vendredi 17 juin 2016

Au présent


Bonjour!  Bonsoir! Les motards se paient la traite, il fait très beau… J’ai plus rien a écrire pourtant, je me souviens que je niaisait au parc des Canards à Terrebonne. À midi je voyais les employés de chez Moodys rentré chez eux pour le dîner. Les gars retiraient leurs assurances chômages et faisaient le tour de la ville en moto. Moi j’ai vécu de l’aide d’assistance de toute sorte je me souviens avoir été incapable de m’acheter du papier hygiénique, c’est des mauvais souvenirs. À une époque y’avait des projets fédéraux du nom de Perspective Jeunesse, des emplois d’été pour les jeunes ça a fait un temps ensuite je suis passé aux programmes de subventions a l’emploi du gouvernement fédéral ça a jamais rien donné. Je suis loin de mon senti avec ça c’est très administratif, je vous écris juste des affaires de grand bum… J’ai quand même finis par atterrir par me faire un chez moi. Dans le ciel y’a des cumulus, j’ai mangé tous mes bonbons… Quand j’étais sur le chômage je téléphonais à leur bureau à tous les deux mercredi pour savoir si ils avaient posté le chèque. Rien de glorieux, un chèque à toute les deux semaines c’est mieux qu’un par mois. Je suis jamais arrivé à m’entendre avec un employeur, je finissais toujours par prendre la porte, parfois l’entreprise fermait tout simplement. Dans le goulag occidental y’a tellement de circulation, je vais dire comme le bonhomme, « qu’est-ce qu’ils font ils travaillent pas! ». Cette température là ça donne un break aux itinérants, ils peuvent rester dehors sans geler certains essayent de trouver de l’argent pour une bouteille, pour de la bière qui va les calmer momentanément moi à l’époque je me calmais avec du vin, ça bois et ça rêve de motos de grosses cylindrées de Harley pourtant plusieurs ont de la difficulté a tenir debout et son trop endetté pour boire et se payer un  loyer. La hiérarchie chez les motards commence par les japonaises et quand on a gradué c’est les grosses américaines et parfois des choppers. La voisine, je reviens toujours avec elle, se promène sur la passerelle elle passe devant chez moi comme si c’était chez elle. Pour l’instant je me sens bien, je pense aux copains du temps, à un employeur pour qui je faisais le ménage après qu’ils aient installé de nouvelles portes et de nouvelles fenêtres, il est surement à sa retraite. La job c’était parfois de monter des portes patio au troisième étages c’était lourd. Laissez-moi vous dire qu’il y avait pas vraiment de place pour le senti, pour l’émotion, c’était juste la force des bras, il a finis par me remplacer avec le temps passé je trouve que c’est mieux comme ça. Je vous défile ça, ça ressemble à un documentaire, une énumération des différentes jobs que j’ai occupé sans parler des loisirs à la brasserie avec les motards. Je termine comme ça avec quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine J’espère!!!

Bernard

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