mardi 16 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de ma nuit espérant le jour, endormis des mots espérant faire le tour. J’aimerais que vive la poésie et toujours l’amour, ces mots ceci c’est pour. Traduire mon ennuis, traduire mon séjour dans ce pays et faire le tour, vous me voyez petit pourtant je suis lourd. J’aurai jamais finis un jour je serai sourd, du poète je vole la tour en haut j’y suis pensant à son velours, mal saisis je fais le détour avec l’ennuis qui me tourne autour, Thomas, Thomas viens t’en on t’attend comme toujours aux jours de pluie comme aux beau jours. C’était une sorte de poème une rimaille. Quand j’écris je pense souvent à monsieur Racette le prof de discours poétique… J’aurai presque donné ma vie à cette chose, l’écriture. Je peux dire que je m’y adonne avec plaisir, je pense à ce gars qui écrivait des appâts  pour les jeunes filles, écrire pour se faire aimer… Je mange des barres croquantes en pensant étrangement au poète Gaston Miron… Une journée de moins avant mon départ. Hier j’ai appelé à l’hôtel, la réservation est O.K. Mon pays c’est le goulag occidental on y parle pas le beau français du terroir, j’entends même beaucoup d’anglais… Je reviens à mon sentis, cette nuit je suis endormis, je laisse plus les pensées mortifères m’envahir. Tout à coup y’a une odeur de compound d’atelier d’usinage, je commençais à quatre heure pour finir à minuit… Y’avait un ami qui après le travail se rendait au bistro, une boîte de nuit j’y allais pas je savais pas trop quoi faire j’allais me coucher… J’ai jamais été très bien intégré bien que je n’aime pas ce mot. Maintenant je suis vieux et à la retraite… Je ne cherche plus, pense beaucoup moins à ce complot imaginaire… Je me fait mon ergothérapie personnelle. J’y arriverai/ j’y arriverai/ aux couleurs dépieutées/ au transit dépassé/ hors-là loi/ d’une seule/chimiquement asservis/avec un manque à gagner/au fond de la rue/dans l’herbe à poux/ ma tête pendule/ mon corps pendus/H2O/ ce désespoir qui cogne/baignant comme une vieille carpe/ dans la swompe/ qui n’attend que d’être remplie/ c’est pas des concours que je veux, votre poésie est aussi valable que la mienne. Ce qui est étonnant c’est que ça ne prend que quelques minutes à lire ce que j’écris pendant des heures. Tout-à-coup je suis muet, en tout cas si mon écriture parle j’espère qu’elle est loquace, j’arrive pas à la faire évocatrice. Je cale/dans le fond des mots/ dithyrambiques/ que je sais pas ce que ça veut dire/ ça me sort de la tête/vous aurez lu/ on se sert pas de la deuxième personne du pluriel/ dans la « poésie »/ J’entends le tic-tac de la pendule/ les mots vont mal. Je suis dans la concrete jungle, je sais pas c’est peut être Asphalt jungle https://www.youtube.com/watch?v=IXrP6Uo4nUI  Concrete jungle c’est Bob Marley https://www.youtube.com/watch?v=y07vgARrOUE  J’espère que vous avez fait une bonne lecture, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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