mardi 30 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’inquiétais à propos du format d’un document que je reçois. Je pensais que j’étais le seul mais le voisin aussi a le même format… La voisine d’en bas la chinoise est déménagée… C’est toute l’action dans l’édifice pour le moment, c’est l’été août arrive… J’essais de vous écrire quelque chose, je sais pas si ça seras fort… Je pense aux amis qui ont eu des accidents cérébraux vasculaire… Je sais pas comment ils s’en tirent avec l’écriture?  L’écrivain avait de la difficulté avec l’ordinaire, les péquenots qui s’enlisent dans la routine… Le commun des mortels n’a que ça la mort… J’aime pas beaucoup l’attitude de baba cool, je sais faut pas l’écrire moi je suis qu’un bum… J’ai cessé d’écouter de la musique, j’en ai trop entendu quoi que j’aime bien les vieux classiques rock… J’écoute le dernier Springsteen, Western Stars, ça me touche y’a quelque chose dans cette musique là… Je pleure un peu… L’évidence c’est que je suis américain, je vie en Amérique du nord… Je sais pas comment vous raconter que le centre-sud est aussi très américain… Je me fait pas d’accroire l’Europe est loin, quand même l’Amérique est grande. Le Québec, le nord c’est aussi la solitude des grands espaces, de la forêt… Là-bas en haut de la carte on ne peut s’y rendre qu’en avion, Western Stars c’est une musique de cow-boys pour le festival de Saint-Tite ça raconte, les trucks, les routes et les trucks stops… Des portraits aussi comme Springsteen sait si bien les faire. À l’écoute la première fois ça le fait pas mais ensuite c’est très touchant… Ça accompagne bien la solitude, les longues journées d’été où on ne sait que pleurer, toujours cette idée du highway… Au nord de Nashville… Je les vois assis au bar du truck stop sifflant lentement une bière pas pressé de partir parce que pas pressé de revenir… Au truck stop y’avait cette femme qui voulais m’envoyer à la guerre plutôt que de glander au bar de la grande Amérique. Je me vois encore faire du pouce, hitch hiking, pour aller je ne sais où juste regarder le temps… et manger de la poussière… Parfois sur l’asphalte sur la route on essais de tuer l’émotion, mais il faut la vivre sans toujours avoir raison. Le ciel s’est couvert et on entend gronder les camions qui ne s’arrêtent pas, de toute façon on s’en va nowhere et pourquoi pas… Parfois on sait pas quand s’arrêter on couche sous un viaduc où dans le fossé, fatigué la tension à l’extrémité… Tout ça c’est à l’ouest à l’est la Nouvelle-Angleterre est très urbaine… J’ai mis mon pied à terre je ne traine plus le long des autoroutes… Ici y’a pas de désert juste un fleuve le long de la route. Voilà! C’est la chute, je partirais mais c’est du luxe… C’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien finir. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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