mardi 9 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je pense que j’ai la grippe, courbature, mal de tête et un peu de fièvre… Je pense à La Havane, mon dernier voyage, bientôt j’irai à Washington. J’ai un peu peur que mes billets d’avion soient pas bons pourtant on a procédé de la même façon que d’habitude courriel et imprimante… Ai pris une couple de Tylenol. Je suis sortis faire des courses à la pharmacie pourtant je pense toujours à la poésie, des mots libres et vaporeux, qui se parlent entre eux, les vers sont pas nombreux, j’arrive pas à écrire sans rime, maudit malfaisant, je veux la voir apparaitre la poésie, mon cœur qui cri, mon âme qui saigne a essayer de dépouiller tout ça, à en arriver qu’à quelques mots essentiel et encore c’est pas à moi de dire ça. Je suis tenté par la tentative, j’arrête parfois je veux y arriver… Je pense aux passagers qui m’accompagnaient dans l’avion et buvaient quelques gouttes d’alcool pour s’endormir… Moi maintenant j’ai l’ivresse sèche, me voilà encore dans mon clos d’ivrogne, toujours le même propos… Soixante ans et j’ai pas toutes mes dents, je sais pas comment y arriver à vous émouvoir, quoi dire? Quoi écrire? Loin, loin, loin et je garde ma liberté, cette chose chéri pourtant je me suis agenouillé et j’ai demandé d’être inspiré en cherchant la muse. Juste un peu écrivain qui profite du soleil. Le cœur mort/ l’âme morte/ le bruit s’ensuis/ juste bon aux ennuis/ c’est pourris/ c’est pourris. Aratoire, premier mot rare que j’ai utilisé en classe, la sœur qui enseignait était toute fière d’entendre ça. Pourtant je viens pas d’une famille de cultivateur… Je suis vieux je suis plus les modes musicales… La musique est toutes mêlées dans les médias, j’ai longtemps été fan maintenant j’écoute parfois d’une oreille distraite… Les actualités de TV5 ont été coupé de dix minutes. Encore une fois… Si, si/ somme/ une tonne de rhum/ dans les jardins les pommes/ from, from/sonne comme/ le désir… Et la pièce se rafraîchis, hier en me couchant j’ai eu un énorme frisson, comme cette fois en hiver où j’avais placé mon lit sous la fenêtre, l’air froid entrais à en geler. C’est bâtard ce que j’écris là, j’arrive pas à attendre pour avoir un peu d’inspiration, faites moi signe les lecteurs de l’Outaouais si le bébé est arrivé… Pour la poésie je suis pas de ceux qui ont une précision chirurgicale, je crois que pour ça ça prend souvent les vapeurs de l’alcool. Je pense que Rimbaud buvait de l’absinthe gros stuff fort. Quand tout ça s’évaporais, quand finalement il arrêtais, il devais tomber dépressif précis mais la vérité c’est que je sais pas j’imagine. Moi j’ai appris que même à jeun on pouvait créer et que c’était pas moins valable, je suis un sans génie qui le cherche. Je sais pas où le trouver. Faute de tout ça j’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

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