mercredi 31 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je reviens la nuit. Je crois que c’est plus facile pour le senti, plus facile d’être à l’écoute de soi. Je vous écris et j’ai plein d’images de Washington qui me reviennent. J’ai hâte de raconter à l’amie de Terrebonne. Je suis encore un peu endormie, mais non y’a pas de décalage horaire entre Montréal et Washington pas de jet lag. Je vais me préparer un café, suis incapable de l’amener au bureau sans en renversé. J’entends une voisine qui tousse,  pense au Washington monument qui est extraordinaire. Y’avait ce conducteur de navette très gentil mais il parlais tout seul, il avait l’air de se demander ce que je faisais là trop collé sur son quotidien pour voir que la ville qu’il habite peut intéresser beaucoup de monde. Mais non je ne dors pas j’écoute le goulag occidental, les voitures passent et mon senti passe aussi. C’est la nuit de mercredi à jeudi plusieurs ont reçu leurs paye d’autre leurs chèques d’assistance c’est toujours la même histoire vous la connaissez les bars vont se remplir, les pushers vont faire des affaires d’or, c’est le premier du mois pour moi y’a rien qui a été déposé, un jeune homme passe en skateboard… Si je reste sur mon senti j’ai peur que le dépôt sois pas fait… J’ai eu beau partir le quotidien me rattrape vite, ai mangé un énorme muffin aux carottes. Ça sert à rien de m’inquiéter cette nuit j’ai besoin de rien. Je souffre d’une douleur émotive tolérable, de toute façon les guichets dans le goulag occidental sont pas accessible la nuit. J’en soupçonne quelques un de se servir des distributeurs de monnaie qu’on trouve dans les commerces illicites. Je pense au bonhomme qui se mettais sur son trente six pour aller à la banque, il prenait le taxi c’était sa seule sortie du mois il se recouchait aussitôt revenus en faisant faire ses courses par les voisins, c’était un anglophone, il me traitait de jaune et voulait faire venir des « top notch from Ohio ». Je pense à l’hymne Amazing Grâce  https://www.youtube.com/watch?v=CDdvReNKKuk une version très touchante. J’y crois à la foi qui nous sauve à la Grâce. J’en suis sortis de l’enfer c’est pas pour y retourner, je dois faire confiance à ma force supérieure, Vous trouvez probablement que je pense trop mais c’est comme ça je dois toujours rester conscient « l’alcool est puissant déroutant sournois » c’est ma raison de rester honnête, un jour à la fois. Voilà une chanson d’André Breton version féminine https://www.youtube.com/watch?v=4G0mbo8r0Hk une très bonne interprétation. Ça va mal ce matin il est passé une heure et le dépôt a pas été fait, j’ai peur. Si je suis coupé j’imagine qu’on m’avertirais avant. Comme souvent je m’agite probablement pour rien, pense au salaire que je demanderais si je travaillais et encore si je gardais la job. J’ai écris ça et je reste dans l’angoisse de la nuit. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine.

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! L’après-midi se termine, je cherche, je me cherche et veux m’inscrire ici en mots. Je croyais qu’à mon retour ce serait plus facile de vous écrire, mais non. Présentement je travaille sur un long texte que je voudrais publier sur le site de l’institut dans les Humeurs culturelles, à l’institut ils semblent avoir laissé tomber ce site, si oui vous risquez de le lire sur ce blog. J’ai téléphoné à une personne j’attends le retour de mon appel. Étrangement y’a un parfum de fumée, de boucane. Je croyais pas que mon implication littéraire à l’institut aurait une fin si abrupte. Ça me rend un peu triste c’était bien partis. Je vais revenir à mon senti, j’écoute ce que ça dis, ça dis que même le jour c’est la nuit, mon âme est noire elle supplie, j’ai mal à l’ennui. L’amie ne me téléphone plus je lui ai demandé d’arrêter c’était trop difficile de communiquer. J’ai brisé ma routine de visionnement des actualités, c’est plus simple quand je veux vous parler de moi. C’est pas un mot qui va changer les choses pour moi, je fais ce que j’ai toujours voulu faire écrire même si je suis pas un jeune génie de la poésie. Dehors une voiture de police passe à vive allure encore quelqu’un de mal pris. J’ai dit à l’amie de plus me téléphoner inconsciemment parce qu’elle m’a signalé que j’avais trop d’imagination. C’est ce que le patriarche m’avait dit quand je lui avais parlé de mes problèmes. J’imagine rien, c’est vrai les gens me méprisent me traitent comme un moins que rien et la peur est toujours présente pourtant j’essaye toujours de m’exprimer clairement. Ça part de moi ma façon de recevoir, je dois laisser passer ça, prendre conscience de ceux qui m’apprécient et oublier ceux qui me détestent. Ce soir je mange de la quiche même si Norman Mailer écrivait « Real men dont eat quiche! ». Le gros steak c’est cher même si j’aime ça. Je pense à Angèle Arsenault http://www.jukebox.fr/angele-arsenault/clip,moi-je-mange,ql0lfp.html  sa très évocatrice chanson… Le four se réchauffe, voilà ça chauffe, avec ça comme toujours je m’éloigne de ce que je ressens. Je me vois dans toutes les maladies schizophréniques boulimiques et anorexiques. Je les ai toutes c’est un peu la particuliarité de la schizophrénie, je me reconnais dans toutes les maladies mentale. Pauvre fou! C’est tellement souffrant que ça en est drôle bien que je vous dis souvent que j’ai pas le sens de l’humour. Je pense à une amie dans le temps qui cuisinait un maudit bon rôti de palette. J’ai mis la télé j’écoute les actualités je veux rien manquer. Je pense que je vais placer la photo d’un restaurant de Washington. Encore quelques mots, l’ami disait c’est toujours la finale qui est difficile à faire on devrais commencer par la fin. Je vous parle pas des pit-bull, ça m’énarve!!! Encore quelques mots pour être si fidèle je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 30 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’était la rentrée pour beaucoup de monde, élèves, étudiants, enseignants tout ce beau monde va bâtir le monde de demain en attendant qu’on rebâtisse celui d’aujourd’hui. Je débute mal, éloigné de mon senti. J’ai une drôle de sensation de retour de voyage, je me suis bien reposé, ai beaucoup marché… C’est déjà l’après-midi, je cherche ce que je veux vous écrire des phrases comme celle-là ça veut rien dire. Je pense aux camions de bouffe sur le bord du trottoir à Washington, veux veux pas ça va rester imprégné de cette ville là j’en arrive… Faire l’intéressant! C’est idiot… Dehors c’est nuageux et plus frais j’ai mis ma petite laine… Je cherche… Je suis bien chez moi, un gars discute seul dehors, je pense à faire l’amour mais avec qui, c’est rare que j’écris là-dessus j’ai toujours vu ça comme un paquet de trouble… À mon âge j’ai plus besoin de tendresse, le chanteur chantait « que cette tendresse de merde » Une chanson écrite par Francis Basset interprété par Dan Bigras https://www.youtube.com/watch?v=F2nHbcBA-WA  J’écoute ça réveille de vieilles émotions de barbarian de boisson. Les gars vont rencontrer leurs gangs perdues de vue pendant les vacances, ils vont s’échanger quelques tapes sur la gueule avec les nouveaux pour bien leurs montré quelles est leurs places, ça va saigner un petit peu mais il faut ce qu’il faut on va aller chercher le chef, tout petit mais teigneux tout ça avant de rentré à la maison, déjà on aime plus l’école et on le dis pas… Les enfants maintenant ont appris à vivre en groupe, garderie et tout, ils savent se tenir. Moi je me souviens que je copiais des revues dans mon cahier et je collais les photos des artistes que j’avais découpé, c’était pas mal académiquement je m’en tirais mais pour le reste les sports et le parascolaire j’étais nul. J’étais pas si délicat que ça mais j’ai jamais su vivre… Je pense à ces enseignants qui rentrent à la maison pris dans la circulation, une pub télévisé dis qu’enseigner c’est une passion, une vocation, je pense à une enseignante retraité de mes connaissances qui a repris le collier, ça prend quelqu’un de dévoué… Me voilà qui essaye encore de me démarquer, rester dans le lot c’est aussi compliqué, je sais pas comment m’y prendre. Je pense à ce boss qui m’avais engagé pour me dire que la shop c’étais pas ma place. Je reviens encore à ça… L’école est finie pour aujourd’hui on va s’amuser dans le parc en attendant le souper si y’en a un… Malheureusement dans le goulag occidental ça arrive que les enfants mangent pas, c’est difficile d’être une mère célibataire immigrante… Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus c’est pas mon vécu pendant ce temps là une ambulance passe c’est peut-être la mère qui fait une overdose, saleté de shit! Voilà pour ce soir, les enfants gueulent dans le parc, les motos pétaradent. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!

Bernard

lundi 29 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis revenue de voyage, je suis sourd et je me fait traiter de poodle. Petite remarque une immersion dans l’anglais américain ça marque. J’ai fait quelques clichés photographique, j’ai pas le talent de notre ami François. Je vous place ma meilleure de la maison Blanche. Une semaine tout fermé chez moi dans le goulag, ça sent le monsieur… Je vais vous dire la vérité je reviens de ce voyage là et j’ai envie de me renfermer. J’ai rencontré des gens sympathiques d’autre un peu moins, j’ai un canevas pour un plus long texte a travailler, parfois je comprends le geste de ma regretté sœur, c’est dur, c’est difficile je crois que c’étais son anniversaire aujourd’hui je crois qu’elle veille sur nous. Pour la photo y’a notre puéricultrice de Mascouche qui est très bonne, elle a de qui tenir la matriarche était pas mal. Je suis content d’être revenue tout d’un morceau c’est vrai que je m’en allait pas à la guerre juste une visite culturelle où j’ai vu des choses magnifiques « that’s America! ». J’écoute ce que ça me dis à l’intérieur, je pense à l’argent la maudite argent moi je suis pas très très méchant. Je vous enverrai une série de photos bientôt… La nuit dans le goulag occidental c’est plus tranquille que dans mon hôtel du bord de l’autoroute à Washington… J’ai envie de revenir sur ma « schizophrénie » galopante… Dans l’autobus qui reviens de l’aéroport y’avait des étudiants français et d’autre anglophones j’avais l’air d’un vrai pépère… Un vieux fou voilà ce que je suis devenue. Je devrais pas m’arrêter sur ces insultes que j’entends à tous moment. Je pense à ce jeune homme qui m’a aidé à l’aéroport de Toronto et sur le vol de retour cette hôtesse de l’air qui se faisait un plaisir de parler français.  J’avais aussi hate d’y revenir à ce blog, une autre remarque si le rétablissement c’est la pleine citoyenneté, je suis pas très très rétablis, les faits c’est que j’ai maintenant soixante ans et je suis incapable de travailler dans la norme. Je sais pas, je sais pas ce que je vais devenir, je suis rien qu’un haïssable qui veux pas faire comme tout le monde. Ce soir j’aime beaucoup le silence qu’il y a chez moi, le climatiseur qui ronronne pendant que la chaleur nous enrobe encore. Voilà, voilà j’y arrive comment ils font eux, ce qu’ils sont ça leurs appartiens et ce que je suis ça m’appartiens. Tranquillement j’essais toujours de faire de mon mieux c’est toujours la même chose on dirais que c’est jamais assez. Ce soir ça a pris un peu de temps mais j’ai remis la machine en marche, ça me permet de vous écrire ça comme toujours c’est simple et j’essais de rester près de mon sentis. Je suis très heureux de vous revenir dans le goulag occidental sur la machine. Je termine donc en vous remerciant d’avoir recommencé à lire jusque là! À la prochaine j’espère!

Bernard

dimanche 21 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Voilà mon dernier blog avant mon départ pour Washington. Je sais pas trop quoi garder dans mon sac de cabine, ma Ipad, mon appareil photo, je crois que ça devrais pas déranger, mes médicaments aussi… J’ai peur de perdre mon sac de bagage dans le transfert à Toronto. Je vais faire attention… Je crois que les médicaments sont considérés comme des produits toxiques, pour le reste ça devrais être O.K. Je suis nerveux ce soir… Je prends mon temps pour vous écrire, je vais essayer de vous tenir au courant sur Facebook. Je pense que je me suis fait piquer une fesse sur un banc de parc, moi c’est petit malaise là je pense toujours que c’est un cancer… La maladie j’ai jamais été vraiment très chanceux avec ça, la maladie mentale entre autre… Parfois j’oublie que je m’en vais en vacance … Ce soir ça sent les pâtes, lasagne? Spaghetti? Je pars et je m’en fais… Je vais essayer de vous écrire ce qui me passe par la tête, la matriarche viens de me téléphoner pour me souhaiter bon voyage. Je vous écris ça après je me rase et prend une douche. Je vais me débrouiller là-bas. Ce sont les U.S.A. Je crois pas que c’est très différent d’ici. Demain je pars à 5hrs30… Ce soir je devrais vous parler comme toujours de mon senti, j’y arrive pas, j’essais de pas me faire de scénario. Je vivrai avec ce qu’on va me dire de faire… Pour moi c’est une aventure, je suis pas habitué, j’ai toujours souvenir de mon voyage à Paris, j’étais seul c’était bien… Je vais rester à jeun j’ai pas envie de visiter les bas-fonds de Washington. Le climatiseur fonctionne très bien, faut pas que j’oublie de l’arrêter quand je serai partis. Je pense aux amis français qui me lisent, je sais pas si ils me comprennent, mon écriture est… C’est toujours plus facile de regarder la télévision que de se rendre sur les lieux. Je vais vous avouer que j’ai un peu peur… J’espère que l’accouchement va bien se passer pour l’amie puéricultrice de L’Outaouais. Ma boîte à poux semble se calmer, je suis pas le premier québécois à partir seul pour la capitale des U.S.A. J’ai une amie très courageuse qui est allé seule en Roumanie quand je serai de retour on va se rencontrer et parlé de nos voyages… Ça fait longtemps que j’ai pas parlé anglais depuis que je suis partis de Pointe-Saint-Charles, je pense aux « Born in the U.S.A » -Bruce Springsteen https://www.youtube.com/watch?v=lZD4ezDbbu4 . Je vais demander à ma puissance supérieure de m’aider. Dehors y’a un coucher de soleil flamboyant qui me fait penser à Cape Cod. J’espère que ce voyage me feras pas tomber dans la dépression. Je vois pas pourquoi ce serait mal de rendre visite aux voisins américains. Je répète donc que vous pourrez me suivre sur Facebook. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 20 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Plus que deux nuits avant mon départ. Je suis un peu plus calme. Je crois que c’est l’avant dernière fois que je vous écris avant le voyage à Washington. J’ai une pensée pour la puéricultrice de l’Outaouais qui va accoucher dans quelques heures. Lentement la nuit approche… Samedi soir y’a beaucoup de gens qui soupent au resto… Pendant le voyage j’écrirai dans le cahier. Mon senti ce soir j’essaye de vous l’exprimer, pense au copain qui navigue sur le Lac-Saint-François… J’ai vu aux actualités que Londres ouvrait maintenant le métro les nuits de week-end, ce serait bien si Montréal faisait pareil, je crois que Londres a un des plus vieux métro du monde. Effectivement c’est le premier métro, qu’on appelle underground, ouvert au monde. Je l’ai pris ce métro lors d’un voyage à Londres il est pas très compliqué… Je verrai pour celui de Washington. Pour l’anglais je devrais pas avoir de difficulté, je me débrouillerai comme j’ai fait aussi à Londres, avec les amis on a fait du lèche-vitrine pour les voitures de luxe, quoi que pour Washington je vais être seul, je mangerai pas en groupe… J’ai hâte de voir les différents bâtiments du Smithsonian, je crois que je vous l’ai déjà écrit, il devrait faire beau. Ce matin j’ai pris un café avec l’ami c’était comme toujours sympathique, on a pas beaucoup parlé, je crois qu’avec le voyage quand je serai de retour j’aurai des choses à raconter. J’ai un peu peur pour le transfert de mon bagage entre le vol de Montréal à Toronto et de Toronto à Washington. Je vais poser des questions et rester vigilant. J’ai déjà fait ça entre Montréal La Martinique et La Martinique la Guadeloupe Pointe-à-Pitre. On s’étais bien débrouillé. Dans ma jeunesse j’étais trop malade pour aimer voyager mais maintenant j’aime beaucoup. Mon dernier voyage c’était Cuba pas la grande aventure un tout compris à Varadero mais j’avais bien aimé la randonné de visite à La Havane. Washington c’est quand même une ville d’Amérique du nord. La semaine passée j’ai été malade mais ça a pas durée, heureusement je crois que je serai en forme pour l’avion. J’oublierai pas de prier aussi c’est essentiel, je dois amener le spirituel avec moi partout où je vais… Je pense à cette folie dans le voyage organisé à New-York, je sais pas si c’était des voix mais dans l’autobus tout le monde me dénigrait. J’ai toujours le sentiment qu’on aime pas les gens qui voyagent seul. J’étais quand même bien dans ce parc à New-York, ça c’est l’an passé je crois. Je vais essayer de vous tenir au courant avec Facebook, une semaine c’est pas long mais je pense être inspiré. Faut pas que j’oublie de fermer le climatiseur. Quelque mots encore avant de terminer, si les voyages forment la jeunesse je crois qu’ils aident la vieillesse. Je vais essayer de prendre quelques clichés photographique. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 19 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas supposé vous écrire ce soir, ma paranoïa prend toute la place… J’ai regardé le match de football des Alouettes, on a gagné… J’ai plein de choses qui s’écrivent pas dans la tête… Je pense que je vais laisser tomber ça cette histoire avec la danseuse aphasique. Je sais pas ce qu’elle me veux je la soupçonne d’être itinérante. Viens de lui téléphoner pour lui dire que je laisse tomber cette histoire là… Ça c’est moi toujours dans des histoires impossibles. Je me fais vieux pour les aventures amoureuses… Deux jours encore avant mon départ… Pense à la malédiction, aux poètes maudits… Pour être maudit faut déjà avoir eu la foi. Je pense qu’à tous les jours je me rachète , en faisant la vaisselle ce soir je croyais m’être fait voler une assiette, c’est ça ma folie… Vous savez comment être utile, moi je crois que mon rétablissement peut servir à d’autres. Je sais bien que plusieurs n’y arrivent pas qu’ils y retournent toujours c’est pas de leurs faute c’est compliqué et comme disait un ami je veux pas mourir, c’est de ça qu’il s’agit… Mon âme est douloureuse ce soir… Y’a un parfum de frites… Je mange une barre de chocolat, remplis mon vide existentiel avec de la bouffe… Je cherche comme toujours quoi vous écrire au fond ça deviens monotone cette écriture. Je vais revenir au goulag occidental qui est très tranquille cette nuit… Je vous raconte souvent la vie des tavernes je suis probablement le seul québécois à pas avoir vu la pièce Broue. Dans mon jeune temps y’avait un bar à la brasserie où je buvais de la draught. Je me souviens de Guy le waiter qui faisait jouer dans le juke-box Les Divorcés https://www.youtube.com/watch?v=en1UmpRAREE  Michel Delpech/ Jean-Michel Rivat… Parfois on me barrait à la brasserie mais après un certain temps j’y revenais toujours. Je me souviendrai toujours de ce gars qui savait que j’étais en chômage et qui voulait me faire vendre des poupées et des gadgets en peluche, j’ai dis non… Je partais le matin faire le tour des centres de main-d’œuvre comme ça s’appelait dans le temps, je faisait celui de Terrebonne pour ensuite monter rue Jarry et après descendre coin Saint-Martin et des Laurentides, j’ai jamais trouvé là une job qui avait du bon sens. Je faisait ça à pieds où en autobus j’étais malheureux… J’ai finis par devenir complètement fou ai changé ma run pour la psychiatrie à Sainte-Thérèse et ensuite l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, une visite semaine au plus profond de la schizophrénie. Je commence à m’endormir et à me faire haïr, l’anarchie ça me plaisait bien mais on y est jamais arrivé, c’étais des petits groupes confidentiels qui n’ont pas réussis à changer le monde on pas fait advenir le grand soir, la révolution finissait à l’heure où le bar de l’hôtel fermait… Ce que je vous écris pourrait s’intituler « Mémoire d’un pauvre plouc » Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Merci!!!

