jeudi 4 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’en démarre un autre en sortant de la douche comme souvent je suis parfumé, je déteste pas ça… L’équipe locale a gagné le match hier. J’ai dormis un peu… J’y vais avec mon senti, je suis un peu perdu je cherche l’émotion pure… Autant écrire l’impossible, y’a une de mes lectrices qui est à Katmandou, je pense que c’est un endroit très commercial pour hippies sur le retour, plus que San Francisco je crois… Viens de finir mon café, je pense à la Normandie, à la Bretagne j’irai peut-être hors saison, à vingt ans je croyais pas devenir aussi bôf… Renaud dirais que je suis un bobo, bourgeois-bohème… J’ai voulu changer le monde il a pas changé! Restais plus qu’à me changer moi, c’est difficile j’y arrive mais juste un peu… Moins parler, écouter plus voilà mon programme et ça sans consommer en me tenant loin des substances souvent ceux qui veulent parler sont dans des dérives toxiques… Je suis encore au stade de l’expression de la psychose, je suis pas certain que dans ces cas-là, la parole libère… Faut quand même que je le dise que je me rétablis, que je ne porte plus le poids du monde… C’est difficile de l’écrire la psychose, les soins pharmaceutiques…  Toujours en alerte avec la peur de ceux qui complotent, d’arriver face à eux et me faire tuer… Aucune confiance autre que celle de celui qui plonge quand il rencontre un autre… Vendredi, le premier du mois de juillet  on reçois un crédit d’impôt pour solidarité, inutile de vous raconter ce que plusieurs font… La pizza, les burgers, les hot-dogs pour le reste du mois manger des pâtes au frais de la banque alimentaire… Les yeux me ferment tout seul, j’ai pas beaucoup dormis, je pense au mépris qu’on subit souvent… Les seuls souvenirs de gastronomie que j’ai sont ceux d’un vieux garçon de table baveux, je vais plus au resto pour me faire baver…. Y’a aussi la serveuse de la brasserie qui saluait chaleureusement des amis devant une femme qui aurait tant aimé lui parler établir un contact d’amitié avec le staff mais c’était impossible… Je sais pas comment on appelle ce genre de distance légale que tiens une équipe de serveur-se… Même assis au bar, le barmen dis pas un mot. C’est des conneries tout ça surtout que maintenant on est tous devant son téléphone sa tablette et on communique avec l’autre bout du monde.  C’est comme si j’avais passé ma vie là à la taverne, assis seul avec deux verres et à parler au fantôme en face de moi… J’ai vu ce bonhomme là quand j’ai commencé à boire sérieusement, ça fait plus de vingt-cinq ans que j’ai pas bu, c’est mieux comme ça… Un jour j’essayerai de vous écrire comment ça se passait à l’hôpital, c’étais pas très joyeux ce ramassis de souffrance… Je vous termine ça avec un déjà vue, une delusion dirais l’anglophone. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


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