samedi 29 février 2020

Onyx


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai regardé tout le match, l’équipe locale a gagné… Lentement on s’en va vers dimanche… Me souviens de mes dernières journées d’alcoolique actif, je buvais avec un ancien soldat on rigolais de ceux qui avait peur de boire pourtant j’en suis aussi venus à ça… J’ai arrêté de boire, je me souviens encore je me souviendrai toujours la profonde noirceur dans laquelle j’étais tombé… Je suis resté marqué c’est pourquoi j’en parle si souvent… Dans les clubs le gros soir c’était vendredi, les samedi étaient déprimant avec beaucoup moins de monde parfois j’allais boire sur Decelle dans Côte-des-Neiges au Café Campus j’aimais bien la musique qu’on y faisait jouer de temps à autre y’avait un show… Je sais pas trop quoi vous raconter, je dansais et je transpirais sur la piste de danse ça plaisait pas à certaines personnes fallait voir la quantité de bière que je buvais des verres de Belle-Gueule à l’époque c’était une nouvelle brasserie… Je compte plus les jours de ma sobriété, c’est juste pour aujourd’hui… Les gars de la gang buvaient mais un jour je me suis retrouvé seul avec mon alcoolisme et ma toxicomanie, j’étais profondément malheureux… J’ai cessé de me détruire pour me reconstruire… Voilà! Je vais essayer de vous écrire mon senti à présent Je ne me sens plus seul, j’essaye plus de faire entrer des blocs carrés dans des trous ronds, me comprendre c’est une chose mais je préfère beaucoup prêté mon oreille à quelqu’un d’autre l’écouter en essayant de ne pas juger… Parfois j’ai des idées mortifères diraient l’ami, je capote parce que j’ai envoyé de la paperasse  à l’ Office Municipal d’habitation, j’espère que tout est O.K. des considérations administratives ça fait pas de la très belle prosodie… La peur, la paranoïa est souvent là sans raison, y’a une odeur de mastic pourtant j’ai pas installé de carreau de verre.,. Avec la neige qui a tombé j’ai souvenir qu’avec mon lecteur technicien à la Rolls-Royce on allait pelleter l’entrée chez monsieur Allard, il nous payait bien cinq dollars à l’époque c’était beaucoup… Parfois le samedi on jouais aux cartes chez un copain dont la mère était directrice d’école, ça m’a pas empêché de devenir un bum… On y buvait pas d’alcool… Ça fait longtemps tout ça, ça a quand même fait ce que je suis. J’ai visité les différents sous-sol de la couronne nord, les gars y dormaient dans des chambres aux murs de contre-plaqués.  Les gars voulaient tous avoir les mêmes bébelles, un système de son, des disques, un magnétophone quelques revues vaguement porno… Moi mes bébelles je les ai brisées ça pas été long… J’ai pété ma guitare… Brisé ma radio-télévision… J’avais ces espèces de crises, la schizophrénie s’installait… Ce fut une période très malheureuse. Voilà! Je termine c’est l’épilogue la conclusion toujours aussi difficile… Vous devez vous en douter comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y est presque J’espère que ça vous a plu. À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 28 février 2020

Thaï


Bonsoir! Bonjour! L’ami est revenus de Thaïlande, il a fait bon voyage. Je suis un peu au bout de mon écriture ce soir c’est pas facile… Je mange trop de bonbons j’ai des démangeaisons… Semble que la  Thaïlande sois le paradis des motos petite cylindrées… Le week-end est commencé  y’a des gens sérieux qui travaillent… Me suis préparé un café, la neige a cessé. J’ai sommeil… Aujourd’hui j’ai cherché des documents pour l’Office Municipal d’Habitation j’en ai fait d’autre copies que j’ai posté j’espère que tout seras O.K. Je vais essayer de me diriger vers mon senti, l’ami trouve que ça a su sens ce que je raconte… Demain samedi chronique voyage dans LaPresse+ ça devrais être intéressant, une émission sur les trains en Norvège m’attend… Je sais pas trop quoi vous confier je veux pas que ce sois insignifiant. J’ai échappé un comprimé de médicament en voulant le ramassés je l’ai écrasé avec le frigidaire… Semble que l’insomnie c’est très bon pour la création de l’œuvre, je pense au regretté docteur Ferron qui écrivait surtout la nuit… Je le vois dans son bureau à ce qui s’appelait encore l’hôpital Saint-Jean de-Dieu, il écrivait en veillant sur ses patientes. Je devrais relire le Pas de Gamelin… Y’a des patientes des hôpitaux généraux qui vont être déçu elles sont toutes « rapatriées » à l’institut, elles se croyaient moins folles dans un hôpital général… On en soigne des milliers à l’institut, plusieurs attendent longtemps leurs premiers rendez-vous avec un professionnel… Une fois qu’on a mis le pied dans la porte on peut plus s’échapper… Je sais pas si « l’asile » crée les malades, ou si les malades créent « l’asile »… Je crois que les psychiatres et les médecins de médecine générale peuvent affuter leurs plumes dans leurs pratique… Mais oui, je suis pas docteur j’écris quand même… J’oublie toujours dans la maladie l’inviolabilité du domicile… Mardi passé j’ai rencontré une policière, je crois vous l’avoir écrit… C’est rien ce que j’écris ce soir, j’aimerais beaucoup que mes mots soient une sorte de logorrhée sans fin vous écrire d’un trait mon état d’âme… Je sais pas pourquoi je pense à la route qui monte à Rawdon, le casse-croûte avion pas loin de Sainte-Julienne… Je cherche le senti, les sentiments aussi… Je crois être un bon gars c’est pour ça que je suis seul… J’essais de me souvenir des choses positives qui m’arrivent et des gens positifs qui m’entourent. Je sais pas si mes lecteurs de Deux-Montagnes sont de retour… Je suis engourdis par les émotions que j’arrive pas à exprimer… Y’a un voisin qui parle tout seul ,  quelques mots, quand je vous écris j’ai pas le sentiment d’être seul … Je crois que mon écriture a pas tellement été intense ce soir… Voilà! C’est la partie la plus difficile, la conclusion, la chute, abandonnez pas c’est presque finis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Bye!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard


jeudi 27 février 2020

King


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu sans trop de difficulté pour digérer mon souper de foi de bœuf, brocoli, carottes et pomme de terre… La neige a cessé, hier j’ai téléphoné au coordonnateur et à l’administratrice du centre d’apprentissage santé et rétablissement avant d’avoir tout lu un courriel qu’on m’a envoyé. J’avais pas à m’inquiéter tout est o.k. L’équipe locale a encore trouvé le moyen de perdre… Je vais encore tenté d’y aller avec mon senti, février se termine y’en a qui doivent avoir hâte de jouer au golf, je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce malheureusement ça s’annonce qu’on a encore un grand bout d’hiver à passé… J’ai enregistré deux émissions voyage, je crois que je vais partir l’automne prochain à moins que je sois très occupé avec ma formation Recovery College… Mercredi de cette semaine j’ai fait une courte intervention après la pièce Au-delà des marées, je crois que ça a été apprécié, je devrais faire attention je me prend au jeu j’aime ça… Je crois que je vais participer à la journée du livre fin avril on verras, on y parle beaucoup de droit d’auteur, le blogue et les réseaux sociaux sont pas fort là-dessus… J’ai de la difficulté à croire qu’il y a pas au moins un éditeur qui a lu un paragraphe de ce que j’écris… J’ai l’impression que l’édition c’est une chasse gardée ils gardent ça entre eux et veulent pas s’embêter… C’est vrai que je me cherche pas de job de professeur de littérature je vous l’ai déjà écrit… Je suis pas vraiment du côté de chez Swann… On aime bien lire par ailleurs, les bas-fonds, les coups de poignard littéraire de nos auteurs… Faut se l’avouer hors de Radio-Canada et du Conseil des arts point de salut mais tout bonnement c’est peut-être que j’ai pas assez de talent… L’écriture c’est vieux j’aurai pas des millions de lecteurs on préfère les musiques et les chansons… Je continus quand même cette écriture intime de l’entre-nous… C’est vrai qu’à part ça j’ai pas grand-chose, ce soir y’a un parfum de frites, la grosse graisseuse… Je reviens sur le talent j’y travaille c’est toujours plus de transpiration que d’inspiration… C’est ma vie que je vous raconte, ces moments dans la nuit où j’espère vous bercer avant que vous dormiez… Je suis entouré de gens créatifs, je vous remercie d’être là… J’essais toujours de plonger au plus profond de moi. Ça passe toujours par le brou-ha-ha… Je sais que certains universitaires me regardent de haut… On m’a lâché lousse dans la vie avec quelques livres, un ordinateur du papier et des crayons… Ce soir je vous illustre ça avec une photo des Invalides,  C’est le musée de l’armée qui célèbres ses trois cent cinquante ans fondé par Louis XIV pour y soigner et y loger ses vétérans, Moi je suis un vétéran de la maladie mentale je ne partage que ça comme invalide. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

mercredi 26 février 2020

Chanter


Bonsoir! Bonjour! Il neige J’ai assisté à la pièce de théâtre et répondu à quelques questions… Ma semaine est déjà finie… On s’en va au mois de mars déjà. Comme tout le temps j’essaye de vous traduire mon senti… Notre intervenante française nous quitte bientôt, elle retourne en France, dommage je m’entends bien avec elle c’est étrange elle a l’âge d’être ma fille… J’ai lavé la vaisselle, y’a un parfum de cannelle. Je dis merci à tous ceux qui ont visionné la vidéo ça ne se demande pas sur la schizophrénie… J’ai l’impression qu’avec ce que je fais le mot perd de sa force, s’adoucis deviens moins étrange… Je crois qu’il deviens plus humain, moins cruel… Le poète disait qu’il n’y avais plus de cause, c’est faux j’en ai une. Je ne sais pas comment vous dire que je « travaille » à la déstigmatisation… Je crois que ça relève de la sociologie des changements au longs cours dont je ne verrai pas le jour… Enfin rien m’empêche de faire de mon mieux pour que ça arrive, que en rétablissement nous sommes des gens honnêtes… Ce soir ma prose est pas très bonne… Je veux pas vous raconter la même histoire, je crois, j’espère que la troupe de l’Espace Potentiel va jouer dans les collèges, je leur souhaite… Je crois être heureux ce soir,  ça me tiens loin des babilles incessant que je vous fait quand j’écris… Bientôt on va commencer les répétitions avec le nouveau texte pour le Théâtre du Nouveau Monde, j’ai hate de voir de quoi ça a l’air… J’espère que je vous mêle pas trop avec mes histoires de théâtre… Je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui sont à Vegas ils ont du plaisir… J’ai toute la préparation à faire pour l’atelier  du Centre d’apprentissage santé et rétablissement. Quand je vous écris j’essaye d’ avoir une prose cohérente… Un poème…

Assez assez

Attendu

Le vert

Pour demain

Devoir de mémoire

Été il y aura

Même dans cette

Faible poésie

Qui cherche

 Un rythme



 C’est pas fort mais c’est ce que j’ai de mieux pour aujourd’hui. Je trouve plus quoi vous raconter, il va s’agir de faire aussi bien demain qu’aujourd’hui, y’a des mauvaises habitudes que j’ai perdus et j’en suis très heureux… J’entends le tic-tac de la pendule, chez le patriarche on l’entendait sonner minuit c’était pas terrible pour les insomnies… Aujourd’hui j’ai été moins paranoïaque ma rencontre avec la policière m’a aidée… Voilà! Quelques mots encore, je pense aux snowbirds et à la super-maman en Floride, moi je me contente du canal Évasion… Il neige pas très fort je crois que ce seras pour plus tard cette nuit. J’essaye d’écrire une conclusion qui a du bon sens, je sais pas pourquoi je pense à Terrebonne que je regrette pas d’avoir quitté. Saint-Louis c’étais la paroisse, l’hiver on pouvait pas faire les hippies dans le parc. Maintenant y’a une patinoire sur l’étang. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 25 février 2020

Vapeur


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je vais au théâtre, Au-delà des marées, une création de l’espace Potentiel que je reverrai avec beaucoup de plaisir et d’émotion… Ça raconte le drame de la schizophrénie… Juste un mot pour vous dire que j’apprécie vos commentaires… Je pense à tous ceux d’entre vous qui me lisent depuis un centre de crise, de la douleur à la pocheté… Ceux qu’on évince parce qu’ils n’arrivent plus à payer le loyer et qui se retrouvent à la rue… Je sais vous cherchiez simplement à vivre… Je me souviens plus de cet état d’esprit de locataire ou de chambreur souvent je gardais une part du loyer pour mes habitudes malsaines… Je menais une vie infernale invivable… Plutôt mourir que de recommencer cette vie- là…  C’est pas encore la nuit plutôt le soir… Bientôt mercredi, je m’ennuis un peu du copain qui est partie en Thaïlande j’espère qu’il aura pas de problème avec le coronavirus… Vingt trois heure, j’essais de vivre mon senti c’est difficile surtout que je sais pas ce que j’écris… Ai pris une douche, me suis parfumé c’est toujours agréable… Je pense à comment j’ai plus besoin de me casser la tête pour manger à la fin du mois… Je cherche la personne à qui j’écris c’est peut-être à toi… Cette relation épistolaire que j’entretiens… Les yeux me ferment tous seul, la météo annonce de la neige pour la fin de la journée. Je pense à la super-maman qui est allé rejoindre ses parents en Floride. Je me demande comment ses enfants vivent son départ. J’espère qu’ils sont pas comme moi quand mes parents partaient je devenais anxieux et je pleurais j’avais peur qu’ils ne reviennent jamais… J’ai hâte à ce midi je vais rencontrer les gentilles comédiennes et répondre comme auteur aux questions du public… J’aime beaucoup mon parfum il me fait toujours pensés à l’Europe où en tout cas au voyage… J’essaye d’arrêter le temps il passe trop vite je vieillis… J’écris je gagnerai pas de prix avec ça, pas beaucoup de génie et pas beaucoup plus de talent je « travaille » je compose… J’ai jamais compris pourquoi dans mon adolescence quand je me retrouvais seul dans la maison du patriarche je fouillait partout, c’étais pas agréable ça me faisait mal pourtant je recommençais tout le temps… Je crois que la schizophrénie ça commence comme ça sans parler de ces virées d’alcoolique qui va voir si il est quelque part… J’étais pendant un long moment après souper incapable de rester chez moi, j’allais regarder la télévision chez les voisins… Plus tard y’a eu la Tabagie pool-room ma carrière de bum étais commencé… Quelques mots encore, j’ai soixante-trois ans et tout ça c’est comme si c’était hier… Je vous écris et l’angoisse et la peur me prennent… Voilà! C’est l’épilogue, la conclusion j’y serai arrivé encore cette nuit, j’espère que vous voyez pas trop mes idées fixe… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


lundi 24 février 2020

Aurore


Bonsoir! Bonjour! Beaucoup aimé le documentaire Schizophrénie des productions Pixcom la prochaine diffusion est samedi à 11h30 au canal 50. Sinon regardez mon blog je vous le met en ligne dès qu’il est disponible…  Le voilà https://www.amitele.ca/category/ca-ne-se-demande-pas/media/ca-ne-se-demande-pas-a-des-personnes-schizophrenes  J’espère que ça va vous plaire… J’y vais encore avec mon senti, la soirée est avancée j’ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé… J’écoute ce que ça me dis cette voix, elle crois que j’y arriverai pas encore une fois, hier en fin d’après-midi je croyais pas entendre parler de schizophrénie à la radio de Radio-Canada mais la publicité à l’émission du matin était véridique https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/156350/schizophrenie-maladie-mentale  ils l’ont fait! Au début de tout ça je croyais  être victime des agents du complot parfois c’est comme ça que je me donne de l’importance dans ma folie… C’est difficile, c’est donc difficile l’écriture. Je sais vous croyez que j’écris n’importe quoi pourtant c’est un n’importe quoi pensé. Je réfléchis avant pourtant tout ce que ça donne c’est ces blancs… Parfois je veux des résultats avant d’écrire, des lecteurs sans lecture ce soir vous allez me trouver plate… Je suis content d’avoir rien booké pour un voyage. En mars on commence les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde, j’ai hâte de lire le texte… Je ne bois plus mais j’aime bien les différentes versions de « Tennessee Whiskeys » comme vous voyez je reste égocentrique avec la première personne du singulier, j’aimerais bien vous faire croire que c’est un autre qui écris… Je trouve pas, je trouve plus il est pas encore minuit…   Je crois qu’il y a des nostalgiques des années quatre-vingts qui me lisent. Je me souviens je portais des jeans serrés et déchirés, des bottes, j’avais écris des bittes! de cow-boys, une cravate bolos western, un veston bleu marine et pour finir une coupe Longueuil, un mullet… Je me promenais dans les clubs et les restaurants habillé de même, j’en étais à mes dernières ressources financière, je jouais quand même au millionnaire… Ça fait longtemps tout ça j’ai le vertige juste à pensés à toutes ces années qui sont passées… Je vous raconte pas les différents séjours à l’hôpital il s’y passait strictement rien médicaments et visite rarissime du psychiatre, y’avait de quoi devenir fou dans ce bar enfumé où nous étions presque empilé les uns sur les autres… À cette époque j’écoutais beaucoup de musique… Me souviens des Neville brothers, d’autre groupes qui sont passés comme des étoiles filantes… Je pense que je suis le seul de la gang qui s’est pas rangés à temps, je buvais à en mourir, j’y suis presque arrivé. Bon! Je suis presque arrivé à la conclusion n’oubliez pas de me faire vos commentaires c’est toujours bienvenus, difficile aussi la fin, je trouve jamais le filon c’est le cas de l’écrire les mots me manquent… Je continus quand même à vous écrire et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore n’abandonnez pas à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 23 février 2020

Enfer


Bonsoir! Bonjour! Dimanche qui se termine. J’ai mangé des tostitos avec de la salsa, demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… J’arrive pas à écrire des textes d’une sensibilité bouleversante, les grands poètes ont vécu et écris avant moi. Je dois me contenter de cette prosodie en essayant de faire vivre la musique des mots. On salue la super maman qui s’en va rejoindre ses parents en Floride, y’a un voisin qui gueule je sais pas pourquoi… C’est pas vraiment le temps de voyager avec ce coronavirus, je crois que d’ici à l’automne prochain ça va être réglé… L’Italie, Rome et Florence semblent de grandes destinations… Je sais pas encore il y a foule de touristes… J’aimerais quand même beaucoup visiter le Vatican… Je reviens à mon senti, torturé et plurisyllabique , je sais pas si ce mot existe… Quoi dire de dimanche? Le temps passe et je vieillis… Je me serai battus jusqu’au bout, quand je regarde toutes ces années j’ai le vertige…  Je pense aussi à mon jeune âge, à comment je vivais cette immense solitude ça me faisait mal pourtant je retombais dans la douleur, la compagne de l’époque me faisait sentir coupable de demander de l’aide, elle disait j’ai pas besoin d’eux autre sans savoir qui je consultais… Ce soir, oui ce soir je sais pas, j’ai appris de mes nuits au bar maintenant disparus ça fait plus de vingt ans… Sentiment tordus mais tordu… C’est pas de la grande prose mon affaire, ils auront composé de meilleure façon… L’écriture je vois ça comme une dette à la vie, une survivance après l’ennuis… Je pense aux grands écrivains, à l’orgueil à mon besoin d’humilité… Le voisin semble s’être calmé, y’a longtemps que j’ai écrit en soirée… Je sais pas comment nommer cette sensation que je vivais, ces muscles électrifiés et engourdis heureusement je m’en suis remis c’est bon que je me rappelle ça arrivais souvent après que j’ais consommé que j’ais bu, je trouvais seulement à me coucher… Ça me rend mal-à-l’aise de vous écrire ça… Février se termine cette semaine souvenir de Cuba c’était pas torride, j’avais beaucoup aimé la Havane, le guide osait pas en dire trop… J’aurais pu y boire à volonté, on avait laissé un litre de rhum dans ma chambre mais j’y ai pas touché, je serais pas là pour vous écrire… Y’a quelque chose qui me touche sur Facebook, cette résistante allemande contre les nazis exécutée à vingt et un ans, c’est triste… Voilà! J’ai survécu je sais maintenant à quoi ça ressemblait la cour aux miracles, les éméchés de la maison de chambres… Tous mort dans la folie alcoolique où au bout de leurs obsessions de malades… Quelques mots encore, je sais pas comment vous toucher, je veux pas faire de sensibleries mais juste de l’émotion, du sentiment décrire un peu mon sentis ce soir. J’espère que vous aurez eu du plaisir à me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 22 février 2020

Salade


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller après une courte nuit… Je pense à l’analyse des rêves, une solution française selon moi à certains problèmes, je pense au vins, à l’alcoolisme, au gros rouge qui tache, à ces bouteilles qu’on a pour à peu près rien, souvenir encore de cette bouteille mensuelle que je me permettais et qui m’apaisait quelques heures. C’est finis tout ça je reste sec… Je consommait à l’américaine des produits français qui une fois terminé me déprimais c’était y’a longtemps dans mon jeune temps, je buvais à la bouteille et je mangeais un peu avec mon chèque d’aide sociale d’un peu plus de cent dollars qui ne payait que ça à peine une journée pour tuer l’angoisse… Triste sire quand j’en avais finis je tombais dans la « pharmacopée » j’habitais ce qu’on appelle maintenant la couronne nord et je consultais, j’étais suivis à l’hôpital Maisonneuve Rosemont comme une petite madame de ce quartier… J’ai rencontré des femmes qui étaient toutes pamées devant leurs psychiatres, je crois que c’est parce que c’est le seul endroit où y’avait un homme qui les écoutais… Encore pour en revenir à mes consultations je ne disais pas grands choses au vieux psy, parfois je pleurais. Je crois qu’il me soignait parce qu’ils m’avait confondus avec un Saulnier d’une autre famille… On m’avait conseillé le refuge des jeunes dans le centre-ville je sais pas pourquoi je voulais pas y aller je préférais l’hôpital cette histoire-là vous la connaissez je vous l’ai raconté cent fois… Souvenir encore d’une consultation à l’urgence de l’hôpital et de ce psy qui me demande si je voulais le sucer… Ça vaux ce que ça vaux ce que je raconte, la parole d’un pauvre fou contre celle d’un éminent psychiatre… J’étais et je reste seul dans le labyrinthe des soins en santé mentale… Souvenir encore d’une pièce de Péloquin, « Laissez nous vous embrasser où vous avez mal » https://www.youtube.com/watch?v=ZKhRUo___LE  Ça reste encore d’actualités… Encore des souvenirs des manifestations étudiantes d’il y a quelques années, les autochtones frappent plus fort mais la population s’est pas levé, c’étaient les carrés rouges… J’arrive pas cette nuit à mon senti, y’a du monde chez la voisine, je sais pas ce qu’ils font tous là, je crois que c’est parce que c’est la fin du mois… Pas une très belle phrase… Cette nuit c’est quand même assez doux ça donne du répit au sans domicile fixe… Il est encore tôt on peut bummer quelques dollars pour aller boire dans un bar perdus… Je sais pas comment les autochtones soignent l’alcoolisme, je crois qu’ils utilisent le sweat lodge… Pas de Gendarmerie Royale du Canada sur leur territoire comment ils vont faire pour ne pas s’entretuer… Voilà! C’est toujours mon senti de la nuit… C’était intéressant de voir les habits des chefs traditionnels… Je termine y’a pas de conclusion n’hésitez pas à me faire vos commentaires… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 21 février 2020

Wrong


Bonsoir! Bonjour! Je pense aux formalités avant l’embarquement quand on part en voyage, je suis toujours très excité à ce moment-là… J’aurai pas de départ avant l’automne prochain… Je prends mon temps… Pense aux amis qui sont partis… C’est difficile de vous écrire sur mon senti ce soir y’a pas vraiment de douleur… Mon lecteur de Deux-Montagnes est partis à Sin City Je lui souhaite de bonne vacance. Ça me rappelle des soirées à jouer au poker avant d’être malade de toutes ces personnes que j’ai croisé je crois être le seul devenus fou… Je vous écris c’est pour me bâtir un semblant de vie quand j’en aurai finis il resteras ça… Vendredi soir les amoureux vont souper au restaurant… J’invite plus personne je suis trop vieux et je ne cherche plus… Le sentiment de solitude seras jamais aussi immense qu’au début de la schizophrénie… L’agent de voyage m’a conseillé le sud des Indes pour mon prochain voyage, çe serais vraiment l’aventure mais je pense plutôt à Rome et à Florence… Y’a une amie qui part faire le tour du monde… Quoi dire? Faut y aller quand on se sent près, quand on sent l’appel… Je consent à payer la taxe carbone pour ma place dans l’avion… Y’a longtemps déjà j’étais détestable je sonnais déjà à la porte des gens au milieu de la nuit, l’alcool m’a jamais convenue…. Pour les voyages y’a tant de choses à voir dans le monde c’est inutile de retourner dans des villes où on est déjà allé… Cette semaine j’ai rencontré un psychologue avec qui j’étais allé dans un congrès à Milan je vais essayer de vous perdre je vais illustrer ça avec un magnifique monument sur une place de Madrid… J’aime bien les vieux pays, j’y retournerai… Si j’écoutais les écologistes je resterais chez moi, comment dire que la maladie  m’a empêché de voyager à un âge plus propice maintenant je me rétablis et les voyages font partie de ce rétablissement… Ce qui s’en viens la semaine prochaine c’est la plénière de mon groupe d’entraide et une pièce de théâtre mercredi midi venez-y c’est gratuit au pavillon Lahaise à l’auditorium, la soirée de vendredi c’était toujours le chaud début du week-end on s’assoyait à la brasserie commandait quelques bières et on discutais… Je sais plus combien de temps j’ai fait ça plusieurs semaines? Plusieurs années? J’avais déjà le désir d’arrêter de boire. Je suis passé par toutes les dépendances je vous laisse les examiner, j’arrivais jamais à rien…. Autour de moi tout le monde consommais je pouvais pas croire qu’il y avait tant d’alcoolique… Je pense que je vais terminer la dessus je me répète j’ai pas eu d’autre vie, je trouve pas le mot qui dis qu’une chose se répète… Voilà! C’est terminé je sais pas si ça vous plait n’hésitez pas à faire vos commentaires. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Pour la conclusion on fait pareil comme d’habitude!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 20 février 2020

Viva


Bonsoir! Bonjour! Bientôt vendredi hier j’étais dans mon rush d’émission télé voyage dans l’une d’elle ils avaient la même marque de sac-à-dos que moi… Ça me donne envie de partir comme souvent c’est le désir… Ils ont eu une injonction pour le chemin de fer de Saint-Lambert je sais pas trop ce qui vas arriver… C’est pas qu’on comprend pas cette lutte mais quand la population est prise en otages comme souvent dans ces revendications on a rien à y voir et je suis certain que les politiciens et les amérindiens peuvent discuter autrement… Je sais y’a les enjeux écologiques c’est important mais les chefs héréditaires on pas à nous imposer une façon de vivre encore une fois l’empire divise pour mieux régner… J’aimerais bien être plus sensible mais dans le match de ce soir y’a pas beaucoup de sensibilité, l’équipe locale a gagné en période supplémentaire… Je pense à tous ces changements climatiques, tempête, feu de forêt, inondations, sans parler du coronavirus mais de toute façon je suis pas là pour vous faire une revue de l’actualité… Ouais! On est vendredi, j’attends encore de l’argent je sais pas si ils doivent régler leurs compte avant mars… Encore de l’écriture insensible, je crois que je vais vous illustrer ça avec un monument de Paris. J’ai pas la tête à la poésie ce soir je sais pas trop pourquoi je vous écris

Texte soumis

Les mots sont partis

Exposé à mort

La galerie du mort

Des soucis

Pathogènes pathétiques

Silence schizophréniques

Douleur

Voilà! Un poème je sais pas si je vous ai touché, la poésie c’est pas que les amours perdus, c’est le monde du vocabulaire sentis, la santé mentale aime pas la philosophie pourtant ce sont des espèces de jumeaux, je pense aux gars renfermés dans l’hôpital psychiatrique Pinel… Y’a aussi l’ami décédé qui était un grand philosophe il connaissait ses classiques… Souvent la difficulté c’est de soigner ceux qui ne reconnaissent pas qu’ils sont malades mais c’est encore plus terrible quand ils le savent et l’admettent mais que la psychiatrie ne peut rien faire…  Encore une autre de mes thématiques la psychiatrie, différentes pathologies qui vivent en sursis autant de folie qu’il y a de fous et de folles, je sais c’est pas correct d’utiliser ces mots mais ici on parle de prosodie pas de poésie… Dans la douleur les thérapeutes acceptent pas les philosophes, ils veulent du rétablissement du concret… J’arrive je ne sais où avec tout ça… Écrire tout est là, bientôt tout le monde va rentrer chez soi… Je pense au pauvre fou qui croyais rencontrer dans un bar, la seule rencontre qu’il y feras c’est la solitude, un autre qui va avoir le siège vide comme interlocuteur, il va payer une bière au fantôme, tout ce temps perdus et ce long soliloque à la brasserie à essayer d’avoir moins mal avec la bière… Voilà! C’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 19 février 2020

Splash


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir, j’ai pété l’anse d’une tasse en me préparant un café. J’ai assisté à la réunion sur la trajectoire de soin. La question qui se pose c’est comment donner de meilleur service et que ça prenne moins de temps. Je pense à ma chère sœur décédé si ça avait été moins long elle serait peut-être encore vivante… La semaine prochaine y’a une représentation de la très belle pièce Au-delà des marées  par le très bon espace potentiel http://www.lespacepotentiel.com/nos-creations/au-dela-des-marees/  dans toute cette folie la leçon c’est qu’il faut rester vivant. Très peu pour moi l’aide médicale à mourir plutôt l’aide à vivre qui me semble plus humaine… La sensibilité du schizophrène, sa psychose il faut l’entendre pour qu’il en fasse autre chose que la mort, c’est difficile de faire comprendre que toutes les décompensations ont une fin que le rétablissement est possible, dans une vie pour survivre il faut parfois faire des changements radicaux, cesser de flirter avec la mort… Je pense aux amis qui vivent une immense solitude et veulent en sortir pour aider les autres c’est louable mais le rétablissement parfois c’est long,  je trouve ça triste qu’ils n’aient en bouche que le tarif horaire d’un pair aidant, cet après-midi un gestionnaire m’a tendu la perche pour me dire qu’ils allaient engager un pair-aidant, j’ai pas mordus de toute façon j’ai pas la formation académique et je préfère le centre d’apprentissage santé et rétablissement. Comme vous voyez y’a différentes portes qui s’ouvrent quand on se rétablis je vous les nommerai pas toute mais ça prend ça pour des gens qui sortent de longues années de maladie mentale. Cet après-midi j’ai été étonné d’apprendre que ce sont des milliers de gens qui font appel à l’institut, là difficulté qu’on a à donner des services… Je suis content d’être une personne en rétablissement qui participe au comité transversal intensif-vision d’ensemble des trajectoires de service. Ce que je comprends c’est que ça passe souvent par l’urgence et que c’est après que ça se gâte… Les personnes qui se présentent à l’urgence psychiatrique ont besoin de support tout de suite mais les premiers répondants n’ont plus de place dans leurs case-loads on vous renvois donc chez vous en sachant que vous allez vous présenter encore une fois dans quelques jours, quelques semaines… Je pense à ceux qui aimeraient qu’il n’y ait qu’un guichet et un endroit pour soigner tous ces gens… Je suis pour la pluralité des soins, le guichet unique je trouve ça bolchévique… Voilà! C’est mon senti pour ce soir, le voisin ne dors pas il gueule dans une langue étrangère… Cet après-midi j’ai employé le mot panacée pour désigner l’urgence psychiatrique plusieurs croient que ça en est une mais on est loin de là… Quelques mots encore pour terminer, c’est la chute la conclusion l’épilogue… C’est frette comme texte une drôle de forme… Je pense à tous ceux qui souffrent encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

mardi 18 février 2020

Étourderie


Bonsoir! Bonjour! C’est le début de la soirée, j’aime bien les photos de Floride des snowbirds de Gatineau… Demain j’ai un comité… Je crois que j’ai trop dormis j’ai mal à la tête. Je me rabats sur mon senti, j’ai préparé le compte-rendu de la dernière plénière de Reprendre Pouvoir mon groupe d’entraide… Je pense à tous ces pauvres malades dans les prisons toxiques et alcooliques. Encore aujourd’hui je vais essayer de ne pas consommer. J’ai souvenir de ma dernière sortie à la taverne du Cheval Blanc du copain qui avait  tellement soif qu’il en tremblait, je lui ai payé un verre… Même si c’est loin ça reste des souvenirs vivaces je dois pas oublier. Je suis encore partie sur la même track… Ce que j’aimerais faire une radieuse prosodie de mon senti rendre et prendre le rythme comme une secousse sismique un déplacement tectonique… Je pense à ces grands artistes qui habitent la rue Laval, la maison des écrivains coin Prince-Arthur avec la tête d’Émile dans le carré Saint-Louis. Y’a mon impossibilité  d’écrire sans pensés à lui à d’autre aussi mythique comme le docteur Ferron et sa gueule de bon médecin aristocrate sortis d’une époque où n’écrivaient que les nantis de Brébeuf où du Mont-Saint-Louis… Je me pose la question des études je sais pas si j’ai pas pu où j’ai pas voulus… J’ai pas rencontré beaucoup d’écrivains sortis du Juvénat du Très Saint-Sacrement… Bien que j’aime pas tellement ça je me suis rasé. Je sais pas pourquoi je pense à mon bôf quand je regarde la télévision peut-être parce que je veux avoir quelque chose à lui raconter mais le conteur c’est lui pas moi, un professeur à la retraite. Quand j’ai voulu être sérieux dans les études la douleur schizophrénique s’est installé à l’école des décrocheurs ont me portais pas attention, j’aurais pu m’inscrire directement à l’université mais c’était compliqué plus tard toujours fou je me suis inscrit au collège d’enseignement général et professionnel. Je savais pas qu’ils acceptaient les néo-nazis dans la maladie j’ai eu peur, j’ai abandonné de toute façon j’avais pas d’argent pour vivre… Le poète disait je veux changer de personnage peut-être pour raconter une nouvelle histoire? Je sais pas pourquoi je vous écris ça je suis à la retraite, les études c’est loin derrière. J’aurai été journalier toute ma vie toujours acoquiné  avec  les ouvriers… Ça vous montre comment j’étais déphasé… Incapable d’avoir des emplois régulier souvent dans des jobs subventionnés… La fin du siècle est arrivée je croyais jamais me rendre jusque-là, j’ai un peu appris à me taire… Quelques mots encore puisque je suis ici pour bavarder, dans le goulag occidental la neige à fondue. Lentement je termine, j’espère encore une fois que vous avez apprécié. Je me sent mieux, je me sent bien après vois avoir écrit la conclusion est toujours difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de terminer sur une note juste même si c’est pas une chanson. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Vocabulaire


Bonjour! Bonsoir! J’ai essayé de dormir un peu j’y suis pas arrivé c’est pas grave la journée est tranquille. Hier j’ai rencontré pas mal de monde, je suis toujours fasciné par ces gens qui veulent démarrer un groupe communautaire et veulent une subvention. Ils semblent pas réaliser qu’il y a un montant dans l’enveloppe du ministère et qu’ils peuvent pas payer de salaire… Je suis gêné d’écrire ça… Hier un gars me prêtait des intentions que je n’avais pas en nommant un psychiatre comme si je voulais remonter l’estime que j’ai de moi disons que c’est mon ancienne façon de penser… Deux rencontres hier, une de mon groupe d’entraide l’autre du conseil d’administration d’Antenne Communication… J’ai mangé une poutine au bacon assez pour me bloquer les artères… Suis revenus en taxi, un chauffeur haïtien qui savait où il allait. Toujours étonné quand je prends une douche la nuit je me sens en voyage, souvenir de jolies petites chambres d’hôtel… Je réfléchis toujours à mon prochain départ je crois que ce seras l’automne prochain, en attendant j’écoute des émissions télé sur le voyage… Je pense à l’amour que les enfants ont besoin comment un vieux grand-oncle pourrais leurs en donner, je crois que c’est en les laissant vivre sans être dans leurs pattes, les parents ont tout ce qu’il faut… Y’a Paris qui me fait pleurer, j’y suis allé que deux fois mais c’est assez pour vouloir y retourner, j’en profite  pour saluer la collègue étudiante en ergothérapie qui va y faire un stage dans un hôpital… Paname j’entends ce nom là dans la bouche du grand Jean Gabin, ça me rappelle le cinéma du midi à la télévision… Je fais trempée la vaisselle dans l’évier, c’est la nuit il est deux heure quinze et j’entends Miles Davis le grand… Je pense qu’hier sur le plateau Mont-Royal sur la rue du même nom, j’ai croisé le gargantuesque écrivain Michel Garneau. Je lui ai pas parlé il me connait pas… J’ai découvert que j’aimais pas beaucoup ce quartier Le Plateau. Aujourd’hui c’est déjà mardi y’a un parfum de pâtisserie, je crois que c’est celui dont je me suis aspergé ça sent vraiment bon… Cette nuit… Je me suis préparé un autre café… Hier soir avec les gars on a parlé de la partie de baseball éliminatoire l’année où les Yankees n’ont pas gagné, y’avait des paris illégaux c’était arrangé. Je me rappelle avoir lu le condensé dans le Sélection du Reader’s Digest… J’attends toujours du courrier, ai envoyé la paperasse des impôts à mon aimable frère qui va s’en charger… Je pense à la super-maman qui s’en va bientôt rendre visite à ses parents les snowbirds en Floride. Je les embrasse tous… Voilà! Je cherche une conclusion, Rome et Florence sont des options pour mon départ… Quelques mots encore j’aimerais que ça vous plaise ce que j’écris, j’apprécie toujours vos commentaires. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Merci!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 16 février 2020

Sirtaki


Bonjour! Bonsoir ! Une lectrice me mentionnait qu’il y avait encore des lectures qui se faisaient dans des bars de Montréal. Je préfère ne pas m’y rendre, c’est dans ce genre d’endroit que j’ai connus mon bas-fond… Je crois que ma prosodie s’en tire très bien… Je vous écris encore du dimanche… Je regarde pas la télévision ça me chamboule trop. Je me crème les mains… J’esais de trouver un nouveau propos une nouvelle sonorité j’ai pas de pot c’est avant la tombée j’écris aussitôt à l’arrachée vous saurez bientôt pourquoi c’est rimé ça sort de ma peau c’est rivé une rythmique décuplé pour des mots malmenés c’est pas fort la sono c’est plutôt décimé vos encore je les ai pas mérité… Parfois j’abandonnerais c’est pas fort ce que j’écris sur ce que le grand poète appelait le grand babillard… J’écris pas pour la reconnaissance aussi bien se tenir muet…

Echo de Pink Floyd

Psychédélique Pompéï

Guitare électrique

au courant

toutes en musique

j’entends les ruines

je sens l’abyme

devant ce crescendo mortel

je rêve

à la création atavique pourtant

illettrés ils ont abandonné

Voilà des vers, je vous laisse juge, je suis pas de la famille de Saint-Denys Garneau je suis plus de mother earth et de ce que déjà on a appelé  l’underground, six pieds sous terre je n’écrirai plus. Je pense à Edgard Allen Poe… Avant de rejoindre le charnier est-ce qu’on a peur? La mort ça fait mal? Il est pas question de retour à la terre mais dans la terre, là où on finiras tous  à la cité des fantômes… C’est toujours étonnant de voir comment la métempsychose me garde muet, on y va sans se presser avec quelques compositions à finir et l’espoir oublié… Je me fait vieux, les gens des bonnes œuvres croient pas que soixante-trois ans c’est vieux, je pense à la matriarche qui auras quatre-vingt -dix ans bientôt encore très lucide… C’était tous pour un ils n’avaient pas lu Marx ni Thomas More ni l’Utopie ils faisaient les choses chacun pour soi en aidant parfois un plus mal pris, Marx et l’alcool c’est un très mauvais mélange… L’anarchie, le communisme on a beau lire c’est dans la vraie vie que ça se fait… Là je pense à la gauche américaine avec laquelle ont fait peur au républicain… Je fais appel un peu à mon senti avant de terminer. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’ami en Thaïlande… On se croit libre on n’est jamais qu’asservis à une machine politique qui nous fait vivre dans la pauvreté et l’humilité. J’ai pas encore compris le rapport entre Dieu et l’argent… Quelques mots encore n’abandonnez pas, je vais essayez de conclure c’est toujours difficile de vous laisser. Je pense à la très belle chanson, la nuit je mens, par le regretté Alain Bashung https://www.youtube.com/watch?v=4I2xOwixt4k  Voilà on termine en musique, c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là         !!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard




Soya


Bonsoir! Bonjour! Je suis tout courbaturé… C’est difficile ce matin, j’ai cette douleur sous l’omoplate dans le dos, j’avais écrit sos c’est un peu ça… Hier j’ai travaillé avec les deux autres membres de ma tryade pour concrétiser la formation, je pense que ce seras réussis… C’est dimanche la nuit… J’ai parfois encore affaire à des gens condescendant qui m’appellent  berny… Comme si on avait élevé les moutons ensemble… Je suis peut-être un peu trop sérieux quand même j’aime pas cette mode d’humour comme si tout était drôle qu’il fallait absolument rire mais oui je suis un rabat-joie… Je pense encore à une destination pour l’automne prochain… La collègue s’en va faire un stage dans un hôpital de Paris, je lui souhaite bon voyage… Je me réveille lentement, les courbatures s’en vont… Hier j’ai regardé le match au complet l’équipe locale a perdue en période supplémentaire… Je vais essayer de développer à partir de vous savez quoi je ne le répèterai pas… Les hommes d’affaires me prennent de haut, un « poète » ça a jamais été sérieux du moins pas pour eux… Mes prosodies essaient de dire les longs moments de souffrance que j’ai vécu… Vous n’y croyez-pas, bientôt on va commencer les répétitions au théâtre du Nouveau Monde, la semaine prochaine à l’institut on joue une pièce à laquelle j’ai participé en racontant mon histoire… Tout ça, toute cette écriture ça ne vaut rien, les grands poètes ne s’abaisserais pas au réseau sociaux, je sais pas pourquoi j’écoute le très condescendant animateur de radio du samedi matin… J’ai mal quand je vois une photo où quelqu’un fait un finger, c’est le mauvais côté du réseau… Je sais pas pourquoi je pense aux « amis » avec qui je buvais, j’étais le seul à dire des bêtises et à me détruire autant… Voilà c’est l’heure officielle où les bars ferment, trois heures en cherchant bien on trouveras un endroit encore ouvert, les gens honnêtes dorment… Je ne me saoule plus essais de garder toute ma tête… C’est encore mon radotage sur les bringues et l’alcool, le jazz j’en profitais pas j’étais trop ivre, me souviens plus de la pièce du last-call… Je sais pas combien de temps ça a pris au jazz pour devenir diurne être joué au soleil… N’empêche on se versait un verre fermais les rideaux pour ensuite placé un disque sur la platine et écouter en dodelinant de la tête… J’ai juste envie d’aller me coucher mais je vais terminer, je vous aurai écris quelques émotions, c’est encore la nuit, le voisin parle dans son sommeil, dimanche déjà on va passer au travers de février… Il a neigé cette nuit… Toujours la difficulté de raconter en finale, j’espère que ça vous plait… C’est la chute, la conclusion quelques mots encore à ma façon… Je bave littéralement, c’est vraiment la fin pour celui-là. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Voilà ça y est vous l’aurez mérité… À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 14 février 2020

Cibole


Bonsoir! Bonjour! C’est difficile ce soir je suis tout courbaturé, j’ai essayé de dormir un peu mais j’y suis pas arrivé, les genoux me font trop mal. J’imagine que c’est normal pour un petit vieux de mon âge… Demain matin on travaille la présentation du centre d’apprentissage santé et rétablissement avec les collègues, on y parle stigmatisation… Semble que cette formule c’est gagnant pour le rétablissement… Samedi, souvenir de ces matins à regarder par la fenêtre de la taverne en me voyant les gars entraient on se retrouvait une bonne gang autour de la table à boire de la bière… À cette époque je savais pas que je deviendrais fou… Je crois que je l’étais déjà… Les premiers mots sont toujours facile à écrire j’ai oublié où je veux aller… Ha oui! C’est le souvenir des rues étroites du vieux Barcelone, le musée Picasso… Une conversation avec un couple de japonais… J’essais de réfléchir sur ma prochaine destination, ce seras l’automne prochain peut-être une casa particular à Cuba, un séjour à LaHavane même si on dis que la bouffe est pas extraordinaire… Je devrais peaufiner mon espagnol c’est toujours préférable de parler la langue du cru… C’est difficile d’écrire le temps torride… Je reviens au goulag occidental, aux milliards de flocons de neige tous différent, j’aimerais que mon écriture sois comme ça… Chaque texte unique… Ces temps -ci je me gave d’image audio-visuelle en pensant à la Granma cubaine, à la mauvaise télévision de l’hôtel… Ce soir y’a de l’action chez la voisine ça circule beaucoup sur la passerelle… Je laisse faire c’est trop froid pour coucher dehors, je demanderais ce qu’ils font ils me répondraient qu’ils ont pas de problèmes que c’est juste temporaire qu’ils sont pas des itinérants, pas eux voyons! Ils vont s’en sortir seul pas besoin d’aide des services sociaux… Bein non! On est pas des trimpes c’est juste qu’on aime pas se faire dire quoi faire… Pis les propriétaires on en veux pas de toute façon on nous refuse tout le temps… Je suis bien loin de mon senti ce soir, je vous raconte toujours la même histoire, j’entends la corne du train dans la cour de triage… Je serais curieux de voir ce qu’elle fout avec tous ces gars chez elle… Souvenir de cette immense solitude des premiers jours de la maladie, on cherchait la compagnie de nos pairs pas pour se rétablir mais pour consommer… Je veux pas retourner là… Ceux qui ont du boulot quel qu’il soit on un fort sentiment de supériorité… Je me souviens je cherchais le normal et je le trouvais jamais toujours déviant, toujours drifter… Quelques mots encore pour cette nuit, avec quelques dollars on peut encore passer la nuit dehors en sifflant quelques bières… Des fois il est un peu tard pour les refuges. Voilà je termine, aller vous cacher… C’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu  en croyant que vous allez apprécier. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 13 février 2020

Beauté


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin j’ai jamais vraiment fêter ça souvent comme aujourd’hui j’étais célibataire. Hier j’ai eu une séance de télévision en rafale, je sais pas si mes snowbirds en Floride sont déjà allé au musée Dali moi j’aimerais bien y aller… J’aimerais bien voir les œuvres du muraliste mexicain Diego Riviera au musée à Mexico malheureusement c’est pas la porte à côté et je trouve que le climat est pas sain au Mexique… Pour le senti cette nuit c’est endormis… Je me prépare un café… Le ministère de la santé m’a finalement remboursé mes frais… C’est bien y’a des nuits qui commencent plus mal… Lentement je sors de ma torpeur, c’est toujours la tentative d’écrire la prosodie de mon senti… J’ai terminé mon café je suis réveillé, quand je pense aux émotions la première qui me viens à l’esprit c’est le désarroi, je la vie souvent cette angoisse, j’essais de pas me laisser paralyser. Aujourd’hui c’est congé, ce matin je vais prendre un café avec les voisins dans le local communautaire, il va peut-être y avoir des crêpes… Hier j’écoutais une émission, l’animatrice couchait dans un refuge pour enfants violentés et battus, les larmes me sont montées aux yeux… Je m’étais promis de pas faire de compte rendu plate d’émission de télévision…  J’écoute j’attends que ça me parle… Ça le fait pas toujours, hier les policiers sont venus chercher quelqu’un dans l’édifice ils en avaient pas après moi… Mon angoisse est tombée… La nuit avance, y’a des moments comme ça où je me sens plus calme, les aéroports et les avions me font encore tripper mais je vais attendre que la pandémie du coronavirus cesse avant de partir en voyage… Y’a rien de très intime cette nuit dans mes écritures, j’espère que j’exaspère personne… Je cherche l’émotion… Parfois dans mes lectures je vie ce que j’appellerai un moment de grâce, j’ai de la difficulté à écrire si intensément… J’aimerais bien y aller à partir de mon vécu, la dernière fois que j’ai été ému c’est à la journée de l’éthique quand j’ai fait la lecture de mon texte sur le dévoilement. Mercredi soir à la radio je crois que j’ai bien fait… Avant j’étais anxieux… Cette nuit étrangement je suis bien réveillé… Je pense à toute la place que prend l’alcool dans notre société, il est très présent à la télé. Moi je suis heureux de ne plus boire… Cette nuit j’espère que je vous fait plaisir avec ma prosodie, je sais pas comment terminer… Y’a eu des moments plus désolants dans ma vie, des randonnées psychotiques dans le bas du fleuve, subjugué dans l’angoisse et la peur… Y’a eu aussi cette époque où je faisais du pouce pour me rendre à Terrebonne chez ma maitresse, c’était difficile là aussi la psychose était pas loin. Voilà! C’est la chute je termine comme ça, une drôle de conclusion, d’épilogue… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt !!!

Bernard

mercredi 12 février 2020

Mêlée


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis allé enregistrer une émission radio, Folie Douce, avec les copains. J’y ai parlé du centre d’apprentissage santé et rétablissement, de la co-construction des formations… J’ai toujours cette vilaine impression d’être harcelé par la police, je devrais savoir demain si je vais avoir le remboursement de mes frais de séjours à Québec… Parfois j’y crois pas que je suis schizophrène c’est dangereux, il n’y a qu’un pas et j’arrête la médication et ensuite je rechute sans savoir où ça va me mener…Psychose, décompensation c’est contraire au sens que je donne à mes activités au centre d’apprentissage santé et rétablissement… Voilà mon senti, parfois j’ai envie de signaler le neuf un un pour faire venir la police chez moi et avoir des explications en sachant très bien qu’ils ne m’en donneront pas… Je sais plus où me cacher j’attends qu’ils viennent me chercher… Mais j’ai rien fait c’est juste ma paranoïa… J’ai fait comme j’avais dit j’ai lavé la vaisselle y’a un parfum de savon… C’est difficile de sortir seul c’est toujours moi contre la terre entière sans témoin… Si y’a quelqu’un qui peut me conseiller quoi faire qu’il me le dise je suis écoeurer  fatigué de cette situation… En santé mentale je suis passé de la psychiatrie citoyenne à la française au Recovery college britannique sans trop savoir quel modèle est le plus efficace, je me rétablis faut croire que les deux le sont… Je produis du contenus je crois pas que ce soit criminel. Je sais pas trop comment vivre ça je suis pas psychotique, je me vois pas dans une cellule… C’est peut-être interdit d’avoir un blog… J’ai pris une douche, me suis parfumé ça sent le pain frais, ai mis la radio sur une station musicale… Cette saudite musique qui m’a fait faire tant de folie… En mars les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde vont commencer, hier j’écoutais une jeune artiste dire qu’elle allait se produire au Quai des brumes, un trou selon moi après tout ce que j’y ai vécu… Je crois que l’an passé j’arrivais trop tôt au Théâtre du Nouveau Monde cette année je devrai arriver qu’une demie heure à l’avance… Les représentations seront au début mai, j’ai hâte de lire et d’entendre le texte je sais pas trop ce qu’elles ont fait avec le mien, cette année je laisse toute la place aux activités, pas de voyage. J’y arrive pas, tout se bouscule dans ma tête, je me vois comme dans un mauvais roman policier, faut bien en arriver au fait, à mon âge je suis maintenant un bonhomme qui rêve encore de voyage… J’ai presque terminé pour cette nuit, un gars me parlait de la Thaïlande comme d’un far-west qu’il aimait bien… C’est la chute, la conclusion, l’épilogue hier à la radio j’ai parlé de moi j’ai fait de mon mieux plus je peux pas… Voilà on y est! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 11 février 2020

Shout


 Bonjour! Bonsoir! Hier j’ai fait un peu de ménage, passé l’aspirateur et laver le plancher de la cuisine à quatre pattes. Un accident est arrivé j’ai renversé la chaudière l’eau s’est étendu, heureusement j’ai réussis à redresser la chaudière avant qu’elle soit complètement vide… J’ai dormis un peu… Dans quelques années la météo le climat seras tout chamboulé… Pour mon dégât d’eau je l’ai ramassé avec une guenille… Je pense au footballeur  Laurent Duvernay-Tardif qui sans patin et d’au moins une tête est plus grand que le Gallagher du Canadien en fait je crois qu’il est plus grand que la majorité des joueurs de hockey… Y’a un parfum de bouillon de poulet, je retourne au lit… De retour devant mon écran, j’ai mis de la musique, la radio, ça me rappelle l’époque d’avant les réseaux sociaux… Les chansons sont émouvantes bouleversent mon senti, parfois ça me fait du bien d’écouter de la musique, j’étais, je suis peut-être romantique y’en a toujours eu dans ma vie… Les chansons c’est souvent la passion, les peines d’amour… J’aurais bien aimé animer une émission de radio, je sais pas si j’en aurais eu beaucoup à dire quand même je suis chroniqueur dans une émission ayant pour thème la santé mentale… Mercredi soir j’en enregistre une où je vais parler du centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College) à la radio on entends encore les Colocs et le regretté Dédé Fortin, je le croisais parfois je fréquentais le même petit bar que lui… Encore somnambule je cherchais quelques choses qui n’existais pas quand même on diras ce qu’on voudras Céline Dion chante de bien belles chansons… Souvenir de ce copain qui ne jurais que par Frank Zappa et son espèce de nihilisme qui à bien profité de l’univers rock’n’roll, un iconoclaste … C’est encore mon senti qui espère recevoir le remboursement de frais… Ils ont déneigé un côté de la rue, rien de bien sensible là-dedans. Je pense à toutes ces jeunes filles qui seront déçue de n’avoir pu faire comme Céline… Ce soir y’a une odeur sucrée comme du vin rosée. Y’a l’émotion dans les chansons les plus belles me tirent les larmes des yeux, y’a toutes ces émissions de talents à découvrir que je ne regarde pas… Je suis trop vieux je peux pas tout faire, je préfère écrire… Aujourd’hui j’ai toujours le désir de continuer ma prosodie… J’espère que le centre d’apprentissage santé et rétablissement ne seras pas qu’une mode… Je vais probablement m’inscrire à l’atelier sur la schizophrénie… Voilà! J’arrive à la conclusion avec ma manie toujours de la même façon… Je termine et je vais regarder la télévision… Sauf que y’a rien d’intéressant à la télé, Un gars promène son chien une tablette électronique à la main… C’est la chute plutôt que de garder mon senti renfermé, j’ai essayé de vous l’écrire c’est ça que ça a donné, comme toujours dans mes finales je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous me lirez dans une prochaine!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 10 février 2020

