dimanche 30 septembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! C'est un dimanche matin d'automne dans le goulag Y'en a qui voudrais que je me mette à leurs place, c'est impossible pour moi de faire du millage dans les bottines d'un autre. Ce matin je suis pas très inspiré, le ciel est gris et vous me détestez... Je mange des menthes. Je crois que c'est pas vrai que j'écris les choses plutôt que de les vivres... Je vie ce que je peux, je suis pas parfait je vie parfois des émotions négatives. Désolé de pas être comme vous voulez, j'ai déjà pas mal de difficultée a m'accepter. Je ne parle pas de vous mais de vous, c'est pourris ce que j'écris ce matin, vous m'avez coupée l'inspiration, bien fait!! Vous vous dites. J'ai ouvert la fenêtre j'entend les voitures qui passent comme toujours. Y'a rien de nouveau sous les nuages, c'est pas facile de composer de faire une fiction de mon vécu. Je lis l'Espoir de Malraux une lecture pour adolescent très éloigné de ce que je peux vivre. Malraux a dis "le vingt et unième siècle seras spirituel où ne seras pas". Ça s'annonce mal... Je cherche a savoir ce que m'inspire l'Esprit. Ça vous intéresse pas de savoir que j'ai une blessure dans l'oreille, chaque fois que j'ai quelque chose d'"important" a faire y'a un petit bobo qui surgit. On dirais que de me faire mal en jouant avec ma blessure, je me sent plus vivant. C'est pas très poétique, c'est plutôt charnel maladif. Dans la poésie faut faire court, vêtements... magazinage... ça sert a rien on fait pas de poésie avec les choses mercantiles. Je devrais peut être relire le Capital de Marx mais je suis trop vieux pour être un vrai rouge. Je voulais écrire que c'est difficile de faire de la poésie avec les mots du quotidien, pour plusieurs le quotidien du week-end c'est de magaziner faire les courses. Dehors une bicyclette mustang passe, longue poignées, siège banane, petites roues et court garde boue, c'est la bicyclette dont je rêvais adolescent, j'avais modifié ma duo-matic CCM avec des accessoires, mais c'était une vingt six pouces elles avait pas l'allure. C'est bien loin tout ça...des souvenirs, je pense à Marcel, à Luc, à Claude, à Jean-Yves à tout ceux que j'ai croisé en grandissant et qui sont disparus avalés par la vie et j'y reviens avalé par le quotidien. À cette époque j'ai moi aussi été avalé par la consommation de substance. J'ai laissé tomber des gens qui ne le méritaient pas et je me suis perdus dans les vapeurs toxiques. C'est redondant ce que j'écris mais ça faisait partie de ma vie faut jamais que je l'oublie, de rester abstinent c'est une façon de demander pardon à tout ceux que j'ai blessé. J'étais ignorant. Comme je veux pas que vous croyiez que je radote, j'arrête. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère !!! Slowly Berny

vendredi 28 septembre 2012

Questions

Bonsoir! Bonjour! Je me pose des questions si ce que j'écris sur internet est mal? Les gens qui m'ont dis que j'avais un talent pour l'écriture ils ont mentis? La littérature en ligne ça existe? Qu'est-ce que ça deviens de l'auto-fiction sur un blog? Pourquoi je ne garde pas ce que j'écris pour moi? Devrais-je cesser mes activités de bloggeur? Est-ce que je manque de pudeur? Est-ce que je suis un gros chien sale? Un pauvre type? Un pauvre cave? Comment me faire pardonner? Suis-je un imbécile? Est-ce que je peux tout écrire? Devrais-je détruire tout ce que j'ai écris sur internet? C'est faisable? Pourquoi je me questionne après avoir fait les choses? Est-ce que j'ai vraiment pardonné? Est-ce que j'accepte vraiment de n'être qu'un petit scribouilleur? Ma vie est elle si intéressante pour écrire? Pourquoi j'essais pas de me faire aider pour mieux écrire? Suis je vraiment fou? Taré? Tordu? Est-ce que je manque de respect quand j'évoque ceux qui me cotoient? Suis je assez humble? Ou tout simplement un pauvre idiot? Est-ce que ce questionnement est ridicule? Est-ce que je vous ai blessé? Est-ce que ce questionnement est morbide? Pourquoi j'ai pas le sens de l'humour? Est-ce que c'est vraiment grave tout ce que j'écris? Est-ce que je me prend trop aux sérieux? Est-ce que je me prend pour un autre? Qui est cet autre? Quelle autre activité je devrais envisager? Quand vais je arrêter de délirer? Est-ce que j'ai du bon sens? Devrais-je me contenter de lire et de me bercer? Est-ce que tout ce que je fait c'est de la merde? Suis je une pauvre loque? Un gros goujat? Un pauvre con? Un criminel? Je vais ou avec toute mes questions? Suis-je capable de répondre? Suis je prêt a réparer tout ce que j'ai brisé? Voilà....

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'ai brisé mon bracelet de sobriété, un bracelet qu'un lecteur de la rive sud avait donné à votre humble serviteur. Je continus ma longue marche et oui je pense à Mao zé dong, ma longue marche vers la sobriété. Je tiens aussi a saluer un lecteur de la Pointe-aux-Trembles et lui dire qu'une fois le chemin emprunté il est difficile de reculer, le blog est là pour rester. Quand je dis que j'écris on me demande souvent si j'ai lu les classiques grecs, je crois que par là on veux me décourager, les seuls grecs que j'ai lu c'est dans le menu du jour des restaurants. Il est trois heure cinquante et un et vous devez commencer à le savoir le goulag... Savoir le goulag centre sud!!! On le sait jamais tant qu'on y est pas, j'essais d'écrire avec comme bruit de fond les rares voitures qui passent. Je me demande souvent pourquoi on préfère la catherine à la dame, peut être à cause des péripatéticiennes?!!! Cette nuit pas de cri... Je m'entend raisonner, je pense à un texte, crève raisonneux que j'ai lu y'a longtemps. Les gens qui passent sous ma fenêtre sont pas conscient que je les entends quelques un délirent comme des ivrognes. Ouais! Il s'en passe pas plus dans mon blog que dans à la recherche du temps perdu de Marcel Proust avec la nuance que je ne veux pas que le blog devienne une bible gay, sans rancune pour les gays qui me lisent. Les grecs, Proust me voilà en terrain glissant oups!!! Parfois je me décourage si j'avais du talent ça se saurait en attendant j'ai froid aux pieds je vais m'habiller... Camion qui passe, faut pas être psychotique les bruits s'exhacerbent on sait plus d'où ils proviennent, Un moujik psychotique, un canadien blanc à l'inverse des révolutionnaires rouge... Dans l'autobus de nuit un gars regarde son écran d'ordi peut être qu'il me lis, je sais pas si ça se rend là. Comment vous parler de mes angoisses profondes, le moteur de ce blog l'angoisse la nuit la peur de dormir de ne plus se réveiller et les cauchemars que je veux vite oublier. Parait que trop de je c'est de l'égocentrisme mais moi je le revendique mon je surtout pas m'effacer. Dans quelques jours ce seras la journée de la santé mentale, mentale, ce mot sonne dur on peux pas deviner son étymologie. Quand on est en santé mentale c'est moins difficile qu'être dans la schizophrénie. Être en santé mentale ça sonne comme un domaine une vocation un peu fourre tout. Je préfère être en rétablissement y'a une grosse nuance. J'avance à petits pas dans ce blog... Mentale ça laisse pas grand place pour le sentis, le ressentis parfois je ressent des choses c'est la preuve que je suis vivant et imparfait et que je dois continuer mon travail de reconstruction. Voilà! Y'a ces jeunes garçons qui ne lisent pas de peur d'être moins viril, les hommes n'aiment pas être touchés par un texte. Je reviens toujours aux analphabètes, dans le goulag y'en a pas mal, moi je lis parce que je suis curieux et que ça m'aide a vivre. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Tankly Berny

mercredi 26 septembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis très conscient que je vous en ai demandé pas mal avec le post précédent. Merci à tout ceux qui ont lu. Aujourd'hui je reviens au post "normal".. Je pense à l'amour. Je pense à la mort... Ils ont vendu l'église du goulag plus personne paye sa dîme... Dehors j'entend une porte de voiture qui se ferme, des voix aussi c'est pas une hallucination. Lentement je me réveille l'écran m'inonde de lumière et me stimule. J'ai finis mon café c'est étonnant je ne tombe plus dans ces abymes émotifs, je suis stable... Je pense à mes deux lecteurs de l'Outaouais qui regardent la même série télévisée que moi... À une époque de ma vie je sortais un gars qui urinait devant tout le monde dans un bar, j'ai eu peur d'y rester, il voulait pas me lâcher. Le temps des bars est finis et c'est tant mieux, la nuit je dors ou j'écris mon blog. Je veux juste dire aux gens qui passeraient par ici et qui connaissent ma vie d'avant, j'ai changé et j'essais de faire pour le mieux je vous fait des amendes honorables. Soudain y'a Dieu qui se manifeste, qui améliore ma vie c'est juste pour dire, je peux vous convaincre de rien... Ça peux sembler farfelu cette histoire de blog mais j'y tiens. Je l'avais rêvé y'a longtemps cette machine là , je me demande si le métier de typographe existe encore, ça dois pas... J'ai trouvé refuge dans l'exil au goulag le Q.G. de la sureté du Québec est là tout près, inconsciemment la police est toujours présente. Maintenant j'ai un défi c'est de réussir ma vie je crois que j'y parviens. Je ne traîne plus cette odeur de tabac et d'alcool imprègné dans les vêtements après une soirée de délire. "Que sont mes amis devenus, que j'avais de si près tenus et tant aimé"-Ruteboeuf J'entend mon acouphène et l'ordinateur, tout est calme, je pianote sur le clavier. J'ai tout dis, tout dis, tout dis, la difficulté de se renouveler, même l'actualité n'a que de vieilles nouvelles. Du plus profond de moi y'avait l'effroi... et l'espoir. Je termine ici et je vous renvois à l'édition spéciale précédente. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère. Longy Berny

mardi 25 septembre 2012

édition spéciale

Ils on coupé toutes tes portes de sorties. C'est pas tout d'avoir la tête qui pioche on t'enterreras avec tes histoires tes angoisses en oubliant même la paperasse qui reste, une petite fille dans un cahier. Je me demande quel combat engager, si c'est la lutte au néant. J'écoute parler Marianne « y'a pas personne qui va m'aider » « ça fait vingt cinq ans que je suis sur le b.s. ». Bientôt c'est ton anniversaire. Même la caissière de la librairie ne te consolerais pas. Demain je fais une entrevue avec toi. Tu crois que tes migraines sont le résultat de ce que t'a dis le psy. Ce soir l'apprentis prêtre est passé, il m'a dis que le ciel est un orgasme éternel en portant sa bible entre ses deux jambes. Marianne me téléphone pour me parler des vagues et de la mer en Virginie. Ouais! Y'a tu bein du monde à l'urgence, combien de temps elle va attendre entre un paralytique et un syphilitique... Ses migraines lui donnent envie de se soigner à la façon toxico, quelques lignes quelques tracks... Ta pauvre petite tête peux plus supporter l'air des rues... La folle chauffe déjà. Le suicide une affaire d'épicier, autant vivre...folle... Tu a tenté de vivre dans d'autre « monde » une vie « commune » c'est exactement là que ça cassait y'avait rien de commun avec les autre femmes. Je t'entend au volant de ton truck tu les traite de vieilles putes, t'est sur la quatre cent dix entre Montréal et Toronto. Un party chez Marianne, les oncles, les tantes, les cousins tous endimanchés. Des guitares, des basses et moi qui joue de l'harmonica quelqu'un cherche le dépanneur près de chez ma soeur suicidée. La folie! De la pure folie! Et allons y pour la stèle. Je pense à la suicidée elle me manque. Aujourd'hui je crois que c'est l'anniversaire de la suicidée. Les migraines c'est en souvenir de la suicidée j'ai mal à la tête pour elle qui l'a perdue pour toujours. Joni Mitchell à la radio. Je retrouve la troupe à l'arrière du restaurant avec Marianne. Ils dorment sur des sofas recouvert de draps blanc. La suicidée elle étais pas folle c'est ce qu'il y avait autour d'elle qui étais fou, fou furieux. Comme un débile avancé dans l'autobus je parle de Durkheim avec la suicidée qui dis « il veux pas me soigner, il sait pas ce que j'ai o.k. Je me laisse mourir chez moi, j'ai pas envie de trainer dans tout les hôpitaux, tout les dispensaires, de toute façon je suis qui moi pour demander des soins » Moi je suis fou, elle est morte ça me donne a réfléchir sur les enfants de la suicidée, comment vont ils s'en tirer? Visite chez la jolie médecin, s'est rien passé, on a parlé de mes bobos, pas grand chose, j'aimerais bien l'inviter pour un café, côté folie elle me prend en charge. La suicidée elle avait le désir d'être une autre, elle étais pas bien dans son corps. Folle à plein temps c'est bien de l'ouvrage pis c'est pas payant... Vingt quatre ans lâché lousse dans la vie, sans amarre la paranoïa au ventre. Les chums de l'hôtel qui veulent plus rien savoir. Tu veux connaître « le vrai amour » ton incapacité a partager ta souffrance te disqualifie. La suicidée aimait... Danger, la suicidée un jour je l'ai vu nue dans une maison du bas du fleuve, elle étais trop folle pour que je la désire, pas assez pour mettre le feu trop pour l'éteindre. S'agit de comprendre que la suicidée lisait pas les hebdomadaires folichons du week-end. Terrible, t'a remarqué comment on n'utilise plus ce mot. Maintenant tout est banal même la mort un petit peu de mort chaque jour, ça aide a faire passé, qu'est-ce qu'elle en pense la suicidée? La suicidée voyait clair, très clair, trop clair... La suicidée n'étais là que pour la haine de soi, la haine de tout, je le savait j'ai rien fait... J'ai pas beaucoup d'inspiration la suicidée y mettrais du piment... Vous ne voulez pas de mon introspection mais savez vous que la suicidée a tentée de s'éloigner de la sienne, vous voyez où ça l'a menée. C'est pas vous avec vos médailles qui allez la ramener... La suicidée rangeait votre genre de livre et les laissait dans la poussière et là est le malheur maintenant elle est poussière. Sa vie un minuscule point noir dans un tableau. La suicidée aimait pas Tom Waits, pourtant c'était une artiste seule de son genre. Je faisait pas semblant d'être malade je l'étais gravement, j'en suis revenus un peu et là on s'est débarrassé de moi on m'envois paître comme j'ai envoyé paître la suicidée... La suicidée a pas laissée de toile juste de l'artisanat dont je me suis débarrassé assez vite...Elle voulait épurer comme sous le reich, créer un homme nouveau? Que d'idioties!!! La suicidée a enfantée dans la douleur comme on dis chez les soeurs , la mort l'a mordue. J'aimerais peindre comme la suicidée c'est impossible entre le génie brut de la suicidée et le banal de mes mots je choisis le banal. La pensée maladive la mise en oeuvre par l'épreuve elle a pas ratée la suicidée maintenant qu'elle est partie nos mémoires osent à peine la nommer en quittant elle a laissé le faire... Pourquoi sortir de la chambre de la suicidée ce qui devait rester là, pourquoi exposer ses peintures de souffrance indicible? Quand on se croit fort et seul on se tue, pourtant la suicidée avait demandé de l'aide qui est-ce qui a pas fait son bout de chemin? La suicidée malgré sa peur de la mort nous a punis comment? S'enlever la vie pour faire chier le plus grand nombre et taire les on dis. La suicidée est passée par quelque chose d'inhumain, s'enlever la vie ça devrais pas être un choix mais peut être que l'ordinaire de sa vie l'a tué. La suicidée son choix s'est avéré comme une révélation au fond d'elle c'étais la délivrance de la maudite vie de folle, de la folie qui venait d'où elle savait mais l'explication est disparue avec elle. Tu la reconnais? C'est dans les moments critique qu'elle nous manque le plus, sa façon de provoquer de narguer elle étais dure beaucoup plus dure avec elle qu'avec les autre. Ouais! Devenir une suicidée c'est pas ce qu'il y a de mieux, est-ce que tu nous vois dans ta mort vide? Ton esprit voulait l'oubli comme si tu n'étais jamais passé sur terre. Maintenant que t'est désincarné va tu continuer a t'acharner ? Ma chère suicidée ce soir je t'écris ou que tu soit, je veux que tu m'aide comme tu m'a aidée de ton vivant, que tu m'aide a éviter les obstacles et les gens qui me veulent du mal, que tu m'aide a sortir de cette paranoïa qui me prend quand les gars racontent leurs aventures sexuelles. J'en ai assez de ces histoires. Je m'abandonne à toi qui j'espère est au ciel près du Créateur. Ouais ma petite suicidée des fois je voudrais te téléphoner et te dire que ça vaux pas la peine de s'enrager t'avais ton caractère difficile mais... C'est pour toi que j'écris ça pour qu'il reste quelque chose de ton passage ma suicidée... Parfois j'ai envie de te rendre visite là ou tu est, de prendre le même chemin que toi, un fou et une suicidée ça fait une saudite famille. Ma suicidée c'est quand t'est devenue consciente que ça a fessé. Avant ma suicidée t'a surement eu peur si tu t'étais raté on en serait pas là moi dans mon cahier toi dans ton éther. Tu vois pas la belle lumière ma suicidée. Entend tu ta voix ton accent montréalais tes manières avec l'alcool après le raffinement t'est passée a l'insulte délibéré. Je sais bien que tu voulais te faire tuer sinon apostrophier. C'est comme si le bonheur t'avais oublié. J'ai pas pu te le dire ma suicidée entre frère et soeur y'a des choses qui se disent pas la vie est trop dure. On aurais fait de la musique t'étais une artiste je le dis encore. Je t'entend encore chanter avec ton premier chum dans le sous-sol de la maison. J'étais pris dans mes problèmes j'ai pas pu m'occuper de toi. Tu parlais de ta maladie en termes de synapses et de neurones mais je sais très bien qu'affectivement ça clochait. Je viens de fermer la télévision ma suicidée pis je me demande pourquoi le psychiatre t'a pas sauvé. Ma très chère suicidée j'aimerais bien savoir qui c'est l'écoeurant qui t'a fait prendre cette décision juste savoir ce qui étais plus endurable toi ou eux ? Ce que je comprend aujourd'hui ma suicidée, t'étais tiraillé t'a mis fin à tes jours pour n'être qu'une. Tu nous a laissé faire comme si ta mort était un tour que tu nous jouais parfois t'étais embêtante mais on se voyait si peu souvent ça valait pas la peine de remontrances. T'avais les yeux si pétillants maintenant ils sont éteins dans là... jusqu'à quel point tu trouvais le monde cruel, ton geste nous a plongé dans le malheur et maintenant on te prie de rester présente en esprit. C'étais quoi la nature de ton mal, comment ça se présentais cette souffrance. Je vois encore ton lit linceul et j'ai rien dis croyant à une autre de tes originalités . Tu lui a pas laissé de chance au temps t'a finis ça frette net sec... Je te vois faisant d'éternel aller retour à l'hôpital la souffrance est trop dure trop forte et comme il n'y a plus de saints tu te voue à la science psychiatrique, une science bien incertaine... Ce soir j'ai encore quelque chose a te demander, c'est délicat, je sais pas si tu va comprendre mais oui certainement, je veux que tu me protège des gens qui veulent me sodomiser, s'il te plait. T'a amené ton secret avec toi, nous autre on va spéculer toute notre vie. Je te comprend ma suicidée ton refus d'être prise en charge, t'a préférée la mort. Je dis pas que c'est bien. Tu devais comprendre que la folie étais partout même chez les experts c'est assez pour avoir peur et s'enlever la vie. Je te vois la nuit avant ta mort tellement angoissée pitonnant sur ton appareil télé en regardant des programmes publicitaires, tu fixais sur les aspirateurs à eau sur une chaîne, les vibrateurs et vision mondiale sur une autre. Le suicide dans ces cas là c'est de la lucidité. Ouais!!! Ma suicidée tu cherchais un monde comme dans les chansons un peu plus doux un peu plus aimant, il t'a déçu t'est tombée dans le ressentiment et la solitude. Quand on souffre ça vaux pas la peine rien ne vaux la peine. Tiens ma suicidée je me sent mieux aujourd'hui j'ai beaucoup dormis et toi? Dans ton sommeil éternel comment te sens tu? J'aime a croire que là où tu est tu nous observe avec un sourire. On cherche ma suicidée on cherche pourquoi t'est partis si vite sans nous laisser d'indices sur l'intensité de ta souffrance. Tu pouvais pas imaginer ta vie sans travail, tu perdais le contrôle sur ce qui te restais de lucidité. Tu sais ma suicidée on en finis jamais avec ces histoires de mort. Dis moi c'est quoi la lumière que tu a vue dans la mort? Je te vois ma suicidée tiraillée entre tes journées de maladie et ton désir de bien faire au travail, torturée par l'angoisse et la peur que l'alcool n'arrivait plus a faire disparaître. Je sais bien ma chère suicidée que tu te plaignait jamais de tes petits bobos mais avec ce gros là t'a pris un moyen radical. Je crois que tu voulais pas en rajouter à l'édifice bancal y'a assez d'un fou. T'a abandonnée en cours de route en plein centre de la turbulence, tout ça c'est si loin déjà maintenant ton corps est sous une stèle gravée à ton nom. T'a plus a t'en faire pour ton frère. Nous autre on est resté pris dans la vie sans toi. Je t'entend encore m'engueuler tout un caractère disparu. Veux tu être ma muse. Je sais pas ce que c'est les difficultés d'une femme d'une mère tu peux peut-être m'en souffler un morceau. Humblement je te demande pardon d'avoir pas porté attention. Je t'entend dire « À toi la mort! » Christ! Ma soeur tu va m'aider a écrire comme il faut. Maintenant que j'ai commencé a t'écrire c'est désolant je peux plus arrêter, comme souvent c'est de la folie excessive. Ce matin je me sent comme un débile avec mon histoire de schizophrénie . Pour certains Dieu ça marche mais ça pas marché pour toi et semble que pour moi non plus. Je demande ton intercession négocie mon bonheur avec Dieu. T'étais une femme flamboyante au franc parler lacérant, une fille déçue de la banlieue américaine. Je réfléchis sur la vie, comment on deviens malade mental, alcoolique, toxicomane, on ne choisis pas ça. Me suis rendus dans un endroit que les paranoïaques ne fréquentent pas le cimetière sur la montagne j'étais avec Marianne, on a discuté, grimpé c'était bien, je crois que Marianne me pardonne. Les lieux de la folie ont changé, l'hôpital général et psychiatrique ont été remplacé par les refuges pour itinérants, centre de crise, foyer, appartement supervisé, la folie, la souffrance reste la même. Dans le temps la société étais plus homogène, la prise en charge du marginal, marginal dans sa sexualité, des femmes à la sexualité active se faisait par les asiles psychiatriques. Avec le retour des valeurs conservatrices on jette la pierre à ceux là. La fonction contrôlante de la psychiatrie assimile souvent maladie et moeurs dissolus comme disait l'autre « Toute des putes sauf ma mère » bien sur la vertu auras toujours raison. La « conversion dramatique » je vois ça comme une sorte de réaménagement intérieur, un rejet des fausses valeurs. On valorise la réussite d'un point de vue égocentrique le self-made man, bein oui il s'est fait tout seul sans égard pour le prochain et voilà l'argent, plusieurs sont prêt a tout faire pour remplir leurs poches. Je le dis comme je le pense c'est toutte de la bullshit!!! Les gens incapables d'avoir du pouvoir sur eux en veulent sur les autre, moi je suis passé de la névrose à la psychose, un être psychotique n'a pas de prise sur ce qu'il ressent. Il neige l'hiver commence, je suis toujours pogné avec mes idées suicidaires. J'ai vu Marianne aujourd'hui. Lui ai prêté un livre. Marianne a besoin d'aide une hospitalisation en psychiatrie. Chez elle c'est le bordel, ai ramassé un peu, vidé les poubelles, lavé la vaisselle, changé la litière. Elle a mis le feu à ses pantoufles et volé à l'étalage... Je soupçonne quelques fêtes bien arrosées et un cocktail de médicaments. Elle a laissé un message à son psy d'une voix faiblarde qui contrastait avec le Tabarnak! Qu'elle a lâché en fouillant dans la penderie. Elle souhaitais pas en arriver là. J'allais oublier j'ai ramassé ses dessous sales. C'est quoi la part de l'inconscient ce matin chez elle, ces espèces de serviettes entoilées tachées de cire rouge, des serviettes qui semblent faites pour les bébés qui font pipi au lit, je comprend le malheur de la ménopause, comment dire? Elle vie peut être le deuil des menstruations. Je sort de son rêve on lui donne du désirel comment ne pas pensés au désir, cette érection dans le rêve c'est ce qu'elle n'arrive plus a susciter. Ils agissent de manière coercitive à l'hôpital cette façon de soigner est la plus approprié mieux vaux une réaction que de s'enfoncer dans le confort feutré de la dépression. Pour elle la coercition est une façon pour le personnel de se distraire «  Trente ans a faire le même boulot pour se revaloriser ils font chier les patients ». En l'écoutant me raconter son rêve, je crois qu'elle veux se faire pénétrer comme dans les films pornographiques. Sa « guerilla » ce sont les pastilles mentholées, elle les cache dans