mercredi 31 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Voilà on est le premier août, je suis debout, la clim s’est arrêtée ça reste quand même frais, je lui donne une pause… Ai mangé un croissant et un autre… Mais non j’irai pas me faire tatouer. J’attends de voir le montant qui va rester après avoir payé les communications et le loyer… Y’en a plusieurs qui attendent pour passer au guichet et faire un retrait mais vous savez tout ça… Ce matin y’a un petit déjeuner dans le local communautaire… Quand je me lève la nuit pour écrire je suis moins angoissé… Je crois que c’est la journée où on a assassiné Jean Jaurès pour l’histoire de France que vous pouvez consulter. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Jaurès  Y’a pas mal de circulation automobile cette nuit on pense à notre lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Je me suis calmé pour mon histoire de gugusse de frigidaire… Lentement j’avance dans les mots… Ai fait quelques petits calculs ça devrais être o.k. Hier j’ai un peu discuté avec la matriarche, bientôt on va demander des cueilleurs de pommes à toute les fois que je l’ai fait on m’a renvoyé, je voulais  être digne j’en étais incapable… C’est la raison pour laquelle j’ai été longtemps sans manger de pommes. J’ai souvenir de cet hélicoptère  qui passait au-dessus de la frontière américaine dans les vergers de Frelighsburg. J’écris pour ceux qui se couchent tard, je sais qu’il y en a d’entre vous qui regardez les late show à la télé… Je pense à mon prochain voyage, à l’attente réjouissante à l’aéroport. J’ai pas encore trouvé ma destination, le temps file là aussi, y’a pas longtemps j’y étais j’attendais un vol d’Air Canada… Ce soir j’enregistre l’émission télé des Racines et des Ailes que je vais visionner en fin de semaine… Semble que ce sont de nouveaux épisodes c’est ce qu’ils annoncent… Je suis loin de mon sentis, y’a des voitures qui freinent leurs pneux crissent… Dites, vous savez comment faire pour être poète? Je suis bien d’accord le destin m’a amené là dans la prosodie, tout à coups ça sent bon le savon… Je vous illustre ça avec une photo d’aéroports de je ne sais plus ou… Je réfléchis à ce que je vais dire au Colloque de L’Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale c’est au début novembre… Je pense au stigmate à mon combat. Je reste convaincus que les moins accueillants sont les red necks… Tout le discours autour du travail comment j’en fait et c’est pas nécessairement calculer comme ça… J’ai terminé mon café, les vrais écrivains écrivent dans des revues, des magazines pas sur un blog… Quelques mots encore j’en suis à cette difficile chute, cet épilogue… Je vous écris pas agamemnon ni même l’apocalypse c’est juste la fin d’un texte… Ce que j’écris ça ressemble quand même à Babel vous pouvez lire vous serez pas changé en statut de sel. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’en souhaite une prochaine et je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un collant de réfrigérateur pour accrocher des feuilles viens de se briser, l’aimant ne tenait plus il est tombé par terre séparé en deux, pour moi c’est comme si un envahisseur étais passé et l’avais fait tomber… Je suis fou, d’une folie douloureuse et anxieuse. Je sais pas pourquoi les choses brisent et ce que j’ai fait au bon Dieu… Cet après-midi j’y arrive pas si vous me lisez et pouvez m’aider faites le… Jusqu’ici tout se passait bien et voilà la journée de la pension et je suis démolis… Je remercie les lecteurs qui sont maintenant sur Facebook… Ce qui viens de se passer cet aimant c’est que de la pacotille c’est normal que ça dure pas… Je bois pas, je fume pas, je me soigne et pourtant l’angoisse me harcèle. Je crois être O.K. y’a longtemps que quelque chose comme ça était arrivé. J’en ai parlé à l’intervenante devant deux voisins qui ont du se dire que je suis un vrai fou, l’intervenante trouvait pas ça grave… Ça m’agresse ça me harcèle pourquoi ça me fait ça? La schizophrénie? Pourtant je me rétablis, je veux pas y retourner j’ai pas envie. J’aurai jamais la paix… La bébelle a sauté et c’est laid. Quand des événements insignifiants comme ça arrivent j’ai envie de mourir, ça me fait quelque chose à écrire mais… C’est peut-être du à la chaleur à l’expansion des matériaux, dehors rue Sainte-Catherine ça roule en fou. Le climatiseur me calme chez moi maintenant il fait frais mais la matinée a été chaude. Tout ça c’est des niaiseries, quand je serai mort ils vont tous ramasser ça pourquoi faire je sais pas… Ils ne resteras plus rien de moi. C’est lugubre aujourd’hui ce que j’écris, je vous dirai pas que c’est la maladie j’aime pas dire ça… Ce matin j’ai fait des courses au supermarché, j’y suis allé pour l’essentiel, voilà que je vous raconte encore l’ordinaire de mes journées… On y va pour la prosodie d’épicerie, la journée chez soi et les ennuis… Lentement je me calme, il y a des choses devant lesquelles je suis impuissant… Quand viens le temps de parler au groupe d’entraide j’oublie tout j’arrive pas à mentionner ces petits événements angoissants. Je pense encore partir, un séjour à l’hôtel où je sais que la femme de chambre va passer, ici personne est supposé… Cultivé mais oppressé voilà ce que je suis. J’ai conscience de mon malaise, c’est ce qui m’aide pas, j’ai que cette maudite folie maladive pourtant demain çe seras autre chose… Rien de très poétique là-dedans, j’entends le poète alcoolique actif c’est pas très… Moi je préfère l’abstinence même si les mots sont pas très évanescents. Voilà! Tout ça pour écrire de la mauvaise prose et répéter les malaises hebdomadaires. J’espère quand même que ça vous plait… Aujourd’hui c’était la douleur mentale, j’en suis à l’épilogue à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 30 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je cherche je vais essayer de pas y aller avec mes sujets de prédilection. J’ai découvert une autre magnifique émission sur TV5 ça s’appelle Cap Sud-Ouest c’est magnifique… Lundi y’en avait une autre sur des petits trains de France, je vous en nomme deux, le train de Montenvers en Haute-Savoie et le train jaune des Pyrénées Orientales c’est extraordinaire… Je vous parle de ça parce que mon senti fournis plus, tant qu’à être dans les trains je vais vous illustrer ça avec la grande gare de Milan. Les trains c’est pas Cap Sud-Ouest… Souvenir aussi d’un voyage entre Besançon et Lille… De l’avion je passe au train, souvenir de ces voyages dans l’Outaouais assis dans le wagon restaurant qui n’existe plus, j’y buvais de la bière… C’est ça quand tu veux voyager sans voitures c’est l’autobus, le train, et l’avion… J’aime pas beaucoup les voyages organisés… J’en finis plus d’écrire tout ce que j’espère c’est que je suis lu à chaque fois c’est comme une angoissante plongée dans le vide… Comme un vieux fou je répète ce que je me rappelle, aujourd’hui il devrais faire plus frais… Je pense toujours à mon lecteur de Hull qui me fait pas signe souvent… Je mange des biscuits Oreo en pensant à ceux dont les plombages dentaires tombent quand je réfléchis trop ça donne pas de la « bonne littérature » J’essais de me rappeler ces longs été d’enfance ces fins de semaine où on partais en camping toute la famille on avait donc hâte de rejoindre le club de camping et caravaning… Je sais pas comment ils font ceux qui réussissent tout c’est peut-être juste une illusion ils ont leurs échec eux aussi… La nuit avance je prends soin de moi comme je prendrais soin d’un enfant… Quand je vous écris j’essais de reproduire une émotion, un sentiment d’enfant si agréable et longtemps oublié… Elle est loin l’enfance… Je me souviens plus sur quel rang à Sainte-Jeanne-d’Arc habitais ce grand oncle. J’avais pas nécessairement de plaisir quand j’y allais j’avais peur que les parents m’abandonnent là… J’aurai pas fait les grandes écoles juste un autre péquenot arrivé en ville… J’aime pas beaucoup ceux qui pensent à leurs carrières moi j’étais tellement idiot je regardais les postes de cadre dans les annonces classées du mercredi dans le journal… Un jour j’ai abandonné je n’entrais plus dans aucune case mon avenir se résumait à la plonge dans une cuisine. Cet univers le marché du travail je l’ai toujours trouvé difficile probablement parce que c’est un marché, on y vend sa peau, on y vend son âme… J’approche de la chute, j’espère encore je ne sais quoi quand j’écris, une satisfaction, un plaisir le sentiment d’être un artiste. Encore quelques mots pour la conclusion que je trouve toujours difficile, je m’arrête et j’y pense à cet épilogue. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas! Lâchez pas! On y est. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’inquiétais à propos du format d’un document que je reçois. Je pensais que j’étais le seul mais le voisin aussi a le même format… La voisine d’en bas la chinoise est déménagée… C’est toute l’action dans l’édifice pour le moment, c’est l’été août arrive… J’essais de vous écrire quelque chose, je sais pas si ça seras fort… Je pense aux amis qui ont eu des accidents cérébraux vasculaire… Je sais pas comment ils s’en tirent avec l’écriture?  