présent et plusieurs succombent de ses suites… Ouais! Aujourd’hui je suis pas mal dans la maladie… Protégez-vous! J’ai remarqué qu’il y a des endroits où on ne parle pas de la mort, pourtant elle est bien là qui guette et attends de frapper… C’est toujours étonnant parce qu’on a rencontré une personne une ou deux fois on s’imagine la connaitre, on vous oublie vite… Je pense à toute ces rencontres ratés au collège, ça me fait mal! Voilà! C’est la chute je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 19 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il fait chaud chez moi, j’ai mis mes jeans et ouvert la porte pour faire de l’air. Beaucoup aimé les photos d’Antoine et de la matriarche. J’ai retrouvé le numéro de téléphone de l’heureuse secrétaire retraité du syndicat des enseignants du Collège d’enseignement général et professionnel de l’Outaouais. La semaine va passer vite demain une rencontre avec l’intervenante, mercredi répétition au théâtre ce qui me mène à la générale de dimanche et la représentation lundi prochain. Je mène deux ou trois projets de concert j’espère que ça va être O.K. Je fais un scrapbook y’a longtemps que j’avais pas fait ça, ça me rappelle mes jeunes années… J’ai ressortis la plume fontaine et retrouvé les cartouches d’encre. Hier j’avais encore en mémoire San Francisco j’aime beaucoup les souvenirs de voyage, dans la navette pour l’aéroport une dame disait que je suis un « handsome man » ça fait plaisir, en voyage en général je parle pas longtemps mais je rencontre des gens sympathiques, j’ai pas pu voir la banlieue de Frisco on arrive le soir quand il fait noir et on part le matin très tôt… Cette année je commanderai pas mon voyage trop tôt, il faut que je me fixe une destination… Rome? Lisbonne? Italie? Portugal? Je vais voir, je vais peut-être avoir une illumination soudaine pour une destination inattendue. Les amis de Brossard partent pour la France, Marseille! Aujourd’hui… Ça fait du bien l’air frais cette nuit… J’ai rêvé à un ancien voisin de chambre, je le verrais j’en aurais peur, ça fait plus de vingt-cinq ans, partis comme il était partis il ne doit plus être de ce monde… Je mange des biscuits OREO… Nous sommes maintenant lundi, j’ai le souvenir des B.B.Q. des T-Bones steak, à la maison de chambres… Y’avait toutes sortes d’intrigues dans cette maison.  Je suis jamais étonné de voir comment la misère s’abat sur les défavorisés. C’est assez étonnant comment on a peu de souvenirs, ça fait quand même soixante-deux ans bientôt soixante-trois et je me souviens pas de grand-chose, j’aimais bien le camping en famille, lets go Stéphane! J’ai pas mal fait le tour de mon jardin, cette nuit c’est les orages le tonnerre, j’aimais bien être à l’abri dans la tente, ce sont les dernières nuits où je crois avoir bien dormis, la lecture c’est ce que j’aimais le plus, vous le savez je le répète toujours… Lecture et écriture, après un long passage en enfer, j’aurai rebâtis ma vie sur ces deux pratiques c’est important pour moi écrire, je peux dire et éclaircir… Le sommeil viens de me rattraper, j’ai les yeux à moitié fermés. J’en suis presque à la chute, dehors des gens parlent, ce sont des anglophones, y’a pas que dans les rues de Frisco que les gens parlent la nuit. Voilà c’est l’épilogue, je termine, les gens honnêtes dorment la nuit, quelques mots encore avec les mêmes difficulté que toujours. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai beaucoup dormis, me suis levé et suis allé acheter un scrap-book pour faire un collage que la metteur en scène nous a demandé… Je fais toujours les choses à la va vite ça donne pas de bons résultats. Cet après-midi j’irais bien prendre un café au marché avec une amie, mais je crois qu’elle est occupée. Le temps s’est découvert il ne pleut plus… La première de notre pièce approche lentement… J’essaye de faire ce qu’on appelle du cut-up dans le scrap-book, j’y arrive pas, c’est trash mon affaire… Demain, la fête des patriotes, je sais pas pourquoi on célèbre des défaites. J’ai remarqué que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avait la même façon de parler que le patriarche, je me suis jamais entendus avec lui… Je me prépare un café… Cet après-midi y’a un parfum de pâtisserie, y’a beaucoup de circulation automobile… Mon lecteur chauffeur d’autobus semblait croire que je pouvais partir comme ça sans aviser personne… J’ai quand même ma vie, mes activités à Montréal, je peux pas tout lâcher… Pour le scrap-book j’ai peur d’être jugé je suis pas très délicat, en tout cas ce seras ce que ça seras… Je préfère m’exprimer par l’écriture. Mon senti pour tout de suite semble évanescent je force beaucoup pour pas qu’il disparaisse c’est en quelque sorte ma muse… Combien de temps faut-il pour arriver à écrire son senti correctement. Je pense à cet ami que je m’étais fait à mes débuts sur internet je sais pas ce qu’il est devenus voilà ce qu’il avait fait de mes écrits… http://editions-hache.com/parauteur.html#saulnier  Le temps à passer, je sais pas si j’ai encore des lecteurs. L’écriture c’est quand même la seule chose dans laquelle je suis capable de mettre de l’amour. Pourquoi? Je sais pas, je réussis à pas m’auto-stigmatisé… J’essaye de pas faire semblant, de pas être faux, une goutte d’alcool vaux pas un texte, bon! Je m’en vais pas encore dans cette direction, j’ai bu mon café, j’ai pas soif, je pense à ces restaurants à la mode qui ne durent pas… À l’époque rue Saint-Denis y’avait beaucoup de cafés de bistros et de commerce, aujourd’hui la rue est un désert, l’action est sur Saint-Laurent je crois qu’il y a pas de place pour les deux… Je crois aussi que c’est une question de génération  on avait nos habitudes, au Fridolin où au Bruit coure par exemple… C’était y’a plus de trente ans, le quartier était grouillant. Je pense aussi au Passeport et sa musique, c’était une mode on essayait dans faire un mode de vie de la musique industrielle… La climatisation était quand même bien l’été mais je me roulais par terre sur la piste de danse et j’arrivais pas à avoir une conversation. Je vous ai déjà écrit tout ça… Voilà! J’en suis presque à la chute, à la difficile épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en essayant de trouver une photo. À la prochaine j’espère!!!

Bernard


samedi 18 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Y’a mes lecteurs de Brossard qui s’en vont, je leurs souhaite un bon voyage. Aujourd’hui c’est dimanche j’ai pas connus l’hégémonie de l’église je crois qu’à cette époque les gens se posaient pas trop de questions… Je me souviens que pour faire des études les jeunes hommes prétendaient avoir la vocation, à la révolution tranquille ils ont défroqué et son devenus directeurs d’écoles… J’ai pas eu cette option toute mes tentatives de réintégré le système scolaire ont été raté. Je crois qu’en haut lieu on avait décidé que je deviendrais un peu moins qu’un éboueur, une épave, peut-être un membre du lumpenprolétariat… Des hommes ont dirigé des hommes et moi je me suis réfugié dans la folie ont a pas pu en faire beaucoup pour moi j’étais en mode autodestruction… À part le chômage et l’aide sociale j’ai jamais eu plus du gouvernement qu’une entrevue d’embauche ratée à la voirie… Ils m’en ont fait croire de belles histoires avec leurs indépendance c’était un peu comme la religion… Aujourd’hui je trouve que parti au pouvoir comme opposition ils ont tous de sales gueules et je veux pas me laisser gouverner par eux… J’ai hâte de voir ce qu’ils vont faire avec les sinistrés des inondations. Enfin tout ça c’est de ma responsabilité j’ai pas su persévérer comme préposé à l’entretien ménager c’était pas ma vocation  j’ai toujours cherché…. Tout ce qu’on avait à dire c’est ta gueule fait ta job pis écoeure nous pas… Je sais pas si y’en a qui s’imaginait que j’allais passer des années à balayer… Je suis un traumatisé retraité de la petite semaine… Je vous dirai pas que tout ça proviens de la schizophrénie, j’aime pas beaucoup rendre la maladie responsables de mes conneries… Je reste et je resterai paranoïaque moins virulent mais ce seras toujours là… C’est le printemps pourtant il fait encore froid, un jour peut-être j’irai me louer une cabane au bord de la mer et j’écrirai peut-être à la manière du regretté Hemingway. En ce moment j’ai des brûlements d’estomac c’est loin du senti… Je remercie les gens qui prennent la peine de partager ce que j’écris… Sauve moi maudite poésie je n’arrive pas à toi c’est dis… Hey bein! Je suis à court de mots, je pense à cette usine de verre taillé de vitrine où j’ai travaillé quelques nuits comme d’habitude j’ai eu peur et j’ai laissé la job là… J’en suis presque à la chute, cette nuit je pense moins à San Francisco, je vous met le logo de la banque dans le village… J’ai plus rien à dire, rien pour vous entretenir. Dans une vingtaine de minutes on ne serviras plus d’alcool, les gens vont aller manger du gros stuff gras pour désaouler… On va continuer à rigoler de façon cynique, la nuit auras passé encore une fois on rentreras seul… Rien pour avoir de la peine, juste assez ivre pour s’endormir. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi et pourtant j’ai sommeil. J’ai fait des courses et la lessive, les t-shirt de San Francisco sont restés beau… Autant à une époque je parlais en sacrant autant maintenant quand j’entends ça j’ai peur… Souvenir d’avoir passé y’a longtemps le week-end au parc du Mont-Tremblant, on avait dormis sur le dur de la boîte de pick-up, il pleuvait c’était le plein air à la dure, on avait croisé un orignal… On était trop bum pour faire du camping confortable… Quand même ça meublait ma solitude viscérale trop triste pour m’amuser… Souvent on ne pensait qu’à la bière. Je sais pas pourquoi nos sorties étaient toujours tout croche… Moi j’étais monsieur Motel, je me sentais poursuivis je me cachais paranoïaque dans un motel, cette peur cette angoisse c’était très difficile, je voulais mourir… Dehors y’a une bande de motards qui passent… Ça aussi ça me paralysait… J’étais pas très brave. Je crois que bientôt y’a d’autre chantiers de construction qui vont ouvrir… J’ai jamais rêvé à la fortune, j’étais plus une sorte de psycho-socialiste… Je parlais de syndicat et je fuyais. Maintenant j’ai finis mon temps sur le marché du travail, je comprends très bien pourquoi on voulait pas de moi, un paquet de troubles… Je vais essayer de m’en tenir à ma prose… Au présent m’y voilà pourtant je suis triste et j’attends… La schizophrénie me laisse en paix aujourd’hui, la maladie parfois vous veut mort, c’est pas le bon choix… Aujourd’hui  y’a un peu de musique chez les voisins mais ça dure pas, ça aussi à un moment dans ma vie j’étais incapable de tolérer, je pense aux effets secondaire des antipsychotique qui m’empêchaient de vivre, c’est une chose assez difficile à décrire je vous souhaite pas de passé par là… Je pense qu’il y avait pas de solutions simples à cette folie… Encore une fois y’a un gars qui gueule dehors, quand je vous aurai rédigé ça je vais lire le texte de la pièce de théâtre juste pour me souvenir un peu plus… Je cherche c’est difficile, je pense à l’amour comment ça sonne sentimental… La vie est plus toffe que ça, écrire c’est pas que de la romance… Souvenir d’un grand souper à Milan, les bonzes de la santé Mentale italienne y étaient, je m’étais fait dire que mes textes étaient rafraichissant, pourtant… Je l’ai certainement déjà écris ailleurs… Je descends dans la chute… Vous devez vous demander quel est le propos pour garder ça simple on va dire que c’est la santé mentale et ses aléas. C’est bien un endroit où je peux en parler pourtant vous réagissez pas… C’est toujours une histoire de rétablissement, d’ancien souffrant qui maintenant accepte… Y’a des samedis comme celui-là où je me retrouvais à l’urgence de l’hôpital parfois je me demande si j’ai attendus tout ce temps là pour rien… J’ai quand même vieillis et changé ma façon de vivre… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 17 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vendredi soir tout est calme, étrangement je me couche en bavant ma salive et quelques minutes plus tard j’ai la bouche sèche à m’empêcher de respirer… De pauvres considérations pour vous écrire… La boucherie Limoges à Terrebonne semble avoir d’appétissante charcuterie va falloir que j’aille faire un tour… Comme vous voyez ce soir je suis en surface quoi que je vais plonger dans pas long… L’introspection c’est difficile nommer ce qu’on sent et ressent… Je m’ennuis des pics-nics et des fins de semaine de camping avec la douce. Si j’avais les moyens je m’achèterais un camping car… C’est toujours l’agitation dans ma tête je devrais faire de la méditation pleine conscience ça me calmerais… Je comprends pas pourquoi je respire pas mieux que ça pourtant c’est la vie… Je pense encore à la gracieuseté des boissons douces à l’hôtel c’était bien… Je vais  vous illustrer ça avec une photo de San Francisco que j’aime bien… Cette semaine on parlait de l’éclairage du pont Jacques-Cartier à Montréal, comment ça deviens une signature…  Les femmes disaient d’un air détaché c’est que de l’écriture elles semblaient pas accorder d’importance aux mots, pourtant les mots moi j’en fait toute ma vie j’essais de toucher les âmes sensibles… La douleur du senti on la ressent dans cette solitude alcoolisé assis dans un bar à écluser des drinks pour faire taire la voix,  mais viens un moment qu’on y arrive pas qu’on y arrive plus… Parfois je crois que ce que j’écris c’est de la sensiblerie, ça me prendrais une ligne plus éditoriale pourtant j’écris pas politique… Ai pris une douche et je me suis parfumé, je prends soin de moi. Quand j’ai plus rien à vous raconter je me retourne vers moi et je me dénigre, me souviens d’une fille qui se sentait jugé disons que l’accueil inconditionnel c’était pas pour elle… Samedi s’en viens avec la toujours très intéressante chronique voyage dans LaPresse+… À l’automne si tout va bien je devrais suivre une formation pour devenir formateur au Recovery College, j’en ai parlé avec mon lecteur de Deux montagnes et il y a effectivement une professeure-chercheure de l’Université du Québec à Trois Rivières. Les écrivains pour se faire connaitre ça gagne des prix, avec mon écriture brinquebalante je gagnerais pas grand-chose, il est un peu tard pour gagner des prix et me diriger vers l’enseignement…  J’écris c’est toujours ça que j’ai voulus faire et advienne que pourras… Encore une semaine et on joue envoyez moi le mot de Cambronne… Voilà! C’est la nuit et je cherche une façon de terminer. J’ai encore plein de chose à faire, je vais relire la pièce… Je crois qu’encore une fois aujourd’hui j’aurai fait de mon mieux, plus que ça je suis incapable. Je pense à un petit cousin qui étais présent sur les réseaux sociaux, j’ai un peu peur qu’il ait fait l’irréparable. Si tu me lis fait moi signe. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Viens de regarder une émission des Racines et des ailes sur le Vaucluse. C’est tellement beau j’en pleure, un jour j’irai… Ce matin j’ai rencontré un ami immigrant, je sais pas d’où il vient mais quand on se voie à l’arrêt d’autobus on discute. Il a un gros accent difficile à comprendre mais c’est toujours intéressant. Je pense aux amis qui s’en vont en Provence… J’aime beaucoup les abbayes, les monastères Cistercien ça aussi je devrais y aller pour méditer… En France plus de milles appellation de fromage, je crois que maintenant au Québec ont peu en goûter quelques un… La France, y’a tellement de choses à voir, j’aime bien ce pays… J’y suis allé quatre fois mais pas assez longtemps à mon goût… C’est mon senti de cet après-midi… Il fait encore un temps gris et triste… Je pense à mon costume pour le théâtre, je vais me préparer un café… Parfois je suis calme mais on dirait que je fais tout pour me déranger… C’est vendredi une soirée de sortie pour plusieurs, je m’ennuie un peu du vin c’est le seul alcool que j’aimais mais ce seras pas pour aujourd’hui… Je pense à la regrettée qui travaillait à la société des alcools qu’aurais-je pu faire pour l’aider?  Souvenirs de vendredi soir où j’arrivais du boulot, je me rasais, prenais une douche, mangeais un sandwich et je partais pour la soirée au bar… Quand je revenais au petit matin je puais le tabac et l’alcool pour me réveiller le lendemain matin fauché avec un hangover, un mal de bloc… Maintenant je suis tranquille un peu trop vieux pour ce genre de soirée… J’y retournerai pas. Je médite chez moi, je prie aussi c’est mieux comme ça. Les arbres sont en feuilles, je me répète, c’est le cycle de la nature… Je pense à ma jeunesse à ma folie on m’avait jamais expliqué comment ça se passait dans le monde de la nuit. Aujourd’hui je crois qu’ils parlent du bling-bling… En ce moment y’a un délicieux parfum… Je crois qu’écrire c’est une sorte de prise de parole, je vous raconte mon senti dans la métropole. Au moment où j’ai cessé la consommation, les choses se sont améliorées pour moi, j’irai pas tout démolir pour un minable verre de vin… Y’a encore de la place à l’amélioration, je sais ça sonne comme de la morale pas chère mais pour moi c’est comme ça… Ce soir les étudiants sérieux rentrent à la maison, d’autre s’en vont travailler et une minorité va se saouler… Moi je bois pas parce-que je veux pas vous décevoir et surtout me décevoir. Voilà encore ce soir je suis dans ma thématique de prédilection… IL ne me reste que quelques mots avant d’arriver à la chute… Je suis toujours prêt à entendre les commentaires même des inconnus. Un jour à la fois j’y arrive, encore une fois je vous aurai écris. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours j’espère qu’il y aura une prochaine!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 16 mai 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! C’est silencieux dans l’édifice, me souviens de l’époque de la maison de chambres où j’écoutais de la musique à plein volume. Je plaçais la radio dans la fenêtre pour que les voisins entendent comment j’avais du goût j’étais débile, c’était une façon de meubler la douleur de la solitude… Je pouvais pas imaginer que les voisins voulaient juste être tranquille et qu’on leur foute la paix… J’en écoute plus de musique, les derniers airs à la mode m’intéressent pas, j’ai beaucoup diminué l’écoute et je marche beaucoup moins je crois que c’est l’âge… Je pense aux amis de Brossard qui doivent se préparer à partir pour la France. Moi je pense à une prochaine destination je suis toujours aussi fervent des aéroports et des avions… Je me vois sur le quai de l’aéroport Trudeau je marche jusqu’à la porte d’embarquement… Si je partais pour l’Allemagne? J’ai enregistré l’émission des Racines et des Ailes, la France y est très belle… Faute de repartir ce printemps je regarde les émissions télé de voyage, je pense que je vais pouvoir partir l’année prochaine en attendant je fais des économies, je devrais pas raconter ça y’a des requins qui vont lire… Je savais pas qu’à un moment je vivrais en paix… Aujourd’hui je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes rend visite aux lecteurs de l’Outaouais. Je sais c’est de la poésie, de l’art de bôf que je fais, quand même j’ai jamais prétendus être d’avant-garde, le désir c’est toujours de trouver des mots nouveaux et de me faire comprendre… J’ai ouvert le sac de chips… On entends plus parler de la réparation des Boeing c’est surtout l’acquisition d’Air Transat par Air Canada qui prends la place… J’ai volé à bord d’appareil de différentes compagnie le service est pas mal similaire en classe économique… Franchement j’ai hâte de repartir je ne sais pour où, je pourrai en faire un texte une chronique, mardi j’ai parlé de Chicago avec les gars, une amie m’a conseillé le Portugal… Y’a tant d’endroit à voir… Je sais pas, je trouve pas je vais revenir à mon idée de base Rome, je prends mon temps avant d’acheter et de réserver… En attendant je vais marcher dans Montréal… Je sais j’ai pas une belle petite écriture  proprette mais comme disait l’autre « c’est ça qui est ça! » Depuis que j’ai acheté des pantalons sur la toile, Facebook arrête pas de m’inonder de publicités de pantalons. Je pense qu’il y a jamais eu autant de travaux et d’annonce de travaux à Montréal, le nouveau pont Champlain est presque terminé, l’échangeur Turcot continue, on va continuer l’autoroute dix-neuf et réparé le pont Pie-IX et allons y… Montréal est encore un vaste chantier et le matin toutes les voies d’accès sont congestionné, bus, route et métro… Y’a juste en avion que les départs gèlent pas… Voilà quelques mots encore, on est déjà vendredi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé je vous souhaite à une prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui le soleil est de la partie, c’est encore une tentative de traduction du senti en mot. Hier j’étais en répétition. Ça s’annonce bien… Je suis quand même pas mal à court de mots… Parfois j’ai l’impression d’être un beigne comme on dit pour les moins que rien, c’est comme si quelqu’un me l’avait dit au téléphone. J’arrête ça là, j’ai pas besoin de me dénigrer. Je vais participer à la journée de la recherche à l’institut, ce seras le midi… J’espère que quelques un d’entre vous vont venir me voir en représentation dans la pièce hommage à Clémence dans la soirée du vingt-sept mai. Je vous attends… Encore une répétition une générale et on joue… Je rêve encore de voyage en pensant à l’achat d’Air Transat par Air Canada… Mes souvenirs de San Francisco sont encore frais… C’est pas vraiment du senti tout ça, mes passages mortifères sont beaucoup moins présent… Je ne dis pas j’écris… Étrangement j’ai beaucoup moins de difficulté à écrire la nuit… C’est peut-être à cause de l’angoisse plus présente la nuit, ça me fait quelques chose sur lequel je peux broder… Je crois pas vous l’avoir dit mais j’aime ça travaillé dans le quartier des spectacles au centre-ville. J’aimais pas beaucoup travailler dans les petits quartiers industriels. Mon logiciel de traitement de texte vient de planter, j’ai réussis à récupérer mon texte… Quand ça arrive je crois toujours que ce sont mes persécuteurs, c’est pas grave j’en ai jamais rencontré un maudit. J’avais noté entendre le bourdonnement d’une tondeuse mais ça semble terminé. Je suis loin du senti avec tout ça, j’écoute mon âme ce qu’elle dit comment noter l’émotion du moment, cette espèce de nausée pour voler le mot du grand écrivain, Jean-Paul Sartre. Je me dénigrerai pas… C’est toujours la même tentative. Pour qui? Pourquoi? J’écoute, les mots se précipitent mais rien de très utile pour écrire un texte conséquent… J’arrive jamais à la légèreté, l’insoutenable écrivais l’autre grand écrivain… Ridicule, je vais être ridicule mais ça ne tue pas. Je répète toujours les mêmes mots comme si ma palette d’émotions n’évoluait pas… C’est pas évident de déballer sa sensibilité… J’ai pas le cœur dur, émotif et l’air bête, oui… Les arbres sont en feuilles, d’un beau vert, y’a longtemps qu’on l’attendait… Mon écriture est primesautière, ce qui est là… Je pense à cet ami disparu mangé par la ville, j’aimerais bien le revoir… Y’a longtemps que j’ai pas vu de voitures funéraires, à une certaine époque c’était comme si elle me poursuivait ça rajoutais à mon angoisse… Les funérailles je sais pas comment m’y comporter c’est je crois parce que je ne sais pas vivre… Je connais pas l’étiquette. J’en ai assez dis à ce propos… La mort c’est jamais rigolo, quelques mots encore pour une autre sorte de fin, la chute l’épilogue… Me revoilà dans la morbidité, je termine et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


mercredi 15 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était une grosse journée de répétition. Je crois que malgré tout je m’en suis bien tiré. Je vois bien que j’ai un fichu caractère… Cette année c’est spécial je dois reprendre du retard à cause de mon voyage à San Francisco… Je rêve quand même de repartir, y’a le Love de Robert Indiana qu’on retrouve au Musée d’Art Moderne de San Francisco y’en a une autre de plus grand format qu’on retrouve à New-York, c’est vraiment une icône de l’époque des hippies du peace and love… L’amour est toujours là, il resteras… L’ami historien me racontais une visite d’un gars dans son atelier qui s’est permis sans gêne de prendre un fruit sans demander et dire merci, l’ami était plus désemparé qu’irrité de cette façon de faire sans gêne… Dans la pièce de théâtre y’a beaucoup d’ego qu’il faut oublier, y’en a qui tirent la couverte vers eux, c’est pas grave je crois que je vais réussir à tenir mon rôle… Ce soir j’ai finis par prendre une douche et me parfumé, j’aime ça, ça sent bon… Ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes lui ai raconté en résumé ce que j’avais fait pendant les journées annuelles de santé mentale, lui ai dis que ça éloignais les pensées mortifères qu’il valait mieux travailler à son rétablissement… J’aime bien les répétitions théâtrale ça capte toute mon attention, je dois suivre la mise en scène… Ils ne nous reste qu’une répétition avant la générale… Je vous invite tous pour la pièce c’est au Théâtre du Nouveau Monde dans la soirée du vingt-sept mai, venez en grand nombre c’est gratuit… J’ai mangé trop de biscuits j’ai un haut-le-cœur… C’est pas mon senti intérieur c’est plus près de l’indigestion… J’entends les scooters qui passent je me demande combien de temps la mécanique dure quand ils y vont au fond… Tout à coup j’ai comme une fièvre, la chaleur sur mes épaules… La distribution de la pièce est remplie de personnages qui je crois ne se croiserait pas dans la vie courante, c’est miraculeux qu’on arrive à faire quelque chose, je devrais pas en parler comme ça avant, les gens, mes pairs sont supertitieux… déjà jeudi, la représentation arrive rapidement moins de quinze jours… Ce soir je me suis caché derrière mon texte pour pas vous parler de mon senti mais voilà j’y suis… C’est pas interdit, il y va de ma santé mentale, à l’automne si tout va bien je devrais commencer la formation Recovery College … De la pleine citoyenneté française je passe au rétablissement anglo-saxon… Aujourd’hui jusqu’à maintenant je suis libre, j’aimerais bien qu’on me téléphone pour faire une courte allocution… Je termine et je retourne me coucher… Encore quelque mots épars dans la difficulté d’écrire une chute qui a du sens… J’ai presque terminé, les hippies n’existent plus je crois qu’aujourd’hui on les appelle les hipsters… Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Écrire l’épilogue quelle difficulté, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

P.S. Le love c’est aussi du pop art