dimanche 19 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai beaucoup dormis, me suis levé et suis allé acheter un scrap-book pour faire un collage que la metteur en scène nous a demandé… Je fais toujours les choses à la va vite ça donne pas de bons résultats. Cet après-midi j’irais bien prendre un café au marché avec une amie, mais je crois qu’elle est occupée. Le temps s’est découvert il ne pleut plus… La première de notre pièce approche lentement… J’essaye de faire ce qu’on appelle du cut-up dans le scrap-book, j’y arrive pas, c’est trash mon affaire… Demain, la fête des patriotes, je sais pas pourquoi on célèbre des défaites. J’ai remarqué que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avait la même façon de parler que le patriarche, je me suis jamais entendus avec lui… Je me prépare un café… Cet après-midi y’a un parfum de pâtisserie, y’a beaucoup de circulation automobile… Mon lecteur chauffeur d’autobus semblait croire que je pouvais partir comme ça sans aviser personne… J’ai quand même ma vie, mes activités à Montréal, je peux pas tout lâcher… Pour le scrap-book j’ai peur d’être jugé je suis pas très délicat, en tout cas ce seras ce que ça seras… Je préfère m’exprimer par l’écriture. Mon senti pour tout de suite semble évanescent je force beaucoup pour pas qu’il disparaisse c’est en quelque sorte ma muse… Combien de temps faut-il pour arriver à écrire son senti correctement. Je pense à cet ami que je m’étais fait à mes débuts sur internet je sais pas ce qu’il est devenus voilà ce qu’il avait fait de mes écrits… http://editions-hache.com/parauteur.html#saulnier  Le temps à passer, je sais pas si j’ai encore des lecteurs. L’écriture c’est quand même la seule chose dans laquelle je suis capable de mettre de l’amour. Pourquoi? Je sais pas, je réussis à pas m’auto-stigmatisé… J’essaye de pas faire semblant, de pas être faux, une goutte d’alcool vaux pas un texte, bon! Je m’en vais pas encore dans cette direction, j’ai bu mon café, j’ai pas soif, je pense à ces restaurants à la mode qui ne durent pas… À l’époque rue Saint-Denis y’avait beaucoup de cafés de bistros et de commerce, aujourd’hui la rue est un désert, l’action est sur Saint-Laurent je crois qu’il y a pas de place pour les deux… Je crois aussi que c’est une question de génération  on avait nos habitudes, au Fridolin où au Bruit coure par exemple… C’était y’a plus de trente ans, le quartier était grouillant. Je pense aussi au Passeport et sa musique, c’était une mode on essayait dans faire un mode de vie de la musique industrielle… La climatisation était quand même bien l’été mais je me roulais par terre sur la piste de danse et j’arrivais pas à avoir une conversation. Je vous ai déjà écrit tout ça… Voilà! J’en suis presque à la chute, à la difficile épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en essayant de trouver une photo. À la prochaine j’espère!!!

Bernard


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