jeudi 30 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Belle journée aujourd’hui, je commence la rédaction de ceci avec une pensée pour les amis qui se débattent avec l’alcool et les drogues… Y’a ce gars tout à l’heure dans l’autobus qui parlait de quelqu’un qui s’était accroché, il en parlait sans pudeur dans son cellulaire. J’ai cru reconnaitre une sorte de « control freak », un détenu libéré… J’arrive pas à continuer, j’attends que l’amie me téléphone… Ai passé une partie de la soirée avec l’amie, je lui raconte, un peu comme pour vous, la même histoire. Dehors on entend les motos, je cherche à vous dire comment je me sens, elle est très jolie l’amie… C’est la nuit je vous écris, on est allé dans le parc on a discuté. Je crois qu’avec le temps le goulag occidental commence à avoir du sens… Je sais vraiment pas quoi vous écrire ce soir, je sonde mon âme, je plonge dans l’abime émotif pour essayer de vous traduire ça en mots… Je l’embrasse la belle, je l’embrasse pourtant je me sent mieux qu’à vingt ans le malheur collant. « Je pense à toi mon amour ma bien aimée, ne m’abandonne pas mon amour ma chérie »-Amadou & Mariam https://www.youtube.com/watch?v=8dO8xnMCNK0 . Voilà où j’en suis avec tout ça… Aujourd’hui j’ai entendu personne siffler à mon passage. Ai mangé une pomme, l’amie elle coupe mon angoisse. C’est jamais trop clair ce que je vous raconte… Si vous aimez les liens avec la musique faite le moi savoir, y’en a un qui trouve ça trop facile. Je le répéterai jamais assez c’est pas de l’art que je fais c’est de l’artisanat… Les artistes ils y vont de façon sophistiquée… Cette nuit je suis heureux, parfois le bonheur c’est pas grand-chose… « Je voudrais voir la mer »- Michel Rivard https://www.youtube.com/watch?v=hcCZsLgh5Ks Vous allez rire de ce que je fais de ce que j’écris, l’idée c’est de durer et de donner… Tiens! Tout à coup je pense à l’art-nouveau et au post-modernisme… Je sais ici c’est pas de ça qu’il s’agit je dirais que c’est du kitch dans la lignée du restaurant Miami sur la rue Sherbrooke à Montréal. Je suis pas Zilon non plus et son art de la rue… J’ai plein de gros mots qui me passent par la tête, gros chien sale par exemple… J’avance lentement dans mes écritures, je regimbe et rebiffe sans vraiment savoir ce que j’écris… Je pense à Réginald le bênet du parc où on s’amusait, un jour il est disparu on a regretté un peu sa sagesse naïve… Au fond j’en veux pas à personne avec mon écriture de prolétaire. Je mange des Life Savers, j’aime bien les bonbons. Lentement la nuit avance, on aurais aimé y’a longtemps que je sois médecin mais j’ai peur du sang maintenant je pense à l’analyse encore une histoire de fou. Je suis pas mal un gars de la campagne enfermé dans le goulag occidental. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 29 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est une journée pathétique mais oui! Émouvante, les gens vont se mettre beau pour sortir, l’un à la banque l’autre au marché, ils vont payer leurs dettes, s’acheter des cigarettes et si ils en reste prendre une petite bière à la brasserie et rencontrer les amis. Le lendemain y’auras plus rien comme je dis souvent comment budgetter rien… Y’en a qui vont prendre le taxi pour se rendre à la caisse changer le chèque parce qu’ils ont pas le dépôt direct. On va acheter tout ce qui nous a manqué pendant le mois, récupéré les choses qu’on a laissé au pawnshop et là aussi prendre une autre petite bière… Je me souviens d’avoir déménagé quelqu’un dans Hochelaga- Maisonneuve et de m’être sentis cheap parce que je me suis fait payer. J’ai longtemps vécu ça cette journée des bienheureux, parfois pour arriver on paye pas un compte et dans les cas plus graves le loyer en attendant d’être expulsé. Je comprends aussi ceux qui veulent mourir cette journée là, y’en a pas assez pour vivre c’est pas rien qu’une badluck le malheur quand ça vous tombe dessus… J’aurai vécu une vie de travail subventionné, de chômage et d’aide sociale, toujours instable… Je me demande si on laisse sortir plus de monde de l’hôpital psychiatrique la journée du « chèque » ce mois ci ça adonne avec la fin-de-semaine ça va swinger à la brasserie des gagnes petits. Moi j’essaye de pas trop faire dur mais j’ai aussi ma routine de béesse, je reste tranquille pendant que tout le monde s’agite, trois quatre cent mille personnes qui vont essayer de vivre décemment une couple de jours, des épouvantails à travailleurs à qui ont fait peur en les menaçant de devenir prestataires si ils ne conforment pas à l’ouvrage. Je sais c’est plus compliqué que ça, je mange quand même mes « bas ». Ouais!!! Grosse journée pour la SAQ et dans quelques jours ce seras grosse journée pour les soins psychiatrique… Pour bien faire aurais fallu que je reste balayeur toute ma vie ça m’aurais avancé à rien, je pense au voisin qui a toujours fait ça et qui est dans la solitude même si il travaille, c’est l’univers du gagne-petit, l’orgueil d’être travailleur dans un milieu de fous. Y’a les pushers aussi qui vont récolter en laissant un petit sac derrière pour garder le client bien accroché… Hier à la télé on a montré comment le crystal meth détruisais une personne en quelques mois, faut se tenir loin de ça, comme disait l’ami hier, je veux pas mourir. Laissez moi vous dire que l’aide sociale c’est pas de l’argent facile on peine a survivre, je pense à ces mamans et à leurs enfants, il est deux heure huit ça fait une couple d’heures que le bar est plein, on gèle sa détresse. Je vais pas plus loin que là, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye bye!!!
Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’y remets encore une fois. Le mois de juin tire à sa fin on a une pensée pour notre lecteur designer retraité de L’Outaouais, c’est son anniversaire bientôt… C’est lourd en cette fin d’après-midi, ce matin j’ai fait les courses ai rencontré un ami très cher, on a discuté un peu, il s’en allait au travail. Avant c’est le genre de chose qui serait pas arrivé on se serait pas parlé. Je sais pas pourquoi j’ai la larme à l’œil… C’est difficile je suis désoeuvré… C’est toujours la question du travail de mon rapport avec l’autre, comment j’y arrive pas de toute façon je suis trop vieux, allez! Allez! Allez! Je crois que moi aussi j’ai droit à la retraite, cet après-midi, j’ai rêvé que je travaillais pour un ami, un ancien patron, j’ai vu son camion et je me suis réveillé en me demandant ça faisait combien de temps que j’avais pas travailler… Plus de vingt- cinq ans, j’ai été très malade bien que je n’aime pas me déresponsabiliser avec la maladie… Je plonge dans mon monde intérieur ces voix qui me persécutent, ces voix que je crois inventer quand je vous écris j’ai le contrôle sur elles… Je me souviens avoir bu de l’urine, j’en suis presque mort en vomissant c’est dégueulasse. Je le méritais bien… J’aimerais écrire de belles choses. Je passe mes voyages en revue, Besançon, Lille, Paris, Milan, Trieste,La Guadeloupe, Boston, La Havane, Varadero, Londres et New-York ça fait beaucoup de voyages en peu de temps. Je ne pense plus comme un alcoolique actif j’ai pas envie de dénigrer personne… Je vous écris en pensant aux actualités télévisées ce soir je vais les rater et c’est pas grave. Vous allez me dire t’est qu’un pauvre cave c’est Vrai! Je crois que la ville et l’hôtel que j’ai préféré c’est Trieste. Je discutais avec un lecteur de la fin de ces voyages, il m’expliquait que ça dure un temps, les institutions peuvent pas toujours resté fermer sur elle-même, faut qu’elles voient ailleurs ce qui se fait. Disons que mon tour est maintenant passé, les voyages je les ferai à mes frais. Je pense à ma si bonne lectrice ex PDGA, c’est à elle que je dois tout ces voyages là, merci! Je sais bien du goulag occidental proviens pas de la grande littérature quoi que plus j’écris, plus j’aime ça. Encore de la douleur ce soir, j’espère que je blesse personne. J’écoute! J’écoute! J’écoute! Et la shop est fermée, je produis que des mots j’en fais industrie en passant par la pharmacie. C’est étrange chaque phrase que j’écris sonne comme la dernière, je suis souvent plus mal à l’aise quand je suis dans un groupe que seul… Je pense que je devrais faire une retraite fermée et prier… Je me soignerai pas dans le bain de foule du festival de jazz. En attendant je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous a plus!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café, la journée seras plus fraîche aujourd’hui, c’est la nuit, y’a pas de sirène qui déchirent le silence… C’est plus ardue pour écrire, toujours le silence intérieur. Je sais ça fait deux fois que j’emploi le même mot c’est parce qu’il est important… J’ai hâte que  l’amie danseuse me téléphone. Je pense à l’époque peace and love à la musique https://www.youtube.com/watch?v=zSAJ0l4OBHM  à quand on a cessé d’être romantique, y’avait quand même de belles valeurs là-dedans, c’était la culture pop vous me direz à New-York on en était déjà au punk, quand même y’a eu de belles et grandes chansons, j’avais quinze ans je n’étais plus un enfant, juste perdu comme un adolescent. Je suis entré dans l’hôtel California https://www.youtube.com/watch?v=lrfhf1Gv4Tw  et j’en suis jamais sorti. J’ai pas fait le tour de l’Amérique je suis resté dans ma banlieue montréalaise américaine. Je buvais à l’hôtel… Comme toujours j’essais de toucher à mon senti si je pouvais écrire en vous touchant de la même façon que ces chansons de la « belle époque ». Je  pense au film Easy Rider où le motard se fait descendre à la toute fin. https://www.youtube.com/watch?v=rMbATaj7Il8 . La vie est quand même dure c’est difficile d’apprendre, non! C’est pas du cinéma quoi que d’une façon ce sont des îcones américaines, je pense à la revue Rolling Stone et à l’huile d’olives . Elvis Gratton dirais je suis un québécois français d’Amérique… Pour le reste je vais évoquer les copains du temps l’époque où on passait des soirées dans le sous-sol à écouter de la musique. Je sais pas à quel moment j’ai commencé à prendre de la dope mais ça m’a scrapé bein raide, tout ce temps à réfléchir sur la contre-culture et à habiter chez papa incapable de m’assumer. Maintenant je vole une phrase « J’ai pas de talent pour vivre »-Anne-Marie Gélinas. J’ai mal, un peu mal, je choisis de ne pas me dénigrer, la douleur est présente dans le plexus solaire c’est pas cardiaque c’est émotif. J’écoute et j’entends les climatiseurs des voisins, j’aimerais ça grandir un peu m’accepter mais pour moi ça rime avec silence. Je sais je suis narcissique c’est pas la première fois que je vous le mentionne, j’irai péter le miroir et les bouteilles pour ensuite me couper la gorge avec les éclats. Vous voyez c’est douloureux cette nuit, y’a toujours ce gars à la taverne, ce gars qui tiens plus debout saoul et qui veux pas rentré chez lui, c’est moi à un moment de ma vie… Ça m’étonne toujours de pas entendre de bruit dans l’édifice je touche du bois. Encore une fois j’ai raté la chance que j’avais de vous écrire mon monde intérieur… Pourtant ce que vous venez de lire c’est mon intériorité un peu superficielle je l’avoue… Les rayons de l’écran m’éveillent, mon cerveau est au ralentis. Je vous ai écris encore une fois. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 28 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi c’est la flotte, journée parfaite pour la lecture. Je pense aux lecteurs en camping j’espère que les orages sont pas trop violent. Cherchez moi pas de job, je suis trop vieux pour retourner sur le marché du travail. Le temps a passé si vite c’est à faire peur. Je contribue à ma façon à la bonne marche de la société. J’essais comme tout le temps de vous décrire mon monde intérieur, je suis plus capable d’écrire sans interruption ce que je pense. Oh là! Oh là! Ce serait toujours possible mais ça demande beaucoup d’énergie chose que j’avais a trente ans mais que je n’ais plus à soixante. Si écrire permet de garder une bonne santé mentale, je crois que j’éloigne la schizophrénie, y’a pas de remède miracle faut le faire c’est tout… Étrangement je pense à mon père, le patriarche disparus, il aimait bien chanter mais pour parler, exprimer ses émotions c’était autre chose et y’a eu ces temps difficiles pour moi où il m’aidait a déménager, c’était l’enfer de vivre dans un sous-sol sombre… J’allais à l’école des décrocheurs à Laval, je voyageais sur le pouce en hiver en partant de Terrebonne c’était loin dans l’ouest de Laval. J’ai jamais réussis à avoir de diplôme pour me dénigrer je dirais que je suis un taré. Je reviens au présent j’ai fait mon chez moi dans le goulag occidental, bientôt ce seras la journée du déménagement, je pense aux lecteurs d’Aylmer qui vendent leurs maisons, j’espère pour eux que ça va se faire bientôt… Oui! Je suis heureux de pas avoir a me déplacer encore une fois cette année dans ma jeunesse je déménageais à tous les six mois, c’étais l’enfer. Tout à coup une éclaircie, le soleil reviens, je suis incapable de vous nommer les sentiments que j’ai en moi, c’est pas que je suis insensible, je suis incapable de dire quand la douleur n’y est pas, le bas schizophrénique les voix sont parfois absentes quand au haut l’impression de toute puissance je préfère le garder loin. Je vous écris ça de cette façon c’est pas exactement ça mais c’est une image. Tiens! Un petit souvenir de bière que j’avais appris à ouvrir sans ouvre-bouteille, j’accotais le capuchon dentelé sur le bord d’un morceau de métal, souvent une porte de voiture parfois un canif et je donnais un coup la bouteille s’ouvrais comme par magie, c’est une autre histoire d’ivrogne. J’ai mangé des biscuits salés ça m’a coupé l’appétit… Disont que je m’appelle pas Lacan pour vous parler du ça dans mon écriture, vous ferez l’analyse vous-même c’est simple… Je veux pas faire de phrases laides. C’est parfois difficile. « Ne tuons pas la beauté du monde »-Luc Plamondon. J’avance lentement dans ces écrits, j’espère que ça vous fait plaisir, moi, quand j’ai terminé je suis content je suis heureux. Je ne devrais pas vous le dire. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’hésite à vous écrire. Je me questionne sur la portée de ce « journal intime » pense aux soldats dont on censurait le courrier. Ici rien de ça juste l’immense solitude de la maladie. Je vous l’ai déjà écrit, c’est moins pire, rien n’empêche… J’étais barbu et j’ai souffert, c’est rigolo comme phrase, je crois que la barbe c’était à l’image de Karl Marx, y’avait, y’a ça dans ma schizophrénie des idées politiques de gauche, je pense qu’elles étaient liées à ma révolte contre le paternel… Semble que le goulag est un terrain propice aux communistes, ils y ont même une librairie… Je pense à ce jeune militant qui a lancé une boule de papier au premier ministre… C’est pas de l’envergure du FLQ mais qu’est-ce qu’il en reste qui se souviens du manifeste même la gauche parle maintenant d’économie de marché, y’a bien l’Espagne et son Podemos, la Grèce aussi… Dehors quelqu’un claque la porte, le communisme c’est des idées de petit bourgeois qui n’a vraiment jamais eu faim pourtant des écrits politiques y’en a plein. Je suis trop vieux pour manifester mon anarchisme, j’aime pas beaucoup les casseurs du black block… Les gens veulent travailler se payer des vacances l’été, mettre de l’essence dans la voiture et partir, ils en demandent pas beaucoup. Ça m’a mené où d’avoir des « idées » politiques de gauche, nulle part… Je crois que j’étais, que je suis plutôt un pervers. Je pense à mon voyage je sais pas si ce que j’écris va me causer des ennuis. Lentement le jour se lève pendant que j’écris mes idioties. Je pense aux français qui faisaient la cueillette des pommes, ils avaient jamais entendus parler de l’affaire Dreyfus, une vieille histoire française dont on ne parle plus. Ce matin je suis assez loin de mon senti, j’ai sommeil, j’essais quand même de vous écrire. Y’a un parfum de soupe… Je reviens encore avec cette bonne femme au Burger King américain qui voulait m’envoyer à la guerre, une crisss de folle! Je crois que j’ai des lecteurs en camping à Granby et d’autre qui s’en vont aux Îles-de-la-Madeleine, je leurs souhaite de bonnes vacances… Je pense aux excellentes brochettes b.b.q du lecteur retraité d’Aylmer… Je sais c’est idiot d’avoir cru ça ces idées de gauche, je pense à cette revue de bandes dessinées d’il y a longtemps ça s’appelait Vaillant, j’en ai beaucoup lu. Mardi, dernière semaine de juin, j’essais de préparer mon voyage à Washington, ça devrais être bien j’ai lu de la documentation sur le Smithsonian, j’ai hâte d’être là… J’arrête ça la les sciences politiques je crois plus à la démocratie qu’à la tyrannie. Le jour s’est levé, mardi matin, je cherche comme toujours comment terminer, le goulag occidental se réveille, ils attendent l’autobus s’en vont au métro, le boulot encore parfois dans un sweat shop, c’est pas drôle. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 27 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je pense à mon voyage à Washington bientôt… Chez moi c’est frais et c’est une belle fin de journée ensoleillé. Ce midi je suis allé manger au Saint-Hubert avec les amis. Je suis partis tôt parfois les groupes ça m’énerve. J’ai dit ce que j’avais à dire… Juin s’en va lentement bientôt on sera au cœur de l’été. J’ai un peu le track pour mon voyage on m’a dit que c’est normal. Ce soir je me bats avec les mots, je veux tellement vous dire c’est difficile… Je crois que j’ai déplu à ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais quoi qu’elle est peut être occupé avec ses petits gars où au potager. Ce soir j’ai joué aux cartes et j’ai gagné une partie… Après je suis monté regarder les actualités de TV5 semble que l’avion d’Egyptair c’est un accident. Je suis ému quand je pense à l’amie danseuse… Ai monté un peu le climatiseur je veux juste qu’il s’arrête quelques instants. Je vous dirais que cette lourdeur que je vivais avant elle est disparue. Je pense à mon neveu qui travaille en cuisine j’espère qu’il est heureux… Je trouve ça étrange quand on me demande « à part ça, ça va bien? » À part quoi? Les gens ont parfois de ces expressions, bein oui! À part la schizophrénie paranoïde ça va bien, autant que bien aller se peut. Ce soir j’ai appris qu’un de mes écrivains préféré était décédé, Maurice G. Dantec, j’ai envie d’écrire un spécialiste de la prospective fiction, un écrivain fertile et érudit, il va me manquer, il vivait à Montréal et étais de trois ans plus jeune que moi. Mes pensées sont pour ses proches. Quand je vous écris comme ça, je vois pas le temps passé, y’a une espèce de coach littéraire qui m’envoie des courriels pour m’aider à écrire, ça m’intéresse pas, je suis seul devant et avec les mots, j’essaye de me débrouiller. Mes activités sont suspendues pour l’été, elles vont reprendre en septembre. J’écris toujours, l’écriture laisse pas vraiment de place aux vacances. J’essaye de rester loin de mes thématiques préférées pourtant… Ce midi on discutait des alcooliques qui manquaient jamais une journée de travail et souffraient de présentéisme, un six pack tous les soirs pour être capable de se présenter à l’ouvrage le lendemain. Je simplifie c’est plus compliqué que ça… Le climatiseur viens de redémarré… Dehors comme souvent une voiture klaxonne… Je pense aux beaux quartiers de Paris où ils construisent des HLM certains résidents sont pas d’accord… Ici c’est le contraire on gentrifie, les HLM sont jamais suffisants, les loyers privés inabordable, je pense aux hypothèques des propriétaires qui voulaient faire une piastre. Je sais pas pourquoi je vous écris ça j’y connais rien. J’ai jamais eu de talent avec l’argent. J’ai peur d’écrire pourtant je le fait c’est une façon de me rétablir, je vous l’ai déjà dit. Je termine, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 26 juin 2016

Au présent


Rebonsoir! Rebonjour! Me revoilà déjà, j’ai dormis un peu mais je suis réveillé après un cauchemar dont je me souviens plus. Ai mangé des toasts et du fromage. Je me sens étrange devant cette nuit vide. Bientôt lundi plusieurs d’entre vous sont en vacance, ce midi je suis invité chez Saint-Hubert pour la fin de la saison du groupe d’entraide. J’ai toujours le parc Médéric Martin en tête depuis qu’ils l’ont retravaillé il est magnifique… De beau bancs neuf des sculptures, du gazon et du gravier c’est superbe cette allée bordés d’arbres. Je pense à la difficulté de faire du neuf en art. Je sais pas comment nommer ça du post-post-moderne? Tout a été revisité une où deux fois http://www.dailymotion.com/video/xlj4d8_une-machine-a-fabriquer-de-la-merde_tech Cloaque! On auras tout vu dans l’inutile et on appelle ça de l’art. J’ai pas un grand discours là-dessus me semble qu’il y a de l’art plus noble, c’est encore une mise en scène décadente de l’humanité. Je crois pas que l’écrivain que j’essais d’être doit se poser là-dessus… Pendant ce temps là y’a des migrants qui cherchent un abri, qui meurent, on a tout vu, les gens simples veulent vivre, ils en sont pas à une « réflexion » sur le système de digestion, on nourris la machine mais eux ont faim. Je pense à la « Fontaine » de Marcel Duchamp, un urinoir joyau de l’art contemporain https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_(Duchamp)  me pose des questions, il en est où le peintre qui peint encore des paysages, des portraits, moi j’écris et si je me fie à ces deux œuvres ça a pas de sens on produit que des déchets. Ce soir y’a pas a dire je suis dans la merde… Y’a comme une bataille de la décadence moi je crois à l’art brut https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_brut  qu’on peut aussi appeler l’art crû contrairement aux œuvres que je vous ai présenté précédemment dans ce texte qu’on peut dire cuite. Je peux pas me réclamer de ça, je suis cuit j’ai une amorce de discours. Je continue quand même, je dis que mon écriture est schizophrénique, le geste se fait en bobette près de la psychose avec un climatiseur qui je crois il y a longtemps m’aurait évité des hospitalisations. Ça parait simple d’écrire mais c’est difficile, j’aimerais être plus naïf, vous me direz tu l’est déjà beaucoup, rien n’empêche les lecteurs de dire que les écrivains c’est des beaux grands chiens sales… Y’a l’amorce de quelque chose dans ça mais j’y arrive pas. Je reviens à l’amie danseuse qui a besoin de parler, besoin d’être écoutée, je vais tendre l’oreille… C’est vraiment la nuit dans le goulag occidental. Je me souviens du sac de couchage frais en camping. Je suis devenus très urbain, j’ai oublié la nature, le bois, la pêche… Je peux pas écrire sur la ruralité y’a trop longtemps que j’ai mis les pieds dans un rang bien que j’ais l’écriture d’un habitant qui se lève pour faire le train. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et meilleure j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Souvenir d’un temps où on préparait des magazines pour la poste avec les amis. C’est terminé… Ce soir j’ai mangé une côtelette de porc avec une carotte et pomme de terre. Je cherche à vous dire comment je me sens, léger peut-être je ne sens pas la lourdeur de la chaleur. C’est difficile de décrire mon monde intérieur pourtant ma prose devrait être évocatrice. Sur la rue une voiture klaxonne… J’étais content de la visite de mon amie hier c’étais bien… C’est calme dans ma tête, je pense au parc Médéric Martin où je prends le café avec l’ami, quand je mange je suis plus calme, moins anxieux, l’après-midi tire à sa fin. C’est un peu épeurant ce sentiment de vide intérieur pourtant un rien stimule ma peur. Parfois je crois n’avoir plus rien a dire. Je sais pas pourquoi je pense à Albert Camus, un vrai homme de lettre celui-là. J’écris encore un peu pour me racheter, un peu pour la rédemption. Je pense aux rockeurs sanctifiés de Francoeur. J’ai jamais rocké, j’ai jamais roulé. Je suis pas de ceux là, je travaille seul loin des motos, loin de la maine.  J’écoute ce que ça dis tantôt je vais écouter les actualités et ça va m’angoisser. Je devrais pas me déranger avec ça et vivre une journée à la fois. Le temps file quand j’écris, je suis bavard ici… Un silence c’est jamais mauvais pourtant certain sont mort de s’être tue, une phrase assez laide ici je la laisse là pour m’amuser. La semaine passée j’ai vu une limousine ça m’impressionne toujours, les vitres teintées, on se demande quelle célébrité est assis là- dedans a nous regarder. Ce soir je suis pas tellement inspiré, où je prends tout ça ces mots? « Je suis même pas sortis une fois aujourd’hui »-André Paiement. Je pense que je vais vous placer une photo de ma baignade chez mon apprécié lecteur de Deux-Montagnes l’an passé. Ça passe vite déjà un an de ça, faut se dépêcher de bouffer l’été, on va mettre le nez dehors et ça seras l’automne. Cette année on a une fin de semaine de la Saint-Jean comme jamais, soleil et chaleur c’est magnifique. Je me relis j’essais de dire quelque chose peut-être un je vous aime tous avec pudeur… Je suis pas Réjean Ducharme, je me nourris à mon univers celui de Bernard… Longtemps j’ai eu des amis qui n’avaient pas un livre, qui ne lisaient pas une ligne laissez-moi vous dire qu’il y avait pas de grands échange intellectuel, ceux qui lisaient avaient toujours une longueur d’avance sur moi… En France c’est les inondations et les Euro de football, comment écrire un distrait de l’autre, ici dans la petite Italie l’épicerie fine Milano a passés aux feu, c’est malheureux. Ouais!!! Ça va vous prendre cinq minutes pour lire ça Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Je vais essayer de vous revenir demain!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Voilà!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De la belle visite hier soir, l’amie danseuse, on a discuté c’était intéressant. Je lui ai lu et fait entendre mes différents textes. J’étais content de la voir là, j’étais anxieux de voir comment ça allait se passé . J’ai pris un café vers neuf heure c’est un peu pour ça que je suis debout. J’ai fait un cauchemar c’était désagréable. Je suis très réveillé, c’est la nuit, comme je lui ai dit j’aime écrire la nuit. Je pense qu’elle a apprécié sa visite chez moi. Comment je me sens cette nuit ? Je sais pas trop je me gratte le dos. Je prends mon temps, le climatiseur fait son travail, viens de finir un autre café. Le goulag occidental dors, je vais rédiger mes émotions https://www.youtube.com/watch?v=XeSO0dBSlSM  Oui! Une aventure mais c’est agréable. Une belle femme, en me quittant hier soir elle m’a laissé son adresse. On parle déjà de sortir du goulag occidental, d’aller à la campagne. Je lui ai parlé du kitch du restaurant Miami elle m’a demandé si c’était un bon où un mauvais kitch, je lui ai répondu que pour moi c’était un bon, des poissons, des crocodiles dans des fresques aux couleurs foisonnantes comment dire le client en demande pas tant. Je suis très réveillé cette nuit,  https://www.youtube.com/watch?v=3SeNAIRM254  Je sais pas trop quoi vous écrire, j’ai mis « Cœur de loup ». Je cherche ce que je voulais vous écrire. Je suis content d’avoir cette femme dans ma vie. Je suis peut-être trop vite en affaire, j’ai un peu peur de disparaitre, c’est une forme d’anxiété dans ma schizophrénie. À l’époque les bars étaient toujours plus tranquille la nuit de samedi à dimanche. Je me souviens que j’y mettais les pieds très tôt et que j’attendais la crowd, parfois y’avait pas de monde avant onze heure et j’étais déjà saoul, quel immense sentiment de solitude dans la foule personne avec qui échanger, juste ma bière à qui je pouvais parler, c’est vieux tout ça je me rappelle y’a longtemps. Vous voyez cette époque de ma vie m’a marquée, ça faisait mal, très mal j’étais désemparé. C’étais pas juste des veillées tant qu’il y avait de l’argent c’était comme ça, j’en suis vite venu au double scotch sec pour taire la boîte à poux, ça marchais pas je rentrais chez moi psychotique et tremblant. Je suis heureux de vous écrire ça très à jeun, on est pas tous Charles Bukowski, rien n’empêche je vomissais sur moi, je puais de ce mélange de vomissure d’alcool et de tabac, j’avais plus personne a attendre, je rentrais chez moi pour tomber dans le sommeil de l’ivresse. Toujours la thématique d’arrêter ce bruit que faisait les voix maintenant j’y arrive mais à jeun, mes nuits se passent dans le silence, la seule voix que j’ai vous la lisez ici. Je pense à cette nuit où en me vidant du bar on m’a cassé un bras. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 25 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais il fait beau c’est pas le temps d’être devant son ordinateur, voilà la fête nationale est terminée. Je vais essayer de nommer, d’écrire mon senti. Je viens de regarder un documentaire sur la France d’après la guerre c’était pas jolie pourtant y’a des choses vécu aujourd’hui, les manifestations, les casseurs, la police qui ressemblent à cette époque. Ce matin je suis sortis prendre un café avec l’ami on était bien dans le parc. J’arrive pas a vous décrire ce que je ressens, les voisins se promènent sur la passerelle c’est fatigant, je pense aux plages https://www.youtube.com/watch?v=zQaaGD1OP9k aux chalets au bord du fleuve pas loin de Lévis. Cet après-midi je suis seul, j’entends les motos qui passent, c’est samedi mais on se croie dimanche. Je prends de longues respirations par le nez, hier dans la nuit j’ai vécu de l’angoisse j’avais peur qu’on défonce et qu’on entre chez moi, paranoïa https://www.youtube.com/watch?v=zQaaGD1OP9k . Je me souviens de ces longs après-midi d’été passé dans le parc, je ne travaillais pas je regardais coulé la vie. Je crois que mon destin c’était celui-là devenir peureux à en mourir. Je reste tranquille dehors c’est grand soleil, j’ai souvenir de camping avec la douce c’était bien, le feu de camp le soir j’aimais beaucoup ça. Cet après-midi on va surement voir des gars qui marchent torse nu, ça m’énerve, ça m’énerve…Je suis devenu un vieux bum de presque soixante ans, rien de glorieux là-dedans me souviens encore de ce parkinson que j’avais et qui est presque disparus. Me prépare un café en pensant quoi vous écrire. La route cent trente deux c’est quand même une belle route je crois qu’elle s’appelle la route des Navigateurs ça a du bon sens pour quelqu’un qui veux voir du pays… J’avais un oncle qui travaillais à Montmagny et mon père venais du Bas-du-fleuve mais c’est il y a longtemps maintenant. Parfois j’ai ce désir là, un peu comme dimanche passé roulé sur la route manger du bitume et regarder le paysage. Je sais les voyages en voitures c’est pas tellement écologique mais une fois n’est pas coutume, un autre plaisir coupable aussi arrêter dans une roulotte à patates pour manger une poutine et un burger avec un coke… Ça vous dis rien sur comment je me sent, je m’évaderais bien mais il est un peu tard pour louer un chalet… Je pense à cette plage sur la rivière des Milles-Îles à l’ouest on pouvait y louer de petits cabanons. Je crois que c’était la plage Idéale à Auteuil Laval… Je pense que je vais manger du poisson pour souper… Vous me direz dans le goulag y’a toujours les piscines mais c’est pas pareil d’ailleurs elles ouvraient aujourd’hui. J’irais bien me baigner au Lac Meach dans l’Outaouais aussi, c’est vraiment dans la nature. Un petit signal pour ma lectrice retraitée.  Voilà pour aujourd’hui on se tiens au frais du climatiseur. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine en cinq mots. Ciao!

Bernard

 

vendredi 24 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est vendredi et c’est fête au Québec, ça fait un long week-end. J’ai offert à l’amie de l’aider a déménager, elle m’a dit de laisser faire ça semble trop compliqué. Je vous ai jamais raconté mes déménagements du mois de janvier comment c’était froid comment j’étais gelé… La journée des déménagements officiels c’est la semaine prochaine le premier juillet, tout coute plus cher les locations de camions, les déménageurs, les remorques, je suis heureux que ce sois pas encore mon tour cette année. Hier à la télé j’ai vu un documentaire intitulé Conte du centre-sud c’était chez moi, mon quartier peint dans toute sa pauvreté sa richesse aussi étrangement je pense au jeune Antoine, le fils de ma nièce, qui fait des hugs, il me fait l’impression de comprendre bien des choses pour son âge. Je reviens à ce quartier le plus pauvre du Canada c’est un peu pour ça que je l’ai baptisé goulag occidental, tout les miséreux se ramassent ici mais on y vie intensément au début du mois pour ensuite tomber dans le Kraft dinner et la banque alimentaire, c’est difficile a accepter ça demande beaucoup d’humilité parfois on est désâmé.  Je vous ai déjà surement écris que c’est aussi le quartier où les hommes meurent les plus jeunes, l’environnement et la circulation automobile aident pas, y’a pas de quoi fêter, une parade y’en a une à tout les jours dans mon goulag occidental sur la rue Sainte-Catherine est. Faut arrêter de pleurer et faire avec ce qu’il y a , parfois manger des beignes et boire un café de chez Tim Horton’s, le Tim je crois que c’est devenue très québécois… Je cherche quoi vous écrire pendant que Baptiste écluse sa bière assis sur une terrasse, il a eu sa paye hier, jeudi et profite de la journée de congé… Parfois j’oublie que c’est pas tout le monde surtout dans le goulag occidental qui est branché internet… J’ai pas aidée l’amie je crois que je rate l’occasion de m’en faire une bonne amie, je fais dur… Dans le goulag occidental un peu plus à l’ouest y’a deux ou trois bistros, j’y suis jamais allé je crois que les bistros sont là grâce au phénomène de ce qu’ils appellent la gentrification. Je sais ce que c’est la familiarité dans un bistro, je l’ai déjà vécu, trente ans et une bande à vouloir changer le monde tous un peu dépressif. Non! Non! Non! J’irai plus m’accouder au comptoir à discuter du temps qui passe, je vous écris ça je suis ému et je pense à cette femme avec qui j’habitais il y a longtemps déjà… « Et maintenant que vais-je faire de tout ce temps que seras ma vie »-Gilbert Bécaud. J’ai envie de vous suggérer de m’oublier, je pense à tous ces gens que j’ai rendu, que je rends malheureux. Je termine j’espère que vous allez avoir de beau feu d’artifice. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir! À bientôt!
Bernard

jeudi 23 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Demain c’est la fête nationale, je suis souvent ému dans ce moment là. J’aurais aimé avoir un pays maintenant que j’ai vieillis, je crois pas voir ça de mon vivant. En Angleterre c’est le Brexit étrangement je crois qu’ils seraient mieux de rester dans l’union Européenne… J’arrive pas a vous dire mon état d’âme, souvent à la Saint Jean j’amorçais l’été seul et malheureux, vraiment schizophrénique en compagnie de deux femmes ne sachant laquelle choisir elles me rendaient fou. La Saint-Jean c’était aussi pour certains une saoulerie pendant un spectacle on y allait espérant se faire une blonde et on revenait gros jean comme devant. J’ai un lecteur qui revient de la pêche, une bonne idée, le patriarche de son vivant y allait à tous les ans à la Saint-Jean… À Londres on prédit un maintien au sein de l’Europe, un politicien disait que si la séparation gagnait y’avait pas de retour en arrière possible. De toute façon je suis pas là pour vous faire un bulletin de nouvelles, les alcooliques sont souvent séparatistes, je sais pas pourquoi, par défi? Parfois quand je vois tous ces artistes je me dis que j’aimerais pas être mené par eux… Pourtant les chansons c’est la sensibilité quelque chose en quoi je crois… La patrie je lui aurai pas donné grand-chose, c’est facile comme ça d’écrire dans le monde virtuel, patriote ça veux dire quoi aujourd’hui? Aimer son pays à en mourir? L’amener a grandir dans le concert des nations comme ils disent? Je pense à Molson c’est tu canadian où québécois? Remarquez que plusieurs boivent les produits des brasseries artisanales. Quoi que dans le goulag occidental on bois la grosse bière à trois piastres acheté au dépanneur. « Ha! La belle vie de quartier »-Plume Latraverse. Je me souviens plus si les hot-dogs gratis c’est à la Saint-Jean où à la fête du Canada peux importe une où l’autre j’y vais pas, je me garde une petite gêne. Référendum! On connait ça ici, déjà deux et tout a été joué on verra ce que ça va donner pour les Anglais. Le Canada ça déjà été une colonie anglaise et je crois que certains en sont pas sortis. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je m’ouvre la trappe quand il faut pas, l’été est arrivé c’est la fête mais attention la psychose est pas loin, je partirai pas dans la foule pour chercher de la compagnie les gens veulent rien savoir des gros dégueulasses comme moi. Hé oui! Je suis déjà vieux, les Beatles c’est la musique de pépère. On va nous casser les oreilles avec le « BoB Épines » de Plume Latraverse. J’ai toujours cru qu’il avait écrit cette chanson là pour moi, disons que c’est une part de schizophrénie. Quelques mots encore pour quand même vous souhaiter une heureuse fête nationale et rester humain et sensible c’est une bonne façon d’être québécois. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai toujours la bouche sèche me suis fait un café. J’ai hâte de partir pour Washington, c’est pas avant deux mois. Je veux écrire comment je me sens bientôt c’est la fête nationale, ils vont écouter de la musique et se rouler dans la boue, saouls, me semble qu’on a jamais été aussi loin d’un pays qu’aujourd’hui. Lentement le café m’humidifie la bouche… Y’a surement un nom de maladie que les professionnels accolent à celui qui écris comme moi. Je pense aux gars qui quêtent coin Notre-Dame et Frontenac, cette nuit j’ai l’impression que j’y arriverai pas, je vais prendre une douche. Voilà c’est fait pour la douche, je sens bon, si tout va comme prévu je devrais rencontrer la gentille amie cet après-midi. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo de murale. Je reviens sur mon senti, me suis couché tôt c’est pour ça que je suis debout la nuit, je suis chez moi pas trop angoissé, j’écris je dérange personne avant les nuits blanches précédaient la psychose, me souviens de cette copine qui m’accompagnait à l’hôpital. J’étais trop malade pour me rendre compte que j’avais abusé de cocktails toxiques. J’ai jamais réussis à nommer cette sensation que j’avais sous la peau c’était très fatigant comme des fourmis dans les veines… Je pense à Trieste, à ses cliniques à comment ici on pourrait revenir un peu en arrière et avoir des cliniques dédiées exclusivement à la santé mentale plutôt que des urgences d’hôpitaux, vous me direz tu réinvente la roue, mais pourquoi pas? La nuit faut pas avoir besoin de parler… Pourtant y’a ces lignes d’écoute, je sens pas le besoin de téléphoner. Je mange une barre granola, y’a une grande période de temps que j’ai pas vue passée. C’est affolant, des amis sont décédés et moi aussi je m’en vais vers ça pour l’instant à part la maladie mentale ça va, on peut pas toutes les avoir. Trieste encore ce directeur d’hôpital de Québec à qui je ne savais comment m’adresser, monsieur? Docteur? Il m’a dit de l’appeler Monseigneur avec un certain mépris… Un parfum de cigarettes pourtant je ne fume plus… Je pense aux quartiers défavorisés de Washington j’espère que j’aurai pas affaire là. C’est tranquille cette nuit, je vous parlerai pas de culture c’est pas de l’onguent, je veux pas l’étendre. J’ai oublié de faire une critique du show résilience de mon amie danseuse, à froid comme ça je m’en souviens plus… J’ai remarqué une chose depuis que je m’implique « artistiquement » les gens sont très gentils. J’avance lentement dans ce blog. Je sais pas si ça compte mais ça me donne de l’espoir, vous aimez ce que j’écris j’en profite pendant que l’inspiration est pas tarie. « À quoi sert une chanson si elle est désarmée »-Étienne Roda-Gil. Cette chanson interprétée par Julien Clerc m’a toujours touchée. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Au plaisir!!!

Bernard

mercredi 22 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Y’a une génération d’artistes qui s’en va… Un ami disait ne pas vouloir faire carrière de la maladie mentale, il oubliait de dire qu’il est quinquagénaire et que sa carrière involontaire dans les soins psychiques était bien amorcée. J’écris ça parce que la mienne est avancée et j’ai pas réussis a me faire une amie de la folie. Ma vie tourne toujours autour de la maladie mentale, j’y ai appris quelque chose. Je suis souvent entourée de mes semblables, j’aime mieux avoir des points communs, même si c’est maladif, avec certains qu’être seul a me battre avec mon diagnostique unique. Je sais pas si on peut traiter la folie et la maladie de la même façon parfois la folie est rude et rêche, la maladie elle ne laisse pas beaucoup de trève elle nous prend tout, la psychose nous blesse psychiquement et les pleurs ne nous apaisent pas… Qu’est-ce qui fait plus mal que d’entendre une voix qui nous dénigre que d’avoir le sentiment d’être moins que rien pourtant je vaux quelque chose ne serait-ce que par mon combat contre cette maladie. J’écris maladie parce que la folie est parfois légère on peut en rigoler… Mais oui j’aurai fait carrière dans toute ces ressources en santé mentale du bord du malade, j’aurai ennuyé plusieurs intervenants-nantes avec mes idées fixes de psychotique. J’ai des souvenirs que je raconte pas j’étais tellement méchant et idiot. Comment vous faire part de ce que je vivais là dedans, ça commence a être vieux. Je me souviens de ces entrées à l’urgence psychiatrique où je jurais, je sacrais parce que j’étais encore rendu là. Je dois dire qu’on m’aidait et cette aide je l’ai bien apprécié. Maintenant ma vie s’est stabilisée c’est pour ça que j’écris ça m’aide, y’a longtemps que j’ai été hospitalisé et je tiens a garder ça comme ça… Mes psychoses paranoïaque sont pas toutes disparues mais j’ai appris a vivre avec, a respirer par le nez quand l’angoisse monte trop. J’apprivoise tout ça un peu plus chaque jour. Je prie aussi quoi que vous en pensiez c’est un bon support. Je reviens à ceux qui se croient unique je crois que c’est pas une bonne chose y’a toujours quelqu’un qui a vécu des choses similaires aux nôtres, qui peut nous expliquer comment il s’en est sortis… Maladie, oui maladie! La peur au ventre, le syndrome de l’envahissement, quelqu’un est entré chez moi et a déplacé de petites choses, je  déteste ces moments personne n’entre ici mais c’est ce que je ressent, parfois j’ai droit a une pause, j’oublie mais là je vous l’écris, je suis chez moi et c’est souffrant… Peut-être que je réussirai pas grand-chose avec le temps qu’il me reste mais l’écriture seras l’amorce d’une réussite. « Donnez moi, donnez moi de l’oxygène »-Luc Plamondon. Je suis peut-être un maudit fou mais je crois être malade. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bonsoir, merci!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je fais un fou de moi a écrire comme ça, mon âme est morte ma vie ouverte. Je sais pas d’où ça viens, il est deux heure quart le matin. J’écris souvent ça pour remplir la page. Comment je me sent? Bien je me suis couché tôt ce soir et j’ai dormis. Hier je suis allé à l’institut par hazard j’ai rencontré le psychologue sympathique qui viens du Saguenay on a discuté un peu le bout de gras. Y’a toujours ça quand je me rend à l’institut c’est comme si j’y allais pour des soins pourtant hier j’y suis allé pour parler de ma participation comme patient partenaire. Les bâtiments de l’institut sont remplis d’histoire on  déferas pas ça en quelques années, la bâtisse seras toujours là pour rappeler le sort des « fous » d’une autre époque, et on y retourne, on y retourne en se rappelant les anecdotes du temps où c’était une ville, du temps de l’hégémonie de la religion. Je l’ai raté ce bout là j’étais trop jeune, les fous c’est difficile a soigner surtout quand ils y vont de leurs plein gré. Avec la révolution tranquille c’est comme si la maladie mentale avait cessé d’exister plus question d’héberger les dés-amés. Avec la poésie avec Rhinocéros on a donné place au non-sens. Je crois qu’aujourd’hui c’est le retour du balancier les fous sont plus fous que jamais… Dans ma tête ça dis d’une voix douce Bernard, Bernard! Je vais vers la culture, comment la souffrance et la douleur sont prioritaire dans le soin et l’expression de la folie. Comment j’ai appris dans les livres que je suis schizophrène paranoïaque avec comorbidité comment je m’en accommode comme plein de gars. C’est une nuit tranquille me demande encore si Salvador Dali était un génie, y’a plusieurs artistes qui avaient un grain comme on disait dans le temps. Je vous conseillerai pas de lire Étal Mixte de Claude Gauvreau c’est illisible et très technique, c’est un peu là que la folie l’a menée… Heureusement il reste encore un peu de moyen de créer dans cet univers de fou que j’habite. Prenez le pas personnel la folie je la garde pour moi, je suis une soucoupe comme disent les gars qui ont fait du temps, je suis toujours à l’écoute de cette voix intérieure. Je m’inquiète du nombre de clics sur mon blog même si je sais que pour la plupart ce sont des moteurs, ça se bouscule dans ma tête se calme quand je fais quelques corrections. Je me pose la question qui du rhinocéros où d’Émile vas illustrer ce texte… C’est le rhinocéros, il y eut une époque où tout bon artiste se devais d’être rhino, laissez moi vous dire que l’absurde ça aidait pas à la création ça la rendait plus difficile on amenait tout ça a rien. J’ai assez écris pour cette nuit je salut François Gourd. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!! Bon matin!

Bernard

mardi 21 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le dernier mot que j’ai entendu à mon propos c’est débile… Mais non je veux pas entré dans la vie personnelle de l’intervenante. J’en ai une vie. L’ami Asperger semble pas le croire, quand je discute avec lui il tombe toujours sur l’argument final j’ai rien a dire. Je laisse faire j’ai mes difficultés. Ça sent la friture, je veux pas commencer à m’auto-dénigré. Je sais que ça a pas de sens écrire comme ça. J’essais quand même, d’habitude je termine et je me sent bien. L’ami disait vouloir travailler dans le domaine culturel mais pour moi la culture c’est un peu tout. J’ai pas de définitions arrêtées. J’ai de la difficulté a le suivre l’ami. Je pense aux shops de tatous certains sont des œuvres d’art, combien de graphistes recyclé en tatoueur? Cet après-midi je suis à bout, je veux écrire sur mon senti mais j’y arrive pas… J’aimerais avoir plus de courage mais je veux pas changer de milieu, parfois je m’exprime comme dans cette recherche et c’est comme si j’avais rien dit, comme si j’étais pas à propos. Hier dans ma paranoïa je croyais qu’on me dirigeait vers les ECT, la chercheuse m’a réconforté j’en ai pas besoin. J’ai mis les pieds dans les anciens bureaux de la direction de l’institut, c’est vide c’est désolant encore une fois on déplace des gens… J’ai parlé des coupures je pense que le gouvernement provincial va se fier sur les fonds fédéraux « Housing first » pour combattre l’itinérance et la maladie mentale. Je suis peut-être dans le champ mais ceux qui vont souffrir sont pas sur les collines parlementaires. Ma vie je l’ai vécu jusqu’ici avec ses hauts et ses bas, sa folie aussi, je continu je vois pas pourquoi  j’arrêterais, je vie et c’est tout que vous aimiez pas ça, ça me dérange un peu mais vous êtes pas chez moi, c’est facile par beau temps de songer à tout quitté de prendre le bord de la rue mais je suis pas assez fou pour ça. Les thématiques sont souvent les mêmes dans ce que j’écris… Dans le cabaret poétique ma shop semble avoir été un succès. La télé est sur les actualités, j’ai vu la danseuse aphasique ce matin je lui ai pas parlé on avait pas le temps… Je pense au danseur qui ne demande qu’a bougé et qui aime bien mes textes… Je vous écrirai rien de sordide aujourd’hui, « Ne tuons pas la beauté du monde »-Luc Plamondon. Me suis préparé un café, j’apprécie beaucoup votre lecture lentement j’avance entendu à la télé « Tu veux que ça change change toi toi-même! » C’est vrai mais y’a rien de plus difficile. Y’a aussi le « Connais toi toi-même ». Tempus fugit, ça va vite, ça va vite, j’aurai écris bien des niaiseries en écoutant la voix, les  jours passent et je suis tout à mon babillage y’a rien de grave. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

lundi 20 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens d’arriver pour souper ce seras une poitrine de poulet à la provençale et des pommes de terre. J’arrive d’un focus group sur l’électro-convulsivothérapie, les ECT… C’est assez épeurant heureusement j’ai pas eu a passé par là… Demain j’ai autre chose et après ça devrais être tranquille. Ces jours ci j’aime bien la climatisation chez moi mais dehors c’est quand même bien de voir les femmes pas trop habillé. Je surveille les pommes de terre sur le rond j’ai pas envie qu’elles prennent au fond. Je suis loin de mon sentis, j’essais de vous dire, je crois pas être tapette je sais on n’utilise pas ce mot c’est dénigrant mais comme il s’agit de moi… Ce soir comme souvent je suis dans la solitude, j’ai beaucoup parlé aujourd’hui j’espère que j’ai aidé. Ça y est j’ai mangé c’étais succulent et pas compliqué, quand je mange je vais mieux, reste que la vaisselle a lavée.  C’est la canicule demain ça devrais se rafraichir, dans le moment il fait toujours chaud… T’attend ton train… C’est pour les gens de la banlieue. Vous voyez le réservoir d’histoires, de mots et de souvenirs commence a se vider… C’est plus l’époque du snack-bar Gagnon où mon père voulait pas que je traîne… J’aurai perdu mon temps dans tous ces lieux de perditions n’empêche dans mon bout y’est pas sortie de grand génie. Ce soir si c’est chaud comme ça y’a des amérindiennes qui vont se saouler. Je reviens encore avec ce thème là comme si il n’y avait que ça. À part le sweat lodge je connais pas de coutumes autochtones. Je suis toujours dans le goulag occidental, la haine, la haine, la haine et on s’endort dessus pourtant ça sert à rien. Je me souviens être parfois sortis avec ma sœur et mon bôf pour aller entendre un groupe musical de copains qui jouaient dans une école à Mascouche, il étaient bons. Je crois qu’aujourd’hui c’étais le solstice d’été, la journée la plus longue mais je vous l’ai déjà rabâché… Bientôt c’est la fête à Baptiste on a pas encore eu sa tête, il donne plus dans le mouton… Les  écoliers vont être en vacances quelque chanceux vont aller dans un camp de vacances d’autre vont faire le camp de jour dans les parcs du Goulag occidental. Parfois les scouts préparent des excursions et nous beaucoup plus vieux on couchait dans une boîte de Pick-up au Mont-Tremblant. Parfois on partait manger de la route une bouteille de fort entre les jambes et il ne se passait rien. Je cherche, pense à Ti-Tom l’artiste peintre, il se tenait dans le parc avec nous… L’été on niaisait là parfois on partait pour une virée dans le bazou de l’un où de l’autre, beaucoup de parfois pour montrer comment c’étais pas régulier comment j’étais instable. Ce soir je suis en panne d’inspiration. Je réussis quand même à vous écrire ceci. Je termine, merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 19 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je dis merci à tous les pères avec qui j’étais aujourd’hui, y’en avait un nouveau de moins nouveau et un grand. Le mien est plus là mais comme je dis souvent je préfère avoir eu ce père que pas du tout. Merci aussi pour la ride à celui qui va se reconnaitre, j’apprécie aussi ses commentaires. À la fête des pères faut pas oublier les mères qui organisent tout ça… J’écoute ce que j’ai dans le cœur ce soir, on a parlé de la famille élargie des cousins de papa, c’était drôle… Parfois dans les réunions de famille je parle pas beaucoup, c’est pas parce que j’aime pas les gens je trouve que vous avez ce don plus que moi… La photo ce soir c’est pour quelqu’un qui va se reconnaitre… En bon paranoïaque dans le métro y’avait deux jeunes noir qui me suivaient, c’est drôle à dire ils me suivaient mais marchaient en avant, j’ai rencontré un ami à la station d’autobus ils sont disparus. J’espère que ça va bien aller à Washington, j’ai un peu peur mais un lecteur me dis que c’est normal… Demain c’est lundi, l’été semble commencé mais la température va baissée, plusieurs d’entre vous vont rentrer au travail d’autre profitent de leurs retraite et là je baille, je reviens à l’écoute de mon « cœur ». J’écris ce soir un peu tard, j’arrive pas à vous dire ce que je cherche dans l’écriture, c’est l’expression je crois les mots sont ma pâte à modeler, ma plasticine, parfois j’en fait des pizzas bleu in-mangeable, vous rappelez vous de l’odeur de cette pâte pour ceux qui ont de petits enfants c’est plus qu’un souvenir… J’ai beaucoup aimé jouer avec les petits gars, le ballon et l’appareil photo, je les amuserai un peu plus la prochaine fois. Je remarque aussi que je suis beaucoup dans ma tête, je pourrais dire que c’est la schizophrénie mais j’aime pas me servir de ça comme excuses j’ai un sale caractère de cochon c’est tout faut que je travaille là-dessus… Mais oui tout ça c’est un journal pas intime puisque je le partage. Madame Lupien l’experte sur le stress et les mammouths nous dis qu’écrire est une bonne façon de combattre le stress, voilà une des raisons de m’avoir là, encore une phrase laide… J’y arrive j’écoute ce que ça dis dans ma tête, ça raconte de pas tout vous écrire… C’est un peu comme à la guerre au front y’a des choses qu’on peut pas raconter, ma tête de fou se laisse pas dire comme ça sans résister. Ma famille c’est du beau monde en santé ça me frappe toujours quand je reviens de ces longues balades dans la nature en voiture le goulag occidental et la misère omniprésente, les gens qui parlent tout seul, les quêteux et toute la cohorte de miséreux j’ai de la difficulté a me voir comme ceux-ci où ceux là. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 18 juin 2016

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui on va se promener en Outaouais avec le temps ça semble moins loin. On a un petit bébé a aller voir… Je sais pas si je vous ai déjà raconté mes visites aux exilés de la Gatineau. J’y allais parfois en train à l’époque où y’avait un wagon restaurant c’était un bel endroit pour boire de l’alcool ça donnait moins de courbatures que l’autobus. J’y suis même déjà allé en vélo, deux fois une journée et demie a pédaler c’était bien, c’était le temps des copains… Ça me rappelle cette revue Salut les copains qui parlait des vedettes pop de l’époque que j’aimais bien lire. Je trouvais toutes sortes d’information que je racontais justement aux copains de la mort de Claude François au mariage de Johnny Hallyday, inutile de vous dire c’était les vedettes françaises du temps un peu avant l’invasion du rock français, Cabrel, Higelin, Renaud, Lavilliers,Bruel et beaucoup d’autre. La musique francophone avait retrouvé ses lettres de noblesses on disait plus que les musiciens français savaient pas jouer. Y’a tout mon amour pour la France là-dedans, les Trenet, Aznavour, Montand, Nougaro, Jonaz, lors de mon premier séjour en France quand je me suis promené en province en voiture, je croyais que j’entendrais de la vieille musique française des familles mais non! C’était all american un peu irritant même. Pas fort pour la musique radiophonique les français mais magnifique pour la rénovation de leurs infrastructures. Je pense à eux présentement victimes des inondations c’est triste, ils vont perdre beaucoup de reliques, de documents historiques conservés dans les caves… Je vous écris de Montréal, dans le goulag occidental, les bars sont encore ouvert y’en a qui vont s’amuser. J’ai déjà eu du plaisir comme ça avant que l’alcool ne devienne un esclavage. Je sais pas pourquoi mon inconscient me ramène toujours à la bibine comme le père d’Achille Talon, ça aussi la bande dessinée française j’aimais bien. J’ai appris a lire avec ça mes héros préférés y étaient, Le magazine Tintin le souvenir remonte c’est touchant, le journal de Mickey récupéré chez Emmaüs, Spirou, Pilote, Charlie mensuel et plus tard Hara-Kiri. Je peux pas dire que la France m’a rien apporté, c’est ma langue maternelle et j’y tiens, y’avait aussi les revues Best et Rock’n’Folk. Je ne sais pas si Montréal est toujours la deuxième plus grande ville française au monde, je regrette un peu qu’ils appliquent pas la loi sur l’affichage. J’écris tout de même pas en chinois. Mes psychoses se passaient en lisant les dictionnaires français, y’a longtemps que je l’ai pas fait et je suis plus tellement capable d’écouter la télévision en anglais. Je regarde France Direct et RDI. Les actualités ça me regarde même si la France est pas ma voisine, j’aime bien TV5 aussi. Dans les bandes dessinées j’ai oublié le journal « communiste » Pif-Gadget. Toutes ces années à lire je continue… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! Je vous dis au revoir!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me sent mieux, c’est l’été à la télé ils parlent des chiens moi je crois que c’est comme les armes à feu, c’est pas le chien c’est le maître. Je regarde dehors . Je prends mon temps pour vous dire… Vous dire quoi justement? Cet après-midi comme souvent je suis seul, j’ai cherché l’image qui accompagnera ce bout de texte. La télé diffuse dans le vide… Hier soir j’ai passé un mauvais moment, je pense à une amie… Le climatiseur est bien pratique dans ces chaleurs. Ai trouvé une photo, fermé la télé, ça m’occupe tout ce temps là… « Quand je pense à la mer et à l’orage ce jour là »-Daniel Lavoie. C’est la ville mais je pense au camping à cette façon de se tenir tranquille avec de la lecture, une tente sur le sable, un terrain en pente et un matelas de foam… J’aimais aussi ces salles de danse sur le terrain, j’y allais le jour le soir je dormais j’étais trop jeune. C’est loin tout ça, je pense aux enfants de ma nièce qui vont peut-être revivre des choses semblables le contact avec la nature. Pour l’instant je suis toujours dans le goulag occidental, l’oppression urbaine, un rien éclate et c’est l’émeute je vous avouerai que j’ai peur des foules. Je suis un peu trop vieux pour ce genre de chose. Je pense que le camping dont je me souviens le plus c’est le camping Kelly sans parler de cette mémorable tournée de la province en passant par l’Abitibi jusqu’à Chibougamau pour redescendre au Lac Saint-Jean, à l’époque y’avait pas beaucoup de gens qui faisaient du camping. Nostalgie! Plus tard la ville m’a avalée j’étais toujours avec des gars et je me cherchais une blonde j’en ai jamais trouvé c’est venu plus tard et j’étais très malheureux. Je réfléchis c’est des confidences que je vous fais, l’amour! L’amour! L’amour! Comment vivre ça? Y’a plusieurs sortes d’amour dirais le curé… Je vous écris ça et je me fait mal, une douleur abdominale comme si je me rentrais dedans parce que je suis seul et que maintenant je vie des vrais valeurs. Lentement, lentement Montréal tu m’avale et je m’empale, je suis pâle et je râle, ça fait mal, ça fait mal tout s’étale et encore je râle, je râle, c’est sale, c’est sale comme une balle dans la tale d’une épave à fond de cale, et je m’en jetais dans la dalle mon cœur se soulevait comme une galle dans les halles en pensant à Pigalle, mais non c’est Montréal ses femmes et leurs châles. La Médine du chitral. Tout ça c’est instrumental écoute je suis mâle et je cherche l’animale. Les rimes comme ça, ça mène à rien c’est une vieille façon d’écrire faute de dire. Je vais essayer de terminer de belles façon, je sais pas pourquoi je pense à mon bôf que je vais voir demain. Voilà! Merci de m’avoir lu jusque’ là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette semaine j’ai été heureux d’avoir une journée de deux cents hits sur mon blog. Là ce matin je dors debout. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de la douce amie aphasique… Y’a une voix qui me dis va te coucher l’autre écris me suis couché y’avait plein d’histoires qui me montaient à la tête une fois debout elles sont disparues. Je mange des biscuits feuilles d’érable me semble qu’il y a longtemps que j’ai pas eu une nuit de sommeil. Ai démarré le climatiseur. Comment je me sens? Tout simplement endormis et j’ai pas d’endroit a fréquenter la nuit, hier j’ai reçu un courriel frauduleux J’en ai envoyé  une copie à ma caisse et je l’ai détruis. Je pense à l’ami qui veux s’établir sur une île en périphérie de Montréal, je crois pas que ce soit possible les agents de la faune le laisseront pas faire. Je l’invite à me contacter… Ça a pas de maudit bon sens je me réveille lentement toujours avec le flow santé mentale c’est comme si je travaillais vingt quatre heures sur vingt quatre… Je salut l’amie coordonnatrice en santé mentale qui prends sa retraite. J’ai hâte de partir pour Washington, écrire et prendre des images de la capitale américaine. Je pense à la photo qui va illustrer ce blog, celui-ci que vous lisez présentement. Je vais probablement utilisez une photo de New-York… Je pense à ce voyage organisé j’étais quand même bien dans ma chambre d’hôtel. Je vous écris les doigts dans le nombril en me demandant si c’est épistolaire… Ça se bouscule dans ma tête contrairement à avant j’écris pas tout ce qui y passe… Comme un gros lard je me flatte la bedaine en pensant à Bukowsky. Ma folie est pas ordinaire c’est la maladie ça me disqualifie pour les contes. Je vois le bar miteux d’ici la jeune strip-teaseuse qui fait la barmaid, les coquerelles qui se promènent sur le bar, le vide de cet endroit qui a surement déjà vécu de bons moments. Je reviens encore à ma thématique alcoolique… L’angoisse est plus tellement présente comment vous écrire? J’ai des brûlements d’estomac, je parlais de la publicité avec un ami à comment ça me touchait pas je crois que je l’ai blessé malgré tout on est tous des clients potentiels le gars disait « There’s a sucker born every day » où à peux près. Je suis somnambule je peux me réveiller en train de fouiller dans des boîtes, ça vous dis quand même pas comment je me sent, j’espère que ça transparait dans le texte. La photo ce seras celle du hall de la gare de New-York, y’a pas a se gêner parce qu’on parle pas trop l’anglais, je pense à la serveuse de la brasserie qui me donnait du honey gros comme le bras. Parfois c’est positif ce que j’entends des commis et des serveuses. Je termine donc sur une note positive en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 17 juin 2016

Au présent


Bonjour!  Bonsoir! Les motards se paient la traite, il fait très beau… J’ai plus rien a écrire pourtant, je me souviens que je niaisait au parc des Canards à Terrebonne. À midi je voyais les employés de chez Moodys rentré chez eux pour le dîner. Les gars retiraient leurs assurances chômages et faisaient le tour de la ville en moto. Moi j’ai vécu de l’aide d’assistance de toute sorte je me souviens avoir été incapable de m’acheter du papier hygiénique, c’est des mauvais souvenirs. À une époque y’avait des projets fédéraux du nom de Perspective Jeunesse, des emplois d’été pour les jeunes ça a fait un temps ensuite je suis passé aux programmes de subventions a l’emploi du gouvernement fédéral ça a jamais rien donné. Je suis loin de mon senti avec ça c’est très administratif, je vous écris juste des affaires de grand bum… J’ai quand même finis par atterrir par me faire un chez moi. Dans le ciel y’a des cumulus, j’ai mangé tous mes bonbons… Quand j’étais sur le chômage je téléphonais à leur bureau à tous les deux mercredi pour savoir si ils avaient posté le chèque. Rien de glorieux, un chèque à toute les deux semaines c’est mieux qu’un par mois. Je suis jamais arrivé à m’entendre avec un employeur, je finissais toujours par prendre la porte, parfois l’entreprise fermait tout simplement. Dans le goulag occidental y’a tellement de circulation, je vais dire comme le bonhomme, « qu’est-ce qu’ils font ils travaillent pas! ». Cette température là ça donne un break aux itinérants, ils peuvent rester dehors sans geler certains essayent de trouver de l’argent pour une bouteille, pour de la bière qui va les calmer momentanément moi à l’époque je me calmais avec du vin, ça bois et ça rêve de motos de grosses cylindrées de Harley pourtant plusieurs ont de la difficulté a tenir debout et son trop endetté pour boire et se payer un  loyer. La hiérarchie chez les motards commence par les japonaises et quand on a gradué c’est les grosses américaines et parfois des choppers. La voisine, je reviens toujours avec elle, se promène sur la passerelle elle passe devant chez moi comme si c’était chez elle. Pour l’instant je me sens bien, je pense aux copains du temps, à un employeur pour qui je faisais le ménage après qu’ils aient installé de nouvelles portes et de nouvelles fenêtres, il est surement à sa retraite. La job c’était parfois de monter des portes patio au troisième étages c’était lourd. Laissez-moi vous dire qu’il y avait pas vraiment de place pour le senti, pour l’émotion, c’était juste la force des bras, il a finis par me remplacer avec le temps passé je trouve que c’est mieux comme ça. Je vous défile ça, ça ressemble à un documentaire, une énumération des différentes jobs que j’ai occupé sans parler des loisirs à la brasserie avec les motards. Je termine comme ça avec quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine J’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Depuis longtemps je suis entouré d’artistes, danseuses, chanteuses, comédiens, comédiennes. Peintres, écrivains qui réussissent plus où moins quand ils réussissent ils restent pas longtemps dans mon décor… Moi je persévère dans l’écriture, l’écriture du bas de la ville du goulag occidental. Ce matin je croyais pas être déjà vendredi… Je prends mon temps pour vous écrire, j’ai redémarré le climatiseur… Ai vu l’annonce de Louis Janelle Bluesman, il joue à l’escalier ai pas pu m’empêcher de pensé à l’incendie du Gargantua et tous ces morts y’a longtemps. http://ville.montreal.qc.ca/sim/histoire/incendie-au-bar-gargantua  Allez y quand même voir le show, moi je suis trop vieux, le blues je l’ai y part plus http://www.louisjanelle.com/musique.html  Ces gars là ils étaient encore dans leurs couches je me promenais de bar en blues… J’en suis sortis de cet univers de blues alcoolique, je vous en parle souvent c’est comme si j’avais connus que ça, je sais pas si y’en a qui se rappellent Uncle Charlie c’était un bassiste que j’aimais bien entendre… Pour m’en sortir j’ai du cesser de boire et ne plus fréquenter les clubs. Maintenant je reste chez moi et je suis moins déprimé n’empêche je regrette tout ce temps perdus a assister à des shows. Je pense que je vais mettre la photo d’un autre bazou du voisinage, le blues ça se vie souvent en voiture dans les temps gris, le blues gris ça vous fait pas rire? Combien de fois l’été arrivé on a entendu Summertime de Ghershwin https://www.youtube.com/watch?v=u2bigf337aU  on s’y croyais vraiment dans le sud profond et torride des U.S.A. Y’a quelqu’un qui me souhaitait du bonheur dans le moment présent c’est ce que j’essais de faire… N’empêche lundi je dois me rendre à Laval et je pense à l’ami qui veux aller coloniser les ilots près de Montréal. Parfois je me demande pourquoi la vie est si dure avec certain et moins avec d’autre je crois que c’est une question d’apprentissage. Y’a l’émission de radio Folie Douce http://radiocentreville.com/wp/304-2/  qui je crois aurais besoin d’un bon coup de balai,  ça fait vingt cinq ans de production sur la santé mentale. « Je suis un nègre blanc aigre doux »-Stephen Faulkner. Après avoir gaspillé sa paye dans l’alcool et la drogue il est sortis dehors d’une démarche vacillante, trop tard plus d’autobus reste qu’a s’asseoir et attendre le bus de nuit, c’est long et l’alcool m’a endormis je vais m’étendre mais pas ici. Je me souviens être entré chez des inconnus sans savoir ce que je faisait là. Cette nuit j’ai pas une très belle tonalité dans mon écriture. Je vous ai pas parlé de mon senti, je sais pas si je peux écrire qu’il est éclectique. Je mélange les personnes je passe de la troisième personne du singulier à la première. Je pense trop, c’est d’écrire qu’il s’agit pas de penser. J’arrive presque à la la fin, vingt cinq mots pour une conclusion qui a de l’allure. J’arrête donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 16 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je me tiens au frais. Facebook a planté mes amis sont disparus. J’ai fait une opération qui a je crois régler les choses. On oublie souvent que cette affaire là c’est une machine, c’est pas infaillible ça peux planter. Aujourd’hui j’ai pas envie d’être méchant, je me prend en douceur… Je continue toujours dans le cahier et j’écris je ne sais quoi… Ai acheté un polar qui se passe pendant la deuxième guerre mondiale, j’aime bien lire ça. Y’a une muse qui veux m’aider a faire des choix d’écritures mais pour moi l’écriture c’est ce que vous avez sous les yeux là maintenant https://www.facebook.com/LaPresseFB/videos/vb.78302173311/10154843303088312/?type=2&theater  On a écris que je suis un poète maudit, parfois la malédiction ça a du bon ça peut être inspirant. Je reviens encore avec ça parce que dans les médias habituels les choses font les manchettes quelques jours et on oublie. Lentement j’écris et je pense à Baudelaire, à Rimbaud, à Verlaine et à Vanier, deSade aussi si vous les avez pas lu du moins quelques vers courez vite les chercher. C'est le genre de poésie a lire quand on est jeune, des destins, le mien est pathétique sexagénaire toujours dans les tentatives d’écriture. Je pense souvent au vieux Nelligan qui dans la quarantaine récitais ses plus mauvais vers étrangement le Docteur Ferron était pas jeune mais écrivais d’une plume fine à se pâmer. Moi je pense que si la littérature avais pas existé je serais plus là… Je me souviens de Roger le prof incestueux qui ne m’aimait pas parce que selon lui j’étais un surdoué. Comme toujours l’intelligence c’est pas tout faut savoir quoi faire avec… Je vais être franc avec vous je lis presque plus de poésie mais il semble que comme lecteur tout nous est permis, c’est pas moi qui l’écris c’est Daniel Pennac. J’aime ça vous écrire, j’aurai écris quelques mots ce seras ça, ce plaisir là personne peux me l’enlever essayer de dire par l’écriture mon état d’esprit. J’ai pas de mentor je fais mon chemin tout seul, comme vous lisez aujourd’hui c’est moins dur je suis plus tolérant… Je pense à ceux et celles qui ne jurent que par Dieu et condamnent leurs prochains, rien n’est parfait… Je pense à mon lecteur collectionneur d’automobile, je vais lui placer une belle grosse machine comme photo… C’est pas vini, vidi, vici, j’ai pas encore vaincu, je me rétablis et je chasse l’ennuis. Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper, une pensée pour la très chère amie aphasique. J’essaye de vous amener ça sur une meilleure finale que ces derniers jours. Les mots sont importants ils aident a donner un sens au vivant, à la vie parfois j’en doute mais ça aussi le doute c’est essentiel. Je ferai pas trop l’écrivain cet après-midi, je suis juste un pauvre vieux kid qui s’amuse. Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Je cherche une nouvelle finale, à la prochaine j’espère!!! Ciao!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me suis calmé, il est presque deux heures du matin, j’ai dormis. Je pense aux cabines téléphonique ça m’étonne qu’il y en ais encore, celle de Londres sont très jolies. Je pense à la chaise réparée sur laquelle je suis assis elle tiens le coup. Hier encore quelqu’un m’a dis lire ce que j’écris… J’ai été étonné de voir tout ce monde à l’hôpital Maisonneuve. Cette nuit ça proviens encore du goulag occidental, j’essais de tirer quelque chose de mon étât intérieur. Je pense à l’amie psychologue qui a démissionné, un autre haut placé viens de donner sa démission, le président du C.A. du CIUSSS de L’est. Je crois que ça donne de la pertinence au geste de l’amie, à sa position. Ça me gêne un peu d’écrire ça je suis qui moi pour écrire ça? Disons que je mets en pratique ma pleine citoyenneté. Semble qu’écrire c’est bon pour ma santé mentale, faire le tri dans mes idées bonnes et moins bonnes… Je réfléchis, les bars sont encore ouvert, aux actualités cette semaine j’ai vue en Californie un bar ouvert jusqu’à quatre heure du matin, le paradis de l’alcoolique actif. Ça reviens souvent sur le tapis cette thématique, je pense aux tapis que les danseuses nues utilisent pour faire leur show c’est toujours d’un kitch appuyé… J’essais d’écrire comment je me sens je suis plus calme… Le père ces temps-ci préparait ses gréments pour la pêche, à la Saint-Jean-Baptiste il se rendait toujours dans une pourvoirie des Escoumins pour pêcher la truite. Je crois que c’est une chose qui manque à la matriarche. J’entends les climatiseurs ronronné, chez moi il fait frais, l’appareil est arrêté, c’est étonnant comment un électro- ménager peux m’obséder. Je fais l’effort d’écrire, je tiens pas particulièrement à être édité d’une façon traditionnelle, y’a une muse qui tente de me convaincre mais le temps que je prends pour ce projet je le passe pas ici, en tout cas j’y pense… Je suis content de plus coucher dans les parcs où dans les entrées de commerce, le ciment c’est pas bon pour l’arthrite… Je ne bouge plus! Je ne bouge plus! Je ne bouge plus! De peur de tomber dans le voisinage bruyant de la prostitution, ces femmes que je ne veux pas qualifier… Je pense aussi à ces demandes illégales faites par des hommes, je règlerai pas ce problème là ici. Je me relis, comme toujours j’ai une opinion négative de ce que j’écris. Je pense à Londres comment j’ai apprécié mon séjour, ça fait déjà un bon bout de temps… C’est toujours  la nuit, je réfléchis, j’essais de pas écrire d’idioties, l’alarme d’une voiture viens de démarrer, le propriétaire dois dormir, faut qu’il mette ses culottes pour sortir, il viens de l’arrêter, c’est comme si j’avais déjà écris ça… Je sais plus trop où vous amener quand je termine je suis heureux. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Tourlou!!! Ciao!

Bernard