samedi 30 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis un peu. Toujours souvenirs de ces angoisses que je passais dans la fenêtre du salon quand vous tardiez à revenir d’une sortie. J’avais peur d’être abandonné. C’était long et douloureux, j’avais rien d’autre a faire qu’attendre et guetter les automobiles qui passaient. Je sais pas ce que j’aurais fait si vous nous aviez abandonné, j’étais vraiment désemparé, chaque voitures qui passe devant chez moi me rappelle cet état anxieux, j’étais déjà malade… Quand finalement vous arriviez, j’étais même pas soulagé, j’allais vite me coucher de peur de me faire gronder parce que j’étais resté debout. J’avais l’affect déglingué un grand besoin d’être rassuré. Ça n’arrivais pas. Le lendemain matin j’étais heureux de voir que vous étiez là en un morceau. Je peux dire que je veillais sur mes frères et sœurs. Je crois que c’est là que j’ai découvert être incapable de nommer ce que je vivais émotivement, d’avoir les bonnes émotions à la bonne place. C’est mon senti de l’époque, je me sentais tellement seul… Je vous raconterai pas cette difficulté que j’ai eu à quitter la maison paternelle, j’avais peur je voulais pas partir… Je suis devenu ce qu’on appelle un itinérant. Je couchais sur le sofa de qui voulais bien m’accueillir. L’angoisse, l’anxiété c’est d’une lourdeur on arrive pas à s’en défaire sans parler de la maladie avec laquelle on est obligé de vivre et qui littéralement nous paralyse. Cette nuit les voitures passent et j’attends plus personne. Je suis vieux et je reste chez moi… Je suis toujours à me demander comment je fais maintenant… Je prie, je prie je crois pas que pour moi il y ais d’autre façon. Viens de manger un muffin, et je me suis préparé un café. Je suis heureux c’est toujours des nuits tranquilles dans l’édifice. Les gens semblent avoir compris qu’on a pas besoin d’entendre de la musique à haut-volume.  Je cherche les sentiments que j’avais à coucher sur le sofa des copains, à comment parfois j’écoutais de la musique sur le walkman pour éviter d’entendre les sarcasmes d’une co-locataire, moi j’étais pas locataire je payais rien. Ça longtemps été comme ça, je déménageais au six mois, de logement à sofa, ça été long avant que je comprenne… Je souhaite cette dérive là à personne, j’aurais peut-être pu apprendre si j’étais resté à l’école. Toujours le souvenir du patriarche qui me donne quelques dollars pour aller à la brasserie. Je pense au barbu à l’âge qu’il aurais maintenant, il est probablement décédé… À un moment je me suis calmé, les parents partaient camper avec leurs roulottes et j’avais la maison pour moi seul quand même l’angoisse est revenue seule… Tout à coup cette nuit y’a un parfum de viande grillée portugaise ça sent bon… Moi quand je pars y’a personne qui m’attends. Je vous ai tracé le portrait d’une époque de ma vie. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Très belle journée, je suis désolé de voir que vous n’avez pas commenter mes derniers blog. Je me cherche un propos, je lis présentement des bandes dessinées, toujours ulcéré par la confusion entre dessins animés et bandes dessinées, les deux sont parent disont que un peux servir de story board à l’autre. Je pense aux Avengers des marvels comics qu’on peux maintenant voir au cinéma… J’ai vu les Avengers dans l’avion à mon retour de Madrid, c’est un bon film très distrayant avec des images exceptionnelles. J’aurais aimé voir ces films dans mon enfance mais la technologie ne le permettait pas. Je prends mon temps pour vous écrire, je veux pas vous décevoir… Cet après-midi je suis allé discuter dans le parc avec l’ami, au soleil il faisait bon mais à l’ombre c’était frais… Un écrivain qui trouve pas son propos ça vaut pas grand-chose… Parlant bande dessinée je pense à l’exposition Gotlib au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme que j’ai vu y’a trois ans, c’était magnifique toutes les planches et le travail de l’artiste, c’était drôle et ça donnait à penser… Je pense aussi à Charlie-Hebdo à l’attentat de grands artistes qui sont mort pour la libre expression. Présentement je lis quelques choses de très léger un recueil du magazine Spirou, ça me détend. J’avais une très belle collection des magazines Pilotes et de Charlie-Mensuel, comme un idiot je l’ai vendu pour des peanuts, j’aimerais bien relire ça… Tout ça, cet amour de la bande dessinée ça a commencé comme chez plusieurs enfants par les albums de Tintin, j’aimais bien celle en couleurs des journaux de fin de semaine, je peux aussi vous parler de Pif-Gadget, comme vous voyez y’en a pas manqué beaucoup de Vaillant au journal de Mickey… Les intellos disaient que c’était pas de la vrai lecture, mais moi ça m’a donné le gout de la lecture, des œuvres classiques sans pour autant abandonner mes comics. Quoi vous dire de cet « amour », ça aussi ouvert un intérêt pour l’art, je sais ça sonne iconoclaste, mais à regarder des plans d’images on en vient à s’intéresser à la peinture, on s’y essaye même si on est pas très bon. Ça développe aussi de l’intérêt pour les graffitis murals, on y trouve une certaine beauté.  J’ai vendu plusieurs livres avant de me rétablir, maintenant chez moi y’a de grandes bibliothèques. Je n’en vends plus de livres parfois je relis un ou l’autre. Les recueils c’est pour les petits gars les fils de ma nièce, c’est une façon de les intéresser à l’art, moi si j’avais pas eu ça je serais pas là à vous écrire. Je suis ému tout à coup à vous écrire ça, c’étais pas une manière tellement bête de survivre… Soixante et un ans et j’ai pas encore finis de lire, au travers de la maladie ça m’a permis de voyager aujourd’hui. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dehors dans le parc y’a un type qui gueule tout seul. Il est deux heure du matin. À l’époque ça m’aurais tellement stressé j’aurais pris ça pour une voix. Écrire c’est toujours une tentative on sait jamais si on vas y arriver. J’ai terminé la lecture du bourreau de Gaudi, ça s’avère un bon roman policier. Je crois que je vous en ai parlé précédemment, ai commencé la lecture d’un recueil Spirou c’est vraiment la détente, les dessins sont magnifiques. Samedi matin, je vais me préparer un café… Le senti est pas mal endormis, toujours en tête cette policière qui met ses gants en entrant chez moi. Si j’avais pas été calme elle m’aurais sortis par la force. Je médite sur ce que je vais vous écrire, une sorte de yoga intellectuel, souvenir du patriarche qui faisait des exercices le matin… Me souviens de ce moment d’égarement où j’ai cassé ma guitare et ma télé, c’était y’a longtemps, je savais plus comment m’exprimer, un moment de colère, j’étais désemparé… C’était le moment où je devais quitter la maison paternelle, j’avais peur, j’avais tellement peur, sans argent, sans boulot… Je devais sortir le nez de mes lectures et aller affronter le vrai monde. Je vie au même endroit depuis maintenant plus de vingt ans, le goulag occidental comme j’ai rebaptisé mon quartier, me va bien. J’ai mûri, je connais mon environnement, je crois qu’il n’y a plus de complot contre moi du moins je l’espère je touche du bois. Je pense à la neige et au verglas bientôt… Le gars à la taverne qui dis que je suis pas intégré, j’ai toujours détesté ce mot. Je pense qu’il m’offrais de faire partie d’une bande de petit criminel. Y’en étais pas question, j’étais assez dans la merde comme ça, j’avais déjà ma gang. À un moment j’avais plus d’argent pour me loger et me nourrir, le chèque de sécurité du revenus juste assez gros pour vivre chez ses parents, mais j’avais quitté le « nid » familial. Je reviens encore avec cette « saloperie » de schizophrénie comment les petits boulot ne me permettent pas d’espérer grand-chose.  Toute cette pression pour que « j’intègre » ce mot que je déteste tant, le marché du travail, c’est fou ce qu’il faut faire pour s’acheter du papier cul. J’ai hâte de repartir en voyage, j’en ai discuté avec un copain peut-être qu’on partirais ensemble, il prend sa retraite au printemps.  Voilà les yeux me ferment tout seul, j’ai encore sommeil, je vais essayer de terminer ça avant d’aller dormir. Tout à coup j’ai le thème musical de Twin Peaks la série de David Lynch dans la tête, c’est ce qu’on appelle une série culte. Je viens de manger deux toasts au creton  https://www.youtube.com/watch?v=i7d0Lm_31BE Y’a quelques années j’ai regardé cette série en rafale. Bien après sa première diffusion. Lentement je termine, j’espère que votre lecture vous à plut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 29 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis épuisé… Quelques heures pour écrire mon senti. Parfois je crois que j’écris dans le vide… C’est moi qui est vide… Quoi dire? C’est le week-end qui commence, il est encore temps de se rendre au chalet. Non! J’en ai pas de chalet c’est vous qui y allez… Moi je reste dans le goulag occidental, j’irai peut être marcher dans le quartier… Je pense à ce gars dans les escaliers du dollarama qui a laissé tomber une seringue, je lui ai dit de la ramasser, le centre-sud c’est beaucoup ça un repère de toxicomanes, les ressources qui leurs viennent en aide sont en majorité là… Je dis leurs mais je pourrais dire nous, y’a quelques années que j’ai arrêté de consommer. J’arrête ça la, étrangement à Barcelone j’ai pas croisé de toxicomanes sur la rue. Quelques mendiants pieds nus à Madrid vite repoussés par un policier…Quoi dire des rêves brisés, ces désirs qu’on avait quand on était jeune, ils se sont tous échoués sur un trottoir, un banc de parc à regarder passé les riches et les privilégiés. Vous voyez je suis toujours dans la même problématique, quand je passe les douanes on me fouille sommairement, j’ai rien à cacher… Dehors y’a un gars qui crie, ce matin j’ai fait les courses, le gars il a les mains épaisses de quelqu’un qui a trop cogné, blessé un peu partout… Aujourd’hui comme à toutes les fins du mois la police va être occupé… Je pense à ces pushers qui vendent du Fentanyl, la mort… Je me souviens, je me faisait payer cash, j’allais m’acheter de quoi faire un sandwich, je rentrais à la maison je mangeais, prenais une douche me changeais et partais sur la galère. Je rencontrais jamais personne, tout ce que j’arrivais à faire c’est me saouler parfois j’en avais assez de boire seul, je payais la bière à un compagnon de boisson. Y’a pas de poésie là-dedans, pas plus que de rentrer dans un bar désaffecté par la porte d’en arrière, de boire et de sniffer dans la crasse. Je vous raconte ça et je pense à Charles Bukowsky et ses contes de la folie ordinaire. Ma folie étais pas ordinaire elle était psychotique, parfois je me demande comment je faisais… J’étais naïf et sans desseins, encore aujourd’hui je suis étonné d’être en vie. Jamais à ma place, toujours à écouter les gens m’insulter, je disais pas un mot et continuais à me saouler. Y’a longtemps déjà, les bars étaient remplis de monde qui se tiraillaient, se poussaient, y’avait foutrement rien à faire là mais j’étais prisonnier de la bouteille. Laissez-moi vous dire que maintenant j’aime bien être chez moi, je me rétablis et j’ai laissé tomber les faux-amis… Voilà! Faut comprendre aussi qu’il y a autant de variante de toxicomane alcoolique qu’il y a de personnes. J’oublierai jamais cette époque là, parfois je vois des gens dire qu’ils avaient un problème avec l’alcool mais qui boivent encore! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! L’argent a été déposée. Je suis certain qu’ils y en a qui ont attendus minuit dans un bar où y’a une machine à billet… C’était désolant de regarder les gens discuter autour de cette machine du jeu de scrabble. J’étais seul j’étais donc seul, je rêvais à la barmaid, j’aurais pu lui parler seulement quelques mois avant que le bar ferme. J’ai raté l’occasion une fille s’était présentée à moi en disant qu’elle était sa coloc… C’est pas clair, dans le bar y’avait qu’une machine à scrabble… Pour le staff la plupart avait l’affect affecté, moi je réussissais jamais à discuter avec quelqu’un… J’ai compris des choses quand une barmaid m’a dit que c’était pas un endroit pour discuter. Bon cette nuit je vais essayer de changer de propos. Je sais pas comment je vais faire… C’est assez malheureux mes histoires sont toutes celles de l’échec, je réussis par contre ma sobriété, je réussis aussi à écrire… Il est je crois trop tard pour me trouver une compagne, soixante et un an c’est plus très jeune pour veiller la tête dans les speakers. Hier soir j’ai terminé un roman qui se passe à Barcelone, les noms de rue évoquais quelques choses depuis mon séjour. Je suis pas resté assez longtemps y’a plein de choses que j’ai pas vue c’est malheureux quand même j’ai apprécié mon séjour, Le bourreau de Gaudi ça s’intitule le roman policier, c’est long à démarrer mais quand ça démarre on tourne les pages et ont veux plus s’arrêter. Mon goulag occidental est bien fade à côté de la ville du célèbre architecte, dans le roman on exproprie pour les olympiques ici en vrai on l’a fait pour le stade et si je me souviens bien pour l’édifice de Radio-Canada qu’on veux déjà reconvertir, y’a un projet immobilier important autour du nouvel édifice. Je me suis perdus dans Word, ça m’a coupé toute mon « inspiration ». Je trouve pas quoi vous écrire, mais oui on est avancé dans la nuit. Je vous illustre ça avec une sculpture qui est pas loin du musée Picasso, je sais pas elle est de qui, peut-être de lui. Je délire, je délire, aujourd’hui je vais au marché… Mes pensées sont loin de la littérature cette nuit, encore faut-il que ça en soit… Je sais pas si on peut nommer ça de cette façon parais que ceux qui se servent de l’internet c’est des abrutis, à ce compte-là y’en a des milliards… Je suis réveillé, je pense aux avions, à Bombardier, à Delta, Bombardier à l’époque ça s’appelait Canadair et c’était souvent dans la controverse… Le C-Series c’est certainement le meilleur avion. Hier j’ai écouté la radio, y’avait pas vraiment de propos édifiant… Je suis pas là pour vous faire une revue de presse mais comme toujours vous parler de mon senti… Je dirai pas grand-chose j’ai presque terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque’là!!! Heureusement j’ai pas la larme à l’œil. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 28 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il y a de petites cloches qui me sonnent dans la tête… J’ai presque terminé de lire un énorme roman policier. La chaleur est partie mais il fait quand même très beau… Je me prépare un café. Je veux rester éveillé… Demain c’est la paye rien pour s’énerver. Après-midi qui annonce l’automne… Je suis pas triste c’est toujours une tentative de vous traduire mon senti en mots… Souvenir du niaisage à la porte d’un copain, j’attendais qu’il m’ouvre, il était pas là, je voulais consommer j’avais pas un rond, ce que j’étais con et désagréable, ça va mieux j’ai changé tout ça. Je cherche quoi vous raconter, ce midi j’ai fait un peu de ménage… Les grands écrivains traitent des choses intérieures, de l’âme… Jeudi, ils livrent la bière à la brasserie d’à côté. Je pense au sympathique ami représentant… J’ai perdu la façon de parler alcoolique, me souviens que j’étais gêné et sensible pour les autres à les entendre dire des vérités maintenant ça me préoccupe plus, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent j’ai pas à me sentir mal pour eux. Toujours l’impression  quand même qu’on se paye ma gueule, si c’était vrai qu’est-ce que ça ferait? Pas grand-chose je suis pas si important que ça… Me souviens du Cheval Blanc la taverne vintage toujours pleine de monde. Le camion de livraison est partis… Demain c’est aussi la fête des pizzerias après un mois à manger du Kraft Dinner et de la soupe aux nouilles. J’aime à croire que je vaux plus que ça, que je peux acheter ma bouffe… La thématique c’est souvent la même à la fin du mois. Je sais plus où aller pour renouveler mon stock d’idée, les histoires d’alcoolique et de coké c’est toujours les mêmes, la dèche… Si je voulais déprimer j’aurais qu’à prendre de la bière, je le ferai pas pour aujourd’hui… J’arrive pas, j’arrive pas à parler d’autre chose que ne pas boire pour moi c’est important je veux pas mourir, les autres buveurs savent où sont leurs limites moi j’en ai pas je bois pas… Je vous parle pas de ce faux sentiment de richesse après avoir pawné une radio, une guitare, des bijoux, un rasoir à l’époque c’était à peine dix dollars et je me sentais riche comme crésus pauvre barjo. Tout ça fait longtemps mais j’oublie pas, j’ai jamais rencontré de gens sympathiques là et si je veux continuer à me rétablir et à en parler faut pas que j’y touche. Bon! Je me rappelle plus qui me parlais qu’il se faisait écoeurer parce qu’il ne buvait pas, il avait qu’à pas rester là, y’a quand-même des buveurs qui respectent ça. Je vous aurai rédiger encore une fois une chronique pas trop intéressante du buveur abstinent. Je le répète j’irai pas pour aujourd’hui, si je bois je vous écrirai pas. Voilà! Je termine avec quelques mots pigés ici et là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 27 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai le tournis, je crois que j’ai bu de l’eau contaminée à moins que ça soit l’air du climatiseur. Mes textes devraient bientôt être mis en évidence dans un site web d’une étudiante de l’université d’Ottawa. Mes journées commencent tôt mais je suis content… La semaine prochaine je parle aux gestionnaires de l’institut… Là aussi je vais me servir de mon senti… J’espère être utile. Le climatiseur fonctionne, je me bat contre le sommeil, au Québec aussitôt qu’on voie une tour on y voit un phallus, c’est bête… Est-ce qu’on dis ça des silos à la campagne? Y’a rien de moins poétique que mes tentatives d’écrire de la poésie… J’irai pas en Chine seul, je vais y aller en tour guidée. Si jamais y’a une lectrice où un lecteur qui est intéressé de m’accompagner qu’il me fasse signe y’a rien qui presse c’est pas pour bientôt. Je sais pas ce qu’ils sont devenus les amateurs de pool de la tabagie. Billard et machine à boules, tout pour occuper les petits bums… Un bout de temps j’ai eu un agent à mes trousses, j’avais rien à me reprocher, je vendais rien. Je suis pas surpris d’être où je suis aujourd’hui mais malgré tout j’avais dans mon adolescence de bonnes valeurs, des histoires comme la mienne y’en a plein le Reader’s Digest. Je sais pas si un jour je partirais pour de bon quelques années disons… Cette nuit je suis pas angoissé, le goulag occidental est quand même tranquille… Je pense aussi à cette époque où je glandais au parc des canards. J’avais bien essayé de me remettre aux cours aux adultes mais j’avais l’aide de personne c’était trop difficile, étrangement j’ai une odeur de diluant à peinture dans le nez, voilà une autre chose qui m’a intoxiqué… Je pense à la shop, au bonhomme qui, je crois qu’ils appelaient ça comme ça, honais sur une machine j’ai jamais trop compris ce qu’il faisait. Il usinait les parois des cylindres pour favoriser l’étanchéité avec le piston et améliorer l’adhérence de l’huile. Il utilisait une perceuse à colonne. C’est des métiers spécialisés, je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce… Pendant la canicule on suait c’était difficile le mélange de sueur et d’huile, j’ y arrivais pas, pas même capable de faire mon lunch avant de partir… Ouais! On sort de la shop pour ce soir, tout ça c’est des mauvais souvenirs. Elle n’existe plus depuis longtemps cette shop-là, le patriarche en parlait encore avant de mourir. Je crois que j’ai des cousins machinistes outilleurs. Bon la nuit est avancée, je termine ça bientôt, j’essaye de vous pondre une finale digne de la meilleure pondeuse du poulailler… Souvenir encore d’un autre boulot où je montais une maison de pièces… Milles métiers milles misères. Voilà! Je crois que ça va être tout pour tout de suite, lentement je termine en comme toujours vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas tout de suite ç’est bientôt la finale. À la prochaine!