lundi 24 septembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Un dimanche midi émouvant pour l'anniversaire de Themikemercury. Ce soir j'écris tôt, l'automne qui est là et vous qui semblez apprécier mon vocabulaire de motard striker... On a des lecteurs qui sont partis en Turquie, ils ont du courage. Je me réveille je me suis recouché. Je faisait un cauchemar. Je pense à la Camaro de notre lecteur de Deux-Montagnes. Tout le monde est au travail ce matin. Je sent la lourdeur de la pizza de mon souper d'hier. Des amis sont passés me chercher en Mercedes. J'ai une blessure dans l'oreille j'arrête pas de jouer avec.. C'est difficile d"être humble quand j'écris ça suppose toujours une emphase... Y'a Paul Daraîche le chanteur country qui sort un disque de duo c'est pas aussi prenant que je pensais. Y'a des mouches dans la maison des mouches qui volent autour du sucre des cannettes de cola.. Ces temps ci j'ai de la difficultée a nommer mes états intérieurs. "On est allé voir Pink floyd, on a mangé des hots doys" - Lucien Francoeur. Veux veux pas la poésie prend beaucoup de place dans ma vie, c'est important... Les poètes contemporains sont ils nécessairement déprimés pourquoi pas vivre une sorte d'exaltation par la langue. Je vais regarder le match de football en différé comme Elvis Gratton qui regarde de vieilles parties déjà jouées. Je vous ai pas dis c'est le matin. Y'a longtemps que je fait plus métro-boulot-dodo. Le soleil se lève lentement, je me cherche dans les quelques pieds carrés de mon studio. Hier je me suis vus sur des photos ou je porte la barbe, je ressemble à Moïse le chef d'une secte survivaliste. Quand je souffre j'écris pas nésessairement les meilleurs textes, Moïse c'est Moïse Thériault... Ouais! Je cultive l'art de ne rien dire, je sais vous voulez des faits du croustillants. J'en ai pas... Y'a ma lectrice enseignante de l'Outaouais qui rêve de motard romantique, je le lui répète ceux que j'ai connus étaient criminels rien de rigolo... "Coeur de rocker". Le jour est levé y'a un camion qui recule, dans le parc en face ils vont planter des arbres... J'ai ouvert le rideau, ai comme des larmes qui se poussent vers mes yeux, des sanglots dans ma bouche comment on se décris quand on pleure quand on est ému, les pleurs c'est souvent de la colère refoulée ça fait mal... "Je pleure des larmes de métal" -Marc Drouin semble que c'est pas lui qui a écris ça, je soupçonne Normand Brathwaite qui en est l'interprète. Les ouvriers sont dans le parc, l'automne c'est le temps idéal pour planter des arbres, je pense à monsieur Frédérick Bach. Je tisse autour de rien, j'ai une certaine sérénité le matin ça se gâte quand la journée avance, ça sert à rien d'étirer le goulag reste le même, la semaine passée j'ai croisée deux dames à l'âme slave. Leurs goulag étais bien différent du mien elles ont connue le vrai... J'ai quand même le sentiment d'être en exil bien que je sache plus où c'est chez moi... Hier pendant que je mangeais du bacon d'autre courraient le marathon de Montréal. Je sais je suis gros, j'en met plus dans l'esprit que dans l'exercise. Vous en avez surement assez pour aujourd'hui toutes ces lignes où je ne dis rien... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Ghostly Berny

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