samedi 30 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Canicule et je suis heureux, chez moi ça sent bon, ce matin je suis allé enregistrer ma carte Opus de transport en commun, passé à la librairie, le libraire étais très sympathique, me suis acheté de la lecture. Je sais pas pourquoi je suis ému, le bonheur c’est émouvant? Pendant ce temps-là, le climatiseur travaille, pour les petits vieux comme moi ça prend ça… Je crois savoir pourquoi la voisine se promène sur la passerelle, elle est en charge du ménage de l’édifice. Viens de regarder l’émission Thalassa avec un long segment sur le grand navigateur Éric Tabarly, l’ami qui pratique la voile aurait apprécié, mais justement des jours comme celui-ci il préfère naviguer qu’écouter la télé… J’essaye d’être inspiré, y’a des jours comme ça c’est que du bonheur et vous savoir là à me lire participe de tout ça. Je pensais à une amie j’aimerais bien partir quelques jours à Paris avec elle. Je sais pas si elle va se reconnaitre ici sinon je lui en parlerai plus tard… Voilà je fais des mystères de pas grand-chose… Ai parlé au lecteur de Deux-Montagnes on a bien rigolé avec la fête du Canada, les anglais savent même pas ce que sont les patriotes, pourtant Saint-Eustache près de Deux-Montagnes c’est de la grande histoire. Comment vous dire les québécois ont toujours fait l’histoire du Canada… La paye que me dois l’association des libraires du Québec se fait attendre, est-ce que ce sont de mauvais payeurs? Je sais pas mais ils se font attendre. Après une journée nuageuse le soleil est de retour, c’est certainement terrible cette chaleur à l’hôpital pas vivable quand on est psychotique. La matriarche est partie chez des cousins à la campagne j’espère qu’ils passent du bon temps. Je pense qu’aujourd’hui j’ai fait de bonnes choses, je me suis avancé dans la lecture du polar Suédois qui est pas aussi mauvais que je l’aurais cru… Je crois que ce soir il vas y avoir les célébrations des fêtes du Canada, non! Pas ce soir demain! Je croyais avoir perdu ce texte dans l’ordi je l’ai retrouvé Hourra! La fête de la reine c’est bien l’automne? Un ami m’a téléphoné pour savoir, il confond avec la fête du Canada. J’ose pas vérifier j’ai peur de perdre mes données, j’ai pas un calendrier qui indique ça, dans ce temps-là je m’ennuie des vieux paquets de cigarettes Player’s avec un calendrier à l’endos qui l’indiquait . Bein non! J’étais dans le champ c’est au mois de mai, ça indique l’importance que je donne. Je vais terminer avec le chant du climatiseur dans la chaleur qui fait mon bonheur à toute heure… J’ai un peu peur, peur de la couleur que prennent les seigneurs locateurs. Je te mentionne pas ma sœur, sister, sister, tu liras pas d’horreur. Quelques mots encore pour vous inviter à commenter, c’est toujours apprécié. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de terminer sur une finale heureuse. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 29 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai eu des crampes dans les mollets ça fait encore mal  pourtant je bois beaucoup d’eau. Viens de me réveiller quinze minutes avant minuit, j’écris. Je suis heureux d’avoir un climatiseur, j’ai téléphoné à la matriarche, pas de réponse, elle est probablement au frais… J’ai hâte de lire les chroniques voyages dans la presse plus, je me suis couché tôt, viens de me réveiller je crois que ce matin je vais me rendre à la librairie. Samedi plusieurs vont profiter du long week-end pour déménager, d’autre vont déguerpir mais ensuite faut se trouver un logis, plusieurs vont se retrouver itinérant, des saisons comme celle-ci ça va mais ensuite en hiver faut se trouver un vrai abri. Après ces années difficiles y’a trente ans ça va beaucoup mieux, je crois que le bonheur est revenu, est-ce qu’il a déjà été là? J’ai toujours souvenir de ces années de plomb où je faisais antichambre pour consulter le psychiatre, l’attente dans la salle à tous les mercredis dans l’air pesant de l’hôpital… J’arrivais toujours très tôt avec beaucoup d’espoir, j’espérais guérir, que le psychiatre sorte une baguette magique et dise vous êtes guéris, allez en paix. Je pense que les schizophrénies communes comme la mienne sont tenace, la paranoïa persiste longtemps parfois le désir de mourir y a une très grande place. En vieillissant la vie est moins chienne, je survis mieux… Chez moi cette nuit il fait vingt-et-un degrés c’est bien, en ce moment je suis réveillé, vous devez le savoir puisque j’écris ça. Je suis incapable de faire le comique, j’espère que vous me suivez et que vous trouvez ça intéressant. J’aimerais donc, mais j’aimerais donc être poète quelques usurpateurs se donnent ce nom-là, malgré leurs très mauvais français, poète! Ça prend le mot précis , la scansion parfaite faut suivre les règles de l’art. Je sais pas pourquoi sans pudeur je me déclare pas artiste… Le mien, mon art, est difficile… Sans longues études j’ai un sentiment d’infériorité aujourd’hui les vrais poètes ils ont étudié et sont publier dans des éditions scolaires, je suis jaloux. Souvenir du passage à Washington au musée de l’air, des avions… C’était y’a deux étés il faisait aussi beau qu’en ce moment, Obama était là y’avait de l’espoir… L’américain de souche est pas scolarisé c’est lui qui a élu Trump et qui refuse qu’il légifère sur les armes malgré les nombreux massacres.  Les États-Unis d’Amérique ce sont nos voisins ils font plein de bonnes choses mais de ce temps-là ils nous imposent les mauvaises sur l’acier et l’aluminium. J’aimerais pas vivre là… Encore un autre souvenir de l’attente à l’aéroport Billy Bishop de Toronto, j’étais revenus dans un avion presque vide. Voilà! J’essais de terminer ça sur une bonne note, cet été mes aventures sont au coin de la rue, je me donne la permission de vivre, c’est pas rien j’y trouve un peu de bonheur. Voilà la chute merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est enfin l’été, on se plaindras pas. Ce matin j’ai fait des courses au supermarché. En revenant j’ai discuté avec un péruvien japonais de New-York, ça en prends de toutes les sortes… Chez moi, y’a deux ou trois ans j’avais changé de climatiseur, celui que j’ai présentement fonctionne à merveille et est silencieux. J’ai pas reçu la paye du cabaret littéraire et théâtral À notre santé! Ça fait déjà plus que deux mois de ça. Un temps comme aujourd’hui c’est digne d’un voyage, c’est l’impression que j’ai d’être en voyage. Vendredi du week-end de la fête du Canada, je crois qu’il vas y avoir beaucoup de monde sur les plages et au bord des piscines, on a vu notre lecteur de Deux-Montagnes et notre lectrice super-maman qui en profitent. J’ai des souvenirs de canicule difficile à vivre, la nuit au bar bondé le Hazard je me garrochais sous la bouche de climatisation, c’était affreux, en début d’après-midi comme ça ils ouvraient les portes patios qui donnaient sur la rue Ontario. Parfois quand ils les refermaient des gens lançaient je ne sais quoi dans les fenêtres et les brisaient. Je les comprends c’était un bar aux mirages. Une toune pour moi marque bien cette époque, Somewhere down the crazy river de Robbie Robertson https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4  faites jouer ça le soir dans la steam du bas de la ville vous allez avoir toute une ambiance. Est venu un moment où je me posais plus la question pourquoi j’allais boire, il le fallait, je ne connaissais que ça. Le sexe, la drogue et l’alcool m’ont fait raté beaucoup de choses, j’essais de me reprendre mais il est un peu tard… Oui je me souviens de ce petit studio infesté de coquerelles avec la pesanteur de la chaleur, l’humidité sur les draps… Aujourd’hui je veux plus me perdre. Ce matin j’ai fait des provisions pour éviter de marcher sur le ciment et l’asphalte chauffé par la canicule. Je sais pas comment ça se passe maintenant pour les alcooliques fumeurs accoudés au bar, dans le temps on avait qu’à s’asseoir avec un cendrier, on demandait une bière un drink et on allumait une cigarette, pas besoin de sortir tous les poisons étaient là…. Quand je parle avec les amis on se dis souvent qu’aujourd’hui on aurais pas les moyens de boire, on buvait tellement en grandes quantités aujourd’hui on pourrais pas payer. Tout ça c’est de la vieille histoire, tellement fou d’alcool que je croyais jouer dans un film, me sentais observé… Je suis plus fasciné par ces mondes décadents, je me fait une vie autrement, la maison Saint-Jacques, une maison de thérapie était tout près du bar, on en sortais par une porte pour entrer au bar par l’autre… Avec l’alcool et la drogue venait l’univers de la maladie mentale, j’en connais des jeunes qui sont morts pourtant ils avaient tout pour réussir sauf ça… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 28 juin 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si y’a des jeunes qui lisent ce que j’écris. Il fait frais dans mon studio, dernière chance cette semaine pour recevoir du courrier, l’intervenante crois que ça va arriver seulement la semaine prochaine. Je crois que vous avez bien aimé le blog précédent où j’écris que je suis heureux, je le suis encore j’aime beaucoup l’été… Je me censure souvent pour écrire sur mes petits bonheurs comme si j’avais pas le droit, que le bonheur c’est ringard… Parfois j’y arrive c’est pas la paix intérieure c’est un bonheur tapageur. J’ai terminé mon café, ce week-end ça va être le grand sport des montréalais le déménagement, hier déjà à quelques coins de rues j’ai vu des camions moi je reste où je suis pour de bonnes raisons. J’ai mis mes pantalons, le climatiseur fait sa job, quand il fait chaud comme ça je pense au Summertime de Gerschwin , je croyais