Oulala


Bonsoir! Bonjour! Il a neigé, c’est la soirée de lundi à mardi. Je viens de manger un petit feuilletée au caramel en anglais ils appellent ça flaky pastries… Fallait que je regarde le match, ils ont perdus à une minute de la fin. C’est pas très sentimental comme écriture, je pense aux amies des snowbirds en Floride, ils ont pas l’air de crever de faim… Souvenir de Julien Sorel, Stendhal… Ici ce sont les grands champs blancs gelés, la terre qui dort avant d’être fertile cet été… Je suis loin de mon urbanitude, ma solitude citadine… Ouais! On me permet pas d’écrire des néologismes. Le maire de Québec à encore raté une occasion de se fermer la trappe… Trop mangé de sucre ça me démange de partout… J’ai ouvert la radio, c’est la nuit il est presque minuit… Je suis pas inspiré, le temps passe, la radio est sur Radio-Canada, ça parle beaucoup… Je préfère écrire sur mon senti que sur les actualités… Cette nuit n’est pas dolorosa, je l’écris comme ça c’est plus beau, on nous parle de la différence d’aujourd’hui avec le Moyen âge… Y’a longtemps que je me suis pas laissé accompagner par les voix… Cette nuit je suis en vie, heureusement, y’a personne qui écris de l’au-delà… Le parlage à la radio c’est un magazine . Hier je racontais aux amis comment c’était agréable une bonne chambre d’hôtel en voyage, ça deviens un quartier général d’où on part nos virées, nos randonnées… Si je pars ce seras à l’automne peut-être pour Rome et Florence… Je vais y pensé. L’amie intervenante me racontais qu’en France Berlin n’est pas vraiment une destination… Fermé la radio c’était trop fatigant… Je tiens beaucoup à l’écriture, c’est toujours l’expression de mon senti, je remercie les gens qui prennent le temps de commenter. J’ai hâte de voir si on va me rembourser cette semaine les frais de voyage à Québec. Très peu d’activités cette semaine, une présence à la radio… C’est jamais complètement silencieux, le tic-tac de l’horloge, le ronronnement du frigidaire et celui beaucoup plus doux de l’ordi… Parfois je crois être acouphène mais ça ne me dérange pas assez… Avec toute cette neige c’est surement pas très drôle pour ceux qui sont pris dehors dans la rue, ils vont vieillir vite… Cette nuit je crois que les déneigeurs prennent une pause, ça fait plus de vingt-quatre heures consécutives qu’ils travaillent… Et j’écoute ce que mon cœur dis, il reste silencieux … Je remonte à la tête en essayant de me centrer sur le méditatif… Je suis toujours étonné d’utiliser si peu de mots, les gars du bistro voulaient me décourager d’écrire, la chanteuse aussi… Mais je le fait quand même, c’est important pour moi l’expression… Encore cette nuit je vous en aurai donné, c’est très laid comme phrase. Voilà c’est la chute encore quelque mots, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est jamais facile d’épiloguer mais j’y arrive. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 9 février 2020

Éblouis


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me lever je manque d’inspiration. https://www.facebook.com/photo.php?fbid=730666447758254&set=np.1581291652012887.673485888&type=3&from_close_friend=1&notif_id=1581291652012887&notif_t=close_friend_activity les photos de pêche blanche de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce sont très bonnes, on y vois la matriarche bravant le froid en surveillant une brimballe… Je vous laisse regarder… Ce matin j’ai mon groupe d’entraide on va parler de choses et d’autre. J’ai invité un ami du quartier. Je vous ai pas dit hier je suis sortis magasiner ai acheté un pantalon, un jeans, des sous- vêtements et des chaussettes ça m’a fait du bien de sortir. J’ai regardé une émission sur Berlin semble qu’il y a pas grand-chose à voir sauf de l’art contemporain, les bombardements de trente-neuf quarante-cinq ont probablement tous détruit, y’a la bière mais comme j’en bois pas… Les voisins arabes dessous se font aller la gueule c’est bon signe je crois qu’il a souvent de la visite le week-end… Vous me voyez venir avec ma description du senti,  le centre d’apprentissage santé et rétablissement nous apprend a bien assimiler et a bien exprimer les douleurs du passé, le coordinateur nous l’a  répété souvent on est plutôt dans l’enseignement, la formation des formateurs… L’apprentissage académique et expérientiel si j’ai bien compris, le premier atelier de ma tryade seras sur la stigmatisation comment l’identifier et la combattre… Cette semaine je suis invité à une émission de radio je vais essayer de faire un survol du centre d’apprentissage santé et rétablissement… Côté senti mon écriture se perd comme celle de millions d’autre à peine quelques lecteurs… Je suis un peu à bout et au bout de mon écriture… Les voisins se sont endormis. Je vais essayer de vous illustrer ça avec un tag montréalais y’a pas qu’à Berlin qu’il y en a de beaux… Des tags qui ressemblent plus aux murales contemporaines qu’on peut voir dans toutes les grandes villes…

J’y suis allé, j’y suis allé

Sans me retourner

J’ai plongé

Mon cœur s’est affolé

Attendant un dernier baiser

Une musique en ré

Destinée destinée

N’entend tu pas crier

Au cœur des journées

De ces folies scriptées



Quand on sait pas comment s’y prendre pour exprimer son senti en prosodie on y vas avec la « poésie » Je dois être le seul à désigner cette chose de cette façon…  Voilà, à trop vouloir exprimer mon senti je m’éloigne, m’égare dans les mots. Je chasse quand même l’angoisse conscient d’être seul et en sécurité chez moi… Je vous raconte ça et la peur me prend… Le blanc de la neige rends la nuit plus claire dans le goulag occidental… Quelques mots encore pour terminer ça, je le répète toujours la conclusion, la chute c’est ce qu’il y a de plus difficile. J’essaye d’y arriver avant d’aller rêver… Je suis content, j’étais pas sur de me rendre là ce soir… Les camions de la compagnie de gaz naturel font un de ces boucan… C’est là-dessus que je vous laisse comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 8 février 2020

Élévation


Bonsoir! Bonjour! L’équipe de hockey locale a gagné ce soir… J’arrive pas à dormir. Ai regardé une émission sur Bruxelles ça semble une belle ville, ça me donne envie de partir en voyage… « Ha! Comme la neige a neigé » je le vole à notre poète national… J’essais encore ce soir de rester en contact avec mon senti, souvenir de cette boulimie de lecture du journal de Mickey, à l’époque on disait que lire des bandes dessinées ça rendait débile… La revue Salut les Copains c’était aussi pas mal… Pendant que les copains jouaient moi je lisais… Je pense à ces écritures, ce à quoi ça peut servir… Ce soir je suis pas très inspiré, je pense aux snowbirds de Gatineau en Floride parfois j’écoute des émissions de télévision de voyage et je pense  à mon beauf… On m’a dis que le doute que j’entretenais sur moi était pas bon, une espèce qui fait que je m’auto-dénigre j’ai pas besoin de ça… Quand même je vous écris et c’est pas la confiance qui règne… Je reste honnête c’est important, ma vie a virée boutte pour boutte y’a de ça vingt-six ans… Je pense à la tuerie en Thaïlande j’espère que l’ami était loin de là… Je me vois en promenade dans les rues étroites de Florence… Ce qui est désagréable c’est de faire la file pour visiter les musées les cathédrales et les basiliques…  Enfin je m’assoirais à une terrasse pour siroter un café et regarder les gens passés… Souvenir de Trieste en Italie une magnifique ville, j’en garde une bonne impression… Quelques minutes encore et c’est dimanche, la semaine prochaine j’attends un peu d’argent… Je suis un peu vieux pour me la jouer bohême… Vous en avez surement déjà lu des histoires de paumés… Tout-à-coup j’ai sommeil, une odeur de vieux papiers humide… Me voilà de retour, j’ai dormis un peu… Je vais peut-être aller faire quelques achats aujourd’hui mais je suis pas certain comme l’indique le début de la phrase… J’aimerais bien être surréaliste mais c’est pas simple déjà que j’ai de la difficulté avec le réel ordinaire en rajouter par-dessus me parait… Y’a plus de football américain à la télé reste que les green de golf, c’est un sport apaisant à regarder… Ça ne vous décris pas mon senti, tout ça pendant que je suce des bonbons Life Savers… Je termine la rédaction de ceci et je vais regarder la télé, hier j’ai mangé que des cochonneries de la charcuterie… Y’a rien de trop fin, de trop délicat, de trop raffiné dans ce que j’écris, ce sont que les histoires d’un gars de la banlieue égaré depuis longtemps en ville. Voilà! C’est presque l’épilogue de cette prosodie, la nuit est bien avancée, j’essais de vous rédiger quelque chose de touchant pour finir, je pense aux ardoises que j’avais dans différents bistros c’est rien d’émouvant… J’arrive à la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 7 février 2020

Épicentre


Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour, la neige a cessé. Hier j’étais exaspéré, j’ai encore une fois reçu des appels du fournisseur de services. J’ai réussis à signaler que je voulais plus d’appel, je sais bien que c’est pas une œuvre de charité… J’ai dormis après avoir parlé avec l’ami sclérosé qui m’a dit de pas m’en faire, que c’était normal de se fâcher après plusieurs appels  du service provider… C’est la nuit de vendredi à samedi dans quelques jours je devrais être fixé sur le remboursement de mes frais au forum santé mentale… Aujourd’hui ce sont les chroniques voyage dans LaPresse+ j’aime beaucoup lire ça, hier j’ai fait une magnifique balade en haute définition de Florence ça me donne l’envie d’y aller, prendre un café sur une terrasse… Plus tard je visionnerai l’émission l’Échappée belle sur Bruxelles,  Pour un moment j’ai oublié mon senti, j’ai hâte d’aller travailler la pièce de théâtre avec les amis… La saison de football américain est terminée, je vais me gaver d’émissions voyage… Une amie va bientôt partir pour un tour du monde… Ça me manque l’aéroport, l’avion, l’attente pour l’embarquement les heures en vol, une ville un pays à explorer… Être déraciné pour quelques jours… Me suis couché tôt pour vous écrire de la nuit, l’Italie c’est un beau pays je pense à Milan la capitale de la mode y’a tellement de choses à voir dans ces différentes villes… Cette nuit mon senti est pas trop douloureux bien que je cherche toujours à le nommer, j’ai pas un langage de médecin. de psy… Je parle de l’Italie, pas les différentes villes de Milan… Je sais pas si il y a encore des italiens qui quittent leurs pays pour venir vivre à Montréal. Je crois que cette vague d’immigration est passée on accueille maintenant des Syriens et des gens des pays du Maghreb. Quand j’ai pas mal vous le savez c’est le silence, la nuit est bonne pour ça personne pour me déranger… Veni, vidi, vici, je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu… Mais oui j’ai vaincu ma peur de l’autre, les gens sont beaucoup plus accueillant que je croyais… J’ai plein d’images dans la tête, j’attends un peu je partirai peut-être au mois d’août… Cet hiver je suis occupé… Je crois que bientôt on va avoir un texte pour le Théâtre du Nouveau Monde. J’ai rencontré mes muses, elles m’inspirent avec leurs courage… Samedi minuit treize, je sais pas où on dormis les itinérants cette nuit surement pas dans un banc de neige, la souffleuse les avaleraient, hier je suis sortis la poudreuse me piquait le visage… Y’a des congères de chaque côté de la rue, la charrue est passée… Voilà! Je suis presque à la chute, y’a des voitures qui patinent pour sortir de leurs stationnement… C’est pas amusant d’avoir à sortir la nuit pour stationner son auto ailleurs… C’est la conclusion, j’irai pas marcher dans la neige… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

jeudi 6 février 2020

Albatros


Bonsoir! Bonjour! Le fournisseur de services à téléphoné hier pour faire des changements soi-disant pour me faire économiser. J’ai dit que j’allais payer, de tout laisser comme ça de toute façon j’y crois pas à leurs économies ils vont toujours finir par me rattraper c’est pas une entreprise de charité… Hier j’ai regardé un film sur la beat generation, sur Jack Kerouac c’était y’a plus de soixante- trois ans à  San Francisco, la librairie City lights de Ferlinghetti  le libraire centenaire… J’ai pas su m’imposer comme écrivain la littérature c’est fait pour les jeunes… À l’époque à Frisco ils se saoulaient j’étais même pas au monde. Je sais pas de quelle école littéraire je pourrais me réclamer? Les soucoupes? Je ne bois plus je ne suis donc pas un gonzo… toute ces informations ont pourrait appeler ça la littérature réseau… Le poète savait que son destin c’était la folie il était là avant les beats ça vieillis mal les poètes… Au Québec on les gardes dans des espèces de sanctuaires nommés collège d’enseignement général et professionnel, ils y enseignent et écrivent l’œuvre… Moi je suis seul avec mon lourd passé l’œuvre est écrite je ne fais que l’étirer… J’ai plus de souffre on confond souvent littérature et showbizz… L’équipe de hockey locale a encore gagné ce soir, écrire sur le sport c’est pas très littéraire y’a une espèce de tabou qui veux qu’on ne mentionne pas ça, je sais pas si les sportifs lisent autre chose que les pages sportives des journaux… J’aurai pas connus les grands destins des poètes… https://www.facebook.com/search/top/?q=vaisseau%20d%20or%20bernard%20saulnier&epa=SEARCH_BOX  Je me laisse emporter dans cette soirée de neige, je vais regarder le match en différé j’enlève tout le suspense je sais qui a gagné… Prosodie trop brève pour n’être que ça, les vieux croutons ne brisent plus d’icône, gardant un peu d’alcool dans leurs bureaux pour se soigner la mélancolie… Bon! De retour le match était intéressant, il neige encore… J’ai mangé de petites saucisses en pâtes… Si je reviens è la « littérature » je suis un peu vieux pour trouver un éditeur, je me concentre sur la prosodie laissant la poésie aux jeunes… Les considérations alimentaires font pas vivre et s’exprimer le senti… Demain matin je vais essayer de rester au lit la journée seras moins longue… Enfin si je dors,  y’a toujours l’histoire des écrivains qui vivent vite et meurent vite, l’œuvre vient-elle au jour après la mort? Je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral à Dan Bigras aux chansons… Quand devient on homme de lettres? J’espère garder toute ma tête longtemps… Je ne dois jamais oublier que je ne suis qu’un petit canadien-français avec un grand désir, ce ne sont que des écris provinciaux loin de Paris la capitale des lettres francophone à San Francisco c’est en anglais que se font toutes les modes… J’ai pas rencontré beaucoup de beat français. Je termine ici comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 5 février 2020

Mustang


Bonjour! Bonsoir! Hier j’ai fait une visite télévisée de Rome, je suis content  je vais avoir plein de monuments a photographier mais je vendrai pas la peau de l’ours… Je sais pas si je vais partir. J’ai assisté à une représentation de l’opéra Nelligan c’était émouvant et magnifique j’ai presque pleuré… J’ai dit à l’ami qui m’accompagnait qu’on allait encore en parler longtemps d’Émile, dans les décors y’avait un autel je me demandais combien d’étudiant savaient ce que c’était? L’ami responsable de la primauté de la personne trouve que je vais bien, je le prends comme un compliment… Au théâtre j’ai  discuté avec deux amies du théâtre Aphasique et une muse des impatients. Comment vous dire ? Ces jours ci j’arrive à être heureux, j’ai ouvert un sac de chips, je devrais pas vous le dire, ça m’aide à surmonter l’anxiété… J’ai la musique d’Amélie Poulin dans la tête, ça aussi c’est tellement beau… Je m’excuse pour les petits caractères d’hier… Mes activités de la semaine sont terminées je vais me reposer et regarder la télé… Je me suis éloigné de mon senti, je pense à tous ces poètes que j’ai rencontré, Langevin, Miron et bien d’autre j’aurais aimé parler à Vanier mais j’ai eu peur, j’étais paralysé par l’angoisse… Je dis merci à la barmaid qui m’a dit que les bars c’est pas fait pour causer mais pour boire… Depuis ce moment je n’y vais plus… Je ne bois plus que du jus et de l’eau je suis moins débile comme ça… Je porte le poids d’être devenus un vieux poète pathétique, je pense à la bohême d’Émile, la mienne m’a foutu par-dessus bord du vaisseau d’or… Les gars étaient tous des artistes mais ils n’y croyaient pas moi je vivais des prestations d’assurance chômage et de sécurité sociale même les poètes les plus paumés ont droit à ça… Y’a cet autre poète qui chantais « se saouler le dedans de pathétique » les poètes ne sont plus maudit ont peu les voir à la télé aux heures de grande écoute… Pourquoi faut-il toujours que les poètes aient la tête dans l’éther, les vapeurs de la création toxique. Je sais pas ce que j’écris là y’a des hommes sérieux qui éditent de la poésie, ma prosodie a pas droit à ça… J’aurai écris loin des lumières de la gloire, les femmes sont trop blasées les vieux poètes ça ne les intéresse pas… J’aurai perdus ma vie à écrire, je crois que vous comprenez je prendrai donc pas le temps de vous expliquer… J’essais de voir où sont les jeunes poètes, y’a le regretté Tabra que j’ai aussi rencontré, il a refusé de me servir un café… Un homme de grand talent mais sans solidarité… Voilà c’était la ronde du poète une vieille prosodie dans la nuit… Quelques mots encore c’est la chute, il n’y a plus de malédiction, le monde est devenus fade. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mardi 4 février 2020

Sentier


Bonsoir! Bonjour! Vingt-deux heure peut-être un peu tôt pour vous écrire, j’appelle mon senti un peu comme un autochtone prie manitou avec son tambour… J’aimerais bien être lu outre-mer, je sais qu’il y a des français fasciné par le Québec… Ça fait longtemps, ça fait longtemps dis- moi comment écrire tout le temps sans mots savant ni rien de grand juste partant  pour jouer souvent monter un chant, un chant dans le champ plaisant pourtant le rythme lent, le plan n’est pas fréquent c’est juste dire abondamment faire de la musique d’inconscient de parlant, prend prends surtout pendant c’est important … Voilà un peu slam pour ce soir… L’écran brille, hier j’ai regardé un documentaire sur Rome, l’intervenante m’a conseillé de faire le voyage pendant qu’il en est encore temps… Je vais me renseigner auprès du copain d’un cousin qui séjourne souvent à Rome…. J’ai pris une douche me suis parfumé demain je vais au théâtre en matinée. Ai regardé la vidéo sur le fentanyl dans l’ouest canadien que la super maman a mis en ligne, j’ai eu un déjà-vu, c’est mon monde d’avant mais à Montréal, j’ai arrêté de consommer avant que le fentanyl arrive sur le marché noir. Je veux pas me répéter c’est difficile… Hier à la radio une amie parlait de mon immense solitude, aujourd’hui je ne suis plus seul, je vie avec mes blessures et essais de faire un homme de moi… Je crois que j’y arrive ma plus grande difficulté c’est de faire le ménage….  Le senti, toujours dire le senti et être honnête, j’écris pas une fable ici… Je veux pas visiter de site d’injection supervisé j’ai peur de ça je crois que c’est une bonne peur… Ce soir ça sent le propre je suis bien chez moi… Je suis toujours étonné d’entendre la descente aux enfers de certains toxicomanes, ils sont jamais responsables c’est jamais eux c’est la faute de la société, de la police et ils parlent souvent d’avant… Derrière l’alcoolisme, la toxicomanie y’a toujours quelques chose qui se cache un mauvais souvenir qu’on essais d’engourdir mais viens un moment où ça ne fait plus effet, tu augmente la dose et t’approche de la mort soudain je pense au voisin de la maison de chambre qui dormait la tête dans le frigo… Je crois que je vais habiter ici tant que je serai capable… Je vais prendre exemple sur la matriarche. Je vieillis les gens m’offrent leurs place dans l’autobus… Parfois même on me vouvoie.  La sobriété est toujours meilleures… Ouais! C’est toujours l’hiver, la nuit de mardi à mercredi… Je suis presque rendus à la chute, je termine passé minuit. Je cherche à terminer avec un senti heureux et joyeux. Je veux jamais terminer comme si j’en avais tant à dire, c’est toujours la même conclusion avec le bonheur de vous avoir écrit. Lâchez pas tout de suite, comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est presque, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard