jeudi 16 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui le soleil est de la partie, c’est encore une tentative de traduction du senti en mot. Hier j’étais en répétition. Ça s’annonce bien… Je suis quand même pas mal à court de mots… Parfois j’ai l’impression d’être un beigne comme on dit pour les moins que rien, c’est comme si quelqu’un me l’avait dit au téléphone. J’arrête ça là, j’ai pas besoin de me dénigrer. Je vais participer à la journée de la recherche à l’institut, ce seras le midi… J’espère que quelques un d’entre vous vont venir me voir en représentation dans la pièce hommage à Clémence dans la soirée du vingt-sept mai. Je vous attends… Encore une répétition une générale et on joue… Je rêve encore de voyage en pensant à l’achat d’Air Transat par Air Canada… Mes souvenirs de San Francisco sont encore frais… C’est pas vraiment du senti tout ça, mes passages mortifères sont beaucoup moins présent… Je ne dis pas j’écris… Étrangement j’ai beaucoup moins de difficulté à écrire la nuit… C’est peut-être à cause de l’angoisse plus présente la nuit, ça me fait quelques chose sur lequel je peux broder… Je crois pas vous l’avoir dit mais j’aime ça travaillé dans le quartier des spectacles au centre-ville. J’aimais pas beaucoup travailler dans les petits quartiers industriels. Mon logiciel de traitement de texte vient de planter, j’ai réussis à récupérer mon texte… Quand ça arrive je crois toujours que ce sont mes persécuteurs, c’est pas grave j’en ai jamais rencontré un maudit. J’avais noté entendre le bourdonnement d’une tondeuse mais ça semble terminé. Je suis loin du senti avec tout ça, j’écoute mon âme ce qu’elle dit comment noter l’émotion du moment, cette espèce de nausée pour voler le mot du grand écrivain, Jean-Paul Sartre. Je me dénigrerai pas… C’est toujours la même tentative. Pour qui? Pourquoi? J’écoute, les mots se précipitent mais rien de très utile pour écrire un texte conséquent… J’arrive jamais à la légèreté, l’insoutenable écrivais l’autre grand écrivain… Ridicule, je vais être ridicule mais ça ne tue pas. Je répète toujours les mêmes mots comme si ma palette d’émotions n’évoluait pas… C’est pas évident de déballer sa sensibilité… J’ai pas le cœur dur, émotif et l’air bête, oui… Les arbres sont en feuilles, d’un beau vert, y’a longtemps qu’on l’attendait… Mon écriture est primesautière, ce qui est là… Je pense à cet ami disparu mangé par la ville, j’aimerais bien le revoir… Y’a longtemps que j’ai pas vu de voitures funéraires, à une certaine époque c’était comme si elle me poursuivait ça rajoutais à mon angoisse… Les funérailles je sais pas comment m’y comporter c’est je crois parce que je ne sais pas vivre… Je connais pas l’étiquette. J’en ai assez dis à ce propos… La mort c’est jamais rigolo, quelques mots encore pour une autre sorte de fin, la chute l’épilogue… Me revoilà dans la morbidité, je termine et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


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