L’écrivain avait de la difficulté avec l’ordinaire, les péquenots qui s’enlisent dans la routine… Le commun des mortels n’a que ça la mort… J’aime pas beaucoup l’attitude de baba cool, je sais faut pas l’écrire moi je suis qu’un bum… J’ai cessé d’écouter de la musique, j’en ai trop entendu quoi que j’aime bien les vieux classiques rock… J’écoute le dernier Springsteen, Western Stars, ça me touche y’a quelque chose dans cette musique là… Je pleure un peu… L’évidence c’est que je suis américain, je vie en Amérique du nord… Je sais pas comment vous raconter que le centre-sud est aussi très américain… Je me fait pas d’accroire l’Europe est loin, quand même l’Amérique est grande. Le Québec, le nord c’est aussi la solitude des grands espaces, de la forêt… Là-bas en haut de la carte on ne peut s’y rendre qu’en avion, Western Stars c’est une musique de cow-boys pour le festival de Saint-Tite ça raconte, les trucks, les routes et les trucks stops… Des portraits aussi comme Springsteen sait si bien les faire. À l’écoute la première fois ça le fait pas mais ensuite c’est très touchant… Ça accompagne bien la solitude, les longues journées d’été où on ne sait que pleurer, toujours cette idée du highway… Au nord de Nashville… Je les vois assis au bar du truck stop sifflant lentement une bière pas pressé de partir parce que pas pressé de revenir… Au truck stop y’avait cette femme qui voulais m’envoyer à la guerre plutôt que de glander au bar de la grande Amérique. Je me vois encore faire du pouce, hitch hiking, pour aller je ne sais où juste regarder le temps… et manger de la poussière… Parfois sur l’asphalte sur la route on essais de tuer l’émotion, mais il faut la vivre sans toujours avoir raison. Le ciel s’est couvert et on entend gronder les camions qui ne s’arrêtent pas, de toute façon on s’en va nowhere et pourquoi pas… Parfois on sait pas quand s’arrêter on couche sous un viaduc où dans le fossé, fatigué la tension à l’extrémité… Tout ça c’est à l’ouest à l’est la Nouvelle-Angleterre est très urbaine… J’ai mis mon pied à terre je ne traine plus le long des autoroutes… Ici y’a pas de désert juste un fleuve le long de la route. Voilà! C’est la chute, je partirais mais c’est du luxe… C’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien finir. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 29 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me voilà dans la nuit je cherche quoi écrire… J’ai rêvé à un camarade décédé… Je vous illustre ça avec une œuvre de deux mille neuf de Daniel Vincent Bernard intitulé Manana en câble coaxial béton et acier créé dans le cadre du cinquantième anniversaire des habitations Jeanne-Mance… Je me suis toujours intéressé à l’art urbain tenté de saisir et de comprendre, Manana c’est peut-être demain une main qui nous élève qui nous soutien vers un futur meilleur des appartements qui font grandir qui transforment le tissu urbain… Ce respir ce souffle qui reviens quand on arrive dans une habitation à loyer modique pour les ainés. C’est juste mon point de vue mon senti de cet art… Les habitations Jeanne-Mance qui ont longtemps été au cœur du quartier latin et du Red light et qu’avec  d’autre institution, Université du Québec à Montréal, Collège d’enseignement général et professionnel du Vieux Montréal pour n’en nommer que deux ont réussis à transformer le tissu urbain. Une main qui supporte qui soulève… Étrangement j’ai longtemps fréquenté le quartier latin mais j’ai jamais rencontré personne qui habitais là… Une sculpture avec du matériel moderne qui me fait penser que j’ai jamais été capable de gosser un bout de bois, la main support et labeur… Dans la nuit de dimanche à lundi on a brisé ce bel idéal à coups de poignards on reviens au quartier dur et louche du centre d’ailleurs  je m’y suis fait voler une tablette électronique… La nuit est encore dure rue Saint-Denis, je sais pas si les gangs qui la fréquentent viennent des habitations… On y croyait on y crois encore on veut pas tomber dans le désespoir… Cette nuit j’entends beaucoup de voix et de musique… Les quartiers du centre-ville ont toujours été difficile… Je souhaite que la main réussisse à soulever l’altérité… C’est une main qui nous pousse vers le mieux vers le ciel, une main de géant qui a toujours fréquenté ces rues… Vous voyez c’est mon senti cette nuit autour d’une broderie en câble co-axial… Ça joue dur dans le centre sud, c’est la raison pour laquelle j’ai nommé le Goulag, un lieu d’exil de déportation qui demande mieux… Je pense au mobilier urbain à comment il peut bonifier le quartier… Je sais bien que les gangs ne veulent que de l’argent, au centre-ville les valeurs sont pas les bonnes, j’espère qu’on me la tend cette main, qu’on me soutiens…  Y’a la main et ce qui était la main pas loin, le red light maintenant transformé… Les gars cherchent l’argent facile, c’est quand même épeurant ces coups de poignards je crois quand même que la main elle est vierge… Elle pousse vers les cieux… J’en suis presque à la chute, j’ai écris sans trop savoir sur cette sculpture ce n’est que ce qu’elle  évoquais  pour mon senti… Plutôt que se poignarder vaux mieux tendre la main. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard 


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Pas de réunion ce matin, hier le Bell m’a téléphoner pour réduire ma facture de communication ça devrais être O.K. Ce matin je suis allé au supermarché, il fait très chaud… On a pas toujours le souvenir de comment c’est la canicule, on a la mémoire courte comme on dis… Je souhaite un bon retour à la famille de mon neveu à Hull, je sais même pas si ils me lisent… Tout le monde est revenus de vacance on reviens à la normale… Je suis les conseils du ministère je reste au frais et je bois beaucoup d’eau… Je suis allé voir si j’avais du courrier… J’espère que vous appréciez encore de me lire, moi j’essaye toujours d’apporter du nouveau avec mon senti… Je lis pas trop les chroniques gourmandes dans le journal, ils y parlent trop de vin et je peux pas en boire… Je suis un de ceux qui a le vin triste… En ce moment je lis des extraits du journal du regretté Hank toute une plume, il avait laissé la machine à écrire pour l’ordi à soixante-douze ans faut le faire… Il avait aussi diminué l’alcool bien qu’il aimait vider les bouteilles en bonne compagnie… Je suis loin de mon senti je vous parle pas de moi… Les écrivains que je connais et que j’ai rencontré font dans l’humour et dans la télé… Je sais pas si c’est de vrais écrivains… Je préfère ceux qui écrivent des livres. Pourtant moi j’arrive pas à être édité…  J’ai toujours la même tonalité qui tourne autour de mon senti, je révolutionnerai pas l’écriture, le mode, le ton… J’ai pas de proposition. Je veux pas être scripteur juste écrire en essayant de pas trop m’arracher l’âme… Je suis déjà vieux pour avoir des ambitions littéraires. Ça reviens toujours à ma pensé pour ceux qui ne savent ni ne veulent  pas lire… Jusqu’ici j’ai tenu le coup avec la lecture et l’écriture je vais continuer… Je me suis préparé un café… Je vois encore les écrivains ivrognes qui écrivent leurs delirium tremens… Semble que ce sont de vieux mots pour dire la psychose… Encore une fois je retombe dans mes démons de prédilection, je sais pas si on peut écrire ça… Un vingt-six onces par jours c’était suffisant… J’admire plus ces gens incapable de « travailler » à jeun faisant l’éloge de l’alcool… J’en ai connus qui se cachaient pour boire leurs gros gin. Rien de productif…  En fait je buvais de la bière avec un scotch double pas de glace, soir après soir je travaillais que pour ça… Avant d’arrêter j’ai écopé ma barque coulais et près de moi on laissait faire, j’ai toujours trouvé étrange que dans un monde où on buvais tant que ça personne voulait arrêter… Bon! Je vais terminer ça là-dessus, je vous en aurai parlé de l’alcool, j’espère ne pas vous avoir trop fatigué. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 28 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui avant de passer au senti j’ai fait un peu de plomberie. J’ai débloqué la cuvette… Pas de sortie ce lundi matin, on avait pas quorum. Me suis préparé un café, j’ai beaucoup apprécié vos commentaires sur le texte précédent… Je pense à l’auto-sport de mon lecteur de Deux-Montagnes, méchante machine… J’écoute ce que ça me dis, comment travailler sur le bâtis. Il fait très chaud. Je dis merci au climatiseur, je pense au vieux Hank dans son bain tourbillon après une séance d’écriture… À la fin il était bien il vivait de ses écrits… Il se permettais quelque considération psychosociale. Cette semaine c’est la paye, les shylocks et les pawnshops vont se faire aller… On emprunte jusqu’au premier du mois… Le climatiseur viens de s’arrêter automatiquement. J’aime pas beaucoup jeter ma bile sur mes collègues pas plus que les imiter… Y’a des logements à louer mais ils sont pas abordables, hier y’avait quelqu’un dans l’édifice qui déménageait… J’ai encore l’atmosphère du film dans la tête… J’aime bien en avion avoir ma place du côté de l’allée, on se fait servir on dirais que le personnel est plus gentil au retour qu’à l’aller.  Je vais attendre plus longtemps avant de partir… Peut-être trouver quelqu’un pour partir avec moi… Hier j’ai eu le souvenir d’être partis sur un road trip avec un copain, Charlevoix pour ensuite revenir par la Beauce, Acton Vale je crois et les cantons de l’est si je me souviens bien on était passé par Asbestos… Ça aussi c’est en Estrie maintenant je me souviens de Saint-Georges-de-Beauce… Je m’égare je suis loin de mon senti je crois que le copain était malade lui aussi, il va apprécier la légalisation du cannabis il ne croyait qu’à ça pour se soigner, il était devenus paranoïaque et semblait pas conscient de sa psychose avec son couteau… Je pense que en me rétablissant on croyais que je voulais mourir , j’en sortais de l’enfer de la mort je voulais me rétablir… Y’a des copains comme ça que j’ai « perdus », ils étaient trop sérieux dans leurs délire ça a pris un moment avant que je le réalise… Ça fait longtemps tout ça, je sais pas trop comment et pourquoi j’étais rendu là? Le climatiseur viens de redémarrer, c’est bien, c’est une façon de me soigner… Ma lectrice secrétaire de syndicat à la retraite m’a conseillé les voyages en petit groupe à partir d’Aix-en-Provence… Je sais pas… Souvenir d’avoir travaillé sur des pièces d’avion comme mon lecteur technicien à la Rolls Royce… Maintenant je voyage bien que les médias veuillent qu’on se sente coupable de prendre l’avion, on utilise trop de pétrole selon eu et le tourisme qui à les écouter est une malédiction, on oublie qu’il y a des endroits où les gens ne vivent que de ça… Je pense à ces bistros ces cafetiers où on prend plaisir à siroter un café. Voilà c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard






Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je me suis fait un cadeau, j’ai regardé un film des héros Marvel du regretté Stan Lee. Ils m’ont toujours fait tripper ces supers héros… La dernière fois que j’avais regardé un film comme ça c’est dans l’avion à mon retour de San Francisco… C’est très distrayant comme film… Faut pas se déranger avec les lois de la physique et les métamorphoses. Y’a du suspense mon senti est tout au visionnement… J’ai toujours hâte de prendre l’avion, je pense à mon prochain départ… Je me vois encore attendre bien en avance à l’aéroport, j’ai encore rien de réservé ce seras je ne sais où le printemps prochain… Je souhaite un bon retour aux lecteurs de Hull. J’ai lu un article ou encore une fois on disait pas aimer les touristes quand ils visitent les incontournables. Je vous avoue que pour moi c’est difficile de sortir des sentiers battus quoi que j’aime bien m’asseoir dans un parc ou à une terrasse en retrait… Tout ce qu’on raconte sur les monuments ça m’enlève le désir d’aller les voir. Aujourd’hui aussi il fait très beau, on conseille aux personnes souffrant de maladie mentale de rester au frais à l’intérieur… Demain j’ai une réunion, y’a surement beaucoup de monde à la plage mais sortir seul je trouve pas ça amusant… Je délire pas trop, c’est bien mais je suis quand même certain qu’il y a des gens qui magasinent dans les environnements climatisés. Les actualités me dérangent tant d’accidents, tant de morts c’est rien d’encourageant… J’aimerais bien avoir la patte d’un journaliste, d’un chroniqueur… Les supers héros c’est je crois de l’ordre de la mythologie, on a grandis avec eux c’était assez mystérieux… Je me souviens aussi des DC Comics, Batman et Superman. On avait tellement hâte de voir la série à la télévision on savait que les américains les tournaient… Parfois je regardais ça sur la chaîne embrouillé de Burlington chez le voisin… Y’a ça d’amusant d’avoir vieillis et d’avoir gardé son cœur d’enfant… Je pense aussi au Fantastic Four, on nous présentait les dessins animés à la télévision au retour de l’école… J’ai appris un peu d’anglais à lire ça… Y’avait aussi Gotham city  la ville de Batman, on rêvait tant d’avoir son costume… J’étais pas mal schizophrénique dans mon désir de devenir un super héros et de punir les vilains… J’en ai lu longtemps des bandes dessinées. Mon écriture est pleine de disgression, des aéroports aux avions et à tous ces champions. Je vais vous illustrer ça avec une photo urbaine, la ville que protégeais, Superman, Batman et Robin quand même faut pas oublier que les superhéros avaient le pouvoir de protéger le monde entier… Les DC comme les Marvel… J’ai pas le senti très inspiré, je crois quand même que je vais y arriver. J’en suis presque à la chute, à la conclusion, quelques mots encore pour terminer comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 27 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je crois que parfois mes humeurs vous irritent… Je fais erreur ma fidèle lectrice y va toujours d’un j’aime ou d’un commentaire… Hier j’ai regardé pour une deuxième fois un film de Des Racines et des ailes. C’est sur l’Aude et les pays Catalan, Carcasonne la magnifique… Un ami m’a téléphoné, on se disait qu’après  être allé en Europe une fois c’est difficile de ne pas vouloir y retourner, je me demandais si c’était possible de louer un scooter où une mobylette pour me balader en Provence? Le prochain voyage ça pourrait être une semaine à Paris et une semaine en Provence, ce serait bien… Pendant ce temps-là ici, le climatiseur fonctionne très bien… Ce soir j’étais un peu perdus j’avais oublié que c’était soirée de feu d’artifice… Je pense au fromage français, c’est pas donnée mais c’est bon, faut pas oublier qu’ici aussi on commence à en faire du bon… C’est déjà dimanche, j’aimerais beaucoup prendre un café sur la terrasse d’un café de la France profonde… Mais pour le moment je suis dans le goulag Montréalais, on nous distrait avec des pétarades de feu… Le quartier latin, le plateau voilà les endroits où il y a des terrasses… Cette nuit on se réjouit d’être en vacance. Mon premier voyage Outre-mer c’était en avril avant les jeux d’Albertville, j’étais dans la trentaine… Bon assez de follerie je reviens à mon senti, dans ma paranoïa je crois que les voitures klaxonnent à cause de moi… La nuit comme ça me viens des odeurs de boulangerie, de pain frais mais le boulanger est encore loin… C’est surement très chaud près du four… Souvenir de cette fille qui dansait trop bien, on voyait bien qu’il y avait quelque chose qui clochait, une victime d’un abus? Sa façon de danser était très sexy… C’est une des dernières fois où je suis allé dans un bar, j’étais déjà trop vieux pour ça, j’étais devenu sérieux… Souvenir du Ciné-club de Radio-Canada maintenant on peut regarder un film quand on veut comme on veut et celui qu’on veux… Fifty seven channels (nothin’s on) https://www.youtube.com/watch?v=YAlDbP4tdqc  ça a vieillis, je sais plus combien de canal télé on peut avoir et je compte pas l’internet… Je pense qu’on vit dans une époque de névrose, sinon de psychose de la communication. C’est la nuit de samedi à dimanche on rentre plus tôt pour du vrai repos, on prend des vacances de ça… Je veux pas me faire du cinéma, y’en a des millions qui font comme moi pourtant ça me dis que c’est la bonne chose à faire… Bon! Ça y est on y va pour la chute, malgré tous les accidents aériens je rêve encore de départ en avion. Encore quelques mots et c’est l’épilogue, la conclusion… Je sais pas comment terminer mon senti est muet, l’angoisse se tait, Voilà!!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’en ferai pas trop pour la conclusion, ce soir encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard


vendredi 26 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai redémarré le climatiseur. Je crois que ça va être difficile de vous écrire ce matin. Je croyais être plus avancé dans la matinée. Bon! J’y vais avec mon senti, semble que ça vous plait… Je trouve pas de nouveaux sujets avec lequel je pourrais bloguer… Y’a ça ce refus d’appeler ça un texte une chronique, dans les journaux on parle souvent des analphabètes à les lire je devrais me sentir coupable de savoir lire et écrire. J’ai dormis un peu… Semble que cette sensibilité pour l’écriture c’est mal vue, on y préfère la bière et la dépression. Écrivain c’est ce que j’ai toujours voulus être, j’écris je prends les moyens, je me vois encore faire des gribouillages incompréhensibles dans un cahier. J’étais dans un bar de la rue Saint-Laurent… Je veux pas écrire de casse-tête… Ce matin c’est la chronique voyage dans LaPresse+ et j’ai enregistré les Racines et des Ailes de jeudi, je vais visionner ça c’est intéressant… Je sais pas si ça peut me causer des préjudices de vous raconter tout ça… Encore cette nuit avec le beau temps les terrasses sont remplies, je me vois encore me faire jeter dehors par une équipe de malfrats. Je me relis et tout ce que je vois c’est des visions du passé… Je pouvais pas écrire avant d’avoir vécu, mon senti s’est réalisé dans le temps, c’est pas dans les bars qu’on écris ce sont juste des trous à rats. Des repaires de criminels et de désoeuvrés, tout ce cash pour payer sa bière on sait pas trop d’où il vient. Le bon payeur s’occupait de ses obligations et si il en restait il allait le boire. Ça me fait chier je suis toujours dans ce thème, je vais essayer de rebrousser chemin… J’ai vidé le sac de chips, Je trouve pas je trouve plus, j’accroche sur ce qu’on fait la nuit quand on veux pas rester seul, c’est pas de la très bonne compagnie je m’y suis jamais fait d’amis… Souvenir de ce couple de travailleur en santé mentale, ils étaient bien habillé tout propre ça m’avais touché. Mes valeurs étaient faussé comme on dis « l’habit ne fait pas le moine » je m’était empressé de m’en faire des amis… Quoi que ça veuille dire… Mon senti je l’investi encore en santé mentale mais je suis honnête, ça change beaucoup de chose, j’évite la psychose… Il est deux heure du matin, quand j’étais très souffrant à cette heure-là je signalait le neuf un un, on envoyait la police pour ensuite faire venir l’ambulance. Je vous écris je suis content j’évite ça… Voilà! Je vais essayer d’y aller rapidement, de terminer avec le bon sens… C’est pas simple, quelques mots encore, je sais pas si ce que j’écris à de la valeur, vous lisez quand même… C’est la chute l’épilogue, je termine comme toujours de la même façon. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait beau temps, je cherche une histoire à vous raconter. Je suis de bonne humeur… Je sais pas si mes lecteurs de Hull sont de retour… Pour plus d’explication sur les chaises de jardin épilatoire je vais essayer de vous expliquer, j’installais une rôde et deux braquettes pour assembler le siège et le dossier pour ce faire je devais donner un bon coup sur le banc de travail et en faisant ça je frottais l’assemblage sur mes cuisses. Vous savez pas combien de paire de jeans j’ai usé avant d’être épilé, c’était une job assez débile… À cette époque là j’avais commencé à me demander ce que j’allais devenir, j’attendais de retourner à l’école, je l’ai fait mais pas longtemps du désir d’être pareil j’en suis passé au délire d’être différent. À l’école on m’offrais pas grand-chose je crois que les autorités savaient que j’allais devenir un bum… J’ai jamais eu de métier, c’est un peu pour ça que j’écris, c’est la job de ceux qui n’ont plus rien à perdre… La folie un jour m’a rattrapé… La peur m’a plus quitter… Je savais pas comment dire pour me faire soigner… Je savais pas comment utiliser ce mot que je déteste, intégré! Je me relis je vois bien que je suis ignorant, j’irai pas plus loin dans mon dénigrement… J’aurais bien aimé faire des études post-secondaire mais j’étais incapable de remplir la paperasse d’inscription, sans parler des frais d’étudiant et de toute les obligations que j’étais incapable de payer… Je crois que c’est pas la première fois que je vous la raconte mon histoire, il est là mon délire sans compter qu’étudier avec un nazi c’est pas drôle. J’ai jamais compris pourquoi on acceptais ce genre de gars au collège… Quand même j’ai toujours aimé la lecture, dans ma dérive j’ai souvent cherché le poète Lucien Francoeur, je l’ai jamais rencontré mais dans un cours de discours poétique j’ai eu d’excellent enseignants… Maintenant je suis à la retraite et comme on me l’avait conseillé je prends tout mon temps… J’espère que vous aimez me lire parce qu’au fond il ne me reste que ça, j’ai pas de femme ni d’enfants, je regarde aller les  parents les plus jeunes, ils sont je crois heureux, dans le bonheur… Je vieillis, j’aurai pas fait grand-chose de ma vie si ce n’est que cette écriture… Déjà ça parle de rentrée, je sais pas si y’a encore cette odeur de cuir cartonné juste à y pensés je suis ému… Souvenir d’un retour de je ne sais où dans la voiture avec le patriarche qui me demande si je retourne à l’école, en moins de deux pour une décision si importante et en pensant aux copains je décide que je n’y vais plus, ça a fait de moi le radoteux que vous lisez ici…. Voilà! Ce sont quelques pensées répétées pour cet après-midi. Quelques mots encore pour la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 25 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Rêve, j’étais en automobile avec un copain quand il a décidé de prendre un sens unique à l’inverse, j’ai eu peur et je me suis réveillé… C’est le genre de chose irresponsable qu’on faisait avant, maintenant on est pas parfait mais on évite le trouble… Dans quelques minutes c’est vendredi… J’ai compris je crois ce que c’est un animiste, c’est de voir Dieu partout… C’est pas très grave je crois que c’est mieux que pas avoir de Dieu du tout y’a des gens qui se font un Dieu tel qu’ils le conçoivent… Je crois beaucoup à la force supérieure. Ce soir j’ai perdu les photos des différentes peintures dans une salle de Versailles. Je vais vous illustrer ça avec des chimères dorées dans un plan d’eau du jardin de Versailles avec la canicule c’est plus approprié… Y’a beaucoup d’américains à Paris dans les interviews sur TV5 ça me rappelle le film un américain à Paris  une comédie musicale de Vincente Minelli avec Gene Kelly et Leslie Caron et des musiques de Georges Gershwin entre autre… Je voulais un peu vous montrer les jardins de Versailles quand ils sont vides, ces jours ci tous les bassins d’eau sont réquisitionné pour rafraichir la population… Y’a aussi le Minuit à Paris de Woody Allen, je vous énumérerai pas tous les films qui ont Paris comme toile de fond où comme personnage, la ville lumière nous fait toujours beaucoup rêvé… C’est un peu triste qu’elle soit envahie par les touristes  certains parisiens  disent qu’elle est devenue un grand musée… J’y suis allé une fois à Paris et je rêve d’y retourner dans des temps plus propice, plus accueillant pour les touristes faut pas oublier on ne reste jamais que des touristes dans cette ville…  Je m’exilerai pas en France je suis trop profondément Montréalais…Je me berce sur la chaise devant mon écran, j’attends l’automne et la reprise des activités de rétablissement… Je sais pas pourquoi j’ai dans la tête un concessionnaire automobile… Puisque vous savez écrire monsieur, madame faites-le donc et bâdré moi pas, je veux pas donner de leçon juste exprimer mon senti… Tout à coup y’a une fraiche odeur de savon je sais pas d’où ça viens… Voilà ça y est on est vendredi, y’en a qui rentreront pas à l’ouvrage ce matin, ils ont trop cherché et pas trouvé Montréal la nuit on est pas sauvé… Je termine ça et je retourne au lit… Je sais pas où j’ai laissé ces photos de Versailles dont je vous parlais, ça m’obsède comme si quelqu’un étais venus me les voler, quand il manque quelque chose c’est toujours le complot… Quelques mots encore, ça me désole de savoir que je vais mourir avec cette folie, cette schizophrénie… Ce texte tire à sa fin, je vous aurai encore une fois raconté mon senti… Je termine là-dessus c’est la nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y arrive à la chute, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis content, j’ai bien mangé, côtelettes de porc au beurre avec brocoli, carotte et pommes de terre… Avant de diner j’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. Je me sens bien quand je fais ça… Le temps est superbe… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une photo de la Transamerica Pyramid que déjà sur les plans de mille neuf cent soixante huit le directeur de l’urbanisme de San Francisco Allan Jacobs parla de « construction inhumaine ». Pendant la construction le spécialiste de l’architecture du Los Angeles Times, John Pastier critiquait la tour «  C’est de l’architecture anti sociale à son pire niveau. Une forme  d’anarchie et de perturbation comme on en voie se développer à Berkley et Oakland, de l’autre côté de la baie » Les plans ont été dessinés par les architectes de William Pereira et associés. L’édifice est d’une hauteur de deux-cent-soixante mètres «  trois-cent-vingt-quatre en comptant l’antenne » il est de quarante-huit étages c’est le plus grand bâtiment de San Francisco après le Salesforce Tower. Les travaux ont été achevé au cours de l’été mille-neuf-cent-soixante-douze. Ça répond aux normes parasismiques et à résisté au séisme de mille-neuf-cent-quatre-vingt-neuf, il est situé au six cent Montgomery street entre Clay et Washington streets. Je vous en raconte beaucoup mais moi je le trouve assez exceptionnel  cet édifice une pyramide élevé aux pharaons de la finance, je verrais bien Cléopâtre au sommet y aller d’un petit air à l’empire… La photographie montre pas vraiment sa grandeur, il manque peut-être un sphinx tout près pour qu’elle renaisse, les États-Unis-d’Amérique ont toujours de grands projets qui n’attendent pas l’autre… Je sais pas trop pourquoi je vous écris ça, peut-être pour éviter de vous écrire mon senti… La famille de ma lectrice photographe reviens d’Hawaii aujourd’hui bien mariés… Je trouve plus, je trouve pas, je pense aux enfants qui dorment dans l’avion. Encore aujourd’hui j’ai envie de partir pour je ne sais où?... Je suis très urbain, j’ai pas mon permis de conduire ça m’empêche d’aller me promener dans la campagne française… Tout ça au fond c’est pour vous distraire, vous amuser pas vous ennuyer… Je pense au quotidien comment parfois il peut-être plate, la routine… Aujourd’hui je fais pas la sieste, j’ai pas sommeil… Jeudi déjà, c’est toujours les vacances… Je sais pas quand les enfants retournent à l’école, septembre? Ils ont encore du bon temps a passé. L’été j’ai toujours de mauvais souvenirs de retour en classe raté, souvent ça me rend triste même si ça fait si longtemps… Je vous ai jamais raconté ma première job d’été, j’assemblais des chaises de jardin, je les frottais tellement sur mes cuisses que je me suis épilé à vie… J’ai le devant des cuisses tout brûlé… Parfois ma vie ressemble à un cauchemar. Voilà! C’est l’épilogue, un peu d’architecture et de senti… Comme toujours, mais l’éternité c’est long, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 24 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir ce sont les feux d’artifice, on entends les enfants pleurer parce qu’ils ont peur, ce sont les vacances du commun qui ne peut quitter Montréal. Ça me réveille toujours, la salve finale entre autre toujours plus bruyante… Vous me voyez venir j’ai pris une douche me suis parfumé pendant ce temps-là on essais de m’hameçonner avec paypal… Je viens d’apprendre que ma librairie préférée, Le Parchemin, fermait. J’y achetais souvent des bouquins pourtant mais je comprends qu’un client c’est pas suffisant… Le feux est finis les gens rentrent chez eux en écoutant riders on the storm des Doors…  Le rock vintage des années soixante-dix à la vie dure indémodable on l’entends encore partout… Les nouveaux mariés prennent l’avion ce matin, un retour d’Hawaii, ils nous ont bien fait rêver… Jeudi déjà, lentement la soirée avance je lis le parcours final d’un vieil écrivain célèbre. Je suis malheureux, je trouve plus de musique dans mes textes plus de rythme, j’arrête trop souvent ça viens pas, j’imagine que c’est plus évident dans un cahier y plonger le nez… Je crois que c’est une question de forme, je sais pas pourquoi j’écris sur la machine pendant que d’autre essaient de frauder… Je vous donne à lire vous me décevez pas, le défi c’est de sortir la moelle de l’os… J’essais de grandir avec tout ça de pas décevoir les lecteurs fidèles… Je vais encore écouter ce que mon senti me dis, le goulag après le feu d’artifice est redevenus désert. Dans ma vie à une époque j’étais incapable de vivre seul, j’ai donc habité une maison de chambres, je savais pas que c’était dangereux de m’acoquiner avec n’importe qui c’étais la paranoïa à l’envers, il était temps que la peur revienne maintenant j’apprécie ma solitude, je déménage plus je trouverai plus de culasse de balle de vingt-deux chez moi… J’ai un petit  tchat avec une amie sur Facebook, elle est allée à Terrebonne, la ville qui m’a défait et déchiré, j’y ai beaucoup souffert, je passe à autre chose ce sont de mauvais souvenirs… Il est pas encore minuit, les gens vont dans leur bistro où leur brasserie préféré et discutent devant une bière pour moi c’est finis ce temps là… Je sais vous allez parler de chaleur humaine mais une fois saoul c’est plutôt la froideur et la solitude… L’humanité je préfère la voir en voyage où à travers ma machine… L’amie elle me brise le cœur quand elle répond pas sur Facebook… Je laisse faire ça! J’ai presque terminé, y’a des gens qui vont se cacher dans le parc, il fait plus chaud, on va dormir dehors, voilà que je reviens encore avec cette thématique c’est peut-être que j’ai peur de me ramasser là inconsciemment… Voilà, j’arrive à la chute  à la conclusion. Je sais pas comment finir encore ce soir je suis passé au travers d’une gamme d’émotion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi je me souviens plus de rien… J’ai mangé d’énormes sandwichs au salami ça me laisse la bouche salée… Ai acheté un bouquin de Bukowsky, à la caisse j’ai eu des problèmes avec ma carte de crédit. J’en ai commandé une autre… Ce soir je mange des côtelettes de porc accompagné de pommes de terre de carottes et de brocoli… Je donne dans le domestique mon nom c’est pas Ricardo, ai lavé la vaisselle vais l’essuyer y’a pas beaucoup d’humour et de senti là-dedans… J’offre toute mes sympathies à la famille d’un oncle qui est décédé… Moi aussi je prends de l’âge je vais me dépêcher de partir en voyage, la semaine prochaine ce seras déjà le mois d’août, l’été qui s’en va… En fait on est au cœur de l’été, je me souviens de ces étés passés dans l’huile et le compound de l’atelier, ça collais dans la sueur… Je vous ai déjà surement parlé des énormes rats dans le coin des boîtes pour le métal de recyclage… Je vais y aller un peu triste avec le départ de cet oncle, c’est mon senti… Je veux pas manquer de savoir-vivre… C’est vide aujourd’hui… Je suis pas riche, un climatiseur c’est accessible à tout le monde… J’essaye d’être responsable je ne bois plus, je reste quand même égocentrique, veuillez me pardonner. J’ai pas faim j’ai trop mangé ce midi, je mangerai en soirée… En fin de journée le soleil plonge chez moi, dites-moi comment pourquoi je réussis pas à vous écrire mon senti… Je me dénigrerai pas c’est pas le temps, y’a des gens qui souffrent… Viens de lire un court poème sur la cocaïne, la drogue et sa consommation c’est tabou, ça laisse un stigmate je veux juste signaler que c’est possible d’arrêter de toute façon si j’arrêtais pas je serais mort… J’aime beaucoup voir les enfants avec leurs enfants en voyage… Je sais pas pourquoi comme souvent viens un moment où j’ai de la peine. Quand je vous écris c’est que je prends soin de ma santé mentale… Je vais vous illustrer ça avec la photo d’un carrefour à San Francisco. Me suis servis une SanPellegrino à l’orange ça fait du bien, ça me désaltère… C’est pétillant j’ai plus ce goût de sel. Je prends toujours mon temps pour vous écrire… Je sais pas si cet automne en Provence mes lecteurs de l’Outaouais vont visiter des classes comme ils le font souvent… Je me suis calmer je veux plus rien briser, rien péter, juste me rétablir je le dis encore… Encore une fois je souhaite bon anniversaire à mon lecteur de Deux-Montagnes… C’est difficile d’avoir de l’équilibre entre les sanglots et le rire… Les nouveaux mariés d’Hawaii vont être de retour bientôt, j’espère qu’ils auront pas trop de difficulté avec le quotidien. J’ai bien aimé le journal de leurs voyage. Je leurs souhaite un bon retour. Voilà! C’est la chute, la conclusion comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

mardi 23 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est une chaude nuit pour trainer dehors, ça chasse tous  les mauvais moments passé cet hiver. C’est moins douloureux de trouver ses sacs vert près à partir… Ce faux sentiment de liberté, la police qui viens vous chercher obligé de quitter parce que vous n’avez pas de bail… À l’époque tout se passait Carré Saint-Louis ont pouvait y dormir manger et acheter ce qui étais pas vraiment nécessaire… Les premières nuits chaudes ont y fêtais vraiment guitares chansons à la sortie des bars ou restaurant rue Prince-Arthur, la rue qui faisait le pont entre l’est et l’ouest à l’époque ont fréquentait beaucoup la salle la Polonaise où chez Swann qui a fait place au café Campus… Une carrière pouvait commencer là, parlez-en à l’auteur de « Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer ». Les nuits torrides au carré on les passait parfois à gueuler d’autre fois on allais s’asseoir à l’unique table en terrasse du Petit Bar rue Saint-Denis… C’étais le quartier latin à l’ombre des édifices, ce carré Saint-Louis ont pouvait  y croiser des poètes, les vers y étaient à l’abri de la police sauf ceux écris sur la maison de la regrettée Pauline Julien… On pouvait y somnoler faute d’ y trouver le sommeil, la poésie y étais aimante mais difficile, difficile comme l’art d’Armand déposé sur le gazon… La murale qui illustre ce texte a été charcuté y’a bien des années par les autorités en place, madame Julien, c’était sa maison, avait été poursuivis, on l’avait forcé à caviardé ce texte. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur d’automobiles, on lui souhaite encore plein de balades. Ma prosodie est pas très très originale cette nuit, le parc Émilie Gamelin a remplacé le carré Saint Louis, maintenant c’est là qu’on trouve les substances louches pour ceux qui souffrent… Le quartier latin s’est peuplé d’organismes qui viennent en aide aux itinérants, je dis itinérants mais ils le sont pas toujours, le quartier semble plus facile pour survivre pour faire la manche… Pourtant on peut y mourir d’overdose sur le trottoir faute d’avoir fréquenté les sites d’injections  supervisés. Moi la réduction des méfaits j’y crois pas tellement, ils s’injectent la mort un peu plus chaque fois, plus la nuit avance plus la cochonnerie est coupée… C’est plus fort que moi je suis encore rendus dans cette thématique… Je veux changer de propos… Même le livre que je vais acheter plus tard ce matin traite d’alcoolisme… Au carré Saint-Louis y’avait toujours un visage connus, une tête qu’on avait croisé ailleurs… C’était plus facile de demander sinon de regarder qui faisait les deals. Bon! C’était une espèce de senti pour cette nuit, on était à l’ombre de l’Institut National d’Hôtellerie du Québec, on y forme les chefs… Si je me souviens bien un copain avait fréquenté cette institution…. C’est presque la chute! Quelques mots encore pour terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard








Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis triste, les années passent et je sais pas trop comment vous dire… Je suis envieux des gens qui sont en voyage pourtant je l’ai fait le mien mais je partirais encore… Je fouille dans mon senti j’ai identifié ça mais peut-être que je me trompe… Je vais vous illustrer ça avec une photo de la rue Sainte-Catherine ou j’habite… J’ai essayé de faire la sieste mais j’y suis pas arrivé, j’aime beaucoup voir les photos des lecteurs, lectrices en voyage avec leurs enfants. Je crois que la super maman va être de retour chez elle… Moi je suis toujours dans mon quotidien drabe, je pense à l’amie chez ses parents en France… Puisqu’il faut dire je tente ma chance, j’ai plus la pression que j’avais dans ma jeunesse, je courrais après l’argent incapable de payer les obligations mensuelles… Ici non plus je me dénigrerai pas, maintenant je fais de mon mieux ça vous donne pas de la très bonne lecture… Ce matin je cherchais un livre de Bukowsky sur ce qu’est l’écriture pour un vieil écrivain… Le scribe est mort dans sa décadence moi j’étais incapable d’écrire sous l’influence de l’alcool… Je pense que les écrivains qui boivent soignent leurs dépressions. Encore dans le même champ lexical, j’essais autre chose, souvenir de ces longues balades à vélo où j’aimais entendre ronronner les pneus gonflés bien dur… Chaque matin de beau temps je partais par les petits chemins et je pédalais  quelques kilomètres… À l’époque mon vélo c’était un Saint-Tropez, pas une mauvaise bécane, pas trop lourde, c’est certain que ça valais pas une Marinoni sur mesure mais c’était pas dans mes moyens parfois je sprintais un moment pour prendre un rythme plus régulier, j’avais pas de coéquipier pour m’ouvrir le chemin… Mon lecteur de Brossard se souviens peut-être de cette agréable randonnée qu’on avait fait jusqu’à Hull, de bons souvenirs… Maintenant j’ai peur de rouler en ville, les conducteurs qui ne m’aperçoivent pas dans l’angle mort… Y’a un de mes lecteurs qui en avais une je crois Marinoni sur mesure… Il dormais avec dans sa chambre, on s’en était fait voler tant de vélos… Une chose absurde que je faisais, je partais de chez le patriarche pour sprinter sur le boulevard des Seigneurs jusqu’à la brasserie du même nom… J’aimais pas beaucoup les pentes j’évitais le Chemin Gascon parfois je descendais dans le vieux Terrebonne pour monter sois le boulevard des Braves, la rue Saint-Joseph où la rue Chapleau… Je salut ici le praticien ressource à la retraite qui roule encore malgré un âge vénérable… Parfois je roulais sur la montée Masson à Saint-François jusqu’au boulevard Lévesque et je traversais le pont Pie IX… J’étais jeune j’avais du temps je savais pas où la vie allait m’amener, je lisais Foglia… Voilà quelques souvenirs pour ceux qui comme moi ont connus une belle époque pour ensuite tomber dans le délire. C’est la chute, je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 22 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir. Cette nuit je vous illustre ça avec une sculpture du bord de l’eau à Lanoraie. L’Iroquoienne et les trois sœurs qui sont le maïs, les haricots et les courges. L’Iroquoienne pile le maïs dans un mortier pour faire de la farine. La sculpteure-modeliste est Caroline Bouchard c’est du fibre de verre. L’intérêt de cette œuvre est le patrimoine elle nous illustre le mode de vie des autochtones avant l’arrivée des européens. C’est un intéressant arrêt dans l’histoire… Chez le profane artistique on aime bien le figuratif, ça parle! Lanoraie était l’emplacement d’une longue maison iroquoise… Voilà le parcours de madame Bouchard http://www.caboartiste.ca/page-d-exemple/  les dimensions de la sculpture sont de 10.2x 12.7x 15.2 cm elle est d’un poids de 158.76 kg le thème de l’amérindienne est très actuel, les mères toujours très puissantes dans les tribus, la sculpture illustre très bien le rôle de raffineuse de la femme amérindienne. Elle nous rappelle aussi que nous n’étions pas les premiers sur cette terre. Enfin je suis pas ethnologue… Je vais vous revenir avec mon senti, je sais pas comment les autochtones apprécient qu’on s’approprie leur image… J’aime mieux l’art abstrait il provoque et parle plus. Une femme dans ses gestes simples de tous les jours nous ramène à une certaine réalité, c’est le souvenir d’avant, avant qu’on est déviergé cette terre… Ça me ramène dans l’ouest ces femmes qu’ont a tué sans raison, la faute qu’a commis l’homme blanc de ne pas protéger nos mères https://youtu.be/277uXp2_rUQ  Je sais vous allez trouver ça cliché mais moi me semble que c’est approprié… Je me rappelle dans mon enfance quand on passait en voiture dans ce qu’on appelait encore Pointe-Bleue j’avais tellement peur j’en pleurais, je me suis calmé plus tard plus au sud en allant à la messe à Odanak… Je trouve pas je trouve plus de quoi vous parler, j’ai peur d’avoir perdus la photo, cette nuit il fait un peu chaud mais ça s’endure, c’est très laid comme phrase… J’ai éteins la lampe, je reviens à la lumière blanche de l’écran, quand je tombe dans une thématique je délire… Souvenir de comment je détestais porter des vêtements du dimanche, j’y étais pas à l’aise surtout l’été dans les canicules… Mais non je m’auto-dénigrerai pas, ni ne m’auto-stigmatiserai, je vous écris c’est pour grandir pour combattre justement ces deux fléaux, souvent on vois dans ceux qui écrivent sur internet… J’en dis pas plus vous êtes les juges. Je veux faire du bon, je veux être bien et bon… J’ai peur qu’on donne un sens contraire à ce que j’écris… Je sais tout ça sonne comme de l’angoisse… J’ai tout mêlé et je suis tout mêlé de toute façon c’est pas un texte à teneur scientifique… Je trouve plus, je cherche dans mon senti, je verrai bien où va la nuit. J’y suis presque, quelques mots encore, je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard




Au présent


Bonsoir! Bonjour! Nuit de dimanche à lundi, y’en a qui vont mieux dormir en sachant qu’ils vont pas travailler ce matin… Je me demande toujours pourquoi le regretté patriarche avait décidé d’acheter une maison à Terrebonne. Il racontais toujours la même histoire, que comme il avait des enfants, six! On refusait de lui louer un appartement…L’autoroute et les ponts de l’île Saint-Jean étaient déjà là, nous habitions tout au bout au nord de ce qui étais construit. Rue Kennedy, les premières années ce n’étaient que des champs… Mais oui! On va pouvoir trainer tard dans la ville bien que ce soit dangereux… Je pense encore aux maisons de San Francisco à ces quartiers pour richard… J’aurais aimé être un vrai Montréalais, je me suis ramassé avec une gang qui venait de Ville D’Anjou j’avais pas d’affaire là… J’étais perdu la ville est grande, à Terrebonne y’avait pas de Collège d’enseignement général et professionnel, les gars étaient inscrit aux arts graphiques à Ahuntsic… Je m’étais laissé prendre par un gars qui disait se faire payer pour terminer son secondaire, tout ce qu’ils payaient c’était ma pension chez le patriarche… Pas de métier beaucoup de misère, en anglais ils disent « jack of all trade master of none ». Souvenir d’un gars qui boitais, je l’ai croisé deux fois dans ma vie je sais pas ce qu’il voulait, il est vite disparu, je lui faisait pas confiance... J’en parle pas plus je veux pas qu’il revienne. C’est la nuit, je vous vois déjà en chaloupe où sur le bord de l’eau sans téléphone et sans ordinateur… Je pense m’en passé des vites, j’ai pas conscience de ce que je suis de ce que je fais, il me manque le regard extérieur. Je suis trop dans l’introspection… Hier après-midi  j’ai fait une trop longue sieste c’est pour ça que je dors pas cette nuit, je sais pas pourquoi j’ai ce propriétaire de bistro dans la tête, il faisait tout pour me décourager et me vendait de la bière. Ça été long avant de prendre conscience de mon affect déglingué, je vous l’ai déjà écrit… Parfois je crois qu’il n’y a que moi qui pleure, ça fait longtemps je me suis consolé… Ce matin j’ai une réunion, on va préparer une présentation qu’on va faire cet automne au congrès de l’association québécoise de réhabilitation psychosociale. Une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes qui est de retour au travail aujourd’hui… Semble que la vague de chaleur est terminé… Souvenir d’un dimanche en famille passé au zoo du parc LaFontaine il n’existe plus. Je crois que maintenant il est au parc Angrignon… Déjà plus que la moitié du mois de juillet de passé, j’espère qu’il y auras d’autre vagues de chaleur… Souvenir de haut-le-cœur dans le Rambler du patriarche, c’était cet odeur de plastique qui recouvrait les sièges. Voilà! C’est la chute pas différente de toutes les autres. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 21 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive de dehors, il fait très chaud c’est lourd… Je voulais acheter une édition américaine d’un livre de Bukowsky, y’en avait pas chez Indigo. Me suis perdus dans le centre Eaton, je pense que nous sommes dans des temps fertile, prospère y’a des travaux partout. Les ouvriers travaillent même les dimanches de vacance de travail dans la construction… Je me suis pris au jeu dans le centre-ville j’ai fait comme si j’étais en voyage, essayé de reproduire cette amusante émotion… Maintenant je suis chez moi, au frais… Je suis passé tout près du terrain vague au coin de D’Iberville et Sainte-Catherine y’avait l’odeur de mauvaise herbe dans la chaleur comme dans mon enfance… Je sais pas pourquoi ce temps-là cette chaleur ça me rappelle Jean De Florette et Manon Des Sources, la Provence même si j’y suis jamais allé… Je crois que mes lecteurs d’Aylmer s’en vont là cet automne… Ça m’a fait du bien de sortir… Y’a juste le pharmacien qui à marmonné quelque chose que j’ai pas compris… Je pense qu’il y a de l’ouvrage à faire pour le stigmate même chez le pharmacien… De toute façon cet après-midi je vie pas de psychose. Je me suis acheté un nouveau portefeuille j’ai fait le ménage dans le vieux, ça fait du bien… J’irais bien à la plage mais y’a rien de plus triste qu’aller se baigner seul. J’ai un peu les bleus tout-à-coup, je sais pas trop pourquoi… J’ai jamais été campagnard, je suis très urbain, banlieusard même. J’ai passé une grande partie de ma vie là, en banlieue, on était de la nouvelle classe moyenne… J’ai jamais rien pu faire avec ça… Je pense à tous ceux qui comme moi ont pas su se faire une vie incapable d’étudier, pas même la sociologie ni l’anthropologie…Ils ont bâtis des hôpitaux, ont les à remplis avec la folie, la famille stigmatisante, je voulais juste me faire une place mais j’étais pas capable de la garder tout ce que je savais faire c’est pleurer. J’aimerais ça vous en dire plus sur la schizophrénie, on veut même que le mot disparaisse, moi j’y tiens pas il est lourd de sens et je veux pas alléger la souffrance… Y’a toute cette idée d’uniformatisation , tous sur le même pied, mais j’aime bien qu’on prenne en compte mon expérience unique de la douleur de la souffrance… Je ferai pas comme vous, je vais garder mon unicité… Tiens, tout à coup je crois que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce s’en va à la pèche, on lui en souhaite une bonne… Dehors c’est grand soleil, les gens s’amusent… Les terrasses sont remplis, on y bois de la bière fraîche quand on a une chance de s’y trouver une table une chaise… Pour moi il est finis ce temps-là, je préfèrerais me retrouver dans la nature. Bon! C’est presque terminé, je vais essayer de vous écrire une chute différente, c’est une difficulté, j’y arrive pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai pas beaucoup dormis, l’équipe locale de football canadien a gagné hier… Quand je termine de regarder ça j’ai le senti d’un  parfait abrutis. Je vous écris de la nuit… J’arriverai jamais à rien avec ce journal informatique de mon senti… Mais oui, je suis « vieux » et j’ai peur de mourir… J’ai un ami qui s’en va au Nouveau-Brunswick ce matin… Je sais pas trop avec quoi je vais illustrer. J’ai terminé mon café me suis rasé et parfumé avec de l’après-rasage, ça fait du bien ça sent bon... Deux heures du matin j’ai une « sorte » de nausée. Y’a personne qui me rend visite dans ma tanière du Goulag… Je pense au commis aux fruits et légumes, je sais pas si on peut faire ça longtemps, y’a le marché Jean-Talon la récolte du pays directement devant vous, les produits du terroir, Fromage Hamel, ce matin les restaurateurs vont acheter les primeurs pour le menu d’aujourd’hui, la fraîcheur… Le dimanche plusieurs ont pris l’habitude d’aller bruncher parfois j’y allais avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Voilà c’est fait! La nièce est mariée on leurs souhaite que du bonheur à cette famille ils le méritent… Pour revenir au marché je vais peut-être aller acheter de la charcuterie italienne, c’est cher mais c’est bon… Les parents de l’ami qui a la sclérose en plaques lui ont amené et installé un climatiseur, je suis heureux pour lui la nuit va être moins lourde… Chez moi il fait bon c’est juste bien frais… Je pense à ceux qui ont le syndrome Gilles de La Tourette, à comment j’étais entouré y’a plus de vingt-cinq ans… Ils sont assez épeurant ceux qui ont ce syndrome… Partis comme ça je vais être en contact avec toute sorte de maladie mentale ou pas… Le climatiseur est à vingt-et-un degrés c’est bien… Quand je pense au marché du travail je suis trop vieux, je suis à la retraite, je respire par le nez et y’a toute sorte de mélodie qui me passent en tête… Ça aussi c’est affolant de pas avoir fait tout ce qu’on voulait faire avant de mourir, c’est pas faute d’avoir essayé, j’ai toujours été un « drifter ». Faut-être fou pour vous écrire comme ça à tous les jours mais j’aime ça… Douche et parfum! Je sens bon, ça fait du bien ça me rappelle toujours les voyages. Je sais pas où je vais faire le prochain, Cambodge? Vietnam? Thaïlande? Je suis jamais allé en Asie… Je pense au vaccin qu’il faut avoir longtemps avant… C’est tellement loin je devrais y rester plus que dix jours… Cette nuit y’a des odeurs de marché européen… La matriarche m’a raconté l’histoire d’un ami avec une française chieuse qui trouvait qu’on avait pas de bon fromage, l’ami lui a fait la leçon et elle s’est tue… Je termine là-dessus c’est la chute, la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard




vendredi 19 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Les vacances sont officiellement commencé. J’ai compris que les gens qui ont travaillé plus de trois ans au même endroit auront droit à une troisième semaine de vacance. C’est bien… Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo de Cape Cod où je suis allé en camping y’a quelques années, l’orage est passé et on a été inondé y’avait plus moyen de dormir sur le sol, on a tout laissé là et on est allé se louer une cabine de motel pas loin… Ici chez moi, cette nuit je réussis à garder ça frais. On m’a proposé une nouvelle activité pour cette automne. Je garde ça en réserve… Ceux qui veulent avoir une représentation de la schizophrénie joué par des actrices devraient demander à leurs organismes qu’ils invitent l’Espace Potentiel à jouer Au-delà des Marées, une vision bouleversante de la schizophrénie … Cette nuit j’ai dormis un peu, j’entends le babil sur les terrasses la nuit c’est en majorité des hommes qui sont dehors, ils se saoulent en solitude… Y’a pas une femme qui veux d’un alcoolique actif quoi que ça leurs permet de garder le contrôle sur la maisonnée, elles vont pleurer pour le bonheur qu’elles n’ont pas eu… Même si on dis que c’est pas bon, que c’est trop sucré je me suis servis un verre de jus d’orange à écouter on ne peut boire que de l’eau et pour les plus fancys du vin… Je pense aux ravages de la maladie mentale, à mon combat contre la stigmatisation, encore heureux j’ai mon passeport je peux voyager, y’en a qui sont sous le mandat du gouverneur général. Ils ne peuvent quitter le pays… Y’a ce gars qui est retourné vivre à l’hôpital de psychiatrie légale, il ne veut plus rien faire il a brisé sa vie. Y’en a plusieurs d’entre vous qui doivent se demander ce que je fais, j’ai presque toujours vécu en lien avec la psychiatrie, j’avais besoin de me faire soigner. Ça été tellement long avant que je réussisse à dire ce dont je souffrais c’était indicible… Pourtant je me rétablis, ça fait pas nécessairement de la bonne poésie… Je sais que plusieurs donnent un sens à leurs vie avec des poèmes… C’est cette écriture quotidienne et nocturne qui me tiens… C’est pas nécessairement une question de folie, les plus grands se sont fait soigner pourtant ils ne sont pas resté ils se sont éloignés. Dans mon enfance à l’école fallait faire attention aux hommes qui lisaient à la sortie, on se plaisait à les appeler les maniaques alors que c’était tout bonnement des criminels…  J’en suis presque à la chute, je pense à l’école primaire où j’avais qu’à traverser la rue, où on jouait avec les copains sur le parterre de l’école. Les mamans avaient pas besoin de nous surveiller elles nous entendaient crier dans nos jeux… Je vais conclure à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent





Bonjour! Bonsoir! J’ai eu les nouvelles que j’attendais de L’Espace Potentiel… C’est encourageant… Aujourd’hui c’est très chaud… J’essais de composer du neuf. Je me rappelle qu’à la petite école on nous demandait d’écrire une composition… Vendredi, vrai début des vacances de la construction, la majorité des vacanciers les passent au Québec, faut être prudent sur les routes… Ce matin j’ai rencontré la nouvelle adjointe administrative du comité des usagers, ça s’est bien passé, elle va commencer bientôt… Aujourd’hui je dirais que c’est la prosodie du quotidien, je suis un peu gêné d’écrire sur ces thèmes. Je remercie mon lecteur technicien de la Rolls-Royce qui est intéressé par ce que j’écris à propos de mon voyage. L’hôtel c’était le Beresford un petit hôtel vieillot mais propres quand je suis partis on m’a fait la gracieuseté des boissons douces dans le frigo… J’aime beaucoup visiter des nouvelles villes, à Frisco grimpé les côtes et les redescendre de l’autre côté pour aller voir les phoques. Je pense que c’est la ville où je me suis le plus amusé, plus je vieillis plus je me dis que j’ai le droit de vivre, c’est bien… Je le répète je me rétablis. Je prends conscience que j’ai été très malade… Encore aujourd’hui j’essaye de faire, d’écrire de mon mieux. J’ai bien aimé ma dernière journée là-bas, il a fait très beau je suis allé dans l’immense quartier chinois… Me suis arrêté dans un parc où ils faisaient du Taï chi… J’ai pris un café dans un bistro pas loin qui était Italien… Y’avait un jeune homme qui écrivais il semblait inspiré, c’était un bistro typique sans télé et de beau clients… Je me suis pas perdus j’arrivais toujours à me retrouver entre la mer et le centre-ville. Maintenant je cherche une destination au moins aussi agréable. Je reviens à mon senti, cet après-midi je suis heureux même si j’ai un peu mal aux jambes, je vous raconte ça comme ça en pensant à la regretté poétesse qui écrivait qu’il fallait tout dire. Je crois qu’elle voulait nommer les émotions qui la faisaient vivre, cette célèbre poétesse je l’ai rencontré une fois en sachant bien après que c’était elle… Depuis elle nous a quitté comme son chum poète lui aussi et le propriétaire de la librairie le chercheur de trésor, qui a malheureusement pas eu le temps de vivre la légalisation du cannabis qu’il aimait beaucoup… En voyage j’ai pas eu le temps de tout voir le San Francisco Museum of modern art pourtant j’ai pris mon temps mais en regardant un documentaire télévisé j’ai réalisé que j’avais pas tout vu… Je vous ai encore raconté, j’espère que je répète pas… C’est presque la chute, je me suis laissé emporter, quelques mots encore, mon senti est pas trop mal… Vous voyez parfois j’ai de la difficulté à écrire une phrase complète, je termine où j’ai commencée. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez-pas vous y êtes presque. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 18 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que vous pouvez lire tous mes post… Minuit viens tout juste de passer, j’ai regardé l’émission « Envie d’Évasion à San Francisco » y’avait plusieurs endroits que j’ai visité mais pour le reste ça tournais autour de l’alcool et des bars que je ne voulais pas visiter, plusieurs resto et brasseries aussi… Cette idée d’endroit cool où chiller ça m’intéressais pas tellement… Dix jours à San Francisco sans mentionner Castro le quartier gay ça me semble impossible, la rue Powell et les cables cars dans les côtes, c’est touristique mais ça reste à faire… Dans la navette pour l’aéroport lors du retour cette dame qui disait que je suis « handsome »… Cette nuit encore tout à mon somnambulisme  je cherchais un câble de tension qui n’existe pas… Y’a des quartiers où je suis passé qui m’ont semblé tout endormis de Castro j’ai pris le métro jusqu’au centre-ville, j’ai marché aussi où y’a de jolies maisons ce sont des endroits riches… Je pense aux « Painted Ladies » ces maisons victoriennes, y’avait tellement de choses à voir dans Castro je me suis arrêté prendre un café loin du centre… Franchement c’est un voyage qui m’a marqué c’était tellement agréable… Pour manger je m’en suis tenu aux « dîners » et aux pizzerias près de l’hôtel, pas si cher malgré ce qu’on m’en avait dit… Bon! Je reviens à mon senti d’aujourd’hui, ce matin je fais passer une entrevue à une personne qui veut être adjointe administrative pour le comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal… Mon senti c’est heureusement la psychose qui est disparue, le fait d’avoir tous mes sens et de ne pas passer tout mon temps dans la douche parce que je crois puer… C’est qu’un aspect, je vous écris pas sur cet état de manque extrême que j’ai vécu… Y’avait ce camarade de bringue qui passait me chercher au milieu de la nuit, il travaillait au théâtre et terminais tard, je comprends aujourd’hui qu’il voulais pas aller se coucher… C’est terminé toute ces sorties nocturnes, parfois on passait beaucoup de temps à chercher quelqu’un qui nous prêterais de l’argent pour consommer c’était la galère… C’est finis je ne fréquente plus ces univers, je me tiens tranquille chez moi. Je suis trop vieux pour m’amuser à ces choses-là, souvenir de ces bars vides où j’étais heureux de passé le temps avec le copain. Je suis revenu à ma thématique de prédilection. C’est absurde d’écrire comme ça, parfois la machine me permet pas d’être lisible… Je vois cette terrasse à Frisco qui sert des litres de bière importée d’Allemagne, on se croirais en Bavière à Berlin ou à Munich, heureusement je n’ai pas bu c’est une difficulté de moins. Bon ce seras une chute sèche, quelques mots encore pour terminer, dans ma tête j’entends les Doors… Voilà!!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas là, je termine en ne sachant pas comment conclure!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je rêvais encore que j’étais en voyage dans un marché des Antilles. Aujourd’hui il fait si chaud on s’y croirais… J’ai fait la sieste c’est réconfortant, ai démarré le climatiseur… Me suis préparé un café… J’aimerais bien écrire quelque chose pour les nouveaux mariés malheureusement le mariage je connais pas ça, j’étais trop souffrant j’ai jamais trouvé la femme de ma vie, j’espère qu’ils vont faire un couple et une famille heureuse tout ça c’est bien entamé… Je crois qu’il y a rien comme les voyages pour souder la famille, les souvenirs qu’on ramène on les garde toute la vie… Je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes à Myrtle beach reviennent ce week-end… Je pense à partir cet automne, je sais pas où… On a pas répondu aux messages que j’ai laissé hier à L’espace Potentiel… Je vais avoir l’allure d’un beau nono… J’ai retenu le théâtre et le livre vivant comme stratégie de contact… Demain après l’entrevus, je vais me rendre à la librairie Chapter’s pour acheter un Bukowsky original, illustré par Crumb… La protection pour mon compte de banque est bien démarrée, je surveille un peu chaque jour… C’est difficile cet après-midi, je pense aux nouveaux mariés à Hawaii… Demain ce sont les vacances de la construction qui commencent… Y’en a qui vont en profiter pour gosser sur leur chalet... J’aurais aimé encore les voir jouer les jeunes filles. J’aurai essayé… Je crois que la philosophie des psychodramatistes est différentes de ce qu’on fait avec le Théâtre du Nouveau Monde… On devrais pouvoir leurs ouvrir la porte… Je pense que ça ferais une fusion intéressante… Mais jouer l’émotion c’est difficile, nous n’en sommes qu’à la lecture du texte, le jeu est minimal mais ça marche quand même y’a quelque chose qui passe… Je pense que tout ça me regardait pas… Ils annoncent une canicule pour ces quelques jours… Je veux vous donner quelque chose à lire mais on n’est pas ici chez un grand littéraire il se rabat sur son senti et rêve… Aujourd’hui je suis parfumé, j’aime mon odeur… Le soleil plombe dans la fenêtre, le téléphone sonne pas, on m’a demandé de laisser un message mais on me retourne pas mes appels. Je viens de regarder une vidéo européenne sur le rétablissement, on y parle de reprendre pouvoir sur sa vie… Je crois que je suis pas dans le champ mais je suis pas de ceux qui vont demander… Souvent c’est difficile je crois pour le soignant de remplir les besoins émotifs, peut-être que je comprends pas… J’essais de me rétablir, j’y arrive mais j’aime pas quand on parle de travail comme d’un besoin… Souvent c’est le genre de travail pas payant qui embête plus qu’il rétablis. Ça sert à quoi de travailler si le salaire améliore pas votre quotidien et si c’est dans un milieu pas stimulant. De toute façon je suis retraité j’y pense plus. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 17 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai passé la nuit à compter comme si j’attendais une somme d’argent! Pourtant non… J’ai régler ma protection bancaire… Il est presque une heure du matin… Jeudi, le climatiseur est arrêté c’est quand même frais. Les enfants me font rêver avec leurs voyages j’ai hâte de repartir. Je pense au film Le cuirassé Potemkine d’Eiseinstein, non il n’était pas constructiviste mais avec Abel Gance c’est le père du montage cinématographique moderne… Je pense au Tate Modern à sa magnifique collection d’art russe et contemporain… J’ai pas de photos, je vous illustre ça avec une photo d’une série d’affiches qui selon moi est inspiré du constructivisme, je sais c’est plus qu’une école c’est l’art dans la révolution… Je réfléchis sur les créateurs et les créations militantes de gauche… Monteur vidéo j’ai déjà voulu faire ce métier mais je me suis vite rendu compte dans un stage que le montage on-line où off-line c’était pas pour moi j’y voyais rien pas plus que j’étais capable d’avoir de bonnes images avec une caméra télé c’est pas moi qui a amené la révolution dans la production télé… Y’a donc pas eu de grand soir et depuis ce temps j’y crois plus… Pas loin dans Hochelaga y’a des militants contre la gentrification, laissez-moi vous dire qu’entre Pie IX et Du Havre la rue Sainte-Catherine est loin de s’être gentrifié, elle est pas tellement fréquentable… Ça fait plus de vingt ans que j’y habite et rien ne bouge, y’a bien eu des tentatives comme l’Art passe à l’Est y’a quelques années mais c’est pas devenus convivial pour autant, les galeries d’art dans la misère portent pas tellement à la discussion, aux moyens de changer la face d’un quartier on a eu un exemple récemment avec le manque de loyer abordable pour les moins nantis. Les pauvres, les prolétaires faut bien qu’ils vivent quelques part on les pousse et repousse… Le climatiseur est arrêté, je sais pas si il y a une conscience du prolétaire… Je remercie Simon Leduc pour son roman L’évasion d’Arthur une belle virée dans Homa… Il est finis pour moi le temps des émeutes et des manifestations, j’ai assez donné et on a pas beaucoup avancé, la révolution c’est pas dans les urgences d’hôpitaux  que ça se passe, surtout quand la seule blessure que tu à elle est entre tes deux oreilles… Souvenir d’être arrivé à l’urgence et d’avoir demandé qu’on me déporte en Russie, c’est un peu l’origine et le nom de ce blog, Le Goulag… Voilà! Encore cette nuit j’y suis presque… Je sais pas si il y a de vieux anarchistes qui y croient encore… Je sais que plusieurs discutent toujours de révolution devant un verre de bière… Les ardeurs ce sont calmés on a vieillis on mange moins de Kraft dinner. Je termine, on est pas snob au point de fréquenter les bistros à la mode. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est un chaud après-midi, j’ai fait la sieste. J’entends un avion réacté qui passe… Le climatiseur fait bien son travail. Déjà le milieu de la semaine, j’en ai pas grand-chose à dire mon senti est au beau fixe. Je veux pas vous raconter des histoires de toxico, j’en ai trop… Ai téléphoné aux gens de L’Espace Potentiel pour savoir où ils en sont rendu avec l’éventuelle présentation d’au-delà des marées, la pièce de théâtre, je veux savoir si ça va se faire j’ai laissé un message à une dramathérapeute… Téléphoné à un collègue pour savoir si ça va se faire ou si ça se feras pas… Des fois je place pas mes espoirs à la bonne place… J’ai préparé les légumes que je vais manger avec du foi de bœuf. Ce que j’écris ça a toujours la même forme la changée c’est une difficulté… J’espère qu’écrire c’est thérapeutique, je pense aux grands écrivains les petits en mettent souvent trop et jouent injustement au génie… Parfois ils font de la littérature comme au dix-neuvième siècle… J’ai toujours l’impression qu’il y a plus d’écrivains que de lecteurs. Je me rajoute à ce fouillis. J’ai apprécié les deux émoticônes d’un lecteur où d’une lectrice, c’est bien. Mon lecteur de Deux-Montagnes a produit un magnifique film vérité d’un pêcheur qui arrange ses poissons… Voilà! J’ai souper, du foi sauté dans le beurre, c’était bon… La journée se termine, quand j’ai bien mangé ça va mieux dans la soirée… Les légumes étaient carottes, brocoli et pommes de terre… Souvenir de cette enfance en banlieue, on s’amusait toujours de retour pour le souper… Ça s’est gâté quand je suis devenu plus vieux je rentrais plus à la maison pour le souper, je restais à la brasserie. J’ai jamais su si la matriarche m’attendait, elle a jamais fait de remarque, je crois que c’est le bôf qui soupais à ma place. Les gens sérieux travaillaient moi je niaisais… La schizophrénie se préparait. Je réussis jamais à traduire en mots cette foutu maladie, la peur, l’angoisse, la difficulté de m’accorder avec les gens ça y étais, finis, j’étais finis mais quand même on voulait me voir travailler, j’ai essayé ça a rien donné à coup de Haldol et de Largactil , la douleur que j’avais… J’étais pas encore déniaiser je mélangeais tout l’injection et l’alcool. Une vie de fou, ça été long avant que je me range.  Je vivais dans Rosemont, je partais en stop voir la « copine » à Terrebonne… Je n’y vais plus trop de mauvais souvenirs… Encore je vais y arriver, même si c’est vide de sens mes répétitions du rétablissement, on aurais voulu que je fasse du bénévolat à vingt ans voyons donc! Un jeune homme même schizophrène ça veut plus que ça. J’ai quand-même vécu… Je suis presque rendu à la chute. C’est comme toujours difficile de terminer. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard