mardi 31 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Quinze heure trente veille du jour de l'an, il neige dans le goulag. Les gens se préparent pour fêter l'arrivée de la nouvelle année. Depuis vingt ans je vie cette veille seul en réfléchissant sur l'année passée et sur ce que j'aurai a améliorer pour le futur. Je crois que le voisin prend des méta-amphétamines. Le pusher est surement pas très loin il entre et sort de chez lui comme une queue de veau. C'est ça aussi le goulag occidental, la toxicomanie, les toxicomanes aux dents jaunes. Je sais pas si je dois me censurer la veille du jour de l'an y'a des sujets qu'il faut pas aborder. J'aimerais qu'ils arrêtent avant de slammer les portes, de se faire mettre dehors et d'être itinérant.Y'a pas mal de voitures dehors les gens travaillaient maintenant ils rentrent à la maison. J'aimerais vous écrire une belle petite histoire mais il est toujours questions de mon âme que je rachète en vivant dans le goulag. Je me souviens que pour vingt cinq dollars on avait de l'alcool de bar à volonté même si ça me rendais malade j'arrêtais pas. Je terminais la nuit en m'humiliant la tête dans la cuvette des toilettes. Ouais!!! L'âme vous y croyez vous? Moi j'essais encore plus dans le temps du jour de l'an. Je suis seul oui, mais ça me permet de méditer, de voir ou je vais aller cette année. J'aimerais être dans la chasse-galerie ce soir pour rentré à la maison et rencontrer de jolies filles mais comme vous le devinez c'est toujours une question d'âme et le goulag occidental c'est loin en canot d'écorce mëme volant et la nuit à l'aéroport ils reçoivent pas les vols ça donne pas beaucoup de temps pour revenir. Je mêle tout les avions et les canots, le bois l'asphalte et l'eau. Je sais pas si ça drave encore encore en sibérie. des bûcherons russes ça existe? Le goulag occidental c'est un ancien quartier prospère y'avait une grosse usine de métal, la Vickers qui fabriquait des bâteaux et des avions c'étais des experts en chasse-galerie.... Le goulag occidental c'est devenus le paradis des pelleteux de nuages intoxiqués, pas de job, pas de chauffage, des cannages en cadeaux pour manger voilà c'est tout beau. J'écris pas ça pour humilier, le goulag est grand c'est comme ça seul et triste à la Saint-Sylvestre. Le goulag chôme on a plus besoin d'ouvriers. Aujourd'hui ça prend des ouvriers spécilalisés moi c'est l'expérientiel. J'essais d'aider les autres avec mon vécu en santé mentale. Dans la chanson il chante "y'a plus d'ouvrage en ville j'étais en train de devenir débile". C'est fait je suis débile l'ouvrage est au nord et moi je suis sénior au goulag. Des fois je me prend pour le Bruce Springsteen du nord mais j'ai pas de route juste mon bas de la ville goulaguien. J'essais de regarder la télé je suis incapable... Je pense à un ami qui disait "vote for me I'll let you free". Je me suis sentis encore plus exilé, plus prisonnier, il délirais sur la concision de la langue anglaise incapable d'avouer que le yiddish c'est aussi une langue d'accord ils la parlent plus, mais peut être encore en Sibérie. Cette langue c'était une façon de se reconnaitre mais je laisse ça là, je veux pas me faire dire que je suis anti-sémites.Il neige toujours et il fait noir, l'autobus s'arrête et repart. Je regarde la cage de but dans le parc. C'est blanc, une partie vierge du goulag mais je suis pas Nabokov les vierges je passe aussi mon tour. Bein oui! Le quartier est déviargé. Je pense que le goulag est le seul endroit ou y'a des loyers raisonnables. Je trouve étrange de payer un loyer pour vivre en exil. Je reviens à cette maudite âme qui a survécu à plusieurs coups du sort. Je pense à la chanson de Bécaud "Et maintenant" on commence une nouvelle année et je me fait vieux. J'écoute de la musique ballroom bien qu'à mon époque c'étais du rock'n'roll des familles, du rock alternatif nouveau genre, de vieux blues repris par des musiciens anglais en fait y'en avais de tout les genres de la musique c'étais selon l'endroit. Je crois que je vais vous laisser là dessus en vous souhaitant une heureuse nouvelle année, du bonheur, de la santé et le paradis à la fin de vos jours. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Happy Berny

dimanche 29 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Bonne année! Je vous écris ça lentement de mon exil au goulag occidental. Je vais essayer de pas être trop triste même si mon affect est dérangé.D'habitude au jour de l'an, à la Saint-Sylvestre je pleure. Je pleure d'être passés au travers d'une autre année et avouez que c'est un peu triste de voir les amis engraissés et d'être rendus avec trois ou quatre mentons. À la fin de l'année on peux faire un bilan passés en revue nos bons et nos mauvais coups. Je pense aux amis cinéastes rencontrés à Toronto. Happy New year Stash! Happy New year Kate! Wish you the best. Hé oui les amis, cette année je suis encore sortis de mon exil pour mieux y revenir. En vieillissant la tanière urbaine me rend plus casanier. Comme résolution je devrais aider les gens autour de moi, leur dire que l'exil est intérieur ou qu'on soit que c'est l'âme qui dicte. La dictature de l'âme, elle impose ses malaises et ses joies. La folie ça a fort a voir avec l'âme. Je suis fou, d'une folie tranquille qui ne quitte jamais cette âme. La folie des bourreaux quand c'est elle le bourreau qui me fait vivre une peine, un sanglot... Je crois que je paye de la paranoïa pour être entré trop souvent sans permission dans la maison de mon père. Maintenant je suis envahis même dans le goulag. J'essaye d'être gracieux contrairement à mon habitude je salut madame la gouverneure générale que j'ai rencontré cette année. J'aimerais beaucoup qu'elle adoucisse mon exil même si je suis pas sous son mandat. C'est la nuit le store est fermé... Depuis que je consomme plus mon exil est tout doux, toutes ces journées passées sans consommer on peux pas me les enlever elle sont à moi, le goulag les auras pas. Encore cette année quand on m'offriras une petite shot de fort, je dirai non merci!...  J'ai la manie du typographe de loin je trouve ça beau un texte dans un écran même si je comprend rien. Mon prof à la retraite pourrait me dire si on appelle ça une composition?  Me suis coupé les ongles ça va mieux sur le clavier. Je suis pas Saint-Augustin pour écrire sur l'âme, si je me souviens bien c'est dans les Confessions. Puis je cherche pas l'imprimatur de la compagnie de Jésus. Je suis damné dans l'exil, parfois c'est l'enfer, la confusion pour ce qui est réel. le péché c'est réel? Le péché ça fait mal c'est une question de conscience, de sens des valeurs et même quand on respecte ses valeurs, ses principes ça peux faire mal. J'ai longtemps eu de la difficultée avec les principes on disait que je les connaissait pas. Je parle de principes moraux. Pour tout de suite je vous quitte là dessus. Je vous reviendrai la veille du jour de l'an. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Happy Berny

