mercredi 4 décembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette semaine, comme on est dans l'avent... Ça commence bien je sais pas quoi vous écrire. Parfois j'ai l'impression de faire des confessions à la terre entière. Gêné d'avoir emprunté le goulag de nos amis russes c'est pas comparable j'ai le chauffage quand même y'en a qui vivent dehors dans le goulag occidental. Je laisse là le goulag pour vous parler de mon âme un peu amérindienne. Je dis ça parce que je pense à la matriarche qui dans sa jeunesse avait adopté un arbre et discutais avec lui ça ressemble à une coutume amérindienne. Moi je prie le vent, je prie le fleuve et le soleil, la lune aussi je sais pas si on peux dire que je suis animiste. Je prête une âme à la nature. C'est difficile dans le goulag du bas de la ville la nature est souvent envahie par les camions et les voitures, l'asphalte et le ciment.À cette heure ci je me prépare un décaféïné. Veux veux pas je vais parler de l'actualité le temps des fêtes qui s'en viens. Je pense que je vais rencontrer du beau monde... en tout cas j'espère, cet après midi je me suis rendus à l'institut quand j'ai quitté je crois qu'on se payait ma gueule qu'on me bitchais mais de toute façon quand on a parlé de moi une minute c'est beaucoup. Je suis un dérangé dérangeant. Ce soir c'étais bondé de monde dans l'autobus sur Saint-Laurent, difficile de se recueillir dans la foule . Je suis descendu et j'ai marché, les trottoirs étaient animés. Je pense aux enfants, Théo, Alexia, Éloi et Antoine et la puce qui s'en viens, ils sont beaux. Ici dans le goulag on vois pas beaucoup d'enfants c'est peuplé de vieux et de vieilles exilés qui s'ennuient de leur alma mater. J'ai fait une faute j'avais écris l'avent avec un a quand c'est un e. Je sais pas si il reste des maisons avec le plancher de terre battue dans le goulag, ça existait encore dans les années soixante dix. Maintenant les cheminées sont interdites dans le goulag pourtant on sniffe les gaz d'échappement à n'en plus finir. Je pense à l'estime de soi à comment dans ma façon de parler on peux la ressentir. J'en ai pas une grande mais c'est mieux que c'étais. Je termine là dessus. Je vais essayer d'être plus positif pour vous accompagner cet hiver. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Foldy Berny

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