jeudi 30 avril 2020

Bungalow


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore avec ma folie d’écriture un journal de confinement… Prisonnier de la météo, du temps qu’il fait et de la distanciation sociale… Je réfléchis à ce que je vais vous écrire, avec mon lecteur de Deux-Montagnes la ligne téléphonique est très mauvaise. Je vais donc sur ses conseils acheter un autre téléphone… J’ai juste envie de me recoucher, souvenir de cette enfance où je ne lisais que des illustrés… On pourras pas partir en voyage avant longtemps, je crois que c’est l’appareil de mon lecteur qui est sous écoute… Pourquoi? Je sais pas on est pas des menaces à la sécurité nationale… On complote pas, le complot je le vie il est contre moi, toujours de la folie… C’est le senti de mon énorme et inutile sentiment de culpabilité… Toujours à la recherche du comment dire… Pour arriver à l’expression sans me détruire… J’ai dormis un peu, je crois que vous attendez avec impatience la parution de ce texte. Je me souviens plus quel repas j’ai fait, j’ai pas de raison d’écrire d’ailleurs je sais plus pourquoi? Au départ je crois que je cherchais une délivrance, je sais que plusieurs d’entre vous pourraient faire la même chose… J’ai vu à la télé un type bénéficiaire de la sécurité du revenu qui remplissait tous les clichés du prestataire, les journalistes devaient le savoir c’était pathétique… Cette semaine j’ai contacté l’amie médecin de la journée d’éthique, je devrais recevoir le dédommagement dans quelques jours. J’ai regardé dehors si la voisine attendait pas ses « copains »  y’avait personne… Ça dors dur les prestataires, j’oublie souvent que la voisine a un problème de santé mentale, je l’entends ronfler… Je suis trop vieux les plus jeunes pourront pas se reconnaitre dans ce que j’écris, ce soir je vous illustre ça avec l’édifice qui a remplacé les Twins Towers… Je reviens à mon senti essais de vous le faire voir, de vous faire balancer une sorte de douleur intérieure. Je suis malheureux je ne peux plus partir y’a déjà une difficulté  à rester confiné, comme un hamster je courre dans ma cage sans jamais aller loin… L’édifice c’est le One World Trade Center… On s’entend que pendant le confinement les villes dorment c’est le désert humain.  Hier j’ai parlé parfum avec l’intervenante, lui ai raconté comment j’aimais mon eau de toilette… La travailleuse sociale a téléphoné pour prendre des nouvelles, je lui ai signalé que j’aimerais avoir des masques… J’ai une mélodie de Fauré dans la tête…  Je me répète j’aurai écris et souvent dans la nuit avec de la difficulté à qualifier ces écritures nocturnes… La conclusion approche, la semaine prochaine graduellement ce seras le dé-confinement, moi je vais rester chez moi… Voilà! On y est presque n’ hésitez pas à commenter, comme le premier ministre dis les beaux jours sont devant. Je termine c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous tiens encore un peu, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




mercredi 29 avril 2020

Grain


Bonjour! Bonsoir! Je suis paralysé, je crois que quelqu’un qui me veux du mal m’a contacté. Ça fait trop longtemps je sais pas ce qu’elle vient faire dans ma vie, virtuelle mais quand même… Y’a des gens tout ce qu’ils veulent faire c’est détruire pourtant ils ont qu’à laisser faire le COVID-19… Je m’étais fait voler mon portefeuille dans son atelier quelqu’un m’avait téléphoner  pour me dire qu’il l’avait retrouvé… J’ai pas besoin de gens malhonnêtes autour de moi… Quand même je sais pas si c’est elle ou pas, je préfère m’en tenir loin…  Son compte exige une vérification ça m’en dis beaucoup… Je me suis fait un sandwich au creton, il était bon… Je me cacherai pas, je sais qu’elle m’aime pas… Ce soir c’est comme ça je me sens victime d’un vol et même d’un viol… Voilà ce que j’avais écrit pour elle https://usineapaysage.blogspot.com/2008/05/bernard-saulnier-lusine.html  Ça fait déjà douze ans y’a de l’eau qui a coulé sous les ponts… Vaux mieux que j’oublie cette vieille histoire… L’humoriste a fait le journal d’un confiné https://www.youtube.com/watch?v=bToREcfSc0E  moi l’humour j’aime pas ça probablement parce que je m’y retrouve. J’ai toujours l’impression qu’on se paye ma gueule… Bon! Faute de mieux je reviens avec mon senti, je sais pas pourquoi je pense aux motards criminels… Tout à coup y’a l’odeur de fumée de cigarettes… Ce soir j’ai lu que c’est pas nécessaire d’avoir vécu des abus dans son enfance pour devenir alcoolique, juste un penchant pour l’alcool est suffisant… Me suis remis à la lecture sur le rétablissement… Ça me rend triste qu’on prenne contact avec moi pour me faire du mal… Je sais vous allez dire que je suis paranoïaque… C’est vrai je me méfie et je vieillis j’aimerais qu’on me dise que je suis dans l’erreur mais j’ai peur… L’ami préférait m’entendre dire la prudence plutôt que la paranoïa… Je crois qu’il pleut… J’attends un dédommagement, ça devrais arriver bientôt l’amie médecin s’en est occupé… Je devrais pas écrire ça c’est de l’ordre de l’intime comme nos pères qui refusaient de dire le montant de leurs paye…. J’ai pas encore réalisé pourquoi j’écris autant, oui j’aime ça mais c’est plus profond faute d’avoir de l’ordre dans mon studio j’aimerais en avoir un peu dans la tête… Viens d’écouter Baudelaire dis par Reggiani, faut rester humble devant du génie pareil… Lentement tout est au confinement, on y a gardé les amis de Gatineau… J’ai peur d’une deuxième vague, je vais rester chez moi, je regarde certaines personnes passées elles font comme si il se passait rien!!! Voilà c’est jeudi je termine c’est toujours difficile… Le gars d’en bas gueule je ne sais quoi, y’a quelques années j’aurais été bouleversé… Quelques mots encore avant d’aller au lit… Y’a pas que les politiciens qui remercient, moi aussi je vous remercie tous et toutes tant que vous êtes pour vos lectures attentives. Comme toujours encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!!

Bernard














mardi 28 avril 2020

Somme


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui il a fait très beau, ce soir on annonce de la pluie, démarrez comme ça c’est frôlé l’insignifiance… Quand on sait plus comment qualifier quelqu’un on dit de lui qu’il est poète… J’ai remarqué qu’on parlait beaucoup plus des jeunes poètes que des vieilles barbes comme moi, c’est l’affaire de la jeunesse bientôt ils seront plus sérieux… Quoi que l’art en général soit affaire de jeunes les gros sous viendront plus tard avec les mécènes. En attendant on gribouille quelques mots en espérant passés à la postérité, on est pas sortis de l’auberge… Je pense que tout ça a affaire avec l’orgueil on oublie l’humilité… Quand on dis ça tout est dit, il a pas de vrai boulot c’est un naze, un bon à rien poète! Faut voir! Le peuple d’Hochelaga-Maisonneuve préfère beaucoup les cols bleus aux poètes… La poésie c’est du décervelage de prolétaire jean foutre… Va! Va! Prend ta serpillière et ferme ta gueule pense pas aux honneurs fait du boulot d’honnête homme… C’est comme ça mon senti ce soir… On se voit immense traversant la langue française comme un désert pour arriver à un oasis taris qui ne nous a laissé que quelques mots au royaume de l’indicible… On nous demande de faire du télétravail, ça ressemble un peu à ça… Je pense au Cantouque du regretté Gérald Godin, ils lui ont laissé un mur métro Mont-Royal. Je suis pas certain que les gens qui passent par-là sachent qui c’est… C’est pour vous que j’écris tout ça dans la solitude du confinement, je veille… On peut plus se serrer la main ni se faire un câlin je vous en fais un virtuel en pensant à la super-maman et aux enfants quand au père qu’il se débouche une bière en mon honneur… J’entends les ignorants dire que la poésie c’est une affaire d’efféminé, mais non c’est brut et crû de langage ordinaire… Je pense aussi à tous mes neveux et nièces et à leurs enfants, j’ai hâte pour eux d’aller jouer dehors… J’aime bien être libre d’écrire ce que je veux sans pensés à un éditeur pour qui je devrais écrire sur commande… J’entends un avion qui passe, pense à Airbus,  à Boeing à Embraer à Bombardier à tous ces avions cloués au sol… Y’a aussi mon lecteur technicien à la Rolls-Royce qui entretien les moteurs, je me sent en sécurité sur les vols, j’ai hâte au prochain départ mais je crois pas que ce seras de si tôt… Mon senti je peut pas l’écrire autrement que dans ce que vous venez de lire… Voilà! Vous y êtes presque c’est la conclusion… Ce soir la schizophrénie s’est pas laissé écrire, soyez indulgent je vous écris toujours amicalement… J’ai de plus en plus de cheveux blanc, pense au courrier ce matin. J’ai pas à sortir j’irai prendre une marche autour du parc, comme toujours et à ma façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