mardi 24 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! C'est la veille de noël, après celui là je vais faire comme les déneigeurs et me reposer. J'ai pas envie ému de vous raconter des messes de minuit sur l'acide tout le monde en beaux manteaux et les madames parfumées. J'espèrais toujours rencontrer une jolie jeune fille c'est jamais arrivé. Maintenant je suis exilé, ce soir je vais veillé faut dire que j'ai veillé souvent et longtemps dans les discothèques et les bars. La nuit a longtemps été ma vie.Ce mardi veille de noël a été ensoleillé, lentement le soleil se couche. Je peux pas m'empêcher de songer aux moments fébriles de mon enfance. Dehors ça jase et ça pellete. Le voisin a acheté de la litière, une poche, pour son chat. Dans le goulag on vois très peu d'enfants. C'est blanc, les résidants sont pas pratiquant on crois plus au solstice qu'à la nativité. Mais moi ce soir je demande au petit Jésus de m'inspirer que de sa crèche il apporte la paix et la fraternité. Je sais, je sais ça fait bébé, les adultes sont dans le gros gin et les pâtés. Je salut ici une lectrice designer qui j'espère ne resteras pas seule en cette veillée. Même la veille de Noël je suis sondé sur mes habitudes d'achats alimentaire... Je pense à ceux qui sont seul ce soir, ceux qui se sentent trahis et vivent de la révolte c'est ceux là qu'il faut aimer qu'il faut réconforter. Je sais ça sonne curé mon affaire mais j'écrirais plutôt humaniste, les êtres ont droit comme le disent si bien les français à la liberté, l'égalité, la fraternité... Je sais bien que trop consommer ça tue la conscience, on fait du mal pour se geler, pour s'intoxiquer et ne rien voir et peut être afficher une fausse bonne humeur. J'ai peur que personne passe me chercher demain pour me rendre chez mon frère à la réunion familiale.Je vais vivre aujourd'hui demain je verrai. Noël ça peux être le recueillement aussi et juste un tout petit peu de prière au cas où. Je fait les cents pas la radio diffuse des chants de Noël, c'est jamais comme dans les chansons qui synthétisent tout. Il est dix sept heure c'est déjà la nuit. Je sais que les travailleurs ont hâte de rentrer. Je me vois très saoul étendu dans un banc de neige, j'ai chaud et je veux mourrir parce que je réussis pas a m'endormir. Tien! C'est le retour du petit renne. J'arrive plus a me fabriquer des souvenirs, des souvenirs oui mais pour qui? J'ai personne à qui les raconter. Cette semaine je vous les ai pas mal raconté mes souvenirs.Je vous ai pas parlé du goulag, j'ai mis Nick Cave and the bad seed... Je suis irrité par la musique de Noël, y'a des stations de radio qui prennent les gens pour des débiles. "There is no need to forgive" je crois pas faut pardonner... sinon oublier. Bon! C'est long cette veille de Noël... Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et profitez en c'est la journée de la joie et du partage. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Merry Berny

lundi 23 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je sais plus trop quoi vous raconter. Juste envie de vous dire que c'est mon vingtième Noël sobre. Je ne joue plus les petits rennes au nez rouge. Si jamais y'en a qui se demande comment j'ai fait pour arrêter ils n'ont qu'a communiquer avec moi je suis près a les aider. Vous voyiez encore de la joie dans l'alcool moi je ne voyais plus que la tristesse et la mort, c'étais noir. C'est une espèce de rédemption que je vie... Je pense à une personne tout près qui est partis et qui n'a pas eu la chance que j'ai eu... Noël dans les bas fond c'est triste a en pleurer. On dis souvent l'attrait plutôt que la réclame... Je pense qu'en arrêtant de consommer mes valeurs sont au bon endroit. Je fait moins de mal et grandis un peu plus chaque jour. C'est l'histoire de mon âme que j'ai confessé et si toi qui lis ceci je t'ai lésé je te demande pardon. Je fait amende honorable. Me semble que maintenant en étant sobre la vie est moins vache et encore y'a toujours le pardon, le pardon que je m'accorde et le pardon que j'accorde aux autre "pardonnez nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé". Je veux pas faire de prosélytisme, je suis trop vieux et à moitié sage. Ce soir c'est tout court. Je vous reviens pour la dernière demain. Merci d'a voir lu jusqu'ici à la prochaine j'espère!!!
 
 

Sobby Berny

dimanche 22 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il neige toujours dans le goulag occidental. On entend le klaxon des remorqueurs, ils déplacent les voitures avant de ramasser la neige. Les camions remplis de neige passent lentement. Je me triture l'âme pour savoir, savoir quoi? La nostalgie comme toujours... Les déneigeurs travaillent vingt heure sur vingt quatre. Il est pas question que je sorte dehors tout nu. Ce matin à la radio y'avait des chants polonais. Je regarde la neige tomber autour du lampadaire.Au goulag occidental y'a pas de isba, on vie dans des meublés. Les journées ont commencé a s'allonger, rien n'y parait... Je sais pas combien ça prend de pétrole pour transporter la neige. Je commence lentement à délirer j'ai hate de vous voir, c'est officiellement l'hiver. Garder vous les pieds au sec si vous voulez pas geler, une tuque aussi ça réchauffe les extrémités. La souffleuse passe j'espère qu'il a assez de visou pour pas envoyer la neige dans ma vitrine.J'ai l'âme triste, toujours des souvenirs... Tout à coup c'est le silence, la machinerie est passée. L'interférence radio passe dans l'ordi, ce sont les ordres de la machinerie. L'arrêt d'autobus est très bien nettoyé, bravo les travailleurs!!
Je vous ai pas parlé du père Noël, je suis jaloux des petits gars qui y croient encore... J'en sais pas beaucoup sur Saint-Nicholas mais je sais que c'est pas Coca-Cola qui l'a commandité. Dites à vos enfants que le vieux barbus blanc et rouge viens du goulag ou y'a des camps de travail pour fabriquer les joujoux. Je sais que dans les familles c'est beaucoup plus la mère Noël qui s'occupe des cadeaux, le papa les fabrique... Je pense aux traineaux que pépère nous fabriquait. Je me rappelle d'une de mes jambes restée prisonnière de la congère. J'en étais sortis en y laissant ma botte. J'avais eu peur d'y rester ça se passait à Dolbeau au Lac-Saint-Jean au nord donc. C'est de là qu'on m'a exilé. Je suis depuis cinquante et un an fils du goulag occidental et je m'ennuis pas des plages j'adore toujours la chasse-galerie. Un jour je vais me retrouver et faire une finale qui a de l'allure. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Nicky Berny

 

samedi 21 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Encore quelque dodos et c'est noël. Il fait tempête dans le goulag urbain. J'aimais beaucoup jouer de la air guitar dans le sous sol des copains. On écoutais beaucoup les Doors. Un ami avais fait une demande de projet au gouvernement fédéral c'étais pour l'été. L'été précédent on l'avais passé a nettoyer le terrain vague en haut de la vingt cinq. J'étais toujours un enfant je jouais aussi. On écoutais aussi le Grand Funk Railroad qu'un copain abonné Columbia se procurais sans parler de l'énorme album de Woodstock. C'étais la banlieue qui se plaçais au diapason de la culture hippie. Ce soir dans le goulag le voisin écoute John Fogerty c'est pas mauvais... On a grandis avec toute cette musique, Jethro Tull avec Ian Anderson à la flute, Shawn Phililips à qui un copain ressemblait... Je suis pas supposé vous écrire là dessus mais mon âme s'est nourris longtemps de musique... Tubular Bell dans le sous sol chez mon père à mon retour de l'école avant de souper. C'étais sérieux pour ma génération l'amour du rock, du rock progressif que certain nommaient. Je suis seul ce soir parce que je veux bien y'a des endroits ou je pourrais aller mais je préfère mon ermitage dans le goulag. Parfois l'exil faut plonger dedans faire comme si... Mais non je fait pas comme si je suis vraiment en exil mon âme est partie et vous trouver ça drôle. Ce soir y'a rien a voir dans le goulag des camions des charrues et la neige qu'on accumule au bord des rues. Je me souviens du barbier italien qui voulait pas me razer le crâne comme un punk. L'album trois de Led Zeppelin la pochette avec la roulette c'était aussi dans le temps des fêtes. Punk et rock'n'roll commercial j'étais un peu mêlé et j'avais commencé a me détruire. Cette destruction m'a mené au goulag occidental où mon âme est exilée. Je vous parle pas de mon âme schizophrénique qui est sereine ces jours ci.  C'est ça aussi la schizophrénie  l'âme déchirée. "twenty first century schizoïd man" vous vous rappelez certainement les King Crimson. Tout ça ça donne envie d'aller flaner chez les disquaires à la frontière. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Musicaly Berny

vendredi 20 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Belle grosse neige dans le goulag. Reçu le formulaire d'impôt par la poste ce matin, ceux là ils ne m'oublient pas. J'aimerais vous faire de la poésie. C'est le dernier vendredi de l'avent pour être franc avec vous je m'ennuis. J'ai la nostalgie des soirées passées dehors à jouer dans la neige, nostalgie aussi de la maison paternelle de ma gang de frères et de soeurs. La vie a fait que je suis seul, pas de femme ni d'enfant. Noël c'est rigolo quand y'a des enfants. Je pense à Alexia, à Théo, à Éloi à Antoine qui se fabriquent des souvenirs avec leurs parents. Mon âme crie à la nostalgie, à l'exil... Je sais écrire de l'humour ce serait mieux pour vous parfois le souvenir d'une bière renversée sur mes pantalons. Je suis pas les frères Brosse: J'ai envoyé des voeux par courriel je sais pas si c'est éthique... Je pense à Christian, à Anne-Marie avec qui j'écoutais de la musique pendant le cour de morale. Ici j'écris Black Sabbath j'ai remarqué qu'avec certains mots y'a plus de hits. C'est pas très poétique... Ce soir je fait l'assisté, je mange pas c'est une habitude de pauvre acquise avec les années disont que c'est un vendredi maigre. Je prend un café pense à un black christmas, au cabaret neige noire... Je vois ces gens assis par terre dans le métro quètant de l'argent en disant que le monde est ingrat, je sais pas... Pense à quelqu'un aussi dans le métro avec ses sacs, silencieux et souffrant, quoi faire devant la misère? Y'a moins triste mes amis en Floride que je salut et à qui je souhaite un joyeux noêl au chaud. Comme vous voyez tout marche dans le goulag c'est un peu clinquant, je fait semblant d'être heureux mais y'a quelque chose qui me manque et je suis trop vieux pour l'avoir... Quand on me demande ce que je veux pour Noël c'est de la sérénité et de la gratitude pour tout ce que j'ai. Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Blacky Berny

jeudi 19 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Étrangement le temps des fêtes c'est aussi les Beatles, Abbey Road, L'album Blanc magnifique, Let it be et les premiers disques solo de Lennon de même que ceux de McCartney. Ce sont des oeuvres qui ont marquées une époque, accompagnées des adolescents, adolescentes. Come together... Imagine... La chanson de Noêl de la famille Lennon, And so this is Christmas... Lennon avait déjà dis qu'ils étaient plus populaires que le Christ c'est faux il est mort et le Christ renait à tout les ans quoi qu'on entend toujours Lennon... Je reviens du dépanneur dans le goulag occidental, ai acheté un litre de lait et me suis fait chier à entendre la caissière sifflé n'importe quoi pour m'irriter. Comme dis un ami y'en a qui savent sur quel piton peser, c'est comme si j'avais pas le droit de vivre pourtant je pratique mon vivre et laisser vivre. Je suis un peu dans l'actualité ce soir, quoi dire de mon âme? Je souhaite bon voyage à nos lecteurs de Deux-Montagnes. Ce soir le goulag est tranquille, mon âme est déchiré je me sent persécuté y'a pas d'amnistie dans ma folie. J'essais de prier pas d'ânonner ni de braire. Je suis pas dans une crèche. Je reviens aux Beatles que ma lectrice retraitée adorait on écoutais ça en boucle sur le système de son que papa avait un jour acheté. Je l'ai encore, j'écoutais ça la tête entre les deux Hauts-parleurs jusqu'au moment ou j'ai eu des écouteurs en cadeau. Y'avait des filles dans le quartier un peu plus bourgeoise elles préféraient les Rolling Stones et le rock'n'roll brut, les Beatles c'était un peu plus recherché je crois. J'ai découvert l'oeuvre un peu à rebours des sorties d'album. Pour Lennon j'ai adoré son Imagine que j'ai acheté dans la chronologie. Il venait de sortir. On attend encore de la neige, dehors en face le parc est tout blanc. N'hésitez pas a commenter mes post je vous attend. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Johnny Berny

mercredi 18 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je suis à court de souvenirs. J'aimerais bien vous raconter une histoire de ouananiche et d'amérindiens mais ils sont loin du goulag. Y'a les collets aussi qu'on peux pas tendre dans les pistes des lièvres. L'exil c'est la ville et le vide, le vide de l'âme dans une semaine on vas y être à Noël. Il faut rester spirituel et pas trop jouer les âmes en peine. La mienne elle est pas trop, je trouvais quand même difficile d'aller dans les bars de danseuses nues pour fêter après le travail. Les bars étaient plein sur l'heure du midi quand on travaillais la veille de Noël. Y'a beaucoup de neige, je crois que ça en rend plusieurs heureux ça fait du travail et y'auras quelque chose sous le sapin. Je médite sur ce que je vous écris, il fait déjà nuit. Parfois je suis ému, j'ai envie de pleurer c'est mon vingtième Noël au goulag occidental. Je dirais que je vie dans une Sibérie urbaine. Je fait exception l'actualité c'est noël, faut pas se faire trop d'attente. Je pense aux parents et aux amis disparus. Je sais que parfois vous aimez mon écriture déjanté, mon écriture d'inculte et d'analphabète mon écriture de carencé. Je suis incapable d'écrire comme ça sur commande c'est du crû... Ce soir j'entend le train dans la gare de triage du goulag. Je pense à des plus malchanceux à ceux qui vont entré se réchauffer dans un bar prendre une bière et ne plus en sortir pour des jours et des jours et se rendre dans un centre de dégrisement et essayez de se désintoxiquer. C'est quelques choses dont je suis fier ça fait plus de vingt ans que j'ai pas consommer. Je sais maintenant de quoi Noël a l'air. Merci à vous tous! Et merci encore pour avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Cleanly Berny

mardi 17 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'ai relu mon précédent post, merci à P.A. ça ressemble vraiment a une écriture de délinquant. Comment vous écrire que ce soir il fait froid dans le goulag. Je suis un peu au bout de mes souvenirs surtout ceux que je partage avec les lecteurs de ma famille. Ils se souviennent certainement que papa aimait préparé un gros bol de punch, une recette de son cru sans alcool c'étais très bon. Quoi d'autre encore? Comme tout les petits gars on aimait bien se faire un fort ou se creuser une grotte dans la neige. Je sais pas si les neveux et les nièces se rappellent quand je leurs chantait un blues à leurs noms en m'acompagnant à la guitare dans la chambre d'en arrière chez grand-papa. Ça chantais beaucoup papa aimait ça...  L'hiver dans ma famille on étais des amateurs de ski de fond, un beau sport que j'ai malheureusement délaissé. Je pensais au praticien retraité aujourd'hui j'ai passé une bonne partie de la journée dehors a marcher. Je crois que ça m'a fait du bien c'étais froid et enneigé dans le goulag de l'est mais oui j'étais dans l'est pas loin de la rue Dickson coin Hochelaga, une partie industrielle du goulag. Laissé moi vous dire qu'il y avait du camion là et que l'autobus passait pas souvent de là la marche. Je me rappelle des journées de ski à la Montagne coupée à Saint-Jean-de-Matha c'étais de beaux moments. Je vous raconterai pas les histoires d'alcool vous les connaissez toutes mais y'a celle là que ma lectrice secrétaire retraitée se souvient peut être c'était au jour de l'an et ça se passait au Grand Salon du domaine Mascouche de Marc Hamilton, on avait eu le plaisit et la joie d'entendre le groupe rock, l'original Offenbach... Si vous saviez comment votre humble serviteur ce sent mal ce soir. J'ai le coeur tordu et la tête en exil. J'ai parfois l'envie de l'arracher ce coeur c'est pas Noël au camp de Langford. Les chantiers j'ai pas connu ça, j'ai connu le port, les cales de bateaux, l'acier froid des tuyaux qui brûlent la peau à l'air du fleuve. J'ai aussi passé des hivers à l'hôtel Nelson et à l'Iroquois sur la place Jacques-Cartier très gelée. Je vous reviendrai pas avec ma crise de raquettes, de mauvaises qualitées achetées au magazin de sport Forget sur le Boulevard des seigneurs à Terrebonne. J'entend ma soeur adolescente parler des garçons plus vieux que moi, de drôle de gars que pour me faire aimer j'ai essayé d'imiter. C'étais raté. Là je pense à la machine a affuter les patins à l'école Saint-Louis ils voulaient me la vendre mais ils construisaient déjà l'aréna qui aurais son pro-shop. Bon ! Je m'en garde un peu pour demain merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Skaty Berny

lundi 16 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! encore des souvenirs, vous rappelez vous d'avoir porté un scapulaire, des médailles du côté du coeur sur votre camisole où la médaille d'honneur que les soeurs donnaient à la petite école. Une médaille pour dire qu'on s'étais bien comporté. Je l'ai eu en troisième année à la petite école Jeanne Lajoie avec Madame Prévost comme maitresse d'école. Je l'aimais bien madame Prévost même si j'avais des problèmes a compter avec les réglettes. Les math étaient déjà bien abstraite pour moi. J'avais de la difficulté a figurer que la réglette la plus longue en valait dix de la plus courte, les décimales?!!!  À cette époque parfois je passait le journal avec un copain voisin au bar army-navy le barman nous offrait un soda. Quand à la livraison de journeaux plus tard ce fut ma première faillitte je dépensait tout l'argent pour m'acheter des cigarettes et les donner aux copains. Quand j'ai arrêté tout ça mon père a du débourser cent dollars pour rembourser le responsable du journal. J'étais trop peureux pour fuguer j'ai reviré de bord avec mon vélo, que je voulais vendre, au campus Leblanc, je me souviens plus si c'étais le nom de cette école au coin de la dix huit et de la vingt cinq à Laval. C'étais douloureux ça m'a pris du temps pour apprendre. J'ai pas un foutu diplôme, la seule université que je connais c'est l'université de la vie, une expression qui n'est plus très en vogue. Je pense au vieux Miki le petit chien qui boîtait et qui étais très indépendant et très doux. Je l'aimais beaucoup. On vivais en face du Magazin Chez Marguerite, la vitrine nous donnait des idées pour les fêtes et mon père avait une batch de vin de raisins dans le garde robe. Ça fermentais joyeusement là dedans, je sais bien que le vin c'est toujours avec du raisin mais je crois que celui la fermentais du raisin sec, un peu fou comme idée? Y'avait aussi les visites chez les disciples d'Ëmmaus ou on trouvait de tout pour pas cher. Les meubles étaient toujours intéressant. Ce soir la souffleuse passe dans la rue, ils font vite ça en est extraordinaire, Bravo! Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Snowy Berny

dimanche 15 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour!  Y'a de la neige! C'est vraiment l'hiver dans le goulag. J'ai envie de vous parler de patinoire, de la fois, où, en jouant au ballon balais, je me suis fait pèter les belles palettes que j'avais dans la bouche. De belles dents ébréchées qui étaient douloureuses pendant l'hiver, l'air froid. Je sais pas combien de temps je suis rester avec ça, les résultats d'un coup de manche à balais. Je vous ai pas écris aussi sur ma brève passion d'hockeyeur. On se rencontrais à la brasserie prenait quelques bières pour dans les après midi d'hiver se rendre à l'aréna et pour deux dollars jouer une partie de hockey amicale. J'ai arrêté quand le grand Garry m'a dis de passer la rondelle réalisant que j'étais pas très bon. Plus jeunes papa arrosait la cour à Montréal-Nord et on jouais sur cette patinoire, les patins me faisaient mal aux pieds j'ai jamais très très bien patiner. Oui la douleur sur la plante du pied elle est partie quand sont arrivés les patins moulés. Une autre chose sympathique c'étais de patiner tout le long du canal Rideau à Ottawa, à la patinoire de L'île des moulins aussi pour maintenant aller dans le vieux Montréal avec l'amie, ça aussi c'était amusant. En passant l'amie la matriarche te fait dire bonjour elle a demandé des nouvelles de toi. J'ai aussi fait de la raquette c'est des sports d'hiver qui coûtent pas trop cher et la soupe à l'oignon après étais toujours bonnes. Ce soir je garde ça court. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Scatty Berny

samedi 14 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour!' Bonsoir! Quoi faire par un samedi si froid? Écrire sur la tablette en regardant le football universitaire américain. Je fait un test j'ai installé un nouveau apps. Jusqu'ici ça semble fonctionner. C'est army-navy à propos de la fierté d'être américain à Philadelphie. Je suis pas supposé vous écrire sur l'actualité. J'ai souvenir aussi d'avoir regardé le match du dimanche après-midi avec le commentateur regretté Raymond Lebrun. Je regardais ça sur l'Électrohome vingt six pouces noir et blanc. Je regarde l'uniforme des cadets, ça le dis c'est uniforme. J'ai toujours de la difficulté avec les valeurs télévisuelles américaines. Je me souviens aussi du temps ou je faisait du ski de fond avec les copains, je pense à mon lecteur praticien ressource à la retraite qui je crois en fait toujours mais j'y pense il a eu un accident de vélo., je sais pas si ça le laisse handicapé pour pratiquer ce beau sport. En tout cas les sportifs de salon vont se régaler avec les jeux olympiques de Sotchi en espérant que les russes bashent pas trop de gay. Bon j'ai quelques opérations à faire avant de compléter. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!


