jeudi 28 juin 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si y’a des jeunes qui lisent ce que j’écris. Il fait frais dans mon studio, dernière chance cette semaine pour recevoir du courrier, l’intervenante crois que ça va arriver seulement la semaine prochaine. Je crois que vous avez bien aimé le blog précédent où j’écris que je suis heureux, je le suis encore j’aime beaucoup l’été… Je me censure souvent pour écrire sur mes petits bonheurs comme si j’avais pas le droit, que le bonheur c’est ringard… Parfois j’y arrive c’est pas la paix intérieure c’est un bonheur tapageur. J’ai terminé mon café, ce week-end ça va être le grand sport des montréalais le déménagement, hier déjà à quelques coins de rues j’ai vu des camions moi je reste où je suis pour de bonnes raisons. J’ai mis mes pantalons, le climatiseur fait sa job, quand il fait chaud comme ça je pense au Summertime de Gerschwin , je croyais avoir perdus ce document, je l’ai retrouvé… Je veux pas attirer la malchance parce que j’écris sur le bonheur, mon nom c’est pas Alain l’écrivain. Vous me croirez pas mais le thermomètre indique vingt dans le studio d’habitude c’est proportionnel à la chaleur dehors. Je pense aux mauvais coups que je faisais pour consommer, j’étais trop peureux pour les gros larcins je volais mes proches ça me rends malheureux d’y penser, le bonheur c’est ne plus avoir à faire ça, c’était y’a longtemps. Je reviens pas là-dessus, je pense au moment présent au carpe diem… Je suis vidé, j’ai quand même une odeur de parfum, Britt rhythm Burberry je l’aime bien. Souvenir des tâches d’huile sur l’asphalte dans l’entrée de la maison paternelle, le patriarche l’avait fait refaire. Sur un autre plan je suis devenus montréalais par la force des choses, j’y ai trainé ma carcasse à dormir sur de mauvais sofa, hier je racontais comment j’avais voulu me tuer en buvant au goulot un quarante once de vodka, j’étais presque tombé dans un coma éthylique mais je m’en suis sortis. Ça fait aussi partie du bonheur de pas être obliger de se geler pour apprécier la vie. Le climatiseur viens de s’arrêter il fonctionne bien, je vous l’avais dit que je l’écrirais souvent. J’ai une odeur de bouillon de poulet dans le nez, c’est étrange tous ces parfums… Ma consommation m’avait éloigné des valeurs… J’écris plus là-dessus vous le savez… Hier je pensais aux filles de ma jeunesse qui disaient ne pas prendre de chimique… Je suis heureux pour elles. Je regardais la télévision et je me disait, je devrais avoir une idée brillante et lucrative mais ma tête fonctionne pas comme ça. En fait si j’avais eu à faire de l’argent ce serais déjà fait… Voilà ce que j’avais à écrire cette nuit, je vous écris entre frigo et climatiseur, cette chaleur ça fait plaisir aux gens qui couchent dehors. J’ai terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y vais avec ce que j’appelle la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

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