avoir perdus ce document, je l’ai retrouvé… Je veux pas attirer la malchance parce que j’écris sur le bonheur, mon nom c’est pas Alain l’écrivain. Vous me croirez pas mais le thermomètre indique vingt dans le studio d’habitude c’est proportionnel à la chaleur dehors. Je pense aux mauvais coups que je faisais pour consommer, j’étais trop peureux pour les gros larcins je volais mes proches ça me rends malheureux d’y penser, le bonheur c’est ne plus avoir à faire ça, c’était y’a longtemps. Je reviens pas là-dessus, je pense au moment présent au carpe diem… Je suis vidé, j’ai quand même une odeur de parfum, Britt rhythm Burberry je l’aime bien. Souvenir des tâches d’huile sur l’asphalte dans l’entrée de la maison paternelle, le patriarche l’avait fait refaire. Sur un autre plan je suis devenus montréalais par la force des choses, j’y ai trainé ma carcasse à dormir sur de mauvais sofa, hier je racontais comment j’avais voulu me tuer en buvant au goulot un quarante once de vodka, j’étais presque tombé dans un coma éthylique mais je m’en suis sortis. Ça fait aussi partie du bonheur de pas être obliger de se geler pour apprécier la vie. Le climatiseur viens de s’arrêter il fonctionne bien, je vous l’avais dit que je l’écrirais souvent. J’ai une odeur de bouillon de poulet dans le nez, c’est étrange tous ces parfums… Ma consommation m’avait éloigné des valeurs… J’écris plus là-dessus vous le savez… Hier je pensais aux filles de ma jeunesse qui disaient ne pas prendre de chimique… Je suis heureux pour elles. Je regardais la télévision et je me disait, je devrais avoir une idée brillante et lucrative mais ma tête fonctionne pas comme ça. En fait si j’avais eu à faire de l’argent ce serais déjà fait… Voilà ce que j’avais à écrire cette nuit, je vous écris entre frigo et climatiseur, cette chaleur ça fait plaisir aux gens qui couchent dehors. J’ai terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y vais avec ce que j’appelle la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Excellent dîner au bistro La Bagatelle rue Ontario près Morgan. En bonne compagnie aussi c’était sympathique, ai réglé quelques affaires avec Revenu Québec je peux pas vous en écrire plus c’est confidentiel. L’ami agent de programmation dis que nos soins en santé mentale sont plus avancé qu’en France, y’a un pair formé pour être patient-partenaire qui va pas bien, il semble ne jurer que par les psychiatres et la psychiatrie le rétablissement a pas d’importance, ce qui me fait dire que mon choix de ne plus consulter est le bon. En fait j’en ai pas besoin, je me rétablis lentement mais je me rétablis… J’ai remarqué que les gens les plus formés académiquement sont plus sujet au rechute, la connaissance oui mais pas au prix de la spiritualité… Je suis content d’être sortis ce midi d’avoir vu les amis… Comment dire que la formation rend pas les pairs supérieurs, je parle ici de l’expérientiel qui est loin de l’académisme en même temps on peut pas aider de l’intérieur, l’exemple on le donne pas en étant hospitalisé… Ce soir je regarde la télé, les excellents documentaires Des Racines et des Ailes, ça me fait rêver, étrangement aujourd’hui je me sens comme à un départ c’est amusant… Je bois pas, je fais ce que j’ai à faire j’espère que mon exemple est le bon… Vous avez remarqué que parfois je déraille, c’est souvent quand je suis fatigué, avec un peu de sommeil je finis toujours par m’en sortir… J’ai dit aux amis que j’étais encore prêt à partir… C’est le bon temps pour le climatiseur ça me garde la « tête froide ». Le facteur à rien laissé, je vais mettre une croix sur ce montant si ils veulent pas payer. Je m’arrangerai autrement. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord était partis à la pêche aux Escoumins un peu comme le regretté patriarche, il m’a offert de la truite on devrais se rencontrer bientôt. C’est le week-end de la fête du Canada qui s’en viens et bientôt ce seras les vacances de la construction, je sais pas si ils vont en prendre avec tout le retard et les bouchons sur les routes. Je sais pas comment vous dire je suis heureux cet après-midi… J’ai mangé, j’ai un abri, je peux prendre une douche quand je veux, c’est ça le bonheur faut pas compliquer les choses… Je me sent comme en voyage. Les lecteurs de l’Outaouais dont la lectrice secrétaire exécutive du Syndicat des Enseignant du collège de l’Outaouais, à la retraite, ont fait l’achat d’une nouvelle maison à Gatineau. Je leurs souhaite bien du bonheur dans celle-ci aussi… Je vais terminer en vous parlant de mon senti je sais pas pourquoi je suis ému… Je mène une vie que j’aime. Parfois j’ai pas le temps de tout faire ce que je veux. Je termine avec ces quelques derniers mots, j’espère que vous avez aimé ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit il pleut, j’arrive pas à trouver quelque chose qui vous emballerais, vous ferais plaisir de lire. Ce midi je dîne avec les copains, je pense à ce vieux comédien solitaire qui se demandais où est rendu la troupe, il se sentait seul abandonné dans son itinérance. Encore une fois j’aimerais que le facteur m’amène mon dû… Mais ça dépends pas de lui, je sais même pas si ça a été posté. Ce matin j’ai le tournis, souvenir de ce terrain sablonneux où on jouait au « football » américain, beaucoup de plaisir avec pas grands choses. Vous risquez de me lire sur le climatiseur souvent, y’a une canicule qui se prépare… Je me fais un café, souvenir des premiers boulots où je partais tôt le matin avec le patriarche, il écoutais CKAC et son morning man très populaire, Jacques Proulx… C’était l’époque des gars qui revenait du Viet-Nam et de la chanson « Tie a yellow ribbon around the old oak tree » https://www.youtube.com/watch?v=FjqBhZj_37U Tout les matins de cet été que le bon dieu faisait, la chanson jouait. Je vous raconte ça j’ai mal en pensant aux vétérans américains, je me souviens plus si je me faisait un lunch, j’étais au début de la chaîne d’assemblage des chaises de jardin, je me suis jamais posé la question de ce qui allais arriver si je rentrais pas, je punchais pas… Vraiment môche cette époque j’avais juste hate de devenir chômeur… Je vous raconte pas la suite de cette histoire, le patriarche avait pas réalisé qu’on était que de la chair à canon, des travailleurs non-spécialisés. Je crois pas que ça ne dépendait que de nous pour ceux qui nous dirigeait d’abord que tu travaillais même en scrapant ta vie c’était pas grave… Les matins d’été, la radio dans l’auto je détestais ça, les nouvelles le ton square de l’annonceur… J’aimerais ça pouvoir revenir en arrière et recommencer mais le passé c’est le passé y’a rien à faire… L’animateur à la radio lisais des extraits de Khalil Gibran qui serait plus très à la mode aujourd’hui… Le patriarche disait pas un mot parfois laconique il évoquais le futur pont de la vingt- cinq, je crois qu’il l’auras pas vu de son vivant… Faut voir ce que c’est devenus la circulation automobile à Montréal, un immense bouchon, des voitures occupées que par le chauffeur, je sais pas si les gens travaillent pour payer la voiture où payent la voiture pour aller travailler. J’aime bien vous écrire comme ça la nuit, les rues sont tranquilles les gens dorment… À l’époque comme toujours j’ai jamais eu personne à qui raconter ces journées de travail monotone, je m’ennuis surtout pas de ça… Hier matin à la radio ils parlaient du syndrôme-d’immuno-déficience-  acquise le gars disait que la pandémie était encore virulente qu’il fallait en parler, remettre ça à l’avant plan. Voilà pour tout de suite je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Une dizaine de mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 27 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai quelques difficultés à enregistrer ma carte Opus, dans ma grande paranoïa je pense que c’est à cause des moyens de pression avant la grève. Ça me tiens captif quand je m’acharne sur quelque chose qui ne fonctionne pas… Ce matin j’avais égaré ma carte, je l’ai retrouvé dans le fond du bac à recyclage quand ça arrive c’est comme si quelqu’un était entré chez moi avait brisé la pochette en plastique transparent et avait jeté ça dans le bac… C’est de l’angoisse et de l’anxiété ce sentiment de persécuté, des bêtises cet après-midi j’écris des bêtises, j’ai pas reçu ce que j’attendais dans le courrier. Je vais vous avouer qu’en ce moment je fais un effort pour vous écrire… Je crois que pour l’enregistrement c’est mon erreur sur le site de la Société des Transports de Montréal. Je vais essayer plus tard cette semaine… Demain je dîne au restaurant avec les amis du groupe de pairs, c’est pour célébrer la fin des rencontres pour l’été. Je suis trop angoissé, j’arrive pas à écrire décemment c’est rarement décent… Je l’ai tout de même retrouvé la passe. Je suis heureux d’avoir un climatiseur, une canicule s’annonce, je me tiens au frais. Je sais qu’en tant qu’assisté je suis pas autre chose qu’un petit monsieur. Je pense aux extraits du banquet de la mémoire, écris y’a deux ans, c’était un peu gros… Voilà comment je suis pissou j’assume pas ce que j’écris, c’est le musicien qui m’avais dit d’assumer. C’ est je le répète des bêtises, j’écris à toute vitesse, le climatiseur s’est arrêté c’est assez frais. C’est pas moi qui vais changer le cours de la dramaturgie, c’est devenu tellement délicat, les blancs peuvent plus chanter et jouer de la musique de noirs… Pourtant toute la musique pop qu’on peut entendre est imprégné de ce que je vais appeler, quitte à me faire rabrouer, la négritude. Ça aussi ce sont des mots qu’un blanc peux pas employer… Le racisme à l’envers ça existe aussi du genre tu n’est pas noir tu peux pas comprendre… Ma folie c’est peut-être ça de croire que je suis stigmatisé comme tous les assisté… Les noirs ont plus de fierté, moi j’en ai plu je me suis assez battu… Je dis ça et bientôt je vais probablement retourné au batte pour ceux qui peuvent pas où ne veulent pas. Non! J’utiliserai pas le mot intégré, je déteste ça autant que le mot autonome. Je suis pas seul sur mon île… Ce que j’écris là c’est de la mauvaise politique de la politique d’innocent, d’ignorant. Je reste là, je me dénigre ce soir je sais pas pourquoi. Je pense à Harley Davidson qui déménage eux qui étaient le fleuron de l’Amérique et des motards… C’est pas la fin de l’histoire, je la verrai pas… Le fou auras encore écris pendant un épisode morbide. Voilà! Je cherche à vous écrire une chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 26 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit j’ai dormis un peu, ai pas beaucoup de clics sur mon site… J’aimerais bien que le facteur laisse quelque chose aujourd’hui. Je pense toujours à me trouver une destination intéressante, ce soir y’a d’autre émissions voyages… Hier j’ai regardé une émission sur les héros français, évidemment ils sont passés par le Panthéon, un endroit que j’ai pas visité lors de mon passage à Paris. C’est toujours émouvant d’entendre le discours d’André Malraux à Jean Moulin… De grands hommes, me suis couché en pensant à l’humilité ce sont de grands hommes je me dois de rester humblement un petit écrivain… Bon! J’y vais avec mon senti de la nuit, je suis pas trop endormis, comme souvent je pense à la France, j’aimerais pas y être un réfugié… Ai démarré le climatiseur parfois je pense m’exiler à Paris. Je le ferai pas je commence juste à être bien chez moi… Je bave littéralement à vous écrire c’est pas drôle. Destination la Grèce? L’Allemagne? Je sais pas, un retour à Paris peut-être? Pour le moment je suis chez moi et c’est bien. J’essaye de pas trop me répéter, étrangement j’ai le « Saturday night fever » des Bee Gee’s en tête pourtant nous ne sommes que mercredi, rien de très poétique dans mon écriture… Je pense aux poètes qui lisent leurs vers dans un bar pour quelques bières, je vais pas là c’est le genre d’atmosphère que j’aime pas… J’ai toujours dis qu’après dix minutes les gens ont plus d’attention. On garde les plus ennuyeux pour la fin ça aide à vider la place. Je ne bois plus je tiens pas à me faire tuer, de la bière on en trouve partout et si ce n’était que de ça… Je suis encore dans la même thématique ça aussi c’est l’obsession, j’ai pas oublié où j’étais à dormir sur le trottoir humide dans l’entrée d’un commerce, le videur qui me mets à la porte parce que je ne bois que de l’eau… Je pense au bôf c’est son anniversaire bientôt, j’ai vu la photographie de sa nouvelle maison c’est bien, j’espère qu’on va m’inviter. Il a raison je suis fatigant quand j’arrive pas à renouveler mon écriture mais j’abandonne pas, l’auteur disait « c’est bien plus beau quand c’est inutile » voilà! Je radote j’ai déjà écrit ça quelques part, hier je parlais avec la matriarche des villages disparus du nord du Lac Saint-Jean… J’ai connus Normandin, ma ville de naissance et Dolbeau qui sont toujours là… Je sais pas si les grands malaises permettent de devenir artistes mais parfois même le mal est silencieux… Je pense à Lanaudière à ses chutes à ses forêts y’a longtemps déjà on y dravais, les distances n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui une heure de route et on se retrouve en forêt. Maintenant la ville s’est étendue on parle de couronne nord, je sais pas d’où viens cette expression. Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens d’écouter « Ventura Highway » et « A horse with no name » du groupe America. Ça me rend mélancolique et nostalgique des états d’âme que j’avais déjà quand à l’époque j’écoutais ça. Je savais pas ce que la vie me réservais, je me rendais écouter ça chez les copains pourtant y’a jamais personne qui venais chez moi. J’étais romantique, y’a des week-ends où on était seul sans parents à la maison, je faisais jouer le petit système de son le volume au fond parfois la police venais les voisins se plaignais, ils en parlaient le lundi avec les parents. J’étais déjà alcoolique je me saoulais à mort… Quand je regarde ça c’est tout comme si je faisais jamais rien de bon. C’étais de la musique pop, pendant ce temps-là commençais le mouvement punk, les crânes rasés et les vestes cloutées… Ça a pris du temps avant que ça nous rejoigne en banlieue de Montréal dans la couronne nord, ce qui marchais beaucoup c’était les groupes peace and love, Harmonium et Beau Dommage ce qui se rapprochait le plus du punk c’était l’américanité de Lucien Francoeur et d’Aut’chose, j’avais à peine seize ans je commençais déjà à être anarchiste… Où peut-être simplement une tête brûlée… Je crois que ça existais pas l’adolescence à l’époque de mes parents, je me suis toujours demandé la place que prenais la musique, La bonne chanson de l’abbé Gadbois entre autre, dans leurs vie. L’urbanité arrivais, le jazz et le blues se faisait lentement un chemin dans les coins chauds, le red light. Les guitares électriques allaient bientôt se démocratiser, rapidement on les briserais en y mettant le feu… Moi, victime du désespoir j’ai brisé ma guitare sèche et détruit ma radio-télé, je pense au Tommy des Who un groupe anglais… De mauvais souvenirs de petit bourgeois j’avais pas encore commencé à travailler pour gagner ma crôute, comme beaucoup d’autre je préférais ma vie de bum alcoolique au travail à la chaîne des usines, Hochelaga-Maisonneuve avait déjà perdus les siennes d’usines. Parfois j’entendais les histoires du patriarche quand il travaillait dans le bois dans un camp de bûcherons. La ville j’ai connu que ça, urbain j’étais un poète urbain au cœur du Quartier-Latin et sur le Plateau Mont-Royal, la rue Saint-Laurent en haut… J’ai pris du temps avant de m’y faire un chez-moi, maintenant je suis dans le Centre-Sud que j’appelle le goulag…  Je suis pas arrivé à réussir une vie d’artiste, jamais réussis à être un vrai montréalais, toujours été un migrant canadien français. J’ai pas réussis à m’acheter une vie, maintenant je vieillis ma vie… Oui! Oui! Ma vie n’est pas que des ennuis, je pense à l’assurance chômage à la sécurité du revenu qui a été mis en place par nos pères j’étais pas à l’asile mais prestataires ce qui est un peu la même affaire, bon votre tête folle à presque terminé pour tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 25 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! À peine couché je suis déjà debout. Hier c’était ma soirée télé avec pour commencer une émission sur les designs d’Hotels https://www.evasion.tv/emissions/hotels-de-luxe   mon lecteur designer dois surement la connaitre… Je regarde ça et je pense à lui et aussi à ma nièce qui enseigne le design ensuite je regarde quatre-vingt-dix-neuf envies d’Évasion https://www.evasion.tv/videos/99-envies-d-evasion-berlin-rome-athenes/7612  pour terminer avec, Avec où sans cash https://www.evasion.tv/videos/avec-ou-sans-cash-2/7784 Ça me donne des envies de voyage, de partir, j’en ai le vertige. Dans l’émission sur les hôtels y’avait le Trieste qui m’a rappelé mon séjour dans la ville du même nom, c’est une ville magnifique, j’étais heureux d’entendre parler de cette ville du nord de l’Italie… J’aimerais bien y retourner dans la même petite chambre cozy de cet hôtel discret. Narcisse est pas loin mon ego aussi… J’espère qu’aujourd’hui je vais avoir du courrier. Ce matin je pensais à la fratrie à comment j’avais pas voulu faire comme le patriarche et comment je comprenais mes frères lecteurs de pas avoir voulu faire comme moi… L’hôtel à Trieste c’était le Transcontinentale avec un service extraordinaire un commis à la réception qui à notre départ à quatre heure du matin s’empresse de me préparer un café je me souviendrai toujours… Hier j’ai parlé avec un copain de louer un voilier dans les îles Vierges Britannique, c’est pas abordable ça coute trop cher… Dans l’émission avec ou sans cash, ils tournaient dans le public, ils ont pris une passante occidentale qui avait l’air très méprisante, heureusement on la voie que quelques secondes… Je sais, j’ai pas l’habitude d’écrire sur la télévision mais une fois de temps à autre ça fait changement, je prends l’inspiration où je peux… Pour mon senti c’est assez égal, je me cherche une destination, la France l’automne? L’Italie et Rome? La Corse où la Sicile? C’est pas les destinations qui manquent, comme je le disais précédemment je vais attendre au printemps prochain à moins d’avoir une offre à ne pas manquer. C’est étrange ce soir j’ai pas sommeil… On file lentement vers le mois de juillet, je pense à commander un autre recueil de bandes dessinées Spirou, y’a aussi deux auteurs que j’aime bien qui viennent de sortir un livre… Mais pour l’instant je lis mon polar Suédois il commence à y avoir de l’action. J’aime beaucoup les images européennes à la télé… Parfois je me perçois comme celui qui dans mon enfance on appelait le maniaque, façon de dire qu’il était dérangé, je pensais pas devenir ça, y’a de l’ouvrage à faire dans la dé-stigmatisation. Ce matin les gens de l’enseignement sont en congé, je leurs souhaite de bonnes vacances, d’autre, les gagne petits s’en vont travailler pas question d’arrêter faut manger. Pendant ce temps-là comme toujours je rêve, je me vois en France assis dans un train à grande vitesse qui aurais régler les problèmes. La grève serait finis, le service à pleine capacités. Voilà pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 24 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour, je dors plutôt mal cette nuit… C’est un lundi férié donc y’a pas de courrier et plusieurs commerces sont fermés. Je préfère vous écrire que de rester au lit avec ce sommeil de cabochon.  Aujourd’hui je suis en pensée avec l’amie qui s’en va en visite chez ses parents au Liban… J’irai pas dans cette direction je vais plutôt essayer de vous écrire sur mon sentis…  C’est étrange quand je vous écris j’ai toujours en tête Marcel Proust que je n’ai pas lu, je sais pas pourquoi ma prose est loin de la sienne, j’ai souvent débuté la lecture de son œuvre mais j’ai pas continué j’étais trop intimidé… Tous les étés c’est comme ça je commence Du côté de chez Swan mais je suis incapable de continuer… C’est pas vraiment mon senti cette incapacité de me frotter à une grande œuvre… J’imagine Proust assis comme un Bouddha et prenant des notes dans son jardin, vous voyez bien que je l’ai pas lu. J’ai que ces petites madeleines qu’on retrouve partout dans la littérature. « À la recherche du temps perdu » voilà le génie, la façon de « perdre » son temps. Moi je cherche les mots pour dire pas pour faire un pastiche du grand homme de lettre, partout où j’écris y’a un grand auteur qui est passés avant moi c’est difficile d’être original… Parfois j’ai envie de m’exiler je ne sais où, je suis pas assez compliqué pour écrire simplement, je suis tellement simple que mon écriture est compliqué. Je pense à mon bôf que malgré tout j’aime beaucoup… Ils déménagent bientôt j’espère qu’ils n’auront pas de problèmes, c’est le genre d’itinérance pas trop difficile ils ont trouvé une maison. Je pense au jardin à Marie Victorin qui avait aussi des écrits sur la sexualité de son temps, les frères du début du vingtième siècle devait en profiter pour avoir des pratiques pédérastes. Combien de vies ils ont brisés avec ça, des pauvres adolescents ignorants qui faisaient abuser d’eux… On s’entends que Marie Victorin c’était pas Marcel Proust, La flore Laurentienne ça aussi je l’ai pas lu… J’ai démarré le climatiseur, j’entends un avion qui passe, ce soir y’avait des départs pour la France. Je pense à ces bonnes femmes qui me donnent du petit monsieur, pourquoi petit, pourquoi pas monsieur tout simplement, c’est probablement une façon qu’elles ont pour remonter leurs estime de soi. Cette nuit je porte mes bermudas. Je sais pas si les librairies sont ouvertes aujourd’hui j’aurais quelques ouvrages à acheter… Lentement je lis un polar Suédois ça commence à se développer, c’est intéressant… J’aime bien la télé du lundi soir, faute de partir je regarde les autres. Bon!  La nuit avance, j’ai pas sommeil, je cherche à terminer cet écris sur une bonne note pas trop répétitive. Quelques mots pour un choix de sortie entre le jardin botanique et le marché Jean-Talon. Voilà, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est le calme après la fête, souvenir du compagnon de voyage Kabyle dans le train entre Lille et Paris, il était très sympathique, un chauffeur d’autobus et aussi le taxi pour la gare où le chauffeur me disait que les québécois qu’il avait rencontré était tous joyeux et de bonne humeur… Je me vois encore à l’aéroport Charles De Gaulle, j’enregistre mon billet pour le départ pour moi tout se passe bien, mais y’a un gars qu’on veut pas laisser passer et qui gueule des jurons que je peux pas écrire ici. J’ai une amie qui part demain, elle s’en va voir ses parents au Liban… J’ai recommencé à tripper sur les aéroports et les avions mais c’est surtout les voyages, les départs, les arrivées, les passages aux douanes, perdre un peu de temps avant de partir, de monter dans l’avion. Cet été je pars pas, je m’étais dit que le voyage à Lille en France ce serait suffisant mais j’ai encore le désir de partir… J’ai pas regretté ces journées empowerment contrairement à ce que je pensais j’étais pas la seule personne en rétablissement qui participais y’avait beaucoup de pairs aidants mais je crois que j’étais le seul venant du Québec. J’aimerais beaucoup passés plus de temps en France, voyager dans les régions… Je le ferai sans attendre le voyage de noce, j’épouserai pas personne dans les prochaines années. Je vous parle de ça c’est un peu pour me mettre dans le bain me rappeler le plaisir de partir. Je suis toujours étonné de voir comment ça passe vite, je pense à cette écriture sans éditeur probablement que ma prose est pas bonne. Pour plusieurs c’est pas de la littérature, c’est de la paralittérature pas plus que ça… Parfois je lis devant un public ce que j’ai écris, il semble pas y avoir d’éditeur dans la salle où ma prose est pas intéressante, j’ai pas les bons mots. Aujourd’hui je me dénigrerai pas, je vaux autant que n’importe qui… Y’a cette pièce inspirée de l’œuvre de Réjean Ducharme le regretté. Je veux, De l’amour c’est comme ça que ça s’intitule, ça été écris en groupe mais j’y ai retrouvé ma prose pas trop malmené ça été lu une fois et c’est tout. Je continue cette écriture, pour le moment j’ai pas l’intention  d’abandonner… Écrire après le téléphone cellulaire portable on se demande bien pourquoi, pourtant la lecture est toujours là. Voilà, tout à coup j’ai le tournis une sorte de vertige pourtant j’ai jamais rien de ça en avion, en vol… Quoi que j’aime pas les grandes roues. J’entends les oiseaux qui chantent je crois que c’est les merles, c’est vraiment l’été. J’attends toujours vos commentaires, c’est pas très émotif, je vous ai pas mentionné mon senti. Voilà lentement j’y arrive, le climatiseur s’est arrêté, tout à l’heure je me suis parfumé, je sais ça fait un peu pédé. Quelques mots encore pour une espèce de chute. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dimanche matin, fête nationale. Je cherche un propos, c’est toujours la nuit. Y’a des bagnoles bruyantes qui passent devant chez moi. Je crois avoir des lecteurs qui s’en vont faire un séjour à Myrtle Beach. J’en aurai entendus parler de cet endroit, de ses plages sans y avoir jamais mis les pieds… Me souviens de Cape Cod, de la foule à Provincetown une atmosphère gay. C’est populaire ont fait revivre cette petite ville. Je suis pas allé souvent une ou deux fois je préférais le feu de camps à la visite en ville, c’est très artistique un biais pour la culture je crois qu’il y a de grands écrivains américains qui ont séjourné là… Bientôt ce seras la fête du Canada ensuite celle des États-Unis d’Amérique et pour terminer celle des Français, on a déjà dit que ces fêtes étaient une affaire de bôf pourtant y’a personne qui crache sur les congés… Je sais pas pourquoi je pense au chanteur Renaud. J’espère qu’il se noie pas dans l’alcool comme disait un copain y’a rien de plus straight qu’un gars saoul… Cette année je me sent étrange, un été sans partir y’a longtemps que ça m’est pas arrivé… Je pense que beaucoup de monde ont dévaliser les étalages du Dollarama… Tout aux couleurs du fleur-de-lysée.  Si j’y vais avec mon senti j’ai de la peine cette nuit, vous pleurez vous parfois? C’est peut-être l’insomnie qui me rend triste, j’ai de la difficulté à vivre mes émotions, je crois qu’une balade en auto me calmerais mais pour l’instant y’en a pas de disponible. J’écris sans être certain qu’on me lis. Quand on achète un livre est-ce que tout le monde fait comme moi et le lis tout de suite? En ce moment je lis un polar suédois pas très bon mais distrayant… J’espère que mes écrits dé-stigmatisent la schizophrénie parfois j’ai l’impression d’avoir gâché ma vie à chercher des soins ça sert à rien de le nier, j’étais et je suis malade en rétablissement… J’ai longtemps fréquenté les soigneurs de comptoir qui me disait quoi faire avec une bière en main… J’espère que vous vous êtes pas trop saouler que ce matin vous êtes pas dans le malaise de lendemain de veille. Je suis d’accord avec vous je dis rien à part quelques déjà-vu y’a rien de nouveau dans mon écriture, c’est pas une œuvre tellement utile. À la Saint-Jean je reste chez moi, je veux pas me faire assommer par un malfrat qui me ferais les poches… La Société des alcools du Québec va peut-être vers la grève, je suis toujours étonné par ces gens qui font des « provisions » comme si l’alcool était un élément essentiel de leurs vie, j’en connais une qui y a laissé sa peau… Vous voyez même en période estivale je m’éloigne jamais de ma thématique, je crois qu’il fait assez chaud pour passer la nuit dehors, je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 23 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bonne fête nationale! Elle me rend toujours triste et nostalgique cette fête… J’ai pas envie de célébrer puisqu’on est pas un pays. On a toujours cru l’avoir pour une chanson mais c’est pas comme ça qu’on bâtis, je crois pas que je le verrai le pays c’est assez étonnant comment cette fête me rend muet, deux patrie le Canada et le Québec c’est assez pour être schizophrénique, des souvenirs de psychoses au solstice d’été… La fête maintenant ça m’ennuie je préférerais me voir devant un feu de camp à la campagne. Vous allez trouver ça étrange mais je fais une prière pour le pays… Je regarde les actualités et ça me brise le cœur, les enjeux écologique, ce mode de récupération imposés. J’y arrive pas j’y arrive pas, je veux juste vivre, les médias nous montrent toujours nos erreurs pourtant je voyage en autobus, je récupère et ça semble pas suffisant ils pouvaient pas le dire avant? Là aussi j’ai essayé de travailler, je faisais du triage mais la shop à fermer après une visite du premier ministre de l’époque. Je sais pas pourquoi je mélange fête nationale et écologie, que vont-ils faire des gobelets de bière? Je me vois assis à une table à la brasserie, je parle à mon fantôme lui dis que mon pays m’a détruit. Aujourd’hui que de l’ennuis pour le vieux fou que je suis. Je peux pas dire que j’ai bâtis, que j’ai construit… Je crois qu’à l’hosto on fête pas ça la Saint-Jean-Baptiste les pôles sont au plus bas… On pleure parce qu’on y est plus on y est pas. Un état de droit sans croix. Je pense à tous ceux qui sont seul dans la foule ce soir comment dire que parfois on est trop vieux pour se refaire une vie se refaire un pays. Je suis pas si fier que ça d’être québécois, nos amis d’en face, comme disait les parlementaires à une époque, donc nos amis d’en face nous voient comme une race de plus dans le melting pot canadian… Juste des francophones pourtant on est un peuple fondateur c’est vrai qu’on a perdus la bataille des plaines d’Abraham depuis ce temps-là le combat… Maintenant on chante sur les plaines et on a beaucoup de peine, on survis… Le feu c’est dans la nuit… Je vous écrirai pas le mot culture les soldats en ont qu’une armée. Voilà! Dis moi Québec où j’irai? C’est des conneries que j’écris là, les artistes sérieux sont sur la scène et chantent l’espoir mais moi je le répète ça me fait pleurer. J’ai toujours rêvé et semble que ce n’est que ça un rêve qui arrive pas à se réaliser… Il pleut, je me souviens pas d’une Saint-Jean sèche et chaude, la canicule c’est toujours en juillet. Je devrais pas finir en vous parlant de la température. Je vous remercie tous d’avoir lu jusqu’ici et vous souhaite quand même une bonne fête nationale!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 22 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je souffre, je suis incapable de me brancher et de cesser de vous écrire, c’est de la manie je mets en question mon diagnostique de schizophrénie paranoïaque avec comorbidité pourtant je suis pas prêt à rebrousser chemin, j’ai vraiment peur… Ai démarré le climatiseur, c’est la nuit de vendredi à samedi, je crois qu’il vas y avoir des spectacles toute la fin de semaine, mon alcoolisme il a commencé devant une scène sous la pluie pour ensuite m’étendre malade le long d’une maison près du centre civique qui n’existe plus, un gars m’avait porté attention j’ai pensés à lui pendant longtemps, c’était pas mon ami plutôt mon ennemi. Une personne que je ne vois plus depuis que j’ai cessé de boire… D’ici j’entends le buzz des amplis et des fils de l’équipement des bands, à l’époque j’étais incapable de comprendre la nuance électrique… Je me souviens d’une année où on avait produit un show du Blue Rocket Spécial dans une cabane à sucre, il s’est avéré que j’étais incapable de brancher la sono pour le band, on a du faire appel à un technicien chevronné… À la Saint-Jean-Baptiste j’essayais toujours de me matcher mais j’avais pas la bonne personne… Hier on m’a indiqué que je recevrais probablement la rémunération pour le show du cabaret littéraire, la semaine prochaine, j’attends… Je suis plus très fier d’être québécois surtout depuis que je vie dans le centre-sud y’a beaucoup de misère mais disons que malgré tout la mixité sociale est réussie. Je suis au beau milieu du texte, je pense aux amis de l’Outaouais qui sont en camping, une lectrice me manque par ses commentaires. Je reviens avec mon senti, on a pas voulu faire l’indépendance quand c’était le temps maintenant séchons. J’étais dans l’Outaouais après la défaite du premier référendum, ça m’a brisé le cœur, je veux plus jamais vivre ça… Je mêle pas les affaires, la fête nationale c’est le seul moment où on peut parler d’un peuple, petit peuple de moutons de peureux mais peuple quand même… Avec le temps y’a des gens que je veux plus suivre que je veux plus avoir au gouvernement, on vas y voir au mois d’octobre… Les fous comme moi peuvent pas prendre la parole, le stigmate enlève toute crédibilité à ce qu’ils peuvent dire. Je vais quand même continuer à parler de notre vie d’exclus par la maladie… Je vais vous illustrer ça avec une photo prise à Québec. C’était tôt au printemps je crois… Le climatiseur viens de s’arrêter et lentement moi j’essais de terminer, un pays ça s’est jamais fait avec des chansons… Hier je me suis couché avec le désir d’aller vivre en France c’était juste une pensée. J’essais de comprendre comment la spiritualité peut influencer le politique. Je pense qu’il y a des abus le vote c’est pas la volonté de Dieu. Voilà pour cette nuit. Je termine sans faire d’allégorie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour faire le compte. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Hier j’étais battu, aujourd’hui j’ai pris le dessus. Ai cuisiné des pâtes à la bolognaise, c’est bon. Ce que j’attendais dans le courrier ça devrais être là la semaine prochaine… Aujourd’hui c’est très beau temps, j’ai regardé le prix des magnifiques scooter Vespa c’est cher et j’ai regardé les prix de ma vieille voiture préférée une Triumph GT6+, ça aussi c’est pas donné. Je vais continuer à marcher et à prendre l’autobus… Y’a mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui possède maintenant une voiture toute électrique, c’est écologique mais l’écologie nous force quand même à plus, semble que le recyclage c’est pas efficace, on retrouve du plastique partout, faut réutiliser nos contenants. J’essaye avec mes sacs d’épicerie, j’utilise des recyclés, j’économise du papier et du pétrole quand je fais pas livrer… J’ai quand même de la difficulté à me rendre dans une épicerie où on vend tout en vrac, le plastique dans la mer c’est quand même dégueulasse, je crois qu’il y a des efforts de fait des bancs de parc en plastique par exemple… Je vous écris ça et j’en bave c’est pas vraiment ma cause je fais des efforts mais j’y arriverai jamais. Je préfère me concentrer sur la stigmatisation en santé mentale, la pleine citoyenneté qui passe aussi par l’écologie… Parfois quand je pense à ça c’est comme si mon mode de vie était pas le bon. Je veux pas devenir macrobiotique même si je sais très peu ce que c’est. J’ai souvenir que je mangeais pas de pommes parce qu’on me permettais pas d’en cueillir, même chose pour les fraises la récolte étais pas vraiment payante… Je pense aux migrants aux réfugiés qui vont certainement faire ce genre d’emploi, cueilleurs… Je l’ai fait, je sais pas pourquoi ça marchais jamais on me renvoyait toujours chez moi. J’ai un côté très urbain comment vous dire que les jardins et les potagers c’est pas ma tasse de thé. Je sais c’est la base cultiver ses tomates c’est bien, je me souviens du magnifique potager de la matriarche. L’agriculture ça m’a vraiment jamais beaucoup intéressé dans mon enfance je faisais pas la différence avec le chou et la laitue. Je me souviens d’une vinaigrette avec de la crème et des oignons c’était simple mais bon. Je vous parlerai pas des vaches j’en avais peur… Urbain vous dites! Plus que moi tu meurs j’ai jamais participé à ce mouvement de retour à la terre… Finalement je vais me dénigrer je suis pas d’allure, pas vraiment du genre à faire pousser des concombres sur la parcelle de terre devant l’édifice. Je regarde chez-moi c’est mieux que c’était, je suis un peu plus rangé… J’ai pas de plantes dans la maison j’ai tellement pas le pouce vert. Ça me donne une idée peut-être que demain matin je vais aller prendre quelques photos au marché Jean-Talon. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour vous souhaiter un bel été. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 21 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’amie me dis de rester positif, c’est pas simple comme ça. Y’a des choses positives qui m’arrivent mais je peux pas en parler sur le blog, ça ferait des jaloux… Aujourd’hui c’est vendredi j’aimerais bien recevoir du courrier où au moins un appel de l’association des libraires du Québec, semble que le travail à la pige c’est comme ça on coure toujours après notre argent. Il est vingt-trois heure trente-sept j’ai dormis un peu… Le climatiseur s’est arrêté, c’est confortable.  L’amie est aphasique mais jolie et sympathique, j’aimerais bien la revoir en chair et en os. Je sais que bientôt elle va voir ses parents au Liban. C’est bête ce que j’écris là comme si une aphasique se devait d’être laide et antipathique… Je pense à ma cause la stigmatisation en santé mentale, je reconnais qu’ils y en a qui passent au travers des mailles du filet, ça nous fait quand même une réputation d’affreux, je me bat contre ça contre cette image de malade tueur. Les gens qui se rétablissent aiment pas être associé à cette image. Je sais pas trop quoi pensés de ce jeune homme, rien d’édifiant en tout cas… Je sais pas pourquoi avant de passés à l’acte il a pas téléphoné à quelqu’un, c’est quelqu’un de faible parce que quelqu’un de fort va toujours discuter avant de commettre une folie. Veux veux pas on va associer ma schizophrénie paranoïde avec  comorbidité à ça… et c’est contre ça que je me bat. J’ai dans la tête ce dicton une hirondelle ne fait pas le printemps… Je sais pas combien de temps le jeune homme va être incarcéré mais il seras toujours mis à part… Sa réadaptation seras pas facile. Voilà c’est un peu mon senti à propos de cette affaire judicière faut que je vous dise que je côtoie à tous les jours des gens qui souffrent et qui ne feraient pas de mal à une mouche, on généralise un schizophrène n’est pas nécessairement un tueur. Je pense au citoyen, ce qu’on veut tous être honnête avec un quotidien simple et sans histoire, souvenir d’un gars que les ambulanciers en veste blanche ont ramené à l’institut Philippe Pinel. Je crois qu’il avait cessé sa médication, il se sentais tellement bien il croyait qu’on lui donnait un placebo ça l’a mené à la psychose et à la case départ… Je crois que c’est pour ça que les gens veulent pas être associé à un malade, pourtant quand il s’agit de criminels de droits commun parfois les gens les admirent.  Je reviens avec l’itinérance quand on est libéré des soins après plusieurs années comment on fait pour se louer un appartement vivable quand nos référence sont l’institut légal et psychiatrique… Les collègues veulent souvent qu’un endroit pour se poser et réfléchir. Voilà si aujourd’hui vous rencontrez quelqu’un d’un peu bizarre qui veux vous parler prenez le temps écoutez le, la maladie c’est souvent un sentiment d’immense solitude. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est officiellement l’été et qui dis été dit Saint-Jean-Baptiste notre fête nationale. Y’a longtemps que je suis plus un grand fêtard, la fête nationale pour moi ça été longtemps l’occasion d’une grande saoulerie. Je me rappelle sur la montagne ce spectacle où on s’était tous rendu comme des moutons, je suis plus de l’âge des célébrations, le regretté patriarche faisait un voyage de pêche sur la côte nord et j’envie toujours ceux qui partent en camping. Quand j’étais avec la douce y’a quelques années ont allais camper c’était amusant… Maintenant je suis seul et j’ai pas de moyen de transport enfin je me mettrai pas à brailler, aujourd’hui il fait beau temps d’habitude à ce temps ci de l’année les soirées sont fraîches. Parfois dans la ville où j’habitais on faisait la main d’œuvre pour préparer les célébrations, du bénévolat… J’ai pas vraiment de bons souvenirs de cette fête… Même du temps des péquistes je m’amusait pas, j’étais toujours seul j’arrivais pas à me faire une copine, j’étais malheureux, je buvais. Cette année la fête c’est dimanche et le congé lundi, je pense à l’orage qui nous avait inondé en camping, on avait mal installé la tente… Quand j’étais plus jeune on faisait des bêtises, on installait une table et des chaises sur la plate-forme d’un pick-up comme une espèce de char allégorique qui mimait la taverne… Cet après-midi je suis un peu déprimé, comme toujours j’attends quelques choses dans le courrier. J’ai écrit et téléphoner on m’a pas répondu. Je reviens avec mon senti, je ne vivrai plus de grandes passions, je suis pas certain d’en avoir déjà vécu, le bonhomme est déjà vieux pour ça. Je me sent triste et lourd, j’aime pas tellement ça quand on ne me retourne pas mes appels… Je pense aux poulets de grains de chez Angèle semble qu’ils sont très écologique. Je pense à tout laisser ça là cette écriture, j’essais de construire quelque chose mais j’y arrive pas, je communique et ça me fait mal je sais pas pourquoi… C’est nul tout ça j’écris pas vraiment, c’est de l’ennuis… Y’en a à qui tout réussis, moi c’est la ruine et la faillite dans tout ce que j’entreprends. J’essaye d’être positif. Je crois pas que je vais rajouter un livre chez les libraires, je vais sauver du papier quoi que pour plusieurs un bouquin ça a de la valeur. Je sais pas si dans les campings y’a le wi-fi… Il y a longtemps déjà que je n’ai plus ce je ne sais quoi, je suis tout perdus en haut en bas pourquoi? Poète, j’aimerais bien avec la césure à l’hémistiche, je laisse ça là. Je le répète je vais pas bien, donnez-moi une chance. Je devrais faire acte d’humilité, juste pas trembler et sortir à pieds. Y’a toujours l’angoisse… Ce soir ce seras la télé. Il ne me reste que quelques mots à ajouter pour terminer. J’espère que je vous ai pas trop déranger. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 20 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les américains séparent les enfants mexicains de leurs parents c’est dégueulasse. Je me souviens comment enfant je pleurais tellement j’avais peur qu’on me sépare d’eux, je me souviens entre autre d’une balade en carriole tirée par un poney et comment j’avais peur, j’avais pleuré à m’en fendre l’âme, qu’on me sépare d’eux, c’était comme ça aussi avec toutes les gardiennes… Je sais aujourd’hui que ce que je vivais s’est de l’angoisse… Ce sentiment là ça a rendu mon départ de la maison paternelle plus difficile… Je suis un peu plus réveillé j’ai pris un café et me suis parfumé après une douche… Hier soir j’ai regardé plusieurs émissions voyage sur le canal évasion, ça me donne le désir de partir. J’attends que ça bouge un peu autour, en ce moment les billets d’avion pour la Thaïlande sont cher, j’attends plus tard je ferai probablement mes réservations dans le temps des fêtes… Je raffole toujours des aéroports et des avions. Je sais pas comment je vais vous illustrer ça cette nuit. La comédienne dans partir autrement nous racontais comment c’était important de partir d’aller à la rencontre de l’autre et de ses différences… J’aimerais beaucoup recevoir mon courrier ce matin. J’ai mis tous mes comptes à jour, régler tous les soldes… Je vais probablement acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord me la conseillé. C’est pas une très belle phrase, je la garde quand même elle dis ce que je veux… Le climatiseur est arrêté la nuit le temps est plus frais… Je pense au rétablissement à la stigmatisation, à comment un bonhomme de soixante et un ans peut rejoindre les plus jeunes… Le prénom que je cherchais cette semaine c’est Clifford je sais pas pourquoi… Un jeune homme et c’est partout pareil, veut rencontrer de jolies filles et s’amuser avec elles, c’est une question de valeurs mais viens un moment où ça ne tiens plus, l’alcool prend toute la place… Qu’ils vivent les jeunes ils verront bien, toute mes tentatives d’arrêter de consommer avant d’atteindre le bas fond ont pas fonctionné… Je sais pas si ne plus être hospitalisé., ne plus prendre l’ambulance on peut dire que c’est de la réduction des méfaits mais je réussis chaque jour. J’ai retrouvé la parole et c’est bien, je suis pas parfait mais ma vie va mauditement mieux… Aujourd’hui j’ai conscience de ce que je fais. Cette nuit par exemple je suis chez moi, y’a une époque où j’étais dans ce que j’appellerai un trou pour boire, vous la connaissez mon histoire maintenant j’ai une autre routine comme de vous écrire ceci par exemple… Lentement ça deviens plus humide je laisse le climatiseur démarrer seul. Je sais pas quand mes neveux et nièces partent pour Myrtle beach, je leurs souhaite bon voyage et de belles vacances, les enfants en ont encore pour une ou deux journées de classe je crois. Je me souviens que dans ces moment-là on foutais rien, Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai finalement réglé mes affaires mais malheureusement je peux pas vous en parler. Viens de recevoir un appel d’une espèce de tamoul qui voulait me parler de mon ordinateur. Je lui ai répondu que ça m’intéressais pas, il a même pas dis pour qui il travaillait. Y’a de l’action au coin de la rue, de gentil messieurs sont sortis de la brasserie pour sonner à la porte d’un appartement au-dessus,  y’avait des policiers… Le climatiseur marche pas pour rien dehors il fait chaud, me suis rendu à pied au supermarché ai acheté mon souper. Je vous parlerai des changements dans ma vie quand on va se rencontrer. Aujourd’hui j’ai rien reçu par la poste et j’ai pas de comité qui s’annonce, c’est les vacances. Mon ami agent de programmation prépare quelque chose pour l’automne, je vais peut-être parler de ce voyage que j’ai fait au début du printemps. J’ai relu mes notes je pense que c’est intéressant… J’ai un peu pigé dans mes économies, c’est mieux comme ça juillet arrive je vais encore essayer d’économiser… J’ai eu ma visite cet après-midi je crois qu’ils étaient satisfait, quand je m’y met au ménage ça a du bon sens. Hier j’ai téléphoné au bureau de l’association québécoise de réadaptation psychosociale, pour signaler une confusion de noms dans les adresses courriels, on m’a dit que j’avais bien fait de téléphoner, ma paranoïa me rend sensible à ces choses-là… Je crois qu’il ne reste que deux jours de classe, y’a quelques enfants qui vont aller en camp de jour et d’autre en colonie de vacance. Moi j’ai jamais fréquenté ces endroits là le patriarche voulait que je joue au baseball, il aimais bien ce sport moi je voyais pas assez clair avec mes lunettes pour jouer au champ gauche et j’arrivais pas à frapper la balle. J’aimais quand même bien aller voir les Expos au parc Jarry, je crois que je vous le répète à chaque été… J’oublie pas les sorties familiale en camping, c’était amusant. On jouait dans les champs avec le cousin… et je suis devenus vieux et alcoolique, ça a pris beaucoup de temps et de souffrance avant que je prenne les moyens de me rétablir… Encore d’autre souvenirs d’été torride où je passais des heures dans la chaleur et la moiteur de l’urgence de l’hôpital… Parfois je m’y rendais en ambulance au bord du suicide… Y’a des années que je ne fais plus ça, la psychose est devenue de plus en plus rare… Je ne suis plus seul, j’espère que ça va bien pour le déménagement des amis de l’Outaouais. Je pense aussi aux neveux et aux nièces et leurs enfants qui s’en vont à Myrtle Beach, moi j’ai des souvenirs de Cape Cod avec la douce du moment… Voilà! Je vous termine ça je croyais pas que je trouverais à vous raconter, mais j’y arrive. J’espère que ça vous plait et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine et encore une fois je l’espère!!!Au revoir!!!
Bernard

mardi 19 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de mardi à mercredi, si vous me trouvez monotone je vous pardonne, ce soir y’a encore des émissions intéressantes à la télévision on y traite de voyage… C’est certain que ce serait intéressant de louer un chalet à la campagne mais il est trop tard, les réservations sont faites… J’ai souvenir de mes derniers feux de camps en camping avec la douce, on était à la SEBKA à Saint-André-de-Kamouraska un bel endroit pour les activités de plein air, la marche et l’escalade. J’appréciais beaucoup ces moments de calme dans la nature. Elle avait pas que des défauts la douce et je vous parle pas des miens… Cette fois-là on avait bien installé la tente, on était resté au sec, après avoir marché le jour, au coucher du soleil la douce faisait de l’aquarelle pendant que moi je prenais quelques photos, je me souviens plus de ce qu’on mangeait mais c’était bon. Ce sont déjà des souvenirs le temps a passé, j’irais encore si vous me le demandiez. J’aime quand même la nature surtout l’été. J’ai un caractère de chien j’écris pas pour la douce c’est une relation qui est terminé… Hier mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, me demandait si j’allais au Franco, je lui ai répondu que non parce que maintenant je connais plus les artistes, je ressent plus cette urgence d’avoir un artiste fétiche une idole et de tout connaitre sur eux. Je suis plus un grand fan, tiens je vais vous dire que le CD qui tourne en boucle chez moi c’est Gord’s Gold une compilation de mille neuf cent soixante-quinze des hits de Gordon Lightfoot, ça me rend très nostalgique à l’époque je sortais de l’adolescence je savais pas ce que la vie me réservais. Aujourd’hui je vais avoir de la visite importante, un col blanc de la ville, j’ai quelque questions à lui poser. Ce soir j’ai dormis un peu ça a calmé mes angoisses nocturnes. J’aime beaucoup la route le long du fleuve dans le bas de Québec, c’est superbe, quand on passe sur l’autoroute vingt on rate tout. Je disais que la France c’est un beau pays mais le Québec aussi… Souvenir de la côte nord avec un copain une brasserie encore une fois où j’ai été désagréable et où on a tenté de m’empoisonner, ça fait plus de trente ans tout ça  j’avais vomis dans la voiture, ça puait. On s’est rendus jusqu’à Gaspé, je vous écrirai pas une road novel… Cette semaine en écoutant une émission sur la Grèce je pensais à la gang de hockeyeurs de la brasserie des Seigneurs qui avaient fait un long séjour dans les îles Grecques. C’est loin tout ça moi je niaisait en sachant pas que je souffrirais de schizophrénie. C’est l’été! Enfin, je profite de chaque minutes de beau temps, y’avait cette femme qui disait que j’étais un profiteur elle avait tort j’étais malade. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Journée ensoleillée, j’ai pris un café et mangé un beigne dans le parc avec un ami. Les cols bleu tondaient le gazon on s’entendait pas parlé, ils ont cessé un moment je crois qu’ils sont allé à la pause… Je sais pas trop de quels temps je me sers, je devrais m’en tenir au présent. Le logis se rafraichis, c’est bien… Ai discuté voyage avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, semble que un voyage en Thaïlande on reste accroché on veut toujours y retourner, lui ça fait quatre fois qu’il y va et il est toujours prêt à repartir. Le bôf me trouve fatigant avec mon écriture mais je ne sais faire que ça et parfois j’ai des doutes… Ai téléphoné à mon ami agent de programmation, il a autre chose à faire que s’occuper de mes affaires… Je vais peut-être contacter l’amie agent de voyage pour un prochain départ mais c’est pas tout de suite, pas avant le printemps prochain semble que hors saison c’est mieux. Je pense aux changements climatiques. C’est pas intéressant ce que je vous écris là dans le moment je pars pas. La vérité c’est mon senti qui me la dicte et je veux pas partir seul, hier dans une émission de télé voyage le gars avait la même marque de sac à dos que moi. Mais j’aime bien les villes, pour voyager dans un pays j’ai pas de permis de conduire j’oublie toujours qu’il y a des transports en commun, des petits autobus qui permettent de se déplacer. Je suis jamais allé en Asie j’ai un peu peur, l’amie me dis de pas y aller seul, j’aimerais bien qu’elle parte avec moi. Je pense aussi au voyage organisé pour la Chine et encore je suis seul c’est pas évident. Vous voyez bien que j’ai rien à dire, hier je cherchais le prénom de quelqu’un, je me suis couché sans le trouver, ce matin le téléphone a sonné et m’a donné ce fameux prénom, coïncidence peut-être mais pour un paranoïaque comme moi c’est pas évident… Ai perdus une photo ça aussi c’est pas facile c’est comme si on me l’avait volé pourtant j’habite seul. Je cherche un peu n’importe comment mais je trouve pas c’est pas grave… Narcisse et sa photo, j’en ai quelques une avec le patriarche, j’ai vieillis j’ai changé de gueule. Je suis un bonhomme. Un vieux fou, voilà pour le moment ça fait longtemps que je me suis pas dénigré, je m’estime pas beaucoup cet après-midi. La photo qui illustre mon blog aujourd’hui en est une du chauffeur d’autobus de la couronne nord. Je lui ai pas demandé la permission j’espère qu’il va me pardonner… C’est moins à l’envers chez moi, je fouille quand même, dehors une voiture passe et klaxonne, c’est pas à cause de moi je suis pas dans la rue. Quelques mots encore pour une chute finale, Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 18 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis un peu, il est une heure dix-sept. Je vais vous écrire sur mon désir parce que tout pars vraiment de là. Le désir d’écrire est suffisant pour que je passe à l’action, ça sert à rien de dire qu’on est poète où écrivain si on écris pas une ligne, faut aussi regarder les proportions de cette écriture, c’est presque anonyme et confidentiel… Mon désir en est un de libération d’espérance de rétablissement, lentement à tous les jours j’y arrive. Je crois que je réussis à faire disparaitre une part du stigmate, c’est un combat sans fin… Je parlerais du désir de me rétablir qui est très fort, du désir d’aider aussi faire savoir que le rétablissement est possible si on le désire assez fort… Les outils sont là, patients partenaires, mentors de rétablissement et plusieurs autres programmes pour se rétablir faut avoir le désir de donner un peu de soi. Je sais ça sonne morale, mais je connait pas d’autre moyen il faut affronter le monde… De ce temps ci partout où je passe j’ai le sentiment qu’on m’accepte plus malgré mes différences. Ce désir-là est très présent et il fonctionne à l’inverse aussi je me dois d’accepter. Voilà à quoi je me consacre faire savoir qu’il faut défaire le stigmate pas seulement en parler mais passés à l’action, aller au bâton comme dit un ami et montrer qu’on est pas schizophrène mais qu’on souffre de schizophrénie qui avec le temps devient moins invalidante… La saison deux mille dix-sept deux mille dix-huit est terminé pour les rencontre de groupe… Je trouve ces réunions très enrichissantes comment chacun prend à cœur son rétablissement et cette difficulté qui arrive quand on en est au début de la maladie, le travail qui deviens difficile et l’épreuve de la sécurité du revenu… Le désir de travailler est présent mais pas dans des milieu pathogènes malheureusement c’est souvent ce qui arrive, on se fait mal à vouloir à tout prix être un travailleur, on nous affame et on prend n’importe quoi comme travail non merci! J’ai eu ma leçon… Je reviens au désir comment il est important de lui porter attention d’avancer avec lui et sortir de cette nuit qu’est la maladie. Je sais il y en a qui sont pas d’accord, ils sont encore au très judéo-chrétien travailler à la sueur de son front, faut souffrir dans le travail, c’est l’inverse de tous mes désirs. Je sais que si vous marchez dans mes bottines vous ne direz pas que je suis paresseux. J’ai mes limites et je les respectes… J’attends toujours la poste, le courrier ça devrais arriver bientôt. Voilà un endroit où le désir est inutile quand même je désirerais avoir du courrier ça dépend pas de moi. Y’a des choses comme le désir d’écrire où il faut passés à l’action. Lentement je m’achemine vers la finale. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là quelques mots encore pour faire une chute potable. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Après-midi très chaud et humide, heureusement j’ai la climatisation. Tout à l’heure j’avais l’impression d’être ailleurs, mais non je suis chez moi, je devrais recevoir le dédommagement du show pour les libraires avant la fin du mois. Dans ma tête c’est le silence, ce matin je suis allé à une réunion de mon groupe d’entraide, mes collègues sont accueillant et ont de l’écoute. Je suis content pour les snowbirds qui se sont trouvés une autre maison… Y’a eu des orages, lentement ça semble se dégager, y’a une bonne odeur chez moi, me souviens que la dernière fois que j’avais rendu visite aux amis de l’Outaouais, j’avais allumé une cigarette dans le sous-sol, comme n’importe quel fumeur j’étais pas conscient de la puanteur du tabac qui brûle… C’est peut-être pour ça qu’on ne m’invite plus? Je crois qu’ils ont beaucoup à faire avec leurs petits-enfants… Ce matin je racontais à un ami comment j’aimais me retrouver à l’aéroport que le jet lag je trouvais pas ça si difficile. Je pense souvent à la France aux inondations et aux coulées de boue qu’ils ont subis, sans parler de la grêle qui détruit les vignes, c’est vraiment triste mais j’ai encore envie de leurs rendre visite, c’est un beau pays malgré tout. Ce seras pas cette année, tôt ce printemps je vous en ai parlé je suis allé à Lille. J’aimerais faire un compte rendu à la direction, je vais essayer de retrouver le texte que j’ai écrit à cette fin. Je vous l’écrirai pas ici, je pense toujours au beffroi l’ancêtre du clocher dis mon bof, c’est un désigner il connais l’architecture plus que moi… Je pense aussi à l’ami historien de l’art qui est fort en architecture. C’est pas très bon ce que je vous écris cet après-midi, je me répète…. Tout-à-coup y’a une odeur de friture pourtant je suis loin d’un greasy spoon, les patates frites j’en fait pas j’ai trop peur de me brûler avec l’huile. Viens de parler à la matriarche, elle a raison de dire qu’un moment donné faut avoir un été, les saisons ça dure trois mois et quand on est chanceux l’été s’étire… Bientôt le premier juillet, la journée des déménagements une coutume bien montréalaise, moi je bouge pas, chez moi c’est bien, ça fait un bon bout de temps que je suis là. J’aime pas ces courts voyages que sont les déménagements, j’espère que ce seras pas trop difficile pour les snowbirds. Je sais pas si un déménagement il faut garder ça secret… Non! C’est pas toujours facile d’écrire, y’a un gars qui voyait juste le point final… Moi j’aime ça, quand je termine un blog je suis souvent satisfait et toujours heureux de vos remarques. Quelques mots encore, je veux pas faire mentir quand j’écris que c’est une nouveauté, j’essaye de me renouveler je crois que j’y arrive. C’est terminé pour tout de suite, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ne manque que quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 17 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de dimanche à lundi, je recommence à attendre le facteur. J’ai beaucoup aimé la série une cité dans le ciel présentée à l’émission Découverte. J’aime beaucoup voyager en avion… Ouais! Y’a beaucoup de choses que j’aime c’est ce qui fait que je suis encore en vie. Je mange un croissant et je peux pas m’empêcher de pensés au bistro où j’avais mes habitudes.  C’est lundi je crois que c’est la dernière semaine de classe pour les enfants, je me souviens qu’on lavais nos pupitres et qu’on remettais les livres, j’ai souvenir de cette sensation heureuse mais j’arrive pas à vous là décrire. Les livres étaient toujours couvert de papier cartonné bleu où rouge. « Adieu monsieur le professeur » https://www.youtube.com/watch?v=TyrZWgkL5Yo  Je place ça en pensant aux enseignants qui me lisent, souvent vous êtes retraités, je suis heureux de savoir que vous me lisez. L’été je le passait pas dans les parcs, je jouais à la balle avec les copains et m’amusait dans le boisé derrière la maison… Souvenir aussi de ces beaux livres illustrés que je lisais dehors à l’ombre, les illustrations étaient magnifiques c’était pas des bandes dessinées, un entre autre qui racontais la vie d’un quartier d’une ville européenne si je me souviens bien. Je peux pas m’empêcher de penser que dans mon enfance les livres venaient de France, y’avait pas beaucoup d’édition québécoise pour les enfants…  Je lisais les Martine de mes sœurs, ça fait un peu efféminé… J’ai toujours été un lecteur boulimique, ça calme mes angoisses. Je remercie ma lectrice secrétaire retraitée du Collège de l’Outaouais pour ses commentaires. Moi et les livres c’est une longue histoire, j’en avais de magnifiques je les ai vendu pour boire… Maintenant je remplis mes bibliothèques depuis plus de vingt ans et il est pas question que j’en vende un, je leur suis attachés ils me sont chers. Je vais vous illustrer ça avec l’école que je fréquentais au primaire à Montréal-Nord, je sais pas pourquoi j’ai qu’un an de différence avec ma sœur mais j’ai jamais fréquenté la même école que elle. Je reviens à mon adolescence j’étais pas très fréquentable, j’aurais aimé avoir une copine mais je savais pas comment m’y prendre, je pense à la caissière de la banque et à son amie, qui savait très bien le montant de mes économies. Elles étaient jolies mais j’ai jamais dépensé une cenne pour elles, souvent les femmes étaient toujours deux ça me déboussolait, je crois que c’est comme ça qu’a commencé ma schizophrénie, souvenir d’être monté seul dans une voiture avec une fille mais j’étais trop bête pour lui toucher… Je peux presque dire que je préférais les livres aux femmes, j’étais si perdus, la vie s’est chargé du reste elle m’a démolie. Je suis dans les grandes confidences cette nuit, maintenant avec mon célibat j’essais de faire du sens, valait mieux que ça sois ça. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les cyclistes du défi Pierre Lavoie ont passé devant chez moi, quand je vois ça je me sent moins que rien avec ma cause de la dé-stigmatisation en santé mentale, ça me fait dire ce que j’entends souvent c’est qu’il y a des maladies plus honorables que d’autre, la schizophrénie c’est pas propre, la psychose ça mérite pas qu’on cherche à la guérir c’est juste le rétablissement, oui je me rétablis comment vous dire que parfois dans la maladie mentale les soignants peuvent être confrontés à des valeurs qui sont pas les leurs… Quand j’avais vingt ans j’en faisait du vélo mais j’ai abandonné, la maladie étais trop lourde la paranoïa omniprésente c’est ce que je tente de vous expliquer on se rétablis pas avec quelques coups de pédales… La noblesse de certaines maladies versus la bassesse d’autres. Je comprends quand même que lorsque se sont des enfants qui sont atteint ça viens plus nous chercher ils l’ont pas demandé… La maladie quelle quelle soit y’a personne qui là demande… Moi je me bat, j’ai presque soixante-deux ans, pour dire au plus jeune qu’il est possible de se rétablir… Ma cause à pas de commanditaires, je crois que c’est à cause de cette image scabreuse à laquelle les compagnies veulent pas être associé, en plus de me rétablir je veux réhabiliter, montrer que la maladie mentale c’est pas la fin de tout, ça peux être le commencement d’une prise de conscience… Je vous écris ça et je suis triste, monsieur Lavoie il a bonne presse contrairement au malade mental qui y sont souvent pour les mauvaises raisons. Je pense aux gars cet après-midi dans la rue seul et psychotique, à qui ont à tout volé et que personne ne veux écouter. Je dirai pas faites comme moi chacun se rétablis à sa façon… Mais comment revient-on à la raison? On vie dans une société malade qui ne bouge que dans les grands événements. Le poète avant de mourir disait qu’il n’y avait plus de cause, je crois pas la mienne est toujours là omniprésente qui demande votre aide votre écoute. Parfois ça prend du temps pour réaliser que dans la vertu y’a du rétablissement. Je racontais hier que je priais, on peut presque dire que la prière c’est la thérapie du pauvre. Il faut dire aussi, chercher les mots, les bons et les confier pour s’améliorer parfois ça fait mal de dire la paranoïa mais d’autre fois ça peut être drôle.  Ce qui m’amène à la confiance qu’on doit faire… C’est difficile pour un paranoïaque mais sans confiance y’a pas de rétablissement possible… Hier, je pensais à l’inconscient comment c’était impossible par sa définition même, je peux pas m’analyser donc je prie… Voilà où ça m’amène moi le gros fou schizophrène avec comorbidité. Chaque jour je décide de vivre, de vivre un peu mieux et voilà. Je termine en félicitant les participants du défi Pierre Lavoie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai à peine dormis deux trois heures., je me lève j’ai encore sommeil. J’ai réussis à toucher la  Bibliothèque avec un objet, Je me souviens d’un voyage à New-York… Ce matin le climatiseur est arrêté, j’entends les oiseaux chanter. Je sais pas si y’a des lecteurs qui se souviennent qu’on jouait à la marelle et dansais à la corde devant la pharmacie… un jour le propriétaire a fait asphalter la cour, on rentrais plus de saleté dans la maison…  Pendant cet enfance on marchais beaucoup parfois avec l’ami on se rendait au Woolworth centre d’achat Forest sur la rue Pie IX, l’ami réussissait toujours à revenir avec une maquette à coller… Je souhaite bonne fête à tous les papas. Ici le patriarche est décédé y’a quelques années… Les snowbirds se sont trouvés une nouvelle maison, je suis heureux pour eux… Cette nuit j’ai dormis par intermittence, me suis réveillé deux ou trois fois… Toujours la même plume avec des phrases hachurées, je saute d’un sujet à l’autre mais il est surtout question de mon senti… L’ami est angoissé le matin moi c’est la nuit… Je suis toujours heureux quand une nouvelle journée commence, j’attends que du bonheur malheureusement parfois ça se gâte et je me ramasse démolis en fin de journée. Aujourd’hui je vous écris du matin avec des souvenirs d’amitiés d’enfance, c’est très émotif je suis incapable de vous le décrire… Je termine ce texte et je vais aller faire quelques achats au supermarché. C’est plus difficile d’écrire quand je brise le cycle « d’inspiration »… Hier je me suis couché tard parce que j’ai regardé le football de la ligue canadienne… J’avais des souvenirs de l’époque où avec deux amis on préparais une revue pour la poste, on travaillait toute la nuit, y’a aussi dans le même temps quand j’allais charger le matériel de deux orchestres dans des salles de réception, on livrais et on allait le chercher pour l’amener à l’entrepôt. C’est fini tout ça, demain j’ai une réunion de mon groupe, ça devrais bien se passer j’espère toujours le facteur. Y’a mon lecteur de Deux-Montagnes qui a acheté des places pour le show hommage à Led Zeppelin et à Black Sabbath, c’est le premier décembre je le le remercie et j’ai hâte de voir ça. Ce matin il fait encore un temps magnifique ça me rappelle une visite à Washington, c’était exceptionnel… Je pars pas cette année mon voyage je l’ai fait ce printemps. Je sais que je peux changer d’idée mais je sais pas quelle destination prendre. Je suis vide, j’ai pas mal, je crois que mon lecteur technicien de la Rolls-Royce s’en va à la pêche le week-end prochain. C’est la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale… Comme toujours je sais pas comment vous terminer ça, mon senti est tranquille, je pense à tous les ti-namis et au praticien ressource à la retraite en voyage à Lyon. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bernard