dimanche 21 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive de dehors, il fait très chaud c’est lourd… Je voulais acheter une édition américaine d’un livre de Bukowsky, y’en avait pas chez Indigo. Me suis perdus dans le centre Eaton, je pense que nous sommes dans des temps fertile, prospère y’a des travaux partout. Les ouvriers travaillent même les dimanches de vacance de travail dans la construction… Je me suis pris au jeu dans le centre-ville j’ai fait comme si j’étais en voyage, essayé de reproduire cette amusante émotion… Maintenant je suis chez moi, au frais… Je suis passé tout près du terrain vague au coin de D’Iberville et Sainte-Catherine y’avait l’odeur de mauvaise herbe dans la chaleur comme dans mon enfance… Je sais pas pourquoi ce temps-là cette chaleur ça me rappelle Jean De Florette et Manon Des Sources, la Provence même si j’y suis jamais allé… Je crois que mes lecteurs d’Aylmer s’en vont là cet automne… Ça m’a fait du bien de sortir… Y’a juste le pharmacien qui à marmonné quelque chose que j’ai pas compris… Je pense qu’il y a de l’ouvrage à faire pour le stigmate même chez le pharmacien… De toute façon cet après-midi je vie pas de psychose. Je me suis acheté un nouveau portefeuille j’ai fait le ménage dans le vieux, ça fait du bien… J’irais bien à la plage mais y’a rien de plus triste qu’aller se baigner seul. J’ai un peu les bleus tout-à-coup, je sais pas trop pourquoi… J’ai jamais été campagnard, je suis très urbain, banlieusard même. J’ai passé une grande partie de ma vie là, en banlieue, on était de la nouvelle classe moyenne… J’ai jamais rien pu faire avec ça… Je pense à tous ceux qui comme moi ont pas su se faire une vie incapable d’étudier, pas même la sociologie ni l’anthropologie…Ils ont bâtis des hôpitaux, ont les à remplis avec la folie, la famille stigmatisante, je voulais juste me faire une place mais j’étais pas capable de la garder tout ce que je savais faire c’est pleurer. J’aimerais ça vous en dire plus sur la schizophrénie, on veut même que le mot disparaisse, moi j’y tiens pas il est lourd de sens et je veux pas alléger la souffrance… Y’a toute cette idée d’uniformatisation , tous sur le même pied, mais j’aime bien qu’on prenne en compte mon expérience unique de la douleur de la souffrance… Je ferai pas comme vous, je vais garder mon unicité… Tiens, tout à coup je crois que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce s’en va à la pèche, on lui en souhaite une bonne… Dehors c’est grand soleil, les gens s’amusent… Les terrasses sont remplis, on y bois de la bière fraîche quand on a une chance de s’y trouver une table une chaise… Pour moi il est finis ce temps-là, je préfèrerais me retrouver dans la nature. Bon! C’est presque terminé, je vais essayer de vous écrire une chute différente, c’est une difficulté, j’y arrive pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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