Bernard

jeudi 18 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! À soère on va essayer d’y aller freestyle des mots pour la langue, de la dope et une planque. Vous savez il se disait je vais essayer juste une fois, il est resté accroché des mois, des mois à courir les trous à rats. Ça faisait mal c’était bien ça on lui avait raconté que c’étais facile de décrocher de ça, un tas de menteries la douleur elle était là, accroché voilà, junkie sur le tas des ennuis à faire les pas, un mythomane ça vie pas gras et c’est pourris par là. Je vous raconte pas comment étais ses bras de la flanelle aussi cousu qu’un drap il cherchait les veines c’est un constat, dites moi! Dites moi! La dope on sait pas où ça s’en va, la nuit, la mort eccetera, des mois, des mois à être en bas sans toit à rester là sans gras, sans viande végan du trépas. Au-delà, au-delà y’a moi et sa balafre et son emploi j’en parle tout bas on est pas trois juste des faux-roi de la nuit pour qui seras peiné à vie, la mort encore une fois. S’t’un mauvais rap de faux junkie celui pour qui il écriras, mais oui tu lis je parle de toi rue Berri dans le temps de la loi. Maintenant c’est l’été je peux trainer par ci par la me prostituer pour un peu de ganja, vous la couleur ça vous le dis pas, je suis pas noir mais juste au soir du rien à voir. Rythm! Rythm! Rythm! Je t’aime! Je t’aime! Je t’aime! C’est comme un hymne une chanson pure laine d’un gars qui purge sa peine dans la communauté près des clochers. J’aurais pas du écrire pour toi si je m’en tire tu me diras qu’elle sorte de beat sors de là, je veux pas casser cette musique là j’essais jusqu’au bout jusqu’au trépas. Lequel casseras la vaisselle les pieds dans les plats. Vous me direz ce que t’écris là c’est pour les petits gars pourtant sont toffe la nuit ces enfants là pour ce qui est des ans j’en ai soixante je joue plus à ça. Parfois je me plante y’a rien d’extra c’est comme l’eau courante elle est bien là, une histoire de fiente de chien d’extra, mais non! Mais non! C’est des ultra au-dessus de tout, ils brassent la cage de la mort au rat . Cette nuit encore je veux faire le vrà, et j’écris sans honte tu me le diras, parfois je pense au chef-d’œuvre à ce que ce seras juste une bêtise d’un bêta, voilà! Voilà! Voilà! J’écris pour toi et pour moi pendant la nuit du jour de paye qu’il faut que je naye… Je marche! Je marche! Je marche! Pense à tout ça avant de rentré chez moi, j’ai le beat de la nuit, le beat de la rue je suis comme perdus. C’était une espèce de rap hip-hop que je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vais essayer ce soir de pas écrire trop de bêtises. C’est long écrire de la poésie, on part à la chasse de quelques mots qui vont décrire notre senti, c’est pas que ça mais c’est une part… Chercher des mots dans un monde si violent ça semble si futile, je crois que ça peut aider a pacifier, si on a à s’en prendre à quelqu’un c’est à soi qu’il faut s’en prendre… J’essaye de faire de mon mieux chaque jour parfois ça semble très peu. Je médite en pensant aux voisins punks du quartier… Le goulag occidental, c’est très négatif mais je suis parti avec ça je le garde. Ce soir j’ai mangé de la pizza en pensant au grec pizza-man. Je sais pas comment nommer ce que j’écris, je pense que ma lectrice secrétaire à la retraite de L’Outaouais me garde dans cette prison le goulag, c’est juste un sentiment mais si j’arrête ce seras une démarche inutile. Écrire, être un écrivain faut le faire c’est dans la durée selon moi que ça prend son sens… J’ai vu l’autre jour dans l’autobus un bonhomme qui ressemblait à Pierre Foglia, j’ai pas osé lui parler c’était peut-être pas lui. Tout d’un coup j’entends une introduction « space » de Pink Floyd… Ce que je vous écris c’est mon vécu, la télé, la lecture et quelques voyages… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine mais les braillards on en a rien à faire. Aujourd’hui j’ai eu un après-midi sympathique à discuter en prenant un café dans le parc avec le très cher ami qui a malheureusement la sclérose en plaques. Tout ça c’est vide de tout truquage comme disait Michel le magicien dans la Boîte à Surprise https://www.youtube.com/watch?v=HoafmfIi_cE Voilà j’ai bien aimé mon enfance mais j’ai détesté mon adolescence, c’est là que j’ai commencé à être fou. Je vais revenir à aujourd’hui la télé est sur le jeu questionnaire Questions pour un champion, je suis plus très bon pour répondre à des questions. Me souviens que le soir je descendais dans le bas de la côte au restaurant El Rancho à Terrebonne, je me souviens plus à part niaiser ce que je faisais là. J’ai pas vieilli assez vite, le patriarche disait que j’avais trop d’imagination, ça parait pas tellement dans ce que je vous écris là. C’est étonnant je veux écrire ça vite pour être synchronisé avec l’émission de télévision. Ça fait pas un texte d’une grande profondeur je suis pas Albert Camus. J’ai bu un verre d’eau mais non! Mais non! Je reviens pas avec ma thématique de prédilection « Mais comment voulez vous parler chanter où rire »-Marcel Sabourin/Robert Charlebois, le mont Athos https://www.youtube.com/watch?v=jeLCzLNUsDU  Voilà, on reviens toujours au grec, pizza-man, restaurant où mythologie. Je parlerai pas de la Grèce je la connais pas. J’irai peut-être un jour, les jeux olympiques c’était bien à Athène? Je termine cette année c’est à Rio. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 17 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Déjà de retour! Je sais qu’il y en a plusieurs qui ont pas lu ceux qui précèdent, c’est pas grave j’écris toujours sur la même chose mon senti. Je me questionne sur la morale de ceux qui travaillent en santé mentale à comment parfois leurs valeurs sont différentes des miennes. Je devrais peut-être pas écrire ça, les intervenants intervenantes sont comme les petites sœurs et les curés des temps modernes. De ce temps-là la visite paroissiale c’est pour vérifier la propreté de mon logis moi je crois que oui mon logis est propre eux disent non y’a de la place à amélioration… En inversant les rôles je sais pas si ces sœurs modernes aimeraient que j’aille visiter chez elle. Je sais, je sais ça tiens pas la route eux peuvent entré dans mon intimité même si je maintiens un minimum de propreté que je crois suffisant et que je paye mon loyer, la vérité c’est que je me sent harcelé même si je crois respecter les règles, j’écris finalement ils vont tu me crisser patience, ils ont qu’à pas venir chez moi si ils trouvent pas ça assez propre, moi ça me conviens!!!  Je reviens à mon senti, je suis heureux ça fait maintenant vingt-trois ans que j’ai pas consommé, je fais attention aux petits irritants c’est ceux-là qui me ferait y retourner et je ferais mal qu’à une personne moi! Ciboère!!! Y vont tu me la kalisser la paix avec le ménage, je fais la salle de bain à tous les jours, on me reviens toujours avec cette sacrament de petite odeur si t’aime pas ça reste dans ton bureau et je sais très bien que l’intervenante va tout faire pour que je quitte mon logis… Mille pardon! Je me suis laissé emporter, chez nous ce seras jamais spic and span, y’auras toujours place à l’amélioration… Je suis au bout ça m’épuise d’écrire là-dessus, je sais très bien qu’ils peuvent me rendre ça invivable, mais je grouillerai pas c’est qu’un mauvais moment à passer. https://www.youtube.com/watch?v=touLEPseA8M  Je me vois pas dans une maison de chambre, je pense à engager une femme de ménage, je vais en parler avec l’intervenante. Je sais que vous riez de moi avec mes histoires d’intervenante… Je pense qu’on m’en veux parce que je voyage et que j’ai pas participé à ceux que la ressource avait organisé… Je mange un chorizo en pensant aux pauvres https://www.youtube.com/watch?v=enaOJXVysVs  c’est de ça qu’on m’accuse de pas vivre comme quelqu’un sur le bien être terrorisé, quand j’aurai l’air de ça je mettrai fin à mes jours, quand la misère m’auras détruit ce qui me reste d’humilité, d’honnêteté enfin je réécrirai pas la chanson… Lâchez-pas j’ai presque terminé… « Loadé comme un gun »- Le regretté Roger Tabra https://www.youtube.com/watch?v=ZaDIAF6XSvU . Je l’aime bien Éric Lapointe ça aussi La 117 https://www.youtube.com/watch?v=pYaQTHhWklg ça me rappelle une époque où je me promenais de motel en motel. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à démarrer… Ai commencé à faire mes bagages pour le départ lundi prochain. Je suis blessé, je sais que l’intervenante ne m’aime pas, c’est pas dans sa job… Ça m’a pris du temps avant de comprendre que les femmes étaient pas toutes gentilles, ce soir ça me fait mal. J’entends cet acouphène, ça sile… J’ai bien hâte que le bébé de ma nièce sois au monde. Je trouve pas quoi vous écrire ça me tente pas de vous parler de cette niaiserie du Burkini… Y’a toujours des airs de fin du monde… J’ai tout mon temps pour vous, vous tous qui lisez et les quelques autres qui réagissent c’est apprécié. Un mot sur les publicités de la bière Bud, une fille blonde à la poitrine opulente qui raconte être avec le dee-jay, que de fausses valeurs véhiculé là… C’est vrai qui si on commence à décortiquer la publicité télé on en finit plus… Un peu plus haut à la place de mot j’avais écrit mode ce qui n’est pas faux… Je pense au festival du film Fantasia, à King-Kong et à tous ces autres personnages entre autre cet espèce de superman géant japonais qui croisait les mains pour envoyer un rayon destructeur sur ses ennemis. Il se battait contre d’énormes monstres préhistoriques en démolissant des villes et des villages. Je sais pas si vous vous en souvenez, j’aimais bien regarder ça. J’aimerais bien me souvenir de son nom si vous le savez dites le moi. Yes sir! Je l’ai trouvé c’est Ultra-man https://www.youtube.com/watch?v=QL1p1iGZYb8 que de beaux moments distrayants… C’était bon, des maudits beaux gros monstres et on attendait tous quand il allait lancer son rayon… Je sais pas si on peut appeler ça l’imaginaire japonais, c’était quand même un peu dur pour les enfants. J’essaye de comprendre pourquoi les super-héros emballent tant les enfants. Je vous parlerai pas de Goldorak j’étais déjà trop vieux. Je préférais les bandes dessinées Marvel on en fait maintenant des films avec une excellente psychologie de super-héros. Je me suis éloigné de mon senti, j’ai pas la psychologie de super-héros, je suis juste un ti-monsieur ordinaire. Avec parfois des sentiments de retour en arrière… J’écoute, j’écoute pense à l’amie psychologue, j’espère que tout va bien pour elle. Ce soir on profite d’un magnifique coucher de soleil. J’ai pas aimé ma fin de journée, j’ai parlé de colère avec les intervenantes me semble que la colère ça fait partie de mon monde intime. Quand je serai en colère je vous l’écrirai ici. Bon! Je me calme dans la solitude devant mon écran d’ordi, un peu plus tard je vais m’installer devant la télévision pour une émission sur la dépression. J’aime pas beaucoup les gens qui me disent comment vivre, je commence à le savoir… Je suis capable de faire mes choix, de voir où c’est pour le mieux du moins je le crois. Voilà à quoi mon écriture ressemble ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Encore debout au milieu de la nuit, je prépare mes bagages, quatre jours avant de partir. Ce matin le petit déjeuner c’était des céréales. Je pense à la nièce et à son bébé… Ça fait deux jours que je gosse pour avoir une alarme courrier. J’y arrive pas semble que c’est le serveur. J’ai toujours tous mes voyages en tête… Je retourne me coucher… Bon! Viens finalement de me lever, ce matin ce sont des troubles électriques… Je crois que c’est parce-que le climatiseur tire trop de jus pourtant il est à l’arrêt. Je crois avoir une tonalité décati, défaite… Il est quatre heure quarante, souvenir de l’oncle Rolland  qui se levait à cette heure-là pour aller faire son train, traire ses vaches. Cette nuit avant de dormir je pensais au genre de vie qu’on avait offert à mon père. Bungalow, voiture, piscine, roulotte, maison à la campagne moi je voulais pas ça, je l’ai pas eu mais j’ai souffert, maintenant ça fait plusieurs années que je vie dans un studio du goulag occidental, c’est pas mal, cette nuit c’est quand même humide j’ai eu de la difficulté à démarrer le climatiseur. J’arrive pas à vous écrire mon senti, à vous dire comment je suis désolé et désemparé, c’est toujours très narcissique ce que j’écris… Après une longue « carrière » à recevoir des soins psychiatriques j’imagine que ça mène à ça. Je sais pas trop si j’écris « pour l’amour de l’art ». Une fois, une bonne fois je devrais essayer d’écrire une histoire mais je sais pas si c’est aussi libérateur que ce que je vous écris là. Encore une phrase laide. J’aurai passé la nuit entre le lit et l’ordinateur… Je pense à la photo qui vas illustrer le texte, cherche quelque chose dont je pourrais faire l’éloge c’est plutôt quelqu’un Sabrina chez Apple une demoiselle bein de service et qui connais son boulot. « Matagami blues » https://soundcloud.com/felix-b-desfosses/03-matagami-blues-mathieu  je sais pas d’où ça viens ce genre de toune ça remue toujours quelques chose en moi. Je sais bien le goulag occidental c’est pas Blanc-Sablon, ici on a tout ce qu’il faut mais rien entre les deux oreilles… Viens de me réveiller c’est une rédaction en plusieurs étapes que je viens de faire. Quand je me lève le matin je suis rarement très angoissé, je croyais être capable de me souvenir de mes rêves mais non! L’ami viens de téléphoner je termine ceci et je le rappelle. Me suis préparé un café dehors c’est très beau temps, c’est un désavantage du matin on a pas grand-chose à raconter la tête vide. Je me souviens du patriarche qui faisait ses exercices matinaux. Je sais pas pourquoi je me dépêche y’a rien qui presse. Le propos est toujours le même mes affres intérieurs. Encore une fois j’aurai broder et pas dis grand-chose Je vais arrêter bientôt je crois pas que celui-ci vous plaise. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 16 août 2016

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai de la peine, le serveur de courriel fonctionne mal. J’ai l’appareil photo accroché dans le cou… La télé diffuse les infos… Il pleut c’est triste comme journée. J’écoute, j’écoute pourtant j’entends rien, c’est l’angoisse pure qui fait de courte journée. On est pas supposée répété deux fois le même mot. J’ai pas parlé à la matriarche. Je passe mes nuits debout et je dors toute la matinée… J’ai hâte de prendre l’avion. J’attends que le système informatique, le réseau se stabilise, « Rappelle-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là »-Jacques Prévert https://www.youtube.com/watch?v=AW8kS7zjpyU  Yves Montand en faisait une interprétation superbe… Je pense à tous ces cataclysmes, inondations, feu de forêt un peu partout dans le monde, U.S.A., France… Je fais toujours de la même façon, parti comme c’est là le bébé de la nièce vas être gros… La semaine passe rapidement, je pars lundi, vous le savez!... Les chansons qui traitent de Washington sont toutes des chansons engagées, tout à coup je pense aux photos de New-York… J’arrive pas à construire un texte conséquent qui dis quelques choses de vrai et d’intemporel. Je m’en demande peut-être trop. Encore quelques choses d’étrange dans ma tête « Les fées ont soif »-Denise Boucher https://fr.wikipedia.org/wiki/Denise_Boucher  Je crois que c’est un texte féministe militant. Madame Boucher a aussi écris « Un beau grand bateau » pour Gerry Boulet https://www.youtube.com/watch?v=zVp7h-abYbo  J’arrive pas à mes mots intimes, à la simplicité/poésie sans droit d’entrée/il faut payer de sang/de chair/ écouter le cri/ de l’enfant qui viens/ et comme lui se mettre au monde/ au jour/  Je suis vieux pour écrire des affaires de même, croire à ma naissance, à ma renaissance je suis beaucoup plus d’un âge médiéval même si je sais pas ce que je dis là, des hommages aux Papes, peut-être aux Cisterciens. Je pense… Veux écrire sur mon monde intérieure, la renaissance catholique c’est très Christique, c’est une résurrection. Je sais pas ce que j’écris, n’importe quoi mais j’y crois… le mal/ le mal à droit/ à rien/ juste qu’on le coupe/ qu’on l’égorge/ au chant du bien/ fou furieux de vengeance. Pourtant mieux vaux croire au pardon.  https://www.youtube.com/watch?v=VQS2DQGoRDY  un Libera, je suis libre faut pas que je l’oublie mais j’ai jamais rien eu pour une chanson. Je pense encore à la pleine citoyenneté, le malheur c’est ma jeunesse perdue mais j’ai acquis un peu d’expérience. Je mêle les Cisterciens et les Grégoriens y’a des siècles entre les deux et je crois que les cisterciens sont moins dans les règles. Maudit grand sale/écoeurant/ pourtant/ ces mots de ceux qui font mal/ c’est moi, moi, moi/narcisse. Je m’excuse ne suis pas que ça… La femme d’un oncle regretté m’avais dit que j’étais chanceux de pouvoir m’exprimer comme ça. Je sais plus quoi vous écrire ce soir… Je m’essaye parfois à la poésie. Vous lisez et me direz si ça vous a plût. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vous tiens…À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de ma nuit espérant le jour, endormis des mots espérant faire le tour. J’aimerais que vive la poésie et toujours l’amour, ces mots ceci c’est pour. Traduire mon ennuis, traduire mon séjour dans ce pays et faire le tour, vous me voyez petit pourtant je suis lourd. J’aurai jamais finis un jour je serai sourd, du poète je vole la tour en haut j’y suis pensant à son velours, mal saisis je fais le détour avec l’ennuis qui me tourne autour, Thomas, Thomas viens t’en on t’attend comme toujours aux jours de pluie comme aux beau jours. C’était une sorte de poème une rimaille. Quand j’écris je pense souvent à monsieur Racette le prof de discours poétique… J’aurai presque donné ma vie à cette chose, l’écriture. Je peux dire que je m’y adonne avec plaisir, je pense à ce gars qui écrivait des appâts  pour les jeunes filles, écrire pour se faire aimer… Je mange des barres croquantes en pensant étrangement au poète Gaston Miron… Une journée de moins avant mon départ. Hier j’ai appelé à l’hôtel, la réservation est O.K. Mon pays c’est le goulag occidental on y parle pas le beau français du terroir, j’entends même beaucoup d’anglais… Je reviens à mon sentis, cette nuit je suis endormis, je laisse plus les pensées mortifères m’envahir. Tout à coup y’a une odeur de compound d’atelier d’usinage, je commençais à quatre heure pour finir à minuit… Y’avait un ami qui après le travail se rendait au bistro, une boîte de nuit j’y allais pas je savais pas trop quoi faire j’allais me coucher… J’ai jamais été très bien intégré bien que je n’aime pas ce mot. Maintenant je suis vieux et à la retraite… Je ne cherche plus, pense beaucoup moins à ce complot imaginaire… Je me fait mon ergothérapie personnelle. J’y arriverai/ j’y arriverai/ aux couleurs dépieutées/ au transit dépassé/ hors-là loi/ d’une seule/chimiquement asservis/avec un manque à gagner/au fond de la rue/dans l’herbe à poux/ ma tête pendule/ mon corps pendus/H2O/ ce désespoir qui cogne/baignant comme une vieille carpe/ dans la swompe/ qui n’attend que d’être remplie/ c’est pas des concours que je veux, votre poésie est aussi valable que la mienne. Ce qui est étonnant c’est que ça ne prend que quelques minutes à lire ce que j’écris pendant des heures. Tout-à-coup je suis muet, en tout cas si mon écriture parle j’espère qu’elle est loquace, j’arrive pas à la faire évocatrice. Je cale/dans le fond des mots/ dithyrambiques/ que je sais pas ce que ça veut dire/ ça me sort de la tête/vous aurez lu/ on se sert pas de la deuxième personne du pluriel/ dans la « poésie »/ J’entends le tic-tac de la pendule/ les mots vont mal. Je suis dans la concrete jungle, je sais pas c’est peut être Asphalt jungle https://www.youtube.com/watch?v=IXrP6Uo4nUI  Concrete jungle c’est Bob Marley https://www.youtube.com/watch?v=y07vgARrOUE  J’espère que vous avez fait une bonne lecture, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 15 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis à bout, mais j’ai réussis avec le très compétent service à la clientèle d’Apple, à récupérer le courriel sur ma tablette. Ai croisé le camelot de L’Itinéraire le journal des itinérants de Montréal. J’ai pas pu l’acheter j’avais pas d’argent sur moi. Je voudrais que la tablette sonne quand arrive un courriel mais je suis pas capable de la régler. Je pense toujours au bébé que la lectrice de l’Outaouais attend, je suis un peu inquiet ça commence à faire longtemps… Je fais une prière. Je sais maintenant le nombre de gigs sur la tablette. Lundi prochain je serai à Washington, pour le moment je viens de dire que j’irais jouer aux cartes ce soir. La palette d’émotions, de sentiments, d’impressions est assez grande je devrais pas avoir de difficultés à les nommer à les exprimer. On m’a téléphoné en me demandant si on me dérangeais, j’ai répondu que c’étais rare qu’on me dérange, je suis pas un chirurgien à l’urgence, je n’ai pas de choses si importantes à faire. J’ai choisi la photo pour illustrer, c’est une photo d’un temple marchand de l’est de Montréal… J’ai de la peine, je crois que j’ai tout dis, le voyage s’en viens je vais arrêter ça pour une semaine, je vais juste garder le cahier. Je regarde le stylo du O’Lunney’s, Times square pub à New-York, on peut y manger jusqu’à trois heures du matin et boire de l’alcool jusqu’à quatre heures mais c’est à Washington que je vais pas à New-York. Cet après-midi je suis allé au supermarché. Je suis revenus à la marche je crois que je vais être bon pour la marche à Washington. C’est assez terrible comment ceci est mal écris. Cette semaine je vais acheter de l’argent américain, ce soir y’a un parfum de B.B.Q. La voisine passe  son temps sur la passerelle, elle comprend pas ça l’intimité, c’est pas un boulevard. J’essais de figurer comment je me sens, fatigué oui, irrité aussi. Je baille c’est rare… De retour de la partie de carte, je me suis amusé… J’ose pas écrire ça, il me semble que la « littérature » c’est plus profond que ça. C’est comme je vous disait au début je suis à bout, je donne dans l’insignifiance… Épuisé, j’ai presque décidé d’arrêter là, la rédaction de ce blog disons que pour ce soir ce seras mon baroud d’honneur, ça me demande beaucoup mais je vais y arriver… Je vois l’écran comme si on y avait étendu une couche blanche d’apprêt à peinture… Le soleil se couche c’est beau parfois ça annonce bien pour le lendemain. Je suis pas plus bêta qu’un autre, mon écriture est honorable je crois. Crisss!!!/vaux pas cher la tonne/le vers/ c’est du volume poids plume/bein de la place/ pour pas grand-chose/tenté par les mots des poètes/cherchant les miens/dans la platitude/ au bord de l’escarpement/. Je termine comme toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 14 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Autant y aller avec les faits, je suis insomniaque. J’en profite pour vérifier ma réservation d’hôtel pour la semaine prochaine. J’espère que la gentille nièce de l’Outaouais va accoucher bientôt, on attend Thomas avec impatience. Cette nuit tout est calme sur le goulag occidental. Un scooter avec le son d’une chainsaw passe… Je bois un jus d’orange et pense aux déjeuners de l’hôtel. Je me rebranche sur mon senti pense à ces amis disparus de ma vie. Tous les petits bruits du quotidien me font pensés à la bande son des documentaires québécois de L’ONF des années soixante dix « peut-être bein que je mélange la vie pis les vues »-Pierre Harel  https://www.youtube.com/watch?v=ZMXIKwKoFNg  Ouais! Ma vie ça tourne autour de deux ou trois chansons marquantes… C’est lundi j’ai dormis un peu, le climatiseur s’est arrêté automatiquement, y’a l’odeur de vieilles bières échappée sur les tapis des bars… Je sais pas combien de personnes sont tué par l’alcool a comparé avec la cigarette. Je sais ça sonne comme un jugement très moral et reste toujours étonné de la grosseur de certaines succursales de la SAQ et des gens qui sortent de là avec des caisses d’alcool. Quand j’ai rien à dire j’écris sur l’alcool  comment on laisse les gens se détruire. Je vous laisse tranquille avec ça bientôt le pot seras légal, moi j’y crois pas au bien que ça fait, peut-être un peu sur le moment mais quoi dire des poumons?... « Le monde a bien changer »- Gérald Leblanc le regretté https://www.youtube.com/watch?v=4xemPxfozwY  On attribue sur le web cette chanson à Wilfrid LeBouthillier mais c’est faux… Tout ça pour dire que les poètes on les considère pas beaucoup. En ce moment je cherche, je cherche pourquoi, pourquoi j’ai tous ces poètes dans la tête. Je veux peut-être qu’ils me laissent une place mais la poésie, je crois est toujours obscures, quand aux chansons ça entre par une oreille et ça sort par l’autre. Poésie/ maudite marde/ dis moi pourquoi je t’aime/ au point d’être scatologique/ ça m’écoeure poésie/ ça m’écoeure/ mes mots sont pas les tiens/embarqué dans des histoires qui tanguent/les bubblas de Jos/ les jos comme on appelle les formes/ en admirant la chair/ comme un jeune homme ignare… Il faut écouter avec respect comme le fait souvent le poète, je pense à Chloé Sainte-Marie qui s’est approprié heureusement les mots des poètes. J’écoute l’émission Poète vos papiers  http://radiocentreville.com/wp/319-2/  Je m’accompagne de musique cette nuit!!! Je suis en maudit cette nuit/ en beau joual vert/toujours triste/ j’essaye de ressentir/ masoch/la terreur me plonge dans l’interdit/ pas de violons/ puisqu’on cherche le mobile en pensant à l’artiste en le voulant de gauche. C’est assez terrible d’écouter comme si l’univers n’était habité que par des poètes. La vie est remplis de mots et on sacre comme un Christ de Rio. Bon j’y arrive puisque la nuit est courte et qu’il faut conclure, j’arrive quand même à rien. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de terminer la lecture d’un recueil du journal Spirou. Ça me sort de mon angoisse et c’est comme si je retournais en enfance. Ai beaucoup aimé le numéro sur les vacances… Cet après-midi c’est comme si le soleil voulait apparaitre. C’est toujours étonnant de voir comment l’écriture, la même, peux décrire les grandes angoisses et les pires niaiseries qui ne sont souvent que les deux facettes d’une même pièce, je crois que bientôt ce seras l’anniversaire de naissance d’une lectrice de L’Outaouais et de son fils, elle attends un autre enfant ces jours ci, c’est le quatrième on l’aime déjà. Je prends une douche!!! J’aime le parfum, l’eau de toilette ça me fait toujours pensés au départ en voyage. C’est pour bientôt, une semaine encore… Je regardais les sportifs aux Olympiques, j’étais ému. Je sais pas trop pourquoi j’ai jamais été proche des milieux sportifs. Semble qu’il y a des gens à Montréal qui veulent organiser des Olympiques culturelles, j’y crois pas beaucoup, la mesure des émotions? Les meilleures? La culture c’est quand même la rigueur mais je crois que les concours font tomber dans le kitch… Mais oui! Mais oui! Je pars loser… me sens toujours vide. Je regarde passé le temps, j’aime encore et pourtant pense à ces textes impubliés, impubliables sur la haine des jeunes filles… Non je tomberai pas dans l’autodénigrement. J’ai pas beaucoup de lecteurs lectrices. J’arriverai jamais à avoir un lectorat plus grand de toute façon je sais que la plupart de nos écrivains québécois sont dans l’enseignement, me semble que c’est un lieux commun… On est américain avec nos casquettes de baseball, nos blue-jeans et nos bouteilles de Coke. Là je pense aux Bérets blanc, au Crédit social j’ai jamais trop su leurs visions politico religieuse. Je prends un café, tout à coup j’ai mal, mal de n’avoir rien à dire aussi prolifique qu’un rédacteur de la revue Vers Demain. Je vais terminer de rédiger ça en vous exprimant ma peine, c’est des mensonges et puis après, la vérité est souvent vide et anxiogène. J’arrive pas à vous écrire autre chose que ces phrases sans suite comme si je recommençais à chaque fois une nouvelle idée une nouvelle expression. Suis-je un échec? Je sais pas, le beau est loin, la beauté littéraire autant… Je pense aux copains qui avaient aucun livres chez eux… Je pense au pusher qui m’avait donné des photocopies de livres comment écrire un scénario… La façon ça m’intéresse pas sauf la mienne que j’essais de garder unique. C’est pas fort cet après-midi, je fais du rase-motte avec le logiciel Word, ça vole pas haut. J’entends des loops de guitare électrique… Je cherche la raison, non j’ai pas de raison c’est du délire comme toujours… Je sais pas si vous estimez ce que j’écris mais je vais pas vers les grands prix littéraire. Je suis pas assez fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine sur ces pauvres mots!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 13 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est un peu de lessive et récuré la salle de bain. Le climatiseur a démarré tout seul, c’est bien il est réglé. Un petit peu plus qu’une semaine encore et je pars pour Washington, j’ai hâte de voir le fameux mobile de Calder sans compter tous les monuments et les musés. Y’a longtemps qu’on a pas eu une journée grise comme celle-là, les agriculteurs avaient besoin de pluie voilà! Hier soir j’ai regardé le dernier James Bond en compagnie de l’amie. C’était bien, entre la lessive et la rédaction je lis des bandes dessinées étrangement je pense à un rang du village de Sainte-Jeanne D’Arc au lac Saint-Jean, on y passait en voiture sur la route de gravier qu’on aimait pas beaucoup, c’était poussiéreux. On visitait les oncles cultivateurs qui n’étaient pas des hillbillies. Souvenirs aussi du grand-oncle qui vivait à Sainte-Marie d’Ély pas loin de Valcour dans les cantons de l’est, un truculent personnage… Je l’ai visité quand j’étais dans la vingtaine il considérait pas que je faisais partie de sa famille pourtant c’était un oncle de ma mère… Je pense l’avoir croisé une fois à Magog. Aujourd’hui il est décédé. L’automne passé je suis allé à Sherbrooke pour y parler de la pleine citoyenneté. Je me promène comme ça autour du goulag occidental. J’ai pas les bottines collées sur l’asphalte. J’aime bien l’odeur de récurrent cet après-midi. Je suis loin de mon senti, j’ai faim mais je sais pas quoi manger pourtant le frigidaire et l’armoire sont pleins. Je pense que je suis un peu boulimique-anorexique… Pauvre fou! Dehors ça klaxonne, je me dis qu’à soixante ans je pourrais être mort depuis longtemps mais j’ai pas envie de partir. J’ai encore bien des choses à voir et à vivre. Washington j’ai hâte de voir le monument à Lincoln. Ça sent propre le récurrent mais ça irrite la gorge, voilà des mots insignifiants qui sont loin de la poésie du quotidien, les arts ménagers c’est pas mon fort. Je pense au sérieux de ce que j’écris, ça l’est pas, c’est juste des réflexions pourtant je veux alléger mon vécu mon senti en vous écrivant. Parfois j’ai l’âme lourde, je pense à ceux qui ont la main mise sur les bars sur la drogue, je suis heureux de plus les encourager… Voilà je reviens encore à ça… Il pleut toujours. Je veux pas vous faire un bulletin d’actualités. Je suis moins paranoïaque, y’a un bon bout de temps que j’ai eu une hallucination… « Ayoye tu me fait mal »-André Saint-Denis https://www.youtube.com/watch?v=vak8zaa-tLI . Je sais pas si vous suivez les olympiques moi je les regarde pas trop je deviens trop ému. Quelques mots encore avant de ranger les vêtements qui sortent de la sécheuse… Je crois que j’ai trop pris de soleil jeudi, j’ai des démangeaisons mais au fond on s’en fout comme tout ce que j’écris. Avant de trop vous écoeuré j’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 12 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est dix huit heures et j’ai déjà sommeil. Ai invité l’amie à regarder un film, maintenant je me branche sur mon senti. Juste que quelques mots/de nulle part/ perdus trop loin/ voilà je change/ je donne/ le sens. Déjà épuisé avant d’avoir commencé, dehors les voitures klaxonnent. J’essais de plonger au plus profond de moi, suffit pas de le dire faut le faire, pour en ressortir humide de pensées dans une sueur que je crois littéraire. Ai regardé ces beaux pays du sud de la France en proie aux flammes… Ce soir je sais pas sur quelle mer vogué, la solitude où la présence de l’amie. Je veux pas la blesser. Je sais pas si les artisans de la télé la regardent. J’attends que le climatiseur redémarre, je bois un café et retombe dans l’angoisse au quotidien… Bientôt c’est le départ pour Washington, je pense à ma visite à Boston y’a un bout de temps, Boston c’est aussi une belle ville mais j’avais paniqué j’espère que ça arriveras pas à Washington, Boston et ses traversiers, ses ferrys du centre-ville. Je suis lourds et anxieux pourtant je pars pas demain. J’ai vérifié auprès de l’agent de voyage tout est O.K. un petit peu plus qu’une semaine et c’est le départ, faut que je m’organise si je veux pas me faire organiser… Ce matin je croyais qu’on étais samedi, mais non… À mon départ je vais prendre le bus jusqu’à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Tout à coup j’ai chaud… Je sais pas si y’a encore des trafiquants qui vendent des choses qui proviennent du bord de l’eau. L’angoisse poids lourd c’est difficile, j’y pense toujours même si elle m’a laissé, l’angoisse c’étais comme une copine des longues journées en famille avec la peur l’anxiété. Dehors c’est humide y’a eu de la pluie. Je suis idiot je cherche le malaise pour vous en faire part, me souviens de cette peur que j’avais quand je vivais sur le boulevard PieIX c’était y’a longtemps je connaissais rien, m’étais endormis sur le grésillement de la radio en croyant que c’était de la musique. Quand je suis seul comme ça je me répète et me répète, tout ce qu’il y a là je l’ai écrit à un endroit où l’autre… J’attends que le climatiseur démarre, peut-être que vous vous reconnaissez pas dans ce que j’écris toujours au prise avec l’éternelle angoisse du départ, de la maison familiale où de chez moi je ne sais jamais ce qui m’attends dehors. Il fait vingt degrés celsius, j’avance lentement à l’est du goulag occidental c’est le quartier des prostitués, les voitures tournent en rond avant d’en embarquer une, c’est triste cette misère… Je m’éloigne de mon senti pense à la soirée, pense à la nuit. L’amie a pas encore téléphoné. Je l’attends on va choisir un film. Quand je vous écris comme ça après ça va un peu mieux. Je pense que j’en ai assez écris. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 11 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je suis allé à Saint-Adolphe-d’Howard à la plage Gratton au Lac Saint-Joseph, un nom qui fait un peu pensé à notre Elvis national. C’est quand même bien. J’admirais toute la beauté du vert tendre des Laurentides et je ne pouvais m’empêcher de pensé au frère Marie Victorin et sa Flore Laurentienne. Oui c’est un magnifique vert au mois d’août dans les montagnes. Je pensais avoir raté quelque chose dans ma vie comme ne pas avoir réussis à vivre dans une municipalité sur le bord d’un lac. J’aurais peut-être aimé ça… Je me suis baigné, il faisait bon, l’eau étais bonne, j’étais loin du goulag occidental, la chaleur sur l’asphalte nous on étais sur l’herbe à l’ombre des pins et des cèdres. J’ai remarqué qu’il m’arrive une chose le soliloque dans ma tête est presque terminé c’est quasiment le silence, j’y suis pas habitué je me sent désemparé… On a mangé des hot-dogs discuté un peu et joué au toc c’était bien. Y’avait beaucoup d’enfants à la plage je crois qu’ils étaient accompagné des moniteurs des parcs, tout ce monde là c’était très vivants. L’eau étais claire je pouvais apercevoir les ménés. On avait une sorte de gourou de la santé mentale qui  conduisait la camionnette, il nous a fait joué à un jeu de cartes, moi j’ai pigé la carte qui disait qu’il fallait faire de son mieux, c’est toujours ce que j’essais de faire mais je savais pas que ça pouvais changer d’une journée à l’autre, son mieux pour une journée c’est tout simplement se raser pour une autre c’est d’aider et d’écouter l’autre ça fluctue et faut pas s’en vouloir si son mieux parfois c’est pas des grandes choses. J’ai quand même eu beaucoup de plaisir c’était agréable d’être dehors et de se faire chauffer au soleil. Ce soir j’ai encore regarder la magnifique émission télé, Des Racines et des Ailes c’étais sur le Lot de merveilleuses images de ce fleuve de France… J’aime quand même beaucoup les Laurentides au nord de Montréal les montagnes, les lacs et les rivières c’est certain que c’est pas la forêt profonde du nord de Chibougamau où de la côte Nord mais c’est quand même beau… Je croyais être malade mais j’ai réglé ça en plaçant le climatiseur à vingt et un degré comme conseillé, ça m’a replacé. C’est la nuit comme toujours les gens passent sur la rue en discutant fort, j’en connais qui ont passé ce jour de paye sur les terrasses de la rue Saint-Denis. Je changerais pas ma journée avec là leurs, une petite chose qui m’a déplût c’est la jeune fille qui fumait la cigarette, l’odeur désagréable de la fumée à côté de ça les mouches à chevreuil c’est rien. Y’avait un sauveteur sur la plage c’est bien et ça coûte rien ce qui est encore mieux j’y retournerai c’est pas très loin. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! J’ai plus de mots!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Déjà debout, la fièvre s’est calmé mais j’ai des brûlements d’estomac. Ce matin je vais à la plage ça vas être amusant. Le climatiseur viens de redémarrer. Souvenir des Allman brothers ce super band en concert au Fillmore East https://www.youtube.com/watch?v=22MRGWnPPIU. Je me rappelle j’étais dans la salle des étudiants à la polyvalente, j’avais rien à y faire mais les guitares électriques m’avaient envouté. Au noël suivant je m’était empressé d’acheter le disque. Souvenirs aussi du Jazz Blues Fusion de John Mayall https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY  Mes goûts musicaux se raffinait. Le Velvet Underground de Lou Reed et Warhol s’ était pas rendu jusqu’à moi https://www.youtube.com/watch?v=0cWzxJvgWc8  Je me demande de cette musique laquelle était la plus bourgeoise. Je m’habillait comme un ouvrier sans en être un, en France les gars de la banlieue comme moi on appelait ça des loubards, me souviens aussi du Hold-up de Louis Chedid https://www.youtube.com/watch?v=FE_-LvGetC0  c’étais le moment où j’étais perdu, où je n’avais plus de revenue. Je savais pas que j’allait vivre encore longtemps, les êtres humains c’est tough en tabarnak http://spounz.blogspot.ca/2009/09/la-rue-pierre-falareau.html , ouais! Bientôt c’est le last-call, l’ivresse n’arrive plus a faire oublier, j’essais de dormir appuyé sur le comptoir on me laisse pas faire. Je devrai rentré chez moi à pied j’ai plus un rond. Je suis saoul mais j’arrive encore à me souvenir c’est loin et c’est pas beau. Me souviens de soirée dans un bar de la rue Saint-Laurent je sais pas quelle langue on y parlais mais j’étais seul comme jamais. Cette semaine j’ai commandité mon blog sur Facebook, pas extraordinaire comme entrée. Je crois que nous sommes des millions à bloguer. Pense à la marche des hommes du groupe Morse Code https://www.youtube.com/watch?v=HtRXnVkXuGg  Me souviens du bar La grande passe rue Ontario, j’y avais rencontré un couple sympathique qui revenait d’un show au Saint-Denis. Je dérivais entre la rue Mont-Royal au nord, la rue Sainte-Catherine au sud, la rue Clark à l’ouest et la rue Saint-Hubert à l’est… À la  fin de mes dérives les videurs me jetaient sans ménagement à la porte. Je  savais plus comment entré en contact avec les gens, pauvre fou! J’arrive au groupe Octobre  https://www.youtube.com/watch?v=RYezkfL2a0U la maudite machine de Pierre Flynn remarquez que tout ça c’est une espèce de thématique de prédilection. J’ai un parfum de patchouli dans le nez… Y’a longtemps que j’ai cessé tout ça c’est plus de mon âge, je suis maintenant officiellement sexagénaire. Dehors dans le goulag occidental une voiture fait crier ses pneus j’entends la sirène d’une voiture de police… Je crois être remis de cette grippe, de ces malaises qui je crois viennent du climatiseur du trop brusque changement de température. Encore une fois je pense à la « magnifique » Sandra et à son vivre dans la nuit https://www.youtube.com/watch?v=pvOcRPw9X0o  La nuit c’est le royaume des freaks de toutes les sortes. J’ai un peu de difficulté à m’identifier à mes collègues prestataires. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!

Bernard

 

 

mercredi 10 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je prends mon temps. J’ai envie de tout abandonner, de toute façon c’est pas l’écriture d’un best-sellers… C’est un après-midi torride d’été ça me fait penser au Somewhere down the crazy river de Robbie Robertson https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4 . J’étais assis sur le perron et je pensais à cette façon qu’on avait d’idôlatré les Beatles, Abbey Road, Let it be, L’album blanc, Imagine de Lennon, Ram de McCartney ça fait un bail tout ça. Je pensais pas à cette époque que ces amours deviendraient secondaire qu’elle disparaitraient même. Les photos de l’album blanc je les ai bien aimé. Le Here comes the sun est remarquable https://www.youtube.com/watch?v=oeWyMniMz6s  C’est la seule version qu’on trouve sur youtube, c’étais sur Abbey Road, dans ce temps-là  j’avais la tête dans les nuages, j’avais ce que je crois l’amour mélancolique. Les Beatles je pensais pas vieillir avec ça, c’est une des choses que j’ai fait pendant ma visite à Londres me suis rendus sur Abbey Road. L’ami a perdu son portefeuille j’espère qu’il va le retrouvé, j’envoie ça comme une bouteille à la mer si vous le trouvez contacter moi. J’aimais bien l’Album Blanc on y retrouvait un poster avec les paroles des chansons ça m’a aidé pour apprendre un peu d’anglais. « Yer blues »-John Lennon Voilà une chanson qu’on y trouve et une vidéo avec des grands de la musique rock https://www.youtube.com/watch?v=hFoDObEIFDg évidemment que cette vidéo elle est pas sur l’album. Là je me chante « Hey Jude » je vous laisse là chercher, une belle balade à la manière Lennon-McCartney. Ça n’en finis plus les chansons des Beatles ils ont été très fertile même après leurs séparation. Cet après-midi je suis éloigné de moi, bien que je me reconnaisse et me ressent dans ces chansons. Ne reste plus que Paul McCartney et Ringo Starr, je crois qu’ils créent encore mais leurs musique est un peu dépassé, c’est comme je le disait au début de ce texte faut être un peu nostalgique, bien que je crois qu’il y avait pas une maison avec des jeunes de notre âges sans au moins un disque des Beatles. J’étais trop jeune pour le « Sergent Pepper’s Lonely heart Club Band » c’étais trop psychédélique… Je suis heureux l’ami a retrouvé son portefeuille, y’a encore des gens honnêtes. Je crois que la nostalgie mérite que je vous fasse écouter le magnifique « Yesterday »-Lennon/McCartney https://www.youtube.com/watch?v=sbKqt77P-gs  C’est un cover mais c’est bien fait. Les pièces originales sont très rares sur la toile. Quoi dire d’autre que j’écoutais ça à tout les jours, je rêvais, je rêvais me reconnaissait parfois dans ces chansons, ça aidais a passé le temps d’un adolescent malheureux qui le savait pas… J’ai été aussi très malheureux quand John Lennon est mort, la façon dont il est partis, il méritais pas ça. Mais ses chansons restent de grandes chansons. Je vous laisse comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je vous dis au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me lever, j’ai tellement trans piré.  Je suis tout humide, c’est vraiment la fièvre, j’ai encore sommeil. Mercredi déjà je dois préparer mon voyage à Washington dans deux semaines, ai souvenir de la seule fois où j’ai rencontré un gérant de banque. Je voulais qu’il me prête de l’argent, il m’a dis de mettre ça sur ma carte de crédit de toute façon cet argent là c’étais pour le boire. Me suis préparé un café, c’est encore la nuit, il est quatre heure quarante et une, bientôt dans quelques années je vais mourir. Je devrais pas parler de ça, ça porte malchance… J’aurai écris c’est toujours ça… Dehors une moto bruyante passe. Demain/ après hier/ la douleur sanscrite/ inscrite au fond du nom/sans savoir/ en essayant de dire/ avec toujours/ ce bruit dans le quartier/  y’a toujours un peu d’obscurité mais je pense que je fais simple comme on dis au Lac-Saint-Jean. Ça deviens de plus en plus difficile d’écrire des choses originales. Vous êtes pas obligés de me suivre mais j’aimerais bien, je suis un peu déjanté, je roule sur le rim, sur la roue, le pneu est déchiré. Crever, crever, crever/ au nom de je ne sais qui/ la fatigue des beaux jours/ l’ennuis aussi/ vous verrez bien/ ma fin/ impuissants/voilà, voilà, voilà/ une fièvre, la sueur/ devant la matinée qui arrive/ au Québec on ne fume plus/ je sais pas quoi dire/ ce seras une autre tentative. Scandé, scandé les mots. J’écris et je pense toujours à mon bôf, je l’avais presque oublié celui-là, c’est toujours la nuit, « le vent nous porteras »-Bertrand Cantat, Noir Désir https://www.youtube.com/watch?v=NrgcRvBJYBE  Bertrand Cantat c’est un criminel mais il a eu du génie. Je crois qu’il en a encore mais sa réalité doit être difficile. J’avance lentement dans cette voie scriptée, ces pâles énoncés, j’essaye de tenir mon bout sans faire trop de mal en écoutant pas les premiers mots. Voilà ce qu’il faut. Quand je vous écris de la nuit, je la voie pas passé… Je vais finir et prendre une douche comme toujours, voilà! Je suis parfumé j’ai moins de fièvre, une de mes premières pensées ce matin c’est de ne pas boire, je crois que je peux réussir ça. « Petit matin » par le regretté Sylvain Lelièvre https://www.youtube.com/watch?v=FqZ-KCOestk  y’a des chansons comme ça qui me suivent. Le jour se lève j’entends les balais brosses. J’aimerais, j’aimerais, j’aimerais/ dire et redire/ mon amour/ ma folie/ le poids lourd/de ma vie. Y’a des têtes d’affiche qui sont disparues ont vieillis tous et la maladie n’épargne personne. « Fait toi z’en pas »-Réjean Ducharme https://www.youtube.com/watch?v=q_e6i1h0AZA  C’est une autre chanson du matin à une époque où tout allait presque bien. J’aurai tant aimé la musique, j’aimerais que tu m’explique me fasse comprendre et réplique pourquoi ces mots qui piquent… Encore une nuit qui se termine et moi aussi, je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 9 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je pense que j’ai la grippe, courbature, mal de tête et un peu de fièvre… Je pense à La Havane, mon dernier voyage, bientôt j’irai à Washington. J’ai un peu peur que mes billets d’avion soient pas bons pourtant on a procédé de la même façon que d’habitude courriel et imprimante… Ai pris une couple de Tylenol. Je suis sortis faire des courses à la pharmacie pourtant je pense toujours à la poésie, des mots libres et vaporeux, qui se parlent entre eux, les vers sont pas nombreux, j’arrive pas à écrire sans rime, maudit malfaisant, je veux la voir apparaitre la poésie, mon cœur qui cri, mon âme qui saigne a essayer de dépouiller tout ça, à en arriver qu’à quelques mots essentiel et encore c’est pas à moi de dire ça. Je suis tenté par la tentative, j’arrête parfois je veux y arriver… Je pense aux passagers qui m’accompagnaient dans l’avion et buvaient quelques gouttes d’alcool pour s’endormir… Moi maintenant j’ai l’ivresse sèche, me voilà encore dans mon clos d’ivrogne, toujours le même propos… Soixante ans et j’ai pas toutes mes dents, je sais pas comment y arriver à vous émouvoir, quoi dire? Quoi écrire? Loin, loin, loin et je garde ma liberté, cette chose chéri pourtant je me suis agenouillé et j’ai demandé d’être inspiré en cherchant la muse. Juste un peu écrivain qui profite du soleil. Le cœur mort/ l’âme morte/ le bruit s’ensuis/ juste bon aux ennuis/ c’est pourris/ c’est pourris. Aratoire, premier mot rare que j’ai utilisé en classe, la sœur qui enseignait était toute fière d’entendre ça. Pourtant je viens pas d’une famille de cultivateur… Je suis vieux je suis plus les modes musicales… La musique est toutes mêlées dans les médias, j’ai longtemps été fan maintenant j’écoute parfois d’une oreille distraite… Les actualités de TV5 ont été coupé de dix minutes. Encore une fois… Si, si/ somme/ une tonne de rhum/ dans les jardins les pommes/ from, from/sonne comme/ le désir… Et la pièce se rafraîchis, hier en me couchant j’ai eu un énorme frisson, comme cette fois en hiver où j’avais placé mon lit sous la fenêtre, l’air froid entrais à en geler. C’est bâtard ce que j’écris là, j’arrive pas à attendre pour avoir un peu d’inspiration, faites moi signe les lecteurs de l’Outaouais si le bébé est arrivé… Pour la poésie je suis pas de ceux qui ont une précision chirurgicale, je crois que pour ça ça prend souvent les vapeurs de l’alcool. Je pense que Rimbaud buvait de l’absinthe gros stuff fort. Quand tout ça s’évaporais, quand finalement il arrêtais, il devais tomber dépressif précis mais la vérité c’est que je sais pas j’imagine. Moi j’ai appris que même à jeun on pouvait créer et que c’était pas moins valable, je suis un sans génie qui le cherche. Je sais pas où le trouver. Faute de tout ça j’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 8 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je reviens ce soir, ai regardé un film avec l’amie, une sorte de comédie musicale, c’était pas mauvais… Dehors une voiture passe la musique au fond. Je vais essayer de me fouiller dans les tripes et vous écrire ça comme un crachat de congestion. Y’a longtemps que je ne suis plus inspiré, j’ai écrit tout ce qu’un pauvre bougre du bas de la ville, du goulag occidental, peux écrire. Je vous écrirais bien à propos de l’amie… Y’a un doux parfum ce soir chez moi. J’ai une pensée pour le bébé de ma nièce qui arrive bientôt. J’ose plus vraiment écrire d’une façon qui grafigne, qui égratigne. Ce soir j’ai bien aimé être assis sur le sofa avec l’amie, mon bras caressé par ses doux cheveux… C’est pas une chronique de finance je vous écrirai pas sur mes cartes de crédits. J’étais chez l’amie dans Hochelaga on entendait les gens gueuler comme dans un bon quartier populaire… Y’a des activistes qui veulent pas que ça se gentrifie, peut-être oui mais les gens devraient apprendre à vivre… Je pense que ce sont les anarchistes du Black Block, c’est vrai qu’il vaux mieux ne pas déménager quand on a un loyer pas cher. Je pense à L.F. Céline et son discours sur le petit commerce… J’aime beaucoup serré l’amie dans mes bras. Je saute d’un propos à l’autre… Je suis perdus mais perdus! Quand bien même je vous dirais que j’ai mal à la tête, ça passeras pas… Souvenir d’un bracelet en or trouvé sur le trottoir, bien des années plus tard ma mère se l’ai fait voler… Un écrivain ça écris avec une introduction un développement et une finale. Y’a rien de ça dans ce que j’écris c’est un délire sans fin, comment dire, comment écrire une préface le début est déjà loin. Ça vous dis pas mon état d’esprit, ce soir j’en arrache je suis fatigué… J’ai comme une odeur d’alcool dans le nez. Je m’inventerai pas des malaises, j’ai quelques petits problèmes mais qui n’en a pas. Ça fait pas de la poésie tout ça, je vais m’y mettre bientôt et vous écrire des vers sans savoir si je vais y arriver. C’est pas en écrivant des phrases pareilles qu’on arrive à la poésie… Je sais pas pourquoi j’écris autant ce désir de poésie, je voudrais écrire des poèmes de fin du monde et de résurrection, d’épiphanie aussi, les rois n’ont rendus visite qu’au messie, les mages dirais-je… C’est un peu tôt dans l’année pour mentionner ça quoi que j’aimerais bien rendre visite au Sauveur. La religion ça fait pas de la bonne poésie quoi que la bible et son cantique des cantiques. Le regretté Gérald Godin avait écrit ses cantouques. Moi je manque d’imagination, pauvre fou que je suis. Quelques mots encore… Je cherche où elle peut être cette conclusion, j’essais d’imaginer sans pour autant en avoir dans le nez. J’arrête donc ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard