vendredi 19 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas supposé vous écrire ce soir, ma paranoïa prend toute la place… J’ai regardé le match de football des Alouettes, on a gagné… J’ai plein de choses qui s’écrivent pas dans la tête… Je pense que je vais laisser tomber ça cette histoire avec la danseuse aphasique. Je sais pas ce qu’elle me veux je la soupçonne d’être itinérante. Viens de lui téléphoner pour lui dire que je laisse tomber cette histoire là… Ça c’est moi toujours dans des histoires impossibles. Je me fais vieux pour les aventures amoureuses… Deux jours encore avant mon départ… Pense à la malédiction, aux poètes maudits… Pour être maudit faut déjà avoir eu la foi. Je pense qu’à tous les jours je me rachète , en faisant la vaisselle ce soir je croyais m’être fait voler une assiette, c’est ça ma folie… Vous savez comment être utile, moi je crois que mon rétablissement peut servir à d’autres. Je sais bien que plusieurs n’y arrivent pas qu’ils y retournent toujours c’est pas de leurs faute c’est compliqué et comme disait un ami je veux pas mourir, c’est de ça qu’il s’agit… Mon âme est douloureuse ce soir… Y’a un parfum de frites… Je mange une barre de chocolat, remplis mon vide existentiel avec de la bouffe… Je cherche comme toujours quoi vous écrire au fond ça deviens monotone cette écriture. Je vais revenir au goulag occidental qui est très tranquille cette nuit… Je vous raconte souvent la vie des tavernes je suis probablement le seul québécois à pas avoir vu la pièce Broue. Dans mon jeune temps y’avait un bar à la brasserie où je buvais de la draught. Je me souviens de Guy le waiter qui faisait jouer dans le juke-box Les Divorcés https://www.youtube.com/watch?v=en1UmpRAREE  Michel Delpech/ Jean-Michel Rivat… Parfois on me barrait à la brasserie mais après un certain temps j’y revenais toujours. Je me souviendrai toujours de ce gars qui savait que j’étais en chômage et qui voulait me faire vendre des poupées et des gadgets en peluche, j’ai dis non… Je partais le matin faire le tour des centres de main-d’œuvre comme ça s’appelait dans le temps, je faisait celui de Terrebonne pour ensuite monter rue Jarry et après descendre coin Saint-Martin et des Laurentides, j’ai jamais trouvé là une job qui avait du bon sens. Je faisait ça à pieds où en autobus j’étais malheureux… J’ai finis par devenir complètement fou ai changé ma run pour la psychiatrie à Sainte-Thérèse et ensuite l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, une visite semaine au plus profond de la schizophrénie. Je commence à m’endormir et à me faire haïr, l’anarchie ça me plaisait bien mais on y est jamais arrivé, c’étais des petits groupes confidentiels qui n’ont pas réussis à changer le monde on pas fait advenir le grand soir, la révolution finissait à l’heure où le bar de l’hôtel fermait… Ce que je vous écris pourrait s’intituler « Mémoire d’un pauvre plouc » Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Merci!!!

Bernard

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