Footby Berny
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vendredi 13 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Le temps des fêtes c'est la nostalgie, ça tiens beaucoup à ça des souvenirs d'enfance. Je peux même remonter jusqu'à Normandin au Lac Saint-Jean ou pépère étais bedeau, on avais pris ma photo près d'une bouteille de soda Jumbo avec un éléphant soufflé dedans. Je me rappelle aussi de pépère qui me montre comment les cloches sonnaient automatiquement. L'harmonium à la messe de minuit. Je reviens au cousin Lucien avec qui on s'amusait a jouer aux Sentinelles de l'air. L'oncle Maurice qui étais là à notre premier Noël à Montréal et qui nous disait la chance qu'on avais d'avoir une famille. Je faisait de l'eczéma aussi tout énervé de voir noël arriver, je chantais dans la seule chorale dont j'ai fait partie, le succès de Murielle Millard "Si vous voyagez un brin du côté de Saint-Cantin dites bonjour à mes parents ils habitent le septième rang..." c'est un traditionnel ça s'intitule Nos Vieilles Maisons.Oui! Des souvenirs des enfants et des jeux. Plus tard j'avais commencé a travailler pour des anglophones de Toronto, ils avaient organisé une fête de Noël et pour montrer que je parlais anglais j'utilisais le four letter word F....K. Je me suis fait sermonner on parle pas comme ça devant des dames. La veille de Noël j'étais toujours plus anxieux que mon frère Germain, le soir une fois couché je lui parlais je crois qu'il écoutais. Je vous raconte pas l'histoire de la guitare sauf pour vous dire que l'année d'ensuite ma soeur Brigitte en avait eu une comme cadeaux. J'étais pourris je connaissais pas la valeur de l'argent Papa nous donnait de l'argent de poche. Je lui avais acheté des bucks à bière comme cadeau. Maman avait eu une magnifique chaise berçante. Une année maman a été hospitalisé on étais resté seul Papa et les quatre gars on étais pas habitué. Je pense au "malchanceux" Clément avec son anniversaire le vingt huit décembre... Je vais essayer de trouver d'autre souvenirs. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Noëlly Berny

 

jeudi 12 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Y'en a surement qui se rappellent du sous-sol à Pépère sur la rue Bruxelle tout près de l'église Saint-Vital à Montréal-Nord, devant y'avait une très, je sais pas comment dire, impressionnante? Nationale? clôture de bouchons, des capsules attachées en maillon de chaîne. Plus tard y'a eu son deuxième un quatre et demie ou mémère servait tout son monde après la bénédiction. De la dinde, de la tourtière du Lac Saint-Jean, de la tourtière des patates pillées et des pois vert réchauffés un classique. Parfois y'avait tellement de monde on me faisait l'honneur de manger à la première tablée la table des adultes. Il faisait chaud dans l'appartement les manteaux étaient sur le lit des grands parents. Il faisait toujours un peu plus frais dans la chambre d'oncle Eli. Je sais pas trop à quoi on s'amusait, les parents jouaient aux cartes au youcoeur un jeu que j'ai jamais compris. Plus tard dans l'hiver je me rappelle être allé à la pêche sur la glace avec les brimballes et les cabanes pour se réchauffer c'était avec les oncles Therrien et pépère Therrien m'avait fait goûter à du saucisson Italien, j'en rafolle depuis ce temps là. Y'a aussi eu un Noël dans Villeray, la messe de minuit dans la paroisse d'oncle Émerick après on mangeait Émerick mon parrain jouait de l'accordéon et nous on s'amusait dans le sous-sol des cousins qui ressemblait à une caverne d'Ali-Baba. C'étais le bon temps jeunes et insouciant une semaine a s'amuser avec les bébelles de Noël, Billy Blastoff, Johnny West, Super city un jeu de construction, des jeux de sociétés, des bandes dessinées et des poupées Barbie pour les filles. Quand je regarde ça aujourd'hui je sais qu'on étais pas riches mais privilégié, un jeu de mécano, j'ai de la gratitude pour ces beaux souvenirs j'essais d'oublier les moins bons et demande pardon pour mon caractère de cochon. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Piggy Berny

mercredi 11 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Comme je vous l'ais dis pour ce temps des fêtes je vais me faire moins rare et revenir avec des souvenirs qui me permettent de vivre dans le goulag. Hé oui je me souviens que mon père préparais une fête pour les employés de la shop, nous c'étais le congé scolaire et on attendais que papa revienne avec les restes du buffet de la fête. Des fromages des petits biscuits nous réjouïssais. Plus tard y'a eu ma crise des cadeaux les premiers disques achetés, John Mayall son Jazz blues fusion et les Allman brothers live at the Fillmore east. Ce soir il fait froid dans le goulag , y'a de la neige, j'attend personne ou oui peut être vous qui allez me lire. La télé est allumé et je suis ému j'ai envie de pleurer. La lumière est rare dans le goulag occidental c'est quand même éclairé et y'a des voisins qui ont installé des lumières de Noël. Tout ça c'est du vieux stock qui deviendras peut être tradition. Je sais pas si je vous ai déjà raconté la fois ou avec les copains au souper de Noël de la brasserie on avait chanté le minuit Chrétien en coeur pour aussitôt se faire jeter dehors. On avait des façons étranges de célébrer. Ce soir mon âme est en peine je regarde le temps qui passe pense aux soirées passé chez Mama Leone dans Villeray pas loin du goulag, du spaghatt du vin et un accordéoniste et toujours les copains. Y'avait aussi ces énormes fêtes à la maison paternelle, mon parrain qui giguais et mon père qui callait des sets carré. le grand-père et les tantes qui chantaient des chansons de la bonne chanson, notre oncle retraité de la STM chantais aussi de sa voix de basse je crois. J'entend encore ma grand-mère qui jouait de l'harmonica. Tout ça se passait au sous-sol, j'avais écris saoul-sol parce que je montais au frigo chercher de la bière pour les invités. C'est un peu ça mon âme ce soir de la nostalgie en essayant de garder de bons souvenirs. Ce qui m'embêtais beaucoup c'étais d'être seul sans compagne c'est venus plus tard mais j'étais déjà client de la taverne du goulag avec une titte frette comme amour. Je m'en garde un peu a vous écrire pour plus tard. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Nostalgy Berny

mardi 10 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! La vedette de décembre c'est le frette. Ce matin dans le goulag je regarde passé les camions des cols bleu. Une pensé pour un ami qui fait partie de cette classe de travailleurs. C'est étrange ce matin je me sent à boutte pourtant j'ai bien dormis. Le plombier est passé y'a de l'eau qui coule au premier mais ça viens pas de chez moi. Dans le goulag même en hiver y'a des cyclistes. Je me sent pas du tout inspiré je pense au litre de lait que je devrai acheter. Le voisin veux m'emprunter de l'argent je lui ai dis non. J'ai mis au recyclage une quantité énorme de sacs de papier, de quoi remplir un bac. Ça laisse de la place pour ranger dans l'armoire. J'accumulait les sacs depuis des années. Je sais pas pourquoi je pense aux capotes. C'est ma vie intime, c'est plus intimidant de parler de ça que de mon âme justement mon âme celle là qu'est-ce quelle fait? Pas grand chose elle se prend pour le boss de mon humanité. Je pense aux enfants qui vont bientôt être en vacance des fêtes. Moi je suis jamais en vacances dans l'exil au goulag on a rien comme travail encore moins vacances. Je crois qu'il y en a d'entre vous qui vont être près du goulag à Noël, j'espère bien vous rencontrer. Cette semaine je pensait à toutes ces randonnées, ce patinage avec l'amie ce sont de bons souvenirs... Il fait froid, je reviens toujours aux itinérants du goulag qui pour se réchauffer n'arrêtent pas de marcher en se demandant ou ils vont coucher ce soir. Je me souviens de la Maison Labre dans Griffintown ou j'allais manger une soupe et un fruit c'étais bien. C'étais fait dans le respect. Dix heure quarante quatre je me réveille au bruit de la circulation. Le ciel est bleu c'est grand soleil. Un passant marche droit comme une barre. Je pense à mon partis pris de ne pas écrire sur l'actualité, une âme ça ne réfléchis pas ça se sent ça se ressent de toute façon j'ai la tête vide rien pour danser une gigue. Ai changé de t-shirt, c'est très niais d'écrire ça... Un ami du goulag m'a surnommé monsieur Saliéri pour sel comme dans Saulnier. Je vous laisse là dessus, je vous reviens bientôt. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Saliéry Berny

samedi 7 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Belle lumière ce matin sur le goulag. Hier suis allé manger un souvlaki pita dans un restaurant du plateau avec mon grand ami de Terrebonne. Suis un peu sortis de mon exil. La serveuse étais bizarre.Aujour'hui je dois rédiger le compte rendu d'une réunion du groupe d'entraide qui m'aide a vivre dans le goulag. Je vous écris ça je viens à peine de me lever, viens de faire ma lecture spirituelle du matin. Y'a plus de feuilles dans les arbres plus de neige par terre c'est gris. L'autobus passe. J'ai l'âme en peine pour vous écrire. Y'a des matins qui m'inspirent pas des matins de week-end aussi ennuyeux que ceux de la semaine. Je veux écrire trop vite remplir mon blog rapidement quand je dois plutôt écouter ce qui se passe en dedans, dans mon coeur. Je sais que si je place quelques mots exotiques j'aurai plus d'entrée, plus de clic mais je tiens pas a faire ça. Je veux vous dire ce que je vie dans mon petit matin. Y'a beaucoup de voitures qui passent pour un samedi. Je sent que ce que je vous écris là c'est vide, vide comme un jour d'exil a se demander ce qu'on a fait pour mériter ça. Semble qu'il faut que je reste anonyme mais il est un peu tard et j'ai quand même pas la renommé d'Elvis. J'aime ça vous écrire. Le ciel est très bleu... Je crois qu'à Noël je vais sortir du goulag. J'ai reçu une invitation pour me rendre dans la ville de mon adolescense c'est très gentil cette invitation. Comme toujours j'essais d'éviter d'écrire sur l'actualité, sur le web vous en avez treize à la douzaine dans ces eaux là. J'essais de sortir de ma prison intérieure faites de pensées mortifères et parfois d'hallucinations. Vous en faites pas trop j'ai l'habitude de vivre comme ça et avec ça. Les malaises ça fait pas de la belle poésie. Je dois toujours chercher le mot le bon mot et ici je vous écris des inepties. Pardonnez moi! Dans l'édifice j'entend résonner la basse qui sort de la radio d'un voisin. Tant qu'a écrire toutes ces niaiseries autant arrêter ici pour aujourd'hui. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Lonely Berny

mercredi 4 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette semaine, comme on est dans l'avent... Ça commence bien je sais pas quoi vous écrire. Parfois j'ai l'impression de faire des confessions à la terre entière. Gêné d'avoir emprunté le goulag de nos amis russes c'est pas comparable j'ai le chauffage quand même y'en a qui vivent dehors dans le goulag occidental. Je laisse là le goulag pour vous parler de mon âme un peu amérindienne. Je dis ça parce que je pense à la matriarche qui dans sa jeunesse avait adopté un arbre et discutais avec lui ça ressemble à une coutume amérindienne. Moi je prie le vent, je prie le fleuve et le soleil, la lune aussi je sais pas si on peux dire que je suis animiste. Je prête une âme à la nature. C'est difficile dans le goulag du bas de la ville la nature est souvent envahie par les camions et les voitures, l'asphalte et le ciment.À cette heure ci je me prépare un décaféïné. Veux veux pas je vais parler de l'actualité le temps des fêtes qui s'en viens. Je pense que je vais rencontrer du beau monde... en tout cas j'espère, cet après midi je me suis rendus à l'institut quand j'ai quitté je crois qu'on se payait ma gueule qu'on me bitchais mais de toute façon quand on a parlé de moi une minute c'est beaucoup. Je suis un dérangé dérangeant. Ce soir c'étais bondé de monde dans l'autobus sur Saint-Laurent, difficile de se recueillir dans la foule . Je suis descendu et j'ai marché, les trottoirs étaient animés. Je pense aux enfants, Théo, Alexia, Éloi et Antoine et la puce qui s'en viens, ils sont beaux. Ici dans le goulag on vois pas beaucoup d'enfants c'est peuplé de vieux et de vieilles exilés qui s'ennuient de leur alma mater. J'ai fait une faute j'avais écris l'avent avec un a quand c'est un e. Je sais pas si il reste des maisons avec le plancher de terre battue dans le goulag, ça existait encore dans les années soixante dix. Maintenant les cheminées sont interdites dans le goulag pourtant on sniffe les gaz d'échappement à n'en plus finir. Je pense à l'estime de soi à comment dans ma façon de parler on peux la ressentir. J'en ai pas une grande mais c'est mieux que c'étais. Je termine là dessus. Je vais essayer d'être plus positif pour vous accompagner cet hiver. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Foldy Berny

lundi 2 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis dans la merde, j'ai débouché la cuvette et y'a un comique qui s'amuse a parler dans la plomberie. Dites moi pas que c'est des voix je l'entend encore gueuler a travers le renvois d'eau de l'évier. Il neige sur le goulag occidental. Je vous invite a faire un bout avec moi chez les pauvres les mal lunés. J'écoute encore mon âme je veux pleurer c'est peut être la nostalgie de Noël. Je me souviens de mon grand-père quand il en avait trop dans le nez il allait s'étendre dans mon lit plus tard c'étais mon parrain qui faisait ça. Pour l'instant ça crie dans l'édifice, ça chigne dehors on entend l'autobus et un chien qui pleure et jappe. Ça sonne comme les petits canards en plastique avec lesquel on jouait dans la baignoire. Je vais vous dire ce que je pense j'ai été abusé je ne sais par qui j'étais trop petit. Je devrais pas vous écrire ça, c'est juste bon pour la chicane mais j'en veux pas à personne le goulag occidental est surpeuplé de multipoqué. Je pardonne, je pardonne... Ce soir j'arrive à rien, les fous comme moi on préfère les voirs mort. J'ai déjà montré ce que j'écris on m'a dis que ce n'étais que des mots. Mais la vie est faite de mots pour s'entendre se faire et se défaire. Dans le corridor ça sent le pot y'en a toujours qui engourdissent la souffrance pour s'enfoncer dans le malheur. J'ai remis le siphon à sa place dans l'édifice maintenant c'est le silence. Je demande à une force supérieure de m'inspirer je respire par le nez. J'ai mal à la vie que je n'ai pas eu, j'ai mal ou je suis rendu, loin dans le goulag occidental dans sa facture urbaine presque au centre mais entouré de banlieues. C'est sordide ce que je vous écris vous le savez mon exil est intérieur difficile a vivre, l'âme en morceaux comme découpée par un couteau. J'essais d'endormir ma conscience de raté exilé, les lieux sont pas important ce ne sont que des repères suivez moi dans mon exil. Une litanie c'est ce que j'écris, une litanie faute de cri pour sortir du goulag faut se taire et marcher droit devant on arrive nowhere mais on entend le vent, ou sont ils les adversaires ceux que j'ai fuit en courrant, misère, misère, mal avenant. Moi c'est pas ma conscience qui parle c'est mon inconscient construit déconstruit par des actes manqués. Voilà le délire c'est jamais facile... Y'a un idiot dans l'édifice qui cogne les portes mais heureusement qu'il y a la nuit tout le monde dort moi je suis somnanbule. Je pense à mon lecteur désigner retraité lui demande de me pardonner... Je suis un abrutis un "nègre blanc aigre doux" dirais Stephen Faulkner. Le cabot jappe encore il a trouvé le moyen d'être plus intéressant que moi. Ça sert a rien mon auto-flagellation je faisait ça à l'urgence psychiatrique et ça jamais rien donné de bon. Le gros Laflamme disait "t'est un tabarnak! T'est un tabarnak de bon gars!". Bon! Vous allez me dire que je m'apitoie sur mon sort, mais non ces jours ci la vie est bonne avec moi. Pourtant parfois je ne peux m'empêcher de regarder en arrière parce que devant c'est bloqué par la neige, mon âme est gelée et ma langue soudée sur un poteau galvanisé. J'aimerais bien être capable de déparler de refaire mon discours à l'envers pour le mieux. Je me suis fait un décaféïné, fermé la télé et je me replis sur l'ennuis. Faut savoir être dans l'esprit des fêtes il est un peu tôt et je l'ai déjà écris je suis idiot, solo!!!  Bon je vous laisse là dessus, excusez là! Merci d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Faulty Berny