vendredi 24 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est vendredi et c’est fête au Québec, ça fait un long week-end. J’ai offert à l’amie de l’aider a déménager, elle m’a dit de laisser faire ça semble trop compliqué. Je vous ai jamais raconté mes déménagements du mois de janvier comment c’était froid comment j’étais gelé… La journée des déménagements officiels c’est la semaine prochaine le premier juillet, tout coute plus cher les locations de camions, les déménageurs, les remorques, je suis heureux que ce sois pas encore mon tour cette année. Hier à la télé j’ai vu un documentaire intitulé Conte du centre-sud c’était chez moi, mon quartier peint dans toute sa pauvreté sa richesse aussi étrangement je pense au jeune Antoine, le fils de ma nièce, qui fait des hugs, il me fait l’impression de comprendre bien des choses pour son âge. Je reviens à ce quartier le plus pauvre du Canada c’est un peu pour ça que je l’ai baptisé goulag occidental, tout les miséreux se ramassent ici mais on y vie intensément au début du mois pour ensuite tomber dans le Kraft dinner et la banque alimentaire, c’est difficile a accepter ça demande beaucoup d’humilité parfois on est désâmé.  Je vous ai déjà surement écris que c’est aussi le quartier où les hommes meurent les plus jeunes, l’environnement et la circulation automobile aident pas, y’a pas de quoi fêter, une parade y’en a une à tout les jours dans mon goulag occidental sur la rue Sainte-Catherine est. Faut arrêter de pleurer et faire avec ce qu’il y a , parfois manger des beignes et boire un café de chez Tim Horton’s, le Tim je crois que c’est devenue très québécois… Je cherche quoi vous écrire pendant que Baptiste écluse sa bière assis sur une terrasse, il a eu sa paye hier, jeudi et profite de la journée de congé… Parfois j’oublie que c’est pas tout le monde surtout dans le goulag occidental qui est branché internet… J’ai pas aidée l’amie je crois que je rate l’occasion de m’en faire une bonne amie, je fais dur… Dans le goulag occidental un peu plus à l’ouest y’a deux ou trois bistros, j’y suis jamais allé je crois que les bistros sont là grâce au phénomène de ce qu’ils appellent la gentrification. Je sais ce que c’est la familiarité dans un bistro, je l’ai déjà vécu, trente ans et une bande à vouloir changer le monde tous un peu dépressif. Non! Non! Non! J’irai plus m’accouder au comptoir à discuter du temps qui passe, je vous écris ça je suis ému et je pense à cette femme avec qui j’habitais il y a longtemps déjà… « Et maintenant que vais-je faire de tout ce temps que seras ma vie »-Gilbert Bécaud. J’ai envie de vous suggérer de m’oublier, je pense à tous ces gens que j’ai rendu, que je rends malheureux. Je termine j’espère que vous allez avoir de beau feu d’artifice. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir! À bientôt!
Bernard

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