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois être trop ambitieux mais je vais quand même essayer de vous écrire quelque chose toujours à partir de mon senti. Je crois qu’il y en a quelques un que vous avez pas aimé mais c’était l’inspiration du moment. Les souvenirs de voyage disparaissent lentement, dans l’avion j’étais toujours assis côté allée. Je pense à mon ami menuisier ébéniste comment il aurait apprécié les meubles art nouveau catalan, ils sont magnifiques sablé et vernis avec une grande finesse. Tout en courbe voluptueuse… On appelle ça de l’art ici parfois les meubles sont industriel au mieux on peut dire que c’est de l’artisanat. Je crois que je vous ai déjà parlé de l’époque où le copain avait son atelier, on y travaillait le week-end mais parfois on avait de longues discussions en chauffant le poêle avec le propriétaire. On discutait politique si je me souviens bien… Plus tard je téléphonais parfois à l’ami qui faisait faire des bla bla bla à ses enfants plutôt que de me parler, à cette époque il aimais pas discuter. J’aurais aimé parler je me sentais tellement seul… C’étais y’a longtemps j’étais jeune et malade je consultais un psychiatre, la psychose et cette saloperie de schizophrénie. Quand aux femmes je m’amourachais de femmes aux femmes je sais pas pourquoi elles m’ont suivi longtemps dans ma vie, rien pour remonter ma virilité. Je suis dans le senti confidentiel cet après-midi… De toute façon les trois-quarts du temps j’étais saoul ça fait un vécu pesant… Je discutais chez un copain qui est devenu mon patron, je lui parlais des voyages que je voulais faire, là aussi j’y arrivais pas je consommais trop, je payais même pas le loyer. Je devenais là aussi psychotique, j’étais hospitalisé une où deux semaine c’était ça aussi y’a longtemps, je me rétablis lentement. Ce soir je mange du Irish Stew… Cet après-midi j’ai croisé une jeune fille on s’est regardé longtemps, je me souvenais pas d’elle j’ai pas été assez vite pour lui demander si on se connaissait… Dans ma vie y’a bien des gens qui sont disparus et c’est pour le mieux, je sais pas ce qu’ils font mais moi je le répète j’ai pris le chemin du rétablissement… Ai ouvert la boîte de conserve, fait chauffé le stew et tout à coup je suis triste… Je pense à cet autre ami malade, une vrai maladie que je vous nommerai pas mais c’est dégénératif, faut pas que je me plaigne si je me compare… Lentement le ciel se couvre, ils annoncent plus frais pour demain, des orages aussi… Je sais plus quoi vous raconter mon senti est vide, vers où dois-je aller? Je repartirais bien en voyage assez longtemps encore pour m’inspirer. Vous me lisez, vous me lisez je ne cesse de radoter. Voilà mes propos, je hurle à la lune désespéré. J’espère que vous m’avez lu et que ça vous a plu. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Je continue à écrire malgré tout, parfois je pleure à l’écoute d’une chanson, les mots sont un peu comme ma prison. Je sais ça tourne pas rond, pour une fois je voudrais en écrire un bon de ceux qui ne tourne pas rond. Non! Non! Non! Il seras long, j’essais de lui trouver un ton pour qu’a sa lecture vous faisiez un bond. J’aimerais me faire un nom me diriger avec mes ailerons, c’est pas fort j’écris au son c’est quand même lourd comme du plomb, voyons! Voyons! Voyons! Je suis sur les talons de l’étalon surréaliste de bon ton je cherche le fond vous demande la compréhension de mes araignées dans le plafond. J’ai pas d’ultimatum pas de vision, juste une leçon une pamoison pas de sinon, un texte comme la vermine dans le tronc au bas de l’arbre les étrons. Je suis prompt! Je suis prompt! Je suis prompt! Je traverserai pas le pont! Je rêve plus de voitures mais d’avions je sortirai pas de mes gonds c’est juste des maillons rien qui mène pas à la prison mais peut-être au salon. Je parle pas de vallée mais de vallon là où se cache le baron, cou donc! Cou donc! Cou donc! Je suis pas une exception, de ceux qui poussent le crayon, de la « poésie » de chauffeur de camion. Ce serait mieux écris par un cochon dans un atelier de sonorisation. Voilà c’est un citron où peut être du limon. J’essais de faire illusion où  hallucination, c’est un texte de con comme si je jouais au ballon, donnons! Donnons! Donnons! On embarque pour Pluton… Vous demandez le baillon, pour vous je dois me taire sinon… Je suis pas Platon,  j’ai pas d’électron, la tentation serait d’arrêter là avant la conclusion sans détermination. C’est un texte niais comme un melon, un potiron. Je vous dis valsons, valsons avant de faire le planton. Ça fait pas mal je vous demande pardon, je me colle à vous comme un chardon comme une épave… Dans la salade le lardon après on se lave au savon et tout à coup le mot fatal union qui mérite une réunion… Mais comment, comment survivras la passion? J’espère qu’elle éloigneras la malédiction, vous allez trouver que j’ai du front… Je pourrais vous défiler des noms de rue comme Masson et De Bullion mais non! J’exploite le filon, j’y vais avec passion, disparu les charrons, les chevaux, les quarterons… Les millions, les billions c’est pas pour moi, tout ça c’est une déclinaison digne des plus mauvais chaudrons, écrivaillons. J’y vais pour la finition, la terminaison quelques noms encore et la répétition… Je vais manger des bonbons sans nommer l’épicerie de la cave au plafond. Voilà ce seras ça j’ai plus de munition, j’aurai fait des sillons en essayant de devenir un parangon, tout est affaire de détermination, je suis ici un siphon pas un tromblons. J’espère que vous ne direz pas non à cette lecture y’a pas de sommation. Merci pour l’inclusion!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 26 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai dormis, je pense toujours au dernier voyage que j’ai fait quoi que le voyage à Trieste étais très intéressant. Le psy italien qui me dis que je vais réussir à faire fermer les hôpitaux psychiatrique, Rotelli qu’il s’appelle… J’ai un collègue qui veux aller étudier en Europe pour devenir médecin, je crois que c’est impossible, ça coûte trop cher et il est trop vieux… Pour la psychiatrie je crois qu’il y a que le nom qui change d’hôpital ça deviens centre universitaire en santé mentale. Je suis fou j’écris toujours la même chose. Je pense au budget en santé mentale un budget initial pour le plan d’action en santé mentale de soixante-dix millions en avril deux milles dix-sept on annonce l’ajout de vingt-six point cinq millions pour des services de proximités. Les patients supplémentaires pour la province seront de cinq milles cinq cent soixante et pour Montréal de huit cent quatre-vingt-douze. J’ai envie de vous parler de pleine citoyenneté de comment c’est important d’être dédommagé pour nos activités… C’est là aussi toujours la même histoire, plutôt que d’emprunter de l’argent pour le transport la bouffe et le café, qu’on nous rémunère ça valide ce qu’on fait. Je pense pas vous avoir jamais parlé de ça. L’argent c’est pas très poétique mais c’est nécessaire au rétablissement. Je pense toujours à cette jeune mère de famille à qui on avait proposé de dessiner et qui disait « Je me suis présenté là pour avoir de l’argent pour le lait du bébé et on m’a proposé de dessiner des bonhommes, c’était pas ça, c’était donc pas ça! » Moi je me rétablis à travers mes implications dans différents comités mais les gestionnaires semblent de moins en moins intéressé à ce qu’on leurs fasse part de notre expérience, de notre savoir expérientiel. C’est un peu pour ça qu’au début je vous écrivais sur le budget santé mentale, le plan d’action… Je reviens sur la pleine citoyenneté, les droits qui sont importants oui mais à mon sens ne vont pas sans les devoirs, pas de grandes choses mais juste de payer les factures du quotidien, ce qui apparait parfois difficile avec un revenu de personne assisté de là l’importance du dédommagement. Je rajoute que je suis maintenant un sénior sans formation spéciale et que je remplie mes devoirs. Je veux plus fréquenter les banques alimentaires et les restaurants populaires voilà encore ce que me permet le dédommagement. Je vais vous dire la vérité le marché du travail régulier ne m’intéresse plus, j’en aurais pour quelques années tout au plus. Le plan d’action, les services de proximité c’est peut-être ça les soupes populaires, les banques alimentaires… Voilà cet après-midi vous allez surement dire que je délirais, mais ça aussi malgré tout ça fait partie de mon senti. Ça vaut ce que ça vaut mais je suis prêt à entendre une autre façon de penser. Je vous quitte là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Canicule! Ce sont des jours comme ceux-ci où on est heureux d’avoir un climatiseur. Je sais pas trop quoi vous écrire cette nuit. J’ose pas vous entretenir de culture je sais même pas comment mettre un couvert sur une table. J’aimerais quand même que ça dure cette température mais c’est rêver en couleur. Je pense que mon lecteur de la Rolls-Royce à jamais eu du temps aussi chaud pour son anniversaire. Quand je travaillais en usine je me sentais prisonnier… Je pense à l’ami à l’entretien ménager de l’institut qui m’a avoué avoir essayé d’autre jobs mais découvert que les salaires et les conditions de travail pour la même job ailleurs étaient sensiblement les mêmes. C’est pas mal ça quand t’a pas d’instruction ce qui est mon cas. Je sais pas pourquoi je pense au monde du travail? Toute ma vie j’ai changé de jobs, arrêté un laps de temps pour recommencer mais là ça fait plus de vingt ans que je suis arrêté et je pense encore à recommencer, je suis trop vieux… Je devrais accepter mon état de pensionné et rêvé a d’autre voyages. Je détestais me lever le matin pour me rendre au boulot, ma vie a changé quand j’ai pris mes responsabilités et mis mes priorités… Oui! Oui! Mes priorités c’est de pas consommer pour le reste on s’en sacre! J’étais partit pour me tuer et je trouvais qu’il était un peu tôt pour mourir. Dans mon rétablissement j’ai rencontré des gens généreux qui ont pas demandé à être payé de retour. Des professionnels aussi que j’ai jamais revu et que je remercie. Quelques un d’entre vous peuvent pensés que je fais carrière d’assisté social, mais non je suis impliqué dans des comités de gestions où j’essais de mettre en valeur mon savoir expérientiel, y’a toujours cette fameuse pleine citoyenneté, ce combat contre la stigmatisation à différentes échelles ça remplis mes journées. J’aime aussi vous écrire comme ça la nuit et vous faire part de mon senti du moment… Je suis pas un tough, je trouvais le marché du travail difficile avec toute la compétition qu’on y retrouve, le rendement qu’on doit donner qui est parfois inacceptable. Je sais y’en a qui se font un honneur d’être travailleur, c’est bien, travailleur oui mais pas au point d’empêcher les autres de vivre, de les envoyer se faire soigner pour maladie mentale. Je sais pas si on peut appeler ça des milieux de travail pathogène… Je pense à ça et j’ai mal, c’est difficile, j’entends les collègues de l’époque m’insulter me diminuer et à travers tout ça il aurait fallu que je traine une fierté à travailler, bein voèyons! Je veux pas être victime mais y’a des choses que je trouve inacceptable… Enfin, je vais pas me démolir, je vais juste essayer d’être bien, aider peut-être un peu et ce seras pour le mieux. Voilà pour maintenant, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour vous dire à la prochaine J’espère!!!
Bernard

lundi 25 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ouf! Avec cette chaleur je suis battu, y’a un ouvrier qui m’a traité de Nelligan, c’est souvent tous ce que ces pauvres bougres connaissent à la poésie… Et oui je le répète je suis battu, je m’en kâlisse de Nelligan… Vous préférez certainement les crèmes puffs au kâlisse, les jurons… Je devrais pas écrire cet après-midi c’est trop difficile… Je vois l’ouvrier maçon qui s’en va à la taverne en siffler quelques une, il a pas grand-chose à dire c’est seulement lundi. Y’a rien qui presse je crèverai bien assez tôt… La chaleur m’abat, le climatiseur fait quand même la job. Ai mangé une pizza très piquante, ce matin j’ai eu une réunion les choses sont stagnantes… On voit souvent le poète comme un être délicat mais oui quand je n’écrirai plus je demanderai qu’on me garde à l’asile, l’écriture, la poésie c’est pour les adolescents en mal d’émotions. Je suis un vieux bonhommes avec sa poésie derrière lui. J’aurai pas écris de grandes choses y’a rien de rock’n’roll… Le maçon sait pas qu’en écoutant la radio il encourage beaucoup de poètes… Ça m’a fait du bien de manger, je sais pas pourquoi je pense à l’homme rapaillé du grand Gaston Miron le regretté. Je vois souvent cette écriture comme définitive, on peut plus rien écrire après. Les poètes ont souvent l’art du point final. Moi je laisse la porte ouverte tout le monde peut entrer dans mes mots mes phrases si banales soient elles, c’est cette banalité qui permet l’ouverture sur l’autre. Parfois je devrais écouter plus sérieusement, reconnaitre les accents des îles, de la Gaspésie, du Saguenay, du Lac-Saint-Jean… Et laissons faire Paris on est plus à l’époque de Louis quatorze. C’est bête ce que j’écris là quoi que? L’accent du sud de la France c’est bien aussi. Voilà où j’en suis, de pauvres réflexions sur ce qu’on dis pourquoi et comment… J’arrête ça là je veux pas faire de sémantique. Poète c’est bien mais ça met pas beaucoup de beurre sur la table… La bohème un temps ça peut-être inspirant mais crever de faim c’est pas invitant. Je pense au grand poète qui couchait sur la banquette dans le bar, il refusait de servir un café même si il était fauché. J’ai dus m’en aller, avec ma bedaine et mes mauvaises rimes… J’écris, j’écris, je l’ai assez dis, on me demandait si je faisais de la poésie j’ai répondu non j’en écris. Pourtant y’a rien qui évoque le grand large, la douleur et tous ces univers que je nomme toujours avec difficulté. J’ai pas la plume de VLB et j’ai pas son magnifique Abel. Je suis pas de leur race. Mon goulag ça peux ressembler au boubla, l’exotisme à Montréal-Mort toute mes excuses monsieur Beaulieu. Je pense au ghetto ville Saint-Michel, une belle école. La ville est toujours noire. J’en ai assez dis pour ce soir. J’essaye de terminer rapidement sans bon sens. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 24 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bientôt lundi, mes post apparaissent plus sur mon fil d’actualités. C’est plate mais je sais que vous les recevez. J’arrive pas à dormir je suis tout courbaturé… J’ai pas beaucoup de lecteurs mais je sais que c’est les bons. J’écris comme un sauté y’a pas de continuité dans mes phrases on se demande d’où ça viens tout ça… Une histoire une belle histoire je suis incapable d’en écrire c’est probablement ce damné senti qui me paralyse. J’arrive péniblement à écrire mais je suis incapable d’inventer, mon écriture c’est la réalité et je tiens à ce que ça le reste… Mais jusqu’à quel point quand je dis que je suis vide c’est réel, comment exprimer autre chose que la « douleur » ce mal intérieur… C’est ce qui fait que j’écris. Je sais on aime pas beaucoup les grands angoissés, le cinéma et la télé en font souvent de grands meurtriers pourtant je suis très pacifique… Pour plusieurs je suis de ceux qui brisent les rêves pourtant je fais très attention justement à mon senti je veux pas déranger personne et juste faire ma vie… J’ai vu plus de monde se faire tuer avec un bâton de baseball qu’avec un clavier d’ordinateur. J’ai lu un texte cette semaine sur comment c’est « malsain » de ramener tout à l’humour au Québec si t’est pas drôle t’a pas voix au chapitre, tu vie et meurt par l’humour… Y’a aussi tous ces téléromans, je comprends qu’avec toute ces écoles et ces conservatoires de théâtre faut bien leurs donner du boulot à ces comédiens. Je vais me faire haïr mais c’est donner trop de portée à mon pauvre petit blog. Je sais je suis un rabat-joie… Moi à la télé je serais juste bon à scripté l’action d’une poignée de porte. Voilà ce que ça donne quand je fais mon comique des blagues plates, je dois rester collé à mon senti à cet aspect « original » de mon écriture. En attendant l’inspiration je suce des bonbons… J’ai trouvé la photo qui va illustrer ce texte, une murale dessinée sur des portes par un inconnu à Madrid… Pour revenir au téléroman je suis pas tellement amateur, je préfère la lecture. Je vais dire comme ce comédien, ça prend du temps écouter la télévision… La télévision! Ça aussi quand t’écoute pas les shows t’est un taré, dans mon milieu les gens sont pas téléphiles, ils croient que la télé leurs parle personnellement, Big Brother quoi! Tout ça j’appelle ça mon senti, j’écoute ce que ça dis comme toujours et j’arrive à ces quelques mots. Je me dénigrerai pas ça vaux ce que ça vaux. Je vous laisse juger… Ça me prendrais un bruiteur pour que vous entendiez mon angoisse. Je pense que cette nuit j’ai fait du bon boulot, je sais pour vous c’est pas travailler, pourtant… J’essaye de terminer avec quelque chose qui a du bon sens. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore une journée magnifique, le plus difficile c’est de se rendre au cœur du texte. Il est toujours question de mon senti de ses variations. J’écrirai pas sur mes sujets de prédilections, en tout cas je vais essayer juste pour avoir un peu de nouveau. Je pense souvent au grand journaliste et chroniqueur Pierre Foglia depuis qu’il est à la retraite on en entend plus parler. J’ai pas l’intention de faire comme lui j’ai pas son talent et je fais pas de vélo. Je sais pas si mon ami praticien ressource à la retraite à déjà pédaler avec lui. Ce sont deux personnes de la même génération soit dix ans plus vieux que moi. Foglia je l’ai beaucoup lu mais un jour j’ai décroché, y’a un nom dont je me souviens plus pour sa génération voilà je l’ai des babys boomers, j’en suis pas vraiment un. Je suis un raté romantique de cette époque, ils ont tous eu et moi j’ai pas réussis à me faire une vie. Pourtant c’était possible de réussir y’a des gens de mon âge qui l’on fait. Je commence juste à voyager, à me rendre à l’étranger, j’ai moins peur, suis moins magané. Les journaux, la littérature découvrait le monde pour nous, je pense à l’émission la course autour du monde où on a vu d’excellent reportage, j’étais déjà trop vieux pour participer. Aujourd’hui je vais vous illustrer ça avec un monument sur la Plaça de Catalunya. Je les appuis les Catalans, un peuple a le droit de faire son choix … Je savais pas que politiquement ça brassait tant que ça en Espagne, je connaissais leurs désirs d’indépendance sans savoir qu’il était maintenant encore aussi vivant. Hier à Montréal y’a eu une manifestation, les politiques ont montré leurs appuie à la Catalogne. Au début de ce texte je vous ai dit que j’écrirais sur mon senti, j’ai toujours le désir de partir d’aller voir d’autre monde avant qu’il soit trop tard… Je lis maintenant assidument les chroniques de voyages dans la version électronique du journal La Presse. Je vais continuer à chercher une destination pour plus tard, Moscou? Saint-Pétersbourg? Prague les pays de l’est semblent intéressant mais je sais pas si ça coûte cher. Je peux même pas me payer une chambre à l’hôtel des cœurs brisés. J’avance lentement dans cette rédaction, je me rappelle qu’à l’école j’aimais bien rédiger des textes, c’est un peu pour ça que parfois je trouve que c’est un exercice puéril. J’aimerais montrer un peu de maturité. Les gens sérieux s’occupent à autre chose, c’est des chirurgiens, des cardiologues, des avocats, toutes choses, professions, qui changent la vie d’un homme. J’ai les oreilles comme dans l’avion quand il atterrit une question de pression, je mange des bonbons et ça passe. Ici les départs pour l’Europe c’est la nuit, je verrai pour le prochain. C’était loin d’une espèce de senti mais y’en avait quand même. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 23 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore une fois je me lance et cherche le propos sur lequel je veux écrire. C’est certain que j’y vais avec mon senti même si mon lecteur en chaise roulante me dis qu’à toute les fois où j’évoque ça je vire de bord. Nous disions donc le senti qui pour un paranoïaque est toujours la peur devenant une sorte de moteur. Je me souviens du psy avec qui je voyageais qui me demandait si je faisais assez confiance au gens avec qui j’étais. C’était à Milan en route vers Trieste y’a pas eu de problèmes, on était dans un luxueux et confortable train. Comment vous écrire que pour moi la nuit quand je m’endors c’est une petite mort. J’entends l’annonceur parler de l’alcool en disant que c’est comme du Cool-aid que ça descend tout seul. J’ai jamais aimé le fort et la bière ça me faisait mal de boire ça… Je m’éloigne de mon senti bientôt minuit, c’était l’heure où on quittait la brasserie pour aller au bar finir la soirée éméché… Je me sent bien un peu endormis mais pas si mal… Je pense à ce type qui me parlais des petites truites sur un ton incestueux, il racontait les voyages de pêche avec son père c’étais pas jolie, jolie ça sonnait névrosé. Je veux pas que mon lecteur de la Rolls-Royce se sente visé c’est pas de lui qu’il s’agit… C’est dimanche tous les commerces sont ouverts, on entend vrombir les motos de grosses cylindrées. Y’a des gens qui ont le même discours depuis des années, ils ne changent pas moi j’espère grandir dans la vie me rétablir pour le mieux… Y’a un parfum qui me fait penser à l’Europe dans l’air, je pense aux amis directeurs d’hôpitaux français… Je sais pas si monsieur le pair-aidant de Québec va beaucoup parler de rétablissement, il est maintenant conférencier à son compte on lui souhaite bonne chance. Je reviens à mon senti, je mange des menthes souvenirs d’enfance comme si j’en avais jamais eux assez… Les bonbons c’est bon pour les personnes en rétablissement. Je vais quand même y arriver à vous parler de mon senti, à ces émotions qui me tordent le cœur, m’essorent l’âme. Cette nuit je suis pas en peine, l’été à Montréal y’a beaucoup de motos mais c’est jamais comme dans les villes européennes, c’est des espèces de scooter de grosses cylindrées. Ça me sert à rien de chercher la bibitte je me sent bien, heureux et tranquille, je sais pas si c’est ça la sérénité… Je suis pas habitué, l’angoisse est toujours présente mais elle fait moins mal… C’est difficile de nommer cet affect, je crois que c’est une affaire de couple quand on est seul on pense pas trop à ça. Je passe du senti aux choses matérielles, cette nuit je suis pas très touchant. Je termine et je vous aurai pas tout dis. Merci d’avoir lu jusque-là pour moi c’est toujours un plaisir de vous écrire!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’en commence un autre, il fait vraiment un temps superbe. Je crois bien illustrer avec une photo d’Espagne. J’aurai fait plusieurs milles avec ces photos http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html  Voilà encore une fois pour ceux qui manquent de lecture ça va jusqu’à dix. J’aime à croire que c’est intemporel. Cet après-midi c’était café dans le parc avec l’ami. Je prends mon temps… Mon petit bonheur c’est de vous écrire, j’arrive pas à parler en schizophrène. Parfois y’a des gens qui m’adressent la parole dans un langage incompréhensible, c’est ce que j’appelle langage schizophrénique, j’ai pas encore la parlure de ce genre là. Je cherche à faire sonner la langue, le temps m’amène à des propos que je ne veux pas avoir, je veux pas me perdre dans la licence et la litote… En dire moins! Vous n’auriez plus rien à lire, je préfère être prosaique… Dehors y’a une voiture qui klaxonne. J’aime bien l’application blogger, y écrire. Je sais y’en a qui aiment quand je suis laconique. C’est rare, les mots sont là pourquoi pas s’en servir. Tout ça c’est des propos d’apprenti poète. Je pense surtout au grand Pierre Perrault et à « la suite des choses » je continue malgré tout avec vous et parfois à court de mots… Ce soir je crois que le voisin cuisine des pommes de terre, une espèce de poésie culinaire avec son parfum.  De quelles grandes écoles sortent nos nouveaux poètes? On les formes pour la chose économique, la langue de bois et fuck la poésie… Une nation de gérant, voilà ce qu’on veut… C’est bête à manger du foin, j’allais écrire à manger du chien, mais question rentabilité le gérant serais content. Je vais pas m’embêter à essayer de terminer avant les actualités. Les nouvelles c’est toujours le drame, ça me fait parfois mal. Vous cherchez peut-être de quel senti il s’agit, c’est pas celui de la nuit. Je me réjouis vous voyez, on peut pas toujours être triste faut célébrer une arrivée dans les mots. Je sais pas pourquoi je pense à la Harley blanche d’une connaissance, une moto presque de police. En anglais on dis « poetry » pourtant je suis pas à court de vocabulaire pour nommer… La vaisselle trempe dans l’évier, c’est tout simplement le quotidien, y’a rien de magnifique, le curé dirais c’est l’ordinaire. Mais j’ai jamais eu affaire aux ecclésiastiques, j’ai perdus le fil à chercher la bonne façon d’écrire. Je cherche pas la cure, si ce n’est celle qui va me soigner, m’amener vers le rétablissement, la spiritualité je ne peux en faire abstraction… Vous m’envoyez me faire voir, une consultation chez le chamane… Je vais revenir avec des cigarettes et après avoir joué dans les machines, pas de sweat lodge je suis pas amérindien. Je pensais pas que mon senti se dirigerais vers ça… Je suis pas amateur de bingo, je préfère l’art. Je crois que j’en ai assez écris, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 22 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Toujours la même tentative, écrire mon senti, essayer de le rapprocher du dire. Il est minuit quinze nous sommes samedi. Je me prépare un café, pense à mes velléité d’écrivain… Hier pour quelques instants j’ai perdu mes bracelets santé mentale. J’ai pris une pause et je les ai retrouvé dans le lit entre le matelas et la bordure, c’était certainement un épisode de somnambulisme  où je les ai enlevé inconsciemment, somnambule c’est pour moi ce qui est le plus proche de l’inconscient. Je me demande ce que ça voulait dire. Enlevé les bracelets c’est surement sortir du monde de la maladie mentale, se poser comme « guéris » même si ça n’existe pas, essayer de savoir ce que je serais devenu sans soin psychiatrique comment écrire que la mort m’attendais que j’aurais pas résister à la lourdeur schizophrénique avec les comorbidités.  Ce qui m’ « aidais » à vivre en même temps me tuais… Je pense à tous ces boulots ingrats et je vais pas m’humilier à vous les décrire, non plus que m’auto-stigmatiser, me dénigrer, je crois que quelques un d’entre vous jouissent quand je fais ça mais cette nuit je veux pas me faire mal. Y’auras pas de bière pour me remonter, j’y vais de façon sobre. Vous voyez j’en sors jamais de ce sujet, je pars des bracelets et me retrouve dans ce qu’étais l’ivresse… Souvent avec l’ami on s’étonne que depuis tant de temps on discute encore de ça, l’alcool avait pris tant de place, on vivait de chèque en chèque en s’achetant de la bière avec de l’argent empruntée. Je pense que c’est une des clés de la sobriété ramener l’alcool au conscient avec le savoir… Vers où ça nous amène… Vous devez être tannée de lire mes délires, moi ça m’aide à rester sobre, encore cette nuit les bars sont toujours ouvert mais je préfère m’asseoir chez moi et vous écrire… Vue de chez vous c’est surement ça que vous dites, c’est un malade un maudit malade! Mais oui, c’était pas de l’ordre de la névrose mais beaucoup plus de la psychose douloureuse, c’est pour ça que mon rétablissement est parfois difficile mais j’y arrive… Les thèmes sont pas différents, ce que je viens de vous écrire est je crois de l’ordre du senti, faut savoir distinguer le senti de la psychose, la paranoïa disait le psy ça se raisonne mais pas la psychose il faut avoir des soins. J’en ai été conscient très tôt de cette maladie, j’ai galérer d’hôpital en hôpital, d’urgence en urgence… Je suis heureux j’ai plus besoin de m’y rendre, mon senti se porte bien… Je pense au discours impossible que vous fait tenir la maladie, comment la folie est dangereuse pour soi et les proches… Lentement je me rétablis, je pourrais aussi vous écrire sur l’affect comment les relations amoureuses sont difficiles. Mais ce seras pour une autre fois. Je termine en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis pas très inspiré. Je lis un roman qui se passe à Barcelone, un roman policier… J’ai reçu par le courrier les recueils de bandes dessinées Spirou, que je vais lire pour ensuite les faire parvenir aux petits gars de Cantley… Je sais pas pourquoi j’ai l’âme lourde, l’automne déjà mais j’ai quand même de bons souvenirs de voyages en Espagne… C’est tout récent que je voyage comme ça, j’aime… Je vais placer une photo du Musée d’Art Contemporain de Barcelone maintenant en grève, sa conception est de Richard Meier, en construction de mille neuf cent quatre-vingt-sept à mille neuf cent quatre-vingt-quinze, pour ouvrir le vingt-huit novembre mille neuf cent quatre-vingt-quinze dans le quartier El Raval. J’ai beaucoup aimé ce quartier… Bon! Je laisse là les souvenirs de voyage et j’y vais avec mon senti, vendredi d’un beau temps pas ordinaire, la matriarche me disait hier que les feuilles avaient jaunies, dans ce temps-là je peut pas m’empêcher de pensés à Jacques Prévert et à Yves Montand… J’ai toujours le désir de partir même si je traîne cette saloperie de maladie mentale partout où je vais. Faut pas que je me laisse arrêter, souvenir du Adios du commandant de bord du vol Iberia. Je m’inquiète un peu pour le voyage de mes snowbirds, je crois que ça va bien se passés ce sont de bons voyageurs. Je pensais au climatiseur, il vient de démarrer il est bien régler. Moi je suis pas un grand voyageur, je vais apprendre avec le temps… Y’a mes moyens aussi qui sont limités, mais comme on dit c’est mieux que rien. J’aime bien prendre mon temps dans un bistro en attendant l’ouverture des musées. On m’a dit qu’il y avait pas de mauvais voyage, marcher dans Madrid c’est quand même pas mal. Je m’éloigne toujours de mon senti, je sais pas pourquoi je suis ému, je pleurerais… C’est l’heure de rentré à la maison, ça sert à rien c’est plein de bouchons, ça roule pas. Je vous place encore le lien pour mon « récit » de voyage http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html  vous pouvez trouver et lire les dix si vous êtes patients. Je sais plus trop quoi vous raconter, parfois j’aimerais avoir une amie pour me promener… Je crois que je suis trop bougonneux, je vais rester seul. J’aimais bien attendre un rendez-vous dans un bistro en prenant un café, bien que parfois je sais pas de quoi discuter… Je pense bein que je vais finir mes jours seul, je vais profiter de cette solitude pour vous écrire, vous faire lire, je sais pas si un jour ça va être de la littérature, je sais c’est plus, parfois, de l’ordre du journal intime. Entendu hier à la télé « un homme qui lis en vaux deux » peut-être mais quoi dire de celui qui écris? Ce soir je me dénigre pas. J’ai fait de mon mieux. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 21 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai dormis un peu, refait mon lit, je suis bien réveillé. Ai mangé un yogourt des balkans. Aujourd’hui c’est vendredi, suis heureux que deux lectrices m’ais signalé qu’elles avaient lu… Il est minuit quinze je suis plus réveillé que je l’étais dans l’avion. À l’altitude où il était les hublots étaient fermés pour créer une pénombre, y’a des gens qui dormaient. La prochaine fois je vais prendre l’option plus même si je bois pas d’alcool. Je mangerai tout de même pas le repas dispendieux créer par le chef Daniel Vézina à moins que pour faire changement je prenne une autre compagnie aérienne. Y’a ma lectrice de deux montagnes que je félicite, si vous voulez en savoir plus vous lui demanderez… Aujourd’hui je vous illustre ça avec ces chers avions, je racontais à mon lecteur de Deux-Montagnes que dans les réceptions je ne regardais pas qui buvais ou ne buvait pas d’alcool… Souvenir de cette époque où j’étais « roadie ». Je transportais avec mes collègues les caisses d’équipements de différents bands de musique souvent on devais monter ça au deuxième, on faisait ça rapidement ces nuits là je restais réveillé. Je me souviens aussi du grand rideau de scène noir… Je viens de manger maintenant j’ai sommeil, encore deux heures pour aller s’abrutir dans les bars « à la mode ». J’ai vu que la grenouille étais maintenant coin Saint-Laurent et Sherbrooke, le dernier cri pour les m’a tu vu aviné. Je me souviens j’allais entendre James McDonald dans ce coin-là. Je pense à l’ami recherchiste à la radio, j’ai lu ses textes je crois qu’il essaye trop d’écrire à la mode Rolling Stone où Best où  Rock’n’Folk… Je la connais la tonalité de ces revues je les ai lu longtemps, c’était pas toujours la classe. Le propre de ces magazines c’est d’être à la mode quand ce cycle là n’y est plus elles disparaissent, y’a que Rolling Stone qui résiste avec son huile d’olives. Y’avait un copain qui me parlais de la payola, cette façon qu’avait les gérants d’artistes de payer les disc-jockeys pour faire jouer leurs clients à la radio et monter de faux hits parade. Je crois que c’est plus comme ça l’industrie de la musique est devenue trop grosse, Angelil est plus là pour nous dire comment il a fait. Semble que hors des grandes compagnies y’a pas beaucoup d’argent à faire… Les bluesmen vont continuer à faire du taxi et des gigs la fin de semaine, l’argent va se faire sur les ventes de drink et de bières. J’ai souvent tendance à voir la présence du monde interlope là-dedans. Parfois y’avait une « légende » qui passait à Montréal, souvent un vieux bluesmen noir qui jouais pour ses drinks, le genre de gars qui traine pas beaucoup d’équipement et qui est pas payant. Chaque band avait son club, sa salle on y voyait souvent les mêmes clients. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Place à l’imagination… Barcelone manifeste, j’y étais pour les attentats et je les regardes manifester pour leurs indépendance. J’espère que ça causeras pas de problèmes à mes voyageurs d’Aylmer. Un paranoïaque de ma trempe ce sent responsable de tout ce qui peut arriver là-bas. Je suis allé à Washington, ils ont élu Trump, je vais à Barcelone y’a les attentats terroristes, je suis prêt à dire que c’est de ma faute et je vous parle pas de l’ouragan à Cuba où je me suis aussi rendu. Je suis responsable du sort du monde… Mais non je suis pas aller à Mexico, les tremblements de terre c’est la faute des essais de missile nord-coréen. Je vous le disais d’entrée de jeu c’est mon imagination… J’ai le complexe du complot assez fort. Il y a des morts je devrais pas parler comme ça pourtant, il va surement quelque part se trouver un journaliste pour nous parler de la théorie du complot. Y’a d’excellent roman qui sont écris sur cette base là. Voyons-donc on laisse Trump dire que le réchauffement de la planète ça n’existe pas… Je peux y aller de ma responsabilité terroristes et Nord-Coréennes. Y’a aussi eux des attentats à Paris y’a quelques années et je m’y étais rendu quelques années avant. Je vais vous épargner et rester chez moi, encore ils vont peut-être attaquer Montréal. J’écris ça prenez moi pas au sérieux, les paranoïaques et les complots c’est comme la mer et l’eau. Je me vois déjà aux mains de la police anti-terroriste juste pour avoir osée écrire le mot… Quand j’ai commencé à écrire ce blog je m’étais dit que je me servirais pas de l’actualité mais c’est difficile de l’éviter. Je sais c’est un sujet délicat et c’est assez facile d’étaler son ignorance. Mais non! Je me dénigrerai pas, il est pas question ici de mon senti, le seul que j’ai c’est la peur. Je peux pas vous en écrire plus. Non! Je termine pas là-dessus, je veux toujours rédiger le même nombre de mots. Essayer de vous dire comment je suis dérangé pour coller deux ou trois événements aussi éloignés. J’ai peur, j’ai peur qu’on m’arrête pour avoir écrit ça pourtant la liberté d’expression ça existe, même si cette expression est toute croche.  Ce que vous lisez là c’est vraiment l’œuvre imaginaire d’un malade mental. Je pense à la distance entre la parole et l’écris. Je semble pas l’avoir ici, malade mental j’irai pas plus loin pendant que dehors une voiture klaxonne, ça aussi j’en suis responsable avec mon énorme nombril, le monde tourne pas autour de moi, faut pas que je me laisse prendre au jeu. Je ne suis responsable que de ma personne. Cet après-midi j’étais loin de la poésie, j’écrivais une espèce de senti distortionné, le monde va mal et j’espère pas être touché. C’est pas terrible comme écriture c’est même pas drôle. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard  

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout très tôt, le goulag occidental est tranquille. C’est comme si enfin l’été étais là. Pourtant bientôt ce seras l’automne et ses couleurs, je sais c’est un cliché.  Je sais pas trop quoi vous raconter, j’ai hâte d’entendre l’interview que j’ai donné à la radio. Un peu plus d’une semaine et septembre se termine. Je pense encore aux avions, j’espère que mon public d’Aylmer va faire un bon voyage même si ça brasse à Barcelone. Je vous avouerai que pendant les dix jours passés en Espagne j’ai pas parlé beaucoup. Je me vois encore dans le jardin du Prado, c’était beau… J’espère que j’aurai jamais besoin d’être hospitalisé dans un centre hospitalier de soins de longues durées… Je pense à la matriarche qui se tire très bien d’affaire. Je vais vous placer pour illustrer une photo d’un tableau d’une magnifique catalane. Mon voyage c’est un rêve comme si j’étais jamais partis, pourtant je me souviens de mon départ à l’aéroport de Madrid sans trop de difficulté. Je vais mettre ça clair c’est pas une peinture qui représente la matriarche… Je sais pas si l’ami historien de l’art est toujours à lire ses polars, moi présentement je suis encore à Barcelone grâce à la lecture d’un roman policier… J’ai des démangeaisons aux mains, j’ai appliqué une petite crème, ça fait un peu efféminé, vous pouvez penser ce que vous voulez… Voilà une vieille chanson française aux couleurs de l’Espagne, Sombreros et mantilles https://www.youtube.com/watch?v=VuhUFgf7yyc  C’est presque du folklore. Je vais faire une autre tentative de vous écrire mon senti, je suis beaucoup moins angoissé que je l’étais, je veux pas toujours vous raconter la même histoire… J’ai mangé un peu, des céréales, je pense aux charcuteries du petit déjeuner à l’hôtel, j’ai toujours de la difficulté à vous écrire sur mon senti c’est des disgressions. J’écoute, j’écoute ce que ça dis parfois j’ose pas vous l’écrire tellement c’est indécent… Une autre indécence, mon nouveauté affilié à l’art nouveau. Quand j’écris je peut pas être autre chose que contemporain, les réseaux sociaux ne me le permettent pas. Je pense que la dame à la mantille c’est un thème classique de l’art Ibérique. L’angoisse m’a quitté cette nuit, et j’ai pas eu besoin de consommer Dieu merci! J’entends le tic-tac de l’horloge, je fais pas la différence entre l’anxiété et l’angoisse, je devrais moi qui veux toujours nommer les choses. L’angoisse est une manifestation possible des troubles anxieux, je crois que un ne va pas sans l’autre. J’associe beaucoup l’angoisse avec la mort, la peur de mourir. Présentement je crois que c’est à un niveau normal, quoi que la norme là-dedans je sais pas trop ce que c’est. À propos du tableau la dame à l’air sereine. C’est peut-être la reine Sofia, je sais pas… Bon! Je suis un peu fatigué et je veux me lever ce matin pour l’émission de radio. Je termine donc comme à l’habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 20 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Toujours au même endroit, écrire dans cette journée humide… J’ai trouvé ça l’écriture pourtant j’arrive à rien, le soleil se montre la fraise. Ça fait déjà un bout que je suis revenus d’Espagne… J’ai pas envie d’aller foèrer dans le quartier latin, je m’ennuis un peu. Je sais que je repartirai pas de sitôt… Je pense toujours au jetlag, au décalage horaire. J’aime bien avoir un transport quand j’arrive à l’aéroport jusqu’à l’hôtel. Mes lecteurs d’Aylmer partent bientôt, c’est fou comme le temps passe avec tout ça je vieillis… Je crois que vous avez pas apprécier le texte de la nuit dernière… Je sais que votre temps est précieux que vous avez mieux à faire que me lire, pourtant si j’écris c’est pour vous distraire. C’est que des phrases hachurées que j’arrive pas à faire parler, à faire dire… Je veux vous raconter ces après-midi isolés, seul à m’ennuyer… Y’a des gens qui trouvent ce que j’écris rafraichissant surtout en santé mentale, tant mieux si ça allège le poids de la maladie, si elle devient moins chaude moins torride. Je pense aux front pages des journaux que je veux pas faire, je veux juste être un écrivain ordinaire dans les pages art et spectacle… Quand j’écris comme ça j’en arrive toujours à me dénigrer, ce que je ne ferai pas ici… Je suis pas un moins que rien. Je pense aux Souverains Anonymes, la prison c’est pas trop intéressant avec la fouille à poils c’est toute mon expérience carcérale… Le commis à l’embarquement à coller une étiquette sécurité sur mon passeport, ça a rien changé tout s’est bien passé. C’était pour indiquer que j’avais bien tous les documents nécessaires. Là je mélange tous la fouille carcérale très intrusive et les fouilles aux douanes toutes douces. La vérité c’est que j’ai envie de repartir attendre l’avion à l’aéroport, je le ferai pas tout de suite je vais attendre à l’année prochaine… La prochaine fois j’aimerais beaucoup être accompagné. Le temps file quand même… Les gens honnêtes sont occupés, pour entrer en Espagne on m’a pas demandé ce que je faisais dans la vie contrairement aux states et à Cuba. Je sais pas pourquoi tout à coups j’ai de la peine, je crois que c’est d’écrire et de n’avoir que de mince résultat… Tout ce qui est écrit sur les réseaux sociaux ça compte pas, c’est pas de la littérature, puisqu’on peut écrire n’importe quand, n’importe comment et aussi n’importe quoi ce qui n’est pas la moindre des choses. J’aimerais être édité papier mais je sais pas ce que ça me donnerais… Je suis quand même heureux d’avoir cette tribune de vous avoir comme lecteurs lectrices. Je crois qu’on est des millions si ce n’est des milliards à faire ce que je fais là. Je pense que de vous écrire ça remonte l’estime que j’ai de moi. Pour tout de suite je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 19 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est difficile de se lancer comme ça dans le vide et d’écrire. Ce soir je vais vous illustrer ça avec les charmantes céramiques du musée d’art moderne Catalan. Comme vous voyez je suis pas encore revenu. J’espère que mes lecteurs de l’Outaouais vont eux aussi faire un beau voyage. Le mois de septembre passe rapidement et en beauté on aurais pas pu demander mieux.  Question céramique je pense au magnifique coq sur le comptoir de cuisine de mes lecteurs d’Aylmer. Comment vous dire que j’aime beaucoup l’art mais j’ai pas les habilités pour en faire c’est ce qui me fait écrire… Notre lecteur de Deux-Montagne a une nouvelle voiture https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10210808577196252&set=a.10201516694865001.1073741831.1405546902&type=3&theater  elle est magnifique une vrai vintage, écrire c’est ce qui me garde aller dirais les amis acadiens  https://www.facebook.com/search/str/Schizophr%C3%A9nique+%C3%A0+Barcelone+et+%C3%A0+Madrid+1+partie/keywords_search  Voilà un raccourcis pour vous rendre sur la première page de mes écrits schizophréniques ensuite vous pourrez suivre jusqu’à dix. Parfois je me fouille les entrailles et je trouve rien. Je crois pas que je vais placer d’autre raccourcis cette nuit, l’écriture informatique c’est pas très beau. Je pense aux amis itinérants qui profitent du beau temps mais quand même dormir sur le ciment c’est pas évident… Je prends mon temps, le poète m’avait écrit de prendre tout mon temps c’est ce que je fais. C’est dans ce cours de discours poétique que le prof m’a « baptisé » poète. Je l’écoute et quand je vous écris je crois suivre ma voie. Maintenant je suis vieux, juste bon à faire entendre le presque rien de Reggiani le regretté. J’aime bien les jeunes filles. Cette nuit j’ai pas envie de me dénigrer, je suis pas pire, pas mieux qu’un autre, vous voyez c’est toujours la même rhétorique. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui et j’aurai réussis ma journée… Viens de manger des tartines au miel, pense à ceux qui disent que leurs malheur viens de la société, incapable de prendre leurs responsabilités. O.K. disons que la société y est en partie et la personne aussi. Je pardonne au moins à tous les jours, ce qui me rend plus fort, quand j’ai besoin d’aide j’en demande ça aussi c’est de la force… Je crois vous avoir raconté cette semaine que je voulais m’isoler, me renfermer, je sais que c’est pas la solution pourtant j’ai toujours ce désir de faire une retraite au monastère de méditer sur ma condition. C’est toujours la nuit j’entends ronronner le pot d’échappement d’une voiture… Le miel m’endort moins que le sucre. Y’a plein de vieilles chansons française qui jouent dans ma tête, c’est digne du psychopathe que je suis… Je me tiens tranquille dans ma folie. J’aurai encore écris cette nuit. Parais qu’en français le conditionnel ça existe pas, j’ai pris ça d’un savant animateur de télé, remarquez qu’il animait des émissions culinaires. Dehors des jeunes discutent, je sais pas où ils vont à cette heure ça me regarde pas. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Après-midi chaud, je pense à ces différents commentaires sur les « vedettes », y’a ce vieux dicton qui dis « c’est difficile la vie d’artiste quand on est pas vedette », je démarre avec ça et l’autre qui s’ennuie d’un bar refuge d’alcoolique… Parfois je buvais avec de la compagnie mais eux savaient quand rentré moi je ne décollais pas à ce jour je sais pas pourquoi. Je ne bois plus, maintenant j’essais de bâtir quelque chose de lisible. J’ai plus envie de perdre mon temps à regarder les bouteilles de fort dans un bar, rien de tellement édifiant. Souvent on me disait que j’étais un poète, y’a que ça que j’ai pris au sérieux… Je ne bois plus vous savez et j’écris, je raconte mon senti comment je vie mes longues journées de désoeuvré à vouloir faire œuvre … Rien de tellement intéressant à entrer dans un bar sombre à son ouverture à quinze heure l’après-midi et faire douze heure à boire de la mauvaise bière… C’est toujours mon sujet de prédilection aussi monotone que la vie d’alcoolique avec ces jours et ces nuits toujours pareilles. Parfois la musique me rendait nostalgique, je pensais aux beaux jours terminés. Je veux pas vraiment me rappeler comment c’était je risquerais d’y retourner… Y’en a beaucoup qui sont morts qui ont mis fin à leurs jours, ils ne s’amusaient plus ne faisait que descendre dans les bas-fonds de la dépression alcoolique. Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus dans cette magnifique journée, c’est ma survie l’écriture, j’ai tout essayé, rencontré beaucoup de monde et j’y suis resté accrocher, écrire! Je sais pas ce que ça prend pour être un bon poète surement pas faire des phrases à mille piastres verbeuses. Je pense toujours au vrai poète, j’aimerais beaucoup en être… Je suis plus de ceux qui noient l’inspiration dans l’alcool, ça fait longtemps que je m’inspire du quotidien, de toutes façon dans les bars à part quelques bagarres y’a rien de très poétique, la bière ça rend cynique, on est une gang là-dedans à se regarder couler, désespéré, à voir le monde détruit brisé et croire qu’une recherchiste ciné va nous le réparer. Quand-aux jobs on en a fait plusieurs et c’était toujours la même paye, y’a personne qui se met riche à boire et à travailler. On y arrive pas, y’a que le temps qui nous brise. Un jour on réalise qu’on à pas besoin de châteaux, qu’on est trop gueurlots pour fonder une famille. C’est là qu’on s’arrête quand on a assez vu de tapis brûlé, de videur qui nous envoient promener, en nous cassant un bras, nous brûlant avec une cigarette, on se dis un petit peu y’a surement autre chose que ça dans la vie. On essais d’arrêter un jour à la fois et on réussis, on met plus les pieds dans les débits. Voilà! C’est un peu encore la même histoire aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça sent bon cette nuit. Le goulag occidental est endormi. Je continus mon écriture, hier j’ai rédigé le compte rendu de la réunion de notre groupe. C’est autre chose c’est pas écris sur le même ton sur le même thème… Vous voulez certainement savoir comment je me sent cette nuit, Muy bien dirais l’espagnol… Je pense aux magnifiques façades des rues de Barcelone et Madrid, j’ai pas vue le quartier des affaires, les grattes-ciel ça m’intéressais pas. J’ai préféré les vieux quartiers. Je suis loin de mon senti, y’a longtemps déjà que j’ai pleuré à gros sanglots, la dernière fois j’ai téléphoné au neuf un un on m’a envoyé les policiers et l’ambulance pour me transporter à l’hôpital… J’étais bouleversé, j’ai vu ma vie et où j’étais rendu rien de bien édifiant, ça m’a pris du temps mais j’ai finis par accepter… Voilà! Je me suis parfumé avec le Burberry Brit Rhytm, j’aime beaucoup ce parfum… On m’a demandé une fois son nom, j’ai pas su quoi répondre sur l’instant, j’ai finis par trouver mais la dame étais partie. Je crois que je me répète c’est le propre du délire, un délire réfléchis qui peux s’apparenter au senti… Je crois avoir longtemps eu peur de la ville pourtant je serais incapable de survivre ailleurs… J’attends du courrier, j’ai acheté en ligne deux recueil du journal Spirou, la poste devrais me les livrer. Je les lis et après je les envois aux petits gars, je crois que ça fait des heureux… J’y vais lentement sans trop d’histoire, pense à Radio-Canada où j’ai donné une entrevue http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges  ça commence à faire longtemps, je crois que je suis différent… Dans mon enfance les types comme moi on appelait ça des maniaques, sans trop savoir ce que ça voulait dire. Je suis incapable de vous donner d’autre nouveau qu’écris. Je sais pas trop ce que je dis… Je ne vis pas dans un rêve, c’est la dure réalité mais quand même mieux qu’intoxiqué… Les neurones brûlées c’est pas de l’intelligence. Je pense au stigmate du malade mental, de l’intoxiqué, je préfère de loin rester éveillé… Souvenir d’une visite chez le gouverneur général, j’ai été accueillis par madame son excellence qui m’a fait un gros hug et qui a dis qu’on pouvait les considérer comme des vrais amis je crois que je vous l’ai déjà écris, je sors de cette nuit. Je crois que le facteur sait un peu tout ce qui se passe dans notre vie avec le courrier reçu. Quand j’aurai terminé d’écrire ce blog je vais prendre mon petit déjeuner. Cette nuit le goulag occidental est tranquille… Je veux pas trop me distinguer de la population. J’essais, et je crois que ce soir c’est la première fois que je l’écris, essais, oui! Une tentative de rédaction parfois j’écris comme un enfant sans trop profondeur. Je termine presque ce blog, encore quelques mots. Je devrais toujours commencer par la fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

lundi 18 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me suis calmé, pense encore aux voyages, ce seras pas pour tout de suite. Je vais plutôt regarder des émissions qui traitent de voyages. Ça va peut-être me donner des idées pour une prochaine destination. Je sais pas pourquoi je pense à la Prada de Milan, un magasin de mode que je confonds avec la Pravda, mais j’irais bien à Saint Pétersbourg visiter L’Ermitage un jour. Mon goulag occidental mérite une mention dans cette Pravda, le journal de ce qui était le parti je crois. J’ai pas envie de me lancer dans un procès des média, avec les réseau sociaux, ici en tout cas tout le monde peut faire paraitre ce qu’il pense. C’est vrai que ça prend une certaine notoriété, une salle de rédaction crédible, mon pauvre petit blog sera démantelé en moins de deux. Mais j’écris pas des nouvelles, j’essais de donner des réflexions, une espèce de pensée des valeurs, j’écrirai pas démocratique aujourd’hui tous les régimes se réclament de la démocratie. Après avoir perdu ma jeunesse à essayer de survivre dans de petit boulot et en prêchant aux prolétaires j’écris… Ça toujours été l’argent qui mène, au plus fort la poche comme on dit. Ouais! Au fond c’est de la philosophie de bas de gamme, j’ai pas eu le temps de pensé, j’y vais désarticulé comme un vieux fossile dans la terre glaise. Ce matin je me suis rendu à la réunion de mon groupe, c’était riche en propos  échangé sur la souffrance, ça ne se mesure pas, pour un elle est très grande avec des causes banales pour l’autre elle est petite avec des causes qui tueraient le plus coriace des mortels. Quand j’écris comme ça je vous fait part de ce que j’appelle mon senti à l’approche de l’autre. Ce senti je dois en être très conscient, je veux pas le laisser m’emporter à la dérive, garder le cap comme on dis. Je sais pas si y’a plusieurs années j’ai bien fait de me faire soigner le choix entre l’hôpital et le monastère s’est pas imposé, les agents m’ont menés à l’hôpital, c’était pas une crise spirituelle mais bien la schizophrénie, la folie moderne. J’ai maintenant de la difficulté, je voudrais écrire de toute beauté mais ce qui raisonne c’est mal aimé. Ça donne quoi d’écrire tout ça, incapable de rédiger un conte, une fable avec toujours le désir de faire « moderne ». La journée est presque terminée, lentement on prend du vieux et on écrit comme un damné acharné… Dans les journaux y’a des artistes que j’ai croisé, probablement que leurs écritures est mieux que la mienne, que ce qu’ils font en vaux plus la peine. Mais j’abandonnerai pas, je suis trop avancé… Voilà! J’ai presque terminé pour ce soir, quelques mots encore… Je sais pas si je suis arrivé à vous toucher sinon revenez un jour peut-être je vous atteindrai! Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’en ai finis pour tout de suite. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis revenu au beau fixe. Ai mangé du fromage et des biscuits salés, j’ai mal au ventre. Aujourd’hui c’est la réunion de notre groupe de pairs-aidants. Je vous écris de la nuit du goulag occidental. Je regarde sur la carte statistique des consultations du blog plusieurs sont en Italie, on veut peut-être ma peau, je sais ça sonne idiot mais qu’est-ce qu’un paranoïaque peux penser d’autre… Tout ça c’est des clichés… Aujourd’hui j’ai envie de placer une photo de mon cru de la basilique Sagrada Familia à Barcelone, la ville de Gaudi l’architecte. Si je suis chanceux je vais pouvoir la voir terminée. Lundi, une autre semaine qui commence, je vous donne tout ce que j’ai… Pas grand-chose à vrai dire. J’ai commandé deux recueils de bandes dessinée ils sont dans la poste. Je vous écris encore de mes insomnies… Ça m’étonne que pendant les attentats de Barcelone j’ai pas eu plus peur, si vous voulez plus de détail vous pouvez, je le répète, lire Schizophrénique à Barcelone et à Madrid en dix parties sur ce blog. Insomniaques voilà je m’y fait… Je cherche l’extraordinaire incapable que je suis de l’inventé. Dehors une voiture avec le pot d’échappement brisé mène tout un boucan, le conducteur se croit dans une formule un quand ce n’est qu’une bagnole bruyante… Je suis content lentement je me réveille… Reste plus que les habitués dans les différents bars si je comprends bien à trois heure plusieurs vont quitter pour les machines à poker du Casino. Je savais pas que c’était ouvert toute la nuit. J’ai vérifié, c’est indiqué ouvert jour et nuit. Je sais pas ce que ça donne d’aller se briser la vie là-dedans, le jeux, la dope, l’alcool on en a une belle ville, ville de tous les vices, on décore tout ça et on se fait des accroire de grandes villes, pendant que nos itinérants profitent de ces douces nuits et cherchent un endroit où passé l’automne et l’hiver… Les amis avaient inventé un mensonge avec le compte de téléphone, ils étaient à bout je crois qu’ils sont tous les deux décédés, y’en a un de ceux-là qui étais sous trithérapie, n’empêche je crois qu’il était aussi dépressif et suicidaire. Si jamais t’est vivant et que tu lis ceci fait moi signe. J’ y arrive encore cette nuit à vous écrire. Quinze minutes et on ferme, on a plus l’odeur du tabac qui brûle, parfois j’ai envie d’en griller une mais je passe mon tour… J’ai pas hâte de voir les buveurs cet hiver à l’extérieur des bars pour griller une cigarette, ça coupe tout le plaisir, une bière, un fort et une cigarette dehors ça coupe tout le plaisir… Moi avec tout ce que j’ai fait, tous les endroits où je suis passé je me compte heureux d’être que schizophrène, c’est idiot de dire ça mais les autres maladies étaient là. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard