mercredi 17 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est un chaud après-midi, j’ai fait la sieste. J’entends un avion réacté qui passe… Le climatiseur fait bien son travail. Déjà le milieu de la semaine, j’en ai pas grand-chose à dire mon senti est au beau fixe. Je veux pas vous raconter des histoires de toxico, j’en ai trop… Ai téléphoné aux gens de L’Espace Potentiel pour savoir où ils en sont rendu avec l’éventuelle présentation d’au-delà des marées, la pièce de théâtre, je veux savoir si ça va se faire j’ai laissé un message à une dramathérapeute… Téléphoné à un collègue pour savoir si ça va se faire ou si ça se feras pas… Des fois je place pas mes espoirs à la bonne place… J’ai préparé les légumes que je vais manger avec du foi de bœuf. Ce que j’écris ça a toujours la même forme la changée c’est une difficulté… J’espère qu’écrire c’est thérapeutique, je pense aux grands écrivains les petits en mettent souvent trop et jouent injustement au génie… Parfois ils font de la littérature comme au dix-neuvième siècle… J’ai toujours l’impression qu’il y a plus d’écrivains que de lecteurs. Je me rajoute à ce fouillis. J’ai apprécié les deux émoticônes d’un lecteur où d’une lectrice, c’est bien. Mon lecteur de Deux-Montagnes a produit un magnifique film vérité d’un pêcheur qui arrange ses poissons… Voilà! J’ai souper, du foi sauté dans le beurre, c’était bon… La journée se termine, quand j’ai bien mangé ça va mieux dans la soirée… Les légumes étaient carottes, brocoli et pommes de terre… Souvenir de cette enfance en banlieue, on s’amusait toujours de retour pour le souper… Ça s’est gâté quand je suis devenu plus vieux je rentrais plus à la maison pour le souper, je restais à la brasserie. J’ai jamais su si la matriarche m’attendait, elle a jamais fait de remarque, je crois que c’est le bôf qui soupais à ma place. Les gens sérieux travaillaient moi je niaisais… La schizophrénie se préparait. Je réussis jamais à traduire en mots cette foutu maladie, la peur, l’angoisse, la difficulté de m’accorder avec les gens ça y étais, finis, j’étais finis mais quand même on voulait me voir travailler, j’ai essayé ça a rien donné à coup de Haldol et de Largactil , la douleur que j’avais… J’étais pas encore déniaiser je mélangeais tout l’injection et l’alcool. Une vie de fou, ça été long avant que je me range.  Je vivais dans Rosemont, je partais en stop voir la « copine » à Terrebonne… Je n’y vais plus trop de mauvais souvenirs… Encore je vais y arriver, même si c’est vide de sens mes répétitions du rétablissement, on aurais voulu que je fasse du bénévolat à vingt ans voyons donc! Un jeune homme même schizophrène ça veut plus que ça. J’ai quand-même vécu… Je suis presque rendu à la chute. C’est comme toujours difficile de terminer. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire