jeudi 21 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’amie me dis de rester positif, c’est pas simple comme ça. Y’a des choses positives qui m’arrivent mais je peux pas en parler sur le blog, ça ferait des jaloux… Aujourd’hui c’est vendredi j’aimerais bien recevoir du courrier où au moins un appel de l’association des libraires du Québec, semble que le travail à la pige c’est comme ça on coure toujours après notre argent. Il est vingt-trois heure trente-sept j’ai dormis un peu… Le climatiseur s’est arrêté, c’est confortable.  L’amie est aphasique mais jolie et sympathique, j’aimerais bien la revoir en chair et en os. Je sais que bientôt elle va voir ses parents au Liban. C’est bête ce que j’écris là comme si une aphasique se devait d’être laide et antipathique… Je pense à ma cause la stigmatisation en santé mentale, je reconnais qu’ils y en a qui passent au travers des mailles du filet, ça nous fait quand même une réputation d’affreux, je me bat contre ça contre cette image de malade tueur. Les gens qui se rétablissent aiment pas être associé à cette image. Je sais pas trop quoi pensés de ce jeune homme, rien d’édifiant en tout cas… Je sais pas pourquoi avant de passés à l’acte il a pas téléphoné à quelqu’un, c’est quelqu’un de faible parce que quelqu’un de fort va toujours discuter avant de commettre une folie. Veux veux pas on va associer ma schizophrénie paranoïde avec  comorbidité à ça… et c’est contre ça que je me bat. J’ai dans la tête ce dicton une hirondelle ne fait pas le printemps… Je sais pas combien de temps le jeune homme va être incarcéré mais il seras toujours mis à part… Sa réadaptation seras pas facile. Voilà c’est un peu mon senti à propos de cette affaire judicière faut que je vous dise que je côtoie à tous les jours des gens qui souffrent et qui ne feraient pas de mal à une mouche, on généralise un schizophrène n’est pas nécessairement un tueur. Je pense au citoyen, ce qu’on veut tous être honnête avec un quotidien simple et sans histoire, souvenir d’un gars que les ambulanciers en veste blanche ont ramené à l’institut Philippe Pinel. Je crois qu’il avait cessé sa médication, il se sentais tellement bien il croyait qu’on lui donnait un placebo ça l’a mené à la psychose et à la case départ… Je crois que c’est pour ça que les gens veulent pas être associé à un malade, pourtant quand il s’agit de criminels de droits commun parfois les gens les admirent.  Je reviens avec l’itinérance quand on est libéré des soins après plusieurs années comment on fait pour se louer un appartement vivable quand nos référence sont l’institut légal et psychiatrique… Les collègues veulent souvent qu’un endroit pour se poser et réfléchir. Voilà si aujourd’hui vous rencontrez quelqu’un d’un peu bizarre qui veux vous parler prenez le temps écoutez le, la maladie c’est souvent un sentiment d’immense solitude. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire