jeudi 28 février 2013

Hère is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! J'ai raté un rendez-vous, je suis arrivé une demie heure à l'avance et la dame était occupé. Je lui ai offert d'attendre mais elle a préféré remettre ça au mois prochain. Je suis loin du goulag intérieur, je suis agité, je sais, je sais vous n'aimez pas la première personne du singulier mais que pouvons nous y faire. Au café ça travaille lecture, écriture, et moi qui écris une touche à la fois. Ce matin c'est de la musique soul à la motown. Vous en faites pas je me prend pas pour Bukowsky ou Burroughs. Je suis très à jeun, c'est plus clair dans ma tête c'est faux de croire que lorsqu'on reviens d'une brosse on en à plus à dire. Il a neigé de la grosse neige collante... Hier chez moi les sonneries ont démarrées je sais pas pourquoi comme toujours je crois que ce sont mes persécuteurs du réseau de la folie... Cette semaine ha! Et puis non je vous écris pas de commentaires sur l'actualité. Vous pouvez tout de même faire une prière pour moi je prendrai pas la place de l'Autre...Pas mal de monde dans le café, je crois que c'est le regetté Otis Redding qui chante.... Un fou dans le café c'est moi comme toujours y'a deux accents l'anglais et le français. Je comprend mais je parle québéquois pas joual.... Je crois qu'après je vais me rendre dans le supermarché du goulag, il est temps de faire des provisions... Une mère avec ses deux enfants en fait c'est une famille. Je retiens le nom du caissier je veux pas me faire fourrer. Faut être débile pour écrire sur un si petit écran.... Mais oui je sais je suis débile mon nom c'est pas Émile... Je constate qu'écrire dans un café c'est moins satisfaisant que chez moi, je suis intimidé tout ces étrangers.... Je bafouille, je scribouille... Je pense à un ancien copain marocain qui s'occupe des arts médiatique au conseil des arts du Canada. Il en à rien a foutre de moi... "Family affair " je sais pas par qui. Je les voie dans leurs costards à faire de la danse en ligne. Bon j'étire trop soudain y'a un parfum de pot dans le café pourtant c'est interdit de fumer quoi que ce soit... La famille s'en va et je crois que je vais faire pareil. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!     Willy Berny

mardi 26 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin le tzar se pose des questions sur l'utilité des médicaments. Il crois qu'on fabrique les fous et qu'on les exiles vers la psychose et le silence. Les sbires du tzar croient qu'on donne trop de médicaments, ils croient aussi pouvoir soigner la douleur psychique en écoutant le souffrant... Moi j'ai jamais vu de psychotique guérir par la parole au contraire il est au prise avec un flot verbal délirant. On ne guéris jamais je ne sais pourquoi on se calme... Les cazaques croient que les schizophrénies sont toutes dues aux abus et aux traumatismes, moi je veux biens essayer la méthode de monsieur Freud si on me garantis que cette souffrance intolérable va cesser. Je demande pas le bonheur juste que la souffrance cesse... La difficultée elle est là comment dire l'exil, le grand vide intérieur qui nous enlève la capaciter d'aimer. Elle est faites de ça mon âme une incapacité, une invalidité pour l'amour, un affect désafecté quoi que cela veuille dire. Un journaliste de notre prvada nationale parle d'épidémie de maladie mentale, moi je vois des gens qui ont "réussis" mais qui vivent un exil émotif ne savent plus quoi faire de leurs vies de succès linéaire... Je m'étais promis de me tenir loin de l'actualité mais la maladie mentale est ma co-locataire depuis longtemps. C'est pas qu'un spleen, c'est l'exil des valeurs courantes, un grand vide qui questionne sur la capacité a faire face à la vie... C'est quand même pas les ballets du bolshoi dans l'exil on ne danse pas on fait les cents pas avec la fébrilité dans les os... Mon âme est une place rouge que j'essais de visiter avant l'exil dans le goulag, on iras aux messes orthodoxe pour se faire entendre du Dieu du nord... Parfois mon exil est américain comme dans "Life in a northern town" les villes du nord soviétique sont semblables aux américaines... Des chômeurs exilés qui cherchent du travail... Ailleurs! Pourquoi cette âme s'en va ailleurs je suis pas Docteur Zhivago, quel beau cliché, dans la tempête... Je n'ai de rouge que mon sang le drapeau du goulag américain est un fleur de lysée bleue, ça me fait pensés à la commune française. Maintenant j'écoute, j'écoute la vie, j'écoute la voix, qui endormis guideras mes pas, pas de dépit et pas d'émoi pourquoi? Ce serait la vie ce serait la loi loin des soucis loin du suroît, ce vent d'ici, ce vent d'Éloi, plaisir pourris plaisir pour toi celui qui rie celui qui bois, un élixir une vodka, voilà j'ai dis voilà je crois en mes amis pour une fois... Bon je vais faire chanter ça par le coeur de l'armée Rouge... Je vous dis dans le goulag on pratique la psychiatrie citoyenne, on essais d'exercer tout nos devoirs et tout nos droits...  Je pense à ceux qui se sentent lésé par la psychiatrie, je crois qu'ils ont oublié de vivre, ils attendaient beaucoup de l'institution ils n'ont eu que l'exil loin des lieux de soin et le replis sur leurs goulag intérieur. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Snowy Berny

samedi 23 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je me sert de mon iPad comme d'une machine à coudre. J'efface le texte avec le curseur... Je prend mon temps je suis dans le quartier latin, y'a une jolie jeune fille tout près de moi c'est certainement une étudiante . Dehors y'a de la slush, de la gadoue, il neige un peu, dans le café c'est du jazz des annéés vingt, du ragtime je crois. Tôt ce matin je suis passé devant le refuge pour femmes, elles semblaient toutes réveillées. J'imagine qu'on leur sert le petit déjeûner et après ouste! Du balai!  Je suis pas le seul dans le café à gosser sur une machine, ici c'est pas le goulag chez moi j'écoute la radio et je capote sur les reprises d'émission. Quoi vous dire de mon âme ce matin, je pense à mes lecteurs de deux-montagnes, soudain j'ai un déjà vu, avec la vie que j'ai mené faut que je m'attende à avoir des hallucinations de temps à autre... Dans le café ça parle anglais et c'est pas des hallucinations. J'espère qu'à mon retour je vais croiser un camelot de L'itinéraire. J'aime bien cette revue. Je vous aî pas dis en ce moment je lis les aventures de Bob Morane au Québec, un retour dans mon adolescence, c'est mal écris mais distrayant... . Le jeune couple d'anglophones viens de partir, on est plus à l'abri des anglais, sauve nous Bob! Encore de lourds flocons qui tombent. J'ai peur de perdre ce que je vous écris là.... Beaucoup de bla bla dans le café pas beaucoup de poésie, la  serveuse s'essais quand même au français. Bon! Maintenant c'est de la musique loundge et un couple de yuppie viens de s'installer on se demande si ils vont à une noce ou à des funérailles. Les muses m'ont quittées, je vous laisse donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!     Coffee Berny

mercredi 20 février 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il neige au goulag, j'ai l'âme froide... Mon âme de vieux hippie est vide, peace & love c'étais bien mais on discutais quand même du struggle for life, la lutte pour la survie. Moi je crois qu'il n'y a que les êtres humains qui sont capable d'entraide, c'est important... Mon goulag est autant intérieur qu'extérieur vous l'avez compris, le tzar s'occupe de nous il veille sur notre coeur... C'est étonnant de voir comment frappe le vide de certains propos. Vous allez me dire tais toi! Tais toi! Mais la machine attend elle est prête a gober mes mots. Je vous parlerai pas de mes hallucinations, de mes malaises, de ces présences étrangères que je sent après mon retour chez moi... Je me fait un café il est un peu tard mais... Hier un itinérant de ma connaissance a cogné chez moi, il tenait un sac de chips je lui ai demandé ce qu'il voulait son gouffre goulaguien semblait plus grand que le mien il a quitté tout de suite, il a des airs d'amérindiens... Je sais même pas pourquoi je vous raconte ça, la neige tombe toujours c'est la soirée parfois je me sent désolé pris par le désarroi... J'ai jamais eu une très grande santé mentale et je crois pas aux remèdes de sorcières, je crois plus à la force de l'esprit... Question santé mentale je crois pas qu'on paie quelqun pour écouter mes appels téléphoniques et lire mes courriels, la folie c'est de se donner tant d'importance, le monde peux rouler sans moi... Je retombe en enfance je relis les aventures de Bob Morane au Québec, je crois que ça a charmé beaucoup de nos cousins français. Je pense à mes soirées passées dans les boîtes de nuit de la main, rien de très édifiant... Je voulais toujours m'asseoir avec des étrangers, une tache... Parfois je veux m'arracher le coeur pour dire l'inévitable, la transgression, l'innommable mais quoi donc c'est pas de l'ordre de l'abus juste du désespoir d'avoir saccagé ma vie à des choses vaniteuses et orgueuilleuses. J'y suis au mitant de ma vie a essayer de "construire" une "oeuvre". Personne n'y crois pas même moi, la littérature électronique ça n'existe pas, ça n'intéresse pas le populo qui préfère les images porno. J'ai mis la musique de Sons of anarchy, ça me donne un petit kick... J'ai nettoyé le c.d. parais que l'utiliser dans le lecteur d'une voiture ça le brise, je suis juste un peu en retard je suis pas rendus aux ipod. J'aime quand même toujours acheter des c.d. "Forever young" une très belle version. Je me pose la question de ce qui arrive quand on laisse tomber nos traitements psychiatriques? On deviens comme notre ami amérindien a essayer des petits larcins pour se geler à cause de notre ennemi l'homme blanc. Bon! J'agis en personne responsable je me traite mais c'est comme je vous disait parfois je sent que des intrus sont entré chez moi... Léger mal de tête, je vous abandonne là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Walky Berny

dimanche 17 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je reste dans mon introspectif goulag. Il fait beau temps mais c'est quand même l'hiver. J'espère laisser une toute petite marque. Je place mon corps en position de récepteur prêt pour la muse qui j'espère seras là. Je suis, je crois, plus inspiré quand je me rend au café hors du goulag. Je confond souvent le goulag intérieur avec ma position géographique. Cette semaine si tout va bien je vais parler de mon savoir expérientiel, de la psychiatrie citoyenne qui selon certain est une mode, une mode oui mais qu'il est urgent d'adopter. J'ai acheté trois livres qui ont tous un rapport avec le Canada, l'autobiographie de Neil Young un canadien, Bob Morane au Québec dHenri Vernes et le rêve de Champlain. J'ai acheté ça inconsciemment sans voir que c'est lié... C'est dimanche le goulag est tranquille, y'a pas de circulation. Les cheminées fument, le ciel est bleu, c'est plus facile d'écrire en périphérie du goulag. Je fouille dans ce que je ressent pas grand chose à vrai dire. C'est niais ce que j'écris, y'a un type qui installe des céramiques rue Ontario... Ma tête est vide... Ai pris une douche et j'ai trouvé dans le bain un protège lame de rasoir quelqu'un l'a mis là... Ce sont mes angoisses y'a personne qui est entré chez moi depuis la semaine passé et j'ai récuré le bain jeudi... Je me suis mal rasé... L'hiver c'est le goulag en Russie et au Canada, mon âme est froide... Je pense à la Norvège d'Émile... Vais me faire un café... Encore cette semaine on commenteras pas l'actualité y'en a plein d'actualité dans le goulag la preuve c'est qu'actuellement je vous écris le matin mais quand même de ma nuit intérieure. J'y vois rien, rien que le temps qui passe, en solitaire... Pas de radio ce matin, juste la sécheresse de l'asphalte comme seule elle peut être l'hiver après que le sel soit disparus. Je me cure pas le nez j'essais d'enlever les peaux sèches, c'est pas très littéraire mais c'est de l'ordre de l'intime... Je ne peux écrire que seul, j'essais d"être à l'écoute de toutes les voix parfois le moteur d'un autobus prend le pas et je n'entend... Je me lève pour aussitôt me rasseoir, on dirais que la muse hésite qu'elle a peur du goulag cette entité violente qui amène la peur et le doute, Hé oui! C'est un combat entre les muses et le goulag qui ne veux pas se laisser faire préfèrerais rester muet et souffrir comme masoch... Y'a longtemps l'écriture étais vue comme de la masturbation intellectuelle ceux qui disaient ça connaissais pas je crois grand chose à l'intellect. Je termine là dessus. Vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Walky Berny

vendredi 15 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Suis de retour au café, ai pris le métro, croisé un camelot du journal des itinérants. Je crois que c'est la nouvelle édition. Ça ressemble au métro boulot dodo... Cette nuit il a neigé, j'ai pris mon double espresso allongé il est bon.... Y'a une murale à Paul-Émile Borduas sur le mur du McDonald un vrai sacrilège.... Musique brésilienne avec hautbois et cordes c'est un peu sirop. Les itinérants se réfugient dans le métro, ça pourrais être moi, le café ou je suis c'est un ancien bar, un ouvrier entre avec sa soudeuse électrique. J'ai passé une bonne nuit le matin c'est jamais l'ennuis. Je vous parle pas du goulag je suis en périphérie quand à mon goulag intérieur il veille mais comme je suis pas chez moi ça fait moins mal, la semaine finie les gens ont l'air content y'a pas trop de face de bœuf . Mon iPad c'est pas seulement une question de mode, c'est une façon de faire. Chargés de cours? Ils ont l'air vieux pour être étudiant... Bon! Ça commence l'angoisse c'est le café je crois j'entend les gens me traiter de b.s. J'ai le goulag tatoué dans la face le gars rie très mal. Je sais pas pour vous mais sortir dehors ça me met en train, la neige va fondre je crois. Je sais à qu'elle heure ouvre le café, c'est excellent pour les lèves tôt... Ce matin je sais trop de choses pourtant je suis ignorant. Un gars m'a demandé de l'argent pour un café, j'ai dis non, les autre client aussi, il les a envoyé chier... Je peux pas arrêter d'écrire trop longtemps l'écran noircis. Le bas de la rue Saint-Dénis ça longtemps été le night life. Je me souviens d'un gars qui y avait une chambre et qui bummait à la journée longue, il se faisait passer pour un étudiant, lentement le café s'éveille les clients entrent... Je pense à la chanson café Rimbaud de Faulkner " je t'attend au café Rimbaud je sais que tu ne viendras pas " . Un gars joue dans la neige en finissant sa cigarette, il entre et fait comme chez lui. Lentement je me prépare à quitter le café. J'espère qu'on va me téléphoner pour confirmer les propositions qu'on m'a faites. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère. Travelly Berny

mercredi 13 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! De retour au café c'est bondé. Mélange de pluie et de neige c'est déprimant et dans le métro y'a plusieurs néo-dépression site. Tout près de moi y'a un gars qui écoute sa musique hyper lourd... D'autre parlent d'Ariane Moffat ... C'est pas à point y'a des erreurs de frappe... En face de moi y'a une femme qui lis le journal dans sa voiture...Ça parle,ça parle je voulais pas écrire dépression site mais dépressionniste. Je suis assis tout près de la porte heureusement ça circule pas beaucoup. Toujours étonné de voir de si jeunes gens la cigarette au bec... Cordes vocale... C'est le quartier latin entre deux cours et travaux. Je suis aussi droit devant la vieille bibliothèque nationale C'est un bel édifice les vitraux sont superbe. Tout à coup un silence, un gars dehors devant moi fume une cigarette, la neige fond... Si c'est bon pour elle dans son travail... Bribe de phrases dont je ne connais pas le sens ni la portée.... Étrange ce mot idéalement, c'est un anglicisme. Je crois qu'ils font une demande de subvention. Bonne chance! Dans ces temps de vache maigre.... Je sais, je sais c'est pas polis d'écouter aux tables voisines. J'entend Neil Young il me suit partout celui là... Je suis. pas dans la recherche intérieure ce matin. Mon goulag fait moins mal. En revenant je vais acheter mais faites vous en pas dans le goulag on va plus à la laiterie.... J'ai chaud, ai enlevé ma tuque, je pense au Velvet Underground j'avais six sept ans à leurs apogée. Lou Reed et son Wild side le matin c'est pas tellement wild tout le monde à un hang over . Bon! Je vous laisse là dessus. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Wildly Berny

mardi 12 février 2013

Hère is something for you and me spécial

HBonjour! Bonsoir! Ce matin je vous écris de mon ipad , comme j'ai un brunch et que j'attend des téléphones, je préfère pas aller trop loin. D'habitude je suis pas trop fort sur l'actualité mais "on cause pour la cause" ça viens me chercher. Je vais t.éléphoner aux gens de l'Outaouais y'a pas de petites actions pour la santé mentale. Ce matin c'est gris il pleut, un matin à se désâmer. C'est tout c'était juste un extra. Bye! Sicky Berny

samedi 9 février 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! C'est février neigeux et frette. J'ai l'âme en bataille avec pour ennemi le temps et on s'entend pour dire que le temps y'en a déjà plus derrière que devant. J'ai vécu des quarantaines de plus de quarante jours est-ce qu'on appelle ça des neuvaines? Déporté dans des lieux de perdition physiquement tout près mais si loin des valeurs qui font du bon monde. Ai mangé un yogourt, dans la littérature on invente souvent des personnages, le mien est seul et réel dans le goulag nord-américain. Ce que j'invente c'est cette référence au goulag mais ici on creuse pas de fosse dans le sol gelé on entrepose les corps dans des charniers. Je suis condamné à la retraite dans les quartiers froids... Me suis fait un café avec le temps la solitude me fait moins mal y'a comme un esprit qui m'accompagne dans mes délirictions. La glace, la glace j'ai plus de scotch et plus de glace quoi que je le buvais sec le Saint-Léger et je devenais lourd et empâté. Je vous les dois ces virées sèche et sereine. Je suis sortis des enfers du goulag c'est pas pour y retourner. La matriarche m'a dis de féliciter notre lecteur retraité de la S.T.M. parais qu'il est à la fine pointe de la technologie avec son cadeau un ipad, il est pas seul son humble serviteur en a un aussi... Moi la technologie je m'en sert pour ce que vous lisez ici ce serait bête de s'en passé. J'écoute comme souvent de vieilles chansons folk "farewell to my father". Le père il est partis, je l'ai remplacé par Dieu le père, bien que j'ai toujours eu de la difficulté avec les patriarches. Je pense aussi à une lectrice retraité je crois, elle était enseignante dans un collège privé qu'elle me fasse signe pour me dire qu'elle me lis encore c'est un privilège de l'avoir comme lectrice et tant qu'a y être vous tous qui me suivez dans les méandres de l'écriture je vous apprécie. Bientôt les impôts ça reviens à tout les ans, le fisc on peux pas y échapper mais combien ça vaux une âme, une âme errante dans le non-dis sans plaisir coupable...Ouais! Je crois que demain je vais mettre ma tuque et mes mitaines pour arpenter le goulag et me rendre dans les beaux quartiers coin DuParc et Laurier. Je vous écrirai peut être quelque chose à partir du café. Je sais pas si l'animateur de rue y est toujours par ces temps froid. Souvent le samedi après la game je partais m'épivarder dans le wild side du goulag. J'y ai jamais rien trouvé de durable juste de l'éphémère et de la douleur pour le lendemain. La nuit je gueulais malade jusqu'a ce que des vrais durs me disent de la fermer. Je me taisait de peur de manger une volée. Enfin j'ai changé de vie c'est moins difficile mais j'oublie pas. C'est ma police d'assurance. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Milky Berny

jeudi 7 février 2013

Here is something for you and me 2

Rebonjour! Rebonsoir! Je vous écris d'un café rue St-Denis. J'ai l'air d'un robineux cybernétique le manteau tout sale et Je sais pas comment Je l'ai salis. Dans ma paranoia Je soupçonne les agents de sa majesté, Je Suis si important. Saviez vous que c'est Gaston. Miron qui a mis ça au Monde la rue Saint-Denis disont que l'U.Q.A.M. L'a un peu aidé. Dans le café la musique est angoissante,des touristes viennent d'entrer, c'est des allemands. Je Pense que ce blog vas être plein d'erreur de Fautes. Tout le Monde est devian un écran sauf les touristes qui discutent de Je ne sais quoi. c'est babel. Cinq hommes avec une Jolie dame au rite éclatant .Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir Lu!!! Streety Berny

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'arrive pas a démarrer, j'ai finalement mon ipad, je m'en sert pas pour le blog parce que j'ai pas trouvé moyen d'intégrer des photos. Cette nuit dans le goulag les balançoires grinçaient encore. Je mange trop de menthe écossaise ça m'assèche la bouche. Comment fait on pour avoir une écriture tourné vers les autres on emploie pas la première personne du singulier? Vous qu'est ce que vous en pensez? Nous sommes tous dans le même bateau j'écris et j'espère que vous lisez. Fait froid je ne reviendrai jamais de mon exil je suis apatride, le poète disait "mon pays c'est l'hiver". J'ai l'hiver dans l'âme, un hiver de gel et de froidure, de verglas et d'engelure. Encore heureux qu'il y ais des oranges et de la vitamine C le scorbut c'est une vieille maladie... J'ai mangé l'orange. Vous ça vous arrive de vous interdire des choses? Moi j'ai comme un petit gardien qui me tiens tendu et qui m'interdit de faire des choses banales comme de me détendre dans mon lit, c'est très fatigant... Quand même je couche pas dans un bunk!!! J'ai pas grand chose a dire c'est peut être parce que je me sent moins exilé un peu plus apparatchik, pourtant je ne suis au service d'aucun partis sauf celui de l'humanité, mon âme est à mon service dans ce pays intérieur. Cette nuit le centre-sud est désert, j'écris centre-sud parce que le goulag il est en moi, j'ai parfois envie de demander le refuge politique je ne sais où... J'essais d'écouter mon âme j'entend mon coeur qui bat... Je pense à la supervision des appartements ça évoque parfois une vieille U.R.S.S. et c'est surtout pas celle dont Marx avait rêvé. Y'a l'ordi et le frigidaire qui ronronnent si on écoute assez longtemps ça ressemble à de la musique de John Cage... Bon! Bein! Je suis de retour, j'essais de vous faire sentir le temps, trois petits points pour dire que je me suis rasé, douché et que je me suis essuyé avec une serviette qui sentait les mets chinois. Tiens! Une petite pensée pour notre lecteur de Pointe-aux-Trembles. Parfois tôt le matin j'ai le sentiment d'être en Europe, le même sentiment que lorsque je suis allé à Besançon. Il est quatre heure quarante neuf, ce matin à dix heure sur radio-centre-ville c'est Folie Douce l'émission qui démystifie la santé mentale. Vous pouvez l'écouter en direct sur le site de radio-centre-ville. Cette semaine on me demandait si j'avais peur de me faire voler mes "idées" qu'ils les volent mes idées ça fait juste plus de gens qui grouillent. Assez extraordinaire le ipad ça fait des montages photos dans le temps de le dire. Je viens de manger mes céréales c'est très basique, ce matin je vais me rendre dans un café, une petite sortie quoi. Quoi d'autre? Non le goulag c'est pas toujours "la triste Norvège" J'ai trouvé les écouteurs que j'avais à bord de l'avion pour l'Italie, j'y retournerais c'est un beau pays du moins de ce que j'en ai vu. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Stally Berny

mercredi 6 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris ce court blog à partir de mon iPad .C'est pas long c'est juste un essais Bernard

mardi 5 février 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir chez moi j'entend grincer les balançoires.J'écoute la cassette d'une lecture de monographie par un poète de la marge... Je suis fatigué, le goulag est froid et dur... J'arrête l'enregistrement, je ne peux faire deux choses à la fois. Deux heure cinquante sept je suis réveillé. Je me sent étrange, je ne reviendrai jamais de cet exil pour moi y'a plus rien qui s'appelle la maison mon moi s'égare partout dans le goulag. J'aime vous écrire, vous faire part de mes états intérieurs. Ce matin je bave vraiment probablement parce que je ne veux pas vous baver littéralement... Je pense à mon lecteur retraité de la STM qui j'espère se rétablis. La nuit est tranquille tout le monde dors dans l'édifice et moi je suis vide, vide mais remplis d'une anxiété blanche... Nouvelle bébelle un mini ipad c'est amusant mais j'ai quand même l'âme qui fait mal. Cet après midi je fait un bilan de ma situation avec des travailleuses sociales. Je crois que c'est positif et je pense à mon lecteur praticien ressource retraité, j'avais de bonnes conversations avec lui... C'est pas l'été c'est malheureux j'ai envie de camper, de faire disparaitre mon angoisse dans la nature, j'irai marcher dans le goulag. Ce matin dans le coin cuisine y'a une superbe odeur de soupe. Je suis ce qu'on appelle en anglais un "happy camper". Je cherche a nommer l'émotion, je suis pas très zen, mon vide est plutôt existentiel, la pesanteur de la psychose n'est plus là. Je me promène entre mon Ipad et l'ordi. Je sent la fatigue se poser sur moi comme une chape de plomb. Je veux vous en donner pour votre argent vous entretenir de mon actualité... Un petit mot ici pour notre lecteur de Mascouche qui est maintenant délégué politique je crois, félicitation! Je lui suggère de mettre la cause de la santé mentale en avant elle en a bien besoin. Je bave, je bave!!! Sur la cassette que j'écoutais le gars essayait de créer la confusion avec l'auteur anonyme sans visage Réjean Ducharme, c'est peut être lui qui lis... Je me gratte, je rotte rien de très édifiant... Je compte l'argent que j'ai en poche, l'insécurité financière? Ça sert à rien, l'indicible ça s'écrit pas, la douleur elle est là dans l'inexprimable, le tabou, le sentiment muet, n'oubliez pas c'est pas une beluette mais une bluette, un léger blues pour un léger malaise... Je me débrouille avec le Ipad... Maintenant je mange des menthes écossaisses. C'est toujours la nuit il est quatre heure quinze, c'est l'heure de faire des mauvais coups parce que tout le monde dort même les insomniaques. "Insomnie blues" par la regretté Pauline Julien. Bon! Terminus tout le monde descend! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Douty Berny

vendredi 1 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris d'un matin venteux dans le goulag, d'accord! D'accord! Je suis pas dans le vrai goulag, l'exil il est dans le fond de mon âme et je ressent le froid de votre indifférence. Vos espoirs ne sont pas les miens, ce mal immense est maintenant disparu je n'en vie que le souvenir. Les phrases ne viennent pas facilement ce matin, le grand dérangé veux s'exprimer en attendant la livraison de ses médicaments Il a mal à la tête.... Après la livraison j'irai acheter l'essentiel au supermarché. Je voudrais bien revenir d'exil mais c'est pas facile, j'ai longtemps vécus éloignés de mon sentis de ce que je ressentais intérieurement maintenant que je ne suis plus dans le tumulte je m'ennuis. Vous n'aimez pas la première personne du singulier mais il s'agit de moi, vous je ne sais pas... Ce matin je vais vendre mes canettes vides. J'ai une pensé pour tout mes lecteurs de l'Outaouais, chez eux c'est la campagne mais on les a pas envoyé là pour une rééducation agraire. Ils ont fait le choix de vivre à la campagne c'est bien. J'attend! J'attend! Comme si avec une pensée magique le livreur arriverais plus tôt... À la radio le grand et authentique Paul Daraîche, ses bijoux de chansons décrivent si bien le quotidien. La pharmacie est dans HoMa moi j'habite à la limite du centre-sud, étrangement dans le goulag on aime bien la musique country. Bon! Sortir les vidanges les éboueurs vont bientôt passer... Ai parlé à la matriarche c'est toujours intéressant... L'autobus des prisonniers passe dans le goulag. Je crois qu'avant les détenus marchaient jusquà la prison... Je suis fébrile c'est comme si toute ma vie je l'avais passée a attendre et je vous parle pas des urgences d'hôpitaux... Je regarde les voitures qui passent, j'espère toujours que c'est le livreur... J'ai pas pris la bonne décision, allé chercher les médicaments voilà ce qu'il fallait faire, maintenant je suis réellement prisonnier chez moi... Une camionnette s'est stationnée devant l'immeuble malheureusement c'étais le superviseur des appartements...Ai téléphoné à la pharmacie, vous saviez pas, on a ça aussi dans le goulag des pharmacies pour les médicaments de l'âme, rien n'empêche je suis quand même anxieux...Il est trop tôt pour m'écraser devant la télé, aujourd'hui c'est la journée des bienheureux, les frustrations du mois vont toutes passées en dépense inconsidérées. Ouais! Je vais probablement attendre cette saudite livraison toute la journée, c'est le premier du mois je crois que plusieurs ordonnances se renouvellent à cette date. Semble que le livreur est partis avec la mienne. J'ai brisé ma routine, je paye pour...Enfin, le livreur est passé, j'ai eu le temps d'aller faire les courses et je crois que le froid ça donne l'air bête... Me suis ouvert une boisson faite de jus de raisin blanc et de mandarine, c'est bon! J'ai pas fait beaucoup d'introspection ici, le corps me hurle son désespoir, sa faim et le vent siffle dans les fenêtres... J'attend une autre livraison mais je vous laisse ici, je vous raconterai pas deux fois la même histoire. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Windy Berny