mercredi 5 février 2020

Mustang


Bonjour! Bonsoir! Hier j’ai fait une visite télévisée de Rome, je suis content  je vais avoir plein de monuments a photographier mais je vendrai pas la peau de l’ours… Je sais pas si je vais partir. J’ai assisté à une représentation de l’opéra Nelligan c’était émouvant et magnifique j’ai presque pleuré… J’ai dit à l’ami qui m’accompagnait qu’on allait encore en parler longtemps d’Émile, dans les décors y’avait un autel je me demandais combien d’étudiant savaient ce que c’était? L’ami responsable de la primauté de la personne trouve que je vais bien, je le prends comme un compliment… Au théâtre j’ai  discuté avec deux amies du théâtre Aphasique et une muse des impatients. Comment vous dire ? Ces jours ci j’arrive à être heureux, j’ai ouvert un sac de chips, je devrais pas vous le dire, ça m’aide à surmonter l’anxiété… J’ai la musique d’Amélie Poulin dans la tête, ça aussi c’est tellement beau… Je m’excuse pour les petits caractères d’hier… Mes activités de la semaine sont terminées je vais me reposer et regarder la télé… Je me suis éloigné de mon senti, je pense à tous ces poètes que j’ai rencontré, Langevin, Miron et bien d’autre j’aurais aimé parler à Vanier mais j’ai eu peur, j’étais paralysé par l’angoisse… Je dis merci à la barmaid qui m’a dit que les bars c’est pas fait pour causer mais pour boire… Depuis ce moment je n’y vais plus… Je ne bois plus que du jus et de l’eau je suis moins débile comme ça… Je porte le poids d’être devenus un vieux poète pathétique, je pense à la bohême d’Émile, la mienne m’a foutu par-dessus bord du vaisseau d’or… Les gars étaient tous des artistes mais ils n’y croyaient pas moi je vivais des prestations d’assurance chômage et de sécurité sociale même les poètes les plus paumés ont droit à ça… Y’a cet autre poète qui chantais « se saouler le dedans de pathétique » les poètes ne sont plus maudit ont peu les voir à la télé aux heures de grande écoute… Pourquoi faut-il toujours que les poètes aient la tête dans l’éther, les vapeurs de la création toxique. Je sais pas ce que j’écris là y’a des hommes sérieux qui éditent de la poésie, ma prosodie a pas droit à ça… J’aurai écris loin des lumières de la gloire, les femmes sont trop blasées les vieux poètes ça ne les intéresse pas… J’aurai perdus ma vie à écrire, je crois que vous comprenez je prendrai donc pas le temps de vous expliquer… J’essais de voir où sont les jeunes poètes, y’a le regretté Tabra que j’ai aussi rencontré, il a refusé de me servir un café… Un homme de grand talent mais sans solidarité… Voilà c’était la ronde du poète une vieille prosodie dans la nuit… Quelques mots encore c’est la chute, il n’y a plus de malédiction, le monde est devenus fade. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


1 commentaire:

  1. Bon texte qui nous parle des poètes et leurs écrits. Ça devait être bien cette pièce... 🌻

    RépondreSupprimer