sa petite culotte, le désir de se faire prendre par l'infirmier? Quand on se croit un grand homme c'est là que se présente, le fasciste, le nazi en soi, j'aime bien vos valeurs mais prenez les miennes... Elle s'est accotée dans la porte de la cabine et elle est tombée en criant P'pa! Un geste inconscient pour retomber dans les bras de son père décédé. Je l'ai rappelé elle a une voix faible contrastant avec le ton incisif de ses beaux jours. Elle veux des pastilles peut être pour retrouver la douceur de l'enfance. J'essais d'interpréter son silence. Dans une de ses lettres Françoise Dolto écrivait qu'elle voulait se « tremper l'âme » une âme plus résistante pour accueillir et accepter la souffrance. Marianne reprend du mieux, pense aux cadeaux de Noël comme une enfant. Elle change de médicament pour rétablir sa libido dans les bras de qui va-t-elle se jeter?... Après cette conversation je bande. Maintenant elle est dans le grand zoo des mieux portants, un téléphone pour toutes ces âmes en attente d'une délivrance. Elle est en entrevue avec le médecin pendant qu'une autre hallucine un homme méchant son père... Le contre-transfert ça existe chez les psy hospitalier? Tout ce que j'ai envie de faire c'est de mettre la tête sur son ventre, son bedon, et pleurer. Dans un psychiatric ward qu'elle place laissent on à l'inconscient. Elle m'a demandé de l'eau de javel pour nettoyer ses doigts inconsciemment elle veux du parfum. Elle demande toujours. Joue au bingo pour les cadeaux, dès que je suis arrivé elle s'est défilé me laissant avec la carte. Je la cherche dans le corridor, j'ai peur qu'ils m'enferment là, l'enfer, elle a pas baisé depuis un an, elle a donné son numéro à un bel Italien hospitalisé plutôt que d'écrire à son père elle écris à l'Italien, elle me fait bander malgré son fibrome de la grosseur d'un pamplemousse. En partant j'ai eu peur de rester prisonnier de l'ascenseur. J'espère qu'elle ne boiras pas son eau de javel. Elle aime bien entendre son nom dans l'intercom de l'aile. On lui signale un appel téléphonique. C'est le sentiment de son importance. Elle a la manie du lavage de mains. Elle pleure jamais, je sais pas pourquoi, dans sa situation plusieurs ne seraient que sanglots pourtant elle est sèche, d'une sécheresse que le désert de l'asile apprécie. Elle hallucine toujours un homme laid, un démon comment ne pas y voir son père qui s'est remarié avec une marâtre. Cette analyse primaire ne mène à rien. Elle est en isolement, gastro, contagieuse, moi je crois qu'avant Noël les intestins se relâchent, y'a une part virale et une part nerveuse. J'aimerais beaucoup être psychanalyste mais d'une façon qui fait découvrir Dieu, un Dieu libérateur. Solitude d'une chambre d'hôpital, isolée de ses semblables, incapable de lire pas de concentration reste que la musique à gogo, elle va en sortir plus folle que jamais...Elle a eu des cadeaux un jeu de domino, un bracelet de bonbon, et un suçon. Le sens des dominos la réaction en chaîne les dominos alignés qui tombent, le bracelet de bonbon, une menotte qui la tiens attachée l'empêche de grandir et le suçon, fellation? Je crois que tout symbolise la chute ou la rechute. Elle dis ne regretter aucune psychose ça lui a permis d'écrire de créer, son médicament c'est l'Épival et l'autre idiot qui dis que depuis qu'il a cessé il bande comme un cheval. Je vois pas ce que l'Épival fait sur la libido d'une femme. Mon analyse, l'analyse que je fait est trop basique. Sa maladie proviens d'un traumatisme, d'une blessure très physique. J'ai toujours cherché quelqu'un qui veillerais sur moi pendant que je veillerais sur elle. Je crois que mon idée d'en donner plus que j'en prend tiens là aussi. Je crois que le poids de ses jours est lourd. Elle m'invite chez elle en disant « ça va être le fun » je sais pas trop ce qu'elle entend par là. Je vais rester correct et je verrai... Ai tenté de l'embrasser le seul orifice disponible c'est le bout de tuyau dans le cendrier, j'y ai éteins des cigarettes. Je transpose la pénétration dans le geste d'éteindre, un diplôme avec l'inscription « Je te crache dessus » au dessus d'un fauteuil à psychanalyse, je vois les hommes étendus restreignant leur désir. Dans sa folie y'a le manque de moyens pour obtenir...obtenir dans l'essence je dirais l'amour. Maintenant le temps passe si vite et je ne suis que ça, on demande à Lacan ,ça là, ici, que des conneries, oedipe ça m'a fait mal, le népotisme aussi j'en suis sortis en vie mais fou. Aujourd'hui je vais patiner c'est une joie, l'hiver faut jouer dehors, ça va me sortir de mes analyses farfelues. J'arrive ce fut agréable en bonne compagnie pourtant j'ai entendus le mot kotex en parlant des pantalons polar qu'elle m'a prêté. Devant moi y'a une castillane, la Castille, ici y'a que le soleil et la neige, les rires dans le café, je sais pas ce que je projette. L'Espagne, la Castille, les arabes j'y connais rien. Ma reine soleil s'épuise. Je lui ai demandé des cigarettes, elle a dépensé tout son argent, elle a la façon de penser d'un pusher... Incapable de surmonter sa dépression. Ça m'assomme cette fausse perception, je suis convaincu d'être une imposture. Elle disait des niaiseries mais de maudites belles niaiseries. J'écoute des chansons sentimentales on the border of nowhere je sais c'est un tic de s'exprimer en anglais. J'avais besoin d'un grand défi elle étais ce défi. Elle dors encore il est sept heure, je suis perdu sur mon coin de table, tout le monde, même elle, sait bien qu'on arrive a rien sur un coin de table...Elle est trop fatigué pour se faire à souper. Je lui sert un macaroni, elle est folle maniaque. Je dis ça après un animateur radio qui parle de burn-out et s'empêtre dans le labyrinthe des maladies mentale, elle a la folie de croire que Barak Obama est le second Christ. Parfois je pense à l'écriture comme à toi morte suicidée, une chute, une chute et tout éclate. J'attends encore Marianne, Marianne et son nez j'aime bien le nez des femmes, mutins, busqué,marqué, cassé, épais c'est l'allure, une femme qui a du nez c'est pas rien. Je trouve le quartier des affaires plus intéressant que le marché de la poésie. La belle grande poésie des familles pour les freaks à lunette. La haine me monte à la tête y'en a trop qui savent que je suis un ancien junkie. J'ai le goût de voler un douze et de me faire partir la tête. Ça puait au dispensaire et dans le métro. Y'en avait qui se payait ma gueule!!! Elles ont toutes tellement de génie pour l'ennuie. Y'a un gars qui dis « après c'est le cycle de la mort » un amérindien perdu assis sur la bordure de ciment,il cherche un roach, les culottes baissées, la craque a l'air, la face enflée il offre ses services à de vieux gay qu'il faut respecter. Le gars chante le screw de Desjardins. Quand j'écoute j'ai besoin d'une présence féminine. Ai mis la radio sur une station pop... La schizophrénie c'est une carrière imposée une vie tendue entre la solitude et l'hyper-stimulation. J'étais assis sur un banc prêt des jardins communautaires je me sentais bien, il faisait beau je sais pas pourquoi j'étais dans cet état, bien, heureux, tranquille. Je vieillis et avec la vieillesse viens une espèce de calme. J'espère voir Marianne samedi. La vie passe tranquillement monotone dans son ordinaire on admire encore les milliardaires un peu moins les moines. Je sort du bois première génération en ville et tout de suite je veux devenir artiste. Il pleut je vais voir une expo de peintures avec Marianne, quand j'ai rendez vous je veux avancer le temps y être déjà. La galerie avec Marianne c'était des peintres psychiatres. On a marché dans la petite Italie, je lui ai montré l'effigie du duce dans l'église, on a soupé au restaurant italien atmosphère familiale et on a marché en regardant les feuilles et les fleurs un peu partout on s'est arrêté sous le viaduc près de Saint-Laurent et Bernard, on a discuté, je crois que je suis amoureux elle aussi on a tout les deux peurs. Elle avait envie de se coller on s'est laissé après deux beaux gros hugs. Je comprend pas ce que Marianne a dis , en premier elle a dis que nous allions vivre ça une journée à la fois sans plus, dans l'escalier elle m'a avoué son désir de se coller. Je crois qu'elle se sent bien avec moi et moi je me sent bien avec elle mais on joue peut être avec le feu... De l'amitié rien de plus c'est ce que Marianne a dis et bien voilà... On en est aux gros hugs à la grosse accolade et j'ai dis qu'on irais pas aux noces du moins pas les nôtres. Je suis ému, j'ai passé au travers d'un autre hiver. En face de l'escalier y'avait un band de rock'n'roll pas trop mauvais. Je marche encore avec Marianne c'est la fête nationale, la Saint-Jean-Baptiste, on marche entre la rivière des Prairies et le boulevard Gouin, des parcs, une île de jolis sentiers vert, j'ai un peu déliré. Mes considérations sur l'orientation sexuelle de Marianne sont pas importantes. J'ai pas envie de gâcher tout ça avec une histoire de cul à la va vite. Nous nous sommes arrêtés dans une fête de quartier c'était sympathique, un gars chantait du rock, une ministre provinciale nous a offert du gâteau... Tout à coup je pense à Marianne qui a dis « un jour tu auras un vrai appart » Marianne et son yoga son yogi elle veux peut être m'embrigader dans une secte. Bon! Marianne quoi faire avec toi on fait un beau couple, le malade et la sorcière mais t'est trop gentille pour être une vrai sorcière. Je suis debout tôt. J'ai vu un message de toi. Marianne c'est pas une princesse je la crois honnête, je vais essayer de lui dire les choses comme elles sont. Avec Marianne je crois jouer au jeu de la vérité. Je veux pas qu'elle me prenne a mentir et même a jouer sur les mots. J'ai peur, je pense au meurtre je vais prier pour l'amour. Je sais pas si je dois raconter ça a Marianne. Je veux pas qu'elle ais peur. Je vais faire pour le mieux chasser ces idées noire. Marianne m'a invitée à Québec j'ai dis oui pour ensuite dire non. Je lui ai téléphoné pour lui faire part de ma décision, elle m'a demandé pourquoi j'ai pas su lui répondre, l'argent? L'éloignement? Son univers de l'autre bord? Je sais pas quoi faire de ma relation avec Marianne. J'ai envie d'en rester là de lui dire au revoir mais la force des choses fait justement que nous allons nous revoir... Je lui téléphonerais à Marianne mais j'ai pas son numéro tout se fait par courriel. Marianne a souffert d'un cancer c'est pas la plus belle mais c'est la plus fine. Marianne et moi on est deux âmes en peine dans la cinquantaine deux âmes avec la peur de passés à côté du bout de vie qui reste. Je raconte à Marianne comment ont m'a pas assez bercé. J'espère sortir avec Marianne dimanche. Court moment où je me sent vraiment bien. Je pense à Marianne ça me sort des idées suicidaires. Je suis pas pressé de lui faire l'amour. Suis bien avec elle plus je la regarde plus je la trouve belle. J'ai joué de l'harmonica, on a parlé musique, octave, tonalité, clé. Quand Marianne dis que je bronze que d'un côté dans le visage est ce que c'est parce que j'ai deux faces? J'ai pas envie que tu vive dans mon enfer. C'est l'été et j'ai rarement dis ça je suis exactement là où je veux être, l'alcoolique actif espère souvent se sortir du pétrin par le biais d'une autre personne souvent quelqu'un qui a un rôle aidant, il espère que l'autre, aidant, le sortiras de son monde sordide en l'emmenant vivre une vie commune pourtant le plus aidant est de le laisser couler en espérant qu'il toucheras le fond... Je pense proposer à Marianne de louer une cabane. On est allé au cinéma je devrais mettre fin à cette relation je me sent mal toute les fois qu'on se quitte. Quand elle me touche je bande et quand un homme me serre dans ses bras y'a rien de ça … On va peut être aller dans le bois ensemble... Je sais rien d'elle, elle sait tout de moi, je veux rompre, rompre quoi au juste y'a rien de commencé. J'ai peut être brûlé l'ordinateur d'une façon inconsciente, c'est pour éviter d'être en contact avec Marianne. J'ai besoin de tendresse j'aimerais que Marianne m'en donne. Je veux pas mourir je veux juste cesser de me haïr m'aimer un peu plus pour mieux aimer Marianne. Elle sait pas trop où on va avec cette relation, disons que pour le moment affectivement on a besoin l'un de l'autre, on est bien ensemble, moi je crois que d'avoir quelqu'un qui pense à moi c'est bien. J'arrive pas a trouver ou elle m'a donné rendez vous près d'un resto italien mais y'a que ça des restos italiens, j'attends je verrai... J'attends dans un « complexe » de salles de cinéma justement très sales. Je pense encore à Marianne j'aurais dus y aller à Québec. Elle commence a prendre de la place dans ma vie pourtant je lui ai dis que j'ai l'affect affecté, ce que ça fait? Ça fait que tu t'attache à quelqu'un, que tu veux la voir tout de suite. J'espère qu'à Québec Marianne a du beau temps ici c'est moche. J'attends impatiemment son retour. Je comprend sa peur que notre relation soit un échec. Je veux surtout pas que Marianne se sente responsable de ma folie. Elle a téléphoné, je veux pas qu'elle sois une intervenante pour moi, je sais pas comment faire... Je me sent comme dans une relation interdite. J'ai envie d'une relation tranquille juste du fusionnel si ça existe si c'est possible. Suis allé rejoindre Marianne au parc Maisonneuve. Elle m'a ramenée des fraises de Québec, on a parlé de sa fin de semaine, de la mienne, on a marché et on est entré dans un bistro de la rue Masson. Marianne m'a demandé si c'était vrai que j'avais fréquenté des motards, mais oui! Ça m'a foutu la trouille au point de mettre en question notre randonné aux Chutes-à-Bull à Saint-Côme... J'ai payé le lunch suis allé dire à Marianne comme un mauvais gigolo que beaucoup de femmes avaient payé pour moi. Marianne veux pas se faire voir en ma compagnie, je comprend. Je sais pas comment nommer ce que je ressent pour elle. Y'a un malaise entre nous deux, je sais très bien qu'elle changeras pas mon univers. On iras pas dans le bois trop tard pour les réservations et si elle me faisait une dépression la Marianne qu'est-ce que je fait? Mercredi Marianne a dis que j'ai de grosses mains mais non elles sont toutes petites et ne servent qu'a tenir une plume... Marianne viens de trouver un endroit à la campagne où nous pourrions passés quelques jours, Sainte-Agathe, elle est enthousiaste. C'est pour le mois d'août j'espère du beau temps...On est milieu juillet août pour moi c'est un peu loin... Marianne se fabrique déjà des souvenirs, je lui ai proposé d'en fabriquer encore avec moi... Plus j'y pense plus je crois que les épreuves ont un sens et cette Marianne que je ne connais que de son travail, avec mes idées de fou, elle dis que cette affaire c'est pas compliqué mais lentement ça deviens mixed émotions. Je comprend pas pourquoi dans mes gouffres suicidaires j'arrive pas a rejoindre Marianne. Je cherche une activité pour le week-end on va faire du canot de la bicyclette en espérant qu'il y ais pas trop de moustique. On prend le petit déjeuner, je vais trop vite, je dois ralentir. Passé un beau samedi avec Marianne on a traversé le parc Lafontaine pour marcher sur Rachel jusqu'au Shop Angus, joli parc jolie sculpture, jolie fontaine, on a pris un café au Lézard, on a marché dans la ruelle qui longe Laurier, Marianne est pas prête a me dire où elle habite, on discute de toutes sortes de choses, j'ai dis quelques conneries , au resto Marianne me trouve beau. Je commence a me sentir bien, on s'arrête dans une boutique de vélo. Avec Marianne je dois éviter certaines rues. Elle veux pas que je lui téléphone au travail, elle cultive le silence tôt le matin de peur que les mots nourrissent son angoisse. Je crois que Marianne est lesbienne. J'ai le don de m'enticher des lesbiennes... Ça me dérange pas beaucoup qu'elle soit lesbienne. Y'a de ses amies qui sont jalouses quelqu'un a dessiné d'énormes pénis à son travail.. Je veux quand même l'embrasser lui faire l'amour pour voir... Hier elle croyais que j'aurais des problèmes a garder l'argent pour le camp. Je pense a baiser Marianne façon lesbienne, pas d'histoire de pine. Marianne est revenue elle m'a envoyé un courriel, ça semble important pour elle que mon sac de couchage entre dans mon sac à dos, c'est fait y'a de la place pour le reste. Ce qui me travaille c'est de savoir que Marianne est lesbienne, gentille mais lesbienne, elle essaye encore l'hétérosexualité peut être par dépit de sa dernière relation. Je viens de laisser Marianne. Je sais pas quoi penser je la rend heureuse? Dans l'autobus elle parle de claque su'a'yeule et sort en disant on est dans marde. J'attend Marianne, monsieur Lambert est assez intelligent pour savoir qu'il a affaire à un illuminé, moi, on a parlé de l'exploitation. Marianne chante le concert commence à neuf heure trente femmes et jeunes filles confondues. Il est dix neuf heure dix je suis seul spectateur sur la place des spectacles, y'a des agents de sécurité et des ouvriers. Je crois qu'elles vont faire un mur de voix, elles se promènent avec des laisser-passés et des walkie-talkie. Maintenant j'attends je m'assois sur une des chaises à Goulet coin Roy et Lafontaine. Je suis impatient j'ai toujours la manie d'arriver à l'avance, le bistro commence a être occupé. Marianne a du beau temps pour sa sortie. Belle journée de plein air... Baignade marche et soleil... Marianne est là mais je garde ça pour nous je l'accapare pas... Ai préparé le chili pour le très espéré séjour à Val-David... Aujourd'hui j'ai beaucoup regardé Marianne une femme de cinquante ans en maillot ça prend de l'humilité près des petites poupounes de vingt ans... On pars pour Val-David samedi prochain. Je croyais pas que ça prenais tant d'organisation pour partir. En voilà une la suicidée qui reviens dans le portrait, vaux mieux pas jouer avec ça... J'ai maintenant le numéro de téléphone de Marianne. Envoèye Marianne viens t'en je t'attends!!! Je pense à nos embrassades de cette semaine je bande c'est assez pour faire la job. Avec Marianne faut se cacher, son employeur n'apprécierais pas de me savoir en sa compagnie. Depuis que je sais que je vais à Val-David avec Marianne et ses baisers ça me fait un drôle de feeling. Je sais maintenant où est le camp ça me rassure.. Ai trouvé une plage c'est bien. Du camp au village y'en a pour à peux près une heure de marche. Ai téléphoné chez Marianne on a discuté de notre sortie, elle m'a appelé Satan, d'habitude Satan on veux s'en débarassé. Encore deux dodos et c'est le départ. J'espère que le frère de Marianne va nous conduire jusqu'au camp, faut pas que je choke, je vais avec Marianne arriveras ce qui arriveras... J'ai de la difficulté a discerner si c'est bien d'aller dans le nord avec Marianne. Il me reste deux jours pour réfléchir des vacances c'est supposé être léger pas heavy... On pars demain matin en autobus Marianne est invitée dans un ashram, moi je suis tellement nerveux que je m'arrache le cuir chevelu... Aujourd'hui c'est vraiment une chaleur d'été trente et un celsius. Qu'est-ce que je vais faire avec elle? J'entends sa voix suave, cette tonalité calme mais qui cache je ne sais quoi... J'ai remplis mon sac à dos comme si je me rendais dans le grand nord canadien. Je vais qu'à quatre vingt kilomètres de Montréal. J'arrive pas... J'ai peur de faire un dégât. De retour de Val-David une semaine extraordinaire, pour être honnête j'écris cinq jours extraordinaires. J'ai pris quelques notes, Marianne ne m'a fait aucun reproche on a finis le séjour par une marche dans les sentiers du Mont-Condor et voilà ce soir je suis replongé dans la fébrilité urbaine, l'actualité, le silence est rare... Je pense à Marianne aux vacances terminées. Est-ce que je m'ennuie? Ou bien je suis heureux d'avoir Marianne dans ma vie, c'est pas du tout cuit mais enfin!!! Je pense aux maisons sur le bord de l'eau à Val-David, pendant le séjour un soir y'a eu des coups de feu, on a rien fait c'est la campagne le bois... Une cabane de quoi faire du feu... Depuis la fin des vacances j'ai cette tension, tension urbaine. Je pense retourner à Val-David pour être tranquille et écrire c'est impossible trop cher, le retour de Val-David, la marche rapide sur le rang Loncaster l'amertume de devoir déjà partir. Mais j'arrive à Val-David j'arrive avec Marianne on a fait neuf kilomètres à pied pour se rendre à l'ashram, on s'est baigné dans la piscine, j'ai pris quelques photos pendant les sessions de yoga. J'ai appris que je faisait du karma yoga, ce qui veux dire lavé la vaisselle après avoir mangé sur invitation. Marianne a l'air heureuse, belle et agréable journée. Dans la soirée on a fait un feu joué de l'harmonica et j'ai déconné, Marianne a rie c'était bien. Le lendemain on a marché du camp jusqu'au village on a mangé une soupe froide aux concombres et après on a loué un canot, Jeff nous a fait un rabais de dix dollars on a descendus la rivière vu des canards et d'autre espèces. La descente de la rivière ressemblait à celle du Mékong beaucoup de vert et de fleurs, je sais on est pas au Vietnam!!! La rivière se jette dans le lac Raymond on est revenus à bicyclette, on s'est baigné au Lac Doré pour ensuite terminer ça au marché. Hier soir on a eu des voisins ils ont dis de moi que je suis un vieil anarchiste et que je ne devrais pas croire les cris de Marianne quand on fait l'amour. Que j'étais légume de croire ça mais qu'est-ce qu'ils en savent et si ça me plait, ça les regarde pas. Une dame nous a désigné comme « les sacs-à-dos » d'un ton méprisant J'ai fait quelques pas de danse latino sur la rue de l'église et on a rie. Elle est heureuse je crois je me sent bien avec elle. Marianne a cueillis de petits fruits en chantant de sa jolie voix, mûres, framboises, bleuets. On se raconte nos histoires de jeunesse. Viens de parler à une amie qui a finis en disant d'accepter ma vulnérabilité. J'ai croisé le boss de Marianne. Elle et moi c'est comme si y'avait pas moyen de vivre quelque chose de sensé. Je n'ai trompé personne j'ai mal et je veux me soigner. Ai envoyé un courriel à Marianne je me sent dans la brume... Je suis égaré dans l'amour à Montréal. Je sais pas comment nommer ce que je vie de l'amour? De la dépendance affective? De l'affection? De l'amitié? Je sais pas, je sais pas, je sais pas, lui demandé à elle? Marianne est partie à l'audition pour la chorale. Elle me téléphone, elle est revenue de sa chorale de lesbiennes, elle reçoit une amie. Je me demande ce qu'elle pense de mes longs baisers à lui sucer la langue. Marianne viendras pas chez moi et m'inviteras pas à moins que je déménage. Marianne se méfie je me méfie aussi après ce qu'elle m'a raconté je serais tourné lesbiennes. Je suis fébrile c'est vendredi soir j'ai parlé à Marianne ce matin. Je crois que c'est O.K. Elle pense à moi. J'arrive pas a accepter mes hallucinations. Ce serait dommage de gâcher ça je crois être au plus beau temps de ma vie, Marianne... Ai passé une grande partie de la journée avec Marianne, ciné, marche et rigolade. Je me sent bien quand je suis avec elle, elle me rassure, on a croqué la red delicious ensemble et grimpé au chalet sur le Mont-Royal, ce soir je suis fatigué... Bientôt l'automne j'en bave. Marianne habite le jardin botanique, le parc Maisonneuve, le Mont-Royal, le parc Bellerive, le sentier du canal Lachine, c'est mieux comme ça j'irai pas niaiser à sa porte en amoureux transis. Une autre journée ensoleillé ai marché avec Marianne le long du Sault-aux-Récollets, petit sentier, on y est allé de grandes embrassades, de grands agacements, je sent que ça prend une nouvelle tournure l'habitude déjà? Faut croire que... Mes pensées suicidaires sont présentes de seize heure à vingt deux heure c'est stupide et inutile... De retour du cinéma en sortant de la salle on s'est fait traiter d'amoureux ce qui est pas si mal. Marianne je crois qu'elle a un Gino dans sa vie, un vrai qui joue de la guitare. Cinéma, bistro, randonnée, vacances c'est comme si je revenais dans le vrai monde grâce à Marianne quand tout ça va s'arrêter ce seras pas drôle « l'oeuvre est donc une relation avec l'autre » Marianne m'a écris j'ai remis notre sortie, j'ai un peu peur de briser quelque chose. On a eu une belle conversation, nous sommes passés d'amis à amants et c'est tellement bon, difficile de s'en passer, notre situation ne permet pas qu'elle vienne chez moi. Nous parlons de prendre une chambre d'hôtel une fin de semaine d'amoureux ça me rappelle mes nuits de peur et de solitude dans les motels et les hôtels sordides. Marianne m'écris c'est long et éprouvant, ça sent l'automne la fin des vacances on en veux tous plus mais c'est inutile c'est le naturel du nord. Je crois pas que Marianne soit responsable de mon état. J'ai son parfum imprégné en moi, un parfum qui me rappelle le petit chalet. C'est rare que j'ai eu le sentiment d'exister pour quelqu'un. Marianne chante ce soir. Bientôt on fait une sortie bistro et bouffe. Les journées de la culture c'est le week-end prochain, on a parlé de poésie Rimbaud pour ma part, Miron pour la sienne, y'a rien de pire que ma poésie plate et crasse. De retour du dispensaire me suis arrêté à la librairie marxiste pour y discuter khmers rouge et boucheries en tout genre. Marianne est fatigué on sort pas ce soir. J'ai presque acheté un livre rouge de Mao, c'est vieux et ça sert plus à rien. J'attends Marianne y'a un va et viens dans la porte du café. C'est l'Heptade qui joue, la pièce fleuve d'Harmonium. Ce matin j'ai cru voir Marianne qui entrait au Lafayette je lui ai envoyé la main c'était pas elle. On viens de se quitter parfois elle s'échappe et parle de sa blonde, comment dire? Elle serait que ça me dérangerait pas je m'entend bien avec elle son jardin secret c'est L'Églantier, des roses sauvages. Marianne aime les roses sauvages et c'est pas moi qui vais y changer quoi que ce soit... J'aime Marianne, elle m'a envoyé un courriel brûlant, prêté un roman policier, pour des raisons éthiques il est interdit à Marianne de me fréquenter, je trouve ça bête pour une fois que j'avais la chance de fréquenter quelqu'un de bien, je crois pas que l'histoire va durer longtemps trop de pression de ses patrons. On en parle de notre histoire, elle veux pas rayer ça, prendre encore de longues marches avec moi. Je comprend pas ce qui arrive je vais peut être me faire très mal dans cette histoire. Marianne veux coucher dans un bed and breakfeast question d'éviter les motels sordides... Elle trouve la ruelle jolie comme si elle savait pas que c'est dangereux les ruelles la nuit avec des étrangers... Ça vas être un petit hôtel du quartier latin... Marianne a peur des punaises, elle veux inspecter les coutures du matelas... Ceux qui disent que Montréal est infectée de punaises c'est des puritains qui veulent empêcher les gens de baiser...Faites attention!!! Les punaises!!! J'ai dis à Marianne que je travaille ce week-end et c'est pour notre aventure comme elle dis, je lui dis que je l'aime beaucoup ça lui donne bonne humeur elle termine en disant que je suis fin. On marche le long des falaises du Mont-Royal, je prend des photos de Montréal on est descendus au parc Jeanne-Mance, on a mangé des saucisses fortes dans un buns, on s'est arrêté dans un café trop bruyant. Je sais pas si elle m'aime, je l'ai entendu elle aussi défaire le langage, je me contente d'être honnête de l'autre côté y'a quelqu'un qui se travestis et se mutile. Excusez moi je suis pas à mon affaire, j'aide pas personne et je sais pas quoi dire à Marianne, je deviens débile à tévé, elle chante je crois qu'elle est heureuse on a mis les choses au point pour la chambre, je la laisse en disant que je veux regarder le football c'est bête. Elle est gentille elle croyait avoir perdue sa libido semble que c'est revenue. Je pense à la chambre loué c'est la première fois que je prévois un temps pour faire l'amour d'habitude c'est spontané mais nos appartements sont des no man's no women's land. Ça t'arrive tu à toé de pas savoir où tu en est? À te laisser frapper par le désespoir en disant à quoi bon?... La chambre est loué sur Saint-Denis. Je me sent curieux, fébrile comme un enfant qui a transgressé une règle pourtant j'ai tué personne... Marianne veux arrêter de sublimer, être active, pour moi ça veux dire loué la chambre avec les moyens que j'ai. Maintenant on parle de notre week-end de l'hôtel du petit déjeuner du cinéma du restaurant , y'a qu'elle pour me trouver des qualités. Je sais pas comment nommer cette fugitive sensation de bien être. Ça fait déjà quatre ans que la suicidée est partie , lentement je vais la rejoindre on deviens vieux et on meurt... Mais oui Marianne le café Chaos, métal ou pas, le night life quel que soit le genre, la mode, le style, pour moi c'est du pareil au même l'odeur d'oeufs pourris de la bière... J'ai envie de casser avec Marianne ça se présente pas comme je croyais non! Les femmes sont pas toutes pareilles je suis un vieux garçon, je devrais être plus assertif plus connecté avec ce que je ressent. On est deux plaques tectoniques l'une surmonte l'autre elle beaucoup plus que moi. Je pense à la balade en canot cet été... Câline de binnes!!! All in the beans... La vérité pour Marianne c'est que je sais pas si je la préfère au téléphone ou en personne . Je pense à Dieu aux amis alcooliques, je comprend pourquoi c'est anonyme ça s'appelle la stigmatisation, moi j'ai une co-morbidité maladie mentale alcoolisme et toxicomanie... Je crois que le bon peuple a là dessus de gros jugement de valeurs. Marianne me téléphone on est tellement heureux de se parler on précipite nos mots ensemble... Le stigma j'essais de l'éviter mais la maladie signe et souligne à gros traits le corps... J'ai encore dis à Marianne qu'elle est fine, je prend la tendresse je laisse la passion... Je veux lire Durkheim sur le suicide pauvre fou!!! Pauvre fou!!! De retour d'une randonnée avec Marianne ce fut très agréable et parfois rigolo, on a traversé le cimetière pris un café chez Chilled out. J'aime bien discuter d'art avec elle, on a aussi parlé des magnifiques téléromans de Victor Lévi Beaulieu. Elle a lu tout ce que j'ai écris elle sait bien... Lesbienne?... Qu'est-ce qui l'intéresse chez moi. J'écris jamais ce que je veux l'intrigue elle est pas là. Un psychiatre à l'urgence qui me demande si je veux le sucer pour la psychanalyse on repasseras... Ouais! Quand on se met dans la tête d'écrire des choses incomprises, non! Des choses que je ne comprend pas...Qu'est-ce que j'ai fait me reste que le suicide, à vingt deux heure vingt je m'accroche aux rock stars pour pas mourir. Je pense à Marianne je lis, je cherche... Quoi? Le bonheur? Voyons, voyons, j'aimerais avoir de l'aide et surtout ne pas la refusé .Je sais pas ce que j'ai dans la tête ça se bouscule entre la sociologie du suicide et les parrains de la mafia, je suis même pas capo. Tellement pas de poésie en moi je lis les autres les grands avec ma voix fausse brisée d'avoir hurler à mort la nuit quand tu n'y étais pas, que je marchais seul dans Montréal glacé, treize heure vingt il neige et ma soeur ne répond pas. Je pense à ses enfants fébriles qui attendent le père Noël, ils comptent les dodos... Je suis encore au prise avec mes idées suicidaires. Me faire mal sans faire mal à personne. Marianne parle tout bas je l'entend pas, parfois je crois qu'elle me trouve niaiseux. Elle est dépressive la Marianne c'est l'arroseuse arrosée...Ce soir j'ai pris mes médicaments et je m'enterre dans la poésie de nos poètes nationaux, je lis aussi des traités de psychanalyse. Tiens un souvenir de la lacustre Annecy. On a plus de soeur ça fait quatre ans qu'elle est partie, je pense à elle, elle ne reviendras pas, que de là où elle est elle nous protège...Et puis quoi, être poète la belle affaire, se languir dans les angoisses et les idées de mort , incapable. Je commence par la fin Marianne me dis je t'aime et moi aussi. J'ai de petits sanglots. Marianne va échanger son lutrin contre un bon cadeau. Je souffre d'immaturité et d'insécurité, Marianne me rassure parfois. C'est assez étrange ce sentiment d'être trou du cul, de téléphoner à tout mes amis sans savoir comment trouver les bons mots pour dire mon désespoir, de voir une proche, ma soeur, partir dans la maladie, la psychose, la névrose. Je sais pas où ça se passe et quand ça se passe dans ce récit mais j'ai passé vingt quatre heures avec Marianne, on a baisé, on a marché, on a mangé et on a ris, j'ai pas eu trop de reproche pour ma « performance » au lit, on a mangé chez les portugais et marché chez les canadiens-français. Marianne voulais laisser son sac à la consigne c'est impossible, on a regardé des peintures dans les galeries, après, cinéma en essayant d'être moi avec elle. On a regardé dans les fenêtres des beaux appartements. J'ai de la difficulté a sortir de ma routine. Neil Young dans le bistro, Marianne au grand rire fou n'arrête pas... Laugh, laffe, la fée, plus le discours est rare plus il a du pouvoir. Elle est là, elle me dis « Hey! Tu peux pas savoir comment t'est taré » Hé oui! Je suis taré. Ce soir c'est la radio, je prend un café au bistro d'en bas, les gars on fait une petite cagnotte pour le pari sportif... Je pense aux familles. Je dilapide mon temps dans un studio au deuxième étages rue Saint-Laurent. Marianne veux pas me dévorer sur la rue. Des voix, des voix qui en entend pas? Pour moi les voix sont sémantiques tissées au travers du vocabulaire de l'autre dans l'échange du non-dit de paroles dénigrantes. J'en reviens à la première fois que j'ai couché chez Marianne y'a rien de meilleur que les matins avec son amie. J'ai eu des cadeaux, de la douceur, des rires et des larmes. Lentement je sent le poids du temps, la chape du présent dans sa lourdeur la douleur du doute. Hier dans le jardin botanique on a vu un renard. Montréal c'est la ville du smoked meat. J'ai rien a écrire, je pense à Marianne, à une expression fugitive et radieuse qu'elle a eu juste pour ça ça vaux la peine ou plutôt ça vaux la joie. Je patine avec Marianne c'est bien, j'ai les cuisses en feu et je respire par le nez. Marianne dis qu'elle m'aime, tout ça en glissant sur nos patins. On a mangé une soupe à l'oignon gratinée, y'a longtemps que j'en avais mangé. Marianne veux savoir comment je m'y suis pris pour arrêter de boire, mon histoire c'est le désir d'en finir et la peur de mourir. Le renard, une année sauvage ? Ou beaucoup de fromage? Je raconte à Marianne que mon journal c'est de l'ordre de l'intime. C'est peut être une gouine mais pas pour moi, je cherche ce qui cloche, j'ai encore envie de brailler. Me demande si Marianne et moi on cherche encore la bonne personne, je crois pas, Marianne est gentille et je suis trop vieux pour les grandes passions. Je crois que ma « période » suicidaire est terminée, l'écriture vas-t-elle tenir? Ce matin ayant obtenu l'absolution du psy je suis revenus en métro, ai pris la sortie Berri et soudain l'angoisse, j'ai des trous au fond de mes poches, j'ai recousu mais le canif a décousu, j'écoute des émissions sur la folie personne n'a mis la main dans mes culottes pour les découdre. Ce week-end je crois que je vais patiner avec Marianne. C'est pas très correct d'écrire sur ma relation avec elle. Elle est bien, intelligente aussi mais enfin on se fait du bien. On soupe chez le mexicain, je suis affamé y'a un parfum de potage dans le métro, je parle de Lacan avec Marianne, des femmes aussi et elle des hommes. Je sais pour toi la foi c'est digne d'un Elvis, un américain ringard qui ignore Nietzche. Marianne a pas dis pour qui son conseiller financier travaille. Le cinéma avec Marianne cet après-midi c'est bien, un gentil film country de la bonne musique en bonne compagnie. Marianne est allé patiner avec des amis j'ai une petite jalousie. Je crois que maintenant j'aime la vie. J'écris pas comme Hubert Aquin ni son pendant féminin Nelly Arcan, deux morts, deux que la littérature a sacrifié. Je pense aux enfants qui font des bébés à ma soeur suicidée. Marianne dis qu'elle n'a plus de rêve, on parle cancer du sein, sortie à la campagne, ses amis tous intéressant que je ne connais pas. On soupe avec sa gang c'est sympathique. Marianne achète du poulet de grain chez Angèle à Saint-Esprit. Je veux pas qu'ils disent à Marianne qu'elle l'a l'affaire parce qu'elle est avec moi. Hier elle a téléphoné, j'ai laissé sonner, ce matin je désire lui parler c'est impossible elle est au travail, y'a rien d'urgent... Il fut un temps où a vouloir être plus léger je m'alourdissait dans l'alcool, des pleurs de saoulons ignorant qui croyait en avoir finis avec la vie. Marianne fait son souper elle va me rappeler après, je suis impatient comment voir l'amour? Elle téléphone tard dans la soirée on a pas le même beat. On se précipite dans nos conversations comme deux voitures conduites par des suicidaires qui vont vers un face à face. Pourtant Marianne me fait confiance je dois la mériter. Je veux pas être un chien sale, je sent que Marianne en a beaucoup sur les épaules et la question de mon désir pour elle, je veux plus vivre de passion. Je couche avec Marianne et c'est un peu de pouvoir que je sent là. Je lis Mort à Venise. Je suis vraiment fou lui ai dis être fasciné par la mort. J'écris un poème amoureux pour Marianne c'est la veille de la Saint-Valentin, j'essais d'inventer de l'amour je sais pas comment m'y prendre pour y mettre le feu de la passion, je suis trop niaiseux et trop vieux... Les légumes ont brûlés mais la fondue au chocolat était excellente, on a fait l'amour comme des jeunots Marianne a dis je t'aime, de bons moments, fins, doux, agréables, on a parlé des personnes qui nous sont chères et des disparues... Je suis pas Bukowsky, j'ai pas la libido d'un alcoolo, je sais très bien que le désir dans le bas-fond alcoolique ça n'existe pas... Je te laisse Marianne j'ai juste envie d'en finir avec cette vie de paumé de minable, tu vivras bien sans moi. Tu a envie de pleurer, je ne suis pas comme tu crois, je suis pas spontané pour te prendre dans mes bras. Je sais pas pourquoi on reste dans cette relation si c'est pas ce que l'on veux tout les deux... Tu me reproche de toujours arriver chez toi les mains vides... Marianne crois que l'expression est essentielle pour moi, que c'est une façon de faire du sens, mais je me sent perdus. Tu me parle d'une exposition qui t'a réjouis . On jase neuro-linguistique que je confond avec la dianétique. Pendant qu'il neige je lis la psychanalyse du feu pourtant la glace brûle. On parle du suicide chez des gens qui à première vue ont tout, beau, belle, cultivé, riche avec la gloire pourtant ils se pendent. Marianne apprécie mes appels il ne lui arrive rien de grave elle s'occupe au yoga. Je t'attend au Lézart Marianne y'a une musique psychotique dans le café. Tu m'invite a souper on prépare une omelette espagnole. Dans l'autobus une femme pleure personne choisis le moment de son drame. Je parle de mes lectures avec Marianne de yoga et de spiritualité. Je lui raconte ma longue nuit dans la maladie. Rendez-vous au dispensaire demain après-midi examen médical de routine. Marianne répète ses chants. Étudier c'est intéressant mais avoir affaire aux homosexuels cultivés c'est courir à la panique. Marianne me parle de la répétition de son ensemble de chant. Ce week-end nous iront voir les papillons au jardin botanique. On marche parc Maisonneuve en revenant je me sent comme un cave ça prend pas beaucoup de génie pour faire ce que je fait. On arrête ça là Marianne je sais pas quoi te dire!!! Marianne veux aller au cinéma mais y'a rien qui me plait et j'ai pas envie de voir des sales gueules de cinéphiles. Elle écoute trop à son travail pour prendre la peine de m'entendre, on se précipite tout les deux dans les mots. Tu critique un peu ma « poésie » le dernier poème était heavy hermétique et obscur c'est ce que je voulais. Marianne dis que ça sonne comme quelqu'un incapable de dire, de s'exprimer clairement. Elle dis aussi que les écrivains sont des monstres d'égocentrisme. Elle me raconte n'avoir jamais eu de relation téléphonique, elle trouve triste qu'a se parler au téléphone on ais plus rien a se dire de visu. Elle aime diriger et s'attache à des détails qui sont pour moi sans importances, suis je rustre? Et elle raffinée? Je sais pas, sont allusion au Gange qui dors avec en fond sonore de la musique indienne. Je crois que le Gange ne dors jamais. Je sais pas trop quoi faire de cette relation. Je suis pas gay les hommes ne m'attirent pas mais les femmes si. Marianne a bien vue ce que je ressentais mais comme je lui ai dis si je met une croix sur tout ce qui me déplait je vais rester seul dans le silence. J'attends Marianne au café Jamocha, j'ai toute ma journée à lui raconter je veux lui parler du malade qui a pris le contrôle et de ma paranoïa persistante, on écoute de la musique sud-africaine. On marche dans le chemin qui mène à la route, on a une gentille conversation elle parle de son travail et moi de ma journée. Pourquoi pas faire de l'amour une chose simple accessible et se rendre disponible à sa présence. Ce soir on soupe au restaurant marocain, il fait un temps superbe, j'attends à la place Gérald Godin: J'ai dis à Marianne que le rap c'est à Montréal-Nord et Saint-Henri pas sur le plateau, elle crois que tout ça c'est règlementé mais c'est la loi du plus fort dans la rue, Je vais mettre fin à mes jours de gay de gauche. Devant le bistro c'est plein de gars de la construction torse nus qui en grillent une... Ils sont si pressé de dire qu'ils ont une femme, je crois que je vais m'électrocuter avec l'eau et le climatiseur. Je suis toujours tiraillé par l'angoisse. Ce soir c'est légumes et côtes de porc. Ai écouté une émission de radio sur Freud faut pas sauter aux conclusions trop vite non je n'est pas homosexuel. La maladie mentale c'est de s'enfermer soi même pour réduire le nombre de contacts avec l'étranger, l'autre inconnus. Semble que j'ai des rêves de tapette n'empêche la jolie caissière du marché à un dollar m'a fait me sentir bien. J'ai entendu la douleur, la douleur qui ne permet plus de vivre qui ne donne l'espoir que d'une année... Je me gave de petit pot de yogourt et de pudding. Hier j'ai aperçu un gars en costume d'apparat des marines américains. Dominer mes problèmes c'est plus difficile que dominer un empire. Parfois j'ai le désir d'une aiguille dans le creux du bras. Suis sortis dans la Mattawinie chutes-à-bull ai marché dans la nature c'était bien. Le bois les sentiers, le paysage comment dire cet exotisme pour quelqu'un qui n'a jamais voyagé et craché sur la nourriture américaine. Je suis un cave qui se shootait avec une seringue une cuillère de l'eau et de la ouate un briquet un garrot et la came, je voulais me tuer. Je serai mort de n'être rien, mort perdu en chemin, mort sans lendemain tué par le venin. J'essaye d'imaginer quelque chose de beau, une phrase de poète qui roucoule à l'oreille pendant qu'il se meurt d'extase phonétique. Pourquoi j'écrirais encore sur ma maitresse? Je suis au prise avec la douleur d'être. Je termine ma lecture de Rosenberg, ça confirme ma non-existence, du suicide comme art, une façon de mourir artistique. Je veux parler à Marianne lui livrer mon poids d'ennuis mes sottises et mon dépit. Quand j'ai quitté Marianne elle pleurais, elle a bu du mauvais vin, ses amies vont peut-être me dénigrer. Je sais elle est trop bien pour moi... J'aimerais réinventer des moments agréables un état de bien être qui annonce que tout est pour le mieux. J'écris pas les larmes de Marianne. Je pense au suicide de ma soeur, à ma vie de sans dessein, à cette définition de la culture qu'on acquiers pour faire changer les choses pour que la marche du monde se fasse vers le mieux, l'amour, la fraternité. Je vois Elvis Gratton et j'ai envie de me pendre je suis devenu ça. C'est pas le bon moment pour en finir y'a pas de réponse à suicide action. Quand on veux se donner la mort dans ce beau monde on est une merde!!! Maintenant j'écris sans mentionner Marianne c'est une erreur, j'ai mal, mal à l'âme, aujourd'hui ce serait l'anniversaire de la suicidée, elle est morte bien tôt! Des mots c'est rien de très édifiant mais toi où que tu sois aide moi encore une fois. Je mange dans un bistro cubain avec Marianne le serveur m'a appelé amigo ça m'a fait plaisir. Je devrais laisser ces machines s'interposer entre moi et Marianne. Je sent le stigmate pesant. Marianne s'en va bientôt et moi j'ai le mal en trop. Je l'ai sortis d'ici elle y reviens. Elle dis que je suis un bon gars plein de talent mais pour moi c'est pas suffisant. Marianne s'en vas à Paris demain, je vais m'ennuyer, je m'inquiète déjà pour elle. J'espère qu'elle fait bon voyage. J'essais de la suivre écoute Radio-France Internationale. Je suis figé à Montréal. Marianne, je crois, seras captive des grèves. Elle m'a envoyé un courriel de Paris. Elle aime les ponts et l'architecture. Me suis rendus au potager, cueillis des tomates, des poivrons et une aubergine. Je crois pas que Marianne ais le spleen de Paris. Je vais m'inscrire à des ateliers pour apprendre a vivre. Marianne devrais arriver bientôt. Je veux qu'elle m'invite , il est trop tôt elle arrive. À la télé il y a Woodstock j'ai dis à Marianne que j'étais trop jeune pour être là. J'entends encore ce jeune idiot qui disait avoir dormis à l'hôpital psychiatrique entouré de lesbiennes qui se passaient un doigt. Je pense aux derniers mots à ceux qui resteront quand la mort arriveras. Elle a dis bye bye gros lard! Gros yâbe! Ça va pas bien avec Marianne et moi je suis au prise avec des fantasmes homosexuel je déteste ça. J'adore faire la cuisine avec Marianne j'aimerais que ce soit plus souvent. Parfois elle m'énerve parfois je l'aime. Je pense aux gars qui disent que je suis gay... Je ne veux pas, je ne peux pas, plutôt mourir que ça. J'ai passé une très belle journée avec Marianne. Ça crie dans la rue, ça crie je ne sais quoi et j'ai peur. J'ai peur parce que j'en écris assez pour mettre en cause autrui. Qu'est-ce que t'en pense Dieu de ma vie? Excuse moi de te tutoyer mais on m'a dis que T'est un ami, un ami oui mais je t'entend pas fort quand je suis seul la nuit. J'essais d'éloigner Marianne de mon écriture c'est impossible. T'est partis au théâtre demain matin tu seras là pour ton travail. Action de Grâce, Marianne me téléphone mais j'ai que le football en tête. Tu est fatigué tu a transplanté des plantes prêt de ta résidence. Ils sont tous mieux que moi j'enrage même canonisé du Vatican ce serait pas assez!!! Il ne faut surtout pas que je devienne un animal de cirque, je dois garder le peu d'humanité qui me reste et essayer de l'augmenter, commencer par accepter l'autre et aider sans prendre le mors aux dents. Au bout de cette écriture il n'y a que la folie purpurine. J'en ai quand même un peu qu'assez, c'est très mal écris et c'est la nuit endormis, endormis et toujours les sirènes qui crient... Maintenant nous marchons le long du fleuve, ma compagne a le mot contrôle dans la bouche, c'est la première fois qu'on se chicane c'est un bel après midi malgré tout. C'était une bonne idée de marcher. Je crois qu'elle essais, sans se l'avouer, de reproduire les bons moments passés ensemble, y'en auras d'autre je sais, faut pas arrêter de se voir par manque de félécité. Discute avec Marianne elle semble heureuse pour moi, mais j'ai pas envie de construire quelque chose sur le mensonge. La suicidée dis que je résiste encore oui je résiste encore même si ma résistance est de l'ordre des causes perdues, ils sont plus organisés plus fort plus gros plus grand mais c'est encore de la folie. Quatre émotions, la peur, la tristesse, la joie, la colère, on apprend pas a être fou dans les livres pourtant... J'ai maintenant mis les pieds à Saint-Jean-de-Dieu pas de la façon que je croyais mais j'y suis. Je marche toujours avec Marianne mais coin Beaubien et Iberville y'a ces gens détestables du gratin. Comment cette tension cette vie dans les murs de mes parois cervicales... Je dois continuer la médication si j'arrête qui sait? J'accepte de me soigner de soigner ma psyché. Ouais! La fratrie détruite par la maladie... Au nom du Père... Je sent que les fantômes de la reine, la reine sa majesté, me suivent, je leurs souhaite les pires outrages et la révolte de ses sujets. On nous appelle la gang d'Hypolite voilà pour le stigmate. Elle avait détruis le sens des mots mais grâce à un miracle ils ont repris leurs sens, unique et bienveillant, cynique et surprenant. Ouais! Le propos c'était le suicide se tuer et disparaître, disparaître dans la mémoire des autres, je pense à ma soeur la suicidée. Dis moi tu m'entend? Il y a longtemps que je t'aime jamais je ne t'oublierai. Je pense à ma relation avec Marianne, difficile, pas violente, relation calme et posée, pourquoi la fusion et la passion n'y sont pas. La suicidée rêvait d'Hawaï. Comment faire pour être quelqu'un de bien? Ça me prend la foi... Ne riez pas! C'est dans l'au-delà qu'on sauras. De retour du restaurant les gay de la table à côté parlaient immeuble et construction pendant que nous parlions culture, cinéma, littérature, mes préjugés en prennent un rhume... Marianne est partie faire des boîtes chez une copine qui déménage. La suicidée c'était une fille déglingué par son père. Mon couteau est ouvert au bout de la table je pense a le prendre et me le planter dans la gorge. Quand j'écris je ne m'intéresse qu'aux scories. J'ai de la peine ma suicidée et t'est plus là pour que je te la dise ma peine. On s'accordait pas mais t'étais quand même là. On écris pas longtemps quand on a de la peine -Dis ma soeur on y retourne à la maison, je suis fatigué d'être dehors, d'être rien, d'être petit pourtant...Marianne et moi on veux aller à la campagne dans le bois mais ça doit être très humide avec toute cette pluie. Je vais lui acheter un gâteau demain. Je couche chez Marianne je dors mal j'ai triché avec ma médication. Demain je vais au monastère avec Marianne,après on se rend au jardin, la partie contaminée ça se perd dans la nuit des temps. On se chamaille au lit étrangement ma petite colère m'a fait du bien. On vas y aller au monastère à Brownsburg. J'arrive de chez Marianne on a binné le potager c'était ensoleillé, j'ai une ampoule dans la main. Une femme disait que ma blonde ne se fâchait pas encore que c'est tout bénéfice pour moi, elle dis aussi que c'est le seul endroit où elle peux vivre sa névrose... Demain c'est l'anniversaire de la suicidée. À quoi pense tu quand tu me lis? Debout sur la passerelle de l'édifice je pense a sauter, le choc a l'arrivée, son intensité les membres brisés. J'arrive du potager. Avec Marianne je vais aller à Kamouraska. Dis moi c'est quoi l'amour? Ce petit pincement ce petit malaise que je ressent quand tu me parle ma douce. On a passé de bons moments et on veux tout les deux les reproduire mais on sait pas comment s'y prendre... Tu me demande de l'argent pour le concert de Daniel Lanois. Je sent que l'argent c'est important pour toi. Marianne me demande comment je fait pour savoir ce que c'est que d'entendre des voix , dans ma tête ça toujours été ça , une voix. Je suis encore et toujours doublement aliéné par mon statut d'invalide et de colonisé. J'ai une copine mais j'ai pas de pays. Ma douce à qui je raconte mes tiraillements, ma souffrance, ma douleur et qui toujours écoute avec cette tendresse que j'espère lui redonner. On va dans un restaurant de la petite Italie l'accueil est chaleureux, l'hôtesse est respectueuse, y'a quelque chose qui passe plus avec Marianne , je ne sais quoi, on termine nos conversations sur le temps qu'il fait plutôt que de les commencer. J'arrive pas a alléger le ton, je lui parle chaque fois comme si c'était la dernière, elle me raconte des histoires de filles, de femmes redevenues filles. Elle attend que je paye la location d'une voiture. Je dois la rassurer. Marianne veux que j'achète un steak et du jambon blanc dans une boucherie sur la rue Masson, ça me tente pas d'aller reviré là j'irai peut être demain... On va se baigner au Mont-Tremblant. J'ai dis à Marianne comment je suis irritable c'est pas normal... Docteur je veux bien te raconter ma détresse mais je veux te voir sur quel front est tu? Je suis dans ton écran, hey boss!!! Quand tu seras plus là qu'est-ce qu'on va faire, t'écoute le compte rendu mais moi... Tu fait mon planning au téléphone je préférerais décider et pour ce qui est des blogs j'ai pas besoin de ta permission. J'ai parlé à Marianne ce midi, je crois qu'elle a aimé le court texte que je lui ai envoyé. Je pense à notre sortie au Mont-Tremblant, à l'eau fraîche du lac, à l'eau froide de la source. Je ne sais pas pourquoi Marianne est allé au Costa-Rica. On ne deviens pas poète la plume délicate au front devant les batteries afghanes poète contre la terreur des bandits suicidaires accueillis au plomb à la mitraille voilà ce qui reste d'une lecture... J'attends les vacances, une sortie de Montréal. Je cherche comment dire mon étrange sensation quand je suis en public avec Marianne, hier je ne sais pourquoi je voulais pas qu'elle me touche. Ses marques d'affection passaient tout droit, je suis bien quand je suis seul avec elle chez elle... Viens de téléphoner chez la suicidée, j'aimerais bien la voir, pourtant dans la douleur j'y vais au plus urgent. J'ai hâte de partir pour Kamouraska avec Marianne... Je pense aux vacances à ce que ça va couter... Elle a raison les médicaments ça dilate les vaisseaux sanguins et je bande mou mais O.K. On va prendre un café et après se rendre au jardin et comme toujours se questionner sur le sens de la vie. Moé je bande mou, elle se trouve grosse, on arrive pas a rigoler ce soir on parle pas longtemps. Faut vraiment être taré passé l'après-midi a tuer des mouches... Ce samedi soir je suis seul y'a longtemps que c'est arrivé d'habitude je suis chez Marianne. Je me dis que je vais être gentil si je veux pas la perdre. Elle me téléphone j'ai rien a dire. Je sent la marde, je vais prendre une douche, sort de la douche m'asperge d'eau de cologne, les mouches semblent disparaître. Y'avait des mouches chez Marianne on discute de ceux qui se shootent dans le pénis, des autre avec le suicide en tête. Je m'accroche trop, je m'accroche trop à ces voix à ces mots sortis je ne sais d'où, je m'accroche. Je lui explique que dans la maladie mentale y'a souvent, presque toujours une composante sexuelle, ce territoire vide sans partenaire vécu avec la peur et les fantasmes douloureux. On discute encore de mes écritures, selon elle je devrais garder un jardin secret, c'est ce que j'essais de faire mais c'est affolant c'est aussi épeurant, nos idées de fou faut les garder pour nous. Ai mangé du magret de canard avec Marianne. Je téléphone à la pharmacie je pense à Marianne à cette folie qui meuble mes pensées mortifères... J'ai hâte de partir en voyage avec Marianne que par ailleurs je trouve parfois exaspérante... J'attends qu'elle téléphone après sa visite chez le médecin. Si tout se déroule bien je vais voir les plus beaux couchers de soleil au monde selon le National Geographic... Ma femme veux dormir collé en camping moi j'en suis incapable. On y est à Kamouraska le fleuve est magnifique le long de la batture. Au camping y'a des équilibristes, j'ai de la difficulté avec Marianne comment dire? Elle me fait magasiner dans des boutiques de produits du terroir. Hier on a visité la mecque des sculpteurs québécois , Saint-Jean-Port-Joli de la sculpture loin de l'art brut. À Saint-André, Armand Vaillancourt viens nous hanter avec son centre culturel saveur d'herbage grano. J'exaspère Marianne avec mon appareil photo. Je crois aux vertus du Muskol. Notre relation est brinquebalante, les gars d'à côté enlèvent la strap d'équilibriste. Marianne prend une bière dans ses moments de détente elle fait de l'aquarelle. Quel est le rapport entre l'alcool et la peinture, le rêve? La nostalgie? Baignade à Pohénégamook agréable mais on s'exaspère tout les deux, on s'arrête à la vieille école de Saint-André pour prendre du papier, la jeune fille me donne le papier des enfants, j'ai sentis qu'elle voulais m'embrasser. Marianne mange des herbes sauvages, elle se prend pour une vache. Tout près les gars font du strapslide ils marchent sur une strap. C'est un entrainement pour l'escalade. Marianne a une frénésie toujours bouger, on a acheté du bois de foyer chez l'habitant, vingt piastres pour le feu c'est un peu cher, mais le monsieur étais sympathique. J'ai pris une photo de sa boutique... On est des vacanciers pas des grimpeurs de haut vol. On annonce de l'orage. On s'est levé tôt pour marcher à Saint-Germain, Marianne a bien dormis, moi aussi, regonflé mon matelas regonflerai celui de Marianne au coucher. Marianne se lave comme si elle avait pas compris qu'elle attire les moustiques. J'aime beaucoup souhaiter bon voyage aux gens qui partent... De jeunes gens nous ont dis qu'ils étaient plusieurs et que ce serait lette si ils se fâchaient. Marché dans le sentier de Saint-Germain, de la halte du butor le point de vue est superbe, les moustiques nous bourdonnent dans les oreilles. Marianne avoue qu'elle est fatiguée elle prend une bière ça masque la fatigue, pendant que les canards pêchent à marée haute on discute bière... Je me cache dans les douches pour écrire, un morron chante ne me quitte pas, je sais que ça m'est destiné. Je pense à la vache... Marianne veux faire l'amour jusque dans les fossés de Kamouraska, moi mon trip plein air exhibitionniste il est terminé. Je me demande pourquoi tout se gâte quand je suis dans le bas du fleuve. Pas loin y'a des jeunes qui jouent au frisbee football, ils s'amusent beaucoup. Je crois que le voisin sait que je suis un psychiatrisé. Y'a une odeur d'étable ou de varech. Je crois qu'il est dans la G.R.C. Voilà ma paranoïa du moment. On utilise une méthode sommaire pour chasser les moustiques, de la boucane, de la fumée, en anglais des voisins une piqure c'est « mosquito bite » ils utilisent la calamine... Bon ! Ils fendent du bois, le voisin de camping je crois qu'il me suit, savoir ce que je fait. Je crois qu'ils pensent ce qu'ils disent « I just want to make the paper » Marianne s'ennuie. Elle veux rejoindre les musiciens du feu de camp. Je trouve pas ça vraiment intéressant. Pris à Rivière-du-Loup avec une intervenante folle qui sais pas conduire elle crois qu'un camionneur peux regarder le ciel!!! Si je reviens vivant de ce voyage je rompt avec elle et ne monte plus jamais dans une voiture conduite par... Elles ont jamais de défaut mais j'ai jamais vu si maniaque de la propreté et du chiffon même en camping. J'espère que demain elle va faire du kayak, ça va me donner un break de bécottage. On entend les cornes de brume. Un homosexuel est-ce que c'est quelqu'un qui prend plaisir a se torcher après avoir chié? On roulait en voiture je regardais le paysage en disant c'est mon grand estie de kalisse de beau pays sale! Et ce vieil alcoolique avec sa guitare campé sur un ancien quai d'un village sur la rive du fleuve, je sais qu'il veux exorciser un démon, un démon que seul la solitude chasserais, le souvenir d'une époque où insouciant on fêtais avec sa gang sur les berges, le souvenir de rencontre affectueuse et amusante de gens qu'on a laissé partir pour se faire une vie, une vie que le vieux a raté. C'est étonnant de déployer tout ces gestes pour se faire une menthe à l'eau. Le rinçage? Comme si boire dans une tasse un peu souillé allait nous tuer, deux dames ont dis que nous avons de bonnes bottes, hé oui!!! Des bottes de rubber... Trop pressé de partir? Je sais pas je crois que c'est le frottage qui m'énerve. Elle reprend tout derrière moi ce matin je lui ai dis qu'elle m'énervait elle a répliqué en disant que je suis gay foutaises!!! Je regarde le fleuve où vais je avec tout ça? Je pensais être honnête je ne le suis pas. Je campe au rythme des marées mes émotions vont et viennent... Je préfère la marée haute même si il y a risque de toucher les hauts fonds de la violence tout est affaire de contrôle et d'abandon à Dieu. Quand je dis bonjour aux gens que je croise dans le camping je pense au « Bonjour chez vous! » de la série Le Prisonnier. Aujourd'hui on décampe. Je me suis levé tôt, avant la rosée. C'était un beau voyage. Hier soir devant le feu on étais déjà rentré. Marianne a pris sa douche après qu'on ais fait l'amour, cette manie de propreté, elle se sent souillée? Chose certaine on a bien mangé. Je suis assis au bord du fleuve, y'a une petite brise, les corneilles croassent, deux mots comme ça mansuétude et rédhibitoire . Je sais pas ce qu'ils évoquent. J'ai pleuré je crois que c'est parce que j'étais heureux.. Y'a le flow, le flow, le flow des mots pour paraître gros tantôt comme un sot c'est ma peau j'arrête c'est assez tôt les mots des marmots dans une caverne où y'a de l'eau et un pot... Me suis vidé le coeur avec Marianne. Je raconte toujours la même histoire ces quelques mois de mon adolescence passés avec cet homme qui payait tout, avec qui je me baladait en Jeep. Hier soir j'ai soupé avec là... A trop parler d'anus et de trou du cul j'ai le sphincter irrité... L'anus me fait tellement mal ça me coupe l'appétit, j'ai pas envie de chier des piments, je suis dans la scatologie. Marianne est imprudente elle a perdue le cadenas de son vélo et pour faire ses courses elle a demandé à un étranger de verrouiller son vélo avec le sien, le gars pouvait partir avec... Bon on saute une fin de semaine avec la copine pas de temps pour moi elle va frotter et marcher. Elle a téléphoné... Dieu si t'existe enlève moi cette souffrance. Je sent une distance entre moi et Marianne une distance que je ne comprend pas. Vingt deux heure quarante trois. J'ai téléphoné chez Marianne. Le l'ai réveillé elle était épuisée par sa journée de marche. Y'a rien a tirer de la scatologie merde! De la marde! Je me vois encore dans la nature l'été marchant le long du fleuve... Je me sent bolté au quotidien, rivé au temps qui passe, vissé dans le vice, la paresse... Ce matin moi et Marianne on va dans un magasin de vêtements pour homme. Ma blonde me reproche de ne rien apporter quand je suis invité, Marianne veux que je sois moins égoïste. Un petit roman avec une mise en scène de psychiatrisés c'est toujours vendeurs, les désoeuvrés sont toujours heureux qu'on parle d'eux. J'arrive de la mercerie, je pensais avoir un bon service c'était pourris j'ai demandé le remboursement des pantalons que j'ai acheté. Je pense aux jeune filles qui se suicident, j'ai pas grand chose a proposer moi aussi la vie m'ennuie... Elles préfèrent peut être fumer du pot qu'être en ma compagnie... Aujourd'hui je vais voir Marianne, je dors bien chez elle et je mange bien, j'engraisse fait pas assez d'exercice. Marianne téléphone je laisse sonner, je me sent comme une grenouille dans la vase, mortifère et suicidaire avec un désir de reconnaissance. Je passe à côté de l'essentiel me tuer, me suicider. Je savais que je la tuerais! J'ai envie de casser de la vaisselle de briser des vitres. L'homo d'Aznavour. Je préfère rester chez moi avec mes pensées mortifères. J'ai pas envie de l'hôpital. Je suis morte et tu lis ma vie. L'humilité m'a dictée de n'écrire que pour moi. Je crois que je suis honnête. La déstigmatisation c'est bien mais encore... Je me prend pour une autre mais je sais pas qui est cette autre. L'autre c'est un personnage avec un désir de meurtre. Dehors les chiens jappent moi et mes désirs de bonne femme. Disparaitre ça changerais quelque chose? À la radio la serveuse automate, vous savez où vous rendre, vous connaissez le chemin pas moi. J'écoute ce que dis mon âme morte. J'entends les sirènes y'a un drame cet après-midi à Montréal. Il m'appelle ma grande je suis pas délicate, je suis pas très loin et je souffre. J'ai de la peine. Quand je parle de la rente c'est mon côté suicidaire. Pour le marché du travail, je suis incapable, impuissante, invalide... Y'a ces ainés qui nous assassinent parce qu'on est sous médication. À la radio ils parlent d'homosexualité du suicide d'un jeune homme. Je suis fatigué; ai terminé une interview avec des étudiantes de Brébeuf, je crois que leurs conclusion seras que j'ai été abusé par mon père, mais moi je m'en souviens pas, elles l'auront surement détecté dans les lapsus et les non-dit. Je lis la jeune écrivaine suicidée. Je me souviens de cette jeune femme aux cheveux noir portant des jeans avec la veste coordonnée. Elle étais si jolie je la reverrai jamais. De retour de chez Marianne j'ai des vertiges. J'essais de vivre mes émotions. Je calfeutre entre les mots, pour le souffle, le froid et les courants d'air. Hier au forum un homme s'est excusé de me montrer son dos, j'ai répondu que j'avais devant moi le plus beau dos, un impair après j'ai réalisé que ça sonnait homo. Oui madame c'est grave... Avec Marianne je parle de voyage New-York ou le camping. Ce soir la douleur s'est apaisée, je crois que Marianne est responsable de ça elle m'écoute délirer elle rie et c'est bien. J'ai dis à Marianne que j'écris ma page chaque jour. Je pense à mes vacances dans Kamouraska au chemin de croix de Bourgault. Je suis confus cet être est disparue perdue sans connaître la rédemption. Je pense à Sebka où j'ai passé les vacances cet été, je m'ennuie un peu...Of course elle m'a téléphoné. Je sais pas pourquoi j'ai des pensées homicides, j'aimerais bien qu'elles disparaissent. La santé mentale ça se joue entre vivre et mourir quand on a plus envie d'en finir c'est déjà mieux n'empêche elle pensait mal. J'emballe le cadeau pour Marianne. Elle rêvait d'un grand mouvement libérateur, une sorte de révolution pacifique où seul ceux qui ont souffert arriveront a une rédemption, une révolution qui n'amène que du bon. Ai mangé chez Marianne c'est toujours étonnant d'être abrutis quand j'ai faim. Marianne et moi on se dis qu'on serait malheureux si on vivait ensemble. J'ai quelques difficultés avec Marianne je suis pas prêt pour le patinage j'y suis quand même allé et je le regrette pas. J'ai des sentiments étranges pour Marianne, comment écrire que c'est pas une grande passion, je crois que parfois on est méchant un envers l'autre. La suicidée, la morte parle. Hé oui Marianne je téléphone sans savoir où je vais avec cette relation, on sait bien tout les deux qu'on vivras jamais ensemble on a de la difficulté a se raconter nos lectures. Marianne veux que je lui ramène les T-shirts et elle veux des zip-lock pour la dinde et la tourtière. Je pense à Marianne à comment elle me touche parfois ça me fait mal parce que je délire. Marianne est curieuse, quand elle marche elle observe tout, elle s'émerveille devant des cocottes de pins et encore plus devant les cèdres. Je pense aux douches de la SEBKA à Saint-André-de-Kamouraska à la plage sur le fleuve pas loin de Lévis. À la polyvalente j'ai appris a pas me laisser sodomiser , pendant que les vrai enculés apprenaient les formules mathématiques, les fellations homosexuelles dans le compagnonnage d'usage chez les finissants. Je te suce et ce seras bien tu banderas mou et ta femme ne connaitras au sens biblique que toi... Marianne est fouineuse. Je pense à mon orientation sexuelle je me vois pas baiser un barbu. J'ai de la difficulté a échanger avec Marianne et on se demande à quoi ça sert d'écrire, l'invention, la menterie, le mensonge allez y! J'essais de rester dans le plat réel, le banal authentique... Je vais au cinéma je rencontre Marianne au métro Berri. La suicidée déjà saoule ne demandais que l'amour de la serveuse, serveuse qui embrassait une autre cliente devant la suicidée qui crevait de jalousie pour le même traitement. Je m'entends plus avec Marianne, je sais pas comment terminer cette histoire parfois je la trouve conne... On va patiner sur les quais du vieux port . J'appelle Marianne bientôt et on va mettre les patins et tourner sur la glace... Un vieillard invertis de cinquante cinq ans. Selon un éditeur français écrire ce n'est pas de l'expression, allons donc! Mais non! Mais non! Je ne m'exprime pas vous vous en foutez. Mais non on s'exprime pas! Qu'est-ce qu'il faut pas entendre comme connerie! Écrire les enjeux de l'écriture c'est de se perdre avant d'avoir écris... J'arrive de chez Marianne on a marché le long de la rivière des Prairies et sur le boulevard Gouin y'a de jolies maisons et quelques taudis bon pour le cinéma, Marianne a préparé des fèves au lard hier on a mangé un pâté saumon patates. Marianne lis beaucoup de livres dont le héros est un jeune homme. J'essais de trouver quelque chose a faire pour le week-end. Dans ma boîte téléphonique mon répondeur y'a une toune de musique de quatre minutes et demie. Je suis complètement fou je l'écoute à répétition pour l'effacer. J'avais rendez-vous avec une morte me suis présenté trop tôt je ne la croiserai plus. Marianne parle d'un voyage à Boston, je pense aux chiottes du terrain de camping. J'ai jamais réussis a me faire une blonde steady. Que sont devenus les enfants d'un siècle fou? Ma douce est pas là ce matin. Je cherche refuge dans la matinée, je veux la poésie, aujourd'hui elle se nomme angoisse. Je pense à toi Marianne que j'ai aussi réveillé ce matin. Je suis pas à ma place pauvre fou parfois je pense à en finir. Un vieux poète décati. Je trouve étrange qu'on explique le geste de la suicidée. Je suis rendu si vieux que les utopies me tuent. Je devrais en finir pour qu'un autre se nourrisse de mon pain. Cet après midi les poètes parlent au Monument National un Nous télévisé. J'écoute ça et je me sent coupable, coupable de pas avoir un pays, coupable d'être de la ville, coupable d'avoir laissé faire la suicidée. Je « Nous » écoute. Je m'immolerais mais même les moines tibétains n'y arrivent pas. J'ai peur d'avoir mal pauvre lâche, on se fait des messes de mots laïcs,ce genre de messe me fait pleurer. Les pensées mortifères sont là. Marianne dis que je suis un marginal. Parfois je me piquerais le bras mais je garde la raison. Klaxon, rire, voitures, artiste qui travaille dans un abri bus, je suis un poltron , pendant qu'ils lutent je reste chez moi. J'ai dis à Marianne que j'ai pas envie de sortir, j'ai de la difficulté avec elle. Je vais mettre de la bonne volonté et essayer de préparer notre voyage aux états. Je regarde les terrains de camping à Cape Cod, le bord de la mer c'est bien. Honnête, je dois rester honnête avec elle, est-ce qu'on choisis d'aimer quelqu'un je suis incapable... Y'avait cette grande salope qui m'appelait toutou, il est sortis de ma vie et c'est tant mieux. Je suis jusqu'au cou dans le système psychiatrique, j'essais de garder ma dignité, de me soigner. Hier j'ai couché chez Marianne lui ai avoué avoir brisé un tiroir de son frigo, je vais le remplacer. C'est l'anniversaire de Marianne elle soupe au restaurant avec un copain gay. Prend ça cool Bernard tu arrive à la fin y'a de quoi s'accroché à la limite du dérapage contrôlé. Je vous ai parlé de ce que je vie avec Marianne, je vous l'ai dévoilé et j'ai peur de sa réaction. Les présidents de syndicats parlent des libéraux comme de mon oncle impuissant. Je me sent visé. Ai magasiné avec Marianne je déteste ça mais je me suis calmé dans la salle d'essayage en regardant les femmes canons. Ce matin j'ai marché et j'ai croisé un ami à qui j'ai pas parlé. Je voulais pas qu'il mente. Les histoires finissent souvent par des mensonges.

lundi 24 septembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Un dimanche midi émouvant pour l'anniversaire de Themikemercury. Ce soir j'écris tôt, l'automne qui est là et vous qui semblez apprécier mon vocabulaire de motard striker... On a des lecteurs qui sont partis en Turquie, ils ont du courage. Je me réveille je me suis recouché. Je faisait un cauchemar. Je pense à la Camaro de notre lecteur de Deux-Montagnes. Tout le monde est au travail ce matin. Je sent la lourdeur de la pizza de mon souper d'hier. Des amis sont passés me chercher en Mercedes. J'ai une blessure dans l'oreille j'arrête pas de jouer avec.. C'est difficile d"être humble quand j'écris ça suppose toujours une emphase... Y'a Paul Daraîche le chanteur country qui sort un disque de duo c'est pas aussi prenant que je pensais. Y'a des mouches dans la maison des mouches qui volent autour du sucre des cannettes de cola.. Ces temps ci j'ai de la difficultée a nommer mes états intérieurs. "On est allé voir Pink floyd, on a mangé des hots doys" - Lucien Francoeur. Veux veux pas la poésie prend beaucoup de place dans ma vie, c'est important... Les poètes contemporains sont ils nécessairement déprimés pourquoi pas vivre une sorte d'exaltation par la langue. Je vais regarder le match de football en différé comme Elvis Gratton qui regarde de vieilles parties déjà jouées. Je vous ai pas dis c'est le matin. Y'a longtemps que je fait plus métro-boulot-dodo. Le soleil se lève lentement, je me cherche dans les quelques pieds carrés de mon studio. Hier je me suis vus sur des photos ou je porte la barbe, je ressemble à Moïse le chef d'une secte survivaliste. Quand je souffre j'écris pas nésessairement les meilleurs textes, Moïse c'est Moïse Thériault... Ouais! Je cultive l'art de ne rien dire, je sais vous voulez des faits du croustillants. J'en ai pas... Y'a ma lectrice enseignante de l'Outaouais qui rêve de motard romantique, je le lui répète ceux que j'ai connus étaient criminels rien de rigolo... "Coeur de rocker". Le jour est levé y'a un camion qui recule, dans le parc en face ils vont planter des arbres... J'ai ouvert le rideau, ai comme des larmes qui se poussent vers mes yeux, des sanglots dans ma bouche comment on se décris quand on pleure quand on est ému, les pleurs c'est souvent de la colère refoulée ça fait mal... "Je pleure des larmes de métal" -Marc Drouin semble que c'est pas lui qui a écris ça, je soupçonne Normand Brathwaite qui en est l'interprète. Les ouvriers sont dans le parc, l'automne c'est le temps idéal pour planter des arbres, je pense à monsieur Frédérick Bach. Je tisse autour de rien, j'ai une certaine sérénité le matin ça se gâte quand la journée avance, ça sert à rien d'étirer le goulag reste le même, la semaine passée j'ai croisée deux dames à l'âme slave. Leurs goulag étais bien différent du mien elles ont connue le vrai... J'ai quand même le sentiment d'être en exil bien que je sache plus où c'est chez moi... Hier pendant que je mangeais du bacon d'autre courraient le marathon de Montréal. Je sais je suis gros, j'en met plus dans l'esprit que dans l'exercise. Vous en avez surement assez pour aujourd'hui toutes ces lignes où je ne dis rien... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Ghostly Berny