samedi 4 avril 2020

Gerçures


Bonjour!  Bonsoir! Hier après-midi avec l’aide de mon lecteur de Deux-Montagnes on a installé   sur ma tablette un logiciel de communication vidéo… Cette nuit dehors j’ai entendus un gars me dire « T’est un esti de sale » sans aucun doute, c’était pas une voix c’était clair que c’étais quelqu’un… Dites-moi je fais quoi si j’écris pas? Faut que… J’ai envie d’abandonner tout ça, l’artisanat y’en a d’autre qui le font mieux que moi, je peux comprendre que pour un jeune itinérant je sois un « estie de sale » ils aiment pas trop qu’on appelle la police mais je suis les consignes… J’ai envie de téléphoner à mon lecteur pout être bien sur que c’est pas lui qui m’insulte… Ici les visites sont interdites, je crois que pour certain jeunes schizophrènes les autorités sont l’ennemis et ils refusent l’aide même pour un abri pour eux je suis un collaborateur… J’essais d’avoir un peu de conscience avec mon senti, je sais pas où fuir à part dans cette écriture… Pour l’instant c’est encore possible d’être blogueur… Dimanche les supermarchés sont fermés je reste chez moi, j’habite pas les beaux quartiers je sais plus où me cacher… Hier on a parlé qu’après la crise je suive une petite formation informatique… Je sais pas si j’ai bien compris en avril le gouvernement devrais bonifier la Taxe sur les produits et services. J’ai fait des recherches sur internet mais j’ai rien trouvé… C’est pas très prosodique, je prends cette époque de crise comme un tremplin pour vous distraire même si je suis pas rigolo rigolo… Je me lave les mains tellement souvent elles sont toutes sèches et j’ai des démangeaisons… Mon senti exige que je fasse des excuses à mon lecteur de Deux-Montagnes je crois pas qu’il m’insulterais c’est ma folie furieuse… Viens d’avoir un clavardage avec une amie photographe de Côte-des-Neiges question d’amener de l’eau au moulin… Cette écriture c’est malade, y’a de la douleur dans mon monde intérieur, mon senti se recroqueville dans le malaise du confinement mais j’abandonne pas… Un peu de courage voyons, le dicton disait « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire » Le COVID-19 méchant péril… Si je m’occupe de mes différentes maladies je me retrouverai pas â l’hôpital et c’est tant mieux, ce soir au coucher du soleil j’ai fait le tour du parc… Parfois quand vous me répondez c’est comme si vous vouliez que je me taise… C’est le défaut de la patente on demande pas à un auteur de livre d’arrêté… J’aurai encore une fois fait le tour cette nuit, j’espère que ça vous distrait de ce temps de crise mortelle et maussade… Le goulag occidental attend des nouvelles des dirigeants. Je reste là j’ai reçu le renouvellement de mon bail, les yeux me ferment j’ai presque terminé c’est la conclusion difficile, je ne me met pas à l’abri des mots, je pense à ces médecins écrivains, ils en auront long à écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard


1 commentaire:

  1. Bon texte et quelle belle photo. On continue à être résilient face à cet événement, on peut changer le cours des choses avec le confinement. 🌈

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