lundi 27 avril 2020

Sonde


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis, un humoriste s’est emparé de l’idée du journal de confinement, moi je trouve pas ça drôle… J’ai terminé le visionnement de la série Suédoise Kalifat c’est vraiment poignant, dur aussi je vous la conseille… Un éclairage sur le terrorisme… J’ai du mal à vous écrire, j’ai eu peur en regardant la télé… Je persiste dans mon idée de vous écrire à chaque jour… Le confinement est pas levé je crois pas que je vais sortir, j’aime bien les images de la planète dépollué… J’ai vu un vieux film où les piétons et les voitures de toute sorte partageaient la chaussé… J’attends toujours de la poste, cette semaine c’est la paye… Ce journal même si vous trouvez ça ridicule c’est celui de mon senti en confinement, je me suis dit que j’allais l’écrire à tous les jours, je crois que c’est important pour me lecteurs lectrices, un autre point de vue pour eux… Hier j’ai fait des courses, j’ai pas à sortir aujourd’hui ce matin je vais aller discuter avec l’intervenante. Comme souvent je vous écris de la nuit, je trouve pas le propos. Je crois que j’ai acheté la télé au bon moment… J’ai le sentiment d’être responsable de tout ce qui arrive de mal dans le monde en ce moment, paranoïa… Je pense, je rêve toujours de voyage mais c’est impossible pour cause de COVID-19, pas de voitures ni d’avions, je reste chez moi, bientôt les enfants vont retourner à l’école… En voyage j’aime bien trainer dans les mêmes quartiers pour me faire une idée malheureusement je reste jamais assez longtemps je suis toujours un touriste… Y’a longtemps un copain trouvait étrange qu’on passe un long moment au restaurant avec sa copine moi ça m’est jamais arrivé… J’étais trop pauvre et encore j’avais pas de copine… J’ai lavé la vaisselle, bu un verre d’eau… Je m’ennuis un peu c’est difficile de rester confiner chez moi… Je sais pas si après le confinement je vais oser sortir, je crois vous l’avoir déjà écrit cet enfermement me fait beaucoup pensés à la schizophrénie, l’immense sentiment de solitude sa lourdeur… Une sorte d’oppression, je ne sais pourquoi, j’étais tout à l’envers. Je crois que demander des soins psychiatrique c’est une bonne chose que j’ai fait… Un paranoïaque ça aime rester chez soi sans le besoin d ’aller se battre dans son boulot… Je pense à toutes ces bonnes petites bourgeoises qui font des études universitaires… Je sais pas quoi vous dire d’autre là-dessus sauf que ça en prend sinon on aurait bien peu de médecin… C’est presque la fin pour aujourd’hui, une amie m’a écrit je la salue ici. D’une fois à l’autre c’est toujours les mêmes difficultés, donc je vous écris l’épilogue la conclusion… Parfois j’ai le drôle de sentiment d’être en Europe, des sensations de voyage je sais pas quand je vais en vivre d’autre… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard










dimanche 26 avril 2020

Plaisir


Bonsoir! Bonjour! Lundi déjà, le mois d’avril tire à sa fin. On est toujours en confinement… C’est le printemps je crois que les arbres vont bourgeonner bientôt… J’ai dormis un peu je vais me préparer un café… Souvenir de l’île des Moulins à Terrebonne, c’est bien c’est beau mais je ne me rappelle que du mauvais, c’était y’a longtemps… Je pense à la chanson Pauvre Rutebeuf par Léo Ferré. « Que sont mes amis devenus… » Le défi est toujours le même mettre des mots sur mon senti, mai qui arrive mais dehors on devras faire attention, la distanciation… Aujourd’hui le premier ministre devrais parler de dé-confinement, j’ai peur… Je crois que l’an passé ces jours ci c’était les inondations encore et toujours l’armée… J’avance lentement dans ce texte ce soir… Vendredi j’ai lu un texte de mon crû, je crois que j’ai fait pleurer quelqu’un c’était pas mon intention bien que j’aime quand y’a de l’émotion… Crû c’était exactement ça, la douleur du dire brut… Ce soir aussi je veux écrire vrai avec le souvenir de la regretté Josée Yvon selon elle il fallait tout dire… Je pense à la librairie le Chercheur de trésor son propriétaire monsieur Gingras est décédé y’a quelques mois je crois, je sais pas qui s’occupe du fond… Je m’arrache le cœur, je le vois battre et pomper le vide devant moi, il se vide de son sang et broie les lettres des mots sans arriver à composer. Je suis mort sans cœur, les artères vides, coronarien qui rappelle le coronavirus… Ça passe quand même trop vite, j’oublie que je vieillis, l’estomac ouvert pourtant je suis pas cardiaque mes morbidités ce sont la schizophrénie, l’alcoolisme et la toxicomanie vous en faites pas trop je me rétablis je crache pas le sang… Je suis pas Sigmund Freud j’utilisais pas la coke pour révéler l’inconscient. Je pense à ce pusher qu’on appelait docteur et qui m’écoutais délirer… J’ai l’âme noire comme le sang qui me coule dans les veines, je me charcuterai pas, on se coupe les veines verticalement, je vous l’écris ça m’apaise ça calme ma folie… Elle disait fait pas de dégâts, j’aurais tant aimé entendre des mots rassurants, j’étais peut être trop romantique comme le jeune Werther de Goethe… Je voulais mourir parce que j’avais peur de ce que le monde me réservait et c’est pas là côte nord qui m’a rassurée. Mais oui j’aurai vécu en exprimant toujours ma douleur existentielle… Souvenir de cet antidote un grand verre de lait qu’un ami m’avait conseillé en m’écoutant pleurer… C’était y’a longtemps je vous l’exprime ici ça m’aide… J’ai jamais cherché de recette pour mourir, j’ai toujours demandé de l’aide. J’avais dit à la dame de la ligne d’aide que j’étais curieux elle m’a répondu que c’est un signe d’intelligence… Voilà! Je vous aurai exprimé ma douleur virtuelle, quelques mots encore, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine abandonnez pas tout de suite. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


samedi 25 avril 2020

Voeux


Bonsoir! Bonjour! J’ai commencé le visionnement de la série Kalifa c’est très bon et très réaliste… C’est disponible sur Netflix, on y vois aussi la fascination des jeunes filles pour le hijab. Je comprends qu’elles vivent en occident et se cherchent, la mère patrie les attires avec un gôut pour la religion, les jeunes filles ne sont  ni d’une culture ni de l’autre elles se cherchent et les réseaux terroristes veulent les recruter… J’arrête là vous irez voir… Je pense aussi aux Niqab qu’elles portent si loin de notre culture… Le voisin d’en bas gueule dans je ne sais quelle langue, je crois que nous sommes dans le Ramadan… Hier j’ai pris une longue marche jusqu’à la pharmacie, j’ai trouvé  mon parfum je l’ai acheté avec deux litres de lait et je suis revenus… On est toujours en confinement, on nous dis de porter un masque mais on en trouve pas, moi de toute façon je vais y aller très lentement pour le dé-confinement.  J’ai pas envie de m’infecter… Saturday Night live, souvenir de discussion avec l’ami disc-jockey j’aurais tant aimé là regarder cette émission mais j’avais pas le câble ni la télé… Parfois je m’ennuie un peu de ce bar, le Saint-François-Xavier ça fait longtemps il n’existe plus, c’est le seul bar où je pouvais discuter avec le barman… Pour aujourd’hui la fréquentation des bars on va l’oublier, ils sont tous fermés distanciation sociale oblige… Pourtant mon abstinence c’est comme si je l’avais commencé hier… Je pense à toutes ces conneries que je faisait quand je buvais, j’ai été chanceux… J’aurai pas réussis à me faire une vraie vie, la seule que je connais c’est celle que je vous écris ici… Je  pense aux premiers chums de ma lectrice de Gatineau… J’ai jamais compris pourquoi je m’étais pas fait une famille, je crois que je savais pas parler de ces choses-là… Je sais pas parler aux femmes… Ouais! J’étais bon pour l’asile mais elle n’existe plus… Je vous écris quand même de mon double enfermement, la maladie et le confinement… J’aurai même pas réussis à être un idiot de village… Je me suis tout simplement empoisonné l’existence. Entre soudure et peinture je suis devenus psychotique rien pour m’aider. Je suis toujours étonné d’être vivant… Après avoir travaillé avec différent produit toxiques… Finalement j’ai bien alimenté la machine elle m’a broyé y’a pas beaucoup de grands personnages de l’histoire qui sont sortis de Terrebonne… Leurs destins était pas le mien, ils sont devenus parents et grands-parents mais j’ai rien à dire je la connais pas la vie des premiers copains… Je radote toujours les mêmes affaires. Je sais pas ce que ça aurais donné d’étudier la littérature à l’université… Il est tant que je termine, j’entends cette voix qui me dénigre, j’ai pas besoin de ça… Quelques mots encore avant d’en arriver à la conclusion, je retombe dans le silence, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

vendredi 24 avril 2020

Cathédrale


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’étais dans les souvenirs télévisuel. Une émission sur Notre-Dame de Paris ça m’a rappelé un court séjour que j’ai fait à Paris… Parfois y’a aussi les odeurs que je trouve européennes, un doux parfum… J’aime beaucoup ce qui a trait à la culture des vieux pays, je sais pas pourquoi je pense à mon beau-frère, il en connait beaucoup sur l’art, il pourrait en dire plus que moi sur le gothique,  l’ami historien d’art  lui aussi aux milles talents connais tout ça… J’apprécie ces hommes-là qui ont fait de leurs vies une œuvre et des œuvres… Moi à l’ère du confinement je me consacre à l’écriture, on entre bientôt dans le post-confinement, j’ai peur… Mais va quand même falloir que je sorte. Je vais attendre un peu avant d’aller faire des achats… C’est l’ordinaire que je vous écris, viens de finir la lecture d’un mauvais roman je crois que je vous ai écrit là-dessus… Je peux pas vraiment penser aux voyages la COVID-19 paralyse tout même ici tout près  c’est fermé… On nous dis de rester chez nous c’est ce que je fais… J’ai téléphoné à la pharmacie pour avoir des masques ils en avaient pas. Encore une fois je vais essayer de vous traduire mon discours intérieur, ma douleur sentimentale… Ce midi j’ai participé à un atelier virtuel sur le COVID-19, le confinement et la résilience c’était bien, je crois que tout le monde était content… Ce soir à la télé l’organiste m’a fait vivre un déjà-vu furtif… La semaine prochaine c’est la paye, rien de trop émotif là-dedans… Ça fait cinq semaines qu’on est sous confinement, on va attendre les vrais ordres pour pouvoir sortir. Je vous l’ai déjà dit j’aime plus beaucoup sortir je suis pas un gars de restaurant sauf peut-être le très kitch Miami… Cet après-midi j’ai reçu un appel qui m’a fait plaisir, l’ami technicien à la mise en ondes de l’émission folie douce… J’ai sommeil… De retour, j’ai dormis un peu, rêvé aussi, y’avait deux personnages, j’étais  l’un d’eux. S’agissait d’aller chercher quelqu’un dans un cercle de je ne sais quel stade. Je me suis réveillé j’avais des démangeaisons aux organes génitaux… J’ai pris une douche c’est terrible ces démangeaisons, j’ai plus d’eau de toilette j’ai mis l’antisudorifique … Ce matin je dois sortir passés à la pharmacie, je crois que les rues vont être encore déserte. Me suis préparé un café, j’attends un peu avant de visionner une nouvelle télésérie. C’est samedi je vais lire LaPresse+. Je sais pas si y’a des masques à la grande pharmacie… Quelques mots encore avant cette partie difficile du texte qu’est l’épilogue, la conclusion… Il est presque deux heures du matin et y’en a encore qui trainent dans les rues. Je sais pas où ils vont je l’ai dit tout est fermé… De toute façon pour certains la rue c’est vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 23 avril 2020

Esprit


Bonsoir! Bonjour! Je débute avec un merci pour les bons mots de tout le monde à propos de ce blog. Je pense au masque qu’il va falloir porter, au dé-confinement après des semaines d’enfermement j’ai compris qu’il fallait sortir pour être immunisé. J’ai plus de soixante ans je refuse je reste chez moi. Je viens de regarder la série Freud, en plus d’être coké il avait un de ces inconscients fertiles qui prêtait à l’illustration, il me reste le dernier épisode à regarder… Ce matin je participe à une vidéo conférence sur la résilience, j’ai écrit un court texte que je vais lire… Je vous écris et tout à coup je pense à l’humilité, j’en ai besoin… J’ai un peu le trac… Y’a du monde dehors je sais pas ce qu’ils font on est confiné faut rester chez soi, c’est des gens comme ça qui propagent le COVID-19… Je suis un peu troublé avec les nouvelles directives du gouvernement, je reste avec on tousse dans son coude, la distanciation sociale deux mètres du voisin et pas de sortie je reste chez moi… J’ai peur de cette bibitte là, je me fait vieux … C’est mon senti, je regrette infiniment d’être incapable d’apporter de l’aide au Centre hospitalier de soins de longue durée. Je crois pas que ça aiderais d’aller péter une psychose là… J’ai pas encore reçu de courrier, je pense au confinement à comment c’est devenus difficile voire impossible de voyager… Vendredi c’est le dernier du mois d’avril… Je devrais être à genoux et prier un peu, ça peux pas faire de mal… Après Freud j’ai une autre série à regarder, mes visionnements ont pris une autre direction des séries de voyage je suis passé aux dramatiques… Ça me change les idées je suis loin du COVID-19… Je commence à être vide, je peux pas toucher à mon inconscient ça me prends quelqu’un d’autre… Je vais peut-être aller acheter de l’eau de toilette à la pharmacie et voir en même temps si ils ont pas des masques… L’eau de toilette que je préfère elle est disponible qu’à une seule pharmacie mais je pense que le service des cosmétiques est fermés, distanciation sociale… Si on embaume de parfum l’air à deux mètres de sois est-ce qu’on va mieux? Vendredi c’est presque le week-end j’en connais qui on hâte que le confinement  sois levé pour aller travailler… Je sais pas pourquoi je pense à cette enseignante qui avouait travailler dans le public pour envoyer ses enfants dans le privé, c’est pas rapport…. Voilà!!! On y est presque encore quelques mots, je pense à l’école secondaire y’a presque cinquante ans, ils ne m’en seras rien resté que l’odeur de la taverne pendant les cours que j’avais foxé… Même avec la maladie aujourd’hui je trouve que ça a passé vite… Votre humble serviteur, pauvre vieux fou donne dans l’écriture c’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Désespérez pas ça y est, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mercredi 22 avril 2020

Arraché


Bonsoir! Bonjour! J’ai mangé des petits gâteaux au caramel et je bois un café. Je dis merci pour les bons commentaires quelqu’un dans l’édifice s’amuse à claquer les portes… J’ai peur des mauvais esprits quand on me parle de vie spirituelle… Le gouvernement fédéral déploie l’armée pour nous aider dans notre lutte contre la COVID-19… Ce soir j’ai beaucoup de difficulté à vous écrire j’observe j’entends et j’écoute mon senti… J’essais de nommer ce que je vie, je réalise que j’écris presque toujours la même chose, j’arriverai jamais à faire parler mon inconscient, l’écriture ça va un peu dans cette direction là … C’est la nuit la circulation automobile est pas rétablie. Je veux pas vous insulter en appliquant intégralement mon écriture automatique, une sorte d’analyse écrite, quelqu’un m’a déjà dit être effaré par le non-dit et l’incompréhension de ce genre d’écriture, il trouvait que c’était de vain effort, pourtant je suis certain que vous pouvez voir dans mes textes ce que je ne vois pas, s’agit pas  juste de filer la métaphore mais aussi de dire l’inconscient pour espérer exprimer le rétablissement, c’est important… On lis toujours quelque chose entre les lignes j’espère que ça ne vous fait pas peur… Je pense au ça de Lacan que j’ai jamais compris, c’est un concept trop fort pour ma petite tête, je sais pas si mes fautes de frappe au clavier veulent dire autre chose que l’erreur… Ça vaux rien ce que je vous écris là, je suis pas sur la banquette d’un psychanalyste… C’est quand même dans mon écriture, vous êtes mes interlocuteurs privilégiés parfois quand je l’écris je le réalise… J’ai rencontré un psychiatre pendant des années sans jamais m’ allonger ces rencontres étaient courtes et furtives… J’avais tant à dire mais une fois dans son bureau je réalisais bien qu’il n’y avait rien à dire que c’était une maladie et qu’il fallait laisser passé… Le psy c’était quand même un ami pendant la psychose… Je sais pas comment ils font pour soigner mes pairs en ces temps de confinement, le temps se prête guère à la psychose, à la bipolarité, à la schizophrénie. Je crois que les autorités vont nous parquer tous au même endroit et nous soigner en essayant de détecter l’infection à la COVID-19… Souvenir de ces longues matinées dans l’antichambre du psy, même si j’étais toujours d’avance jamais il ne m’accueillait  avant l’heure… Parfois des bénévoles nous offraient un jus ou un café avec quelques biscuits… Parfois mon rendez-vous était en même temps que mon injection d’antipsychotique retard, ça fait longtemps tout ça je vous en aurai jamais raconté autant… COVID-19 on entends pas beaucoup parler de maladie mentale, le confinement a une grande influence sur l’état d’esprit, c’est l’angoisse de la maladie, la paranoia… Je crois que certain malade ont jamais été aussi heureux d’être confiné chez eux , c’est quand même lourd… Voilà! J’y suis arrivé c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard






mardi 21 avril 2020

Construire


Bonsoir! Bonjour! Les plus sensibles diraient c’est la fin du monde il fait tellement froid et les journées sont tellement sombre… Je crois que ne pas arriver à vendre tout le pétrole est une bonne chose, la planète va se reposer… En partant je parle de fin du monde parce que j’ai peur de ce que je ne connais pas… C’est terribles les démangeaisons que j’ai aux doigts, je mets de la crème… C’est mercredi milieu de la semaine j’attends du courrier j’hésite à l’écrire j’ai peur que ça retarde la réception… Je pense à ce que je vais vous raconter de mon senti cette nuit. Je suis pas grand-chose, je tiens quand même à vous écrire pendant ce confinement de la COVID-19, ça me permet de résister et de garder les mesures, lavage de mains, distanciation, et confinement bien actives. Je pense à la place de la défense à Paris, c’est vide y’a personne… Les voyages que je n’aurai pas fait et tout le temps que ça va prendre avant de pouvoir à nouveau partir… Une pensée à tous mes lecteurs, lectrices confinés… J’essais toujours d’avoir une belle prose, c’est difficile… Je mange trop de bonbons c’est de là que viennent les démangeaisons… Ouais! J’ai pas de grand sujet, mon propos c’est moi, ce que je suis ce que je sent toujours dans la difficulté à nommer, ma prose est bien inutile, la douleur intérieure se laisse pas capturer comme ça dans un lourd désir de dire… Je trouve pas comment qualifier mon senti, lourd? Malheureux? Il est jamais dans le bonheur… Ce que j’écris c’est pas une plainte j’accepte… Je remarque que je qualifie pas souvent, je suis trop triste, pour moi le senti est difficilement qualifiable c’est malheureux… Je sais pas pourquoi quand j’écris je pense à ce tenancier de bistro que je fréquentais, il me démolissait et je prenais les coups… La crise seras longue je crois peut-être assez pour avoir de nouveau lecteurs. J’entends des portes s’ouvrir et se fermer dans le corridor, j’ai vérifié y’a personne… Me suis préparé un café, les rues du Goulag occidental sont désertes… Je sais pas si ça vous réjouis de me lire moi ça me fait plaisir de vous écrire… Présentement je lis un roman qui ressemble à un exercice de style trop parfait c’est pas intéressant. J’ai toute les misères du monde à terminer sa lecture. Ouais! Comment vous écrire à nouveau, c’est comme si j’avais tout dis, y’a une âme vide pourtant… Je tourne en rond voyons! Ce seras l’épilogue pour ce soir, je me suis trouvé quelque chose d’autre à visionner à la télé… Je sais pas si vous écrire comme ça c’est une bonne façon de faire, tout le monde semble beaucoup plus laconique… Y’a beaucoup de one liner moi je suis incapable de tout ramasser dans une phrase… Quelques mots encore et je termine, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je conclus en espérant vous revoir dans une prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 20 avril 2020

Chaise


Bonsoir! Bonjour! C’est une soirée très ordinaire en temps covidien. J’entends le téléphone sonner chez les voisins. Je me rappelle que ça a pris beaucoup de temps avant que j’ais le service téléphonique… Hier j’ai lu un texte que je compte présenter dans un atelier virtuel du Recovery College, le centre d’apprentissage santé et rétablissement. Je suis un peu timide j’espère que je ferai pas un fou de moi… J’ai aussi faIt les courses en gardant une bonne distance avec les gens… Semble que ça se termineras pas de sitôt ce confinement, va falloir apprendre une autre façon de vivre. J’ai assez de provision, je peux rester chez moi un moment… Hier je me disait je sortirai plus jamais de chez moi mais c’est trop difficile,  toujours le souvenir du bonhomme dans la maison de chambres qui passait tout son temps couché et qui ne sortais qu’à la fin du mois pour aller à la banque changer son chèque de pension. Il s’habillait « swell » comme on dis en prenant des allures de millionnaire en taxi… La force du confinement fait que  je ne sors que pour marcher autour du parc… Tout ça c’est loin de l’émotion que j’essais toujours de rattraper… J’écouter le poète scander son texte, il a le rythme, j’y arrive pas… Voilà, voilà la tête en haut le mot en bas je sais pas pourquoi c’est sur  le tas comme un canevas excetera. Et toi et toi le slam ça te dis pas, t’est juste un cas qui sait si tu pourras teinté le beat prendre le pas, la poésie c’est un peu ça, je suis fait comme un rat j’écris trop gras tout un cinéma. Le dollorama pour mettre le mot là, l’ennuis le ça, Oh là! Oh là! Tu verras y’a pas de suite juste des faux pas… Bon! C’étais mon effort pour la poésie ce soir, je suis pas David Goudreault, ni Grand Corps Malade c’est un peu trop c’est de la salade, un verre d’eau de la marmelade un accro à la citronnade… Une fois que je m’amuse comme ça j’ai de la difficulté à en sortir, même si on est en confinement la voisine reçois de la visite, c’est illégal quand même je la laisse faire, je veux pas m’infecter… C’est toujours comme ça je fait un effort, elle le détruit avec ses idioties… Elle et ses visiteurs ne veulent pas comprendre. Je sais pas trop de quoi elle souffre peut être un trouble de la personnalité limite, borderline qui interpelle tous les passants même si elle les connais pas… Je vais m’occuper de ma santé, la sienne je peux pas… Voilà! C’est presque la conclusion, la fermeture du texte. J’espère que vous aimez ça… Quelques mots encore, je vous ai donné ce que j’ai pu, j’ai fait au mieux… J’étire la soupe quelques nouilles alphabet. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Donnez-moi une chance vous y êtes presque arrivée. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard




dimanche 19 avril 2020

Trouvé


Bonsoir! Bonjour! J’ai sommeillé un peu ce soir j’ai de la difficulté à me trouver une thématique  on s’entend que c’est toujours mon senti mais je cherche un point de vue différent. Je continus à faire ce que j’ai à faire, je veux pas qu’on dise des schizophrènes c’est comme le fou du carnage en Nouvelle-Écosse… J’espère que la Gendarmerie Royale du Canada va rapidement faire la lumière là-dessus. J’ai une pensée pour les familles des victimes… Quand arrive des événements comme ça je me sent très vulnérables, c’est pour ça que j’écris, battre la stigmatisation autour de gestes insensés comme ça. Je continus à me soigner, à me rétablir et tout devrait bien aller même si certains ont un regard critique sur les médicaments que je prends, ça me fait de la peine, je croyais pas qu’il y avait encore des red necks pareil. J’appelle ça des intégristes de la sobriété, on accepte que vous soigniez un bras cassé mais pas une maladie mentale… Je cesse cette médication et je me retrouve dans le trouble, la police à mes trousses et ça donneras raison à tous les détracteurs de la maladie mentale plus exactement la schizophrénie. Beaucoup aimé ma rencontre familiale virtuelle hebdomadaire, on s’est bien amusé… Les petits enfants auront des souvenirs informatiques des vieux mononk… J’ai confondus le père des quatre enfants de la super-maman avec mon neveu Vincent Tiger nain… C’est la soirée vous écrire m’aide à la passé de façon constructive. Je sais pas ce que j’ai j’arrive pas à terminer la lecture d’un roman, probablement parce qu’il est pas très bon, faut dire que la télé est très abordable et prends beaucoup de place… Hier avec l’ami on a eu une discussion sur le sens du mot prosodie que j’utilisais à mauvais escient. Je vais me corriger, je vous parle pas ça ne peut être de la prosodie… Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a aidé à me procurer  l’application  Zoom je vais pouvoir faire plusieures réunions… Aujourd’hui j’ai une rencontre pour mettre au point un atelier sur le confinement… Je vous écris toujours avec ce malaise de pas avoir étudié, de manquer d’élégance… Je veux pas être comme beaucoup d’autre poète par défaut, l’écriture pour moi c’est viscéral… J’aime bien donnez à lire même si c’est pas le Sélection du Reader’s Digest qu’on peut amener au petit coin et lire en trônant… Voilà c’est lundi, les gars de la construction retournent au travail… Ailleurs des gens qui souffrent de maladie mentale ont besoin d’aide le confinement est trop lourd, la psychose les guette. Parfois juste l’exprimer ça suffit pas, on décompense voilà! Ce soir je me serai pas arracher les tripes c’est toujours une tentative d’expression de mon senti… Quelques mots encore pour en arriver à une conclusion qui, c’est toujours important pour moi, a du sens… J’ai pas dit mais j’ai écrit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


Cactus


Bonsoir! Bonjour! On gagne une bataille, le plateau,  mais la guerre n’est pas gagné. Restez chez vous et si malgré tout vous sortez pratiquez la distanciation sociale… Cette nuit je suis insomniaque je cherche quelque chose qui n’existe pas, c’est ma part d’angoisse… J’aime bien ce moment où je me retrouve devant mon écran à vous écrire, ça m’apaise… J’ai beaucoup regarder la télévision, le film du grand Martin Scorsese The Irishman avec en vedette Robert DeNiro et Al Pacino deux immenses comédiens dans un magnifique et sobre film de gangster… Je crois que je vais revenir à mon senti… Je cherchais un petit sac de couleur rouge mais je réalise que j’en ai jamais eu sauf en rêves… Je pense aux alcooliques actifs, les bars sont fermés, ils sont confiné chez eux et ils boivent leur solitude à en mourir. C’est vraiment le printemps, j’espère que les gens se lâcheront pas lousse dans le confinement, qu’ils n’abandonneront pas… Pour aller dans le plus intime je vous avoue que je prie, un long soupir de prière… Le film que j’ai regardé se passait en partie sur là côte est des États-Unis une bonne partie à New-York je crois, c’étais la vie du syndicaliste Jimmy Hoffa, l’histoire des teamsters des chauffeurs de camion, un syndicat très puissant dont on entends plus parler… J’ai beaucoup  moins de difficulté à écrire la nuit… Parfois la vie de certains hommes fait de bons scénarios… Y’a les pompiers qui passent, c’est dimanche les épiceries sont fermées, je vais y aller demain… J’y arrive pas, j’y arrive plus à nommer ce que je sent et ressent… Écrire la longue plainte du vieil homme qui ne veut pas mourir surtout survivre… Cette nuit je vais regarder ce qu’il y a de films intéressant sur Netflix… Vraiment incapable de nommer ces sentiments qui m’habitent… Bon! J’ai dormis encore un peu, me prépare un café… C’est toujours la pandémie de COVID-19, ai mangé quelques biscuits feuilles d’érables, cette année c’est impossible d’aller à la cabane à sucre… Je pense à la complainte du phoque en Alaska. J’ai jamais quitté le Québec pour longtemps, je rêvais pas d’ailleurs meilleur. J’ai jamais quitté mon pays pour longtemps, la vie s’est chargé de m’alourdir avec la schizophrénie… J’en ai plus tellement à vivre, l’ami me disait que lorsqu’il serait à nouveau possible de voyager que ce serait pas cher… C’est possible, semble qu’en France ils remplissent les avions sans respecter la distanciation sociale… Je trouve pas les mots « l’écrivaine » parlait des mots pour le dire, un grand livre c’est comme ça que je peux ressentir le silence accablant… Il est pas question d’un grand cri faut respecter la nuit… Quelques mots encore pour terminer, la difficulté apparait à la conclusion, à l’épilogue… Je vous aurai encore raconté sans réussir… J’écris et m’exprime comme le cactus qui pique ça a pas de bon sens… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 17 avril 2020

Étonnement


Bonsoir! Bonjour! J’ai des démangeaisons aux mains, je met de la crème, toujours confiné je suis abattus, désolé… Y’en a encore pour plusieurs semaines… Y’a plus personne en vacance plus de touristes, tout est fermé vide… Je me suis promis de vous écrire à chaque jour, y’a un gars qui gueule dehors, je sais pas ce qu’il fait là… Faut aplatir la courbe des gens meurent, je crois que nous sommes dans le pire de la crise… Comme toujours j’essais de traduire mon senti en mots, c’est difficile… Je devrais être habitué au confinement pour moi la schizophrénie a longtemps été une sorte de confinement vous le savez… J’aime bien vous écrire dans cet état de demi sommeil, hier j’ai fait la lessive ai retrouvé des jeans que je croyais disparus enlevé par l’agent du complot, il me poursuit c’est de la folie… J’ai toujours aimé la nuit, un temps où tout est fermé, où on a finis de chercher quoi que ce soit surtout de l’emploi, la nuit c’est le confinement sans précédent, on reste chez soi, les cafés les bars sont fermés, je trouve ça bon pour le moral… Je partirai pas de si tôt, hier j’ai vu un reportage sur Venise désert, les gens sont très content, ils voient leurs magnifique ville d’un autre œil… Je pense que le tourisme c’est pas mal finis, dans le futur ça va coûter cher, je crois même que certains voyages, certaines visites seront limités… J’ai réussis à voyager un peu avant que tout ça arrive, me reste qu’à regarder mes photos. Cette nuit je réalise que rien ne presse j’ai aucun endroit où aller c’est le vide par confinement… Ouais! Faut rester chez soi… J’aurai bien aimé mes passages dans différents aéroports, dans le moment les avions sont cloués au sol… Je réussis jamais à tenir une ligne éditoriale, c’est toujours à propos de mon senti… J’ai pas besoin d’être conscient de ceux qui n’aiment pas que j’écrive c’est pas pour eux que je le fait c’est surtout pour moi… Je suis incapable de faire de la « bullshit » cette nuit y’a un parfum de croissant chaud. Ça se promène dans ma tête, j’arrive pas à fixer quelque chose qui ressemble à mon senti. Cette nuit dans le goulag occidental on entends des camions hurler, y’a beaucoup plus de circulation, peut-être parce qu’on a sortis certains travailleurs du confinement… Mais non j’irai pas travailler au champ je suis trop vieux, ma part d’aide je la fait en vous écrivant. J’espère que ça vous sort un peu de votre quotidien de confiné… Ma solitude chantait le métèque parfois elle me pèse, j’en sort quand je vous écris, c’est toujours la même chose le même propos de distanciation sociale… Ce que vous lisez est beaucoup plus loin qu’à deux mètres de vous, voilà je termine sur cette bêtise, c’est la conclusion je suis pas assez menteur pour que ce sois bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard


jeudi 16 avril 2020

Downtown


Bonsoir! Bonjour! Hier soir j’ai suivi les conseils de mon lecteur technicien à la Rolls Royce et j’ai regardé la magnifique série Unorthodox   une fiction près de la réalité sur une secte juive de New-York on en apprend beaucoup et c’est très touchant… Ça m’a sortie heureusement de ce monde de la COVID-19 où on vie présentement… Mes écrits semblent vous plaire j’apprécie vos commentaires c’est pas le moment d’abandonner je continue, ça m’aide à survivre dans ces temps de pandémie. Toujours en confinement quand je sors, rarement, je respecte la distanciation sociale, je suis de plus en plus isolée mais y’a ces réunions virtuelles qui sont très intéressantes… Juste cette semaine j’en ai eu deux. Ici il est toujours questions de mon senti. J’ai pris une douche, il me reste plus d’eau de toilette je devrai en acheter quoi que en cette époque de distanciation sociale mais j’aime sentir bon… J’ai fait mes push up je suis rendus à six mais je crois que je creuse trop le dos… Je vais attendre quelques jours avant de sortir à  moins de recevoir un chèque que j’attends, je passerais à la caisse… Faut pas que je relâche ma vigilance je limite mes sorties, je reste chez moi comme on dis ça va bien aller. Pour revenir à la série télévisée y’a longtemps que j’en avais regardé une, je prévois regarder le film The Irishman bientôt… Me voilà loin de mon senti, hier soir y’avait un gars qui circulait dans les escaliers du corridor c’est défendus… J’ai lavé la vaisselle c’est quelque chose qui m’aide… L’ami m’a signalé que j’employais mal le mot prosodie quoi que parfois j’écris comme je vous parle… J’essaye de garder mon idée je sais pas si je vais me rendre à la fin de la pandémie, qui est loin… J’ai sommeil, je vous écris et après je retourne au lit, je me trouve d’une insignifiance grave… Vendredi, je sais plus à quel jour de la pandémie on est rendu je commence à faire ma routine dans le confinement, rester enfermé même si c’est chez soi ça peut mener à la psychose… Avec la COVID-19 je sais pas comment les malades psychique sont reçu à l’hôpital, j’espère qu’on les places à deux mètres l’un de l’autre… Comment on se rétablis d’une maladie mentale dans le contexte de la COVID-19, j’ai un texte à écrire là-dessus… Je fouille mon âme mais je reste en surface comme un mauvais plongeur… Je me prépare un café, tout est calme… J’aimerais avoir du courrier aujourd’hui, on nous dis qu’on est presque au pic de l’épidémie… J’ai presque terminé, cette nuit c’est pas trop douloureux. J’aurai encore une fois « écris » mais pour dire quoi? La solitude du confinement? Entre autre, je suis quand même loin de ces nuits fatidiques à l’hôpital à attendre de rencontrer un psychiatre. Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est tout, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 15 avril 2020

Mince


Bonsoir! Bonjour! En ce moment je suis dans le vide dans le rien c’est toujours la pandémie… J’ai réussis à dormir quelques heures. Je devrai être patient c’est pas demain qu’elle risque de finir cette histoire-là… La difficulté elle est là trouver à raconter malgré le confinement, la lourdeur de l’enfermement chez soi… Je suis pas un conteur tout le monde s’y adonne avec plus où moins de bonheur. J’essais de développer une façon bien à moi toute « cérébrale » sans pour autant me prendre la tête, la soirée je suis moins triste mais je cherche, on est jeudi ça commence à faire un bail qu’on est sous confinement, je pense à la distanciation sociale ça aussi c’est pas évident… Ce soir y’a une odeur de frites, mon sens olfactif fonctionne c’est bon signe contre l’infection… Je crois que la voisine reçois des toxicomanes quand on lui demande si il y a quelqu’un chez elle, elle répond toujours non pourtant je les entends parler et c’est pas la radio ni la télévision. Je suis quand même pas certain c’est peut-être le voisin du dessous… Une pensée pour les amis de l’émission de radio Folie Douce ça doit pas être évident de produire seul… Des évidences on en cherche on semble pas vivre dans un monde propice à ça…  Aujourd’hui je vais rencontrer l’intervenante et faire une courte marche autour du parc… Ce soir j’ai tellement de difficulté à vous écrire j’en bave littéralement, je pense à l’Espagne au prise elle aussi avec le COVID-19 en fait c’est la pandémie tout les pays sont touchés. Ils parlent de deux à trois ans avant que les vols d’avions reviennent à la « normale ». Je vais me bercer et vous écrire mes jours de confinements. Je suis pas Anne Franck c’est pas un journal d’occupation ni d’isolation, je le répète je reste chez moi, je suis pas infecté et je veux infecter personne… Hier j’ai pas reçu de courrier j’attends avec impatience cette enveloppe. Je sais pas si l’administration de l’hôpital est très occupé… Je m’éloigne un peu de mon senti, je cherche les bons mots dans la nuit. Ça frise la niaiserie ce que j’écris… Je vais essayer la poésie

Sans nuit sans plis

Sans plis j’envie

L’anti le puit

Le fond le rond

Le pas bon

Capturant  le thon

Le poisson la maison

Aux saisons sans ton

À quoi bon

Je veux pas me taire même en confinement, je sais que les paranoïaques  ont quand même de vrais ennemis, vous êtes pas obligé de lire si vous n’aimez pas, je réalise que j’ai pas besoin d’écrire ça… Je reviens à la COVID-19 je sais pas si après beaucoup de chose vont changer, les avares vont toujours protéger leurs fortunes… Ce seras moi le vieux dont on s’occuperas pas… La douleur est partie avec la lenteur de la nuit… C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


mardi 14 avril 2020

Contamination


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore une fois avec mon « amour au temps du confinement » j’ai les doigts tout irrités. J’essais de les soigner avec une crème… Déjà mercredi demain, on a libéré pour la semaine prochaine certains secteurs du marché du travail. Je souhaite que tout aille pour le mieux on devrais atteindre le pic bientôt faut quand même pas lâcher… J’écoute ce qu’avec un ami on appelle le rien, même dans ce vide y’a toujours du bruit. Une sorte de discours à lequel on essaye de donner forme, l’ami me demandait si j’écrivais avec la télévision, mais non! J’ai mis de la crème ça apaise un peu les démangeaisons… Parfois je suis désemparé, j’ai parlé avec la voisine qui voulait me donner des livres que j’ai refusé, elle a nié avoir quelqu’un chez elle je sais que c’est faux j’entends le gars parler mais je suis pas certain à cent pour cent… C’est facile d’émettre un doute sur ma santé mentale et de dire que j’entends des voix, on pourrais se lancer la balle c’est elle la folle, c’est lui le fou, ça me discrédite, ma parole est pas respectée… J’aimerais avoir du courrier aujourd’hui c’est une pensée « magique » ça marche jamais… Encore une journée où je reste chez moi, ce soir comme souvent c’est la prosodie… Je reçois dans mon courriel un bulletin de nouvelles de la Fédération des travailleurs du Québec, je sais pas qui m’a abonné y’a des années que j’ai eu affaires à ce syndicat, j’en garde que des mauvais souvenirs… Hier je me suis tenu tranquille pour les nouvelles télévisées sur la COVID-19, je m’en porte pas plus mal… C’est la nuit y’a plus de « night life » les propriétaires de bars sont dévastés. J’ai toujours cru depuis que j’ai arrêté de boire que vendre de l’alcool c’étais pas très honnête… En fait faut pas regarder qui vend l’alcool mais qui la bois… Malgré le coronavirus je reviens toujours à mon thème de prédilection… Une drôle d’entreprise essayer de faire de la littérature pendant une grave crise… Avec les moyens du bord… Je rêve peut-être un peu fort pour la littérature bien que plusieurs de mes lecteurs lectrices y croient, dans tout ça y’a une flamme au cœur bleu qui brûle lentement en gardant les mots les plus précis, les plus précieux… J’ai hâte de voir comment on va se sortir de cette crise, si je vais avoir appris quelque chose. Je rêve encore de voyages mais ils sont de plus en plus improbable, je me rabat sur la télévision… Voilà! Encore quelques mots les derniers toujours les plus difficiles la conclusion… Je termine ceci et je retourne à la nuit, en ce moment y’a une odeur de mets italiens ça sent bon… Je prévois un spaghetti pour demain… Je sais pas pourquoi je pense au pastis, aux gars qui jouent aux dés. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard




lundi 13 avril 2020

Sourire


Bonsoir! Bonjour! Puisque machine il y a, différence fondamentale avec les autres siècles les autres pandémie, je communique… Je pense qu’on verras l’utilité  de tout ça dans plusieurs années où peut-être l’inutilité… Il vente à écorner les bœufs, l’angoisse du confinement me fait croire à une fin du monde… C’est vraiment un grand vent, la matriarche déteste ça… Ce soir j’ai dormis un peu, j’essais comme souvent de vous traduire mon senti, en ce moment c’est la peur reste que j’ai de la difficulté à écrire. Parfois le vent se calme comme mon chamboulement émotif… Je ne veux pas mourir pas comme ça dans une tempête avec la COVID-19… Je pense à la distanciation sociale difficile voire impossible d’inviter quelqu’un à diner… J’aurais besoin d’être rassuré, l’ami col bleu à la retraite prend trop ça à la légère selon moi, je me sent mal de vous l’écrire, c’est quand même vrai que je suis pas le seul anxieux schizophrénique sur la planète en ce moment… Le grand malade que je suis vois ça comme une espèce de châtiment divin, on se croirais au moyen âge…  Pour adoucir le malheur j’ai mangé un petit gâteau feuilleté on dis de moi il est devenus fou il écris… J’essais de mettre de la lumière dans ma nuit… La solitude commence à être aussi lourde qu’en début de schizophrénie c’est quand même possible de rester loin de l’asile de l’hôpital, je me demande comment ils traitent ceux qui souffrent de maladie mentale ces jours ci… J’attends un chèque, justement d’un de ces chers hôpitaux... Aujourd’hui le facteur passe, le vent s’apaise… Plusieurs incapable de vivre la solitude vont rechuter, chez moi y’a un parfum de boulangerie, c’est surement très compliqués la distanciation sociale quand on est en psychose, y’a près de huit mille places d’hôpital, huit mille lits mais c’est pas pour nous de toute façon les souffrants psychiques comprennent que c’est pas leurs place, ils vivent dans la rue, dans le déni et se réfugient dans les ressources pour itinérants… Y’a rien de pire que ceux et celles qui nient leurs maladie deviennent victimes pour parfois utiliser leurs statuts de malade pour avoir des faveurs… En temps de pandémie, la psychiatrie citoyenne bat de l’aile, c’est difficile de respecter le deux mètres de distanciation, le confinement aussi on peut pas vraiment vivre la pleine citoyenneté, ce seras pour après la pandémie, encore faudra-t-il en tirer des leçons… J’ai fait quelques push-ups j’augmente de un à chaque jour j’espère que ça va m’aider… J’ai presque terminé… Heureusement j’ai pas à sortir, une pensée toute spéciale pour les snowbirds de Gatineau en confinement eux aussi. Je pense aussi à la super-maman qui doit-être très occupé avec tous ses enfants… J’ai hâte au moment où on va raconter comment on vivait dans le temps de la crise, je suis peut-être un peu vieux pour voir la fin. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 12 avril 2020

Populi


 Bonsoir! Bonjour! J’ai décidé de pas me tenir en silence pendant cette affreuse pandémie… Hier je regardais les actualités et j’étais au bord des larmes, c’est le combat de notre vie cette distanciation sociale. Comme tout bon paranoïaque  je me réjouissais d’avoir à résister chez moi mais c’est moins facile qu’il n’y parait… Je pense beaucoup aux petits enfants qui ne pourront voir leur grands-parents. C’est toujours le journal de mon senti dans le confinement. Je crois qu’une fois levé je vais avoir très peur de sortir dehors et d’être infecté…  Y’a toujours des idiots des idiotes qui prennent ça comme un jeu incapable qu’ils sont de concevoir que c’est une question de vie où de mort… Lundi la semaine commence je sais pas si je vais avoir du courrier… Souvenir de ces lundi matin où j’étais incapable de rester debout parce-que j’avais trop bu la veille… Je pourrai pas faire de voyage avant longtemps. Je crois qu’avec ce confinement Boeing va pouvoir être prêt à faire voler ses sept trente-sept… En attendant les vols restent-à-terre non essentiel… C’est un défi pour moi de vous écrire de ma réclusion. J’y vais lentement toujours triste, quand tout ça seras finis je vais me payer un de ces voyage, on parle de deux à trois ans pour un retour à la « normale »… Un dicton me reviens, je sais pas si ça a du sens « À toute chose malheur est bon ». J’ai en mémoire ce jeune écrivain à qui son mentor faisait reprendre des pages entières de son écriture… Je vais vous le réécrire j’apprécie beaucoup vos commentaires à tous si y’a quelques chose n’hésitez pas… J’ai pris une douche me suis parfumé, il me reste plus beaucoup d’eau de toilette, je sais pas si ça va être utile d’en acheter d’autre vu la distanciation sociale … Dans ma folie je croyais m’être fait voler des sous-vêtements, ils sont revenus dans le tiroir c’est de la petite maladie schizophrénique… Bon! C’est lundi le confinement continu, la ville comme le goulag occidental sont sur pause, on se protège et on protège les autres… Je crois pas vous avoir écrit sur la rencontre virtuelle d’hier c’était bien même la matriarche était là, elle était au téléphone on a vu une photo d’elle et de son arc-en-ciel, un vrai bonheur… Pour les enfants ça leurs feras quelques chose à raconter quand je serai plus là. Le vieux MonOnk virtuel… On attendras pas le courrier le lundi de Pâques est férié… Parfois je vous écris et je me sens comme si y’avait un départ imminent… Je pense au Théâtre du Nouveau Monde à comment ça seras plus jamais comme avant… Aujourd’hui je reste chez moi… Semble qu’en faisant comme ça je sauve des vies. Je vous remercie tous et toutes d’être là à me lire encore quelques mots et je termine, c’est la conclusion… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère!!!

Bernard




samedi 11 avril 2020

Pascal


Bonsoir! Bonjour! Pâques! C’est le jour où tout commence, le printemps… Je pense à mon enfance où je portais des vêtements neufs qui piquent, c’était les habits du dimanche fallait rester sage pour ne pas les user, les briser… Je pense qu’à cette fête en plus du chocolat on avait de la lecture en cadeau… J’ai le souvenir de magnifiques recueils du journal Tintin, j’adorais ça…Je pense au jeune homme de Cantley qui s’est mis au dessin, j’aimerais qu’il devienne bédéiste, artiste comme son grand père… Je me rappelle de cette émotion quand je recevais ces cadeaux un sorte d’ivresse… Que j’ai jamais pu retrouver… Du chocolat pour se gâter les dents… Y’avait des dimanches de Pâques où il faisait bien beau, bien chaud avec le printemps arrivait les entrainements de baseball et le ridicule uniforme qu’on portais dans la catégorie Pee-Wee, j’étais pourris à ce jeu meilleur sur le banc à encourager les copains, incapable d’attraper où de frapper une balle, j’ai pas duré longtemps dans le sport organisé, moi ce que j’aimais c’était les arts, le dessin la lecture des loisirs solitaires… Je voulais bien lancer la balle avec le patriarche mais il lui manquait des doigts c’était fastidieux, il aimait beaucoup le baseball, parfois on partais de Montréal-Nord pour assister à une partie au centre civique de Terrebonne… Je crois que je l’ai toujours beaucoup déçu le regretté patriarche mes entreprises c’était toujours des ratages rien pour lui faire plaisir… Je l’ai commencé jeune la faillite de ma vie. J’ai jamais très bien compris pourquoi j’étais comme ça, je sais pas si le patriarche serait heureux de savoir que je ne consomme plus… Je crois qu’à Pâques le patriarche sortais le mauvais vin qu’il avait fabriqué parfois les oncles nous rendaient visite avec les cousins et les cousines… Je crois que le patriarche a lancé la serviette après mon expulsion du juvénat après ça été une suite de mauvais boulot qui ont culminé dans ma tombée dans la schizophrénie,  Je suis devenus encore plus loser plus drifter… Et j’ai essayé d’avancer comme ça dans la vie c’était long et difficile. Je pense à maintenant à la solitude du confinement qui seras jamais aussi grande que celle de la maladie mentale… Je suis pas blanc comme neige là-dedans j’ai mes torts mes erreurs, j’essayais d’apprendre à vivre, ça me fait mal de vous écrire ça… Même pas assez mauvais pour être un vrai bum… J’essaye juste de documenter cette période de confinement pascal… Nous y voilà à Pâques c’est une fête religieuse qui maintenant rime avec chocolat pour les enfants… J’espère que le Québec vas ressusciter de cette épidémie… Je reste chez moi, quand je sors je respecte la distanciation sociale… Allez on continue! Après on en seras que mieux… J’espère que vous appréciez ma compagnie virtuelle… Voilà! Quelques mots encore et j’ai terminé, lâchez pas! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Joyeuse Pâques!!! À la prochaine je l’espère!!! Vos commentaires sont bienvenus!!! Au revoir!!!

Bernard  

vendredi 10 avril 2020

Sainteté


Bonsoir! Bonjour! Semble qu’ils veulent nous sortir de confinement bientôt. J’ai peur j’ai pas envie d’avoir la COVID-19 et mourir… S’agit d’être privé de liberté pour vouloir sortir et d’avoir cette même liberté pour la bouder. Ce soir j’ai dormis un peu,  j’arrive pas à l’intellect avec ce que j’écris… Je veux surtout pas être hospitalisé, je vous écris le journal de mon confinement c’est simple je suis seul et à part quelques réunions virtuelles il ne se passe rien… Je reste chez-moi c’est la meilleure façon de me protéger… La voisine semble s’être calmé pour recevoir de la visite. Lentement je me réveille, si j’écoute le premier ministre semble qu’il y auras des lendemains où il feras beau… Je suis pas seul, je remercie tout le monde pour le support… Un journal de confinement c’est pas évident à part écrire l’anxiété, l’angoisse de la schizophrénie, écrire pour éviter la psychose et être doublement enchainé… Je me prête au jeu de l’auto-analyse je sais pas si je réussis, que comprendre de ces moments au clavier et devant l’écran? Quand je vous écris ça m’évite d’être désemparé, je tiens loin le désarroi… Je m’oriente dans le temps et prend conscience que je vie surtout la journée du dépôt dans mon compte de banque comme un vrai prestataire…Ce week-end je crois vous l’avoir déjà écrit je reste chez moi, pour sortir de mon malaise domestique, j’ai qu’à pensés aux années vécu dans une horrible maison de chambres ennuyantes, ça fait déjà longtemps… Je me laisserai pas abattre j’en ai vu d’autre tant que je suis pas psychotique, que je décompense pas ça va… Parfois je réalise pas que je suis entouré de voisins qui ont un problème de santé mentale, plusieurs le dénient ça va mal de tants à autre j’essais de porter leurs souliers… J’entends pas les bruits aliénants de la nuit, le goulag occidental est vraiment désert… Je sais pas pourquoi j’ai intitulé ça sainteté, peut-être à cause de Pâques… J’aime bien vos commentaires, parfois quand je vous écris je me décourage j’arrive pas à vous traduire mon senti… Un hommage aux commis d’épicerie qui sont très gentil… L’idée quoi que vous en pensiez c’est pas d’écrire n’importe quoi… Je pense aux voyages à comment on pourras pas partir pour un moment, des années? Ça me fait juste écrire qu’une fois sortis de la maison y’a pas d’endroit où aller… Confiner! Ça veux dire ça, regarde où tu met les pieds, colle pas trop le voisin, la voisine… hier à la télé j’ai entendu un médecin dire la maladie choisis pas qui elle frappe moi je choisis pas qui je soigne… C’est quand même bien que riche ou pauvre on puisse se faire soigner, j’espère quand même l’éviter rester loin de l’hôpital en suivant les directives… Voilà!!! J’en suis rendus à la conclusion pour aujourd’hui, quelques mots encore j’aurai un peu chassé l’angoisse. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


jeudi 9 avril 2020

Vox


Bonjour! Bonsoir! Vendredi saint, l’enfance et la messe interminable,  on mangeait maigre sauce blanche avec des œufs et du poisson, je savais jamais trop quoi dire à la confesse, je porte encore la douleur de mes péchés, c’est long avant de comprendre ce que ça veut dire pécher… Très jeune j’ai acheté mon billet pour l’enfer et suis plongé dans le sturpre… Je vous les raconte pas mes péchés j’ai trop honte depuis que j’ai changé de mode de vie ça va mieux. J’essais de m’améliorer un jour à la fois, souvenir d’une confirmation faites à Pâques seul à part des autres. Je réalise que je vous ai déjà raconté tout ça, je vais y aller encore une fois avec mon senti, cette année c’est fête partout tout est littéralement fermé… Vendredi saint, c’est la passion de Jésus-Christ le temps de faire un chemin de croix. Je sais la religion c’est pas votre tasse de thé mais pour moi c’est une tradition en droite ligne avec la spiritualité nécessaire dans ma vie. COVID-19 oblige les églises seront encore plus vide cette année pour ceux qui croient encore on va prier chacun de notre bord… Dimanche c’est la résurrection pour moi c’est la partie de la passion la plus difficile à croire… C’est très difficile d’arriver à la joie d’être sauvé, pourtant mes pairs m’ont souvent condamnés je suis tombé mais je me suis toujours relevé… Les temps changent on va vivre la solitude du Christ pendant tout le week-end… Je vous illustre ça avec l’église Saint-Vital où j’ai fait ma première communion, ma confirmation c’est l’église du quartier de mon enfance, ma paroisse… Le vendredi saint ça a toujours été mort morne et gris, y’a rien de joyeux dans la crucifixion… Dans mon senti j’ai la religion moins grave, j’ai pas poursuivis mes pratiques rituelles… J’essaye toujours d’avoir une sorte de foi ça m’aide à vivre… J’ai toujours envié ceux qui pratiquent avec de la musique Gospel, ils ont une foi joyeuse… Je cherche toujours, je crois que la foi c’est ça une recherche, je peux pas dire que je suis de ceux qui ont une foi inébranlable… Je pense à ce vieux débardeur marxiste qui disait que Dieu c’était de l’histoire ancienne… Je crois que pour y arriver y’a des gens qui ont prié pour moi. La spiritualité je suis convaincu qu’on peut la trouver dans l’art, dans la recherche du beau où d’une œuvre qui nous questionne… Ouais! Je reste confiner ça me donne un moment pour méditer, pour mieux respirer… Pour prier aussi engager un dialogue avec ma force supérieure où même juste faire le vide, la vacuité… L’idée c’est de donner du sens, j’avoue qu’il y a des choses qui en ont pas mais c’est là que se pose la question de la foi. Je fais curé en ce vendredi saint, je salut tous mes pairs confiné. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 8 avril 2020

Tamtam


Bonsoir! Bonjour! Jeudi neuf avril je tiens plus le compte du temps où on est en confinement. Les visiteurs chez la voisine ne respectent rien pour eux pas de mesure de confinement, la police veux venir seulement si y’a vraiment quelqu’un  les visiteurs ont tous le temps de partir… Ça me désole de faire ces efforts et de voir qu’elle ne respecte rien… Disont que ça fait partie de mon journal de confinement, l’artiste disait qu’il ne voulait pas l’écrire moi je trouve que c’est des moments inspirants, cette nuit le goulag occidental est désert… J’ai encore beaucoup de temps pour écrire la solitude du confinement. Hier la travailleuse sociale à téléphoné pour voir si tout allait bien, j’ai oublié de lui parler de la voisine casse-pieds… J’aimerais beaucoup avoir la profondeur des grands écrivains, écrire mon senti isolé par le confinement qu’impose la maladie… J’attends le facteur, la poste c’est tout ce qui reste du vieux monde… Je ne sors pas j’ai pas envie de porter de masque, j’ai pas de symptôme, je crois pas être infecté… C’est narcisse qui vous écris qui n’arrive pas à composer avec son quotidien… Hier j’ai bien aimé dans LaPresse+ la lettre de madame la directrice du Théâtre du Nouveau Monde, mais oui l’art survivras nous accompagneras toujours partout dans ce monde déréglé… Les questions on se les poses pendant le confinement espérant qu’après le monde auras changé pour le mieux, une guérison de la grande psychose de l’enfermement involontaire dans son chez soi devenue presque carcéral. J’espère que le monde auras changé, mais si je me fie à mon senti nocturne ce seras bien peu… Je crois que c’est la fin des quatorze jours d’isolement pour mon couple de snowbirds de Gatineau, on est bien heureux de les savoirs en liberté mais je crois qu’ils devront rester en confinement, en isolement social, la COVID-19 se propage si vite… Encore aujourd’hui je reste chez moi à essayer de vous traduire l’angoisse quotidienne, la voisine se promène sur la passerelle sans soucis pour son prochain… Je reviens à la schizophrénie qui n’est pas qu’un mal de tête comme plusieurs pourrais penser, ce long discours présent même dans le sommeil, mais oui parfois j’ai peur j’ai pas honte de le dire, je demande de l’aide pour m’aider à comprendre mon monde psychotique… Je fais ce qu’il faut pour pas être hospitalisé et devenir une charge de plus pour le personnel soignant… Un petit salut aussi à mon lecteur de Deux-Montagnes, je reste confiné chez moi une bonne mesure pour combattre le coronavirus… C’est beaucoup trop répétitif comme texte… Je pense à l’ami avec sa sclérose en plaque, il est très courageux, on se parle au téléphone même si parfois j’ai pas grand-chose à dire… Ces temps-ci on est comme dans des espèces de limbes, le temps file et paralyse, c’est affolant… Voilà c’est la conclusion, j’essais d’écrire pour le mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 7 avril 2020

Rêverie


Bonsoir! Bonjour! Hier c’était beau temps. J’ai regardé les reportages sur la courbe que devrais prendre selon les scientifiques le COVID-19, on atteindrait le pic comme ils disent, le dix-huit avril voilà pour les considérations épidémiologique. J’y vais à ma manière habituelle, j’ai dormis un peu, lundi j’ai fait les courses je devrais pas avoir à sortir pour quelques jours… La pause à été prolongé jusqu’au quatre mai… Ce week-end c’est vendredi saint et Pâques, pas de réunion de famille… J’ai vue qu’à TVA ils présentaient Jésus Christ de Nazareth notre « civilisation » occidentale est basée là-dessus si je me trompe pas on est judéo-chrétien…  La douleur, dolorosa voilà le salaire de tout ce qu’on fait, le coût aussi… À part les courses et quelques activités pour moi rien n’a changé, je dois imaginer quelques occupations… Je pense à la chanson  « le bon gars » https://www.youtube.com/watch?v=_RTHckra_Gc  Je suis confiné, avec cette pause le Québec va savoir ce que ça veut dire être sans travail, y’a longtemps déjà que je suis sur pause… C’est bien dis à la sueur de ton front défendu de s’amuser… Je profite de cette épidémie pour m’inspirer ces temps-ci c’est la mort pour nos ainées. J’espère que la matriarche est prudente… Je sais pas si les enfants de la super maman vont avoir du chocolat dimanche. Je me souviens dans mon enfance on avait sois une poule sois un lapin en chocolat au lait qu’on s’empressais de dévorer, si je me souviens bien on avait aussi quelques revues de bande dessinée… Je me souviens de Dimanche de Pâques où il faisait chaud… Je raconte toujours la même histoire du vendredi saint où avec les copains on trainait dans les rues parce que tout était fermé c’était sacré, voilà ce que me rappelle la pandémie… La Résurrection! On a été sauvé pourtant y’a longtemps que je ne vais plus à la messe, celle du vendredi saint je la trouvais particulièrement longue dans mon enfance, je voulais jouer… Je pense à ces peplum, ces films de gladiateurs romains… Ben-Hur, Spartacus et combien d’autres… Ouais! Le vendredi on était pas très prévoyant on avait pas acheté de caisse de bière je pense que c’était de l’abstinence inconsciente une façon de se mortifier… Je crois que pendant tout le carême on faisait sacrifice et le vendredi saint on mangeais maigre, c’était pas de la tradition mais de la religion… Le jeûne je l’ai vécu longtemps, j’avais pas d’argent pour me nourrir… Aujourd’hui je crois qu’on est mercredi saint en fait c’est la semaine sainte, on prie un peu pour que le Bon Dieu nous débarrasse de cette COVID-19… Je vous aurai écris encore une fois cet espèce de prosodie de pandémie… Quelques mots encore y’a pas plus mortification que le confinement, je suis pas un grand sorteux, j’ai repris quelques marches autour du parc. C’est la conclusion j’espère que ça vous à plu comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 6 avril 2020

Pandémie


Bonjour! Bonne nuit! Lentement le COVID-19 semble faiblir aujourd’hui on va nous montrer quelques scénarios tiré des données du passé… C’est pas très bon ce que j’écris ce matin, j’espère qu’on auras une bonne position.  Je sais qu’il est trop tôt pour les prédictions, je me fie à la direction de la santé… IL fait doux ça permet aux itinérants, mes pairs, de rester dehors la nuit me suis préparé un café, hier midi j’ai cuisiné un macaroni à la bolognese, j’en ai mangé un peu il est bon… Côté santé je reste confiné… Je pense aux amis de Brossard… Je sais pas comment ils vivent le confinement dans la banlieue sud… Dehors c’est mort y’a pas de circulation, souvenir de la petite camionnette blanche de l’institut Pinel qui venait chercher ses patients en rechute psychotique… Ceux qui ont un problème de santé mentale c’est un peu ma famille… J’y vais avec mon senti en pensant au regretté ami décédé quelques jours avant la pandémie… J’ai toujours l’impression de commettre un délit quand je vous écris comme si c’était pas permis… J’ai pas à m’en faire je paye pour ça… Hier j’ai acheté des provisions j’en ai assez pour rester un bon moment chez moi, selon Google on est l’état, la province qui respecte le plus le confinement… Cette nuit j’ai eu des difficultés à me brancher et à écrire… Y’a toute sorte de petites mélodies qui me jouent dans la tête… Je me suis jamais lavé les mains aussi souvent mais bon si ça peut sauver des vies… Dans quinze minutes il seras minuit, ça me situe dans le temps… TV5 présente des films en après-midi ça semble intéressant… On est mardi je me souviens plus depuis quand on est dans la pandémie,. Trois où quatre semaine je crois… Y’a des choses que j’ai de la difficulté à raconter comme ce long temps de consommation d’alcool et de drogue, les gens qui passent par là quand ils se rétablissent font semblant de ne pas connaitre ça de pas faire la différence entre drogue dure et drogue douce… Je vois les gens au pavillon Cloutier de l’institut, ils souffrent, je sais pas comment ils vivent le COVID-19, ils sont doublement en confinement, ils pensent tous à mourir… Ça fait mal de savoir, de prendre conscience de tout ce temps perdus… Au moins dans l’abstinence on se présente pas à l’hôpital pour rien… Je sais pas quoi penser des rencontres Zoom et du recovery college, centre d’apprentissage santé et rétablissement, un ami avec raison me disait que ça valait pas les rencontres en chair et en os… Ça va prendre un bout de temps avant que la menace de l’infection disparaisse. Bon! On y est presque, à la difficulté de terminer, pendant ce temps-là on entends les motos ronronner dans la nuit. Quelques mots encore, COVID-19 oblige tous les bars sont fermés. Comme toujours en conclusion je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 5 avril 2020

Tripes


Bonsoir! Bonjour! J’ai eu un plaisir fou a assistez à cette réunion virtuelle de la fratrie tout le monde y  étais. J’ai fait une gaffe confondue Blanche avec Raphaëlle toute mes excuses à papa Louis… Merci à mon lecteur de Deux-Montagnes sans qui ça aurais pas été possible… C’était un bonheur de voir ça, les bons côtés de la machine… Hier ils ont prolongé le confinement, ce matin je vais prudemment au supermarché… Je crois que j’ai droit à un versement supplémentaire de la taxe sur les produits et services… J’attends sinon j’avais mal compris… Lundi pas de métro boulot dodo, il faut se refaire une routine… Mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a encore du travail, bravo! J’ai dormis un peu avant de vous écrire parfois j’oublie qu’on est tous confinés que selon Google le Québec est l’endroit où on respecte le plus l’ordonnance, c’est bien… Hier j’ai commandé la chaîne France 24… J’aime beaucoup et souvent avoir le point de vue français sur les actualités… J’ai hâte qu’on passe le pic et qu’on est une courbe descendante en attendant je continue d’être sérieux et d’y mettre les efforts encore cette nuit j’étais somnambule et je cherchais quelque chose qui n’existe pas… Je remercie ma lectrice des impatients pour ses beaux et bons commentaires… Je reviens à mon senti, j’écris québécois c’est un produit de chez nous pour vous distraire, j’espère que vous appréciez je prends la fenêtre du COVID-19 c’est pour un instant le faire oublier… Cette nuit quand j’aurai terminé je vais regarder la télé… J’essaye de vous écrire ma douleur morale de confinement… C’est moins problématique qu’au début du confinement suivis dans la paranoïa de la schizophrénie… L’immense sentiment de solitude, je crois que j’insiste trop… Je pense aux brasseries aux abreuvoirs des beaux quartiers comme l’écrirait le regretté Rocky Rhéaume Brisebois, un grand scribe sportif… Je suis à boutte, je sais qu’aujourd’hui c’est encore le confinement faut tenir le cap, garder la barre… Lentement j’avance, y’a un voisin qui semble parler seul, c’est pas nouveau j’habite un édifice de barjot… Tranquillement j’écris en me créant une douleur de la répétition de mon écriture… Le goulag occidental est très calme, la rue est vide, je crois qu’il y a beaucoup de monde qui à hate de recevoir l’argent… Ce matin je sors acheter des provisions en suivant les mesures… J’écoute cette voix qui babille, qui me garde éveillé cette nuit… Finalement je dois vous avouer que le goulag occidental il est à Montréal, j’y aurai fait ma vie je crois pas encore pouvoir voyager… Le COVID-19 auras transformé le monde j’utiliserai pas les mots ce seras plus comme avant, on le sais, y’auras une transformation en souhaitant que ce soit pour le mieux, voilà l’angoisse qui se montre mais un peu tard, j’ai presque terminé… Voilà c’était mon délire… J’arrive à la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas la persévérance c’est bon en ces temps de pandémie. À la prochaine!!!

Bernard




samedi 4 avril 2020

Gerçures


Bonjour!  Bonsoir! Hier après-midi avec l’aide de mon lecteur de Deux-Montagnes on a installé   sur ma tablette un logiciel de communication vidéo… Cette nuit dehors j’ai entendus un gars me dire « T’est un esti de sale » sans aucun doute, c’était pas une voix c’était clair que c’étais quelqu’un… Dites-moi je fais quoi si j’écris pas? Faut que… J’ai envie d’abandonner tout ça, l’artisanat y’en a d’autre qui le font mieux que moi, je peux comprendre que pour un jeune itinérant je sois un « estie de sale » ils aiment pas trop qu’on appelle la police mais je suis les consignes… J’ai envie de téléphoner à mon lecteur pout être bien sur que c’est pas lui qui m’insulte… Ici les visites sont interdites, je crois que pour certain jeunes schizophrènes les autorités sont l’ennemis et ils refusent l’aide même pour un abri pour eux je suis un collaborateur… J’essais d’avoir un peu de conscience avec mon senti, je sais pas où fuir à part dans cette écriture… Pour l’instant c’est encore possible d’être blogueur… Dimanche les supermarchés sont fermés je reste chez moi, j’habite pas les beaux quartiers je sais plus où me cacher… Hier on a parlé qu’après la crise je suive une petite formation informatique… Je sais pas si j’ai bien compris en avril le gouvernement devrais bonifier la Taxe sur les produits et services. J’ai fait des recherches sur internet mais j’ai rien trouvé… C’est pas très prosodique, je prends cette époque de crise comme un tremplin pour vous distraire même si je suis pas rigolo rigolo… Je me lave les mains tellement souvent elles sont toutes sèches et j’ai des démangeaisons… Mon senti exige que je fasse des excuses à mon lecteur de Deux-Montagnes je crois pas qu’il m’insulterais c’est ma folie furieuse… Viens d’avoir un clavardage avec une amie photographe de Côte-des-Neiges question d’amener de l’eau au moulin… Cette écriture c’est malade, y’a de la douleur dans mon monde intérieur, mon senti se recroqueville dans le malaise du confinement mais j’abandonne pas… Un peu de courage voyons, le dicton disait « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire » Le COVID-19 méchant péril… Si je m’occupe de mes différentes maladies je me retrouverai pas â l’hôpital et c’est tant mieux, ce soir au coucher du soleil j’ai fait le tour du parc… Parfois quand vous me répondez c’est comme si vous vouliez que je me taise… C’est le défaut de la patente on demande pas à un auteur de livre d’arrêté… J’aurai encore une fois fait le tour cette nuit, j’espère que ça vous distrait de ce temps de crise mortelle et maussade… Le goulag occidental attend des nouvelles des dirigeants. Je reste là j’ai reçu le renouvellement de mon bail, les yeux me ferment j’ai presque terminé c’est la conclusion difficile, je ne me met pas à l’abri des mots, je pense à ces médecins écrivains, ils en auront long à écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard